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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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30 juin 2009

Message de Marie Reine de la Paix à Medjugorje du 25 juin 2009

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Message de Marie Reine de la Paix à Medjugorje du 25 juin 2009

28ème anniversaire des Apparitions

"Chers enfants, réjouissez-vous avec Moi, convertissez-vous dans la joie, et remerciez Dieu pour le don de Ma présence parmi vous. Priez afin que, dans vos coeurs, Dieu soit au centre de votre vie et que, par votre vie, vous témoigniez, petits enfants, pour que chaque créature ressente l'amour de Dieu. Soyez mes mains tendues pour chaque créature afin qu'elle se rapproche de l'Amour de Dieu. Je vous bénis de Ma bénédiction maternelle. Merci d'avoir répondu à Mon appel."

Mot d'ordre


Dieu nous prie plus que nous prions Dieu. C'est ce que je me disais en attendant le message, tout en sachant qu'il ne contiendrait pas de grandes révélations sinon cette grâce inouïe dans l'histoire de la présence de Marie, du don extraordinaire de sa présence. Nous pensons parfois que si nous avions vécu aux temps bibliques quand Dieu habitait d'une manière quasi visible au milieu de son peuple nous aurions d'enthousiastes adorateurs de sa présence, nous aurions dansé comme David devant l'Arche. Eh bien prenons conscience que nous sommes dans un temps analogue avec des miracles se produisant au quatre coins de la planète. Joie ! Joie ! Le Seigneur est au milieu de nous, nous vivons un temps de grâce sans précédent… et ce n'est que le commencement !

Retrouvez les messages précédents de Marie Reine de la Paix, en cliquant sur le lien suivant

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/articles-83937-273707.html

Frère Ephraïm, Diacre Permanent, Fondateur de la Communauté des Béatitudes

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30 juin 2009

Mois de Sainte Anne

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Mois de Sainte Anne

Prières pour le mois de Sainte Anne


Litanies de Sainte Anne


Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Dieu, Père céleste, ayez pitié de nous.

Dieu, Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.

Dieu, Esprit-Saint, ayez pitié de nous.

Sainte Trinité, un seul Dieu, ayez pitié de nous.


Sainte Anne, priez pour nous.

Sainte Anne, mère de la Vierge Marie, priez pour nous.

Sainte Anne, épouse de Joachim,

Sainte Anne, belle-mère de Joseph,

Sainte Anne, arche de Noé,

Sainte Anne, arche d'alliance du Seigneur,

Sainte Anne, mont d'Horeb,

Sainte Anne, racine de Jessé,

Sainte Anne, arbre qui portez le bon fruit,

Sainte Anne, vigne féconde,

Sainte Anne, issue des rois,

Sainte Anne, joie des anges,

Sainte Anne, fille des Patriarches,

Sainte Anne, oracle des prophètes,

Sainte Anne, gloire des saints et des saintes,

Sainte Anne, gloire des prêtres et des lévites.

Sainte Anne, nuée qui répandez la rosée du ciel.

Sainte Anne, nuée d'éclatante blancheur,

Sainte Anne, nuée resplendissante de lumière,

Sainte Anne, vase rempli de grâces,

Sainte Anne, miroir d'obéissance,

Sainte Anne, miroir de patience,

Sainte.Anne, miroir de dévotion,

Sainte Anne, rempart de l'Église,

Sainte Anne, refuge des pécheurs,

Sainte Anne, secours des chrétiens,

Sainte Anne,délivrance des captifs

Sainte Anne,consolation des époux,

Sainte Anne, mère des veuves,

Sainte Anne, gouvernante des vierges,

Sainte Anne, port de salut des navigateurs,

Sainte Anne, chemin des voyageurs,

Sainte Anne, remède des infirmes,

Sainte Anne, santé des malades,

Sainte Anne, lumière des aveugles,

Sainte Anne, langue des muets,

Sainte Anne, oreille des sourds,

Sainte Anne, consolatrice des aflligés.

Sainte Anne, secourable pour tous ceux qui crient vers vous, intercédez pour nous.


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous. Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous. Seigneur.


Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.


V. Le Seigneur a chéri Sainte Anne,

R. Et il s'est épris de la beauté de son âme


Prions


Dieu tout-puissant et éternel, qui avez daigné choisir la bienheureuse Anne pour mère de la Mère de votre Fils unique, accordez avec bonté que nous, qui honorons sa mémoire par une dévotion fidèle, obtenions par ses mérites et ses suffrages la vie éternelle, ô Dieu qui vivez et régnez dans les siècles et les siècles. Ainsi soit-il.


Souvenez-vous à Sainte Anne


Souvenez-vous, ô sainte Anne, vous dont le nom signifie grâce et miséricorde, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance et réclamé votre intercession, ait été abandonné. Animé d'une pareille confiance, j'ai recours à vous, sainte épouse de Joachim, notre bonne et tendre mère; je me réfugie à vos pieds, et tout pécheur que je suis, j'ose paraître devant vous en gémissant. Ne méprisez pas mes prières, ô sainte mère de l'Immaculée Vierge Marie, et glorieuse aïeule de Jésus-Christ, Notre Seigneur ; mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer, en intercédant pour nous auprès de Jésus et Marie, vos glorieux enfants. Ainsi soit-il.


Prière à Sainte Anne


Nous vous saluons, très glorieuse sainte Anne ; soyez bénie entre toutes les femmes de ce que vous avez eu le bonheur de porter en votre sein la très sainte et Immaculée Vierge Marie, Mère de Dieu. Nous prenons part à la joie que vous ressentîtes au moment de cette heureuse naissance et au généreux sacrifice que vous fîtes au Père éternel lorsque vous la présentâtes au Temple. Présentez-nous vous-même, grande sainte, à votre chère fille et à Jésus-Christ son Fils, et soyez notre avocate et notre protectrice auprès de Jésus et de Marie ; car que ne devons-nous pas espérer de votre crédit, si nous avons le bonheur d'avoir trouvé grâce auprès de vous, ô glorieuse sainte Anne. Ainsi soit-il.


Courtes prières à Sainte Anne


Je vous salue, mère de la Mère de Dieu, par qui le salut vient aux coupables ; je vous salue, Anne, mère miraculeuse d'une Fille que Dieu s'était réservée. Pour tout le peuple fidèle, exercez voire zèle auprès du Christ.


Sainte Anne, ô mère, je vous en conjure, venez à mon secours avec votre fille Marie et son Fils Jésus.


Fils du Dieu vivant, Jésus-Christ, ayez pitié de nous, par les mérites d'Anne et de Joachim, vos glorieux parents.


Salutation à Sainte Anne


Je vous salue, ô Anne, pleine de grâce, Jésus et Marie sont avec vous, vous êtes bénie entre les femmes, et béni soit le fruit de vos entrailles, la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu et conçue sans péché. Sainte Anne, épouse de Joachim, belle-mère de Joseph, tendre mère de Marie et aïeule du Christ selon la chair, priez pour nous, pauvres pécheurs, vos protégés, maintenant et à l'heure de notre mort, ainsi que pour les fidèles trépassés. Ainsi soit-il.


Bienheureuses les entrailles qui portèrent la Vierge Marie, Mère de Dieu, et bienheureux le sein qui l'a nourrie.


Consécration à Sainte Anne


Très sainte mère de la Vierge Marie, Mère de Dieu, Anne glorieuse et vénérable aïeule de Notre Seigneur Jésus-Christ selon la chair, je vous choisis aujourd'hui pour ma mère et mon aimable protectrice. Je confie et je recommande à votre garde maternelle tout mon être, mon corps, mon âme, ma vie, ma mort, mes douleurs, mes jours, mes espérances, je les jette avec confiance dans le sein de votre miséricorde, ainsi que ma famille et tout ce qui m'intéresse. A mon tour, je promets de vous servir, de vous aimer, de vous vénérer, par amour de votre fille ; je me propose de défendre et de répandre votre honneur et votre gloire, selon mon pouvoir. Ainsi donc, ô bonne et douce mère, mon aimable et puissante protectrice, au nom de votre Fille bien-aimée, daignez me recevoir pour votre petit serviteur, m'adopter pour votre enfant, me prendre pour votre ami très pur et très dévoué. Obtenez-moi d'imiter ces belles vertus par lesquelles vous avez ravi le cœur de Dieu, afin que je sois toujours pleinement agréable à votre petit-fils Jésus, à Marie votre fille, et à vous-même. Obtenez-moi une heureuse mort; venez, à mes derniers moments, me secourir et me consoler; faites qu'en cette vie, par les douleurs, les mérites et les miséricordes de Jésus, je mérite d'expier tous mes péchés, d'être délivré des peines qu'ils ont mérité , afin que, libre dans la mort, je passe de ce corps mortel au repos éternel, près de vous, de Jésus et de Marie. Amen.


Nous nous réfugions sous votre protection, sainte mère de la Vierge Marie; ne méprisez pas nos prières dans les nécessités de notre vie; mais délivrez-nous de tout péril et tout danger, bonne Sainte Anne, Mère glorieuse et bénie. Ainsi soit-il.


Premier jour

La famille de Sainte Anne


Prélude


Pénétrons, par la pensée, jusqu'au sein de l'éternité bienheureuse, où la glorieuse sainte Anne est entourée des marques de la filiale sollicitude de Marie, et de la vénération affectueuse de Jésus. Offrons à cette grande sainte l'ardent désir où nous sommes de célébrer sa gloire et d'imiter ses vertus. Implorons dans ce but sa maternelle intercession.


Méditation


Sainte Anne était de la tribu de Juda et de la race de David. Elle eut pour père Stollan ou Nathan, de la famille sacerdotale d'Aaron. Sa mère, Emérentienne, voulant conserver pur un cœur qu'elle avait consacré à Dieu, ne se décida à embrasser la vie conjugale que sur le conseil d'hommes pieux et éclairés, et le ciel témoigna par différents miracles les vues qu'il avait sur la chaste union d'Emérentienne et de Nathan. Trois filles furent le fruit de cette union bénie de Dieu : l'aînée, Marie, mère de saint Jacques-le-Mineur; de saint Jude, deux des douze Apôtres ; de Siméon, premier évêque de Jérusalem ; et de Joseph, surnommé le Juste!, dont il est parlé aux Actes des Apôtres. Ces quatre grands saints, qui tous quatre moururent martyrs, devaient être un jour les cousins issus de germains de Notre-Seigneur Jésus-Christ et les propres neveux de la sainte Vierge et de saint Joseph. La seconde fille de Natkan et d'Emérentienne fut Sobé, mère de sainte Elizabeth et par conséquent aïeule de saint Jean-Baptiste. Enfin, la troisième fille de cette union, si manifestement favorisée d'en haut, fut sainte Anne, la glorieuse fille de Juda, prédestinée à concevoir et à enfanter la très-sainte et immaculée Vierge Marie, mère de Dieu.


Pratique


S'unir à tous les saints personnages dont il vient d'être parlé pour honorer sainte Anne et obtenir la grâce de célébrer dignement le mois que nous allons lui consacrer.

Recevez chaque jour la méditation du Mois de Sainte Anne, en vous abonnant à la Newsletter du Blog Images Saintes!

28 juin 2009

Neuvaine à sainte Germaine de Pibrac

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Sainte Germaine Cousin

la maltraitée de Pibrac

1579-1601

Fête le 12 juin


La famille Cousin dont le père s’appelait Laurent et la mère Marie Laroche vivait à Pibrac, vers l’an 1579, dans un petit village à quelques kilomètres de Toulouse. Quand Germaine naquit, la pauvre petite avait des scrofules et, comme on dirait aujourd’hui, elle était handicapée de sa main droite qui était atrophiée. De plus, elle était à peine née que sa mère mourut. Ca commence bien ! Peu de temps après, son père se remaria et eut des enfants de la seconde femme. Celle-ci n’eut, pour Germaine, que des regards de haine. Ainsi, Germaine, déjà orpheline fut placée sous le joug d’une cruelle marâtre. Les Petits Bollandistes écrivent “Elle aima la douleur comme une soeur née avec elle, placée avec elle dans le berceau, et qui fut sa constante et unique compagne depuis son premier cri jusqu’à son dernier soupir.Sous prétexte que Germaine avait des scrofules et que c’était contagieux, la belle-mère ne voulait pas que Germaine vive avec ses propres filles. Elle persuada son mari de lui faire garder les troupeaux. Comme ça, elle serait toujours dehors et loin de ses demi-soeurs. Quand elle était à la maison, elle devait manger dans l’étable ou par terre au fond du couloir. Il lui était interdit d’avoir des contacts avec ses soeurs que pourtant, paraît-il, elle aimait tendrement. Elle n’avait aucune jalousie des préférences dont ses soeurs étaient l’objet. Mais que faisait donc son père ?  Elle était donc toujours par monts et par vaux, gardant les moutons par tous les temps, supportant le froid comme la chaleur.


Tous les jours elle allait à la messe. Elle plantait sa quenouille en terre et la quenouille gardait les moutons. Les loups étaient nombreux dans la région mais jamais un loup ne lui enleva de mouton. Malgré cela, la marâtre n’arrêtait pas de lui reprocher sa négligence lorsqu’elle allait à l’église en laissant ses moutons. Pour aller à l’église, elle devait passer un gros ruisseau. Mais rien ne l’arrêtait. Un jour que le ruisseau était extrêmement gonflé, des paysans qui la voyaient venir se demandaient, d’un ton railleur comment elle ferait pour passer. O surprise ! les eaux s’ouvrirent devant elle et elle traversa sans même mouiller sa robe. Bien qu’elle n’avait pas beaucoup de nourriture, elle les partageait avec des pauvres. Sa marâtre l’accusa de voler le pain de la maison. Un jour de plein hiver, la marâtre croit s’apercevoir que Germaine avait emporté du pain dans son tablier. Elle courut après, en furie, avec un bâton. Des voisins la virent et devinèrent ses intentions. Ils s’empressèrent de la rattraper avant qu’elle puisse frapper Germaine. Ils la rejoignirent et il fallut qu’elle ouvre son tablier. Mais à la place de pain, apparut un joli bouquet de roses. Les voisins allèrent raconter le fait au village. Depuis, son père interdit à sa femme de battre Germaine. Il lui proposa même de loger dans la maison mais elle refusa et continua à dormir dans son appentis, sous l’escalier.


Un matin que son père ne l’avait pas vu sortir comme d’habitude, il alla voir sous l’escalier et la trouva morte sur son lit de sarment. Elle avait 22 ans. On raconte que la nuit même de sa mort, deux religieux qui allaient vers Pibrac, furent surpris par l’obscurité et s’arrêtèrent dans les ruines du château. Ils virent passer deux jeunes filles, vêtues de blanc, qui se dirigeaient vers la ferme Cousin. Quelques instants plus tard, les apparitions reprirent le chemin inverse mais à la place de deux, il y en avait trois dont l’une était couronnée de fleurs. Elle fut enterrée dans l’église de Pibrac, en face de la chaire, sous les dalles du sol, sans aucune inscription. Peu à peu, on l’oublia ainsi que le lieu exact où elle avait été enterrée.


Vers l’an 1644, à l’occasion de funérailles, le sonneur se disposait à creuser une fosse dans l’église. A peine avait-il soulevé une première dalle qu’un corps enseveli se montra. Le sonneur effrayé se mit à crier. Cela attira quelques personnes qui constatèrent que l’endroit du visage qui avait été touché par la pioche offrait l’aspect de la chair vive. Le corps fut ensuite découvert complètement. Il était entier et préservé de la corruption. Les ongles des pieds étaient parfaitement adhérents. Même les fleurs qu’elle tenait dans sa main n’étaient que légèrement fanées. A la difformité d’une de ses mains et aux blessures du cou, on reconnut le corps de Germaine Cousin qui était là depuis 43 ans. On plaça le cadavre - tellement frais - debout près de la chaire, devant le banc des notables, exposé à la vue de tout le monde. Un an plus tard, une des notables, Marie de Clément Gras, épouse de noble François de Beauregard, se mit à rechigner parce que Germaine était placée juste à côté du banc qu’elle occupait à l’église. Sans doute pas trop loin du poële !  Elle ordonnât qu’on éloignât la Germaine. Bien mal lui en prit. Elle attrapa un ulcère au sein et l’enfant qu’elle nourrissait devint malade et fut presque moribond. On fit venir des médecins de Toulouse. Rien à faire. Alors, son mari lui rappela le mépris qu’elle avait eu pour la pauvre Germaine et se demanda si Dieu n’avait pas été offensé et voulait la punir par le mal dont elle souffrait. Marie Gras demanda alors pardon. Durant la nuit suivante, elle se réveilla et vit une grande clarté dans sa chambre. Elle crût voir Germaine qui lui prédit la guérison de son enfant. Elle regarda son sein. La plaie était presque fermée. Elle fit venir son enfant, il était guéri et téta abondamment le lait qu’il refusait depuis longtemps. Le lendemain, elle offrit une caisse de plomb où l’on plaça le corps de Germaine. Il fut porté dans la sacristie. Et on l’oublia encore. Germaine était décidément faite pour être délaissée et oubliée.


Le 22 septembre 1661, le vicaire général de l’archevêque de Toulouse, Jean Dufour, vint à Pibrac. Il était entré dans la sacristie et fut étonné de voir un cercueil en pareil lieu. Il le fit ouvrir et l’on trouva Germaine aussi fraîche que 16 ans auparavant. Alors on lui raconta tous les détails de sa vie et la manière dont elle avait été retrouvée. Il fit même creuser sous l’église, à l’endroit où Germaine avait été retrouvée. Il y avait d’autres corps à l’état de squelette. On ne pouvait donc plus douter du miracle. De fil en aiguille, à la suite de nombreux miracles, on demanda la canonisation en 1700. A la révolution, en 1793, un fabricant d’étain et quatre hommes enlevèrent le cercueil de Germaine pour en faire des balles. Ils retirèrent le corps qu’ils enfouirent dans la sacristie en jetant dessus de l’eau et de la chaux vive. Mais peu après, un des hommes fut paralysé d’un bras, l’autre devint difforme, son cou se raidit et sa tête se tourna vers l’une de ses épaules. Le troisième fut atteint d’un mal de reins qui l’obligea à se plier en deux et porter cette infirmité jusqu’à son tombeau. Les deux autres implorèrent Germaine pour obtenir son pardon, ce qu’elle fit. Quelques temps après la révolution, le maire de Pibrac, Jean Cabriforce, à la demande de la population, fit ouvrir la fosse. On découvrit une fois de plus Germaine, mais cette fois les chairs avaient été fort atteintes par la chaux. On mit notre Germaine dans un beau nouveau suaire et on la replaça dans la sacristie. Quelques années plus tard, un pèlerinage attira les foules. Après bien des aventures turbulentes où le corps de Germaine fut “transbahuté” à différents endroits, et où l’on put dresser une liste impressionnante de miracles, le procès en béatification reprit son cours et Germaine fut béatifiée par Pie IX le 7 mai 1854. On la représente avec une houlette, un mouton, une quenouille et aussi avec un tablier sur lequel on peut voir un bouquet de roses. Elle une des patronnes des bergers.

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Neuvaine à sainte Germaine de Pibrac

À réciter pendant 9 jours devant une statue de sainte Germaine ou devant son image


Sainte Germaine, qui avez eu la douleur perdre votre mère bien-aimée à l’âge de cinq ans, laquelle fut remplacée par une marâtre qui vous prit en aversion, priez pour l’union harmonieuse de nos foyers.


Sainte Germaine, qui n’avez pas eu la joie de grandir dans une famille unie, priez pour l’union harmonieuse de nos foyers.


Sainte Germaine, qui avez trouvé le secret de votre paix et de votre force dans la pratique quotidienne du saint Sacrifice de la messe, de la visite au Saint-Sacrement et du Rosaire médité, priez pour l’union harmonieuse de nos foyers.


Sainte Germaine, qui avez souffert avec une admirable patience la maladie des écrouelles et la mise à l’écart, ainsi que l’isolement du cœur qui en découlait, priez pour l’union harmonieuse de nos foyers.


Sainte Germaine, qui avez souffert avec une admirable patience le traitement dur et injuste de votre marâtre, sans jamais vous plaindre, trouvant votre soutien seulement dans la méditation de la Passion du Sauveur, priez pour l’union harmonieuse de nos foyers.


Sainte Germaine, qui viviez dans une extrême pauvreté, vous nourrissant seulement de pain noir et dormant sur quelques fagots de sarments disposés sous un escalier, sans jamais vous plaindre, priez pour l’union harmonieuse de nos foyers.


Sainte Germaine, modèle d’obéissance prompte et de fidélité au devoir d’état, malgré vos infirmités, priez pour l’union harmonieuse de nos foyers.


Sainte Germaine, remplie d’une extrême charité pour les mendiants, charité que Dieu couronna par le miracle des fleurs dans votre tablier, priez pour l’union harmonieuse de nos foyers.


Sainte Germaine, qui êtes morte comme vous aviez vécu : dans la solitude, priez pour l’union harmonieuse de nos foyers.


Sainte Germaine, dont le corps virginal fut protégé par Dieu de la corruption naturelle et de la destruction par la malice des hommes, en 1793 et en 2000, préservez-nous de toute division familiale.


Prière


Ô sainte Germaine qui avez triomphé de la souffrance et de l’isolement du cœur par la patience et la charité, obtenez-nous des grâces abondantes d’esprit de sacrifice de soi et d’amour mutuel, pour réaliser des unions stables et harmonieuses dans nos foyers.


1 Notre Père, 3 Je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

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Souvenez-vous à Sainte Germaine


Souvenez-vous, ô très douce Germaine, de vos frères et de vos soeurs qui gémissent et qui souffrent dans cette vallée de larmes. Souvenez-vous qu'ils espèrent en vous, qu'ils attendent de vous secours dans leurs épreuves, consolation dans leurs douleurs. Souvenez-vous que vous aussi avez gémi, que vous aussi avez pleuré, que vous aussi avez connu la pauvreté, l'isolement, l'humiliation et la souffrance. Et maintenant, dans votre gloire, souvenez-vous de nos misères; dans votre puissance, souvenez-vous de notre infirmité; dans votre bonheur, souvenez-vous de nos larmes! Formez-nous à l'école de votre douceur, de votre patience, de votre foi, de votre charité. Puis, au sortir de ce monde, recevez-nous dans l'éternelle Patrie.

