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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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11 décembre 2007

L'icône des Saints Neo Martyrs de France

4neomartyrs_2L'icône des Saints Neo-Martyrs de France

 

1 COMPOSITION DE L’ICÔNE

L’icône se présente sur deux plans :

    À l’avant on voit les quatre nouveaux canonisés : de gauche à droite : saint Élie Fondaminski ; sainte Marie ; saint Dimitri Klépinine ; et saint Youri (Georges) Skobtsov.

    À l’arrière-plan figure la scène de la Crucifixion : le Christ en croix, qui est plantée au sommet d’une montagne ; le Christ est accompagné de deux anges, chacun portant un linge ou vêtement blanc.

La scène peut s’inspirer de deux icônes traditionnelles :

    L’icône de la Transfiguration du Christ : L’icône de la Transfiguration du Christ, comme notre icône des saints néo-martyrs de France, se présente sur deux plans : sur le plan supérieur figure le Christ transfiguré, accompagné d’Élie et de Moïse ; et en bas, les trois apôtres, terrassés et aveuglés par la splendeur de la vision du Christ en gloire. Le rappel de la Transfiguration du Christ invoque le martyre comme une expérience transfigurante, par laquelle le martyr atteint la théosis, l’union avec Dieu.

    L’icône de la Crucifixion : On voit sur l’icône de la Crucifixion non seulement le Christ en Croix, mort, mais aussi des témoins de la crucifixion et la mort du Christ, typiquement la Mère de Dieu et saint Jean l’Évangéliste, et souvent aussi, les femmes myrophores et le centurion. Il y a parfois aussi la présence d’anges, comme sur l’icône de la Crucifixion de maître Denys. Le centre de l’attention est le Christ mort sur la Croix, non les témoins ou autres éléments de l’icône. Habituellement, la Croix elle-même est généralement au même niveau que les personnages accompagnant le Christ, même si la Croix est plantée sur une petite montagne, plutôt symbolique, qui permet la représentation d’une grotte sous la croix grotte qui contient les ossements d’Adam.

Sur l’icône des saints néo-martyrs, ce sont les quatre personnages du premier plan attirent notre attention, alors que le Christ en Croix est à l’arrière-plan. La présence du Christ en Croix est un rappel du sacrifice des néo-martyrs : Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Église (Col 1,24). La Croix invite le fidèle à se souvenir de la Passion du Christ, mais à le suivre en prenant sa propre croix (cf. Mt 16, 24), ce qu’ont fait les quatre saints représentés sur l’icône.

Le fond de l’icône est de couleur orange (sur la reproduction ci-haut, le fond est plutôt jaune), couleur de fond peu commune ; typiquement, le fond des icônes est soit doré (feuilles d’or ou pigments dorés) ou, plus rarement, vert foncé ou rouge. Le fond doré invoque la lumière divine qui éclaire non seulement les personnages de l’icône, mais aussi tous les éléments de l’icône et par extension, même le spectateur. L’orange suggère plutôt le feu, à la fois le feu de l’amour et le feu dans lequel les saints consumèrent leur martyre ; toute l’icône est comme embrasée dans ce " fleuve de feu ", le fleuve de l’amour de Dieu, émanant du Christ en Croix vers les hommes et des saints martyrs, remontant vers le Christ et englobant toute l’humanité, en particulier les hommes et les femmes qu’ils ont servi, ce qui les a conduits à leur martyre.

2 DISPOSITION DES PERSONNAGES

Voyons la disposition des personnages sur l'icône : Sainte Marie est à droite du Christ alors que saint Dimitri est à sa gauche. Si sainte Marie est le personnage le plus important du groupe – c’est à cause d’elle que les autres sont parvenus au martyre –, c’est saint Dimitri qui a préséance dans le groupe puisqu’il est prêtre ; et c’est ainsi que les quatre sont nommés sur l’Acte de Canonisation : « Acte d’insertion dans la liste des saints (Hagiologion) de l’Église orthodoxe de ceux qui ont servi dans l’Exarchat patriarcal des Paroisses orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale  :… le prêtre Dimitri Klépinine, la moniale Marie Skobtsov, le fils de celle-ci Iouri Skobtsov, et Élie Fondaminski ».

