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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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30 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

Marie Reine Immaculée

Trente-et-unième jour

Marie, Mère admirable

 

Le Père Nieremberg raconte qu'un religieux de la Compagnie de Jésus, grand serviteur de Dieu et très dévot de à Marie, demanda à la Sainte Vierge quel nom il pourrait lui donner qui renfermât quelque chose de Ses grandeurs. Or, un jour que les élèves dont il était le Père spirituel chantait les Litanies, la Très Sainte Vierge lui apparut environnée d'une vive lumière, et lui dit que cette invocation : « Mater Admirabilis », renfermait beaucoup de ses titres, puis elle laissa ce bon religieux si content, si joyeux, si pénétré de ses ineffables grandeurs que, ravi en une douce extase, il s'écriait : « O Mère Admirable ! Mère Admirable ! » et sans cesse il répétait avec amour : « O Mère Admirable ! »

De fait, ajoute le Père Nieremberg, comment ne serait-Elle pas une Mère Admirable, Celle qui est Mère de Dieu, Mère de l’Éternel, Mère du Créateur de toutes choses, Mère du meilleur Fils qui fût jamais, d'un Fils aussi bon et aussi Saint que le Saint Esprit ; Mère de notre vie, de notre Rédempteur, Mère de l'Homme-Dieu ? Comment ne serait-Elle pas Mère Admirable, Celle qui est Mère et Vierge, plus Mère que toutes les mères sur la terre, plus Vierge que toutes les vierges ? Mère Admirable ! Elle n'a été Mère que du Fils qu'Elle a voulu, et Elle ne l'a pas voulu autre qu'un Dieu. Mère Admirable ! Bien que réellement Mère de Dieu, elle ne dédaigne pas cependant d'être la Mère des pauvres hommes. Mère Admirable ! Puisqu'Elle est Mère de Consolation, Mère des grâces, Mère de Miséricorde, Mère des vierges, Mère de toutes les vertus. Oh ! C'est avec raison qu'Elle s'appelle Mère Admirable, Celle qui l'est réellement de tant de manières et à tant de titres.

O mon aimable Rédempteur, béni, loué et remercié soit à jamais Votre Cœur Sacré qui m'a donné une Mère si grande, si élevée, si admirable !

 

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Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

 

Fin du Mois de l'Assomption

 

Téléchargez l'intégralité des Méditations (pdf) en cliquant ici

 

Prochain Mois de Dévotion, le Mois du Rosaire, rendez-vous le 30 septembre

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29 août 2012

Neuvaine pour la Nativité de la Sainte Vierge

Neuvaine pour la Nativité de la Sainte Vierge

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La Fête de la Nativité de Marie

Le 8 septembre

 

C’est la naissance de la Vierge Marie; faisons-lui fête, en adorant le Christ son fils, le Seigneur. Telle est l'invitation que nous adresse aujourd'hui l'Eglise. Ecoutons son appel ; entrons dans sa joie qui déborde : l'Epoux est proche, puisque son trône est dès maintenant dressé sur terre ; encore un peu, et lui-même paraîtra sous ce diadème de notre humanité dont doit le couronner sa mère au jour de la joie de son cœur et du nôtre. Aussi, comme en la glorieuse Assomption, retentit à nouveau le Cantique sacré ; mais il est plus de la terre, cette fois, que du ciel. Voici qu'en vérité nous est donné mieux que le premier paradis à cette heure. Eden, ne crains plus les retours des mortels humains ; ton chérubin peut cesser sa garde et regagner les cieux. Que nous importent tes beaux fruits auxquels on ne peut toucher sans mourir ? La mort, maintenant, elle est pour ceux qui ne goûteront pas du fruit qui s'annonce parmi les fleurs de la terre vierge où nous fait aborder notre Dieu.

Salut, monde nouveau où les magnificences de la création primitive sont dépassées; salut, port fortuné dont le repos s'offre à nous après tant d'orages! L'aurore paraît ; l'arc-en-ciel brille ; la colombe s'est montrée ; l'arche touche terre, ouvrant au monde de nouvelles destinées. Le port, l'aurore, l'arc-en-ciel, la colombe, l'arche du salut, le paradis du céleste Adam, la création dont l'autre n'était qu'une ébauche, c'est vous, douce enfant, en qui déjà résident toute grâce, toute vérité, toute vie. Vous êtes la petite nuée que le père des Prophètes attendait dans l'angoisse suppliante de son âme, et qui apporte à la terre desséchée la fraîcheur ; sous la faiblesse de vos membres si frêles apparaît la mère du bel amour et de la sainte espérance. Vous êtes cet autre léger nuage d'exquis parfum qu'exhale aux cieux notre désert ; l'incomparable humilité de votre âme qui s'ignore révèle leur Reine aux Anges, armés en guerre près de votre berceau. O tour du vrai David, citadelle où, du premier choc, s'est brisé l'enfer ; vraie Sion, dès l'abord fondée sur les saintes montagnes, au sommet des vertus ; temple et palais dont ceux de Salomon étaient l'ombre ; maison que l'éternelle Sagesse s'est bâtie pour elle-même : le plan réalisé dans vos lignes si pures était arrêté dès l'éternité. Avec l'Emmanuel qui vous prédestina pour son lieu de délices, vous êtes vous-même, enfant bénie, le sommet de toute création, l'idéal divin pleinement réalisé sur terre.

Or donc, comprenons l'Eglise, quand elle acclame dès ce jour votre divine maternité, ne séparant pas la naissance de l'Emmanuel et la vôtre en ses chants. Celui qui, étant Fils en Dieu par essence, voulut l'être aussi dans l'humaine nature, avait avant tous autres desseins résolu qu'il aurait une Mère; tel par suite devait être en celle-ci le caractère primordial, absolu, de ce titre de Mère, qu'il ne fît qu'un dans l'éternel décret avec son être futur, comme en étant le motif, comme renfermant la cause même de son existence ainsi que le principe de toutes ses perfections de nature et de grâce. Donc nous aussi, dès le berceau, devons-nous voir en vous la Mère, et célébrer votre naissance, en adorant votre fils, le Seigneur.

D'autant qu'embrassant tous les frères de l'Homme-Dieu, votre bienheureuse maternité projette ses rayons sur tout ce qui précède ou suit dans le temps ce fortuné jour. Dieu, notre Roi avant les siècles, a opéré le salut au milieu de la terre : « Le milieu de la terre, c'est admirablement Marie, dit l'Abbé de Clairvaux ; Marie, centre universel, arche de Dieu; elle est la cause des choses, l'affaire des siècles. Vers elle se tournent les habitants des cieux comme du séjour de l'expiation, les hommes qui nous précédèrent et nous qui sommes présentement, ceux qui doivent nous suivre, et les fils de nos fils et leurs descendants : les cieux pour voir se remplir leurs vides, les habitants des bas lieux pour leur délivrance; les hommes du premier âge pour être trouvés des prophètes fidèles, ceux qui viennent après pour obtenir de parvenir à la béatitude. Mère de Dieu, Reine des cieux, Souveraine du monde, toutes les générations vous diront bienheureuse ; car vous avez engendré pour toutes la vie et la gloire. En vous à jamais les Anges puisent la joie, les justes la grâce, les pécheurs le pardon ; en vous, et par vous, et de vous la bénigne main du Tout-Puissant a créé une seconde fois ce qu'elle avait fait une première. »

« Solennité d'entrée, dit de ce jour André de Crète; fête initiale, dont le terme est l'union du Verbe et de la chair ; fête virginale, de joie pour tous et de confiance. » « Toutes les nations, soyez présentes, s'écrie Jean Damascène ; toute race, toute langue, tout âge, toute dignité, célébrons joyeusement le jour natal de l'allégresse du monde. » « C'est le commencement du salut, l'origine de toute tète, proclame à son tour saint Pierre Damien : voici qu'est née la Mère de l'Epoux! A bon droit, l'univers aujourd'hui tressaille, et l'Eglise, transportée, module des motifs d'épithalame en ses chœurs. » Mais les docteurs d'Orient et d’Occident ne sont pas seuls à exalter dans les mêmes termes aujourd'hui l'apparition de Marie sur terre. Dans l'Office de la fête, les deux Eglises latine et grecque chantent toujours, chacune en leur langue, cette belle formule  de conclusion, identique pour toutes deux : « Votre naissance, o Mère de Dieu, fut l'annonce de la joie pour le monde ; car c'est de vous qu'est né le Soleil de justice, le Christ notre Dieu, qui détruisant la malédiction octroya la bénédiction, et confondant la mort nous gratifia de l'éternelle vie. »

L'accord de Rome et de Byzance dans la célébration de la fête de ce jour remonte au VII° siècle au moins. On ne saurait avec quelque assurance préciser davantage, ni surtout généraliser la date première de son institution. Angers regarde le saint évêque Maurille comme en ayant été le premier auteur, sur un désir de la Bienheureuse Vierge à lui apparue, vers l'an 430, dans les prairies du Marillais : d'où le nom de Notre-Dame Angevine, ou fête de l'Angevine, donné si fréquemment à la présente solennité. Au XI° siècle, Chartres, la ville de Marie, n'en revendique pas moins pour son Fulbert, soutenu de l'autorité de Robert le Pieux, une paît prépondérante dans la diffusion delà glorieuse fête au pays de France; on sait l'intimité de l'évêque et du roi, et comment celui-ci voulut noter lui-même en chant d'une suave mélodie les trois admirables Répons où son ami célèbre le lever de l'étoile mystérieuse qui doit engendrer le soleil, la branche sortant de la tige de Jessé pour porter la fleur divine où se reposera l'Esprit-Saint, la bénigne toute-puissance qui fait produire à la Judée Marie comme la rose à l'épine.