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Téléchargez le texte de la Neuvaine à Ste Germaine (pdf) en cliquant ici

Notice biographique de Sainte Germaine, cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-1337776.html

28 juin 2009

Litanies de Sainte Germaine de Pibrac

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Litanies de Sainte Germaine de Pibrac

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Dieu le Père, ayez pitié de nous.

Dieu le Fils, rédempteur du monde, ayez pitié de nous.

Dieu, Saint-Esprit, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, Immaculée Vierge des Vierges, priez pour nous

Sainte Marie, protectrice de Sainte Germaine, priez pour nous

Sainte Germaine, qui avez été une âme d'élite et selon le Cœur de Dieu, priez pour nous

Sainte Germaine, qui êtes née dans la pauvreté, comme notre Divin Sauveur, priez pour nous

Sainte Germaine, vouée à la souffrance dès le berceau, priez pour nous

Sainte Germaine, parfait modèle de la vie commune et ordinaire, priez pour nous

Sainte Germaine, qui sanctifiâtes les actions les plus simples par la pureté d'intentions,

Sainte Germaine, qui n'eûtes d'autre science que celle des saints,

Sainte Germaine, qui ne sûtes que Jésus-Christ et Jésus-Christ Crucifié,

Sainte Germaine, dont la vie fut cachée en Dieu,

Sainte Germaine, modèle de douceur et d'humilité, modèle d'abnégation et de Charité,

Sainte Germaine, modèle de Foi et de confiance,

Sainte Germaine, modèle de mortification et de chasteté,

Sainte Germaine, qui répandiez partout la bonne odeur de Jésus-Christ,

Sainte Germaine, vierge de corps et d'esprit,

Sainte Germaine, qui opposâtes la plus héroïque patience aux mauvais traitements qu'on vous faisait endurer,

Sainte Germaine, amie du pauvre et de l'affligé,

Sainte Germaine, qui preniez vos délices aux pied de la Croix,

Sainte Germaine, amie du silence et de la solitude,

Sainte Germaine, dont le cœur fut constamment uni à Dieu par la prière,

Sainte Germaine, qui n'eûtes que Jésus et Sa Sainte Mère pour témoins de vos derniers moments,

Sainte Germaine, dont la mort ne fut qu'un doux sommeil,

Sainte Germaine, que les vierges de la Sainte Cité menèrent en triomphe au Souverain Roi,

Sainte Germaine, dont le corps fut préservé de la corruption,

Sainte Germaine, que Dieu favorisa du don des miracles,

Sainte Germaine, dont le Seigneur a rendu le tombeau glorieux,

Sainte Germaine, dont la mémoire est en bénédiction, que Dieu avait prédestinée pour servir d'enseignement à notre siècle,

Sainte Germaine, protectrice spéciale de la ville de Toulouse et du Midi de la France,

Du sein de la gloire qui vous environne, Sainte Germaine, jetez un regard de compassion sur nous, présentez nos prières à Dieu, nous vous en supplions, écoutez-nous.

Daignez protéger, par votre intercession, la Sainte Église notre Mère et garantir ses membres de toutes erreurs, nous vous en supplions, écoutez-nous.

Daignez protéger notre Saint Père, le Pape, notre Prélat, tous les Princes et Pasteurs de l'Église, si intéressés à votre triomphe et à votre gloire, nous vous en supplions, écoutez-nous.

Daignez protéger le troupeau de Jésus-Christ, comme vous protégiez le petit troupeau qui vous était confié pendant que vous étiez sur la terre, nous vous en supplions, écoutez-nous.

Daignez nous obtenir la grâce d'écarter les obstacles qui nous empêchent d'aller à Dieu, comme vous écartiez, avec les armes de la Foi, les eaux qui vous empêchaient d'arriver au Temple du Seigneur, pour assister au Divin Sacrifice, nous vous en supplions, écoutez-nous.

Daignez nous obtenir du Seigneur la cessation des fléaux qui nous accablent afin que le pauvre soit soulagé dans la misère qui l'opprime, nous vous en supplions, écoutez-nous.

Daignez nous secourir dans toutes nos misères, ô vous, qui êtes le refuge consolateur des pauvres de nos campagnes, nous vous en supplions, écoutez-nous.

Daignez nous assister à notre heure dernière, et nous accompagner auprès du Souverain Juge, nous vous en supplions, écoutez-nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous Seigneur.

Antienne: Lorsque le peuple s'assembla devant le Roi pour Lui exposer sa misère, Il leur dit: « Allez à Joseph. Ainsi, dans ce temps de désolation, Votre Miséricorde, nous dit par la bouche de votre Vicaire: Allez à Germaine. »

Bienheureuse Germaine, priez pour nous,

Afin que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ.

Prions

O Dieu dont la Divine Providence ne cesse de veiller sur ceux qui s'abandonnent à Elle avec confiance, daignez nous accorder, par les mérites de Sainte Germaine, que l'Église a placée sur nos autels, cet esprit de Foi et d'abandon qui nous fasse voir, dans tous les événements de la vie, cette main paternelle qui ne nous frappe que pour nous guérir, qui ne nous éprouve que pour nous glorifier; afin que nos esprits et nos coeurs se trouvant entièrement soumis à Votre très Sainte Volonté, toutes nos actions soient animées de cet esprit d'obéissance, d'amour et de sacrifice, qui peut seul les rendre agréables à Vos yeux, nous mériter le pardon de nos fautes, nous obtenir la grâce d'une bonne et sainte mort, et enfin le bonheur de Vous bénir et de Vous glorifier pendant toute l'éternité. Ainsi soit-Il.

Téléchargez le texte de ces Litanies (pdf) en cliquant ici

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Litanies de Sainte Germaine Cousin de Pibrac

Que Marie-Julie récite toujours dans ses extases, et qu'elle a composée elle-même par révélation.


O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, qui aimez la solitude. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, qui aimez les montagnes. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, qui vous conduisait chaque jour dans la solitude pour vous parler au coeur. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, vers qui chaque matin au lever du soleil, les Anges descendaient en forme de guirlande, qui déjà faisaient votre couronne. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, vers qui chaque matin les Anges descendaient pour vous consoler. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, pour qui la Sainte Vierge descendait chaque matin et essuyait vos larmes, et vous apportait dans son coeur les parfums du Seigneur. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, à qui les Anges faisaient cortège. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, vers qui les Anges descendaient chaque jour au milieu de votre solitude et faisaient mûrir votre âme pour le Ciel. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, qui aimez les humbles et les petits. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, à qui la Vierge Marie, mère du Verbe incarné faisait descendre chaque jour dans votre coeur les grâces et les parfums du Seigneur. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, vers qui les oiseaux et les colombes blanches du Ciel descendaient chaque jour, et chantaient : " Saint, Saint, Saint le Dieu des armées. " Déjà ils vous invitaient aux noces de l'Agneau. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, vers qui la Vierge Marie descendait matin et soir, trois fois le jour, et quand vous étiez à genoux au milieu de vos prairies. Les yeux baignés de larmes, la Vierge Marie les portait au Seigneur. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, qui marchiez dans les ronces et les épines, qui bientôt se changeaient en fleur. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, qui semiez sur vos pas les grâces et les parfums du Seigneur. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, qui marchiez sur les pas du Seigneur le suivant sur la montagne des Oliviers. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, qui marchiez sur les pas du Seigneur le suivant au Golgotha. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, qui marchiez sur les pas sanglants de votre Époux, dans les rues de Jérusalem. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, qui avez été calomniée, persécutée, parce que votre cher Époux le permettait. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, qui vous priviez du nécessaire et qui chaque jour dirigiez vos pas vers la solitude d'un pauvre étendu sur la terrasse, et ce pauvre était Jésus-Christ. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, à qui le Seigneur demandait quel était le plus beau jour de la vie, et vous répondiez que c'était une première communion qui dure toujours. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, qui disiez chaque jour, mon père et ma mère m'ont délaissé, mais Dieu m'a recueilli. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, à qui le Seigneur disait : " Les pluies sont dissipées, les tristes frimats sont passés, les jours d'orage ne sont plus, lève-toi, et viens à moi, ma bien-aimée, et je te couronnerai. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, qui vous écriez chaque jour les yeux levés vers le Ciel. Mon Seigneur pas une couronne de fleur, mais d'épines. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, qui étiez plus douce que vos agneaux et plus pure que l'eau des fontaines. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, qui vous consoliez et vous fortifiez dans vos épreuves et vos fatigues, parce que votre âme était déjà la douce semence du Ciel. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, dont cette prière sera publiée un jour par le Saint Pontife et l'Évêque, puisque Jésus-Christ votre cher Époux le permet. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, qui nous viendrez en aide dans les tentations, dans les maux, dans les afflictions, dans les peines, dans les douleurs et Jésus-Christ votre cher Époux veut que nous vous honorions et que nous vous invoquions. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, qui nous viendrez en aide avec la bienheureuse Marguerite-Marie et le Sacré Coeur au milieu. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, votre cher Époux ne permet pas que vous soyez une fleur flétrie, mais une fleur nouvelle. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, qui voulez que votre dévotion soit publiée par tout le monde entier, puisque Jésus-Christ votre cher Époux le permet. Priez pour nous

O douce et bienheureuse Germaine épouse de Jésus-Christ, gardez-nous des dangers, mettez-nous à l'abri des orages. Priez pour nous


O ma petite Germaine, ma soeur en Jésus-Christ, rentre dans la douce solitude, rentre dans la béatitude du Seigneur qu'il t'a préparée, et un jour appelle-nous, ma petite Germaine, pour jouir aussi nous ma petite Germaine du bonheur que le Seigneur t'a préparé. Qu'un jour aussi, nous dans nos peines et nos afflictions, dans nos maux, nous puissions jouir du bonheur dont tu jouis. Que nous puissions dire un jour et redire éternellement : " tout à vous, o Seigneur. "

Téléchargez le texte de ces Litanies (pdf ) en cliquant ici

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Notice biographique sur Sainte Germaine, cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-1337776.html

27 juin 2009

Que se passe-t-il à la Bénédiction d'un Prêtre ?

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Que se passe-t-il à la Bénédiction d'un Prêtre ?

D'après Thérèse Neuman, la sainte femme de Konnersreuth


Connaissez-vous cette explication de Jésus à la fameuse stigmatisée concernant la Bénédiction du prêtre ? La voici :


" Quelque chose de grand se passe quand tu reçois la bénédiction de mon prêtre : " La Bénédiction est un épanchement de ma Sainteté divine : Ouvre ton âme et laisse-la alors devenir sainte. La Bénédiction est une rosée céleste pour l'âme : tout ce qui est fait par elle peut alors être fructueux. Par le pouvoir de bénir J'ai donné au prêtre le pouvoir d'ouvrir le Trésor de mon Cœur et d'en verser une pluie de grâces sur les âmes : Quand le Prêtre bénit, Je bénis ! Alors un immense courant de grâces jaillit de mon Sacré Coeur et se répand dans l'âme, la remplissant à sa pleine capacité... Je regrette que la Bénédiction de l'Eglise soit si peu estimée et si rarement reçue : Ta volonté est fortifiée par elle, tes entreprises sont conduites par une Providence toute particulière, ta faiblesse est soutenue par ma Puissance, tes pensées et tes intentions sont spiritualisées et toute les mauvaises influences sont neutralisées : J'ai donné à ma Bénédiction un vaste Pouvoir : Il procède de l'Amour Eternel de mon Sacré-Coeur : plus on apportera de zèle à la donner ou à la recevoir plus son efficacité sera grande. Que ce soit un enfant ou le Monde entier qui La reçoive, la Bénédiction est encore bien des fois plus grande qu'un millier de mondes : Pense que Dieu est immense, infiniment immense. Qu'un ou plusieurs reçoivent la Bénédiction, c'est la même chose : Je donne à chacun selon la mesure de sa Foi. ... Tu ne peux jamais espérer trop de ma Bénédiction : Elle surpassera toujours tes plus profondes espérances : protège donc tout ce qui t'apporte des bénédictions, estime hautement tout ce qui est béni, alors tu Me plairas, à Moi ton Dieu. Quand tu es béni, tu deviens plus uni à Moi, sanctifié de nouveau, guéri et protégé par l'Amour... Souvent, Je tiens cachés les ouvrages de ma Bénédiction de sorte que l'on ne les connaisse que dans l'Eternité, et, si souvent il semble que les bénédictions ne portent pas de fruits... merveilleuses sont-elles quand même : une bénédiction cachée dans la Sainte Bénédiction, Mystère de ma Providence que Je ne désire pas manifester... Quand le Prêtre bénit... jaillit un immense courant de grâces de mon Sacré-Coeur, et se répand dans l'âme, la remplissant à sa pleine capacité. Par le recueillement, tiens ton coeur ouvert dans l'intention de ne pas perdre le profit de la Bénédiction : Par Ma Bénédiction, tu reçois la grâce d'aimer, la force d'endurer la souffrance, et le secours pour le corps et pour l'âme. Ma sainte Bénédiction contient tous les secours pour les besoins de l'humanité. Par la Bénédiction, tu acquiers la force et le désir de chercher le bien, de fuir le mal, et de te réjouir de la protection de mes enfants contre la puissance des ténèbres : c'est un grand privilège que de recevoir ma Bénédiction. Tu ne peux comprendre quelle Miséricorde elle t'apporte de ma part, alors, ne la reçois jamais... distraitement... Reçois la Bénédiction sincèrement car les grâces de la bénédiction n'entrent que dans un coeur humble : Reçois La avec une bonne volonté et l'intention de devenir meilleur, alors la Bénédiction pénétrera dans les profondeurs de ton cœur et produira ses effets. Sois enfant de Bénédiction, alors, tu seras toi-même une bénédiction pour les autres ! "

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27 juin 2009

Sitio, j'ai soif!

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Sitio, j'ai soif!

Méditation pour les Prêtres


Donne-moi à boire!


O mon prêtre, contemple-moi en Croix! Habitué que tu es à me voir sur la Croix, tu n'y fais presque plus attention. Pourtant, combien tu y gagnerais en bons sentiments, si tu considérais sérieusement à quel point je souffre! Rappelle-toi donc les heures de ma douloureuse agonie, heures de sang et de Rédemption!... J'étais cloué à la Croix comme un malfaiteur, moi l'innocence même! Mon corps, couvert de blessures, était consumé par une fièvre ardente. Une simple gorgée d'eau m'eût donné un certain soulagement, et je la réclamais: "J'ai soif"... Les saintes femmes, elles, ont entendu ma plainte, et elles auraient voulu me secourir: mais cela ne leur fut pas accordé. Ma sainte Mère, elle aussi, dut garder le silence et ne put rien faire pour me soulager. Mais son regard suppliant fut en quelque sorte compris par les gardes. Et on présenta à mes lèvres quelques gouttes de fiel et de vinaigre. Le Créateur demande une gorgée d'eau à sa créature, à cette créature à laquelle il donne lui-même la vie... Et cette goutte d'eau lui est refusée! Ma soif à moi, bien naturelle, certes, est surtout une soif symbolique... Ce n'est pas de l'eau que je réclame! J'ai soif des âmes, j'ai besoin d'amour! Prêtre de mon Cœur, c'est à toi qu'aujourd'hui j'adresse ma déchirante plainte du Golgotha!... Quand, au puits de Jacob, je demandais à la Samaritaine: "Femme, donne-moi à boire!", mes paroles ne furent pas comprises et je dus insister en ces termes. "Oh, si tu connaissais le don de Dieu et qui est Celui qui te demande à boire!..." Mais toi, mon Ministre, n'es-tu pas, ne devrais-tu pas être à même de comprendre toute la gravité de ma sollicitation?! Ne sais-tu pas que je suis le grand Assoiffé d'amour, le Mendiant d'amour?... Un Dieu qui mendie!... Mais que pourrait-il donc me manquer, à moi? Ne suis-je pas la félicité même? Eh bien, oui! C'est l'amour qui me consume, c'est l'amour qui me pousse à une telle folie! Et n'était-ce pas déjà cette même folie d'amour qui m'avait fait assumer la chair humaine, verser mon Sang et demeurer Prisonnier dans le Saint Tabernacle? Je suis l'Amour et ce que je cherche, c'est l'amour! Chaque âme est dans l'obligation de m'aimer. J'en ai fait à tous un commandement, et même le plus grand des Commandements. "Aime-moi de tout ton cœur, de tout ton esprit et de toutes tes forces". Tu prêches ce précepte aux fidèles, et tu fais bien. Mais... est-ce que tu le mets toi-même bien en pratique? Si tous les hommes ont le devoir de répondre à mon appel, à combien plus forte raison, toi même! C'est entre des millions d'hommes que je t'ai choisi! Non ce n'est pas toi qui a fais ce choix; mais c'est moi qui t'ai choisi! Ne dois-tu pas m'en être reconnaissant et m'aimer plus que les autres!? N'est-ce pas ce que j'ai demandé à Pierre: "M'aimes-tu plus que ceux-ci?". Je te le demande aussi, à toi: M'aimes-tu plus que les fidèles, plus que les âmes que je t'ai confiées! Peux-tu répondre en toute sincérité: Oui, ô Jésus, tu sais bien que je t'aime?... - De la part de mon Prêtre, j'exige un amour pur, désintéressé, de haute qualité. Me refuser cet amour, serait un vol. Je dois, moi seul, régner dans ton cœur! Je suis un Dieu jaloux et je ne puis tolérer qu'il y ait quelque réserve dans ton amour pour moi. Si ton cœur admet d'autres affections, ton Dieu alors n'y est plus à son aise. Fais le vide total dans ton cœur, et moi je le remplirai. Plus le vide sera complet, plus considérable sera la mesure de ma grâce. Prends modèle sur cette parole de St. François de Sales. "Si dans mon cœur je découvrais une seule fibre qui ne vibrât pas pour l'amour du Seigneur, je l'arracherais aussitôt et la jetterais dehors!" Chaque matin prends l'habitude de me dire: "je Vous adore, ô mon Dieu, et je vous aime de tout mon cœur!..." Prends bien garde! Car si une seule affection étrangère à mon amour, venait à s'introduire dans ton cœur, alors tu aurais menti! Débarrasse-toi donc de toute affection désordonnée! Ne t'aperçois-tu pas qu'elle pourrait faire saigner même ton propre cœur ? Moi seul apporte la paix, cette vraie paix que le monde ne peut pas donner. Fais-moi régner dans ton esprit. Pense souvent à moi; j'éprouve de la joie à voir que l'on pense à moi. Quand on aime vraiment une personne, on ne peut pas s'empêcher de penser souvent à elle... Même dans le monde j'ai des âmes aimants, qui ne laisseraient pas passer un seul quart d'heure, sans élever leurs esprits et leurs coeurs ves moi. Et toi, pourquoi n'en fais-tu pas autant? Est-ce que cela te serait moins utile qu'à eux? Crois-tu que ce serait du temps perdu, celui que tu passerais à t'unir à moi? Les prêtres qui pensent le plus à moi, sont davantage bénis de moi, et, par le fait même, les meilleurs apôtres. Que ta première pensée, à ton réveil, soit orientée vers moi. Les prémices me sont agréables. Dès le matin forme cette intention. "Que chaque battement de mon cœur soit un acte d'amour!" Crois-moi: tous ces battements de ton cœur je les considèrerai comme tels, et mon cœur en sera touché. Car cette intention de ton esprit sera pour moi un signe de ta confiance en moi, et en même temps l'aveu de ton impuissance; ce sera un acte d'humilité et un signe de ferveur. Cette intention, renouvelle-la tout le long du jour. Demande à la Sainte Vierge de le faire souvent pour toi. C'est là un moyen très efficace et combien doux et facile, de vie intérieure.


Pratique - Au cours de la journée élever souvent son esprit vers Dieu.

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26 juin 2009

Neuvaine à la Vierge Immaculée

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L'immaculée Conception de la Très Sainte Vierge Marie

Enfin, l'aurore du Soleil tant désiré brille aux extrémités du ciel, tendre et radieuse. L'heureuse Mère du Messie devait naître avant le Messie lui-même ; et ce jour est celui de la Conception de Marie. La terre possède déjà un premier gage des célestes miséricordes ; le Fils de l'homme est à la porte. Deux vrais Israélites, Joachim et Anne, nobles rejetons de la famille de David, voient enfin, après une longue stérilité, leur union rendue féconde par la toute-puissance divine. Gloire au Seigneur qui s'est souvenu de ses promesses, et qui daigne, du haut du ciel, annoncer la fin du déluge de l'iniquité, en envoyant à la terre la blanche et douce colombe qui porte la nouvelle de paix ! La fête de l'Immaculée Conception de la Sainte Vierge est la plus solennelle de toutes celles que l'Eglise célèbre au saint temps de l'Avent ; et s'il était nécessaire que la première partie du Cycle présentât la commémoration de quelqu'un des Mystères de Marie, il n'en est aucun dont l'objet pût offrir de plus touchantes harmonies avec les pieuses préoccupations de l'Eglise en cette mystique saison de  l'attente. Célébrons donc avec joie cette solennité ; car la Conception de Marie présage la prochaine Naissance de Jésus.


L'intention de l'Eglise, dans cette fête, n'est pas seulement de célébrer l'anniversaire de l'instant fortuné auquel commença, au sein de la pieuse Anne, la vie de la très glorieuse Vierge Marie; mais encore d'honorer le sublime privilège en vertu duquel Marie a été préservée de la tache originelle que, par un décret souverain et universel, tous les enfants d'Adam contractent au moment même où ils sont conçus dans le sein de leurs mères. La foi de l'Eglise catholique que nous avons entendu solennellement reconnaître comme révélée de Dieu même, au jour à jamais mémorable du huit Décembre 1854, cette foi qu'a proclamée l'oracle apostolique, par la bouche de Pie IX, aux acclamations de la chrétienté tout entière, nous enseigne qu'au moment où Dieu a uni l'âme de Marie qu'il venait de créer au corps qu'elle devait animer, cette âme à jamais bénie, non seulement n'a pas contracté la souillure qui envahit à ce moment toute âme humaine, mais qu'elle a été remplie d'une grâce immense qui l'a rendue, dès ce moment, le miroir de la sainteté de Dieu même, autant qu'il est possible à un être créé. Une telle suspension de la loi portée par la justice divine contre toute la postérité de nos premiers parents était motivée par le respect que Dieu porte à sa propre sainteté. Les rapports que Marie devait avoir avec la divinité même, étant non seulement la Fille du Père céleste, mais appelée à devenir la propre Mère du Fils, et le Sanctuaire ineffable de l'Esprit-Saint, ces rapports exigeaient que rien de souillé ne se rencontrât, même un seul instant, dans la créature prédestinée à de si étroites relations avec l'adorable Trinité ; qu'aucune ombre n'eût jamais obscurci en Marie la pureté parfaite que le Dieu souverainement saint veut trouver même dans les êtres qu'il appelle à jouir au ciel de sa simple vue; en un mot, comme le dit le grand Docteur saint Anselme : « Il était juste qu'elle fût ornée d'une pureté au-dessus de laquelle on n'en puisse concevoir de plus grande que celle de Dieu même, cette Vierge à qui Dieu le Père devait donner son Fils d'une manière si particulière que ce Fils deviendrait par nature le Fils commun et unique de Dieu et de la Vierge ; cette Vierge que le Fils devait élire pour en faire substantiellement sa Mère, et au sein de laquelle l'Esprit-Saint voulait opérer la conception et la naissance de Celui dont il procédait lui-même. » ( De Conceptu Virginali. Cap.)


