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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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31 mai 2008

Bienheureuse Marie Céline de la Présentation

Prière pour demander la canonisation de la Bienheureuse Soeur Marie Céline

Seigneur Jésus;, c'est au nom de Votre prédilection pour les humbles, les petits et les pauvres, que nous Vous demandons la Canonisation de la Bienheureuse Marie-Céline, en Vous priant de réaliser en cela, une fois de plus, cette parole de Votre Divine Mère, en Son admirable Cantique: "Il elève les humbles!" O Jésus, nous Vous en supplions, si cela est pour Votre plus grande Gloire et le bien de nos âmes, daignez élever dans la Gloire des Saints de Votre Eglise, la Bienheureuse Soeur Marie Céline de la Présentation, et donnez-lui de venir à notre secours en nous obtenant les faveurs que nous sollicitons par son intercession. Amen.

Prière à la Bienheureuse Marie Céline

Bienheureuse Marie-Céline, fille de Nojals, toi qui au Ciel as promis de n'oublier personne, aide-nous à aimer Dieu plus que tout a marcher sur les chemins d'humilité, et ainsi à témoigner de la joie des coeurs qui cherchent Dieu. Amen.

Toutes les personnes ayant reçu des grâces par l'intercession de Soeur Marie-Céline

sont invitées à se faire connaître auprès du

Comité pour la Cause de Soeur Marie Céline

Monastère Sainte Claire

2, avenue de La Rochelle

F-17137 Nieul sur Mer

Notice sur Soeur Marie Céline et bien plus,

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-239871.html

Bienheureuse Marie Céline de la Présentation

"J'ai résolu que je serais une violette d'Humilité..."

1878-1897

Fête le 30 mai

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31 mai 2008

Le Coeur Douloureux et Immaculé de Marie 3

440

Le Coeur Immaculé de Marie

UHFinal1La propagation de la dévotion au Coeur de Marie remonte au XVIIe siècle où saint Jean Eudes la propagea en l'unissant à celle du Sacré-Coeur de Jésus. Au cours du XIXe siècle, sa sainteté Pie VII d'abord, et Pie IX ensuite, accordèrent à plusieurs églises une fête du Coeur très pur de Marie fixée au dimanche dans l'octave de l'Assomption, puis au samedi suivant la fête du Sacré-Coeur. Le 13 juillet 1917, la Sainte Vierge apparaissait au Portugal pour déclarer aux petits voyants de Fatima que Dieu voulait établir la dévotion à Son Coeur Immaculé pour le salut du monde. Elle demanda aux chrétiens la pratique du premier samedi du mois par la communion réparatrice et la récitation du chapelet accompagnée de la méditation des mystères du Rosaire. Le 31 octobre 1942, le jour de la clôture solennelle du Jubilé des Apparitions de Fatima, le pape Pie XII s'exprimant à la radio, consacra le monde au Coeur Immaculé de Marie pour répondre à l'appel de notre Mère du ciel. Il renouvela ce geste important le 8 décembre 1942. En 1944, en pleine guerre mondiale, le même souverain pontife consacrait encore tout le genre humain au Coeur Immaculé de Marie pour le mettre sous Sa toute-puissante protection. A l'occasion de cette même cérémonie, il décréta que l'Eglise entière célébrerait chaque année une fête en l'honneur du Coeur Immaculé de Marie afin d'obtenir par l'intercession de la Très Sainte Vierge, «la paix des nations, la liberté de l'Eglise, la conversion des pécheurs, l'amour de la pureté et la pratique des vertus.» Il fixa la date de cette fête au 22 août, jour octave de la fête de l'Assomption. En créant la très Sainte Vierge, la Trinité Sainte a pu contempler le ravissant spectacle d'un Coeur qui dès son premier battement n'aima que son Dieu, et L'aima à lui seul plus que tous les anges et les saints ensemble ne L'aimeront jamais. «Le Père, dit saint Jean Eudes, a déployé Sa puissance pour former un Coeur de fille plein de respect et de fidélité envers son Créateur. Le Fils en fit un Coeur de Mère etpure_heart l'Esprit-Saint en fit un Coeur d'épouse pour y célébrer Ses noces ineffables.» La gloire de la fille du roi, disent les Livres Saints, est toute intérieure et cachée, autrement dit, elle est toute en Son Coeur. Là se trouvent toutes les perfections des anges et des hommes, dans un tel degré d'excellence que rien n'y peut être comparé. Là se trouvent les perfections de Dieu même, aussi fidèlement retracées qu'elles peuvent l'être dans une simple créature. La bonté et la miséricorde président parmi les vertus dont Dieu a orné le Coeur Immaculé de Sa Mère. Aussi tout pécheur trouve en Elle un refuge assuré. Ce Coeur qui nous a tant aimé n'a point été flétri dans le tombeau comme celui des autres mortels. Ses mouvements n'ont été qu'un seul instant suspendus sous le souffle de la mort. Il vit aujourd'hui palpitant d'un amour infini, inondé de célestes délices au sein de la gloire immortelle où il continue de nous aimer avec prédilection. Comme la sainte Eglise nous le recommande aujourd'hui au moyen de la belle fête du Coeur Immaculé de Marie, vouons un culte spécial de vénération et d'amour à ce Coeur magnanime, le plus noble le plus généreux qui soit sorti des mains du Créateur. Supplions-le donc de nous apprendre à aimer Jésus, à souffrir pour Lui, à supporter avec amour et résignation les peines de la vie, les souffrances et les croix qu'il plaira à Dieu de nous envoyer. Recourons donc sans cesse à ce Coeur incomparable et nous expérimenterons infailliblement sa bénignité, sa mansuétude et sa tendresse.

