Saint Pérégrin Laziosi
Saint Pérégrin Laziosi
Le Saint du Cancer
+ en 13485
Fête le 1er mai
ou Pellegrino Lazioli. Religieux, servite de Marie (o.s.m.) à Forli en Italie. Canonisé en 1726. "Pérégrin Laziosi est né à Forlì vers 1265. En 1282, la ville de Forlì, sous la juridiction du pape, se rebelle sous l'influence croissante du parti gibelin; elle est, par la suite, frappée par un interdit (il y est interdit de célébrer les sacrements) du 18 novembre 1282 jusqu'à la reprise du pouvoir papal le 28 mai 1283. Au cours de cet interdit, saint Philippe Benizi (+1285), prieur général des Servites, en visite chez ses confrères de Forlì, essaie de ramener les forlivois à la communion avec le pape, mais sans succès. Un groupe de gens le frappe et le chasse hors de la ville. Parmi eux se trouve le jeune Pérégrin qui, d'ailleurs, le giffle avec force, mais qui est profondément touché par l'attitude pacifique du saint homme qui prie pour ses persécuteurs. Pris de remords, Pérégrin vient humblement lui demander pardon. Il se convertit et, plus tard, il demande à entrer dans l'Ordre, au couvent des Servites, à Sienne. Après quelques années, il retourne à Forlì, au couvent des Servites, où il mène une vie de prière, de pénitence, pratiquant des oeuvres de miséricorde. En 1325, atteint d'une gangrène à la jambe droite qui ne lui laisse pas d'autre choix que l'amputation, il se traîne, la nuit, jusqu'à la salle du chapitre, au pied d'une peinture du Christ crucifié où il prie en demandant la guérison. La douleur est si vive qu'il perd conscience et, en rêve, il voit le Christ descendre de la Croix pour lui toucher sa jambe malade. Il se réveille et constate sa guérison. Vingt ans plus tard, atteint par une forte fièvre, il meurt le 1er mai 1345. Le 27 décembre 1726, il est canonisé par le pape dominicain Benoît XIII. Son corps repose en la basilique qui porte son nom à Forlì."
Prière
Dieu qui, en saint Pérégrin, nous as donné un modèle de conversion et de persévérance, accorde-nous, à sa prière et à son exemple, de supporter avec courage les épreuves de cette vie pour entrer dans la joie du Royaume. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
Extrait du Missel Servite
Neuvaine à Saint Pérégrin Laziosi
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Le Tableau de Sachseln
Le Tableau de Sachseln était objet des méditations de Saint Nicolas de Flüe
L'interprétation du tableau de Sachseln par le peintre Paul Deschwanden |
Le tableau conservé à l'église de Sachseln représente comment la sainte Trinité révèle aux hommes son mystère, comment le sacrement de l'autel remplace supérieurement (mirabilius reformasti) l'arbre de vie du paradis perdu par le péché, comment l'homme, attiré et fortifié par ce pain du ciel, parcourt les étapes successives de la vie spirituelle: purification, illumination, union, et parvient à l'éternel et bienheureux repos au sein de Dieu. Trois rayons partant du divin visage, respectivement de l'oreille, de l'oeil et de la bouche, représentent la révélation de Dieu comme créateur, rédempteur et sanctificateur. Trois autres, partant des médaillons de la consécration, de la nativité du Sauveur, de la scène du jardin des oliviers, s'épanouissent du dehors au dedans et signifient les trois étapes de la vie spirituelle purgative, illuminative, unitive, ou des commençants, des progressants, des parfaits. Les trois premiers représentent comment Dieu cherche l'homme égaré, entend l'appel de sa misère, accueille sa pénitence et lui donne le baiser de paix. Les trois autres qui vont de l'extérieur au centre symbolisent les trois demandes de la prière de Nicolas, expression du désir de franchir les trois étapes du chemin de la perfection spirituelle.
1. Mon Seigneur et mon Dieu, ôte-moi tout ce qui m'empêche (d'aller) à toi : désir de purification.
2. Mon Seigneur et mon Dieu, donne-moi tout ce qui m'aide à aller à toi: désir de sanctification progressive.
3. Mon Seigneur et mon Dieu, prends-moi à moi et donne-moi tout à toi : désir d'union.
Tout homme est appelé par Dieu à s'engager dans ce chemin... Ceux qui répondent avec une absolue fidélité obtiennent en un sens, dés ici-bas, l'objet de la troisième demande. Le coeur créé pour Dieu trouve en lui seul son repos: c'est ce que symbolise le troisième rayon qui seul traverse le cercle lumineux de l'éternelle habitation de Dieu. A chaque rayon épanoui vers le dehors, correspond le rayon opposé qui s'élargit vers le centre. La grâce de Dieu prévient; l'effort de l'homme répond. On distingue ainsi trois couples de rayons de sens opposé se prolongeant sur une même ligne.