En même temps, les relations que le Fils de Dieu avait à contracter avec Marie, relations ineffables de tendresse et de déférence filiales, avant été éternellement présentes à sa pensée, elles obligent à conclure que le Verbe divin a ressenti pour cette Mère qu'il devait avoir dans le temps, un amour d'une nature infiniment supérieure à celui qu'il éprouvait pour tous les êtres créés par sa puissance. L'honneur de Marie lui a été cher au-dessus de tout, parce qu'elle devait être sa Mère, qu'elle l'était même déjà dans ses éternels et miséricordieux desseins. L'amour du Fils a dune protégé la Mère ; et si celle-ci, dans son humilité sublime, n'a repoussé aucune des conditions auxquelles sont soumises toutes les créatures de Dieu, aucune des exigences même de la loi de Moïse qui n'avait pas été portée pour elle, la main du Fils divin a abaissé pour elle l'humiliante barrière qui arrête tout enfant d'Adam venant en ce monde, et lui ferme le sentier de la lumière et de la grâce jusqu'à ce qu'il ait été régénéré dans une nouvelle naissance.


Le Père céleste ne pouvait pas faire moins pour la nouvelle Eve qu'il n'avait fait pour l'ancienne, qui fut établie tout d'abord, ainsi que le premier homme, dans l'état de sainteté originelle où elle ne sut pas se maintenir. Le Fils de Dieu ne devait pas souffrir que la femme à laquelle il emprunterait sa nature humaine eût à envier quelque chose à celle qui a été la mère de prévarication. L'Esprit-Saint, qui devait la couvrir de son ombre et la rendre féconde par sa divine opération, ne pouvait pas permettre que sa Bien-Aimée fût un seul instant maculée de la tache honteuse avec laquelle nous sommes conçus. La sentence est universelle ; mais une Mère de Dieu devait en être exempte. Dieu auteur de la loi, Dieu qui a posé librement cette loi, n'était-il pas le maître d'en affranchir celle qu'il avait destinée à lui être unie en tant de manières ? Il le pouvait, il le devait : il l'a donc fait. Et n'était-ce pas cette glorieuse exception qu'il annonçait lui-même au moment où comparurent devant sa majesté offensée les deux prévaricateurs dont nous sommes tous issus? La promesse miséricordieuse descendait sur nous dans l'anathème qui tombait sur le serpent. « J'établirai moi-même, disait Jéhovah, une inimitié entre toi et la femme, entre ta race et son fruit ; et elle-même t'écrasera la tête. » Ainsi, le salut était annoncé à la famille humaine sous la forme d'une victoire contre Satan ; et cette victoire, c'est la Femme qui la devait remporter pour nous tous. Et que l'on ne dise pas que ce sera le fils de la femme qui la remportera seul, cette victoire : le Seigneur nous dit que l'inimitié de la femme contre le serpent sera personnelle, et que, de son pied vainqueur, elle brisera la tête de l'odieux reptile ; en un mot, que la nouvelle Eve sera digne du nouvel Adam, triomphante comme lui ; que la race humaine un jour sera vengée, non seulement parle Dieu fait homme, mais aussi par la Femme miraculeusement soustraite à toute atteinte du péché ; en sorte que la création primitive dans la sainteté et la justice (Ephes. IV, 24) reparaîtra en elle, comme si la faute primitive n'avait pas été commise.


Relevez donc la tête, enfants d'Adam, et secouez vos chaînes. Aujourd'hui, l'humiliation qui pesait sur vous est anéantie. Voici que Marie, qui est votre chair et votre sang, a vu reculer devant elle le torrent du péché qui entraîne toutes les générations : le souffle du dragon infernal s'est détourné pour ne pas la flétrir ; la dignité première de votre origine est rétablie en elle. Saluez donc ce jour fortuné où la pureté première de votre sang est renouvelée : la nouvelle Eve est produite ; et de son sang qui est aussi le vôtre, moins le péché, elle va vous donner, sous peu d'heures, le Dieu-homme qui procède d'elle selon la chair, comme il sort de son Père par une génération éternelle. Et comment n'admirerions-nous pas la pureté incomparable de Marie dans sa conception immaculée, lorsque nous entendons, dans le divin Cantique, le Dieu même qui l'a ainsi préparée pour être sa Mère, lui dire avec l'accent d'une complaisance toute d'amour : « Vous êtes toute belle, ma bien-aimée, et il n'y a en vous aucune tache ? » (Cant. IV, 7.) C'est le Dieu de toute sainteté qui parle ; son œil qui pénètre tout nedécouvre en Marie aucune trace, aucune cicatrice du péché ; voilà pourquoi il se conjoint avec elle, et la félicite du don qu'il a daigné lui faire. Après cela, nous étonnerons-nous que Gabriel, descendu des cieux pour lui apporter le divin message, soit saisi d'admiration à la vue de cette pureté dont le point de départ a été si glorieux et les accroissements sans limites; qu'il s'incline profondément devant une telle merveille, et qu'il dise : « Salut, ô Marie, pleine de grâce ! » Gabriel mène sa vie immortelle au centre de toutes les magnificences de la création, de toutes les richesses du ciel ; il est le frère des Chérubins et des Séraphins, des Trônes et des Dominations ; son regard parcourt éternellement ces neuf hiérarchies angéliques où la lumière et la sainteté resplendissent souverainement, croissant toujours de degré en degré ; mais voici qu'il a rencontré sur la terre, dans une créature d'un rang inférieur aux Anges, la plénitude de la grâce, de cette grâce qui n'a été donnée qu'avec mesure aux Esprits célestes, et qui repose en Marie depuis le premier instant de sa création. C'est la future Mère de Dieu toujours sainte, toujours pure, toujours immaculée.


Cette vérité révélée aux Apôtres par le divin Fils de Marie, recueillie dans l'Eglise, enseignée par les saints Docteurs, crue avec une fidélité toujours plus grande par le peuple chrétien, était contenue dans la notion même d'une Mère de Dieu. Croire Marie Mère de Dieu, c'était déjà croire implicitement que celle en qui devait se réaliser ce titre sublime n'avait jamais rien eu de commun avec le péché, et que nulle exception n'avait pu coûter à Dieu pour l'en préserver. Mais désormais l'honneur de Marie est appuyé sur la sentence explicite qu'a dictée l'Esprit-Saint. Pierre a parlé par la bouche de Pie IX ; et lorsque Pierre a parlé, tout fidèle doit croire ; car le Fils de Dieu a dit : « J'ai prié pour toi, Pierre, afin que ta foi ne défaille jamais » (Luc. 23:32) ; et il a dit aussi : « Je vous enverrai l'Esprit de vérité qui demeurera avec vous à jamais, et vous fera souci venir de tout ce que je  vous avais enseigné. » (Jean 14: 20). Le symbole de notre foi a donc acquis, non une vérité nouvelle, mais une nouvelle lumière sur la vérité qui était auparavant l'objet de la croyance universelle. En ce jour, le serpent infernal a senti de nouveau la pression victorieuse du pied de la Vierge-mère, et le Seigneur a daigné nous donner le gage le plus signalé de ses miséricordes. Il aime encore cette terre coupable; car il a daigné l'éclairer tout entière d'un des plus beaux rayons de la gloire de sa Mère. N'a-t-elle pas tressailli, cette terre ? N'a-t-elle pas ressenti à ce moment un enthousiasme que notre génération n'oubliera jamais ? Quelque chose de grand s'accomplissait à cette moitié du siècle ; et nous attendrons désormais les temps avec plus de confiance, puisque si l'Esprit-Saint nous avertit de craindre pour les jours où les vérités diminuent chez les enfants des hommes, il nous dit assez par là que nous devons regarder comme heureux les jours où les vérités croissent pour nous en lumière et en autorité.


En attendant l'heure de la proclamation solennelle du grand dogme, la sainte Eglise le confessait chaque année, en célébrant la fête d'aujourd'hui. Cette fête n'était pas appelée, il est vrai, la Conception immaculée, mais simplement la Conception de Marie. Toutefois, le fait de son institution et de sa célébration exprimait déjà suffisamment la croyance de la chrétienté. Saint Bernard et l'Angélique Docteur saint Thomas s'accordent à enseigner que l'Eglise ne peut pas célébrer la fête de ce qui n'est pas saint ; la Conception de Marie fut donc sainte et immaculée, puisque l'Eglise, depuis tant de siècles, l'honore d'une fête spéciale. La Nativité de Marie est l'objet d'une solennité dans l'Eglise, parce que Marie naquit pleine de grâce ; si donc le premier instant de son existence eût été marqué par la flétrissure commune, sa Conception n'aurait pu être l'objet d'un culte. Or, il est peu de fêtes plus générales et mieux établies dans l'Eglise que celle que nous célébrons aujourd’hui. L'Eglise grecque, héritière plus prochaine des pieuses traditions de l'Orient, la célébrait déjà au VI° siècle, comme on le voit par le Type ou cérémonial de saint Sabbas. En Occident nous la trouvons établie dès le VIII° siècle, dans l'Eglise gothique d'Espagne. Un célèbre calendrier gravé sur le marbre, au X° siècle, pour l'usage de l'Eglise de Naples, nous la montre déjà instituée à cette époque. Paul Diacre, secrétaire de Charlemagne, puis moineau Mont-Cassin, célébrait le mystère de l'Immaculée-Conception dans une Hymne remarquable, que nous donnerons tout à l'heure, d'après les manuscrits du Mont-Cassin, de Subiaco et de Bénévent. En 1066, la fête s'établissait en Angleterre à la suite d'un prodige opéré sur mer en faveur du pieux abbé Helsin, et bientôt elle s'étendait dans cette île par les soins du grand saint Anselme, moine et archevêque de Cantorbéry ; delà elle passait en Normandie, et prenait possession du sol français. Nous la trouvons en Allemagne sanctionnée dans un concile présidé, en 1049, par saint Léon IX ; dans la Navarre, en 1090, à l'abbaye  d'Irach ; en Belgique, à Liège, en 1142. C'est ainsi que toutes les Eglises de l'Occident rendaient tour à tour témoignage au mystère, en acceptant la fête qui l'exprimait.


Enfin, l'Eglise de Rome l'adopta elle-même, et par son concours vint rendre plus imposant encore ce concert de toutes les Eglises. Ce fut Sixte IV qui, en 1476, rendit le décret qui instituait la fête de la Conception de Notre-Dame dans la ville de saint Pierre. Au siècle suivant, en 1568, saint Pie V publiait l'édition universelle du Bréviaire Romain ; on y voyait cette fête inscrite au calendrier, comme l'une des solennités chrétiennes qui doivent chaque année réunir les vœux des fidèles. Rome n'avait pas déterminé le mouvement de la piété catholique envers le mystère; elle le sanctionnait de son autorité liturgique, comme elle Fa confirmé, dans ces derniers temps, de son autorité doctrinale. Les trois grands Etats de l'Europe catholique, l'Empire d'Allemagne, la France et l'Espagne, se signalèrent, chacun à sa manière, par les manifestations de leur piété envers Marie immaculée dans sa Conception. La France, par l'entremise de Louis XIV, obtint de Clément IX que la fête serait célébrée avec Octave dans le royaume : faveur qui fut bientôt étendue à l'Eglise universelle par Innocent XII. Déjà, depuis des siècles, la Faculté de théologie de Paris astreignait tous ses Docteurs à prêter serment de soutenir le privilège de Marie, et elle maintint cette pieuse pratique jusqu'à son dernier jour.


L'empereur Ferdinand III, en 1647, fit élever sur la grande place de Vienne une splendide colonne couverte d'emblèmes et de figures qui sont autant de symboles de la victoire que Marie a remportée sur le péché, et surmontée de la statue de notre Reine immaculée, avec cette pompeuse et catholique inscription : « Au Dieu très bon et très grand, Monarque du Ciel et de la Terre, par qui règnent les rois; à la Vierge Mère de Dieu, Immaculée dans sa conception. Par qui les princes commandent, que l'Autriche a choisie avec amour pour Souveraine et Patronne, Ferdinand III Auguste confie, donne, consacre soi-même ses enfants, ses peuples, ses armées, ses provinces, enfin tout ce qu'il possède et érige cette statue, en souvenir éternel. » L'Espagne dépassa tous les Etats catholiques par son zèle pour le privilège de Marie. Dès l'année 1398, Jean Ier, roi d'Aragon, donnait une charte solennelle pour mettre sa personne et son royaume sous la protection de Marie conçue sans péché. Plus tard, les rois Philippe III et Philippe IV faisaient partir pour Rome des ambassades qui sollicitaient en leur nom la solennelle décision que le ciel, dans sa  miséricorde, avait réservée pour nos temps. Charles III, au siècle dernier, obtenait de Clément XIII que la Conception immaculée devînt la fête patronale des Espagnes. Les habitants du royaume Catholique inscrivaient sur la porte ou sur la façade de leurs maisons la louange du privilège de Marie ; ils se saluaient en le prononçant dans une formule touchante. Marie de Jésus, abbesse du monastère de l’Immaculée-Conception d'Agréda, écrivait son livre de la Cité mystique de Dieu, dans lequel Murillo s'inspirait pour produire le chef-d'œuvre de la peinture espagnole.


Mais il ne serait pas juste d'omettre, dans cette énumération des hommages rendus à Marie immaculée, la part immense qu'a eue l'Ordre Séraphique au triomphe terrestre de cette auguste Souveraine de la terre et des cieux. Le pieux et profond docteur Jean Duns Scot, qui le premier sut assigner au dogme de la Conception immaculée le rang qu'il occupe dans la divine théorie de l'Incarnation du Verbe, ne mérite-t-il pas d'être nommé aujourd'hui avec l'honneur qui lui est dû? Et toute l'Eglise n'a-t-elle pas applaudi à l'audience sublime que reçut du Pontife la grande famille des Frères-Mineurs, au moment où toutes les pompes de la solennelle proclamation du dogme paraissant accomplies, Pie IX y mit le dernier sceau en acceptant des mains de l'Ordre de Saint-François l'hommage touchant et les actions de grâces que lui offrait l'Ecole scotiste, après quatre siècles de savants travaux en faveur du privilège de Marie ? En présence de cinquante-quatre Cardinaux, de quarante-deux Archevêques et de quatre-vingt-douze Evêques, sous les regards d'un peuple immense qui remplissait le plus vaste temple d el'univers, et avait joint sa voix pour implorer la présence de l'Esprit de vérité, le Vicaire du Christ venait de prononcer l'oracle attendu depuis des siècles ; le divin Sacrifice avait été offert par lui sur la Confession de saint Pierre ; la main du Pontife avait orné d'un splendide diadème l'image de la Reine immaculée ; porté sur son trône aérien et le front ceint de la triple couronne, il était arrivé près du portique de la basilique. Là, prosternés à ses pieds, les deux représentants du Patriarche Séraphique arrêtèrent sa marche triomphale. L'un présentait une branche de lis en argent : c'était le Général des Frères-Mineurs de l'Observance ; une tige de rosier chargée de ses fleurs, de même métal, brillait aux mains du second : c'était le Général des Frères-Mineurs Conventuels. Lis et roses, fleurs de Marie, pureté et amour symbolisés dans cette offrande que rehaussait la blancheur de l'argent, pour rappeler le doux éclat de l'astre sur lequel se réfléchit la lumière du soleil : car Marie « est belle comme la lune », nous dit le divin Cantique (VI, 9). Le Pontife ému daigna accepter le don de la famille Franciscaine, de qui l'on pouvait dire en ce jour, comme de l'étendard de notre héroïne française, « qu'ayant été à la lutte, il était juste qu'elle fût aussi au triomphe. » Et ainsi se terminèrent les pompes si imposantes de cette grande matinée du huit décembre MDCCCLIV.


C'est ainsi que vous avez été glorifiée sur la terre en votre Conception Immaculée, ô vous la plus humble des créatures! Mais comment les hommes ne mettraient-ils pas toute leur joie à vous honorer, divine aurore du Soleil de justice ? Ne leur apportez-vous pas, en ces jours, la nouvelle de leur salut ? N'êtes-vous pas, ô Marie, cette radieuse espérance qui vient tout d'un coup briller au sein même de l'abîme de la désolation ? Qu'allions-nous devenir sans le Christ qui vient nous sauver ? et vous êtes sa Mère à jamais chérie, la plus sainte des créatures de Dieu, la plus pure des vierges, la plus aimante des mères !


O Marie! que votre douce lumière réjouit délicieusement nos yeux fatigués ! De génération en génération, les hommes se succédaient sur la terre ; ils regardaient le ciel avec inquiétude, espérant à chaque instant voir poindre à l'horizon l'astre qui devait les arracher à l'horreur des ténèbres ; mais la mort avait fermé leurs yeux, avant qu'ils eussent pu seulement entrevoir l'objet de leurs désirs. Il nous était réservé de voir votre lever radieux, ô brillante Etoile du matin ! vous dont les rayons bénis se réfléchissent sur les ondes de la mer, et lui apportent le calme après une nuit d'orages! Oh! préparez nos yeux à contempler l'éclat vainqueur du divin Soleil qui marche à votre suite. Préparez nos coeurs ; car c'est à nos cœurs qu'il veut se révéler. Mais, pour mériter de le voir, il est nécessaire que nos cœurs soient purs; purifiez-les, ô vous, l'Immaculée, la très pure ! Entre toutes les fêtes que l'Eglise a consacrées à votre honneur, la divine Sagesse a voulu que celle de votre Conception sans tache se célébrât dans ces jours de l'Avent, afin que les enfants de l'Eglise, songeant avec quelle divine jalousie le Seigneur a pris soin d'éloigner de vous tout contact du péché, par honneur pour Celui dont vous deviez être la Mère, ils se préparassent eux-mêmes à le recevoir par le renoncement absolu à tout ce qui est péché et affection au péché. Aidez-nous, ô Marie ! à opérer ce grand changement. Détruisez en nous, par votre Conception Immaculée, les racines de la cupidité, éteignez les flammes de la volupté, abaissez les hauteurs de la superbe. Souvenez-vous que Dieu ne vous a choisie pour son habitation, qu'afin de venir ensuite faire sa demeure en chacun de nous.


O Marie ! Arche d'alliance, formée d'un bois incorruptible, revêtue de l'or le plus pur, aidez-nous à correspondre aux desseins ineffables du Dieu qui, après s'être glorifié dans votre pureté incomparable, veut maintenant se glorifier dans notre indignité, et ne nous a arrachés au démon que pour faire de nous son temple et sa demeure la plus chère Venez à notre aide, ô vous qui, par la miséricorde de votre Fils, n'avez jamais connu le péché ! et recevez en ce jour nos hommages. Car vous êtes l'Arche de Salut qui surnage seule sur les eaux du déluge universel ; la blanche Toison rafraîchie par la rosée du ciel, pendant que la terre entière demeure dans la sécheresse ; la Flamme que les grandes eaux n'ont pu éteindre ; le Lis qui fleurit entre les épines; le Jardin fermé au serpent infernal ; la Fontaine scellée, dont la limpidité ne fut jamais troublée; la Maison du Seigneur, sur laquelle ses yeux sont ouverts sans cesse, et dans laquelle rien de souillé ne doit jamais entrer ; la Cité mystique dont on raconte tant de merveilles (Ps. LXXXVI). Nous nous plaisons à redire vos titres d'honneur, ô Marie ! car nous vous aimons ; et la gloire de la Mère est celle des enfants. Continuez de bénir et de protéger ceux qui honorent votre auguste privilège, vous qui êtes conçue en ce jour ; et bientôt naissez, concevez l'Emmanuel, enfantez-le et montrez-le à notre amour.


Dom Prosper Guéranger, l'année Liturgique

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Neuvaine à la Vierge Immaculée

Premier jour

O Marie, ma Mère, avec l'ange Gabriel et Votre cousine Elisabeth, laissez-moi Vous dire chaque jour : "Je Vous salue Marie, comblée de Grâce". Je veux Vous écouter et Vous ressembler, je veux Vous aimer et Vous remercier. Tenez, voilà ma main, serrez-la bien fort dans la Votre. Gardez moi tout contre Vous. Marchez avec moi sur le chemin de la Vie pour que je ne m'égare pas et que j'aille où Jésus m'attend. Gardez-moi dans le refuge de Votre Cœur Immaculé. Je crois et confesse Votre Immaculée-Conception.

"O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"

1 Notre Père, 3 Je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

Deuxième jour

Marie, Vous avez été conçue sans péché. Vous êtes restée Immaculée, sans la moindre souillure. Marie, Mère de Jésus, chef-d'oeuvre de la création, la plus belle, la plus délicate, la plus odorante fleur du Paradis. Comblée de Grâce, refuge sûr, inviolé, inviolable, préparé et attendant de devenir "la Tabernacle vivant du Fils de Dieu". Comblée de Grâce ! Et cette Grâce, Vous l'employez maintenant pour aider tous les enfants de la terre. Je crois et confesse Votre Immaculée-Conception.

"O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"

1 Notre Père, 3 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

Troisième jour

Vierge Marie, ce qu'Il désire, Vous le désirez ardemment. Ce qu'Il demande, Vous Lui accordez entièrement, immédiatement, sans restriction, sans hésitation, généreusement, de tout Votre Cœur et de toute Votre âme. Le Seigneur est avec Vous, le Seigneur est en Vous et demeurera toujours en Vous car Vous êtes et serez toujours uniquement à Lui. Il Vous a accompagnée tout au long de Votre vie terrestre ... Il Vous a appelée à vivre avec Lui en corps et en âme dans sa Gloire pour l'Eternité. Je crois et confesse Votre Immaculée-Conception.