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La dévotion des 5 Premiers Samedis

Ne devons-nous pas prendre garde à la requête du Coeur blessé de Notre Mère ? Le 10 décembre 1925, Marie notre Mère Bien-Aimée, apparaissant à Lucie, la seule survivante des voyants de Notre Dame de Fatima, a prononcé ces paroles qui déchirent le coeur: "Mon enfant, contemple Mon Coeur entouré d’épines que les ingrats y placent à tout moment par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, au moins, essaie de Me consoler. Annonce, en Mon Nom, que Je promets d’assister à l’heure de la mort tous ceux qui, le premier samedi de cinq mois consécutifs

  1. Iront se confesser et recevoir la Sainte Communion,

  2. Diront le Rosaire,

  3. Me tiendront compagnie pendant un quart d’heure en méditant sur les Mystères du Rosaire,

  4. avec l’intention de faire réparation envers Moi.
    Je promets de les assister à l’heure de leur mort avec toutes les grâces nécessaires pour sauver leur âme."

N.B. La Confession peut se faire au cours des huit jours avant ou après la Communion. Le Rosaire ( cinq dizaines ) peut se réciter à tout moment opportun de la journée et la méditation peut se faire à toute heure du jour, soit sur tous les mystères dans leur ensemble, soit sur un mystère spécial .

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Pourquoi cinq samedis

Quand Soeur Lucie, dans la prière a demandé à Notre Seigneur, pourquoi cinq samedis, Il a répondu: "Ma fille, la raison est simple. Il y a cinq types d’offenses et de blasphèmes commis contre le Coeur Immaculé de Marie:

  1. Blasphème contre l’Immaculée Conception

  2. Blasphème contre la Virginité

  3. Blasphème contre Sa Divine Maternité, avec en même temps le refus de La reconnaître comme Mère des hommes.

  4. Blasphème de ceux qui, publiquement cherchent à semer, dans le coeur des enfants l’indifférence ou le mépris, ou même la haine de cette Mère Immaculée.

  5. Offenses de ceux qui l’outragent directement dans ses Saintes Images. "Voici, Ma fille, la raison pour laquelle le Coeur Immaculé de Marie M’a inspiré de demander ce petit acte de réparation." N’y a-t-il pas assez de dévotions ? Mais la dévotion au Coeur Immaculé de Marie est l’une dont il a été dit dans les Apparitions de Fatima que Dieu veut voir établir cette dévotion et qu’elle signifie le commencement d’un culte plus important à ce même Coeur; et que ce culte doit consister à placer le Coeur de la Mère à côté de Celui du Fils. Il ne semble pas que des paroles si pleines de sens et d’une telle portée aient été prononcées sur une dévotion quelconque.

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Acte de Consécration

Coeur Immaculé de Marie qui, avec le Coeur de Jésus votre Fils, avez tant souffert pour le salut du monde, vous avez manifesté Votre désir ardent que nous nous consacrions à Votre Coeur et pratiquions la dévotion spéciale des Cinq Premiers Samedis du mois. Je désire, par cet acte, faire selon Votre souhait : Obtenez-moi la grâce de réparation pour les péchés qui blessent Votre Coeur Maternel. Veuillez l’accepter, tendre Mère, et me bénir.

+ R. Arulappa, Ancien Archévêque de Madras-Mylapore

20285ELe Coeur Douloureux et Immaculé de Marie selon Berthe Petit

Berthe Petit, belge, tertiaire Franciscaine, née le 23 janvier 1870, retournée à Dieu le 26 mars 1943, a reçu des communications célestes sur le Cœur Douloureux et Immaculé. Sans les avoir approuvées officiellement, l’Eglise Catholique en permet la diffusion, appuyée sur une saine théologie :

« C’est par le Cœur Douloureux et Immaculé de ma Mère que je veux triompher, parce qu’après avoir coopéré à la rédemption des âmes, ce Cœur a droit à une même coopération dans les manifestations de ma justice et de mon amour. Grande est ma Mère en tout, mais Elle l’est surtout dans son Cœur meurtri, transpercé par la blessure du Mien. C’est pourquoi, voulant pour ce Cœur un triomphe éclatant, J’ai attendu l’heure d’une universelle détresse trouvant écho dans le Cœur Douloureux de ma Mère, universel comme mon Cœur.

Adopter cette dévotion et la répandre, c’est accomplir ma volonté et répondre à l’attente de mon Cœur. Car, par la prière et la consécration faites à ce Cœur, des grâces de lumière seront obtenues. Elles mèneront graduellement les âmes à la pleine connaissance de nos Cœurs Unis, qui ont été blessés d’une même blessure, source inépuisable de tout bien pour l’humanité, et dont la gloire fait et fera le bonheur des élus pour l’éternité. » (Notre Seigneur à Berthe Petit, février 1915)Figl_Herz_Mariae_1_1

« Le cœur de ma Mère a droit au titre de douloureux et Je le veux placé avant celui d’immaculé, parce qu’Elle l’a acquis Elle-même. l’Eglise a reconnu en ma Mère ce que Je fis moi-même en sa conception immaculée. Il faut maintenant vénérer son cœur douloureux, et je veux que ce soit compris comme le droit qu’à ma Mère à un titre de justice : titre que lui ont valu son identification à toutes mes douleurs, ses souffrances, ses sacrifices, son immolation au Calvaire, acceptés dans une pleine correspondance à ma grâce et supportés pour le salut de l’humanité. C’est dans cette Co-rédemption que ma Mère fut surtout grande et c’est pourquoi je demande que l’invocation telle que Je l’ai dictée (Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous) soit approuvée et répandue dans toute l’Eglise, à l’égale de celle de mon Cœur. » (Notre Seigneur à Berthe Petit, février 1915)

(Tiré du supplément à l’Appel du Cœur douloureux et immaculé de Marie, Le Clos Bethléem, 83 500 La Seyne-sur-Mer)

Marie est immaculée, sans péché, et cela lui permet d’être associée de façon singulière à la rédemption ; voilà un thème que le concile Vatican II a parfaitement compris (il n’y a pas un mur entre les pères du concile et les mystiques !): « Ainsi Marie, fille d’Adam, donnant à la parole de Dieu son consentement, devient Mère de Jésus et, épousant à plein cœur, sans que nul péché ne la retienne, la volonté divine de salut, se livra elle-même intégralement, comme la servante du Seigneur, à la personne et à l’œuvre de son Fils, pour servir, dans sa dépendance et avec lui, par la grâce du Dieu tout-puissant au mystère de la Rédemption » (Lumen Gentium 56).