La position de sainte Marie à la droite du Christ reflète son rôle en tant que source d’inspiration de tout le groupe, alors que la position de saint Dimitri lui permet de désigner avec sa main droite soit la Croix, soit une invitation au fidèle de prendre part à la procession.

3 VÊTURE DES PERSONNAGES

La vêture des quatre saints est très significative :

    Saint Élie Fondaminski porte une tunique blanche, celle des nouveaux baptisés. On se souvient que c’est un juif converti et qu’il a été baptisé au camp de concentration de Compiègne en France, avant d’être déporté en Allemagne, où il est mort au camp d’Auschwitz.

    Sainte Marie est habillée en moniale, sans le klobouk et le voile, qui sont portés surtout aux offices liturgiques. On ne voit pas ses cheveux, conformément à la règle monastique. Sur la plupart des photos – mais pas toutes – de sainte Marie habillée en moniale on voit un peu de cheveux sur son front. Certaines icônes de sainte Marie laissent apparaître un peu de cheveux, une erreur iconographique ; ou pire encore, sur quelques icônes, on la voit même avec des lunettes ! Car la personne figurée sur une icône est la personne transfigurée par les énergies divines et les faiblesses corporelles n’ont plus de place dans la Jérusalem céleste : De mort, il n’y en aura plus…de malédiction, il n’y en aura plus (Ap 21, 4 ; 22, 3).

    Saint Dimitri Klépinine porte des vêtements liturgiques : l’étole sacerdotale ou épitrakhilion et la chasuble ou phélonion, en vert, sur le rasson (et non pas la soutane), en vue d’une célébration liturgique. Il ne porte pas le sticharion (aube), qui est indiqué pour la célébration de la Divine Liturgie. Les vêtements liturgiques portés par saint Dimitri sont ceux qu’un prêtre porte pour un office autre que la Divine Liturgie, par exemple, pour les vêpres ou les vigiles.

    Saint Youri Skobtsov porte une soutane et un vêtement en blanc cassé ; il s’agit de l’étole croisée du sous-diacre. Youri avait été ordonné lecteur et sous-diacre et il servait aux offices et à la Divine Liturgie à la chapelle de la rue de Lourmel. Il semblait se diriger vers le sacerdoce et nous avons une carte de lui, envoyée du camp de Compiègne, où il dit que le père Dimitri commençait à le préparer pour le sacerdoce. Sur l’icône, il n’a pas de barbe, afin de souligner sa jeunesse ; il n’avait que 24 ans quand il est mort en Allemagne.

4 LES MAINS ET LES OBJETS

Les gestes des mains de chacun des quatre personnages ainsi que les objets qu’ils tiennent sont très significatifs :

    Saint Élie Fondaminski tient une feuille de palmier à la main gauche. Le palmier est un symbole du martyre en Occident et évoque aussi l’Entrée du Christ à Jérusalem, le dimanche des Rameaux. Le palmier est aussi un symbole de l’anticipation du retour du Christ à la fin des temps. La main droite de saint Élie exprime une salutation, adressée au spectateur, une invitation à se joindre au groupe des saints de l’icône.

    Sainte Marie tient une croix à la main gauche, une croix semblable à celles qu’on trouve souvent sur les icônes de martyrs, surtout des vierges. Sa main droite tient un rouleau, symbole typique des écrits de saints, par exemple des Évangélistes, signifiant les écrits de sainte Marie.

    Saint Dimitri Klépinine tient aussi la croix des martyrs à sa main gauche, tandis que sa main droite est étendue, invitant les autres personnages et aussi le fidèle de contempler le Christ en Croix et de se diriger vers lui.

    Saint Youri Skobtsov tient une bougie allumée à sa main gauche. La bougie est un symbole de lumière, celle du Christ, la lumière véritable, qui éclaire tout homme (Jn 1,9), et de l’espérance, l’espérance de l’accomplissement des promesses divines, comme les vierges attendant l’arrivée de l’Époux. C’est aussi la bougie liturgique, portée solennellement par un porte-cierge : acolyte, sous-diacre ou même diacre, pendant les offices et la Divine Liturgie.