"O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"

1 Notre Père, 3 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

Quatrième jour

Marie, par Votre soumission, par Votre humilité, Votre confiance absolue, Vous avez réparé la faute de désobéissance et d'orgueil, du manque de confiance d'Eve envers son Créateur. Eve a perdu ses enfants, Vous, Vous venez pour les ramener sur le chemin qui mène à Jésus et les offrir à notre Père des Cieux. C'est pourquoi le Seigneur s'est penché sur Vous et Vous a aimée particulièrement. C'est pourquoi le Seigneur Vous a choisie, Vous êtes bénie entre toutes les femmes. Je crois et confesse Votre Immaculée-Conception.

"O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"

1 Notre Père, 3 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

Cinquième jour

Marie, Jésus nous a confiés à Vous, sa Mère, et a fait de Vous notre Mère. Par la désobéissance et l'orgueil du premier homme, le péché et la mort sont entrés dans le monde. Par Jésus Votre Fils, ô Marie, le péché et la mort ont été vaincus. Au prix de son sang, Il nous a rendu la Vie et a tout accompli pour la Gloire de son Père. Tous les enfants d'Eve sont pécheurs, mais Jésus est venu en ce monde pour les sauver et Vous les a confiés. Je crois et confesse Votre Immaculée-Conception.

"O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"

1 Notre Père, 3 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

Sixième jour

Marie, Fille tant aimée du Père Créateur tout-puissant; Mère de Jésus, mon Sauveur, le Fils de Dieu; Epouse fidèle de l'Esprit-Saint. Marie élevée au Ciel en corps et âme, partageant la Gloire de ton Fils auprès du Père Eternel. Marie, Reine des Anges et des Saints, Reine du Ciel et de la Terre, Marie, Mère de Jésus, Mère de l'Eglise du Christ, ma Mère, devant Vous je m'incline, je Vous loue et Vous acclame : "Sainte Marie, Mère de dieu". Je crois et confesse Votre Immaculée-Conception.

"O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"

1 Notre Père, 3 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

Septième jour

Vous êtes, Sainte Marie, Toute-Puissante sur le Cœur de Dieu. Votre prière est toujours écoutée avec bienveillance et exaucée car elle monte vers le Père avec tant de pureté, d'ardeur et toujours pour le ben de toutes les âmes qu'il faut amener au Seigneur. Marie, Corédemptrice, Marie Médiatrice de toutes les grâces, priez pour moi pauvre pécheur. Je crois et confesse Votre Immaculée-Conception.

"O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"

1 Notre Père, 3 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

Huitième jour

Marie, Mère de Jésus, notre Mère, priez pour nous, maintenant, afin que les hommes se réveillent, Vous entendent, Vous répondent et Vous fassent confiance. Priez pour nous maintenant, afin que les âmes viennent vers Vous qui les conduirez à Jésus. O Mère, maintenant faites luire la Lumière pour nous montrer la voie du salut. Marie, ma Mère, priez pour nous maintenant. Je crois et confesse Votre Immaculée-Conception.

"O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"

1 Notre Père, 3 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

Neuvième jour

O marie, intercédez pour tous les agonisants. Assistez chacun de nous à l'heure de notre mort. O Marie, à l'heure de la mort, que tous se souviennent de Votre bonté, de l'infinie miséricorde de notre Père des Cieux. Que tous se souviennent que toutes les fautes, si graves soient-elles, peuvent être pardonnées si l'on éprouve le repentir, car l'Amour de Dieu est plus grand que les plus grands péchés. Quand arrivera ma dernière heure sur cette terre d'exil, où que ce soit, sois là O Marie. Je crois et confesse Votre Immaculée-Conception.

"O Marie conçue sans péché prie pour nous qui avons recours à Toi"

Notre Père, Je vous salue Marie (3 fois), Gloire au Père.

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25 juin 2009

Invocation à la Langue de Saint Antoine

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La langue de saint Antoine

Un trésor qui nous interroge

Depuis 1263, la relique de la langue de saint Antoine est gardée parmi les trésors les plus précieux de la Basilique de Padoue. Depuis 1351, le 15 février de chaque année, une fête est célébrée en son honneur. Mais que représente cette relique? Faut-il la vénérer, à la manière des humbles ou s’en étonner, à la manière de ceux qui doutent?


Parmi les fidèles qui l’ont vénérée, outre les empereurs et les papes (Pie VI en 1782, Pie VII en 1808, le futur Benoît XV, Jean XXIII et Jean-Paul II), il faut compter Thérèse de Lisieux. «Après Venise, écrit-elle, nous sommes allés à Padoue, où nous avons vénéré la langue de saint Antoine». En souvenir de cette visite, une plaque commémorative, placée en août 1945, récite: «De sa terre natale de France / âgée de moins de 15 ans / en pèlerinage vers Rome, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus / le 12 novembre 1887 / à genoux devant la tombeau du Saint / en vénérait les précieuses cendres / et la langue bénie encore intacte.» Parmi ceux qui encore s’en étonnent, nous citerons ces pèlerins qui, de retour de Padoue, se demandaient: tout est merveilleux, mais... la langue de saint Antoine, comment est-ce possible! Et pourtant les faits sont là, qui résistent à nos raisonnements humains. Parmi ces faits, nous citerons l’événement du dimanche de Quasimodo de l’an 1263; la vénération ininterrompue et la valeur symbolique de cette relique exceptionnelle.


Le dimanche de Quasimodo 1263


L’événement est rapporté par la Benignitas, une des premières biographies de saint Antoine: «Le jour de l’octave de la Résurrection du Seigneur, tandis que ses restes mortels sont transférés dans la nouvelle Basilique, en grande pompe, avec sons des orgues, sonneries des trompettes, retentissements des cymbales et concerts de chants harmonieux, sa langue, qui avait séjourné en terre pendant trente deux ans, fut retrouvée à ce point fraîche, rouge et belle, qu’on aurait dit que le bienheureux père venait de décéder à l’instant même. Alors l’homme vénérable, seigneur Bonaventure, grand maître en théologie, à l’époque ministre général de l’Ordre, puis cardinal évêque d’Albano, qui était présent aux fêtes de cette translation (transfert), la prit respectueusement entre ses mains et, le visage arrosé de larmes, lui adressa devant tous les présents, ces paroles pleines de dévotion: O Langue bénie, qui as toujours béni le Seigneur et l’as fait bénir par les autres, il apparaît clairement maintenant combien tu as mérité auprès de Dieu. Et la baisant tendrement et dévotement, il ordonna qu’elle fût placée à part honorablement, comme il était juste et convenable.»


Vénération et culte


L’histoire de cette relique est jalonnée de témoignages de vénération, de soins pour sa conservation et de riches symbolismes théologiques et spirituels.


Témoignages


L’étonnement ému déjà exprimé par saint Bonaventure lors de sa découverte revient sans cesse sous la plume des biographes d’Antoine de la fin du XIIIe siècle, Raymond de Saint-Romain et Jean Rigauld (Raymundina et Rigaldina). Matthieu d’Acquasparta qui fut ministre général de l’Ordre franciscain de 1287 à 1289, écrit textuellement: «Sa langue fut une langue de vérité, et alors que son corps tout entier fut corrompu, sa langue ne se putréfia pas mais demeura, au contraire, intacte jusqu’à nos jours.» Vers 1350, Bartholomée de Pise, qui enseigna la théologie au couvent de Padoue, raconte que la langue, enlevée respectueusement de l’autel et placée dans un reliquaire de cristal, apparut à tous les présents intacte et parfaitement conservée (integra et sana). Dans tous les documents, elle est qualifiée de «très glorieuse, la plus vénérée, remarquable, à conserver avec les plus grands soins, sauvée de la corruption par choix de Dieu» qui voulut ainsi glorifier la sainteté d’Antoine et son amour pour la Vérité.


Soins pour sa conservation


Les soins apportés à la relique concernent avant tout sa conservation et sa protection. Aussitôt après sa découverte, la relique trouva un abri dans un tube de cristal de roche conservé dans les armoires de la sacristie. A partir de 1335, elle fut placée dans trois reliquaires successifs: le premier en forme de ciboire, jusqu’en 1350; le deuxième en forme de chaire, de 1350 à 1436; le troisième, le reliquaire actuel, à partir de 1436. Les signes le plus évidents que ces reliquaires avaient contenu la langue d’Antoine étaient à la fois l’inscription «Sa langue énonce la sagesse» et la représentation de saint Antoine prêchant du deuxième reliquaire, évocation éloquente de sa prédication du haut du noyer de Camposampiero. Mais la conservation de la relique ne cessa de poser des problèmes aux frères et aux responsables de la Basilique. Le 14 février 1687, ceux-ci décidèrent de ne plus la porter en procession le 13 juin, pour éviter les dangers auxquels pouvait l’exposer la foule des pèlerins. Le 17 mars 1739, la décision est prise de lui éviter le moindre mouvement. Et le 24 avril 1745, au moment de la transférer dans la nouvelle chapelle du Trésor, l’éminent chirurgien, Giambattista Morgagni, consulté sur l’état de la relique, recommande «qu’elle soit transportée et accompagnée avec un mouvement tellement régulier qu’il approche du repos.» Le 9 juillet de la même année, le Conseil communal de la ville ordonne que le verre de cristal qui la protège soit scellé, espérant ainsi la garder longtemps intacte pour la vénération des fidèles. En fait, la relique ne sera enlevée de sa place que le 10 avril 1910, pour être exposée dans le chœur de la Basilique; et le 2 octobre 1943, pour être mise à l’abri des bombardements qui menaçaient la ville de Padoue. Mais quel sens pouvons-nous donner aujourd’hui à une relique qui n’est pas sans poser question aux pèlerins soucieux d’authenticité et de vérité historique? A cette question, nous tâcherons de répondre en trois volets: en référence aux événements qui ont eu lieu en 1943 et 1945, qu’en est-il de l’état de conservation actuel de la langue de saint Antoine? les expressions d’émerveillement et de louange adressées par saint Bonaventure lors de sa découverte en 1263, ont-elles encore un sens aujourd’hui? les témoignages de dévotion que lui ont rendus fidèles et artistes au cours des siècles sont-ils un signe de la valeur surnaturelle du phénomène?


Le témoignage de la dernière guerre


Le premier témoignage relève du récit laissé par le P. Lino Brentari, ancien Recteur de la Basilique, des événements de 1943 et 1945, paru en annexe du rapport officiel de la Reconnaissance canonique du Corps de saint Antoine (janvier 1981), que notre collaborateur, Willibrord-Christian van Dijk, a bien voulu résumer à notre intention. En 1943, la nécessité se fit sentir, comme pendant la guerre de 1914-1918, de mettre en lieu sûr et à l’abri les reliques de la langue et du menton de saint Antoine. En 1943, l’endroit choisi fut le même qu’en 1914-18: la base, le seuil de l’escalier qui monte à la tour située sur le côté gauche, près de la sacristie. Le soir du 2 octobre, devant trois témoins: le Provincial de Padoue, le Recteur de la Basilique et le Frère responsable du Trésor, on sortit les reliques de leur grand reliquaire, et on les remisa séparément dans leur propre custode, avant de les réunir dans une cassette de fer, avec un document authentifiant l’opération. Le tout fut immergé dans un bain de cire et on l’entoura de tout un système de protection et d’identification avant de sceller sur la cachette le pavement commun à toute la Basilique. Le 12 juin 1945, pour la première fête de Saint-Antoine après la guerre et pour renouveler la ferveur des pèlerinages, on décida de replacer l’ensemble des reliquaires dans la chapelle du Trésor. Pendant l’extraction des reliques de leur cachette, on observa que les précautions prises pour leur conservation étaient intactes. On sortit d’abord le menton, constatant qu’il ne présentait aucune altération. Mais quant à la langue, pourtant maintenue bien en place, on s’aperçut avec étonnement et désolation qu’elle n’avait plus son aspect de carnation rigide: elle était repliée sur la base et couverte de moisissures. On brisa les sceaux, ouvrit l’urne de verre et enleva la moisissure. La langue se présenta souple et noircie mais non putréfiée. On la serra alors entre deux lames de verre; un liquide blanchâtre sortit du muscle. Devant cet événement imprévu, la cérémonie de remise en place dans la chapelle du Trésor fut retardée. Le 13 juin 1945, le Provincial ôta les lamelles de verre et la langue réapparut telle qu’elle était auparavant. On conserva les lamelles de verre, mais cette opération eut lieu devant un seul témoin. A la suite de cela, on remit le menton et la langue, sans rite extérieur, à leur place habituel du Trésor. Le samedi après le 13 juin, la communauté de couvent de la Basilique fut réunie au Trésor et mise au courant de l’événement. Le 14 février 1947, vigile de la fête de la langue, le représentant du Saint-Siège près la Basilique procéda à une «reconnaissance canonique» (vérification officielle), mais refusa de faire toute analyse chimique ou étude scientifique du phénomène. Au terme de ce récit, nous pouvons nous poser deux questions: pourquoi le matin du 13 juin, le Provincial ne prit-il qu’un seul témoin? L’intervention qu’il faisait ne demandait-elle pas vérification et garantie? pourquoi le Légat pontifical a-t-il refusé les analyses, par exemple, sur les lames de verre? Cela aurait apporté un argument supplémentaire à l’authenticité du phénomène, alors même que les moisissures fournissaient la preuve que l’on se trouvait en présence d’une matière biologiquement vivante. Car si en temps habituel la langue n’est pas à l’abri de l’air, surtout avant 1945 où une isolation parfaite du milieu ambiant était peu faisable sans doute, il se peut que le milieu clos de 1943-1945 ait modifié les conditions de conservation. Ce qui pourrait faire supposer qu’un séjour plus long aurait pu corrompre la chair. Mais ou bien elle était irrémédiablement «entamée» – et elle a perdu toute trace d’un début de corruption; fait explicable ou non? – ou bien ce qui apparaissait était purement superficiel et les opérations faites (nettoyage, redressage) ont rendu naturellement l’état primitif de conservation, déjà miraculeux en lui-même. Cet épisode, les précautions prises et les moments d’espoir et de crainte qui l’ont accompagné n’ont donc fait que confirmer le caractère exceptionnel d’un membre humain parmi les plus fragiles, resté vivant et exempt de corruption depuis 734 ans. C’est pour cette raison que la foi chrétienne lui attribue une double signification symbolique: par rapport à Dieu qui témoigne ainsi en faveur de l’activité apostolique d’Antoine; et par rapport à Antoine qui s’est servi de sa langue de manière exemplaire à la fois pour louer Dieu et prêcher sa Parole, et pour instruire et conseiller les hommes, ses frères.


Symbolique et sens d’une vénération


Saint Bonaventure a salué l’organe de la langue de saint Antoine comme celle qui «ayant toujours béni le Seigneur et l’ayant fait bénir par les hommes» avait mérité de la part de Dieu d’être conservée fraîche et intacte. Saint Antoine a consacré sa vie à commenter et à transmettre la Parole de Dieu; il nous a laissé également de nombreux enseignements au sujet de la langue et de l’usage que nous pouvons en faire, soit pour le bien, dans la prière et les conseils; soit pour un mal souvent irrémédiable, comme lorsqu’on dénigre ou qu’on calomnie.


Physiologie


Saint Antoine a d’abord parlé des fonctions de la langue: la gustation et l’articulation de la parole. Il l’a bien employée lui-même pour parler de Dieu, servi par une voix robuste, résonnante, harmonieuse et une éloquence fluide.


Théologie


Il en a surtout développé la symbolique, liée à la fois au Verbe de Dieu qui s’est fait Parole humaine, et à l’Esprit qui, à la Pentecôte, s’est manifesté sous forme de langues de feu. De même, souligne Antoine, le lien qui existe entre la langue et la parole symbolisent l’unité qui règne au sein de la Trinité: «La langue, écrit-il, a une affinité étroite avec la parole, à tel point qu’elles ne peuvent être séparées l’une de l’autre. De la même manière, le Verbe du Père, c’est-à-dire le Fils, et l’Esprit Saint sont inséparables; ils sont même une seule nature.»


Morale


Dans son souci de formation morale et spirituelle, Antoine insiste tout particulièrement sur le bon et mauvais usage de la langue. Celle-ci est mal employée dans la flatterie, le dénigrement, les excès dans le boire et le manger, le bavardage, les éclats de colère. Elle est bien employée quand on s’en sert pour glorifier Dieu dans ses œuvres, pour conseiller et exhorter, pour confesser ses fautes, de même est-elle bien employée dans un langage châtié et par des paroles de pardon, ou lorsqu’on dit du bien des absents et que l’on maîtrise par le silence un organe déjà naturellement bien gardé par la double clôture des dents et des lèvres. C’est pourquoi, vénérer aujourd’hui la langue de saint Antoine, c’est dépasser le doute que suscite le prodige ou le culte d’une relique, pour remercier Dieu d’avoir honoré Antoine en conservant intacte l’organe de sa parole. C’est aussi se souvenir que, de son silence de Padoue, Antoine nous parle pour nous inviter à la prière et au bon usage de notre propre langue. Au-delà d’une relique qui nous étonne, ses symbolismes demeurent encore hautement éloquents.


Les reliquaires


Parmi les témoignages de dévotion, les trois reliquaires que lui ont dédiés donateurs et artistes sont certainement les plus éloquents. En voici une brève description.


Un reliquaire en forme de ciboire


Le premier reliquaire qui a abrité la langue de 1335 à 1350, en forme de ciboire, date de 1317 à 1335. Haut de 41,5 cm, il est en argent repoussé, guilloché et doré, décoré d’émaux verts translucides, il présente une tige supportant une custode de cristal de roche en forme de cône renversé. A mi-hauteur du vase en cristal, deux édicules se détachent pour abriter, face à face, Antoine et François; tandis que le sommet, soutenu par un feuillage, présente une figure du Christ a double face, supportant, anciennement, l’écriteau paraphrasant le psaume 49, v. 4: «Sa langue énonce la sagesse». Ce reliquaire abrite aujourd’hui, une pierre du Gethsémani.


Un reliquaire en forme d’arbre


Le deuxième, en argent repoussé, ajouré, poinçonné et guilloché, haut de 68 cm, date de 1350. Il est présenté dans les inventaires comme «un reliquaire grand et merveilleusement travaillé», avec émaux et feuilles. En forme d’arbre, il porte, au milieu, la figure en argent de saint Antoine prêchant du haut d’une chaire en plein air; une custode en cristal de roche en forme de tube abritait la langue; au sommet, le «corail très beau» d’origine a été remplacé, au XIXe siècle, lors d’une restauration, par un gland en argent. L’ange sculpté dans la niche du premier nœud portait l’inscription «Et sa langue énonçait la sagesse». La figure d’Antoine debout, au milieu de branchages, une main sur une balustrade et l’autre adressée au public dans un geste paternel, qu’accompagne un visage doux et accueillant, évoque le sermon du haut du noyer. A la base de cette scène, des putti rappellent les pauvres et les humbles, attentifs à sa parole, ainsi que les enfants qui l’ont acclamé et glorifié sur les places de Padoue, le jour de sa mort.

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Le reliquaire actuel


Haut de 81 cm, le reliquaire qui contient actuellement la langue du Saint est formé d’un pied à six lobes et six pointes. Il comporte des décorations d’émaux translucides verts et bleus, sur trois nœuds superposés de niches, bandes ajourées, tourelles et contreforts, de plus en plus développées jusqu’à l’étage qui soutient le tube en cristal de roche contenant la relique. Une colonne en spirales supporte une table en or sur laquelle est posé un cercle dentelé, en or, qui tient la relique, elle-même abritée par un toit en or. Des contreforts avec anges et tourelles en demi-calottes soutiennent une coupole, dont la forme n’est pas sans rappeler celle de la cathédrale de Florence. Le reliquaire, don de la famille Ovetari de Padoue, fut réalisé entre 1434 et 1436 par l’orfèvre Giuliano da Firenze, lui-même disciple de Ghiberti et de Brunelleschi. Au sommet du reliquaire, une jacinthe supporte une statue de saint Antoine. Matériaux, décorations, ajours, émaux, ciselures, fleurs et feuillages représentent l’hommage conjoint de l’homme et de la nature à celui qui les a le mieux aimés et chantés, saint Antoine.


Texte Valentin Strappazzon et Willibrord-Christian van Dijk extrait du site www.messagerdesaintantoine.com

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Invocation à la Langue de Saint Antoine


Ô langue bienheureuse de Saint Antoine, il était convenable que Dieu, par un insigne privilège, vous préservât de la corruption du tombeau, puisque vous aviez été l’instrument de la toute-puissance divine dans l’accomplissement de tant de prodiges, puisque vous aviez été honorée des entretiens familiers de Jésus, de Marie et des Esprits bienheureux.


Ô Langue sainte, l’humilité vous tenait dans le silence et l’obscurité, mais la charité vous avait remplie de science ; l’obéissance vous ayant ordonné de parler, vous avez éclairé l’hérétique et converti le pécheur ; vous vous êtes emparée des cœurs, vous êtes devenue un objet d’admiration pour les princes, de terreur pour les tyrans, le fléau des démons, les délices des justes, la consolation des affligés ; vous avez enseigné à tous les voies de la sainteté.

Ô Langue sainte, vous avez révélé le secret des cœurs, vous avez prédit les choses futures, vous vous êtes fait entendre à d’énormes distances, et tous vos auditeurs, bien que de nations diverses, entendaient votre parole. Dieu vous avait choisie pour remuer l’Italie et la France. Le grand saint François, apprenant ces merveilles, vous a bénie et a loué le Seigneur ?


Ô Langue sainte, langue d’un savant maître des choses divines, d’un interprète autorisé des saintes Ecritures, d’un docteur inspiré de la sainte Eglise, d’un apôtre zélé, du plus glorieux thaumaturge qui ait été jamais vu ! Langue justement appelée Arche du Testament et porte-voix retentissant du Saint-Esprit : la mort a arrêté votre mouvement, mais vous n’en faites pas moins éprouver votre douce influence à ceux qui ont placé leur confiance en vous. Puissé-je, comme vous, ô Saint bien-aimé, ne me servir de ma langue que pour louer le Seigneur ou édifier mon prochain ; puissé-je, comme vous, répéter en mourant les saints Noms de Jésus et de Marie ! Ainsi soit-il.