En l'année 1245, dans la session troisième du premier Concile de Lyon, celle-là même où Frédéric II fut déposé de l'empire, Innocent IV établit pour l'Eglise universelle, non la fête partout dès lors observée, mais l'Octave de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie ; c'était l'accomplissement du vœu fait par lui et les autres cardinaux pendant le veuvage de dix-neuf mois, résultat des intrigues du fourbe empereur, qui suivit pour l'Eglise la mort de Célestin IV, et auquel l'élection de Sinibaldo Fieschi sous le nom d'Innocent avait mis un terme. En 1377, le grand Pape qui venait de briser les chaînes de la captivité d'Avignon, Grégoire XI, voulut compléter par l'adjonction d'une Vigile à la solennité les honneurs rendus à Marie naissante ; mais soit qu'il n'eût exprimé sur ce point qu'un désir, comme un peu plus tard au sujet du jeûne préparatoire à la fête de la Visitation son successeur Urbain VI, soit pour toute autre cause, les intentions du pieux Pontife ne prévalurent que peu de temps dans les années si troublées qui suivirent sa mort.

Avec l'Eglise implorons, comme fruit de cette fête si suave, la paix qui semble fuir toujours plus nos temps malheureux. Ce fut dans la seconde des trois périodes de paix universelle signalées sous Auguste,etdont la dernière marqua l'avènement du Prince même de la paix, que naquit Notre-Dame.

Pendant que se fermait le temple de Janus, l'huile mystérieuse sortait du sol où devait s'élever le premier sanctuaire delà Mère de Dieu dans la Ville éternelle; les présages se multipliaient; le monde était dans l'attente; le poète chantait: « Voici qu'arrive enfin le dernier âge prédit par la Sibylle, voici s'ouvrir la grande série des siècles nouveaux, voici la Vierge ! » En Judée, le sceptre est ôté de Juda ; mais celui-là même qui s'en est approprié la puissance, Hérode l'Iduméen poursuit en hâte la splendide restauration qui doit permettre au second Temple de recevoir dignement dans ses murs l'Arche sainte du nouveau Testament. C'est le mois sabbatique, premier de l'année civile, septième du cycle sacré : Tisri, où commence le repos de chaque septième année, où l'année sainte du jubilé s'annonce ; le plus joyeux des mois, avec sa solennelle Néoménie que signalent les trompettes et les chants, sa fête des Tabernacles, et la mémoire, de l'achèvement du premier Temple sous Salomon. Au ciel, l'astre du jour, parcourant ses demeures du Zodiaque, vient de quitter le signe du Lion pour entrer dans celui de la Vierge. Sur la terre, deux descendants obscurs de David, Joachim et Anne, remercient Dieu qui a béni leur union longtemps inféconde.

 

Extrait de l'Année Liturgique, tome 5, de Dom Prosper Guéranger

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Neuvaine pour la Nativité de la Sainte Vierge

Elle commence le 30 août

 

On dit tous les jours les prières suivantes :

 

Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.

 

Venez, Esprit-Saint, remplissez les cœurs de vos fidèles,

et allumez en eux le feu de votre amour.

 

Envoyez votre Esprit, et tout sera créé,

Et Vous renouvellerez la face de la terre.

 

Prions

 

O Dieu qui avez enseigné le cœur des fidèles par la lumière du Saint Esprit, donnez nous cet Esprit Saint qui nous fasse goûter et aimer le bien et qui répande toujours en nous sa consolation Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Prière

 

O Marie, choisie par l'auguste Trinité, et destinée de toute éternité pour être la Mère du Fils unique du Père, annoncée par les prophètes, attendue par les patriarches, désirée par toutes les nations : sanctuaire sacré, temple vivant du Saint Esprit ; soleil sans tache, parce que vous avez été conçue sans péché ; souveraine du ciel et de la terre, Reine des anges, nous vous honorons avec humilité, nous voulons célébrer avec allégresse la mémoire de votre heureuse naissance ; nous vous supplions de venir naître spirituellement dans nos âmes, de les captiver par votre douceur et par votre amabilité, afin qu'elles soient toujours unies à votre doux et aimable cœur.

 

I. Maintenant, par neuf salutations distinctes, nous dirigeons nos pensées vers les neuf mois pendant lesquels vous demeurâtes renfermée dans le sein maternel, et disons que tirant votre origine du sang royal de David, vous parûtes avec éclat, lorsque vous naquîtes de Sainte Anne, votre bienheureuse mère. Je Vous salue Marie...

 

II. Nous vous saluons, enfant céleste, colombe de pureté, qui à la honte du dragon infernal, avez été conçue sans péché. Je Vous salue Marie...

 

III. Nous vous saluons, aurore resplendissante, qui annoncez le soleil de ; justice, et apportez à la terre le premier rayon de lumière. Je Vous salue Marie...

 

IV. Nous vous saluons, ô élue de Dieu, qui, comme un soleil sans tache, avez brillé dans la nuit ténébreuse du péché. Je Vous salue Marie...

 

V. Nous vous saluons, astre brillant, qui avez éclairé le monde enveloppé dans les ténèbres du paganisme. Je Vous salue Marie...

 

VI. Nous vous saluons, redoutable guerrière, qui, comme une armée rangée en bataille, avez seule mis en fuite l'enfer tout entier. Je Vous salue Marie...

 

VII. Nous vous saluons, ô belle âme de Marie, que Dieu a regardée avec complaisance de toute éternité. Je Vous salue Marie...

 

VIII. Nous vous saluons, ô précieuse enfant, nous honorons votre très saint petit corps, les bandelettes dont il fut enveloppé et le berceau où il reposa ; nous bénissons le moment de votre naissance. Je Vous salue Marie...

 

IX. Nous vous saloons enfin, Bienheureuse Enfant, ornée de toutes les vertus dans un degré infiniment supérieur aux Saints ; c'est pourquoi, Mère digne du Sauveur, vous avez mis au monde le Verbe par la puissance du Saint-Esprit. Je Vous salue Marie...

 

Prière

 

O très aimable enfant, qui dans votre heureuse naissance avez consolé le monde, réjoui le Ciel, effrayé l'enfer, apporté du soulagement aux pécheurs, de la consolation aux affligés, de la santé aux malades, de la joie à tous les hommes, nous vous supplions avec ferveur de naître spirituellement dans nos âmes par votre amour ; fixez nos esprits dans votre service, et nos cœurs dans l'union avec vous: faites fleurir en nous ces vertus qui nous rendront agréables à vos yeux très miséricordieux. O Marie, soyez-nous Marie, en nous montrant les salutaires effet de votre doux nom. Que l'invocation de ce saint nom soit notre force dans les peines, notre espérance dans les dangers, notre bouclier dans les combats, et notre soutient à la mort: « Que le Nom de Marie soit un miel à notre bouche, une mélodie à nos oreilles et une jubilation à notre cœur. Ainsi soit-il.

 

Litanies de la Sainte Vierge

 

Seigneur, ayez pitié.

Christ ayez pitié.

Seigneur, ayez pitié.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu,

Esprit-Saint qui êtes Dieu,

Trinité sainte qui êtes un seul Dieu,

Sainte Marie, priez pour nous

Sainte Mère de Dieu,

Vierge sainte entre les vierges,

Mère du Christ,

Mère de l'Église,

Mère de la divine grâce,

Mère très pure,

Mère très chaste,

Mère sans tache,

Mère demeurée vierge,

Mère digne d'amour,

Mère admirable,

Mère du bon conseil,

Mère du Créateur,

Mère du Sauveur,

Vierge très prudente,

Vierge digne d'honneur,

Vierge digne de louanges,

Vierge puissante,

Vierge pleine de bonté,

Vierge fidèle,

Miroir de justice

Siège de la sagesse,

Cause de notre joie,

Demeure de l'Esprit-Saint,

Demeure comblée de gloire,

Demeure toute consacrée à Dieu,

Rose mystique,

Tour de David,

Tour d'ivoire,

Maison d'or,

Arche de la nouvelle alliance,

Porte du ciel,

Etoile du matin,

Santé des malades,

Refuge des pécheurs,

Consolatrice des malheureux,

Secours des chrétiens,

Reine des Anges,

Reine des Patriarches,

Reine des Prophètes,

Reine des Apôtres,

Reine des Martyrs,

Reine des Confesseurs,

Reine des Vierges,

Reine de tous les Saints,

Reine conçue sans le péché originel,

Reine élevée dans les cieux,

Reine du très saint rosaire,

Reine de la famille,

Reine de la paix,

 

Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde pardonnez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde exaucez-nous. Seigneur.

Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

 

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

 

V. Votre nativité, ô Vierge Mère de Dieu,

R. A annoncé la joie au monde entier.

 

Prions

 

Nous Vous prions, Seigneur, d'accorder à vos serviteurs le bienfait de la grâce céleste, afin que, comme la naissance de la bienheureuse Vierge a été pour eux un commencement de salut, la fête solennelle de sa Nativité leur procure une augmentation de paix.