Le cœur immaculée de Marie (le dogme de l’immaculée conception) est exprimé par ses mots : « épousant à plein cœur, sans que nul péché ne la retienne, la volonté divine de salut ». Le concile enchaîne par une expression qui rejoint ce que Berthe Petit en 1915 appelait la co-rédemption : « [elle] se livra elle-même intégralement, comme la servante du Seigneur, à la personne et à l’œuvre de son Fils, pour servir, dans sa dépendance et avec lui, par la grâce du Dieu tout-puissant au mystère de la Rédemption. » le cœur de Marie qui n’est retenu par aucun péché (LG 56) est le cœur douloureux : « … jusqu’à la croix où, non sans un dessein divin, elle était debout (cf. Jn 19,25 ), souffrant cruellement avec son Fils unique, associée d’un cœur maternel à son sacrifice » (Lumen Gentium 58).

Marie a vécu cette oblation douloureuse parce que c’était le dessein du Père sur elle et qu’elle en a reçu la grâce (LG 58) ; mais le concile préserve la vie mystique de toute dérive morbide en montrant que Marie coopère à la rédemption par toute sa vie (LG 56 et 58. AA 4). Nous vous invitons donc à découvrir ces textes du concile.

Fatima_Rosary_Scapular_1Extraits des messages de Notre Seigneur à Berthe Petit

Le Coeur de ma Mère a droit au titre de Douloureux et Je le veux placé avant celui d'Immaculé, parce qu'elle l'a acqui Elle-même. L'Eglise a reconnu en ma Mère ce que Je fis moi-même: sa Conception Immaculée. Il faut maintenant et Je veux que soit compris et reconnu le droit qu'a ma Mère à un titre de justice, titre que lui ont valu son identification à toutes mes douleurs, ses souffrances, ses sacrifices, son immolation au Calvaire, acceptés dans une pleine correspondance à Ma grâce et supportés pour le salut de l'humanité.

C'est dans cette corédemption que ma Mère fut surtout grande et c'est pourquoi Je demande que l'Invocation telle que Je l'ai dictée, soit approuvée et répandue dans toute l'Eglise, à l'égale de celle adressée à mont Coeur et qu'elle soit récitée par chacun de mes prêtres après le sacrifice de la Messe. Elle a déjà obtenu des grâces; elle en obtiendra encore plus; elle sera répandue, en attendant que, par la Consécration au Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère, l'Eglise soit relevée et le monde renouvelé.

Ce que je veux découle de ce que Je fis au Calvaire. En donnant à ma Mère Jean pour fils ne lui confiai-JeImmaculate_Heart_of_Our_Lady_1 pas la Maternité douloureuse du monde entier? Les pires calamités que j'avais prédites, sont déchaînées, aussi est-il temps et Je veux: Que les peuples se tournent vers le Coeur Douloureux de ma Mère; Qu'un même cri s'échappe de toutes les âmes: "Coeur Douloureux et Immaculé de Marie priez pour nous." Que cette prière, indiquée par mon amour comme un suprême recours, soit approuvée et indulgenciée, non plus seulement partiellement et pour une petite part de mon troupeau, mais pour tout l'univers, afin qu'elle se répande comme un souffle réparateur et purificateur qui apaisera mon courroux.

Cette dévotion au Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère reanimera la foi et l'espérance dans les Coeurs brisés et les familles détruites; elle aidera à réparer les ruines, elle adoucira les douleurs, elle sera une nouvelle force pour mon Eglise en portant les âmes, non seulement à la confiance en mon Coeur, mais encore à l'abandon au Coeur Douloureux de ma Mère. C'est vers une tourmente affreuse que va l'humanité; elle divisera de plus en plus les peuples, elle réduira à néant les combinaisons humaines, elle montrera que rien ne subsiste sans Moi et que Je reste le seul Maître des destinées des peuples. C'est par le Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère que je veux triompher, parce qu'après avoir coopéré à la rédemption des âmes, ce coeur a droit à une même coopération dans les manifestations de ma justice et de mon amour. Grande est ma Mère en tout, mais Elle l'est surtout dans son Coeur meutri, transpercé de la blessure du mien.

C'est pourquoi, voulant pour ce Coeur un triomphe éclatant, J'ai attendu l'heure d'une universelle détresse, trouvant écho dans le Coeur Douloureux de ma Mère, universel comme mon Coeur. Adopter cette dévotion et la répandre, c'est accomplir ma volonté et répondre à l'attente de mon Coeur. Car, par la prière et la consécration faite à ce Coeur des grâces de lumière seront obtenues. Elles amèneront graduellement les âmes à la pleine connaissance de nos coeurs unis qui ont été blessés d'une même blessure, source inépuisable de tout bien pour l'humanité et dont la gloire fait et fera le bonheur des élus dans l'Eternité.