V. Priez pour nous, glorieux Saint Antoine.

R. Afin que nous devenions digne des promesses du Christ.


Prions


O Dieu Tout-Puissant, Vous qui seul accomplissez miracles et prodiges, Vous qui avez conservé intacte après sa mort la Langue de Saint Antoine, votre confesseur, faites nous vous en supplions, que nous puissions à notre tour Vous bénir et Vous louer toujours à son exemple. Par le Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

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Téléchargez le texte de l'Invocation à la Langue de Saint Antoine (pdf) en cliquant ici

24 juin 2009

Prière d'ordination de Padre Pio

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Prière d'ordination de Padre Pio

Le 10 août 1910, le frère Pio de Pietrelcina était ordonné prêtre, devenant ainsi Padre Pio. Au dos de l'image-souvenir de son ordination, une prière était inscrite, que le frère avait composée lui-même; on y trouve en condensé ce que sera sa vie sacerdotale. A l'occasion de l'ouverture de l'Année Sacerdotale, je vous invite à lire et à prier avec ce beau texte.


Jésus, mon souffle et ma vie,

aujourd'hui, en tremblant,

je vous élève dans un mystère d'amour.

Qu'avec vous, je sois, pour le monde,

Voie, Vérité et Vie

et, par vous, prêtre saint, victime parfaite.

Amen.

D'après un texte extrait du site  http://saint.padre.pio.free.fr

24 juin 2009

Neuvaine à saint Padre Pio

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Neuvaine à saint Padre Pio

C'est un parcours dans la foi de l'Eglise, avec Padre Pio, que nous proposons. Parcours, chemin et expérience de prière. Les trois premiers jours sont le porche d'entrée : la prière, la confiance, la persévérance (1er jour), accueillir la volonté de Dieu (2e jour), notre ange gardien, ce compagnon que Padre Pio invite à (re)découvrir, messager privilégié de la volonté divine (3e jour). Les jours suivants portent notre attention, notre coeur sur les pôles centraux de la vie chrétienne, plus particulièrement vécus par Padre Pio : la sainte Eucharistie (4e jour), la miséricorde (5e jour) la charité fraternelle (6e jour), la souffrance, la maladie (7e jour), l'Eglise (8e jour). Le point d'orgue de la neuvaine est le jour consacré à la Vierge Marie (9e jour): en elle est la plénitude de la prière et de l'accueil de la volonté divine ; c'est elle qui nous invite à faire ce que son Fils nous dira, comme elle le fit à Cana : vivre des sacrements et dans la charité ; et c'est elle, Marie, la figure par excellence de l'Eglise. Padre Pio nous conduira à la Sainte Vierge ; les deux nous mèneront au Christ : "Il n'est pas d'autre chemin qui conduise à la vie que celui que notre mère emprunte" (Padre Pio).

Ce qu'est une neuvaine

« Priez sans cesse » (1 Th 5, 17). L’apôtre Paul exhorte inlassablement les premiers chrétiens à persévérer dans la prière. Le témoignage des Actes des Apôtres le confirme. La prière est une priorité pour l’Eglise. Sachant que l’Esprit Saint est à l’origine de son annonce et de sa mission, neuf jours avant la Pentecôte, elle se rassemble avec Marie la Mère de Jésus pour implorer le Don de Dieu. Prier une neuvaine c’est revivre l’expérience originelle des apôtres, neuf jours durant, au Cénacle ; apprendre l’assiduité et ne pas oublier que, dans la vie, tout est grâce de l’Esprit Saint. De même que les apôtres étaient unis et avec Marie dans la prière, la neuvaine faite en union avec un saint ou une sainte est une façon de s’ouvrir au mystère de la communion des saints confessée dans le Credo. Tel est le sens de la « neuvaine au saint Padre Pio » ou à une autre figure de sainteté. La prière chrétienne est inconcevable sans le mystère de la communion. Le Seigneur Jésus en fait une condition : « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je serai au milieu d’eux » (Mt, 18, 20). Prier avec un saint ou une sainte, c’est une manière authentique de vivre notre communion dans la foi. Nous croyons que membres de l’Eglise, visible et invisible, nous formons l’unique Corps du Christ. Les saints ne sont pas loin de nous, ils sont avec nous. Leurs exemples et leurs prières nous stimulent à suivre le Christ. Certes nous ne pouvons pas être dans une amitié intime avec tous les saints du ciel. Mais il y a certains que Dieu met sur notre route pour qu’ils soient à un titre particulier nos compagnons. Padre Pio parle beaucoup au monde contemporain par sa vie à la fois élevée dans les voies de l’union à Dieu et aussi proche de notre vie, avec ses soucis et ses joies. Son amitié est exigeante et tendre ; toujours compatissante. Prier un tel ami, ce n’est pas lui demander de faire ce qui revient à Dieu seul. Prier le Padre Pio c’est vivre en compagnie quelqu’un qui connaît mieux que nous les voies de Dieu ; qui par son témoignage peut éclairer notre chemin lorsque celui-ci semble trop ardu. C’est enfin compter sur son intercession auprès de Dieu dans la recherche du Royaume de Dieu et sa justice.

Déroulement de chaque jour

Nous proposons le déroulement suivant pour chacune des journées : Signe de la Croix, lire l'introduction au thème, lire le passage d'Evangile, et garder un temps de silence, lire le ou les textes de Padre Pio, suivis là aussi d'un temps de méditation. On pourra se poser les questions suivantes : En quoi l'expérience décrite éclaire-t-elle ma propre expérience ou celle d'un proche ? A quelle attitude nouvelle m'invite-t-elle ? Temps pour les intentions : certaines sont indiquées ; d'autres intentions libres trouveront leur place ici. Si l'on a une grâce particulière à demander, on pourra le faire à ce moment, après les intentions générales, en utilisant la Prière d'intercession officielle. Le Notre Père conclura ce temps d'intercession. Oraison, je vous salue Marie.

Prière officielle d'intercession pour obtenir des grâces

O Dieu, toi qui as donné à saint Padre Pio de Pietrelcina, prêtre capucin, l'insigne privilège de participer, de façon merveilleuse, à la passion de ton Fils, accorde-moi, par son intercession, la grâce ... que je désire ardemment; et surtout, fais en sorte que je sois conforme à la mort de Jésus, pour arriver ensuite à la gloire de la résurrection.


3 Gloria Patri

Avec approbation ecclésiastique, 26 février 2002

Vincenzo D'addario, évêque de Manfredonia-Vieste

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Premier jour

Prière, confiance, persévérance

Introduction


« Je suis avant tout un prêtre qui prie ».Au début de cette neuvaine, avec Padre Pio, mettons-nous résolument en prière. Demandons la grâce d’une prière humble, confiante et persévérante.


Parole de Dieu

(Evangile selon saint Matthieu 7,7-12)

Comme les disciples étaient rassemblés autour de Jésus sur la montagne, il leur disait: « Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s’ouvrira. Lequel d’entre vous donnerait une pierre à son fils qui lui demande du pain ? ou un serpent, quand il lui demande un poisson ? Si donc, vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !


Texte de Padre Pio

Quand vous vous sentez attaquée par les tentations, le moyen de contraindre Dieu à venir à votre aide se trouve dans l’humilité de l’esprit, la contrition du cœur et la prière confiante. Face à une telle attitude, il est impossible que Dieu ne vous fasse pas bonne figure, qu’il ne cède pas, ne se rende pas et ne vienne pas à votre secours. La puissance de Dieu, en vérité, triomphe de tout ; cependant l’humble prière douloureuse triomphe de Dieu lui-même, elle arrête son bras, éteint sa colère, le désarme, le vainc et rend Dieu, pour ainsi dire, dépendant et amical. Portons notre regard sur notre divin Maître Jésus en prière, et découvrons la véritable échelle qui unit la terre au ciel. Nous y verrons que l’humilité, la contrition et la prière franchissent cette distance qu’il y a entre Dieu et l’homme. L’humilité, la contrition et la prière font en sorte que Dieu descend en l’homme et que l’homme s’élève en Dieu, dans une connaissance réciproque, un amour réciproque, une possession réciproque. Ce grand secret que Jésus nous a enseigné par ses paroles et ses actes, je vous invite, par le très doux Jésus, à le pratiquer sans cesse. Par lui, vous parviendrez à ce que Dieu vous soit propice, vous changerez sa justice en attention amoureuse, et vous obtiendrez de lui tout ce que vous demanderez : le pardon des péchés, la grâce de vaincre tous vos ennemis, la sainteté et le salut éternel.

(Lettre à Anita Rodote, 27 août 1915)


Intercessions


Pour que notre prière soit constamment nourrie par la Parole de Dieu.

Pour ceux qui ne prient plus et ceux qui ne savent pas prier.

Pour que notre prière nous ouvre à l’espérance et nous établisse dans la paix.

Intentions libres et la Prière officielle d'intercession.


Oraison


Pour ouvrir à notre faiblesse le chemin du salut, tu nous donnes, Seigneur, le secours et l’exemple des saints; fais que, par l’intercession et l’exemple de saint Padre Pio, nous avancions vers toi dans la confiance. Par Jésus le Christ notre Seigneur. Amen.

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Deuxième jour

Accueillir la Volonté de Dieu

 

Introduction


« Vivez tranquilles et faites doucement reposer vos cœurs dans la volonté de Dieu. »
Au sein de nos activités, de nos pensées, recueillons-nous et accueillons la volonté de Dieu : Que le Christ soit le guide de notre vie.


Parole de Dieu

(Evangile selon saint Luc 10,38-42)


Alors qu’il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur, nommée Marie, qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? ma sœur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. »


Textes de Padre Pio

Ne sème pas dans le jardin des autres, mais cultive le tien. Ne désire rien d’autre que d’être ce que tu es. Mais désire bien être ce que tu es. Concentre tes pensées à te perfectionner en cela et à porter les croix, petites ou grandes, que tu rencontreras. Et crois-moi, ma petite fille, tel est le grand conseil pour mener sa vie spirituellement, même s'il est le plus méconnu. Chacun aime selon son propre désir. Peu aiment selon leur devoir et le désir de notre Seigneur.

(Lettre à Maria Gargani, 27 juillet 1917)


Dans son Évangile, Jésus nous dit : « Je suis la Vérité ». Cette Vérité est un chemin sûr pour arriver au port de notre salut, une vérité substantielle qui ne peut ni se tromper ni nous tromper. Elle ne peut pas se tromper parce qu’elle est amour et bonté. Elle ne peut pas nous tromper parce que c’est Dieu qui, avec sa sagesse et son omniscience, voit tout et sait tout. Suivons-le donc et tâchons de le suivre dans la vérité, cette vérité qui nous conduira non seulement au port de notre salut, mais à la possession de Dieu lui-même.

(Bénédiction aux pèlerins de San Giovanni Rotondo, été 1959)


Intercessions


Pour que l’Esprit Saint nous obtienne de dire en vérité : « Que ta volonté soit faite ».

Pour que nous sachions discerner la volonté de Dieu dans notre vie.

Pour ceux qui doutent et ne croient pas en l’amour paternel de Dieu.

Intentions libres et la prière officielle d'intercession.


Oraison


Tu veux, Seigneur, que nous cherchions ta volonté; mets en nous le désir de ce qui est vrai, tiens-nous dans ta lumière, garde-nous dans un esprit de paix; et quand nous aurons vu ce que tu demandes, aide-nous, par l’intercession de saint Padre Pio, à l’accomplir de tout cœur. Par Jésus le Christ notre Seigneur. Amen.

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Troisième jour

Notre Ange Gardien

Introduction


« Lorsque tes forces ne te le permettront pas, ne te désole pas, bien-aimé de mon cœur, je suis toujours à tes côtés. » (A Padre Pio, de son ange gardien)
Sachons recourir à notre ange gardien, compagnon de tous nos instants, lui à qui la bonté divine nous a confiés.


Parole de Dieu

(Evangile selon saint Luc 22, 39-43)


Jésus se rendit, comme de coutume, au mont des Oliviers, et les disciples aussi le suivirent. Arrivé en ce lieu, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. » Puis il s’éloigna d’eux à la distance d’un jet de pierre environ, et fléchissant les genoux, il priait : « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ! Cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne ! » Alors lui apparut, venant du ciel, un ange qui le réconfortait.


Textes de Padre Pio


-La nuit, quand je ferme les yeux, je vois que le voile s’abaisse et que le paradis s’ouvre devant moi ; heureux de cette vision, je m’endors avec un sourire de douce béatitude sur les lèvres et une expression de grande sérénité sur le visage, attendant que le petit compagnon de mon enfance vienne m’éveiller pour que nous entonnions ensemble les laudes au Bien-aimé de nos cœurs.

(Lettre au Père Agostino, 14 octobre 1912)


Prenez la belle habitude de toujours penser à votre ange gardien. A côté de nous, il y a un esprit céleste qui, du berceau à la tombe, ne nous quitte pas un instant, qui nous guide, qui nous protège comme un ami, comme un frère, qui doit aussi nous consoler toujours, spécialement dans les heures qui sont, pour nous, les plus tristes. Invoquez souvent cet ange gardien, cet ange bénéfique, répétez souvent la belle prière : "Ange de Dieu qui êtes mon gardien, vous à qui la bonté divine m'a confié, éclairez-moi, protégez-moi, guidez-moi, maintenant et toujours." Quelle sonsolation sera la vôtre, ô Raffaelina, quand votre âme, au moment de la mort, verra cet ange si bon qui vous aura accompagnée tout au long de votre vie, et aura été plus prodigue qu'un coeur maternel !

(Lettre à Rafaellina Cerase, 20 avril 1915)

Intercessions


Pour que nous sachions compter sur la protection de nos anges gardiens.

Pour qu’ils guident nos pas sur le chemin de la paix et de la joie.

Pour que la prière de nos anges gardiens nous stimule à être de vrais messagers de l’Evangile.

Intentions libres et la prière officielle d'intercession.


Oraison

Seigneur, dans ta mystérieuse providence, tu envoies les anges pour nous garder; daigne répondre à nos prières en nous assurant le bienfait de leur protection et la joie de vivre en leur compagnie, à l’exemple de saint Pio. Par Jésus le Christ notre Seigneur. Amen.

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Quatrième jour

La Sainte Eucharistie

 

Introduction


« Allons recevoir le pain des Anges avec une grande foi et une grande flamme d’amour. »
Que le sacrement de l’Eucharistie soit la source et le sommet de notre vie, la nourriture de notre marche vers le Père.


Parole de Dieu

(Evangile selon saint Jean 6,51-56)


Après avoir multiplié les pains, Jésus disait à la foule : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. » Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. »


Textes de Padre Pio


Ma bouche goûte toute la douceur de la chair immaculée du Fils de Dieu (…) Que Jésus me rend joyeux ! Comme son esprit est doux ! Je suis plein de confusion et ne sais rien faire d’autre que pleurer et répéter : « Jésus, ma nourriture !… » Ce qui m’afflige le plus, c’est que je récompense tout cet amour de Jésus par tant d’ingratitude… Il m’aime toujours et me serre toujours plus contre lui. Il a oublié mes péchés et l’on dirait qu’il ne se souvient que de sa miséricorde.


(Lettre au Père Agostino, 21 mars 1912)


Sachons donner du même amour dont Jésus se donne à nous. En particulier dans le sacrement de l'amour : l'Eucharistie. Jésus se donne à nous sans réserve, toujours, tout entier et sans limite. Efforçons-nous de faire de même avec lui. Nous savons bien ce qu'il nous donne en se donnant lui-même. Il nous donne le Paradis. La seule différence est celle-ci : les saints le contemplent à visage découvert, tandis qu'à nous, il nous parle sous forme voilée. Mais, un beau jour, ces voiles se déchireront et nous contemplerons Jésus dans la plénitude de sa gloire.


(Bénédiction aux pèlerins de San Giovanni Rotondo, été 1959)


Intercessions


Pour que l’Eucharistie soit le centre de notre vie et augmente en nous la foi.

Pour les ministres de l’Eucharistie : que leur vie rayonne ceux qu’ils célèbrent.

Pour que le sacrement de la communion nous obtienne la concorde et l’unité.

Intentions libres et la prière officielle d'intercession.


Oraison


Seigneur Jésus Christ, dans cet admirable sacrement, tu nous as laissé le mémorial de ta passion; à l’exemple de ton prêtre saint Pio et par son intercession, donne-nous de vénérer d’un si grand amour le mystère de ton corps et de ton sang, que nous puissions recueillir sans cesse le fruit de ta rédemption. Amen.

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Cinquième jour

La Miséricorde Divine

Introduction


« Il n'est pas de charité plus grande que d’arracher les âmes à Satan pour les gagner au Christ. »
En nous-mêmes et en ceux qui recherchent Dieu, réaffirmons cette certitude : Dieu est un Père miséricordieux, toujours prêt à accueillir avec amour ceux qui viennent à lui.


Parole de Dieu

(Evangile selon saint Luc 15,17-24)


Rentrant en lui-même, le jeune homme réfléchit : « Tant d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Prends-moi comme l’un de tes ouvriers. » Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : « Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils… » Mais le père dit à ses domestiques : « Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. »


Textes de Padre Pio


Que le Très-Haut soit toujours béni, lui qui ne m’abandonne jamais entièrement aux mains des puissances des ténèbres ! Alors même que la bataille me semble toucher à sa fin en faveur de mes adversaires, voici que le Seigneur accourt avec sollicitude pour les mettre en déroute et les réduire à l’impuissance. Plus que jamais, vive la miséricorde divine ! Comme Jésus est bon envers ses créatures ! Combien de victoires son serviteur ne peut-il pas énumérer, toutes dues à son aide puissante ! Jésus a voulu faire de moi un modèle de grâce et me donner en exemple à tous les pécheurs, afin qu’ils ne perdent pas l’espoir d’être sauvés.


(Lettre au Père Agostino, 8 décembre 1914)


L'espérance en la miséricorde inépuisable de Dieu nous soutient dans le tumulte des passions et le flot des contrariétés : c'est avec confiance que nous accourons au sacrement de pénitence où le Seigneur nous attend à tout moment comme un Père de miséricorde. Certes, nous sommes bien conscients, devant lui, de ne pas mériter son pardon ; mais nous ne doutons pas de sa miséricorde infinie. Oublions donc nos péchés, comme Dieu l'a fait avant nous.


(Propos recueillis par Giorgio Festa)


Intercessions


Pour que nous sachions pardonner à ceux qui nous ont offensés.

Pour que l’Esprit Saint nous donne la force de repousser les occasions du péché.

Pour que le Sacrement du Pardon soit toujours plus considéré comme le signe de la miséricorde de Dieu.

Intentions libres et la prière officielle d'intercession.


Oraison


Écoute, Seigneur, la prière de tes enfants, écoute-les quand ils se reconnaissent pécheurs; donne-nous, par l’exemple et l’intercession de saint Pio,la certitude de ta miséricorde, accorde-nous le pardon de nos fautes et la grâce de ta paix. Par Jésus le Christ notre Seigneur. Amen.

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Sixième jour

La Charité fraternelle

Introduction


« Sachons donner du même amour dont Jésus se donne à nous. »
Comme Padre Pio, prenons conscience que les « miracles ordinaires » de Dieu passent par notre charité ; et demandons la grâce de le mettre en pratique.


Parole de Dieu

(Evangile selon saint Matthieu 25, 31...40)


Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siègera sur son trône de gloire. Il dira à ceux qui seront à sa droite : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! » Alors les justes lui répondront : « Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ? » Et le Roi leur répondra : « Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »


Textes de Padre Pio


Je crois que Dieu a déposé au fond de mon âme de nombreuses grâces de compassion pour les misères d’autrui, en particulier pour les pauvres qui sont dans le besoin. A la vue d’un pauvre, la grande compassion qu’éprouve mon âme suscite en elle un désir brûlant de lui venir en aide et, si je n’écoutais que ma volonté propre, j’irais jusqu’à me dépouiller de mes vêtements pour l’en revêtir. Si j’apprends que quelqu’un est affligé dans son corps ou dans son âme, que ne ferais-je pas auprès du Seigneur pour le voir délivré de ses malheurs ?


(Lettre au Père Benedetto, 26 mars 1914)


Ne refusez d’aucune manière et pour aucune raison de faire la charité à qui que ce soit ; mieux, si l’occasion se présente, prenez-en l’initiative. C’est là ce que demande le Seigneur et c’est ce que vous devez vous efforcer de faire.


(Propos recueillis par Giorgio Festa)


Intercessions


Pour que nous aimions nos frères comme nous-mêmes.

Pour que notre charité soit particulièrement attentive aux plus petits de nos frères.

Pour que nous ne manquions jamais de générosité envers ceux qui nous la demandent.

Intentions libres et la prière officielle d'intercession.


Oraison


Tu as voulu, Seigneur, que ton peuple observe tous tes commandements en t’aimant et en aimant son prochain; accorde-nous de toujours agir avec charité, à l’exemple de saint Pio, pour être comptés parmi les bénis de ton Royaume. Par Jésus le Christ notre Seigneur. Amen.

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Septième jour

La souffrance, la maladie

Introduction


Comme le Christ a porté nos souffrances, comme Simon de Cyrène a aidé Jésus, Padre Pio a voulu expressément la Maison du Soulagement de la Souffrance. À notre tour, découvrons la compassion pour nos frères malades.


Parole de Dieu

(Evangile selon saint Matthieu 8,14-17)


Comme Jésus entrait chez Pierre, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre. Il lui prit la main, et la fièvre la quitta. Le soir venu, on lui amena beaucoup de possédés ; il chassa les esprits par sa parole et il guérit beaucoup de malades. Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : « Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies. »


Textes de Padre Pio


Vous me demandiez un éclaircissement sur votre façon de souffrir, me disant que vous allez souvent à la recherche de réconfort, que la nature veut être épargnée, et vous croyez pour cela que votre amour pour Dieu n’est ni parfait ni sincère. Rassurez-vous, car vous souffrez comme Dieu le veut. Si la nature s’en ressent et réclame ses droits c’est la condition de l’homme voyageur qui, pour secrètement et tacitement que ce soit, ressent la douleur des souffrances et naturellement voudrait les fuir ; c’est parce que l’homme a été créé pour le bonheur, et les croix sont la conséquence du péché. Tant que nous sommes en ce monde, nous aurons toujours à sentir l’aversion naturelle pour les souffrances.