 

Pour le Pape

 

O Dieu, qui êtes le Pasteur et le recteur de tous les fidèles, regardez d'un œil favorable le Pape N., votre serviteur que vous avez établi chef de votre Eglise : faites, par votre grâce, que ses paroles et ses exemples soient profitables à ceux sur qui il a autorité, afin qu'il ait part, dans la vie éternelle avec le troupeau qui lui est confié. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

 

Pour nos différents besoins

 

O Dieu, notre refuge et notre force, rendez-vous favorable aux prières de votre Eglise, vous qui êtes l'auteur de toute piété, faites que nous obtenions sûrement ce que nous vous demandons avec confiance, par Jésus, le Christ, Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Que Marie et son tendre Fils nous bénissent ! Ainsi soit-il

 

Recueil de Neuvaines préparatoires aux principales Fêtes de la Sainte Vierge, Lévis, Mercier et Cie, Libraire, imprimeurs et relieurs, 1886.

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Téléchargez le texte de cette Neuvaine (pdf) en cliquant ici

29 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Trentième jour

Il faut se préparer, par une Neuvaine, à la Nativité de la Sainte Vierge

 

Aujourd'hui commence la Neuvaine préparatoire à la Nativité de mon Auguste Mère. Cette Fête, dit un pieux auteur, est un jour de faveurs signalées pour tous les dévots serviteurs de Marie ; car si les reines du monde ont l'habitude de se montrer libérales au jour anniversaire de leur naissance, et d'accorder toutes les grâces qu'on leur demande, combien la Reine du Ciel et de la terre ne sera-t-Elle pas plus généreuse envers ses enfants le jour de Sa Nativité ! Chargée qu'Elle est de distribuer toutes les faveurs de Son Fils, Elle puise largement ce jour-là dans le trésor infini de Ses Miséricordes et les répand sur nous à profusion.

Je ferai donc cette neuvaine avec une dévotion toute particulière, et je pratiquerai, autant que je le pourrai, les exercices proposés pour la Neuvaine de l'Assomption. En outre, je réciterai chaque jour 30 je Vous salue Marie (3 dizaines de chapelets NDLR), en l'honneur des jours que Marie a passés dans le sein de Sainte Anne, Sa glorieuse Mère. Elle-même révéla cette pratique à Sainte Mechtilde, qui l'avait supplié de lui apprendre quel exercice elle pourrait faire pendant la Neuvaine préparatoire à la Nativité. « Ma fille, lui dit-Elle, si tu veux M'honorer particulièrement pendant cette Neuvaine, tu réciteras dévotement chaque jour trente je Vous salue Marie en l'honneur des jours que J'ai passés dans le sein de Ma mère. Je jetterais un regard de maternelle tendresse sur tous Mes serviteurs qui Me paieront ce tribut de louange en ces jours, et Je les associerai aux joies que Je ressentis à Ma Nativité ».

Je ferais pareillement une chose fort agréable au Cœur Aimable de Marie, si, pendant cette Neuvaine, je récite fréquemment en son honneur et en l'honneur de Sainte Anne la prière suivante.

 

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Prière

 

Je Vous salue, pleine de grâces, le Seigneur est avec Vous, que Votre grâce soit avec moi. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et bénie est Sainte Anne, Votre mère, de laquelle Vous êtes née, ô Vierge Marie, sans souillure et sans péché, de Vous est né Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant. Ainsi soit-il.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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28 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Vingt-neuvième jour

Paroles mémorables adressées par la Très Sainte Vierge à la Vénérable Sœur Marie de Jésus sur le respect que l'on doit aux Prêtres et spécialement au Souverain Pontife

 

« Ma Fille, Je veux te faire connaître quelle vénération et quel respect Je témoignais aux Prêtres pendant Ma vie : bien que Je fusse réellement Mère de Dieu dont ils étaient les ministres, Je me prosternais à leurs pieds, Je baisais souvent la terre qu'ils avaient foulée, et J'estimais que c'était pour Moi une heureuse fortune. Et pourtant le monde aveugle n'apprécie pas la dignité Sacerdotale, parce qu'ils confond le précieux avec le vil, et traite le Prêtre comme un homme du peuple, tellement qu'entre les deux, il ne fait aucune différence.

Eh bien ! Ma fille, il faut que tu compenses, dans la mesure de tes forces, cet égarement et cet oubli des enfants de l’Église. Saches que du Trône de Gloire où Je suis assise du Ciel, Je contemple avec vénération les Prêtres qui sont sur la terre ; toi aussi, regarde-les toujours avec autant de respect que s'ils étaient à l'Autel, s'ils portaient le Saint Sacrement dans leurs mains où s'ils le possédaient dans leur cœur ; que ce sentiment s'étende jusqu'aux ornements et aux vêtements qu'ils portent. Surtout, professe la plus grande vénération et la plus entière obéissance au Souverain Pontife, et quand tu l'entendras nommer, incline la tête comme tu le fais quand tu entends le Nom de Mon Divin Fils, ou le Mien, puisqu'il tient sur la terre la place de Jésus-Christ : Je le faisais Moi-même pendant Ma vie mortelle, lorsqu'on prononçait devant Moi le nom de Saint Pierre. Or, Je veux que tu marches en tout sur Mes traces, afin que, suivant Mon exemple, tu trouves grâce aux yeux du Très-Haut ».

Si je veux plaire au Cœur Aimable de Marie, je dois m'efforcer de mettre en pratique ces avis précieux qu'Elle a donnés à sa pieuse servante et amie.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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28 août 2012

Ave Domina Sancta

Ave Domina Sancta

D'après la Salutation à la Vierge Marie, de Saint François d'Assise

Interprété par la Communauté des Béatitudes

 

Refrain: Ave, Domina Sancta, Regina Sanctissima (X4)

 

1- Salut, Dame Sainte, Reine très Sainte, Mère de Dieu, ô Marie, Toi qui es toujours Vierge.

2- Salut, Dame Sainte, choisie par Dieu le Père, Tu es mise à part avec l'Esprit Saint et Son Fils bien-aimé.

3- Salut, Dame Sainte, en qui fut et demeure toute plénitude de grâce, tout bien qui vient de Dieu.

4- Salut, Dame Sainte, Tu es la Servante de Dieu, la Maison de Dieu, le Palais de Dieu, le Vêtement de Dieu.

 

Chant extrait de l'Album "Ave Domina Sancta, Regina Sanctissima", disponible auprès des Béatitudes Musique

 

 

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27 août 2012

L'Apparition de Notre Dame de la Salette

L'Apparition de Notre Dame de la Salette

19 septembre 1846

27 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

Marie et Jean Paul II

Vingt-huitième

Le Pape, Vicaire de Jésus-Christ, respect qu'on lui doit

 

La Sainte Église Catholique n'a qu'un chef, qui est Jésus-Christ dans le Ciel ; mais ce Divin Chef a sur la terre un représentant visible, un Vicaire, un dépositaire de sa toute-puissance spirituelle. Ce Vicaire de Jésus-Christ, ce représentant de Dieu, ce grand-prêtre de la religion Chrétienne, c'est le Pape, Évêque de Rome et successeur de Sainte Pierre. Toute monde connaît le passage de l’Évangile selon Saint Matthieu, où Jésus-Christ établit l'Apôtre Saint Pierre chef visible de l’Église et fondement de la société Chrétienne : « Je te dis que tu es Pierre, et sur cette Pierre je bâtirais Mon Église, et les puissance de l'Enfer ne prévaudront jamais contre elle : c'est à toi que Je donnerais les clés du Royaume des Cieux ; tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans le Ciel, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans le Ciel ». Cette promesse n'a pas besoin de commentaire. Le Sauveur l'a confirmé, peu de jours avant Son Ascension, par ces paroles non moins claires de l’Évangile selon Saint Jean : « Pais mes agneaux, pais mes brebis ».

L’apôtre Saint Pierre a donc été choisi par Jésus-Christ pour être la pierre fondamentale de l’Église, le Pasteur des fidèles et des Évêques, le chef spirituel du peuple Chrétien et le dépositaire suprême de toute-puissance de Dieu. Non, il n'est pas possible de rejeter l'autorité de Saint Pierre sans rejeter aussi l’Évangile. Comme homme, Saint Pierre est mort ; comme Pape, il vit et vivra jusqu'à la fin du monde dans la personne des Évêques de Rome ses successeurs. Je prends donc la ferme résolution de rester toujours invariablement attaché au Saint Siège, au Souverain Pontife, Centre de l'Unité Catholique, Pasteur universel et Père spirituel de tous les vrais croyants. Je vénérerais en lui le Vicaire de Jésus-Christ même ; et puisque je connais toutes les tribulations que beaucoup de ses enfants lui font souffrir, puisque je sais combien il gémit à la vue des maux immenses qui affligent l’Église, je prendrai à ses douleurs toute la part qu'un fils rend aux malheurs de son père et de sa mère ; je m'efforcerai d'adoucir ses peines autant qu'il me sera possible, de le consoler par mon affection et surtout d'unir mes prières à celles de tant d'âmes pieuses qui ne cessent de conjurer le Seigneur, au pied des Autels, par les mérites de Son Divin Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, afin qu'il éclaire, par Sa Grâce Divine, les ennemis de l’Église Catholique et du Saint Siège, qu'Il les ramène dans la voie de la Justice et de la Vérité et qu'Il nous donne enfin a tous cette paix véritable que le monde peut bien nous promettre, mais qu'il ne pourrais jamais donner.