Le salut de ta patrie, la paix intérieure, le relèvement moral du peuple, la confiance en mon Eglise renaîtront par la dévotion active et la consécration, que Je veux, pour que soit aimé et glorifié le Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère uni en tout à mon Coeur. Le salut sera ainsi l'Oeuvre de nos deux Coeurs, le triomphe de leur amour envers le peuple, que cette consécration rendra confiant en ma promesse.

Fais aimer le Coeur de ma Mère transpercé des douleurs qui déchirèrent le mien. Il faut penser au Coeur de ma Mère comme tu penses au mien, vivre dans ce coeur comme tu veux vivre dans le mien, te donner à ce Coeur comme tu te donnes au mien. Il faut répandre l'amour de ce Coeur tout unifié au mien. Je t'ai dit les désirs de mon Coeur sur la dévotion à Celui de ma Mère. Aime-le, fais-le aimer. Cet amour sera pour toi et pour le monde une source de grâces et il attirera de grandes bénédictions. Livre-toi à mon amour.

stendardo_mCe sont les coeurs qui doivent être changés; cela ne se fera que par la dévotion, connue, développée, prêchée et conseillée partout. C'est le dernier secours que Dieu donne avant la fin des temps: le recours à Sa Mère, sous le titre qu'Il veut pour Elle, universellement.L'envahisseur reste à Ma Merci pour le châtiment qu'il mérite. Justice sera faite en tout. Le châtiment gronde; les chefs le sentent venir; ils s'en épouvantent et se rendent compte qu'ils ne peuvent plus rien conjurer. C'est alors qu'on verrra Mon Jugement et la puissance de Ma volonté. L'Oeuvre se fera. La Belgique redeviendra prospère. (4 nov. 1941).

Une tourmente affreuse se prépare. On va voir se déclencher toutes ces forces préparées avec rage. C'est le moment ou jamais de vous livrer tous au Coeur Douloureux et Immaculé de Ma Mère. C'est par l'acceptation du Calvaire que Ma Mère a participé à toutes Mes douleurs. La dévotion à Son Coeur uni au Mien donnera la paix, la vraie Paix, tant demandée et encore si peu méritée. A l'heure du triomphe il ne sera visible que Moi seul, J'ai inspiré aux instruments que dans ma liberté Je me suis choisis, une dévotion qui doit être semblable à celle dont est honorée mon Coeur. C'est en Fils que Je l'ai conçue pour ma Mère. C'est en Dieu que Je la veux.

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Messages de la Vierge Marie

Les Evénements approchent telle une ombre grandissante qui s'étend sans que l'on en tienne compte, alors qu'elle recèle de terribles étincelles qui vont replonger les nations dans le feu et le sang. Oh! l'affreuse perspective! Mon coeur de Mère se briserait si Je ne voyais à quel point la Justice Divine est imposante pour le salut des âmes et la purification des peuples. Vois la blessure de mon Coeur semblable à celle de mon Fils et le torrent de grâces prêt à en jaillir. Ne te laisse donc rebuter par aucune peine, aucune déception, aucune souffrance. Tu as la compréhension des douleurs qu'endura mon Coeur, des souffrances de tout mon être, pour le salut du monde.

"Je me suis nommée l'Immaculée Conception. A toi Je me nomme la Mère au Coeur Douloureux. Ce titre que veut mon Fils m'est cher entre tous, et c'est par lui qu'il sera accordé, répandu partout des grâces de miséricorde et de salut. C'est d'une volonté inébranlable que mon Fils veut voir les âmes recourir à mon Coeur Douloureux. J'attends ce mouvement des âmes, le coeur débordant de tendresse, ne demandant qu'à redire au Coeur de mon Fils ce qui sera confié à mon Coeur et à obtenir, pour tous, des grâces de salut.

Nihil Obstat Fr. Cuttaz, Censeur, Annecy, le 9 Juillet 1947. - Imprimatur Annecy, le 10 Juillet 1947 J. Pernoud V.G.

Transcription du cahier "Berthe Petit et la Dévotion au Coeur Douloureux et Immaculé de Marie" des Éditions de l'Oeuvre de Diffusion Mariale (Emile CANOVA), Bourg-Sainit-Maurice (Savoie)

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Prières

calendar42Acte de consécration au Coeur Immaculé de Marie

O Marie, Vierge puissante et Mère de miséricorde, Reine du Ciel et refuge des pécheurs, nous nous consacrons à votre Cœur immaculé. Nous vous consacrons notre être et notre vie tout entière; tout ce que nous avons, tout ce que nous aimons, tout ce que nous sommes. A vous nos corps, nos âmes. A vous nos foyers, nos familles, notre patrie. Nous voulons que tout en nous, tout autour de nous vous appartienne et participe aux bienfaits de vos bénédictions maternelles. Et pour que cette consécration soit vraiment efficace et durable, nous renouvelons aujourd'hui à vos pieds, o Marie, les promesses de notre baptême et de notre première Communion. Nous nous engageons à professer courageusement et toujours les vérités de la Foi, à vivre en catholiques pleinement soumis à toutes les directions du Pape et des Evêques en communion avec lui. Nous nous engageons à observer les commandements de Dieu et de l'Eglise, et particulièrement la sanctification du Dimanche. Nous nous engageons à faire entrer dans notre vie - autant qu'il nous sera possible - les consolantes pratiques de la Religion chrétienne et surtout la sainte Communion. Nous vous promettons enfin, ô glorieuse Mère de Dieu et tendre Mère des hommes, de mettre tout notre cœur au service de votre culte béni, afin de hâter, d'assurer, par le règne de votre Cœur immaculé, le règne du Cœur de votre adorable Fils dans nos âmes et dans toutes les âmes, dans notre cher pays et dans tout l'univers, sur la terre comme au ciel. Ainsi soit-il.