(Lettre à Raffaelina Cerase, 13 mai 1915)


Quant à moi, je ne puis que prendre part, et de tout cœur, à la douleur qui vous opprime, prier assidûment le Bon Dieu pour vous et vous souhaiter du très doux Jésus la force spirituelle et matérielle pour traverser la dernière épreuve de son amour paternel envers vous (...) Comme je voudrais être auprès de vous en ces moments pour adoucir en quelque manière la douleur qui nous opprime ! Mais je serai auprès de vous par la pensée ; je ferai miennes toutes vos souffrances et je les offrirai toutes pour vous en holocauste au Seigneur.


(Lettre à Raffaelina Cerase, 8 octobre 1915)

Intercessions


Pour ceux qui souffrent dans leur corps ou dans leur âme.

Pour ceux qui soignent les malades.

Pour que nous puissions rencontrer le Christ en ceux qui souffrent.

Intentions libres et la prière officielle d'intercession.


Oraison


Dieu qui es la vie de tout homme, et n’abandonnes aucun de tes enfants, daigne prendre soin de nos frères malades: qu’ils reçoivent de croire que tu les aimes, qu’ils trouvent des frères qui, à l’exemple de saint Pio, les entourent de tendresse et les soutiennent dans l’espérance. Par Jésus le Christ notre Seigneur. Amen.

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Huitième jour

L'Église

Introduction


« Je veux vivre et mourir dans l’Eglise. »
L’Eglise est notre Mère, notre famille, notre maison. Demandons la grâce de l’aimer davantage, de participer à sa vie et à sa mission, en fidélité à la parole du Saint-Père.


Parole de Dieu

(Evangile selon saint Matthieu 28, 16-20)


Après la résurrection, les onze disciples se rendirent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait donné rendez-vous. Quand ils le virent, ils se prosternèrent. Venant à eux, Jésus leur dit : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous pour toujours, jusqu’à la fin du monde. »


Textes de Padre Pio


Parmi toutes les vertus, et plus que toutes, la charité est celle qui, en soi, constitue la perfection chrétienne. Ainsi donc, ma soeur, accordons une attention sans mesure à cette vertu, si nous voulons trouver miséricorde auprès du Père céleste. Aimons la charité et mettons-la en pratique : elle est la vertu qui fait de nous des fils d'un même Père qui est aux cieux. Aimons la charité, car elle est le commandement de notre divin Maître : c'est par elle que nous nous distinguons des gentils. Aimons la charité et fuyons jusqu'à l'ombre où nous pourrions en quelque manière l'offenser. Oui, enfin, aimons la charité et ayons toujours présent à l'esprit le grand enseignement de l'Apôtre : " Nous sommes tous membres de Jésus Christ " (Eph 5,30) et Jésus seul est " la tête de nous tous, ses membres " (Eph 4, 15). Montrons-nous notre amour réciproque et souvenons-nous que tous nous sommes appelés à former un seul corps et que si nous conservons la charité, la belle paix de Jésus triomphera et exultera toujours en nos coeurs.


(Lettre à Raffaelina Cerase, 13 mai 1915)


Que le Seigneur veuille accorder le triomphe à la vérité, la paix à son Eglise, la tranquillité aux peuples de la terre, la santé et la prospérité à votre Sainteté, afin que, lorsque ces bourrasques passagères se seront dissipées, le Règne de Dieu triomphe dans tous les cœurs, par votre œuvre apostolique de Pasteur de toute la chrétienté.


(Lettre à Paul VI ; dernière lettre de Padre Pio, le 12 septembre 1968)


Intercessions


Pour que l’Esprit Saint renouvelle sans cesse l’Eglise à la fontaine du baptême et par la coupe du salut.

Pour le Pape, les évêques, les prêtres et les diacres.

Pour que les chrétiens se souviennent de leur vocation commune à la sainteté.

Intentions libres et la prière officielle d'intercession.


Oraison


Nous t’en prions, Dieu tout-puissant, que ton Eglise demeure toujours ce peuple saint, tenant son unité de toi qui es Père, Fils et Esprit; que, par l’intercession de saint Pio, elle soit au milieu du monde le signe de ta sainteté, le sacrement de l’unité et le ferment d’un plus grand amour entre tous. Par Jésus le Christ notre Seigneur. Amen.

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Neuvième jour

La Vierge Marie

Introduction


« Pauvre petite Maman, comme elle m’aime ! »
Prier Marie et prier avec Marie, particulièrement par le Rosaire, c’est entrer dans le mystère de Jésus, accompagnée de la plus parfaite disciple et de la plus douce des mères.


Parole de Dieu

(Evangile selon saint Jean 19, 25-27)

Près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la soeur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : " Femme, voici ton fils. " Puis il dit au disciple : " Voici ta mère. " Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.


Texte de Padre Pio


Comme il est doux, mon Père, ce mot de : croix ! Ici, au pied de la croix, les âmes se revêtent de lumière, s’enflamment d’amour, mettent des ailes pour atteindre des cieux plus élevés. Que cette même croix soit également notre lit de repos, notre école de perfection, notre héritage bien-aimé ! Dans ce but, gardons-nous de la séparer de l’amour que nous portons à Jésus : sans celui-ci, elle deviendrait un fardeau que notre faiblesse ne saurait supporter. Que la Vierge des Douleurs nous obtienne de son Fils de nous faire pénétrer toujours plus avant dans ce mystère et de nous enivrer des souffrances de Jésus ! La plus grande preuve d’amour consiste à souffrir pour l’être aimé. Par conséquent, comme le Fils de Dieu a subi tant de souffrances par pur amour, il ne fait aucun doute que la croix qu’il a portée devient aussi aimable que l’amour. Que la Sainte Vierge nous obtienne d’aimer la croix, les souffrances et les douleurs ! Puisqu’elle fut la première à mettre l’Evangile en pratique dans toute sa perfection et sa sévérité, et cela avant même qu’il soit publié, qu’elle nous l’obtienne à nous aussi et nous donne d’être toujours à ses côtés. Efforçons-nous aussi, à l’exemple de tant d’âmes élues, de nous tenir toujours derrière cette Mère bénie et de marcher à sa suite, car il n’y a pas d’autre chemin qui conduise à la vie que celui que notre Mère emprunte : ne nous en détournons pas, si nous voulons atteindre le but.


(Lettre au Père Agostino, 1er juillet 1915)


Intercessions


Pour que la Vierge Marie nous aide à conserver et méditer la Parole de Dieu dans nos cœurs.

Pour que la prière maternelle de la Mère de Dieu nous guide au milieu des épreuves de la vie.

Pour que, par Marie, nous sachions dire « Oui » à la volonté du Seigneur.

Intentions libres et la Prière officielle d'intercession.


Oraison


Heureux de nous trouver sous la protection de Marie, la Vierge très sainte, nous te prions, Dieu tout-puissant: fais que sa maternelle intercession et celle de saint Pio, son fils aimant, nous délivrent de tout mal sur la terre et nous conduisent aux joies éternelles dans le ciel. Par Jésus le Christ notre Seigneur. Amen.

Neuvaine extraite du site http://saint.padre.pio.free.fr

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Téléchargez le texte de la Neuvaine à Saint Pio (pdf) en cliquant ici

24 juin 2009

Neuvaine a la Bienheureuse Marguerite Bays

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Bienheureuse Marguerite Bays

La Couturière mystique de La Pierraz

1815-1879

Fête le 27 juin


Marguerite Bays naît en 1815 au hameau de La Pierraz dépendant du village de Siviriez dans le canton de Fribourg (Suisse) dans une famille de petits agriculteurs qui eurent six enfants. C'était le 8 septembre, jour de la fête de la Nativité de la Sainte Vierge. Très tôt elle ressent un attrait pour la prière dans la solitude et le silence. Trop faible pour les lourds travaux de la campagne (ce qui lui vaudra parfois des critiques!), elle restera dans sa chambrette où elle exercera toute sa vie le métier de couturière, en assurant aussi le soin du ménage dans la ferme après le départ de ses deux sœurs. Chaque jour elle se rend à pied à Siviriez (à 1,5 km) pour y assister à la Messe qu'elle considère comme le "sommet de sa journée". Chaque dimanche après-midi, elle réunit des enfants chez elle ou dans la chapelle Notre-Dame des Bois: elle met à leur portée un catéchisme présenté de façon trop théorique à la paroisse. Les enfants l'aiment beaucoup car elle est simple et gaie. Souvent elle se rend à pied à Einsiedeln. Elle fait partie du Tiers-Ordre franciscain. Avec zèle elle assiste malades et mourants du voisinage. Enfin dans un esprit missionnaire, elle s'intéresse à l'œuvre de la Propagation de la Foi, et en ce temps marqué par le Kulturkampf, elle aide le chanoine Schorderet fondateur de l'Œuvre de Saint-Paul pour l'apostolat par la presse. Frappée par un cancer, elle en guérit miraculeusement le 8 décembre 1854 (jour où Pie IX proclamait à Rome le dogme de l'Immaculée Conception), mais cette maladie se commue aussitôt en stigmates car elle avait demandé d'être associée plus étroitement encore au Christ crucifié; elle cherche néanmoins à cacher ces marques. Ce qui la caractérise, c'est la simplicité, le silence. Elle mène une vie ordinaire cachée avec le Christ en Dieu. Elle meurt après de grandes souffrances le vendredi 17 juin 1879 vers trois heure de l'après-midi, et depuis, la voix populaire l'a toujours considérée comme une sainte. Femme de prière - certains la taxeront même de bigote! - elle montre par sa vie que "la prière n'éloigne pas du monde. Bien au contraire, elle élargit l'être intérieur, elle dispose au pardon et à la vie fraternelle" (Jean Paul II). C'est une sainte laïque. Elle n'a jamais songé à la vie religieuse bien qu'elle aimait beaucoup le Monastère des cisterciennes de la Fille-Dieu (à Romont, bourgade voisine). Sa filleul, Alphonsine Ménétrey, y devint religieuse sous le nom de Sœur Lutgarde et elle sera une grande abbesse du monastère. Elle a été béatifiée à Rome, par le Serviteur de Dieu Jean Paul II le 29 octobre 1995.

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Neuvaine a la Bienheureuse Marguerite Bays


Prière à dire chaque jour


Prières à Marguerite Bays


Marguerite nous voici auprès de vous pour vous confier comme à une sœur nos joies, nos espoirs, nos peines et nos découragements. Nous vous demandons comme vous le fîtes au cours de votre vie de les prendre dans votre cœur brulant d'amour pour Jésus, de les lui offrir pour qu'il nous exauce. Qu'il nous donne chaque jour un peu de courage pour suivre votre exemple et que comme vous nous soyons les témoins de Son immense Amour et Sa Miséricorde infinie.


Prière de demande pour la canonisation de Marguerite Bays


Mon Dieu, nous Vous rendons grâce car Vous nous avez donné en exemple Marguerite Bays. Femme passionnée par Votre Bonté, femme fidèle à l’Evangile, dont la vie ordinaire fut une longue marche vers Vous. Maintenant qu’elle est auprès de Vous, daignez écouter ses intercessions pour nous, afin que Votre Amour nous relève et nous montre le droit chemin. Ouvrez nos cœurs, ouvrez nos esprits. Et si telle est Votre Volonté, glorifie Marguerite Bays dans Votre Eglise afin que nous Vous bénissions par elle.


Ainsi nous Vous disons :


Notre Père…


Premier jour


Père éternel, nous Vous louons, Sagesse incréée, nous Vous adorons. Vous avez remplis le cœur et l'intelligence de la Bienheureuse Marguerite Bays, du désir de Vous connaître et de Vous aimer. A son exemple, remplissez-nous du désir de silence, de la prière, de la contemplation, que nous soyons tout tournés vers Vous et vers nos frères dans la détresse. Que notre regard, fenêtre de notre cœur et de notre amour, regarde les petits, les pauvres, les exclus de la société et y reconnaisse Jésus qui souffre. Bienheureuse Marguerite, je vous prie de me visiter et d'intercéder auprès du Père pour qu'Il m'accorde la grâce de cette neuvaine.... Merci de votre prière


Notre Père - Je vous salue Marie - Gloire au Père


Deuxième jour


Jésus, Fils du Dieu vivant, nous Vous adorons, présent au milieu des hommes. Avec Marguerite, adorons-Le, présent dans le plus petit d'entre les siens. Avant de nous quitter, Vous nous avez dit le bonheur d'accueillir le pauvre en sa détresse, le jeune en mal de vivre, d'être réconfort auprès des malades, des hommes et des femmes désespérés. Jésus, Vous avez donné à la Bienheureuse Marguerite de vivre les béatitudes au jour le jour, auprès des siens, de ses voisins, de sa paroisse. Qu'elle nous obtienne d'avoir le cœur rempli d'humilité, de joie, de douceur, de bonté, de paix, de simplicité et de les donner à ceux qui en ont besoin. Bienheureuse Marguerite, je vous prie de me visiter et d'intercéder auprès du Maître de douceur pour qu'Il m'accorde la grâce de cette neuvaine.... Merci de votre intercession.


Notre Père - Je vous salue Marie - Gloire au Père


Troisième jour


Esprit Saint, Don du Père et du Fils à Vos amis, nous Vous adorons. Marguerite, vous vous êtes mise à l'écoute du Maître de Sainteté. De ses dons divins, vous fêtes parée; de vertus, comblée. Humble paysanne de la Glâne, votre visage reflète la lumière céleste. Vous attirez les regards et vous les dirigez vers Celui qui vous habite. Regardez-nous, de vos yeux clairs et profonds, pour y lire l'élan ou l'inquiétude. Soutenez l'un de vos conseil, apaisez l'autre. Bienheureuse Goton de la Pierraz, donnez-nous votre regard qui va à l'essentiel. Je vous prie de me visiter et de prier l'Esprit de Bonté et de Miséricorde pour qu'Il m'accorde la grâce que je vous demande par cette neuvaine... Merci de m'exaucer.

Notre Père - Je vous salue Marie - Gloire au Père


Quatrième jour


Très Sainte Trinité, Sanctuaire inviolé de la Famille divine, nous Vous adorons et Vous bénissons. Vous êtes le modèle de la famille et de l'amour humain. Grande sœur Marguerite, vous avez vécu la vie de famille auprès des vôtres. Vous leur avez apporté l'unité dans la difficulté, l'apaisement dans l'orage des disputes, la charité envers chacun. Acceptez de nous guider dans les besognes journalières porteuses de joies simples. Bienheureuse Marguerite, bien-aimée du Père, fidèle de Jésus Enfant, docile à l'Esprit Saint, venez me visiter et introduisez-moi dans la Famille de Dieu pour qu'Elle m'accorde la grâce de cette neuvaine.... Merci de m'obtenir cette grâce.


Notre Père - Je vous salue Marie - Gloire au Père


Cinquième jour


Jésus, en cette neuvaine, j'évoque les trente années de Votre Vie à Nazareth, auprès de Marie et de Joseph. Jésus enfant, Jésus jeune homme, Jésus travailleur, je Vous adore dans Votre vie ordinaire. Marguerite enfant, Marguerite jeune fille, Marguerite couturière et du travail de tous les jours, comme vous avez bien su reproduire la vie de Jésus au hameau de la Pierraz. Je vous vois aller, venir, vous arrêter, dire quelques mots, vaquer à vingt et une occupations toutes ordinaires. Vous vous êtes sanctifiée par votre travail dans le silence et la prière. Vous avez grandi dans la Sainteté de Dieu à travers tant de "cris d'amour". Jésus, Marguerite de tous les jours je vous bénis de m'accorder la grâce que je demande par cette neuvaine.... Merci de répondre à mon cri d'espérance.


Notre Père - Je vous salue Marie - Gloire au Père


Sixième jour


Jésus Crucifié, par Votre Passion et Votre Croix, Vous sauvez le monde, nous Vous adorons et Vous bénissons. Avec Marguerite nous Vous regardons et Vous contemplons avec nos yeux intérieurs. Avec amour et douleur comme elle, nous nous laissons transpercer l'âme. Daignez Seigneur imprimer en nous les sentiments qui furent les Vôtres et ceux de Marie en ces moments où Vous laissez Votre Vie s'en aller goutte à goutte, en l'offrant. Bienheureuse Marguerite, vous qui avez reçu la faveur de revivre en votre corps et en votre âme, les souffrances de votre Divin Maître, continuez de recueillir les grâces qui s'écoulent de son Cœur Sacré, pour nous les distribuer, surtout pour celle que j'implore par cette neuvaine.... Merci de me l'obtenir du Divin Crucifié


Notre Père - Je vous salue Marie - Gloire au Père


Septième jour


Jésus ressuscité, Vous le Vivant, Vous êtes apparu à Vos amis et Vous les avez envoyés sur les routes du monde annoncer la Bonne Nouvelle. Nous Vous acclamons dans ta victoire sur le mal et la mort. Sur les chemins d'Emmaüs, des hommes, Vous cheminez avec eux et réchauffez leur cœur attristé. Soyez loué Jésus pour la Foi et l'amour de Marguerite, son ardeur à Vous faire connaître aux enfants, aux domestiques, aux malades et aux mourants. Qu'elle soit louée pour son amour de l'Eglise, son respect des prêtres, des missionnaires, son soutien à la propagation de la foi, à l'éducation des jeunes. Bienheureuse Marguerite, continuez à marcher sur nos chemins, pour parler à ceux que vous rencontrez, de la joie à servir Jésus, le Vivant. Louez le Seigneur de m'accorder la grâce de cette neuvaine... Gloire à Vous Seigneur.


Notre Père - Je vous salue Marie - Gloire au Père


Huitième jour


Dieu d'Amour, Vous avez posé un regard de tendresse sur Marie. Vous en avez fait la Maman de Jésus et de tous les enfants. Nous Vous adorons et Vous bénissons pour tant de sollicitude envers notre terre. Petite Marguerite, humble couturière paysanne, vous avez plu au Très-Haut. Marie vous a plu. Vous vous êtes assise auprès d'elle et vous lui disiez " je vous salue, comblée de grâce, le Seigneur est avec vous ". A son école, vous apprenez à écouter, à rencontrer Jésus "Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus votre enfant est béni". Bienheureuse Marguerite, les grains de votre rosaire glissent lentement entre vos doigts. Vous priez et vous nous invitez à dire "Sainte Marie Mère de Dieu priez pour nous pauvres pécheurs". Maintenant encore, suppliez maman Marie de m'accorder la grâce que je vous demande par cette neuvaine.... Merci Marie de votre appui dans ma requête.


Notre Père - Je vous salue Marie - Gloire au Père


Neuvième jour


Seigneur, Notre Dieu, je Vous adore au Ciel, en compagnie de Vos Saints élus qui chantent Votre gloire. Que leurs chants et leurs musiques célèbrent la grandeur de Votre Amour. Merci Seigneur, d'avoir permis à Votre Sainte Eglise, de mettre à la couronne de ceux qui contemplent Votre Sainte Face, la perle, la pierre précieuse, la Bienheureuse Marguerite Bays. Nous nous l'avez donnée comme modèle de discrétion, de piété, de vertus, de l'adoration de Jésus-Hostie au Tabernacle, elle, la fille des champs à l'écoute du vent et de l'Esprit. En ce dernier jour de cette neuvaine, Seigneur, je Vous offre mon cœur, tout moi-même. Vivifiez-moi par Votre Sagesse. Enseignez-moi la manière de Vous louer sans cesse. Accordez-moi la grande grâce demandée pendant ces neuf jours en l'honneur et par l'intercession de Votre Bien-aimée Marguerite. Merci d'avoir intercédé avec moi.


Notre Père - Je vous salue Marie - Gloire au Père


Imprimatur

Mgr Rémy Berchier, Vicaire général

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Téléchargez le texte de la Neuvaine à la Bienheureuse Marguerite Bays (pdf) en cliquant ici

Pour en savoir plus

www.marguerite-bays.ch

23 juin 2009

Le Serviteur de Dieu Antonio Molle Lazo

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Le Serviteur de Dieu Antonio Molle Lazo

Martyr du Christ Roi

1915 - 1936


Antonio Molle Lazo est né le 2 avril 1915, fils d' un modeste représentant de commerce qui vécut à Jerez de la Frontera ( Xerès ) en Espagne. Après avoir été éduqué chez les Frères de la Doctrine Chrétienne, il était devenu employé de commerce. Il assistait à la messe quotidiennement et faisait partie de l' Association de la Jeunesse Catholique. Il fut emprisonné avec l' un de ses frères pour avoir défendu le Couvent des Dominicains de la profanation. Pendant son incarcération, il récitait le rosaire avec ses compagnons. Lorsque la guerre civile éclata, il s' engagea dans la garnison de la garde civile, le 8 août 1936. Deux jours après, le 10 août au matin, il assista à la messe avec un petit groupe, à Penaflor. C' est alors que les Rouges firent irruption dans le bourg. La garnison se replia à l' Hôtel de Ville, mais il partit au Couvent des Filles de la Croix qui se trouvait à proximité, pour porter secours aux religieuses Augustines et les évacuer. Le couvent fut envahi par les troupes du Front Populaire. Il fut torturé ( les oreilles et le nez coupés ), pour ne pas avoir voulu abjurer. Au contraire, il cria " Vive le Christ-Roi ! " Il avait 21 ans, et ne portait pas d' armes...Il était dans la légion de la Merci. Ses restes reposent en la basilique de Notre Dame du Carmel de Jerez. Les habitants se souviennent et pardonnent, mais ne veulent pas oublier. Sa Cause de Béatification a été ouverte le 22 juin 2007.


Prière pour demander la glorification du Serviteur de Dieu Antonio Molle Lazzo


O très aimable Jésus ! Vous qui avez dit : Celui qui Me confessera sur la terre Je le confesserai devant Mon Père Céleste; glorifiez donc, l'âme de Votre Serviteur Antonio Molle Lazo, qui n'a pas eu peur de confesser votre Saint Nom au milieu des tourments les plus atroces, et accordez à nous, par ses mérites et par son intercession, les grâces dont nous avons besoin. Nous vous le demandons pour le plus grand honneur et la gloire de la très Sainte Trinité Très et l'avènement de votre Règne, sur cette terre. Amen.