I. Correspondance de la création et de la consécration eucharistique, le médaillon dit de la création évoque plutôt l'institution de la sainte Eucharistie, aliment de la vie divine comme les fruits de l'arbre paradisiaque entretenaient la vie physique et préservaient l'homme de la mort. Le Seigneur bénit le pain et le vin; trois anges adorent. Ils semblent se réjouir d'un mystère qui leur fait recouvrer un commensal perdu : l'homme. Des animaux symboliques, comme déjà en d'autres tableaux d'une époque antérieure, représentent les dispositions de désir, de pureté, d'humilité, etc., qu'il convient d'apporter à la communion. A l'opposé, le prêtre, usant du pouvoir reçu de Jésus, consacre l'hostie, en répétant en son nom les paroles mêmes de l'institution ceci est mon corps... Elles sont l'instrument du mystère de la transsubstantiation: le pain et le vin deviennent le corps et le sang unis à l'âme et la divinité de son Fils. C'est ce que Dieu donne, ce qu'il peut donner de plus précieux et de plus pur. L'homme doit s'approcher en suppliant : O mon Dieu et mon Seigneur, ôte-moi tout ce qui m'empêche d'aller à toi.
II. La nativité et le crucifiement de Jésus se répondent à leur tour. Au pied de la croix est étendue la robe sans couture de Jésus, teinte de son sang. Elle représente l'Eglise née de son côté ouvert comme Eve fut tirée du premier Adam, et qui engendre à Dieu ses enfants d'adoption. Dans la nativité, le Verbe éternel, Fils de Dieu, devenait « le fils de l'homme ». Dans la nouvelle naissance spirituelle, de l'eau et de l'Esprit, l'homme devient fils de Dieu : pour le devenir en perfection, il prie : Mon Seigneur et mon Dieu, donne-moi tout ce qui m'aide à aller à toi.
III. Enfin, se répondent l'annonciation et l'arrestation de Jésus au jardin. A la voix de l'ange, la Vierge immaculée, pleine de grâce, conçoit en elle le Saint des Saints. Il devient son Fils. C'est en vue de la maternité divine que Marie a été préservée du péché et comblée de grâce dès l'aurore. La présence en elle du Verbe incarné consomme sa sainteté. A l'opposé, resplendit souverainement la perfection des vertus et de l'amour du Christ
à la plus atroce des offenses, la trahison de l'apôtre par un baiser, il répond par le plus doux des avertissements. Les deux rayons : celui qui sort du cercle et celui qui entre représentent donc la suprême vertu et perfection. La prière assortie est ici : Seigneur, prends-moi à moi et donne-moi tout à toi. Elle n'est définitivement exaucée que dans l'éternité, dans la lumière divine. L'âme retourne au Père par le renoncement total à soi-même et l'imitation de Jésus. Aux six jours du travail spirituel succède le sabbat de l'éternel repos. Telle est la signification fondamentale des rayons et médaillons. Reste à indiquer celle de divers détails :
1. Dans l'image de la consécration, on aperçoit un cercueil : La messe est célébrée pour les âmes du purgatoire, l'Eglise militante contemple l'Eglise triomphante, intercède pour l'Eglise souffrante, afin que les âmes de cette dernière entrent au plus tôt dans la gloire.
2. Dans le médaillon de la nativité, on aperçoit près du divin nouveau-né un bâton et une besace : Il est né au cours du voyage de Marie et Joseph. Le Verbe incarné qui vient du sein du Père et y remonte à l'ascension est voyageur et pèlerin; son douloureux voyage sur la terre sauve les hommes, fait d'eux des voyageurs en marche (viatores) vers le ciel, vraie Patrie où ils le verront (comprehensores).
3. Dans le médaillon de l'annonciation, on aperçoit des béquilles : elles représentent tous les ex-voto par lesquels les innombrables bénéficiaires des grâces et des miracles, obtenus par l'intercession de la toute-sainte Marie, lui témoigneront au cours des siècles chrétiens leur reconnaissance filiale.
4. Le rayon qui se dirige en s'élargissant vers le médaillon de la création, où le Sauveur bénit le pain et le vin, touche l'oreille divine pour signifier que Dieu entend la parole: Ceci est mon corps, et que la Trinité accomplit la transsubstantiation dont l'humanité du Sauveur est l'instrument, les prêtres qui consacrent étant eux-mêmes les représentants et les instruments vivants du Sauveur souverain Prêtre.
Le 5ème rayon dirigé vers le crucifiement touche l'œil divin pour signifier la complaisance et l'amour du Père pour son Fils obéissant jusqu'à la mort, et pour les hommes frères du Christ, devenant par sa mort membres de son corps mystique et fils adoptifs.
6. Le rayon qui va vers l'annonciation est émis par la bouche divine comme le souffle qui donna la vie à Adam, et le souffle du Christ donnant aux Apôtres l'Esprit-Saint et la vie de la grâce: Insufflavit eos et acceperunt Spiritum Sanctum.
7. Ces rayons ne pénètrent pas à l'intérieur des médaillons pour indiquer le respect divin de la liberté humaine.
8. Aux quatre coins du tableau se voient représentés par leurs symboles respectifs les quatre évangélistes qui ont narré chacun l'histoire du salut.
9. Le cercle intérieur et les six cercles (médaillons) forment un tout parfait comme l'ensemble des vérités et des commandements divins. Le chiffre même est celui des jours de la création et du repos divin, des sacrements, des demandes du Pater, des dons du Saint-Esprit...