Acte de consécration au Coeur Immaculé de Marie (Mouvement Sacerdotal Marial)calendar43

Vierge de Fatima, Mère de miséricorde, Reine du Ciel et de la terre, Refuge des pécheurs, nous qui adhérons au Mouvement Marial, nous nous consacrons de manière très spéciale à ton Cœur Immaculé. Par cet acte de consécration, nous entendons vivre, avec toi et grâce à toi, tous les engagements que nous avons assumés par notre consécration baptismale ; nous nous engageons aussi à opérer en nous cette conversion intérieure si demandée par l’Evangile, qui nous libère de tout attachement a nous-mêmes et aux faciles compromis avec le monde, afin d'être, comme toi, uniquement disponibles Pour faire toujours la volonté du Père. Et alors que nous entendons te confier notre existence et notre vocation chrétiennes, à toi, Mère très douce et miséricordieuse, pour que tu en disposes en faveur de les desseins de salut, en cette heure décisive qui pèse sur le monde, nous nous engageons à les vivre selon tes désirs, en particulier, pour tout ce qui concerne le renouvellement de l'esprit de prière et de pénitence, la participation fervente à la célébration de la sainte Eucharistie et à l'apostolat, la récitation quotidienne du Chapelet, et un mode de vie austère, conforme à l'Evangile qui soit un bon exemple pour tout le monde, par l'observance de la Loi de Dieu, par l'exercice des vertus chrétiennes, spécialement de la pureté. Nous te promettons aussi d'être unis au Saint-Père, à la Hiérarchie et à nos Prêtres, de manière à opposer une barrière an processus de contestation, dirigé contre le Magistère, qui menace les fondements mêmes de l'Église. Bien plus, sous ta maternelle protection, nous voulons être les apôtres de l'unité de prière et d'amour envers le Pape, unité si nécessaire aujourd'hui, et implorons de toi une protection spéciale sur le Saint-Père. Enfin, nous te promettons d'amener, autant que nous le pourrons les âmes, que nous approcherons, à une dévotion renouvelée envers toi. Sachant que l'athéisme a provoqué le naufrage de la foi en un grand nombre de fidèles, que la désacralisation est entrée dans le temple saint de Dieu, sachant que le mal et le péché déferlent de plus en plus sur le monde, pleins de confiance, nous osons lever les yeux vers toi, Mère de Jésus et notre Mère miséricordieuse et puissante ; nous osons t'invoquer, aujourd'hui encore, et attendre de toi le salut de tous tes enfants, ô clémente, Ô pleine de pitié, ô douce Vierge Marie !


20285Consécration au cœur douloureux et immaculé de Marie (Marie Jeunesse)

Seigneur mon Dieu, je me reconnais comme ton enfant. Je viens non seulement t'offrir mon cœur, mais te le donner tout entier. Prends-le et garde-le près du tien. Que tout en moi exprime mon amour pour toi. Seigneur Jésus, je te rends grâce à travers ce projet d'amour de mon baptême, car c'est le baptême qui m'a fait(e) enfant du Père et enfant de l'Église. Je t'en renouvelle aujourd'hui l'engagement et les promesses. Seigneur Jésus, je te rends grâce de m'avoir donné Marie au pied de la croix, de me l'avoir donné comme Mère et comme modèle à imiter. Vierge Marie, moi [nom] _______________ (Marie-Jeunesse), je viens me consacrer à ton cœur douloureux et immaculé. Je te choisis aujourd'hui pour ma Mère, pour que tu disposes de tout mon être selon ton bon vouloir. Je te choisis aussi comme modèle de foi, de fidélité et d'Amour. Avec la grâce de Dieu et ton aide, Marie, que ma vie soit un peu la continuité de la tienne. Aide-moi dans la mission de Marie-Jeunesse à aller vers les autres jeunes pour témoigner, dire et donner Jésus à tous ceux que tu mettras sur ma route. Aide-moi aussi à être lueur d'espérance pour les plus âgés et pour l'Église. Ô mon Dieu, confirmez votre œuvre. Marie, ma Mère, je suis maintenant tout(e) à toi. Obtiens-moi par ta puissante intercession le salut éternel. Amen.

Litanies du Saint Coeur de Marie


Seigneur, ayez pitié de nous !

Ô Christ, ayez pitié de nous !

Seigneur, ayez pitié de nous !


Jésus, écoutez-nous

Jésus, exaucez-nous


Cœur de Marie, objet des complaisances du Cœur de Dieu, priez pour nous.

Cœur de Marie, uni au Cœur de Jésus, priez pour nous.

Cœur de Marie, organe du Saint Esprit, priez pour nous.

Cœur de Marie, digne sanctuaire de l'adorable Trinité, priez pour nous.

Cœur de Marie, tabernacle du Verbe incarné. priez pour nous.

Cœur de Marie, préservé de la tache du péché originel, priez pour nous.

Cœur de Marie, trésor immense de grâce, priez pour nous.

Cœur de Marie, béni entre tous les cœurs, priez pour nous.

Cœur de Marie, trône brillant de gloire, priez pour nous.

Cœur de Marie, abîme d'humilité, priez pour nous.

Cœur de Marie, holocauste parfait du divin amour, priez pour nous.

Cœur de Marie, attaché à la Croix avec Jésus, priez pour nous.

Cœur de Marie, source de consolation pour les affligés, priez pour nous.

Cœur de Marie, refuge assuré des pécheurs, priez pour nous.

Cœur de Marie, espérance des agonisants, priez pour nous.

Cœur de Marie, siège de la miséricorde, priez pour nous.


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous Seigneur.


Marie, Vierge sans tache, douce et humble de Cœur,

Rendez mon cœur semblable au Cœur de Jésus.