Les anges accompagnant le Christ portent en leurs mains des linges ou des vêtements blancs. Comme dans l’icône de la Théophanie, il peut s’agir de tuniques de baptême, un rappel du baptême chrétien : Tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés (Rm 6,3) ; et comme le chante l’Église : Vous tous, qui avez baptisés en Christ, vous avez revêtu le Christ (Ga 3,27).

5 UNE SCÈNE LITURGIQUE

Revenons sur la couleur verte des vêtements liturgiques de saint Dimitri. L’Église orthodoxe n’impose aucune règle pour la couleur des ornements selon les temps liturgiques. Cependant, le vert est la couleur de l’espérance et de la maturité et son usage liturgique est particulièrement associé à l’Esprit-Saint et aux fêtes de l’Entrée du Christ à Jérusalem et de la Pentecôte.

L’association possible avec la fête de l’Entrée du Christ à Jérusalem expliquerait la palme que tient saint Élie Fondaminski (cf. Jn 12,13). L’Entrée à Jérusalem est le prélude à la Passion et la Crucifixion du Christ et c’est à cela que nous invite le geste de la main droite de saint Dimitri, à prendre part à la montée à Jérusalem avec le Christ.

En considérant les quatre personnages ensemble, on peut facilement entrevoir qu’il s’agit d’une procession, qui pourrait être celle de l’entrée des grandes vêpres ou des vigiles du dimanche des Rameaux. Cela expliquerait aussi pourquoi saint Youri tient un cierge, comme un porte-cierge à l’entrée liturgique.

En conclusion on peut dire que, quoiqu’il soit rare qu’on montre des saints dans une scène symbolique sur une icône, rien ne l’empêche. Ici, la tradition iconographique et la pratique liturgique de l’Église orthodoxe sont entièrement respectées. C’est un excellent exemple de créativité dans la composition d’une nouvelle icône, tout en restant dans les canons et la tradition de l’Église.

Avec nos remerciements
à l’Higoumène Cyrille (Bradette)
et au frère Denis Marier

Texte extrait du site www.pagesorthodoxes.net

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11 décembre 2007

saint alexis d'Ugine

Saint Alexis d'Ugine

L'Homme de Dieu

1867-1934

Fête le 20 juillet et le 22 août

Le 4 février 2004, le Patriarcat œcuménique a publié un acte d'insertion (décidé le 16 janvier) dans la liste des saints, de cinq personnes ayant vécu en France, parmi celles-ci, le père Alexis Medvedkov.

Celui-ci naquit le 1er juillet 1867, dans un village nommé Fomistchevo (district de Viazma). Fils de prêtre, son père, Jean, mourut peu après sa naissance. Il termina le séminaire en 1889 et devint lecteur à Saint-Pétersbourg. Demandant conseil pour son avenir au futur saint Jean de Kronstadt, il reçut cette réponse : " C'est une bonne chose que tu aies la crainte de Dieu ; (…) demande l'ordination sacerdotale ". Le 24 décembre 1895 eut lieu l'ordination diaconale et deux jours plus tard le sacrement de la prêtrise. Il fut nommé à la paroisse consacrée à la Dormition de la Mère de Dieu à Vrouda (district de Yambourg, province de Saint-Pétersbourg). Il resta vingt-trois ans dans cette paroisse pauvre à laquelle étaient rattachés treize bourgs alentour. La révolution de 1917 vint douloureusement bouleverser son existence, comme beaucoup d'autres. Il fut arrêté par la Tchéka, battu, torturé - son visage en garda les marques. Il fut libéré grâce à l'intervention de sa fille aînée qui se proposa en otage pour lui. En 1919 commença l'exil, tout d'abord l'Estonie. L'année suivante sa femme mourut. Il dut travailler dur : ouvrier dans une mine de schiste, puis gardien de nuit. En 1929, à sa demande, le métropolite Euloge le nomma recteur de la paroisse savoyarde Saint-Nicolas d'Ugine, le 15 décembre. Celle-ci avait été consacrée en 1927. Il s'agissait d'un hangar. La communauté était constituée, pour une bonne part, d'anciens militaires qui étaient employés par l'usine de métallurgie. Doux, humble, priant, le père Alexis se heurta à l'opposition d'une partie de ses paroissiens. Les réunions paroissiales, avant sa venue, étaient déjà parfois houleuses en raison de divergences de points de vue ecclésiaux et politiques. L'humilité, la douceur du père Alexis, son recours à Dieu par la prière lorsqu'une question délicate se posait, n'étaient pas toujours bien compris des personnes, dont d'anciens militaires, qui avaient une autre conception de l'autorité. Une plainte fut adressée au métropolite Euloge. Celle-ci eut pour effet de mobiliser la majeure partie des paroissiens en faveur de son recteur. Il s'avéra alors clairement que les détracteurs n'étaient qu'une petite minorité. Monseigneur Euloge maintint donc le père Alexis dans ses fonctions. En juillet 1934, le père Alexis, épuisé par les nombreuses épreuves endurées, tomba gravement malade. Un cancer de l'estomac, qui commençait à s'étendre à l'ensemble du corps, fut diagnostiqué. Donnant ses dernières recommandations aux nombreux visiteurs, priant sans cesse, il demanda que ceux qui l'avaient calomnié viennent afin qu'il puisse leur demander pardon et bénit tous ses paroissiens. La veille de sa mort, ses voisins l'entendirent chanter des chants religieux. Il mourut le 22 août 1934.