Réciter 3 Notre Père, 3 Je Vous salue Marie et 3 Gloire au Père en l'honneur de la Très Sainte Trinité

Téléchargez la prière pour la béatification d'Antonio (pdf) en cliquant ici

Biographie d'Antonio Molle Lazo, cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-1331311.html

22 juin 2009

Chemin de Croix avec Saint Padre Pio

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Chemin de Croix avec Saint Padre Pio

Le chemin de croix que nous proposons ici n'a pas été composé par Padre Pio ; on n'en connaît d'ailleurs pas. Mais il est fait de textes de Padre Pio, chacun suivant et commentant un texte de l'Ecriture Sainte. Ces textes de Padre Pio nous font entrer, autant que faire se peut, dans la démarche d'union à la Passion de Jésus qui fut celle du capucin sigmatisé. Cependant, il ne s'agit pas d'un regard extérieur, ce qui serait bien insuffisant. La démarche de Padre Pio nous invite à une démarche propre, son union avec Jésus Crucifié doit appeler en nous un désir d'union. Parce qu'il est saint, Padre Pio nous encourage et nous entraîne ; et son chemin est sûr. Les photographies sont tirées d'un ouvrage italien autour du chemin de croix qui se trouve à San Giovanni Rotondo, oeuvre de Francesco Messina : Via Crucis, de Crispino Valenziano (éditions Fratelli Palomi)

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Première station

Jésus est condamné à mort


De l'Evangile selon saint Jean (ch19)


Pilate cherchait à relâcher Jésus. Mais les Juifs crièrent : " Si tu le relâches, tu n'es pas ami de César : qui se fait roi s'oppose à César. " Pilate, à ces mots, fit amener Jésus dehors et s'assit à son tribunal, au lieu appelé le Dallage, en hébreu Gabbatha. C'était le jour de la Préparation de la Pâque, environ la sixième heure. Pilate dit aux Juifs : " Voici votre roi. " Eux disaient : " A mort ! A mort ! Crucifie-le ! Crucifierai-je votre roi ? " leur dit Pilate. Les grands prêtres répondirent : " Nous n'avons d'autre roi que César ! "


« Le Seigneur révèle et appelle, mais bien souvent nous ne voulons ni voir ni répondre, car nous préférons nos vues personnelles. Parfois, on ne distingue plus la voix de Dieu, mais il continue à éclairer et appeler. Ce sont les hommes qui ne veulent pas entendre. »

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Deuxième station

Jésus est chargé de sa Croix


De l'Evangile selon saint Matthieu (ch27)


Alors les soldats du gouverneur prirent avec eux Jésus dans le prétoire et ameutèrent sur lui toute la cohorte. L'ayant dévêtu, ils jetèrent sur lui un manteau de pourpre, tressèrent une couronne d'épines et la posèrent sur sa tête, avec un roseau dans la main droite. Puis après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l'emmenèrent pour le crucifier.


« Oui, j'aime la Croix, la Croix seule. Je l'aime parce que je la vois toujours sur les épaules de Jésus. Désormais, Jésus se rend bien compte que toute ma vie, tout mon cœur lui sont totalement consacrés, à lui et à ses souffrances. Pardonnez-moi si je tiens ce langage : Jésus seul peut comprendre quelle douleur est la mienne alors que la scène douloureuse du Calvaire se prépare pour moi. Il est tout aussi impossible de comprendre quel soulagement Jésus peut trouver quand nous compatissons à ses douleurs et quand il trouve une âme qui demande, par amour de lui, non pas des consolations, mais bien plutôt d'avoir part à ses souffrances mêmes. » (Lettre au Père Agostino, 01/02/1913)

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Troisième station

Jésus tombe pour la première fois


Du Livre d'Isaïe (ch54)


Vraiment ce sont nos souffrances qu'il portait et nos douleurs dont il s'était chargé. Et nous, nous le considérions comme puni, frappé par Dieu et humilié. Mais lui, il a été transpercé à cause de nos crimes, broyé par nos iniquités.


« Grâce aux faveurs dont Dieu ne cesse de me combler, je trouve que je fais beaucoup de progrès dans la confiance en lui. Auparavant, il me semblait parfois avoir besoin de l'aide d'autrui, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. Je sais par mon expérience personnelle que le véritable remède pour ne pas chuter, c'est de prendre appui sur la croix de Jésus, en mettant toute sa confiance en lui seul, car c'est pour notre salut qu'il a voulu y être suspendu ». (Lettre au Père Agostino, 26/03/1914)

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Quatrième station

Jésus rencontre Sa Mère


De l'Evangile selon saint Luc (ch2)


Siméon dit à Marie, sa mère : " Vois, cet enfant amènera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël; il doit être un signe en butte à la contradiction, et toi-même, un glaive te transpercera l'âme. "


« Efforçons-nous, à l'exemple de tant d'âmes élues, de nous tenir toujours derrière cette Mère bénie et de marcher à sa suite, car il n'y a pas d'autre chemin qui conduise à la vie que celui que notre Mère emprunte : ne nous en détournons pas, si nous voulons atteindre notre but. Restons toujours unis à notre Mère si chère : avec elle, sortons de Jérusalem auprès de Jésus, car Jérusalem symbolise l'obstination du peuple juif, du monde qui rejette Jésus-Christ et le renie ». (Lettre au Père Agostino, 01/07/1915)

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Cinquième station

Jésus est aidé par Simon de Cyrène


De l'Evangile selon saint Matthieu (ch27)


Comme ils sortaient, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, nommé Simon, et ils le requirent pour porter la Croix de Jésus.


« Ne refusez d'aucune manière et pour aucune raison de faire la charité à qui que ce soit ; mieux, si l'occasion se présente, prenez-en l'initiative. C'est là ce que demande le Seigneur et c'est ce que vous devez vous efforcer de faire ».

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Sixième station

Véronique essuie le Visage de Jésus


Du Livre d'Isaïe (ch54)


Nous l'avons vu sans beauté ni éclat et sans aimable apparence, objet de mépris et rebut de l'humanité, homme de douleurs et familier de la souffrance; comme ceux devant qui on se voile la face, il était méprisé et déconsidéré.


« Regarde combien le visage de notre très doux Jésus est beau ! Combien ses yeux sont doux ! Quel bonheur nous avons d'être près de lui sur la montagne de sa gloire ! Dès maintenant et sans mérite de notre part, la divine miséricorde nous donne le bonheur de monter au Calvaire ; dès maintenant, nous avons été rendus dignes de suivre le Maître céleste ». (Lettre à Paolina, 03/12/1916)

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Septième station

Jésus tombe pour la seconde fois


Du Livre d'Isaïe (ch40)


Pourquoi dis-tu, Jacob, affirmes-tu, Israël : " Mon destin est caché au Seigneur, mon droit est inaperçu de mon Dieu " ? Ne le sais-tu pas ? ne l'as-tu pas appris ? Le Seigneur est le Dieu éternel, il a créé les confins de la terre. Il ne se fatigue ni se lasse et son intelligence est insondable. Il rend la force à celui qui est fatigué, il réconforte celui qui faiblit.


« Comme il est doux ce nom de : Croix ! Ici, au pied de la croix, les âmes se revêtent de lumière, s'enflamment d'amour, mettent des ailes pour atteindre des cieux plus élevés. Que cette croix soit tout à la fois notre lit de repos, notre école de perfection, notre héritage bien-aimé ! Dans ce but, gardons-nous de la séparer de l'amour que nous portons à Jésus : sans celui-ci, elle deviendrait un fardeau que notre faiblesse ne saurait supporter ». (Lettre au Père Agostino, 01/07/1915)

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Huitième station

Jésus console les filles de Jérusalem


De l'Evangile selon saint Luc (ch23)


Le peuple en grande foule le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Mais se retournant vers elles, Jésus dit : " Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! "


« Si le péché nous déchire le cœur, jusqu'en ses replis les plus endurcis, et y fait jaillir des larmes brûlantes de remords et d'amour, alors il devient une échelle qui nous approche, qui nous élève, qui sûrement nous conduit à Dieu ».

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Neuvième station

Jésus tombe pour la troisième fois


Du Livre de Job (ch10)


Je dirai à Dieu : " Tu sais bien que je suis innocent et que nul ne me ravira de tes mains ! Tes mains m'ont façonné, formé; puis, te ravisant, tu voudrais me détruire ! Souviens-toi : tu m'as fait comme on pétrit l'argile et tu me renverrais à la poussière ! "

« Je suis prêt à tout, ô mon Dieu, mais te feras-tu voir un jour sur le Thabor, sur ta montagne sainte ? Aurai-je la force de monter, sans jamais me fatiguer, vers la vision céleste de mon Sauveur ? Je sens que le terrain que je foule cède sous mes pieds. Qui affermira mes pas ? Qui, si ce n'est toi, toi qui es le bâton de ma faiblesse ? Aie pitié de moi, mon Dieu, aie pitié de moi ! ne me fais plus sentir ma faiblesse ! » (Lettre au Père Benedetto, 08/11/1916)

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Dixième station

Jésus est dépouillé de ses vêtements


De l'Evangile selon saint Jean (ch19)


Les soldats prirent les vêtements de Jésus et firent quatre parts, une pour chaque soldat, et la tunique. Cette tunique était sans couture, tissée tout d'une pièce de haut en bas ; ils se dirent entre eux : " Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l'aura. " Ainsi s'accomplissait l'Ecriture : Ils se sont partagé mes habits, ils ont tiré au sort mon vêtement.


« Le lieu du combat entre Dieu et Satan, c'est l'âme humaine, à chaque instant de la vie. Il est donc nécessaire que l'âme laisse libre accès au Seigneur pour qu'il la fortifie de tout côté et par toutes sortes d'armes. Ainsi sa lumière peut venir l'illuminer pour mieux combattre les ténèbres de l'erreur ; revêtue du Christ, de sa vérité et de sa justice, protégée par le bouclier de la foi et par la parole de Dieu, elle vaincra ses ennemis, aussi puissants soient-ils. Mais pour être revêtu du Christ, encore faut-il mourir à soi-même ».

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Onzième station

Jésus est cloué à la Croix


De l'Evangile selon saint Luc (ch23)


Jésus disait : " Père, pardonne-leur: ils ne savent pas ce qu'ils font ".


« Contemplons avec une reconnaissance émue ce grand mystère par lequel le Cœur de Jésus est attiré avec force par sa créature. Adorons le sang versé jusqu'à la dernière goutte pour la rédemption de l'humanité. Alors, dans cette foi, humblement, inclinons devant lui nos fronts impurs avec ce même ardent amour dont il auréole nos âmes ».

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Douzième station

Jésus meurt sur la Croix


De l'Evangile selon saint Jean (ch19)


Près de la croix, se tenaient sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Voyant sa mère et le disciple qu'il aimait, Jésus dit à sa mère : " Femme, voici ton fils. " Puis il dit au disciple : " Voici ta mère. " A partir de cette heure, il la prit chez lui.


« Souviens-toi de ce qui se passait dans le cœur de notre Mère céleste au pied de la Croix. Aux pieds de son Fils crucifié, à cause de l'immensité de sa douleur, elle était pétrifiée mais pas abandonnée. Au contraire, jamais Jésus ne l'a autant aimée qu'en ce moment d'indicible souffrance ».

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Treizième station

Jésus est déposé de la Croix


De l'Evangile selon saint Matthieu (ch27)


Le soir venu, il vint un homme riche d'Arimathie, du nom de Joseph. Il alla trouver Pilate et lui demanda le Corps de Jésus. Alors Pilate ordonna qu'on le lui remît. Joseph prit le corps de Jésus et l'enveloppa d'un linceul très pur.


« Gardez-vous de tomber dans l'agitation en luttant contre vos tentations, car elle ne ferait que les fortifier. Il faut les traiter par le mépris et ne pas vous en occuper. Tournez votre pensée vers Jésus crucifié, son corps déposé entre vos bras, et dites : Voilà mon espérance, la source de ma joie ! Je m'attache à toi de tout mon être, et je ne te lâcherai pas avant que tu m'aies mis en sûreté ».

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Quatorzième station

Jésus est mis au Tombeau


De l'Evangile selon saint Matthieu (ch27)

Joseph déposa Jésus dans son propre tombeau. Puis il roula une grande pierre à l'entrée du tombeau et s'en alla. Or il y avait là Marie de Magdala et l'autre Marie, assises en face du sépulcre.

« O Christ ton règne est proche ; fais-nous participer à ton triomphe sur la terre pour ensuite avoir part à ton royaume céleste. Accorde-nous de pouvoir communiquer ton amour et d'annoncer ta royauté divine par l'exemple de notre vie et par nos œuvres. Prends possession de nos cœurs ici-bas, afin qu'ils soient tiens pour l'éternité. Ne permets pas que nous nous éloignons de ta volonté : que ni la vie ni la mort ne parviennent à nous séparer de toi. Que notre cœur ait sa source en toi, notre Sauveur, pour que, rassasiés de ton amour, nous devenions les apôtres infatigables de ton règne. Que nous mourions chaque jour à nous-mêmes pour ne vivre que de toi seul ».

Texte et images provenant du site  http://saint.padre.pio.free.fr

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Saint Pio de Pietrelcina

Transparent de Dieu

1887-1968

Fête le 23 septembre


«Mais pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste mon seul orgueil» (Ga 6, 14). Padre Pio de Pietrelcina, comme l'Apôtre Paul, plaça la Croix de son Seigneur au sommet de sa vie et de son apostolat, comme sa force, sa sagesse et sa gloire. Enflammé d'amour pour Jésus Christ, il se conforma à lui dans l'offrande de lui-même pour le salut du monde. En suivant et en imitant le Crucifié, il fut si généreux et si parfait qu'il aurait pu dire: «Avec le Christ, je suis fixé à la croix: je vis, mais ce n'est plus moi, c'est le Christ qui vit en moi» (Ga 2, 19-20). Et les trésors de grâce que Dieu lui avait accordés avec une largesse singulière, il les distribua sans répit par son ministère, servant les hommes et les femmes qui accouraient à lui toujours plus nombreux, et engendrant une multitude de fils et de filles spirituels. Ce digne disciple de saint François d'Assise naquit le 25 mai 1887 à Pietrelcina, dans l'archidiocèse de Bénévent, de Grazio Forgione et de Maria Giuseppa De Nunzio. Il fut baptisé le lendemain et reçut le nom de François. À 12 ans, il fit sa Confirmation et sa première communion. À 16 ans, le 6 janvier 1903, il entra au noviciat de l'Ordre des Frères Mineurs Capucins à Morcone, où, le 22 du même mois, il revêtit l'habit franciscain et prit le nom de Frère Pio. Une fois achevée l'année du noviciat, il fit profession en émettant les vœux simples et, le 27 janvier 1907, les vœux solennels. Après l'ordination sacerdotale, qu'il reçut le 10 août 1910 à Bénévent, il resta dans sa famille jusqu'en 1916, pour des raisons de santé. En septembre de la même année, il fut envoyé au couvent de San Giovanni Rotondo et il y demeura jusqu'à sa mort.


Enflammé de l'amour de Dieu et de l'amour du prochain, Padre Pio vécut pleinement sa vocation qui consistait à participer à la rédemption de l'homme, selon la mission spéciale qui caractérisa toute sa vie et qu'il réalisa par la direction spirituelle des fidèles, la réconciliation sacramentelle des pénitents et la célébration de l'Eucharistie. Le moment le plus éminent de son activité apostolique était celui où il célébrait la messe. Les fidèles qui y participaient y percevaient le sommet et la plénitude de sa spiritualité. Dans le domaine de la charité sociale, il s'appliqua à soulager les souffrances et les misères de nombreuses familles, principalement par la fondation de la «Casa Sollievo della Sofferenza», inaugurée le 5 mai 1956. Pour Padre Pio la foi était la vie: il voulait tout et faisait tout à la lumière de la foi. Il s'investissait continuellement dans la prière. Il passait la journée et une grande partie de la nuit en dialogue avec Dieu. Il disait: «Dans les livres nous cherchons Dieu, dans la prière nous le trouvons. La prière est la clé qui ouvre le cœur de Dieu». Sa foi le porta constamment à accepter la volonté mystérieuse de Dieu.


Il était en permanence immergé dans les réalités surnaturelles. Non seulement il était l'homme de l'espérance et de la confiance totale en Dieu, mais, par la parole et par l'exemple, il inspirait ces vertus à tous ceux qui l'approchaient. L'amour de Dieu le remplissait, répondant à toutes ses attentes; la charité était le principe qui dirigeait ses journées: aimer Dieu et le faire aimer. Sa préoccupation particulière: grandir et faire grandir dans la charité. Il manifesta le maximum de sa charité envers le prochain en accueillant, pendant plus de 50 ans, de très nombreuses personnes, qui accouraient à son ministère et à son confessionnal, à son conseil et à son réconfort. Il était comme assiégé : on le cherchait à l'église, à la sacristie, au couvent. Et il se donnait à tous, faisant revivre la foi, distribuant la grâce, portant la lumière. Mais il voyait l'image du Christ particulièrement dans les pauvres, en ceux qui souffrent ou qui sont malades, et il se donnait spécialement à eux. Il a exercé de manière exemplaire la vertu de prudence, il agissait et conseillait à la lumière de Dieu. Son intérêt était la gloire de Dieu et le bien des âmes. Il a traité toutes les personnes avec justice, loyauté et grand respect.


La vertu de force a brillé en lui. Il ne tarda pas à comprendre que son chemin serait celui de la croix, et il l'accepta aussitôt avec courage et par amour. Il fit l'expérience pendant de nombreuses années des souffrances de l'âme. Pendant des années, il supporta les souffrances de ses plaies avec une admirable sérénité. Quand il fut objet d'enquêtes et que l'on restreignit son ministère sacerdotal, il accepta tout avec résignation et profonde humilité. Devant des accusations injustes et des calomnies, il sut toujours se taire, faisant confiance au jugement de Dieu, de ses supérieurs et de sa propre conscience. Il employait habituellement la mortification pour obtenir la vertu de tempérance, conformément au style franciscain. Dans sa mentalité et dans son mode de vie, il était tempérant. Conscient des engagements pris dans la vie consacrée, il observait avec générosité les vœux professés. Il a été obéissant en tout aux ordres de ses supérieurs, même lorsqu'ils étaient difficiles. Son obéissance était surnaturelle dans l'intention, universelle dans son étendue et intégrale dans son exécution. Il pratiqua l'esprit de pauvreté avec un total détachement de lui-même, des biens terrestres, des commodités et des honneurs. Il a toujours eu une grande prédilection pour la vertu de chasteté. Son comportement était modeste partout et avec tous. Il s'estimait sincèrement inutile, indigne des dons de Dieu, rempli à la fois de misères et de faveurs divines. Face à l'admiration que lui portait beaucoup de monde, il répétait: «Je veux être seulement un pauvre frère qui prie». Sa santé, depuis sa jeunesse, ne fut pas très florissante et, surtout au cours des dernières années de sa vie, elle déclina rapidement. «Sœur la mort» le frappa, alors qu'il était préparé et serein, le 23 septembre 1968, à l'âge de 81 ans. Ses obsèques furent célébrées en présence d'une foule tout à fait extraordinaire.


Le 20 février 1971, à peine trois ans après sa mort, parlant aux supérieurs de l'Ordre des Capucins, Paul VI disait de lui: «Regardez quelle renommée il a eue, quelle audience mondiale il a rassemblée autour de lui! Mais pourquoi? Peut-être parce qu'il était un philosophe? Parce qu'il était un sage? Parce qu'il avait des moyens à sa disposition? Parce qu'il célébrait la Messe avec humilité, confessait du matin au soir, et était, c'est difficile à dire, un représentant de notre Seigneur marqué de ses stigmates. C'était un homme de prière et de souffrance». Déjà durant sa vie il jouissait d'une grande renommée de sainteté, due à ses vertus, à son esprit de prière, de sacrifice et de consécration totale au bien des âmes. Au cours des années qui ont suivi sa mort,la renommée de sa sainteté et de ses miracles est allée en se développant, devenant un phénomène ecclésial, répandu dans le monde entier, auprès de toutes les catégories de personnes. Ainsi Dieu manifestait à l'Église sa volonté de glorifier sur terre son fidèle serviteur. Il ne se passa pas beaucoup de temps avant que l'Ordre des Frères Mineurs Capucins n'accomplît les étapes prévues par la loi canonique pour mettre en route la Cause de béatification et de canonisation. Toute chose examinée, le Saint-Siège, selon les normes du Motu proprio «Sanctitas clarior», concéda le Nihil obstat le 29 novembre 1982. L'Archevêque de Manfredonia put ainsi procéder à l'introduction de la Cause et à la réalisation du procès de reconnaissance (1983-1990). Le 7 décembre 1990, la Congrégation pour les Causes des Saints en reconnut la validité juridique. Une fois achevée la Positio, on discuta, comme d'habitude, pour savoir si Padre Pio avait pratiqué les vertus à un degré héroïque. Le 13 juin 1997, se tint l'assemblée spéciale des Consulteurs théologiens qui eut un résultat positif. Dans la session ordinaire du 21 octobre suivant, Mgr Andrea Maria Erba, Évêque de Velletri-Segni, étant chargé de la cause, les Cardinaux et les Évêques ont reconnu que Padre Pio de Pietrelcina a pratiqué à un degré héroïque les vertus théologales, cardinales et les autres.


Le 18 décembre 1997, en présence de Jean-Paul II, fut promulgué le décret sur l'héroïcité des vertus. Pour la béatification de Padre Pio, la postulation a présenté au dicastère compétent la guérison de Madame Consiglia De Martino, de Salerne. À propos de ce cas, se déroula le Procès canonique régulier auprès du tribunal ecclésiastique de l'archidiocèse de Salerno-Campagna-Acerno, de juillet 1996 à juin 1997. Le 30 avril 1998, se tint, au siège de la Congrégation pour les Causes des Saints, l'examen du Conseil médical et, le 22 juin de la même année, l'assemblée spéciale des Consulteurs théologiens. Le 20 octobre suivant, au Vatican, se réunit la Congrégation ordinaire des Cardinaux et des Évêques membres du Dicastère. Le 21 décembre 1998, en présence de Jean-Paul II, fut promulgué le décret sur le miracle. Le 2 mai 1999, place Saint-Pierre, au cours d'une célébration eucharistique solennelle, Sa Sainteté Jean-Paul II, de par son autorité apostolique, déclara Bienheureux le Vénérable Serviteur de Dieu Pio de Pietrelcina et établit la date du 23 septembre pour sa commémoration liturgique. Pour la canonisation du Bienheureux Padre Pio, la postulation a présenté au dicastère compétent la guérison du petit Matteo Pio Colella de San Giovanni Rotondo. Le cas a été soumis à un procès canonique régulier devant le tribunal ecclésiastique de l'archidiocèse de Manfredonia-Vieste, du 11 juin au 17 octobre 2000. Le 23 octobre suivant, la documentation fut transmise à la Congrégation pour les causes des saints. Le 22 novembre 2001, à la Congrégation pour les causes des saints, on a procédé à l'étude de la consultation médicale. L'assemblée spéciale des théologiens consulteurs s'est tenue le 11 décembre et, le 18 du même mois, la session ordinaire des cardinaux et évêques. Le 20 décembre, en présence de Jean-Paul II, on a promulgué le décret sur le miracle. Le décret de canonisation a été promulgué le 26 février 2001.