 

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Acte de Foi

 

Mon Dieu, je crois fermement et de toute certitude que le Pontife Romain, quand il parle ex cathedra, c'est à dire quand, remplissant l'office de Souverain Pasteur et de Docteur de tous les Chrétiens, par son autorité suprême et apostolique, il définit la Doctrine que doit garder l’Église universelle concernant la Foi et les ; et que ces définitions du Pontife Romain sont par elles-mêmes, et non par le consentement de l’Église, irréformables. Toute cela, je le crois parce que notre Mère la Sainte Église, qui nous le propose à croire, est la colonne et le fondement de la vérité, qu'elle ne s'est jamais trompée et qu'elle ne peut se tromper. (Extrait du Recueil des Indulgences).

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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26 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Vingt-septième jour

Vifs sentiments de reconnaissance envers Jésus qui nous a appelés à la vraie Foi dans le sein de l’Église Catholique

 

Oh ! Quelle actions de grâces je devrais rendre au Cœur aimant de mon Jésus, qui, dans Son infinie Miséricorde, a daigné m'appeler à la vraie Foi par le Baptême et me compter parmi les membres de la Sainte Église Catholique ! O Dieu ! Que serai-je, si j'étais né dans les ténèbres du paganisme ou de l'hérésie, et si volontairement je vivais et mourais en dehors de la véritable Église de Jésus-Christ ! Ne serais-je pas éternellement et misérablement perdu ? Sans la Foi, dit l'Apôtre Saint Paul, il est impossible de plaire à Dieu, impossible par conséquent de se sauver. « Comme au temps du déluge, il n'y eut de sauvés que ceux entrèrent dans l'Arche de Noé, tandis que tous ceux qui demeurèrent en dehors périrent misérablement ; de même, après Jésus-Christ, il n'y a de sauvés que ceux qui se trouvent dans la Barque de Pierre, c'est à dire dans la véritable Église, et tous ceux qui restent en dehors par leurs fautes seront éternellement damnés ». Telles sont paroles de Saint Cyprien ; et cette vérité, qu'en dehors de l’Église Catholique il n'y a point de Salut, a été définie par le IV e Concile de Latran : «Extra Ecclesiam nulla est salus.

Mon Jésus m'a donc fait la plus grâce qu'il pût me faire, en m'appelant à la vraie et en m'admettant dans sein de l’Église ; bien plus, les autres grâces qu'il pouvait m'accorder, eussent été, en dehors de celle-là, inutiles pour moi et de nul effet pour la vie éternelle. Oh ! Que je dois être reconnaissant à mon Divin Sauveur pour cet incomparable bienfait ! Il n'a pas agi de même à l'égard de tant d'autres, à qui il n'a pas manifesté comme à moi la vérité de religion Catholique. En effet, si je jette un coup d’œil sur l'Asie, l'Afrique et l'Amérique, que de nations, que de peuples encore ensevelis dans les ténèbres de l'infidélité ! Et dans l'Europe seulement, la plus civilisée des cinq parties du monde, que de villes, que de provinces, que de royaumes gémissent sous le joug de l'hérésie ? Que de personnes des deux sexes, ayant sucé avec le lait le venin de Luther, de Calvin et des autres hérétiques persistent obstinément dans leur fausse religion et se précipitent chaque jour malheureusement dans les abîmes de l'Enfer !

En effet, s'il est de foi que tous ceux qui meurent en état de péché mortel sont damnés, ceux qui meurent dans l'hérésie volontaire se trouvant en état de péché mortel très grave, il est de foi qu'ils se damnent sans rémission. Et cette vérité est tout à fait conforme à la raison ; car Dieu, qui a enseigné aux hommes la varie religion, ne peut transiger avec une religion fausse inventée par le caprice et substituée par l'orgueil humain à celle qu'il est Lui-même venu apporter au monde. Si Dieu agissait autrement il protégeait le mensonge et récompenserait ceux qui Lui sont rebelles, ce qui répugne au bon sens. Que je suis donc obligé envers mon Seigneur de m'avoir appelé à la vraie Foi et admis au sein de l’Église dans laquelle seule on peut trouver le Salut ! Quelle consolation pour moi, de savoir qu'en vivant dans cette Église, non seulement je suis certain de pouvoir me sauver mais que je me sauverai en effet, à moins que je ne mette moi-même des empêchements à mon Salut !

Eh bien ! aujourd'hui je prends la résolution de réfléchir souvent à une faveur si grande et si inappréciable, que Dieu m'a faite sans que j'eusse méritée, et de Lui en rendre toujours les plus vives actions de grâces. Surtout je me promets de ne passer aucun jour sans prier pour l'exaltation de ma Mère la Sainte Église et pour son Chef, le Souverain Pontife, car ces prières sont souverainement agréables au Divin Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie.

Le Seigneur dit un jour à Sainte Gertrude : « Si quelqu'un un Notre Père et un je Vous salue Marie, une prière ou un Psaume, à l'intention et au nom de l’Église Universelle, Je l'accepte comme le fruit des souffrances de Ma Divine Humanité et j'en rends grâce à Mon Père. Puis Je consacre ces prières, Je les multiplie par Ma bénédiction et Je les distribue à toute l’Église, afin qu'elles contribuent à son Salut éternel ». Sainte Marie-Madeleine de Pazzi ne laissait point passer un jour sans recommander à plusieurs reprises au Seigneur la Sainte Église et le Souverain Pontife, et elle exhortait ses religieuses à en faire autant. Une fois, elle demanda à une sœur si elle avait prié ce jour-là pour la Sainte Église et pour son auguste Chef ; et sur sa réponse négative : « Oh ! Dit-elle, animée par un saint zèle, qu'est-ce qu'une épouse du Christ qui ne recommande pas l’Église à Dieu tous les jours ? » Par là elle montrait que c'est pour les épouses de Jésus une obligation particulière de le faire journellement.

 

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Offrande à Dieu le Père des Sainte Plaies de Son Fils pour les besoins de l’Église

 

O Dieu, Père éternel, humblement prosterné à vos pieds, et animé de la plus vive confiance et du plus ardent amour, je Vous offre les mérites et les Plaies Sacrées de Votre Fils unique pour les besoins pressants de la Sainte Église. O Père, tendre Père, que les entrailles de Votre Charité, de Votre Miséricorde infinie, s'émeuvent de compassion pour nous et pour cette Église, que Votre Divin Fils a fondée au prix de Son Sang. Vous voyez, ô bon Père, combien Votre Épouse est persécutée et opprimée par des fils ingrats ! Mon Dieu, à la vue de ces Plaies adorables, que je Vous offre et qui sont comme autant de bouches implorant pour nous Votre Pité et Votre Miséricorde, ne me refusez pas cette grâce si désirée. O Père chéri, ô Seigneur, déposez, oui, déposez, déposez ces traits que Vous êtes sur le point de lancer contre la terre ; calmez Votre trop juste indignation, au nom des Plaies de Jésus Votre Fils unique : je Vous les offre de nouveau, avec ses mérites et avec les Douleurs du Cœur très Pur de Marie, Mère de Jésus et notre Mère. Ainsi soit-il.

O Père éternel, par les Plaies de Jésus, accordez-nous le pardon et la grâce de ne plus Vous offenser jamais.

Une personne bien digne de foi certifie que tous ceux qui récitent avec piété cette offrande cette oraison pour les besoins de l’Église, et qui cherchent à les répandre, ; font une œuvre très agréable au Divin Cœur de Jésus.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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25 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

Sainte Enfance

Vingt-sixième jour

Œuvre de la Sainte Enfance

 

Une autre Institution merveilleuse de la Charité Chrétienne, ayant pour objet non seulement l'avantage temporel du prochain, mais surtout son bien spirituel, c'est l'OEuvre de la Sainte Enfance, ou l'association pour le rachat des enfants infidèles. C'était, chez les peuples anciens, un usage barbare d'exposer, de vendre, de tuer même leurs petits enfants, et cet usage a persévéré jusqu'à nos jours dans beaucoup de région païennes, spécialement en chine (le livre, dont ce texte est extrait a été publié en 1891 NDLR). Dans cet immense empire, tout père à le droit de tuer ses enfants en bas âge. Un père de condition misérable, qui pense ne pas pouvoir élever facilement les enfants qui lui naîtront, ou qui se trouve déjà passablement chargé de famille, fait jeter à l'eau l'enfant qui vient de naître, ou l'abandonne sur la voie publique. Dans les cités populeuses, des voitures circulent çà et là pendant la nuit pour recueillir les enfants abandonnés, puis on les jette tout pêle-mêle dans une fosse immense. Parfois, avant que passent ces voitures, les pauvres petits ont été dévorés, au moins en partie, par les chiens et les porcs qui recherchent cette proie. A Pékin, en trois années seulement, on a recueilli plus de 9 712 de ces enfants que l'on a jetés dans la fosse, et écrasés, ceux que les chiens ont dévorés, ou ceux que les parents dénaturés ont eux-mêmes noyés.