Il fut d'abord enterré dans une sépulture provisoire, puis dans une concession achetée par le nouveau recteur de la paroisse. Le 22 août 1956, suite à un décret municipal portant sur le transfert des restes dans un nouveau cimetière, le cercueil fut ouvert. A la surprise de tous, le corps de père Alexis était intact. Resté trois jours à la surface, le corps ne subit aucun dommage. Le 30 septembre suivant, le cercueil fut rouvert et les témoins constatèrent une nouvelle fois l'excellent état du corps de père Alexis. Le métropolite Vladimir (Tikhonitsky), suite à une demande du père Paul (Poukhalsky) de l'église du Monastère de la Protection de la Mère de Dieu à Bussy-en-Othe, bénit le transfert définitif de la dépouille dans la crypte de l'église de la Dormition de la Mère de Dieu à Sainte-Geneviève-des-Bois. Elle eut lieu le 4 octobre 1956.
La date fixée pour la synaxe collective des nouveaux saints est le 20 juillet. Chacun sera également célébré le jour correspondant à son décès, soit le 22 août pour saint Alexis Medvedkov.

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Retrouvez une biographie complète de Saint Alexis d'Ugine

en cliquant sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-553753.html

9 décembre 2007

Bienheureux Miguel Pro

Bienheureux MiguelPro

Martyr du Christ Roi

1891-1927

Fête le 23 novembre

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9 décembre 2007

Saint Juan Diego Cuauhtlatoatzin

Saint Juan Diego Cuauhtlatoatzin

Voyant de Notre Dame de Guadalupe

1747-1548

Fête le 9 décembre

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9 décembre 2007

Saint Juan Diego Cuauhtlatoatzin

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Voyant de Notre Dame de Guadalupe

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8 décembre 2007

Le Père Joseph Kentenich

Le Père Joseph Kentenich

Fondateur du Mouvement Apostolique de Schoenstatt

1885-1968

Fête le 15 septembre

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Marie, Mère Trois Fois Admirable, Reine et Triomphatrice de Scoenstatt

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Biographies du Père Kentenich,

cliquer sur les liens suivants:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-551295.html

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-551308.html

7 décembre 2007

Saint Abraam de Fayoum

Saint Abraam de Fayoum

Evêque de l'Eglise Copte

1829-1914

Fête le 9 juin

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7 décembre 2007

Saint Kamel Pishoy

Saint Kamel Pishoy

Prêtre de l'Eglise Copte

1931-1979

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Biographie de Saint Kamel Pishoy,