Le 3 mars 2008, le Saint Siège a fait procéder à l'exhumation du corps de Saint Pio. Celui-ci a été découvert en parfait état d'incorruptibilité. Déposé dans une châsse, Il est exposé à la vénération publique, en la crypte de Sainte Marie des Grâces à San Giovanni Rotondo jusqu'en septembre 2009. Le 21 juin 2009, visitant les religieux du Couvent de Notre Dame des Grâces, la cellule ou vécut le Padre Pio et la Maison du Soulagement des Souffrances, le Pape Benoît XVI est venu se recueillir devant la dépouille du Saint Capucin.

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21 juin 2009

Bienheureux Francisco Garate

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Bienheureux Francisco Garate S.J.

1857-1929


Né le 3 février 1857 à Azpeitia (Pays Basque espagnol), il fut religieux de la Compagnie de Jésus, humble frère lai (laïc) qui, pendant quarante-deux ans, s’acquitta, avec une humilité toute chrétienne, de l’office de portier, à l'Université de Bilbao. Austère pour lui-même et menant une vie très pauvre, il était aimable et toujours souriant, ce qui le fit surnommer "Frère Politesse". «Le message de sainteté que le Frère Francisco Garate Aranguren nous a laissé est simple et limpide, comme le fut sa vie immolée de religieux, à la porterie du Centre universitaire de Deusto.» (Jean-Paul II) Il a été béatifié le 6 octobre 1985 à Rome par le Serviteur de Dieu Jean-Paul II.

Prière pour demander des grâces par l'intercession du Bienheureux Francisco Garate

O Dieu d'Amour, qui, en nous montrant les admirables vertus du bienheureux Francisco Garate, nous avez enseigné la valeur de la discrétion, de l'humilité, de l'obéissance et du travail dans le silence, daignez glorifier Votre serviteur dans Votre église, et accordez-nous la grâce que nous Vous demandons votre intercession, si ce la est pour votre plus grande gloire et le bien de nos âmes. Ainsi soit-il.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

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19 juin 2009

Le Bienheureux Daniel Brottier

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Le Bienheureux Daniel Brottier

1876-1936

Assistant général des Pères du Saint Esprit, Directeur de l'Oeuvre des Orphelins Apprentis d'Auteuil, Missionnaire au Sénégal, Fondateur du Souvenir Africain, Officier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre, décédé saintement, le 28 février 1936, à l'âge de 59 ans.

Né le 7 septembre 1876 à la Ferté Saint Cyr, dans le Diocèse de Blois, le jeune Daniel Brottier ne tarda pas à manifester le désir de se consacrer à Dieu. Ordonné Prêtre à Blois, le 22 octobre 1899, le désir de convertir les infidèles le poussa à entrer chez les Pères du Saint Esprit. Il fut envoyé au Sénégal, où son zèle dévorant s'exerça au profit des Chrétiens et des païens de la paroisse de Saint Louis. Rappelé en France en 1911, il fonde l'Oeuvre du « Souvenir Africain », pour l'érection de la Cathédrale de Dakar. la Grande Guerre le voit 4 années durant, se dépenser héroïquement comme Aumônier, au service des soldats, sur les champs de bataille de la Lorraine, de la Somme, de Verdun, des Flandres. La Guerre finie, il fonde l'Union Nationale des Combattants. En 1923, il est nommé par le Cardinal Dubois, Directeur de l'Oeuvre des Orphelins Apprentis d'Auteuil. Là, grâce à l'appui miraculeux de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face, il réussit en douze ans, à donner à cette oeuvre un essor prestigieux. Il meurt, épuisé de fatigues, le 28 février 1936, laissant la réputation d'un apôtre et d'un homme de Dieu. Il a été Béatifié le 25 novembre 1984, par le serviteur de Dieu Jean Paul II.

« Les médecins cherchent mon mal. S'ils savaient toutes les misères qui frappent à ma porte, et mon impuissance à les soulager toutes, ils sauraient ce qui me brise aujourd'hui ». (Une des dernières paroles du Père Brottier).

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Extraits de l'allocution prononcée par S.Em. Le Cardinal Verdier, Archevêque de Paris, aux Obsèques du Père Brottier, le 2 mars 1936

« Le Bon Père à placé au centre même de notre capitale une oeuvre admirable. Je ne suis pas excessif en disant qu'elle est un miracle permanent. Miracle, cette demeure qui abrite aisément ces 1400 orphelins et leur assure un foyer si aimé. Miracle cette magnifique chapelle dédiée à l'incomparable petite Sainte Thérèse de Lisieux. Miracle, cette fête annuelle qui amène dans ces vastes jardins, toujours plus de 50000 Parisiens si heureux d'acclamer et d'invoquer la chère petite Sainte. » « Mes frères, vous qui fûtes, pendant sa vie, les auxiliaires si précieux de sa Charité, vous garderez, j'en suis sûr, ce poste d'honneur. Oui, au nom du Père Brottier, je vous confie ces 1400 orphelins. Il faut que le miracle continue. Ce sera l'honneur de votre vie et le meilleur gage de votre Salut d'avoir, en dépit des difficultés, gardé dans toute sa beauté, l'oeuvre si paternelle de celui que nous pleurons. »

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Prière pour obtenir la Canonisation du Bienheureux Daniel Brottier

O Dieu qui avez rempli le cœur du Bienheureux Daniel Brottier, de Votre Esprit de Charité, et l'avez poussé sans cesse à une activité merveilleuse pour le soulagement des misères humaines; pour Votre plus grande Gloire et le Salut des âmes, accordez-nous, nous Vous en supplions, à nous aussi, de vivre dans cette Charité active et généreuse. Et si cela Vous est agréable, élevez au rang des Saints dès ici-bas le Bienheureux Daniel Brottier, en nous accordant par son intercession les grâces que nous sollicitons. (Indiquer ici ces grâces). Ainsi soit-il.

Imprimatur

Paris, le 28 janvier 1938

Jean, Card. Verdier

Archevêque de Paris

Les personnes qui, par l'intercession du Bienheureux Daniel Brottier, ont obtenues des faveurs spéciales, sont priées de bien vouloir en donner connaissance à

Mr le Directeur de l'Oeuvre d'Auteuil

40, rue Lafontaine

75016 Paris.

www.fondation-auteuil.org

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Téléchargez le texte de la Prière (pdf) en cliquant ici

19 juin 2009

Saint Charles-Joseph Eugène de Mazenod

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Saint Charles-Joseph Eugène de Mazenod

« Je voudrais passer ma vie auprès des Saints Tabernacles. C'est impossible d'être mieux: n'est-ce pas un avant goût du paradis? »

1782-1861

Charles-Joseph-Eugène de Mazenod naquit à Aix-en-Provence le 1er août 1782. Embrasé d'un zèle ardent pour les Missions paroissiales, il fonda, en 1816, la Congrégation des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée. Sa famille religieuse prit de son vivant une extension considérable. Promu à l'évéché de Marseille en 1837, il s'occupa avec une égale sollicitude de la restauration de son Diocèse et du gouvernement de sa Congrégation, répandue aujourd'hui dans toutes les parties du monde. Il termina sa vie sainte le 21 mai 1861, laissant à ses Oblats ce testament spirituel: « Pratiquez bien parmi vous la Charité... la Charité... la Charité... et au dehors le zèle pour le Salut des âmes », et laissant à son Diocèse le souvenir d'un Pasteur selon le Cœur de Dieu. Béatifié le 19 octobre 1975, par le Serviteur de Dieu Paul VI, il a été canonisé le 3 décembre 1995, par le Serviteur de Dieu Jean Paul II.

Prière pour obtenir des grâces par l'intercession de Saint Eugène de Mazenod

Seigneur Jésus qui, en remplissant de zèle le cœur de Saint Eugène de Mazenod, lui avez donné de former et d'envoyer à travers le monde une Famille de Missionnaires pour prêcher l'Evangile aux âmes les plus abandonnées, et lui avez permis de travailler puissamment à la restauration d'un grand Diocèse, nous Vous en supplions, par l'Amour qu'il a eu pour Vous, pour Votre Divine Mère Immaculée, pour la Sainte Église et Votre Vicaire sur la terre, daignez nous accorder les faveurs que nous Vous demandons par son intercession et manifester à tous ceux qui l'invoquent le crédit dont il jouit auprès de Vous. Ainsi soit-il.

Imprimatur

+ Emmanuel

Ep. Isiondesis

Paris 15 novembre 1927

19 juin 2009

Saintes fêtes des Cœur de Jésus et de Marie

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Vendredi 19 juin

solennité de la Fête du Coeur de Jésus

Journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres


Le Christ révèle à sainte Marguerite-Marie, le 27 décembre 1673, que "Mon divin Coeur est si passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen, et qu'il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre..." En juin 1675, il s'adresse à elle en ces termes : "Voilà ce Coeur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consommer, pour leur témoigner son amour. Je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Coeur, en communiant ce jour là, et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels. Je te promets aussi que mon Coeur se dilatera, pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur, et qui procureront qu'il lui soit rendu.... Fait savoir au fils ainé de mon Sacré-Coeur (le roi Louis XIV) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte enfance, de même il obtiendra sa naissance de gloire éternelle par sa consécration à mon Coeur adorable. Mon Coeur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis et de tous ceux de la sainte Eglise. Mon Père veut se servir du roi pour l'exécution de son dessein, qui est la construction d'un édifice public où serait placé le tableau de mon Coeur pour y recevoir les hommages de toute la France" Il faudra attendre 1870 : la guerre éclate entre la France et l'Allemagne ; la défaite militaire française ne tarde pas, suivie de l'occupation d'une partie du pays par les troupes allemandes. Alexandre Legentil, député sous Louis-Philippe, et son beau-frère, Hubert Rohault de Fleury, font voeu de construire une église consacrée au Coeur du Christ, en réparation et pénitence pour les fautes commises par les Français : "Pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l'infinie miséricorde du Sacré-Coeur de Notre Seigneur Jésus-Christ le pardon de nos fautes, ainsi que les secours extraordinaires qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France, nous promettons de contribuer à l'érection, à Paris, d'un sanctuaire dédié au Sacré-Coeur de Jésus." Pendant la première guerre mondiale, en réponse à la demande adressée par Sainte Marguerite Marie, en 1675, plus de douze millions de drapeaux et fanions français ornés du Sacré Coeur de Jésus furent portés par les soldats, les régiments, etc.. En 1917, la République a interdit la consécration individuelle des soldats au Sacré Coeur et le port du Sacré Coeur. Dans une lettre aux pèlerins de Paray, en 1999, Jean Paul II "invite tous les fidèles à poursuivre avec piété leur dévotion au culte du Sacré-Coeur de Jésus, en l'adaptant à notre temps, pour qu'ils ne cessent d'accueillir ses insondables richesses, qu'ils y répondent avec joie en aimant Dieu et leurs frères, trouvant ainsi la paix, entrant dans une démarche de réconciliation et affermissant leur espérance de vivre un jour en plénitude auprès de Dieu, dans la compagnie de tous les saints."


Prière

Cœurs-Unis de Jésus et Marie, nous vous accueillons avec joie dans notre maison. Soyez pour nous le signe de l’amour et de la paix. Par l’union de vos Cœurs vous nous montrez le chemin. Unissez, notre cœur à vos Cœurs. Faîtes de nos cœurs des lumières d’amour qui touchent d’autres cœurs. Que cette communion des cœurs grandisse toujours davantage, jusqu’à ce que les cœurs de tous les hommes soient remplis d’amour et de l’Esprit-Saint. Ce sera alors une nouvelle Pentecôte. Cœur-Sacré de Jésus, ouvre nos cœurs à toutes tes grâces afin que comme saint Paul nous puissions dire «ce n’est plus moi qui vit mais Christ qui vit en moi» (Ga 2, 20) Cœur-Sacré de Jésus, bénis nos cœurs et nos familles. Nous voulons t’appartenir et que rien ne nous sépare de toi. Apporte nous la paix et la Vie.

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Samedi 20 juin

Fête du Coeur Immaculé de Marie


La propagation de la dévotion au Coeur de Marie remonte au XVIIe siècle où saint Jean Eudes la propagea en l'unissant à celle du Sacré-Coeur de Jésus. Au cours du XIXe siècle, sa sainteté Pie VII d'abord, et Pie IX ensuite, accordèrent à plusieurs églises une fête du Coeur très pur de Marie fixée au dimanche dans l'octave de l'Assomption, puis au samedi suivant la fête du Sacré-Coeur. Le 13 juillet 1917, la Sainte Vierge apparaissait au Portugal pour déclarer aux petits voyants de Fatima que Dieu voulait établir la dévotion à Son Coeur Immaculé pour le salut du monde. Elle demanda aux chrétiens la pratique du premier samedi du mois par la communion réparatrice et la récitation du chapelet accompagnée de la méditation des mystères du Rosaire. Le 31 octobre 1942, le jour de la clôture solennelle du Jubilé des Apparitions de Fatima, le pape Pie XII s'exprimant à la radio, consacra le monde au Coeur Immaculé de Marie pour répondre à l'appel de notre Mère du ciel. Il renouvela ce geste important le 8 décembre 1942. En 1944, en pleine guerre mondiale, le même souverain pontife consacrait encore tout le genre humain au Coeur Immaculé de Marie pour le mettre sous Sa toute-puissante protection. A l'occasion de cette même cérémonie, il décréta que l'Eglise entière célébrerait chaque année une fête en l'honneur du Coeur Immaculé de Marie afin d'obtenir par l'intercession de la Très Sainte Vierge, «la paix des nations, la liberté de l'Eglise, la conversion des pécheurs, l'amour de la pureté et la pratique des vertus.» Il fixa la date de cette fête au 22 août, jour octave de la fête de l'Assomption. En créant la très Sainte Vierge, la Trinité Sainte a pu contempler le ravissant spectacle d'un Coeur qui dès son premier battement n'aima que son Dieu, et L'aima à lui seul plus que tous les anges et les saints ensemble ne L'aimeront jamais. «Le Père, dit saint Jean Eudes, a déployé Sa puissance pour former un Coeur de fille plein de respect et de fidélité envers son Créateur. Le Fils en fit un Coeur de Mère et l'Esprit-Saint en fit un Coeur d'épouse pour y célébrer Ses noces ineffables.» La gloire de la fille du roi, disent les Livres Saints, est toute intérieure et cachée, autrement dit, elle est toute en Son Coeur. Là se trouvent toutes les perfections des anges et des hommes, dans un tel degré d'excellence que rien n'y peut être comparé. Là se trouvent les perfections de Dieu même, aussi fidèlement retracées qu'elles peuvent l'être dans une simple créature. La bonté et la miséricorde président parmi les vertus dont Dieu a orné le Coeur Immaculé de Sa Mère. Aussi tout pécheur trouve en Elle un refuge assuré. Ce Coeur qui nous a tant aimé n'a point été flétri dans le tombeau comme celui des autres mortels. Ses mouvements n'ont été qu'un seul instant suspendus sous le souffle de la mort. Il vit aujourd'hui palpitant d'un amour infini, inondé de célestes délices au sein de la gloire immortelle où il continue de nous aimer avec prédilection. Comme la sainte Eglise nous le recommande aujourd'hui au moyen de la belle fête du Coeur Immaculé de Marie, vouons un culte spécial de vénération et d'amour à ce Coeur magnanime, le plus noble le plus généreux qui soit sorti des mains du Créateur. Supplions-le donc de nous apprendre à aimer Jésus, à souffrir pour Lui, à supporter avec amour et résignation les peines de la vie, les souffrances et les croix qu'il plaira à Dieu de nous envoyer. Recourons donc sans cesse à ce Coeur incomparable et nous expérimenterons infailliblement sa bénignité, sa mansuétude et sa tendresse.

Prière

Cœur Immaculé de Marie, nous nous consacrons à toi, ainsi que nos familles et notre paroisse. Nous nous confions totalement à Dieu par tes mains. Marie, nous voulons être tes apôtres pour faire connaître au monde la Flamme d’amour de ton Cœur Immaculé. Nous marcherons à la lumière de la foi, de l'espérance et de l'amour pour que le monde croit que le Christ est l'envoyé du Père dont Il est venu nous transmettre la Parole. Nous savons, Marie que tu sera toujours avec nous et que ton Cœur Immaculé sera notre refuge et le chemin qui te conduira jusqu'à Dieu. Trinité Sainte nous t’adorons et nous nous offrons totalement à toi ! Amen.

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Dimanche 21 juin

Fête du Coeur de Jésus et Journée des familles



“L'un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il en sortit aussitôt du sang et de l'eau.” (Jn 19,34) La fête du Coeur de Jésus (ou Sacré-Cœur) est célèbrée chaque année le troisième vendredi après la Pentecôte. Au cours de cette fête, l’Église contemple le Coeur de son Sauveur et se laisse guider par lui jusqu’au plus profond du mystère de l’amour où se rencontrent l’homme et Dieu. En 1674 Jésus demande à sainte Marguerite-Marie que le vendredi après la fête du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer son Coeur. En 1856, le pape Pie IX étend définitivement cette fête du Coeur de Jésus à toute l’Église qui n’a cessé, depuis, de la célébrer avec ferveur. « Dieu veut établir dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. » (extrait du message de la Vierge au enfants de Fatima (Portugal) le 13 juin 1929.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 19, 31-37)

Le Côté ouvert de Jésus


Jésus venait de mourir. Comme c’était le vendredi, il ne fallait pas laisser des corps en croix durant le sabbat (d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque). Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Des soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis du deuxième des condamnés que l'on avait crucifiés avec Jésus. Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l'eau. Celui qui a vu rend témoignage, afin que vous croyiez vous aussi. (Son témoignage est véridique et le Seigneur sait qu'il dit vrai.) Tout cela est arrivé afin que cette parole de l'Écriture s'accomplisse : Aucun de ses os ne sera brisé. Et un autre passage dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé.


Acte d'Offrande des Coeurs Unis de Jésus et de Marie

D'après les révélations d'une âme réparatrice allemande


Père Eternel, avec confiance, je Vous offre les coeurs unis de Jésus et de Marie, les Plaies Victorieuses et Sanglantes de Jésus et les Larmes de Marie, notre Mère du Ciel. Seigneur, que Votre Volonté soit faite!


« Dans les tentations de découtagement, dites: "Coeurs Unis de Jésus et de Marie, j'ai confiance en Vous!" Dans els tentations contre la pureté, prenez refuge dans le champ d'attraction des Coeurs Unis de Jésus et de Marie. Pour la santé du corps, priez ansi: "Je place mon corps malade, mes nerfs, mes glandes.... dans le bain curatif des Coeurs Unis de Jésus et de Marie." Pareillement, confiez votre entourage, vos soucis au très puissant rayonnement magnétique des Coeurs Unis de Jésus et de Marie dans l'Amour. »


Cœurs Unis de Jésus et de Marie, nous avons confiance en Vous!


Extrait de "Coeurs Unis de Jésus et de Marie", aux Ed du Parvis


Saintes fêtes des Cœurs de Jésus de Marie

17 juin 2009

Les morts ne sont pas des absents

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Les morts ne sont pas des absents

La grande et triste erreur de quelques-uns, mêmes bons, c’est de s’imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent. Ils ne nous quittent pas, ils restent. Où sont-ils ? Dans l’ombre ? Oh ! Non ! C’est nous qui sommes dans l’ombre. Eux sont à côté de nous, sous un voile, plus présents que jamais. Nous ne les voyons pas, parce qu’un ”nuage obscur” nous enveloppe, mais eux nous voient. Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de gloire, arrêtés sur nos yeux pleins de larmes. Ô consolation ineffable, les morts sont invisibles, mais ils ne sont pas des absents. J’ai souvent pensé à ce qui pourrait consoler ceux qui pleurent. Le voici : c’est à la foi, cette présence réelle et ininterrompue de nos morts chéris. C’est l’intuition claire, pénétrante, que par la mort, ils ne sont ni éteints, ni éloignés, ni même absents, mais vivants, près de nous.

Mgr Louis Bougaud, évêque de Laval en Mayenne

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17 juin 2009

Ne pleure pas si tu m'aimes

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Ne pleure pas si tu m'aimes

Si tu savais le don de Dieu et ce que c'est que le Ciel ! Si tu pouvais d'ici, entendre le chant des Anges et me voir au milieu d'eux ! Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les horizons et les champs éternels, les sentiers où je marche ! Si, un instant, tu pouvais contempler, comme moi, la Beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent ! Quoi ! tu m'as vue, tu m'as aimée dans le pays des ombres, et tu ne pourrais ni me revoir, ni m'aimer encore dans le pays des immuables réalités ? Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux qui m'enchaînaient, et quand un jour que Dieu connait et qu'il a fixé, ton âme viendra dans le Ciel où l'a précédée la mienne, ce jour-là, tu reverras celle qui t'aimait et qui t'aime encore, tu en retrouveras les tendresses épurées. A Dieu ne plaise qu'entrant dans une vie plus heureuse, infidèle aux souvenirs et aux joies de mon autre vie, je sois devenue moins aimante ! Tu me reverras donc, transfigurée dans l'extase et le bonheur, non plus attendant la mort, mais avançant d'instant en instant, avec toi qui me tiendra la main, dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie, buvant avec ivresse aux pieds de Dieu un breuvage dont on ne se lasse jamais et que tu viendras boire avec moi. Essuie tes larmes et ne pleure plus, si tu m'aimes.

Saint Augustin, Evêque d'Hippone, Docteur de l'Église (354-430)

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