Les Missionnaires Catholiques, qui parcourent tout le monde pour sauver les âmes, regardent comme un de leurs principaux devoir d'arracher à la mort ces petites créatures abandonnées, et de les recueillir dans certaines maisons destinées à ce pieux usage, où il les baptisent, les élèvent et leur donnent l'entretien matériel et le bienfait de l'éducation. Souvent aussi les Chinois vendent leurs enfants quand ils sont un peu grands, et les offrent aux Missionnaires, pour quelques pièces de monnaie, leur disant que s'il ne les achètent pas, ces malheureux seront abandonnés, étouffés et jetés à l'eau. Les Missionnaires en recueillent autant qu'ils peuvent et, pour couvrir tant de dépenses, il s'adressent à la Charité des Catholiques Européens et demandent le concours de leurs aumônes. Cette belle œuvre de Charité, placée sous le patronage de Jésus Enfant et de Sa Divine Mère, produit les fruits les plus abondants et les plus consolants. Je ferai donc une chose agréable au Divin Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie, si je travaille à répandre l'Oeuvre de la Sainte Enfance pour venir en aide à ces malheureuses victimes.

Bien que tout enfant baptisé soit, pour ainsi dire membre-né de cette pieuse association, toutefois, en vertu d'un décret du Bienheureux Pie IX, les adultes eux-mêmes peuvent en faire partie comme agrégés et jouir des Indulgences accordées à cette œuvre. Voici quelles sont les obligations des associés : 1° l'aumône d'un sou par mois ; 2° la récitation d'un je Vous salue Marie chaque jour, avec l'invocation : « Vierge Marie et Saint Joseph, priez pour nous et pour les pauvres petits infidèles ». Il suffira d'appliquer à cette intention le je Vous salue Marie du matin et du soir. Les parents peuvent accomplir eux-mêmes ces obligations pour leurs enfants en bas âge. Les principales Indulgences attachées à l'OEuvre de la Sainte Enfance sont : 1° l'Indulgence Plénière aux Fêtes des Patrons de l'Association, c'est à dire la Présentation de la Sainte Vierge (21 novembre), des Saints Anges Gardiens (2 octobre), de Saint Vincent de Paul (27 septembre), de Saint François Xavier (3 décembre), à la condition que l'on fera une prière particulière pour le développement de l’œuvre ; 2° l'Indulgence de 40 jours pour chaque associé et pour tous ceux qui, de quelques manière, s'occuperont de l’œuvre pour l'amour du Saint Enfant Jésus et pour le Salut des âmes.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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24 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Vingt-cinquième jour

Excellence et fruits merveilleux de l'OEuvre de la Propagation de la Foi

 

C'est avec beaucoup de raison qu'on a appelé l'Oeuvre de la Propagation de la Foi une œuvre éminemment Catholique, une œuvre Divine, l'œuvre de Dieu par excellence. Oh ! Qui pourrait connaître à fond l'excellence de cette œuvre et les biens immenses qu'elle procure ! Or, chacun des associés à la Propagation de la Foi participe d'une manière spéciale à tous ces avantages. Il est bon de rappeler ici ce que disait un illustre prélat : « Tous les confrères de la Propagation de la Foi, qui persévèrent d ans cette pieuse société, coopèrent avec Jésus même au Salut du monde et deviennent en quelque sorte, sans sortir de leur maison, apôtres et missionnaires des deux mondes. Il prêchent l’Évangile, administrent le Baptême, brisent les idoles, bâtissent les églises, fondent les écoles, transforment les peuples, ouvrent le Ciel à une multitude d'âmes ; enfin, participant aux fatigues des apôtres et aux souffrances des martyrs, ils partageront un jour leur récompense ».

Or, pour être agrégé à cette pieuse Association et participer aux biens précieux qu'elle procure, il suffit de donner un sou par semaine, cinquante-deux sous par an, à celui qui est chargé de recueillir les offrandes, et de réciter chaque jour un Notre Père et et un je Vous salue Marie ; on peut même appliquer, une fois pour toutes, à cette intention le Notre Père et le je Vous salue Marie de la prière du soir ou du matin en y ajoutant chaque fois l'invocation : « Saint François Xavier, priez pour nous ». « Quand même, dit un pieux auteur, en m'associant à cette Œuvre, je ne devrais procurer que la conversion d'un seul infidèle à la religion Catholique, quel bien n'aurais-je pas fait en procurant à Dieu un véritable adorateur, et en sauvant une âme ? Quelles faveurs ne pourrais-je pas attendre, en retour, de Dieu que j'aurais ainsi glorifié ? Quelles grâces et quelles bénédictions, de cette âme par moi soustraite à la damnation éternelle ? C'est le sentiment des plus graves auteurs, que travailler avec zèle à la propagation de l'Oeuvre divine est un signe de prédestination ».

Ainsi, sans fatigue et à peu de frais, en m'associant a cette Œuvre Divine, je participe à des faveurs immenses. Je puis en outre gagner l'Indulgence Plénière deux fois par mois, et une autre Indulgence Plénière, aux Fêtes de l'Invention de la Sainte Croix (14 septembre), de l'Annonciation (25 mars), de l'Assomption (15 août), de Saint François-Xavier (3 décembre), comme aussi à l'article de la mort, en invoquant au moins de cœur le Saint Nom de Jésus. Je puis enfin gagner l'Indulgence de 100 jours, chaque fois que je réciterai le Notre Père et le je Vous salue Marie, suivis de l'invocation à Saint François Xavier, ou que j'accomplirai une œuvre quelconque de dévotion ou de Charité en faveur des missions.

 

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Oraison de Saint François-Xavier pour la conversion des infidèles

 

O Dieu éternel, créateur de toutes choses, souvenez-Vous que les âmes des infidèles que Vous avez créées à Votre image et à Votre ressemblance qu'elles sont créées. Voici, ô mon Dieu, que Jésus a subi pour elles la mort la plus cruelle. O Seigneur, veuillez, je Vous en conjure, ne plus permettre que Votre Fils soit méprisé des infidèles ; mais apaisé par les prières de Vos Saints et de l’Épouse de Votre Fils, la Sainte Église, souvenez-Vous de Votre Miséricorde, et oubliant leur idolâtrie et leur infidélité, faites qu'ils reconnaissent, eux aussi, Celui que Vous avez envoyé, Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, par lequel nous avons été sauvés et délivrés des enfers, et à qui gloire soit rendue dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Le Bienheureux Souverain Pontife Pie IX, par un Rescrit de sa propre main (24 mai 1847) accorda l'Indulgence de 300 jours à tous les fidèles qui réciteront dévotement et d'un cœur contrit la susdite prière.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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23 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Vingt-quatrième jour

Recommander souvent les infidèles au Divin Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie

 

Je ne laisserai point passer un jour sans demander au Divin Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie la conversion de toutes les âmes qui se trouvent encore malheureusement ensevelies dans les ténèbres de l'erreur et de l'infidélité. Oh ! Que ces prières seront agréables à mon bien-aimé Sauveur et à ma Tendre Mère ! Saint Alphonse dit que l'âme pénétrée d'un sincère amour pour Jésus et Marie voudrait leur gagner tous les cœurs.

Sainte Marie-Madeleine de Pazzi, au rapport de ses historiens, désirait si ardemment la conversion et le Salut des pauvres infidèles, qu'elle portait presque envie aux oiseaux, parce qu'ils peuvent voler et se diriger à leur gré ; elle eût voulu pouvoir parcourir le monde, sans nuire à sa Profession, pour convertir les âmes à la Foi. D'autres fois elle disait : « Oh ! Qui me donnera de pénétrer chez les infidèles, au fond de l'Inde, et de prendre ces malheureux pour les instruire dans notre Foi, afin que Jésus les possède, et qu'ils possèdent Jésus ? » Pour coopérer, autant qu'elle pouvait à leurs conversion, elle appliquait à cette intention ses œuvres de religion, de nombreuses Communions et beaucoup de pénitences afflictives auxquelles elle se condamnait.