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-550271.html

7 décembre 2007

Saint Nicolas de Bari

Saint Nicolas de Bari

Evêque de Myre et Martyr

+ v. 350

Fête le 6 décembre

Nous ne savons que peu de choses de lui. Il naquit en Asie Mineure, devint évêque de Myre et, à ce titre, il assiste et souscrit au concile de Nicée en 325. Par contre, sa vie posthume est beaucoup plus riche, grâce aux légendes sans doute fondées sur la réputation de sa bonté envers les pauvres et les enfants. Son tombeau devient un lieu de pèlerinage, d'abord à Myre, puis à Bari en Italie où ses reliques furent transportées au XIème siècle pour les protéger des Musulmans. Chaque année, des délégations des Eglises orthodoxes, particulièrement de Russie, viennent se joindre au pèlerinage des catholiques latins, en une rencontre oecuménique significative. Le "bon saint Nicolas" est invoqué aussi bien en Orient où il est le patron des Russes, qu'en Occident où il est le patron des enfants et, si l'on peut parler ainsi, l'ancêtre du Père Noël. Voir aussi sur les pages de l’Eglise Saint-Nicolas à Malá Strana.Un internaute nous signale: "St Nicolas honoré en Lorraine est aussi le protecteur des filles à marier et des prisonniers. Deux épisodes de sa légende: l'un explique qu'il fournit secrètement une dote à trois soeurs dont le père trop pauvre ne pouvait les marier, l'autre rapporte qu'il exhauça les prières du seigneur de Réchicourt (actuelle Moselle), prisonnier en Terre Sainte depuis des années, qui se retrouva miraculeusement libéré de ses chaînes sur le parvis de la basilique à St Nicolas de Port (Meurthe-et-Moselle)."

Texte extrait du site http://nominis.cef.fr

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Lien vers le sanctuaire Saint Nicolas de Bari (site en italien)

www.basilicasannicola.org

6 décembre 2007

L'Icône de Jésus et son ami

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Le Christ et saint Ménas, supérieur du monastère de Baouit en Moyenne Egypte. Icône copte du VIIème siècle conservée au Louvre, à Paris.

A la fin de la rencontre de Calcutta (octobre 2006) comme aussi le dernier jour de la rencontre européenne de Zagreb (décembre 2006), frère Alois a donné aux jeunes de chaque peuple représenté une icône du Christ et de son ami. Il en a expliqué le sens et il a ajouté : « Cette icône vous aidera à accomplir de petits pèlerinages de confiance dans des lieux où des jeunes se retrouvent, d’une ville à une autre, d’une paroisse à une autre, dans un hôpital ou une maison d’enfants abandonnés, dans d’autres lieux où des personnes souffrent. »

Sur cette icône, deux personnes côte à côte.

Ils se ressemblent : même taille, même silhouette, même regard, même rayonnement de lumière. Ils ne sont pourtant pas identiques : leurs couleurs, leurs amples vêtements et leurs gestes diffèrent.

Ils ne sont pas face à face dans une relation qui nous exclurait, mais ils partagent la même perspective. Leurs visages silencieux, leurs yeux larges ouverts nous accueillent en paix.

Le Christ est reconnaissable par la croix évoquée dans son nimbe. A son côté un compagnon de route. Jésus pose son bras sur son épaule d’un geste qui ne retient pas mais qui montre le lien qui les unit et aussi la responsabilité qu’il lui confie. Il s’appuie sur son ami et l’envoie au devant de lui.

Le compagnon montre le Christ et bénit. Ce dernier geste du Christ sur la terre (Luc 24.50), propre au Sauveur sur les icônes, est accompli ici par le disciple, encouragé par son Seigneur. Bénir, c’est manifester et célébrer que Dieu veut donner la vie en plénitude.

Le Christ porte un gros volume, le disciple un rouleau : la Bonne Nouvelle. Le Christ est la Parole en personne, il a transmis à ses amis tout ce qu’il a reçu de son Père et leur demande de proclamer l’Evangile par toute la terre.