Prions


Dieu de bonté, qui avez rempli le cœur Saint et Immaculé de Marie des sentiments de miséricorde et de tendresse dont le Cœur de Jésus fut toujours pénétré, accordez à ceux qui honorent ce Cœur virginal de conserver jusqu'à la mort une parfaite conformité d'inclination avec le Cœur Sacré de Jésus-Christ, qui vit et règne avec vous et le Saint-Esprit dans tous les siècles. Ainsi soit-il.

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Chapelet du Coeur Immaculé de Marie

(se récite sur un chapelet ordinaire)

Au commencement, faire cinq fois de suite le Signe de la Croix en l’honneur des cinq Plaies Sacrées de notre Sauveur.

Sur les gros grains: Coeur douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous qui avons recours à vous!

Sur les petits grains: Mère, sauvez-nous par la Flamme d’Amour de votre Coeur Immaculé!

A la fin (3 fois): Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

Terminer par: Mère de Dieu, submergez de grâces l'humanité entière par l'action de votre Flamme d'Amour, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

Pour en savoir plus sur la Flamme d'Amour du Coeur Immaculé de Marie:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-754035.html

http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2008/04/23/8927403.html

Téléchargez le texte et les prières au Coeur Immaculé de Marie (pdf) en cliquant ici

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30 mai 2008

Neuvaine perpétuelle au Sacré Coeur

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Coeur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en Vous!

Neuvaine Perpétuelle au Sacré Coeur de Jésus

Prière de la Neuvaine perpétuelle au Sacré Cœur de Jésus de 1916

Cœur de Jésus, océan de bonté et source inépuisable de miséricorde, Daignez exaucer nos prières.
Cœur de Jésus dont les délices sont d'être avec les enfants des hommes, et qui aimez à leur accorder des bienfaits,
Daignez exaucer nos prières
.
Cœur de Jésus, qui êtes notre consolation dans nos peines, notre remède dans nos maux et notre soulagement dans nos misères,
Daignez exaucer nos prières.

Cœur de Jésus, qui avez été touché et attendri par le cri de la Chananéenne, et qui lui avez accordé la guérison de sa fille, Soulagez et guérissez nos chers malades.
Cœur de Jésus, qui avez écouté la plainte du père désolé : « Seigneur, venez avant que mon fils meure ! »
Soulagez et guérissez nos chers malades
.
Cœur de Jésus, qui êtes accouru avec tant de bonté et d'affection au secours de votre ami Lazare,
Soulagez et guérissez nos chers malades
.
Cœur de Jésus, qui, avec une tendresse paternelle, avez nourri cinq mille hommes dans le désert, de peur qu'ils ne devinssent souffrants en chemin,
Soulagez et guérissez nos chers malades
.
Cœur de Jésus, qui, pour faire éclater votre puissance, et faire admirer votre bonté, avez rendu la santé à des milliers de malades et d'infirmes,
Soulagez et guérissez nos chers malades
.
Cœur de Jésus, à qui toute puissance a été donnée au Ciel et sur la terre,
Soulagez et guérissez nos chers malades.

Cœur de Jésus, qui n'aimez point à punir, mais à pardonner, et qui nous délivrez si volontiers des maux qui nous accablent, Soulagez et guérissez nos chers malades.
Cœur de Jésus, ô le meilleur, le plus indulgent et le plus compatissant de tous les cœurs,
Soulagez et guérissez nos chers malades.

Cœur de Jésus, qui avez connu le souffrances de la pauvreté, Soutenez et consolez les affligés.
Cœur de Jésus, dont la vie n'a été qu'une croix et un martyre,
Soutenez et consolez les affligés.
Cœur de Jésus, qui avez été touché par les larmes de la veuve conduisant au tombeau son fils unique,
Soutenez et consolez les affligés.
Cœur de Jésus, qui, avec une compassion admirable, avez rendu la vie à la petite fille du chef de la synagogue,
Soutenez et consolez les affligés.
Cœur de Jésus, qui avez pleuré sur Lazare, mort et enseveli,
Soutenez et consolez les affligés.
Cœur de Jésus, méconnu malgré votre immense amour,
Soutenez et consolez les affligés.
Cœur de jésus, outragé et calomnié,
Soutenez et consolez les affligés.
Cœur de Jésus, trahi par un de vos apôtres,
Soutenez et consolez les affligés.
Cœur de Jésus, abandonné par vos amis dans votre Passion,
Soutenez et consolez les affligés.
Cœur de Jésus, qui, sur la croix, avez éprouvé les angoisses du délaissement le plus cruel,
Soutenez et consolez les affligés.

En mémoire de votre agonie au jardin des Oliviers, Exaucez-nous, ô divin Cœur.
En mémoire de la blessure que vous avez reçue sur la croix par amour pour nous,
Exaucez-nous, ô divin Cœur.
Au nom de vos bontés et de toutes vos miséricordes,
Exaucez-nous, ô divin Cœur.

Seigneur, celui que vous aimez est malade, Seigneur, celui que vous aimez est malade.
Seigneur, si vous voulez vous pouvez me guérir,
Seigneur, si vous voulez vous pouvez me guérir.
Seigneur, faites que je voie !
Seigneur, faites que je voie !
Seigneur, faites que j'entende !
Seigneur, faite que j'entende !
Seigneur, faites que je marche !
Seigneur, faites que je marche !

Venez à Moi, vous tous qui souffrez,

Et Je vous soulagerai.