Mais non contente d'être elle-même dévorée de ce zèle, pour obtenir plus de résultat, elle tâchait de l'inspirer aux autres, surtout aux personnes placées sous sa direction. Aussi le matin, quand elle les réunissait pour le travail ou pour les autres exercices du Monastère, ne rêvant que la conversion des Indiens, elle disait : « Mes Sœurs, offrons à Dieu pour eux tout ce que nous ferons aujourd'hui ». Ou bien : « Demandons à Dieu, autant de ces âmes que nous ferons de pas dans le Monastère ». Ou bien encore : « Demandons au Seigneur autant d'âme que nous réciterons de paroles dans l'Office Divin ». Si elles cousaient : « Demandons-en autant que notre aiguille coudra de points ». Lavaient-elles le linge, Sainte Marie-Madeleine de Pazzi les exhortait à demander autant de conversions qu'elles plongeraient de fois leurs mains dans l'eau. Enfin chaque exercice lui fournissait l'occasion de renouveler ces souhaits.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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22 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Vingt-troisième jour

Trois exemples à l'appui de ce qui a été dit concernant les fruits de l'aumône

 

Le premier fait regarde Saint Grégoire le Grand. On raconte que ce Saint Pape, étant encore Abbé, fit un jour l'aumône à un Ange qui la lui demanda sous les traits d'un pauvre naufragé. Or, quelques temps après son élévation au Souverain Pontificat, il eût la visite du même Ange qui lui dit : « Le Seigneur, pour récompenser votre aumône, a voulu vous établir le Pasteur universel de Son Église et Son Vicaire sur la terre ; de plus, Il m'a commandé de demeurer près de vous pour prendre un soin particulier de vos affaires et pour obtenir de Dieu tout ce que vous désirerez ». Saint Grégoire s'humilia profondément devant Dieu et dit, en versant des larmes de tendresse : « Si, pour récompenser une petite action, Dieu m'a élevé au fait de toutes les dignités et de tous les honneurs du monde ; si, de plus, Il m'a donné l'assistance extraordinaire d'un de Ses Anges, quelle récompense n'accordera-t-Il pas, quand je ferai de plus grandes aumônes et que j'observerai Sa Sainte Loi ? »

Le Second exemple est tiré de la vie de Saint François Xavier. Ce Saint était lié intimement avec un certain Pierre Veglio, et il l'avait engagé à faire des pénitences corporelles auxquelles il ne pouvait se résigner. François Xavier s'approcha de lui et lui demanda, pour l'amour de Dieu, quelque aumône, afin de doter une jeune fille dont la vertu était en péril. Pierre lui répondit en souriant : « Père, vous venez on ne peut plus mal ; est-ce le moment de vous donner mon bien, quand je m'épuise à gagner celui des autres ? Allons, ne troublez pas plus longtemps notre jeu ; voici ma clef ; allez à ma maison et prenez ce qu'il vous faut ; je me fie à vous ». Le Saint y alla, prit 300 ducats et rendit la clef à Pierre en le remerciant. A son retour, celui-ci voulut voit ce qui manquait à sa cassette, et la trouva intacte. Dès qu'il rencontra Saint François, il se plaignit de ce qu'il n'avait pas profité de son offre. « J'en ai si bien profité, reprit le Saint, que j'ai emporté 300 ducats ». « Cela ne se peut, répliqua Pierre ; mais quoi qu'il en soit, vous m'avez fait grand peine en ne prenant rien, ou en prenant si peu. Quand je vous ai donné la clef, mon intention était que vous prissiez la moitié des 30 000 écus qui se trouvaient dans le coffre ; l'autre moitié eût suffi pour mes besoins ».

A la vue d'une telle générosité, le Saint, mû par un esprit prophétique : « Pierre, lui dit-il, Dieu a reçu votre offrande, et je vous promets de sa part que vous serez toujours ici-bas à l'abri du besoin et qu'au temps fixé pour votre mort, vous en reconnaîtrez les approches, afin de vous y préparer, lorsque le vin vous semblera amer ». Cette prédiction se réalisa, Pierre vécu encore de longues années dans la prospérité ; mais un jour qu'il mangeait avec ses amis, le vin lui parut amer. Se rappelant alors la prédiction du Saint, il fit son testament, distribua de grandes aumônes au pauvres, prit congé de ses amis et disposa tranquillement dans l'église ses propres funérailles. Sa mort fut un paisible sommeil. Il s'envola de cette terre pour recevoir la belle récompense du Seigneur qui protège les hommes charitables pendant leur vie et à l'instant de la mort et qui leur donne ensuite une éternelle félicité au sein de la gloire.

Le troisième exemple, qu'on peut lire dans la vie de la Bienheureuse Anne-Marie Taïgi, dont la cause de canonisation a été entreprise et autorisée à Rome en 1862. Cette âme fervente apprit, à la mort d'un personnage de sa connaissance, qu'il était sauvé par un sou donné à un pauvre. Importuné par ce mendiant qu'il connaissait et qu'il n'estimait ni n'aimait, il avait dû se faire violence pour s'arrêter et triompher de sa répugnance pour lui faire cette minime aumône. Dieu avait payé cet acte de vertu en ouvrant à son auteur le fleuve sacré de ses grâces célestes qui l'excitèrent à d'autres actions agréables à Dieu et très méritoires par ce fait.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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21 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Vingt-deuxième jour

Excellence de l'aumône

 

On ne saurait dire combien est agréable à Jésus et à Marie la Charité exercée envers le pauvres au moyen de l'aumône. Les biens et les fruits que recueille celui qui la fait sont innombrables. Qu'il suffise de dire que l'aumône délivre de tous les maux de coulpe et de peine, et qu'elle procure tous les biens de nature, de grâce et de gloire. L'aumône délivre des maux de coulpe. « L'aumône, disait le Saint Vieillard Tobie à son fils, délivre du péché et de la mort, et elle ne permettra pas que l'âme tombe dans les ténèbres éternelles ». « Faites l'aumône, dit Jésus-Christ dans Son Évangile, et vous resterez purs de toute souillure ». « L'eau éteint le feu le plus ardent, dit le Saint Esprit dans l'Ecclésiastique, et l'aumône résiste aux péchés ». L'aumône délivre des maux de peine. D'abord elle délivre de la pauvreté : « Qui donne aux pauvres, dit le Saint Esprit dans les Proverbes, ne sera jamais en nécessité ». Ensuite, elle défend des persécutions : « Cache ton aumône dans le sein du pauvre, dit le Seigneur dans l'Ecclésiastique, et tu seras sauvé par elle de toute affliction ; elle te défendra contre l'ennemi plus que le bouclier le plus solide et la plus forte lance ». Elle sauve des maladies : « L'aumône, dit l'Ange à Tobie, délivre de la mort ».

Ce n'est pas assez ; à la dernière heure elle affranchit des tentations du Démon, des scrupules, etc.... « Bienheureux, dit le Psalmiste, celui qui est attentif aux besoins du pauvre et de l'indigent : le Seigneur le délivrera au jour de l'affliction ». Après la mort, elle retire promptement du Purgatoire, et le Seigneur, au jour du Jugement, invitera à la Gloire tous ceux qui l'auront pratiquée : « Venez, vous les bénis de Mon Père..., J'ai eu faim, et vous M'avez donné à manger ».

Enfin l'aumône procure à celui qui la fait tous les biens de nature, de grâce et de gloire. En premier lieu, elle confère les biens de nature : « Qui fait la charité au pauvre, dit le Saint Esprit dans les Proverbes, prête à grands intérêts au Seigneur qui lui donnera sa récompense ». En second lieu, elle procure les biens de la grâce : « L'aumône, dit le Saint Esprit dans l'Ecclésiastique, est près de Dieu, comme un sceau ; elle conserve la bienfaisance de l'homme comme la paupière préserve l’œil ». Enfin, l'aumône confère les biens de la gloire, puisqu'elle est un signe de la prédestination qui consiste dans la ressemblance avec Jésus-Christ : « Soyez miséricordieux, dit le Seigneur dans l'Ecclésiastique, et vous serez comme le Fils du Très-Haut ». Elle est en outre un moyen infaillible pour arriver à la gloire : « L'aumône, dit l'Ange à Tobie, fait trouver miséricorde devant le Seigneur et obtient la vie éternelle ».

Mon Dieu ! Peut-on dire des choses plus magnifiques et plus surprenantes pour expliquer l'excellence et les avantages de l'aumône ? Saint Jean Chrysostome observe avec raison que le moyen le plus sûr de s'enrichir c'est de faire l'aumône. Aussi dans ce moment même, je prends la résolution de la faire toujours désormais selon mes facultés, et de la faire uniquement pour plaire au Divin Cœur de mon Jésus et au Cœur Immaculé de Marie, ma tendre Mère. Ainsi soit-il.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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20 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Vingt-et-unième jour

Comment le Chrétien qui aime Jésus et Marie doit pratiquer l'amour du prochain

 

Puisque Jésus a tant à cœur la Charité envers le prochain, je dois m'efforcer de la pratiquer envers tous, dans mes pensées, dans mes paroles et dans mes actions. Par rapport aux pensées, je dois repousser, autant que je le puis, les jugements, les doutes, les soupçons hasardés à l'égard des autres. « La Charité n'imagine point le mal », dit l'Apôtre. Jésus-Christ Lui-même, s'adressant un jour à Sainte Catherine de Sienne : « Garde-toi, dit-il, de condamner jamais une action qui ne te paraît pas expressément et formellement un péché mortel, et de mépriser dans ton cœur celui qui l'a faite ». Quant à la Charité que je dois exercer envers le prochain dans mes paroles, il fait avant tout que je m'abstienne de l'ombre même du murmure. Le Saint Esprit dit que celui qui murmure souille son âme, et qu'il est odieux au Seigneur et aux hommes. Je dois donc tendre à dire toujours du bien de tous les hommes, et à parler des autres comme je voudrais que l'on parlât de moi-même. Et s'il m'arrive jamais d'entendre murmurer, ou bien je reprendrai celui qui le fera, ou bien j'arrêterai la conversation ; je pourrai aussi me retirer, ou tout au moins ne pas écouter ce qui montrera suffisamment mon déplaisir.