Texte extrait du site www.taize.fr

6 décembre 2007

Icônes de Saint Michel Archange

Icônes de Saint Michel Archange

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6 décembre 2007

Icônes des Saints Anges

Icônes des Saints Anges

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6 décembre 2007

Icônes de Saint Joseph

Icônes de Saint Joseph

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5 décembre 2007

Marie Rose Mystique

Marie, Rose Mystique

Apparitions à Montichiari et à Fontanelle (Italie) en 1947

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Notice sur les apparitions de Rosa Mystica,

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5 décembre 2007

Bienheureux Columba Marmion

Bienheureux Columba Marmion

Un Saint pour notre temps

1858-1923

Fête le 30 janvier

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Biographie de Dom Marmion,

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5 décembre 2007

Les 7 Saints Fondateurs de Bretagne

Les 7 Saints Fondateurs de l'Eglise de Bretagne

Aux Vème et VIème siècles, l'Armorique, qui deviendra par la suite la petite Bretagne (par opposition à la Grande-Bretagne), ne semble pas avoir été très peuplé. Chassé de Grande-Bretagne, des immigrants s'implantèrent en petite Bretagne. Ils arrivaient avec leurs moines. De l'an 447 à l'an 632, sept moines furent considérés par la population de l'Armorique comme les saints principaux et les fondateurs du pays breton.

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Saint Brieg

Fondateur du Diocèse de Saint Brieuc

 

Saint-Brieuc (VIème siècle) ou Brioc ou Brieg. Briocus en latin. Originaire de Cardigan (Pays de Galles). Son père se nommait Cerpus et sa mère Eldruda, tous les deux étaient païens. Fondateur de l’évêché de Saint-Brieuc.L’éducation de Brieuc est confiée à saint Germain de Paris. Il est sacré prêtre en l'an 549 en l'Eglise de Notre-Dame de Paris. Après avoir contribué à l’évangélisation de la Grande-Bretagne (vers l'an 550) et fondé le monastère de Landa Magna (Llandyfriog ou Lann Broic dans le comté du Cardigan), il débarque en Bretagne continentale avec 84 de ses disciples (vers l'an 565). Son cousin Riwall ou Rigual (V-VIème siècle), roi de Domnonée, lui fait don du « Champ du Rouvre », près de l’embouchure du Gouet. Brieuc y établit sa résidence, et un siège épiscopal (qui n’est attesté que vers le Xème siècle) avant de se retirer à Lis Heylon (Hillion, semble-t-il). Il serait mort en l'an 614, à l'âge de 90 ans. L'aspect légendaire de sa vie le rendit célèbre pour ses dons de guérison. Il est surtout célèbre pour avoir amené des loups à s'agenouiller humblement devant lui.

Tropaire à Saint Brieg

Bâtisseur de l’Eglise, colonne de l’orthodoxie, nous te magnifions, saint père Brieg, toi que l’Esprit-Saint vint couronner d’une flamme à l’instar des apôtres. Illuminateur du Penthièvre, des moines le modèle, des pasteurs l’ornement, tu fis germer la foi et la piété parmi les infidèles. Par tes prières, fais germer dans nos cœurs une foi sans crainte, une piété sans détours, un amour sans faille pour le salut de nos âmes.

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Saint Tugdual

Fondateur du Diocèse de Tréguier

 

Saint Tugdual (vers l'an 500) ou Tual, Tudi ou Pabu. Originaire de Grande-Bretagne (Devon). Tugdualus en latin. Fondateur de l’évêché de Tréguier.Tugdual aurait émigré de Grande-Bretagne en Armorique accompagné de sa mère (sainte Pompaea) et de 72 disciples (dont saint Ruelin, saint Guevroc, saint Goneri, saint Loëvan, saint Briac,...) sous le règne de son cousin Deroch ou Deroc. Il aurait débarqué à Porz-Pabu (en Ploumoguer) où il aurait fondé un monastère appelé Lanpabu (Trébabu). Après avoir établi un monastère à Land-Treguer (Tréguier) vers 535, il se serait rendu en compagnie de saint Aubin auprès du roi franc Childebert Ier (511-558) qui l’aurait consacré évêque. Il serait mort vers 553.  Tugdual accomplit tant de miracles qu'à sa mort on dira de lui : "s'il n'est pas Dieu le Père, c'est qu'il ne l'a pas voulu".