Prions

Ne nous refusez pas, ô Sacré Cœur de Jésus, ne nous refusez pas les douces et consolantes faveurs que nous vous demandons pour les membres de notre pieuse Confrérie pendant cette Neuvaine. Nous ne vous quitterons pas, ô Cœur divin, jusqu'à ce que vous ayez dit : « Je suis votre salut » ; jusqu'à ce que vous ayez dit : « Je le veux, qu'il soit guéri ». Pourriez-vous nous abandonner à la douleur, vous qui bénissez toujours ? Pourriez-vous nous rebuter, vous qui vous laissez si volontiers fléchir ? De votre Cœur sacré, ô Jésus, coulent des torrents de grâces : ici, les malades trouvent la santé, les affligés, la consolation ; celui qui est fatigué, le repos ; l'indigent, l'abondance. Soyez béni ô Cœur divin, pour les biens que vous accordez à ceux qui vous implorent avec confiance, et faites qu'à cause de votre bonté pour eux ils vous soient de plus en plus fidèles, afin que vos généreuses promesses se réalisent aussi plus pleinement en leur faveur. Cœur de Marie, cœur compatissant de notre tendre Mère, parlez à Jésus pour nous. Suppliez-le de nous accorder les guérisons, le soulagement et les consolations que nous sollicitons de toute l'ardeur de nos âmes. Portez-lui aussi nos actions de grâces. O Cœur de Marie, aidez-nous ! O Cœur de Jésus, exaucez-nous. Ainsi soit-il.

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Prière de la Neuvaine perpétuelle au Sacré Cœur de Jésus (texte actuel)

Dieu notre Père, notre Paroisse est dédiée au Cœur Sacré de Ton fils qui a tant aimé les hommes; C'est Lui qui nous a dit: "Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon Nom, il vous l'accordera". "Venez à moi, vous tous qui souffrez et je vous soulagerai". Confiants en Sa Parole, et par l'intercession de Marie notre Mère, nous te prions pour les malades, les affligés et tous ceux qui se recommandent à nos prières.

Seigneur Jésus, pour nous sauver tu as vécu la pauvreté de la crèche à la croix
Tous : Béni sois-tu Seigneur
Tu as été abandonné, rejeté, trahi et renié
Tous : Béni sois-tu Seigneur
Tu as souffert l'agonie, la passion et la croix
Tous : Béni sois-tu Seigneur

Pour nous donner la vie, tu es ressuscité des morts
Tous : Loué sois-tu Seigneur
Tu es monté à la droite du Père
Tous : Loué sois-tu Seigneur
Tu as envoyé l'Esprit Saint pour faire de nous des témoins de la Bonne Nouvelle
Tous : Loué sois-tu Seigneur

Toi qui as été attentif aux petits, aux humbles, aux pauvres, aux étrangers et à tous les exclus de la société Tous : Rends notre cœur semblable au tien
Toi qui as été solidaire des hommes jusque dans la mort
Tous : Rends notre cœur semblable au tien

Seigneur Jésus, tu as guéri les malades, tu as accueilli la révolte de ceux qui souffrent, tu as redonné la dignité, l'espérance et la joie de vivre aux opprimés et aux désespérés. Entends aujourd'hui, les cris de tes frères : Seigneur, celui que tu aimes est malade.
Tous : Seigneur, celui que tu aimes est malade

Seigneur, si tu le veux, tu peux me guérir
Tous : Seigneur, si tu le veux, tu peux me guérir
Seigneur, fais que je voie
Tous : Seigneur, fais que je vois
Seigneur, fais que j'entende
Tous : Seigneur, fais que j'entende
Seigneur, fais que je marche
Tous : Seigneur, fais que je marche
Pour tous nos frères défunts
Tous : Nous te prions Seigneur

Pour toutes les grâces reçues de Toi chaque jour
Tous : Merci Seigneur

Prions

Dieu dont l'amour est tout puissant, écoute notre prière. Donne nous d'être pour ceux qui souffrent, lumière dans la nuit, chaleur qui réconforte, espérance qui rend libre. Nous te le demandons par Jésus Christ, Ton fils, Notre Seigneur qui vit et règne avec Toi, dans l'unité de l'Esprit Saint, un seul Dieu pour les siècles des siècles. Amen.

Téléchargez le texte de la neuvaine pertuelle (pdf), en cliquant ici

Seigneur, nous ne sommes pas dignes que vous entriez dans notre maison,

Mais dites seulement une parole et nos malades seront guéris.

30 mai 2008

Le Coeur Sacré de Jésus

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Le Coeur Sacré de Jésus

"Voici ce Coeur qui a tant aimé les Hommes..."

Prières au Sacré Coeur

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Souvenez-vous au Sacré-Coeur

Souvenez-vous, ô Sacré Cœur de Jésus, de tout ce que vous avez fait pour sauver nos âmes, et ne les laissez pas périr. Souvenez-vous de l'éternel et immense amour que vous avez eu pour elles; ne repoussez pas ces âmes qui viennent à vous défaillantes sous le poids de leurs misères, oppressées sous celui de tant de douleurs. Soyez touché de notre faiblesse, des dangers qui nous environnent de toutes parts, des maux qui nous font soupirer et gémir. Remplis de confiance et d'amour, nous venons à votre Cœur, ô Jésus, comme au cœur du meilleur des pères, du plus tendre et du plus compatissant des amis. Recevez-nous, ô Sacré Cœur, dans votre infinie tendresse, faites-nous ressentir les effets de votre compassion et de votre amour ; montrez-vous notre appui, notre médiateur auprès de votre Père. Au nom de votre Sang et de vos mérites, accordez-nous la force dans nos faiblesses, la consolation dans nos peines, la grâce de vous aimer dans le temps et celle de vous posséder dans l'éternité. Ainsi soit-il.