Je dois en outre m'efforcer d'être affable et doux envers toutes sortes de personnes. La mansuétude, c'est la vertu de l'Agneau, c'est à dire la vertu préférée du Divin Cœur de Jésus qui, pour cela, prend le nom d'Agneau. Dans mes paroles, dans mes conversations, je serai doux envers tous, mais spécialement envers ceux qui m'ont offensé et qui me regardent d'un mauvais œil. « La Charité supporte tout », dit Saint Paul. Enfin, quant aux œuvres de Charité, je tacherai, autant qu'il me sera possible, de secourir mon prochain dans toutes ses nécessités. « Il ne suffit pas, dit l'Apôtre Saint Jean, d'aimer le prochain en paroles, il faut l'aimer par des actes ». « Comment, dit encore le même Apôtre, peut-il se dire charitable ; celui qui voit son frère dans le besoin sans lui porter secours ? »

Bref, dit Saint Alphonse, le Chrétien qui aime véritablement Jésus et Marie est rempli de Charité et de compassion pour tous ceux qui sont dans le besoin. « Non, disait Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face, on ne serai imaginer combien sont agréables au Seigneur les services rendus au prochain ». Voilà pourquoi cette Sainte tâchait de pratiquer tous les jours quelque acte de Charité envers ses sœurs ; et quand elle n'avait pu en faire pendant la journée, elle se dédommageait la nuit, ne fut-ce qu'en sortant avec une lumière pour éclairer les religieuses qui passaient devant sa cellule à travers l'obscurité. Sainte Marie-Madeleine de Pazzi disait qu'elle se trouvait plus heureuse alors qu'elle secourait le prochain que dans ses contemplations et ses extases : « Quand je suis en contemplation, ajoutait-elle, c'est Dieu qui m'aide ; mais quand je secours le prochain, c'est moi qui aide le Seigneur ».

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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19 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Vingtième jour

Reconnaître dans la personne du prochain la personne même de Jésus-Christ

 

J'ai des obligations infinies à mon Divin Sauveur, et je ne saurais trop faire pour Lui témoigner ma reconnaissance. S'Il me demandait à ce titre mes biens, ma gloire, ma vie, je devrais m'estimer heureux de ce qui m'appartient, puisqu'Il est le Maître de tout et que je tiens de Sa libéralité ce que je possède : Il en a besoin pour mes frères qui sont en même temps les siens. C'est à eux qu'Il cède tous Ses droits, et Il déclare qu'Il recevra comme fait à Lui-même tout ce qu'on fera pour eux. « Ce que vous faites, dit-Il, au moindre de Mes frères, c'est à Moi-même que vous le faites ».

Je sers donc mon Jésus, chaque fois que je sers mon prochain pour l'amour de Dieu. Aussi je me propose de mettre en pratique l'excellent conseil que me donnent les Saints, de m'habituer à voir dans la personne du prochain la Personne même de Jésus : ce qui me procurera de grands avantages.

1° Je ne pourrais m'empêcher de songer souvent à Jésus-Christ et à Son cœur aimable.

2° J'acquerrai autant de mérites que si je le servais Lui-même.

3° Je serai mes actions ordinaires avec plus de facilité et de perfection.

4° J'éviterai bien des fautes, des inquiétudes et des impatiences qui m'échappent, parce que je n'agis pas avec l'attention que je dois à Jésus et à moi : ce qui n'arriverait pas, si je m'habituais à voir Jésus-Christ dans la personne de ceux avec qui je suis en rapport.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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18 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Dix-neuvième jour

Excellence de la Charité envers le prochain et obligation de la pratiquer pour plaire au Divin Cœur de Jésus

 

Rien ne montre mieux l'excellence de la Charité envers les frères et l'obligation pour moi de la pratiquer, que le commandement strict, rigoureux, formel et mémorable que Jésus-Christ Lui-même en a fait. C'est un précepte strict : « Tu aimeras ton Dieu, dit Jésus-Christ, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces ». Voilà le premier commandement et le plus grand de tous. Le second lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». C'est un précepte rigoureux, car je dois l'accomplir sous peine de mort : « Celui qui n'aime pas son prochain, dit Saint Jean, est mort à Dieu ». C'est un précepte formel, car le Divin Législateur me l'a imposé dans les termes les plus précis. On ne saurait trop réfléchir en effet sur ces paroles du Sauveur : « Voici Mon précepte, que vous vous aimiez les uns les autres ». Eh quoi ! Les autres préceptes du Décalogue ne sont-ils pas les préceptes de Jésus-Christ ? Pourquoi ne donne-t-Il pas ce nom qu'au seul amour du prochain ? La raison en est claire : ce précepte lui tient spécialement au Cœur, et Il veut qu'on mette à l'exécuter un empressement particulier.

Enfin, c'est un précepte mémorable, car il fut renouvelé par mon Divin Sauveur le dernier jour de Sa Vie, lorsqu'Il allait mourir pour mon Salut. Ce jour-là, s'adressant une fois encore à Ses Disciples, Il ne leur laissa pour testament que l'obligation d'une sincère et cordiale Charité envers le prochain : « Je vous donne un commandement nouveau ; c'est que vous vous aimez réciproquement comme Je vous ai aimés ». Ce précepte nouveau imposé déjà plusieurs fois, Il l'appelle un commandement nouveau, parce que réitéré dans de telles circonstances, il doit avoir une nouvelle vigueur, et exciter plus fortement les hommes à une sincère Charité. Eh bien ! Si ce précepte de la Charité, que Jésus m'a imposé, est si strict, si rigoureux, si formel et si mémorable, je dois tendre de tous mes efforts à l'accomplir pour être véritablement le disciple et l'ami de Son Divin Cœur. Saint Jérôme rapporte que Saint Jean l’Évangéliste, déjà fort avancé en âge, ne prêchait plus que ceci : « Mes petits enfants, aimez-vous les uns les autres ». Ses disciples, qui semblaient fatigués et ennuyés d'entendre sans cesse la même recommandation, lui dirent un jour : « Maître, pourquoi nous répéter toujours cela ? » « Ah ! répondit-il ; c'est le précepte du Seigneur ; et quand cela vous n'accompliriez que celui-là, ce serait suffisant ».

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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17 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Dix-huitième jour

Le Chrétien qui aime Marie doit avoir une dévotion spéciale à son père, le Glorieux Saint Joachim

 

Je professerai une grande dévotion au père de la Très Sainte Vierge, au glorieux Saint Joachim, dont la Fête se célèbre le dimanche dans l'octave de l'Assomption. Oh ! Qu'ils sont agréables au Cœur de ma Mère, les hommages que l'on rend à Son père bien-aimé ! Elle apparut un jour à la pieuse servante de Dieu Maria d'Escobar, qui s'employa si activement près du Souverain Pontife Grégoire XV, pour obtenir que l'on célébrât dans toute l’Église Catholique, la Fête de ce grand Patriarche, et elle lui dit ces paroles mémorables : « Sœur bien-aimée, je viens t'exprimer toute ma reconnaissance pour le plaisir que tu m'as procuré en faisant instituer une Fête en l'honneur de Mon père ; sois bien assurée que Dieu ne te ménageras pas les récompenses pour une telle attention, et que Moi, de Mon côté, Je serai généreuse à ton égard ».

Un autre jour, la même servante de Dieu reçut la visite de la Glorieuse Sainte Anne qui, pour reconnaître les hommages rendus à son époux, lui adressa ces paroles empreintes de toute la délicatesse du plus tendre amour : « Ma fille, le Seigneur m'envoie te dire qu'il est fort satisfait de l'empressement que tu as mis à faire instituer une Fête en l'honneur de mon époux, si grand et si glorieux au Ciel. Moi-même, j'en ai ressenti une joie indicible et j'en ai retiré un éclat extraordinaire. Songe à ce que je pourrais te faire en reconnaissance de la gloire que tu m'as procurée, et je promets de te l'accorder ».

Après avoir lu ces paroles, est-il possible de ne pas éprouver une vive dévotion à Saint Joachim, puisqu'elle nous assure non seulement son amour, mais encore l'affection de sa famille, et par conséquent de tout le Paradis ? Le Père Croiset dit qu'il n'y a rien qu'on obtienne de Jésus et de Marie, dès lors qu'on le demande par l'intercession de Saint Joachim ; aussi, appelle-t-il cette dévotion un trésor, mais un trésor caché à beaucoup de fidèles. En conséquent, au jour de sa Fête, je recevrait la Sainte Communion, j'entendrai la Messe en son honneur, et je me proposera de l'aimer avec l'affection même que lui portent les Saints Cœurs de Jésus, de Marie et de Sainte Anne.

 

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Prière au Glorieux Patriarche Saint Joachim

 

Grand Saint, que le Seigneur a choisi entre tous pour être le père de la Sainte Vierge Mère de Dieu, et qui, grâce à ce privilège incomparable, êtes devenu tout puissant près de la Mère et près du Fils, daignez employer votre crédit en faveur du pauvre pécheur qui implore votre protection dans cette vallée de larmes. O Saint Joachim, parfait modèle de la vie intérieure et de toutes les vertus, daignez m'obtenir le recueillement intérieur, l'humilité, la pureté, la Charité qui ont fait votre caractère. Obtenez-moi un vrai détachement des biens créés et la patience chrétienne dans les traverses de cette vie. Obtenez-moi un amour ardent et persévérant pour Jésus et Marie, et la grâce finale à l'heure de ma mort. Ainsi soit-il.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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16 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Dix-Septième jour

Affectueux colloque avec la Très Sainte Vierge, Reine du Ciel et de la Terre

 

O Marie, permettez que je Vous dise aujourd'hui avec un de Vos dévoués serviteurs : « Ce n'est pas en vain que la Très Sainte Trinité Vous a constituée Reine du Ciel et de la Terre ; c'est pour que Vous usiez de Votre pouvoir en ma faveur. Agissez donc en Reine, ô Marie, dites aux Anges de me secourir, et sans aucun doute, ils Vous obérions, puisque Vous êtes leur Souveraine. Dites aux Saints du Paradis d'intercéder pour moi et de suppléer par leurs mérites à ce qui me manque, et ils s'empresseront d'exécuter Vos ordres, puisque Vous êtes la Reine de tous les Saints.