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Saint Paul Aurélien

Fondateur du Diocèse de Saint Pol de Léon

 

Saint-Paul Aurélien (Vème siècle) ou Saint Pol de Léon ou Paol. Paulus en latin. Originaire de Glamorgan (Pays de Galles). Fondateur de l’évêché de Léon.Né en l'an 492 (ou en 480), Paul Aurélien aurait appartenu à la famille britto-romaine des « Aurelianus » (V-VIème siècle). Il est présenté comme un disciple de saint Iltud. Selon, Wrmonoc ou Gourmenoc (moine qui a écrit la première version de la vie de saint Pol Aurélien), il débarque sur l'île d'Ouessant (à Porz Paul) vers l'an 517. A la demande de son cousin, le comte Withur, il débarrasse l’île de Batz d’un dragon. Withur lui fait alors don de son palais et des revenus qu'il percevait sur l'île de Batz. Le roi franc Childebert Ier (511-588) le fait ordonner évêque et le place à la tête de l’évêché de Léon à Castel-Paol (Saint-Pol-de-Léon). Suite à son retrait, vers l'an 553, sur l’île de Batz, trois évêques lui succèdent de son vivant : Jaoua, Ternvael (ou Tiernomallus) et Keveren (ou Cetomerinus). Il meurt semble-t-il vers 580 (ou 594). Lors des invasions nordiques, ses reliques ont été transférées à Fleury-sur-Loire en 954 (monastère de S. Florent), où elles ont été détruites par les Huguenots au XVIème siècle (vers l'an 1567). Seul un ossement de son bras est conservé à Saint-Pol-de-Léon.

Tropaire à Saint Paul Aurélien

Apôtre des Bretons et vrai disciple du Christ, tu as répandu la parole de ton Maître à l’occident du monde. Infatigable combattant, tu as lutté vaillamment sur l’île contre les assauts des ennemis et vaincu le funeste dragon. Modèle de sainteté parmi les pontifes, nous te vénérons comme le premier pasteur du Léon, bienheureux Pol Aurélien notre père, prie le Christ notre Dieu pour qu’Il sauve nos âmes.

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Saint Paterne

Fondateur du Diocèse de Vannes

 

Saint Patern (vers 440) ou Padarn, Padern, Pern ou Pair. Paternus en latin. Originaire d’Armorique. Son père se nommait Petranus et sa mère Guenn. On le signale à Vannes, après 497. D’origine gallo-romaine, il est le premier évêque de Vannes. Il aurait été formé dans le monastère de Rhuys (sous l'abbé Generosus), avant que saint Gildas en devienne abbé. Son père serait d'abord allé en Irlande, Patern l'aurait rejoint avant de passer en Grande-Bretagne, d'y ouvrir deux monastères et de revenir à Vannes. Il participe au concile de Vannes en 465, où il fut nommé évêque. Il participa au traité de 497 avec Clovis. Au IXème siècle, ses reliques sont transportées dans le Berry puis à Issoudun.

Tropaire à Saint Paterne

Saint Pontife Patern, tu fus le témoin de la douceur du Christ au milieu de la dureté du monde. Maître de vertu, tu fus persécuté à cause du Sauveur et n’ouvris pas la bouche lorsqu’on t’accusait faussement. Tout au long de ta vie, tu fus pour tes brebis un bon pasteur, imitant en toute chose ton maître le Bon Pasteur. Prie le qu’il nous accorde à nous aussi le don de la patience, de la douceur et sa grande miséricorde.

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Saint Corentin

Fondateur du Diocèse de Quimper-Corentin

 

Saint Corentin (Vème siècle), appelé aussi Kaouritin ou Kaour. Corentinus en latin. Né vers l'an 375, il est considéré comme le premier évêque de Quimper. Il est d’origine armoricaine et vivait près de Plomodiern (dans un lieu arrosé par une fontaine dans laquelle habitait un étrange poisson), quand le roi Gradlon ou Grallon (successeur de Conan Meriadek) fait sa rencontre au cours d’une partie de chasse. Le roi lui aurait fait don de toutes ses possessions sur ce territoire. Par la suite, Martin, archevêque de Tours, aurait choisi Corentin comme évêque de Cornouaille. Gradlon fait don à celui-ci de son palais de Quimper (Kemper-Odetz) pour qu’il bâtisse sa cathédrale à cet emplacement. Il serait mort à Quimper vers 460.