M.- B. Lavaud, O.P. VIE PROFONDE DE NICOLAS DE FLUE, p. 211-214, Fribourg 1942
Texte extrait du site www.abbaye-saint-benoit.ch
Saint Nicolas de Flüe
Saint Nicolas de Flüe
Saint Patron de la Suisse
1417-1487
Fête le 25 septembre
Le tableau de Sachseln, devant lequel Saint Nicolas méditait
Prière
Soutenus par la prière de Saint Nicolas de Flüe, nous Te supplions humblement, Seigneur: garde-nous sous Ta constante Protection, et donne à ceux qui nous dirigent la Lumière de Ta Grâce. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
Biographie de Saint Nicolas de Flüe,
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Sainte Béatrice Da Silva Meneses
Sainte Béatrice da Silva Meneses
Fondatrice des Conceptionnistes
1424-1490
Fête le 17 août
Notice sur Sainte Béatrice da Silva,
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Saint Clément-Marie Hofbauer
Saint Clément-Marie Hofbauer
L'Apôtre de Vienne
1751-1820
Fête le 15 mars
Clément-Marie Hofbauer est né le 26 décembre 1751 à Tasswitz en Moravie et dut le jour à de très pieux et simples parents. Son père, un boucher était tchèque, sa mère était allemande. Après la mort prématurée de son père, la mère conduisit Clément-Marie devant un crucifix et lui dit: "Le Sauveur est maintenant ton père! Prends soin de marcher sur le chemin qui Lui agrée!" Apprenti boulanger, serviteur de couvent et étudiant, il s'efforçait sans cesse de se rapprocher de son grand but: être prêtre. Au cours d'un pèlerinage à Rome, il fit la connaissance des Rédemptoristes et entra dans cet Ordre. En 1785, le Saint fut ordonné prêtre, et après deux ans d'études supplémentaires, comme il était impossible sous le régime du joséphisme de fonder un couvent à Vienne, il alla à Varsovie, où il s'occupa très activement de l'Église nationale allemande de Saint-Benno de 1787 à 1808, surtout comme confesseur allemand. Dans cette église, on prêchait une sorte de Mission perpétuelle. Tous les jours on y prêchait deux fois en allemand et deux fois en polonais. Il considérait l'incertitude religieuse, si largement répandue, comme l'obstacle le plus redoutable au renouvellement intérieur. C'est pourquoi il était infatigable quand il s'agissait de prêcher la parole de Dieu. Des collaborateurs s'empressaient de venir à lui, et avec eux, il put fonder de nouveaux établissements de son Ordre et multiplier son activité missionnaire. Hofbauer, le propagateur de l'Ordre du Très Saint Rédempteur de ce côté des Alpes, est vénéré par l'Ordre comme son second fondateur. De nombreuses guerres avaient amené à Varsovie la pauvreté et la misère de la population. Le Saint déploya une grande activité charitable, fonda un orphelinat, une école populaire pour 350 enfants pauvres, un lycée. Sur l'ordre du gouvernement de Paris, il fut conduit avec ses compagnons à la forteresse de Küstrin, en 1808, et transféré à Vienne après quatre semaines de détention. Là, ce n'étaient pas seulement des gens du peuple qui assiégeaient son confessionnal - car ils le vénéraient comme le père des pauvres - mais des fonctionnaires influents et des hommes d'État du Congrès de Vienne, des savants connus et des artistes. C'est avant tout l'influence de Hofbauer qui fit échouer au Congrès le projet d'une église nationale allemande détachée de Rome, proposée par Wessenberg, et qui fit rapporter la législation du joséphisme. Le Saint mourut à Vienne le 15 mars 1820.
W. Schamoni, Le Vrai Visage des Saints, Desclée de Brouwer, p. 259
Notre Dame d'Afrique
Notre Dame d'Afrique
Alger, Algérie
La Basilique
Prière à Notre Dame d'Afrique
Notre Dame d'Afrique, Toi que pressentent les antiques religions africaines, qui célèbrent la vie et exaltent les mères; Toi qu'honorent les peuples musulmans, parce que tu es la Mère du Messie et qu'avec lui tu es "un signe pour les mondes", Toi que chantent les vielles chrétientés et les jeunes Eglises de cette Afrique où ton Fils est reconnu comme Verbe de Dieu donné aux hommes pour qu'ils vivent sa Pâque; Nous te louons nous t'invoquons et nous te bénissons, avec tous les hommes et toutes les femmes d'Afrique, sans distinction de langue, de race ou de couleur. Qu'ils découvrent les richesses dont Dieu fa fait don et s'unissent en chœur à ton hymne de louange et de reconnaissance. Que tous sachent, avec toi, s'incliner et se prosterner, afin que leur prière soit accueil amoureux du Verbe de Dieu et soumission filiale à ses secrets appels. Que tous, par le partage de la vie, le dialogue et la recherche de la vérité, puissent revivre ta foi, ton espérance et ton amour sous l'action multiforme des dons de l'Esprit. Amen!
Notice sur Notre Dame d'Afrique,
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