O Marie, dites un mot seulement à Jésus en ma faveur, et je suis sauvé ; car Il ne peut rien Vous refuser, puisque Vous êtes véritablement Sa Mère. Dites-Lui qu'Il purifie mon âme par Son Sang Précieux, qu'Il remette toutes les obligations que j'ai contractées envers Sa Divine Justice, qu'Il m'enrichisse de mérites innombrables pendant les quelques jours de vie qui peuvent me rester, et qu'Il m'accorde enfin une sainte mort suivie aussitôt du Paradis ; Il fera tout cela pour Vous plaire, ô Marie, parce qu'Il est Votre Fils. J'ai pleine confiance en Vous et en Votre Aimable Cœur : Voudriez-Vous, Marie, que je fusse trompé dans mes espérances ? »

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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15 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Seizième jour

Dévotion aux Sept Allégresses de Marie

 

Saint Thomas de Cantorbery avait coutume de réciter, sept fois le jour, la Salutation Angélique, pour honorer les sept Joies que Marie éprouva sur la terre. Or, un jour Elle lui apparut : « Thomas, lui dit-Elle, votre dévotion m'est souverainement agréable ; mais pourquoi dans vos prières, ne faites-vous mention que des joies que j'ai ressenties sur la terre ? Désormais pensez également à celles dont Je suis inondée au Ciel, car Je consolerai tous ceux qui honorent ces deux sortes d'allégresses ; Je les comblerai de joie et Je les présenterai à Mon cher Fils à l'heure de la mort ».

Pour plaire au Cœur de ma bonne Mère, je renouvellerai comme il suit, chaque jour de cette octave, la mémoire des 7 allégresses qu'Elle ressent au Ciel :

 

1° Je Vous félicite, Épouse du Saint Esprit, du contentement que Vous éprouvez au Paradis, en Vous voyant élevée par Votre Humilité et Votre Virginité, au dessus des Chœurs Angéliques. Je Vous salue Marie...

2° Je Vous félicite, ô Mère de Dieu, du plaisir que Vous ressentez au Paradis, lorsque Vous soyez Votre éclat orner et éblouir le Ciel comme le soleil éblouit le monde entier. Je Vous salue Marie...

3° Je Vous félicite, ô Fille de Dieu, de la joie que Vous ressentiez en Paradis, en voyant toutes les hiérarchies des Anges et des Archanges, les Trônes et les Dominations et tous les Esprits Bienheureux Vous honorer, Vous reconnaître pour la Mère de leur Créateur et obéir au moindre de Vos signes. Je Vous salue Marie...

4° Je Vous félicite, ô Servante de la Très Sainte Trinité, de la joie que Vous cause au Paradis, la promptitude avec laquelle Jésus Vous accorde toutes les grâces que Vous Lui demandez. Je Vous salue Marie...

5° Je Vous félicite, Auguste Princesse, de ce que Vous seule avez mérité d'être assise à la droite de Votre Divin Fils, qui Lui-même est assis à la droite du Père éternel. Je Vous salue Marie...

6° Je Vous félicite, Espérance des Pécheurs, Refuge des Affligés, de la grande joie que Vous ressentez au Ciel, parce que le Père Éternel accorde à tous ceux qui Vous louent et Vous révèrent, sa grâce en ce monde et Sa Gloire éclatante en l'autre. Je Vous salue Marie...

7° Je Vous félicite, ô Mère, Épouse et Fille de Dieu, de ce que toutes les grâces, toutes les joies, toutes les allégresses et les faveurs dont Vous jouissez au Paradis, loin de diminuer jamais, ne feront que croître jusqu'au jour du Jugement, et dureront pendant l'éternité. Je Vous salue Marie...

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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14 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Quinzième jour

Mort, Résurrection, Assomption et Couronnement de la Très Sainte Vierge

 

Marie était restée sur la terre après l'Ascension de Son Divin Fils, afin de veiller à la propagation de la Foi. Mais rien ne pouvait ôter de Son Cœur la peine qu'Elle ressentait d'être éloignée de Son bien-aimé Jésus. Saint Jean, à qui Elle avait été donnée pour Mère au pied de la Croix, l'avait reçue chez lui, et lui témoignait les sentiments du fils le plus dévoué ; mais hélas ! Pouvait-elle oublier cet autre Fils qu'Elle avait porté dans ses chastes entrailles, et qu'un peuple ingrat avait fait périr du dernier supplice ? Retirée dans la maison de Jean, Elle y vaquait à la prière et à la contemplation des Vérités éternelles ; Elle soutenait le courage des Apôtres, leur répétait les leçons qu'Elle avait entendues de la bouche du Verbe Incarné, et tous la regardaient comme la Mère et le Soutien de l’Église.

Tous les jours, Elle assistait au Sacrifice de nos Autels, qui Lui rappelait si vivement l'immolation sanglante dont Elle avait été témoin : Saint Jean lui donnait sous les apparences du Pain, le même Dieu qui, voilé sous une forme humaine, avait fait de Son corps virginal une Sanctuaire vivant et animé ; et les Saints Pères voisins de ces temps apostoliques, et qui en avaient recueilli la tradition, nous apprennent que, par un miracle bien mérité de l'Auguste Mère de Dieu, les Saintes Espèces se conservaient sans altération dans Son Cœur, d'un jour à l'autre. Oh ! Qui pourrait dire quelles ardeurs animaient cette heureuse Mère, quels sublimes colloques s'établissaient entre Elle et Son Divin Fils ! Une bouche humaine est-elle capable de retracer ces transports ?

Et néanmoins, Marie soupirait après le moment où, dégagée des liens de la vie, il lui serait permis de rejoindre Son Fils, de Le contempler Face à face et sans voile. Hélas ! Disait-elle avec le Psalmiste, pourquoi faut-il que mon pèlerinage soit prolongé ! Enfin l'heure est venue où Jésus va conduire Sa Sainte Mère dans Son Bienheureux Royaume. Saint Jean Damascène assure que Notre Seigneur la communia Lui-même en Viatique, et Lui dit avec Amour : « O Ma Mère, recevez de Mes mains Mon Corps que Vous M'avez donné ». C'est ainsi que la Sainte Vierge, avec un redoublement d'Amour, fit Sa dernière Communion, en même temps qu'exhalant les suprêmes respirations de Ses lèvres, Elle disait : « Mon Fils, Je remets mon âme entre Vos mains ». Alors, Elle entend Jésus qui l'invite à le suivre ; Elle fait un dernier et plus vif élan d'Amour, ferme les yeux et meurt.

Mais la mort ne gardera pas longtemps Sa Victime : bientôt la Vie est rendue à ce corps sacré qui a porté l'Auteur de la Vie. Les Anges viennent en foule au-devant de leur Reine, l'enlèvent dans les airs, et la portent au pied du Trône Divin. Le Père Éternel couronne Sa Fille d'un diadème de gloire ; le Fils lui rend les hommages dus à Sa Maternité, et l'Esprit Saint élève Sa chaste Épouse au-dessus des Saints, au-dessus des Anges, au-dessus de toute créature.

 

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Acclamation et prière à Marie au jour de l'Assomption

 

Jouissez, Auguste Reine et Maîtresse Souveraine du Ciel, jouissez de Votre sublime élévation, de Vos étonnantes prérogatives, de Votre Gloire incomparable, et soyez à jamais au comble du bonheur. Toutefois, ô bonne et tendre Mère, je Vous supplie de bien vouloir, de ce Trône de Gloire où Vous êtes assise, abaisser sur moi Vos regards de Miséricorde. Plus Vous êtes près de la Source des Grâces, Vous dirai-je avec Saint Alphonse, plus Vous êtes à même de m'en procurer ; et, puisque dans le Ciel Vous connaissez mieux mes misères, Vous devez avoir d'autant plus pitié de moi et me secourir davantage : regardez-moi donc et secourez-moi. O ma tendre Mère, voyez à quelles tempêtes et à combien de périls je suis exposé chaque jour : hélas ! Il me faudra les affronter tant que durera ma vie ici-bas ! Ah ! Par les mérites de Votre Bienheureuse Mort et de Votre Glorieuse Assomption, obtenez-moi la Sainte Persévérance dans l'Amour de Dieu, afin que, sortant de cette vie en état de grâce, je parvienne un jour au Ciel pour baiser moi aussi Vos pieds maternels, m'unir aux Esprits Célestes, Vous louer avec eux et célébrer Vos Gloires comme Vous le méritez. Ainsi soit-il.

 

Réciter les prières de la Neuvaine préparatoire à la Fête de l'Assomption (Voir au 7e jour).

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Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

 

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