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Saint Samson

Fondateur du Diocèse de Dol-de-Bretagne

 

Saint Samson (vers l'an 500). Sampsonis en latin. Originaire de Dyfed (Pays de Galles). Ses parents se nommaient Ammonius et Anne. On le signale à Dol, en 565. Samson aurait reçu, comme Paul Aurélien, sa formation dans le monastère de saint Iltud (Llantwitt). Il est consacré évêque du Pays de Galles par Dubric et décide de s’exiler en Armorique où il débarque à l’embouchure du Guioul avant de fonder le monastère de Dol. On retrouve Samson lors des tractations entre le roi franc Childebert Ier (511-588) et le chef breton Judual (Judikaël), qui grâce à son intervention, est rétabli dans ses droits sur la Domnonée. Il fonde aussi le monastère de Pental (Saint-Samson-de-la-Roque). Il meurt à Dol vers 565. Son arrivée se signala par un miracle : la guérison de deux femmes, l'une lèpreuse et l'autre possédée du démon. D'après la lègende, le mari de la lèpreuse fit don à saint Samson d'un terrain sur lequel s'élèvera le monastère de Dol.

Tropaire à Saint Samson

Athlète de la grâce et maître de tempérance, tu as illuminé les îles par ta vertu, tel un phare spirituel. Imitateur des apôtres, tu as répandu la semence de la connaissance du Dieu trine. Saint pontife Samson, prie le pour qu'Il accorde à nos âmes le salut.

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Saint Maclow

Fondateur du Diocèse d'Aleth

 

Saint Malo (VIème siècle) ou Mac Low, Maclou,  Machlovus, Machutus, ou Malon. Originaire, semble-t-il, de Grande-Bretagne. Son père se nommait Guent et sa mère Darval. On le signale à Saintes au VIIème siècle. Né en l'an 501, Malo aurait été élevé par saint Brendan (ou Brandan) dans le monastère de Lancarvan ou Llancahvan (Pays de Galles). Malo aurait vogué sept ans en compagnie de Brendan, avant de continuer seul. Malo décide de s’exiler avec un groupe de disciples vers la Bretagne armoricaine. Il aurait séjourné avec ses disciples aux côtés de saint Aaron sur l’îlot qui portait le nom de celui-ci (aujourd’hui Saint-Malo intra-muros), jusqu’à son accession vers l'an 541 à la tête de l’évêché d’Alet ou Aleth (aujourd’hui Saint-Servan). Il serait mort vers l'an 612 (ou 630), à l'âge de 110 ans (ou 133 ans, d'après la tradition). Il fit tant de miracles, d'après la légende, que les Aletiens le choisirent pour évêque. Il aurait repris la mer pour finir sa vie dans un monastère des environs de Saintes, à Saint-Macout.

Tropaire à Saint Maclow

Mu par l'Esprit divin, tu as navigué sur l'océan des passions en tenant d'une main ferme le gouvernail de la vertu. Abordant une terre nouvelle, tu l'as sanctifié par le témoignage de tes œuvres saintes et ta parole inspirée. Saint pontife Malo, guide-nous par tes prières jusqu'au port du salut.

Certaines icônes, ainsi que les tropaires, ont été empruntés au formidable site

http://france-orthodoxe.net

4 décembre 2007

La conversion miraculeuse de Claude Newman

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Marie l'Enseignante

Icône écrite par le Frère Claude de l'Abbaye de Mount Angel

www.mtangel.edu

Histoire de la conversion miraculeuse de Claude Newman,

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-546562.html

2 décembre 2007

Le Christ de Maryknoll

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Le Christ de Maryknoll

Icône de Robert Lentz

1 décembre 2007

Bienheureux Vasyl Velychkovskyi

Bienheureux Vasyl Velychkovskyi

Religieux Rédemptoriste,

Evêque et Martyr de l'Eglise Greco-Catholique d'Ukraine

1903-1973

Fête le 27 juin

Velychkovskiy190036Aweb4martyrs90036CNum2faWEB

Biographie du Bienheureux Vasyl,

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http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-542597.html

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