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Prières de sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690)

O très amoureux Cœur de mon unique amour Jésus, ne pouvant vous aimer, honorer et glorifier selon l'étendue du désir que vous m'en donnez, j'invite le ciel et la terre de le faire pour moi ; et je m'unis à ces ardents séraphins pour vous aimer. O Cœur tout brûlant d'amour, que n'enflammez-vous le ciel et la terre de vos plus pures flammes pour en consommer tout ce qu'ils enserrent, afin que toutes les créatures ne respirent que votre amour ! Changez-moi tout en cœur pour vous aimer, en me consommant dans vos plus vives ardeurs. O feu divin, ô flammes toutes pures du Cœur de mon unique amour Jésus, brûlez-moi sans pitié, consommez-moi sans résistance ! O amour du ciel et de la terre, venez, venez tout dans mon cœur pour me réduire en cendres ! O feu dévorant de la Divinité, venez, venez fondre sur moi ! Brûlez-moi, consommez-moi au milieu de vos plus vives flammes, qui font vivre ceux qui y meurent. Ainsi soit-il !

Prière extraite de Vie et Œuvres, Paris, De Gigord, 1920 (4° éd.). Citée in Edouard Glotin, Prier à Paray-le-Monial, Paris, Desclée de Brouwer, 1996.

Acte de Consécration individuel de Sainte Marguerite-Marie

La sainte attribuait cette consécration à Notre-Seigneur Lui-même. "Elle vient de Lui", écrivait-elle au Père Croiset. Elle est connue sous le nom de "Petite Consécration". Il en existe deux formules presque identiques - toutes deux autographes - conservées au monastère de Nevers. L'une fut adressée à la Sœur Félice-Madeleine de la Barge, l'autre à la Mère de Soudeilles : c'est cette dernière qui est reproduite ici.

Je, N**, me donne et consacre au Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; je lui donne ma personne et ma vie, mes actions, peines et souffrances, pour ne plus vouloir me servir d'aucune partie de mon être que pour L'honorer, aimer et glorifier. C'est ici ma volonté irrévocable que d'être toute à Lui et faire tout pour son amour, en renonçant de tout mon cœur à tout ce qui Lui pourrait déplaire. Je Vous prends donc, ô Sacré Cœur, pour l'unique objet de mon amour, le protecteur de ma vie, l'assurance de mon salut, le remède de ma fragilité et de mon inconstance, le réparateur de tous les défauts de ma vie et mon asile assuré à l'heure de ma mort. Soyez donc, ô Cœur de bonté, ma justification envers Dieu le Père, et détournez de moi les traits de sa juste colère. O Cœur d'amour, je mets toute ma confiance en Vous, car je crains tout de ma malice et de ma faiblesse, mais j'espère tout de vos bontés. Consumez donc en moi tout ce qui Vous peut déplaire ou résister. Que votre pur amour s'imprime si avant dans mon cœur que jamais je ne Vous puisse oublier, ni être séparée de Vous. Je Vous conjure par toutes vos bontés que mon nom soit écrit en Vous, puisque je veux faire consister tout mon bonheur et toute ma gloire à vivre et à mourir en qualité de votre esclave. Ainsi soit-il.

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Prières de saint Claude de La Colombière (1641-1682)

Sacré Cœur de Jésus, apprenez-moi le parfait oubli de moi-même, puisque c'est la seule voie par où l'on peut entrer en vous. Puisque tout ce que je ferai à l'avenir sera à vous, faites en sorte que je ne fasse rien qui ne soit digne de vous ; enseignez-moi ce que je dois faire pour parvenir à la pureté de votre amour, duquel vous m'avez inspiré le désir. Je sens en moi une grande volonté de vous plaire, et une plus grande impuissance d'en venir à bout sans une lumière et un secours très particuliers que je ne puis attendre que de vous. Faites en moi votre volonté, Seigneur ; je m'y oppose, je le sens bien, mais je voudrais bien ne pas m'y opposer : c'est à vous à tout faire, divin Cœur de Jésus-Christ, vous seul aurez toute la gloire de ma sanctification, si je me fais saint ; cela me paraît plus clair que le jour ; mais ce sera pour vous une grande gloire, et c'est pour cela seulement que je veux désirer la perfection. Ainsi soit-il.


Prière extraite de l'Acte d'offrande, in Retraite spirituelle, 1684.


Mon Dieu, je suis si persuadé que Vous veillez sur ceux qui espèrent en Vous, et qu'on ne peut manquer de rien quand on attend de Vous toutes choses, que j'ai résolu de vivre à l'avenir sans aucun souci, et de me décharger sur Vous de toutes mes inquiétudes : in pace in idipsum dormiam et requiescam, quoniam Tu, Domine, singulariter in spe constituisti me (Ps. IV, 9). Les hommes peuvent me dépouiller et des biens et de l'honneur, les maladies peuvent m'ôter les forces et les moyens de Vous servir, je puis même perdre Votre grâce par le péché ; mais jamais je ne perdrai mon espérance, je la conserverai jusqu'au dernier moment de ma vie, et tous les démons de l'enfer feront à ce moment de vains efforts pour me l'arracher : in pace in idipsum dormiam et requiescam. D'aucuns peuvent attendre leur bonheur de leurs richesses ou de leurs talents, d'autres s'appuyer sur l'innocence de leur vie, ou sur la rigueur de leur pénitence, ou sur le nombre de leurs aumônes, ou sur la ferveur de leurs prières ; Tu, Domine, singulariter in spe constituisti me : pour moi, Seigneur, toute ma confiance, c'est ma confiance même ; cette confiance ne trompa jamais personne : nullus, nullus speravit ira Domino et confusus est (Eccl. II, 11). Je suis donc assuré que je serai éternellement heureux, parce que j'espère fermement de l'être, et que c'est de Vous, ô mon Dieu que je l'espère : in Te, Domine, speravi, non confùndar in aeternum (Ps. XXX, 2). Je connais, hélas ! je ne connais que trop que je suis fragile et changeant, je sais ce que peuvent les tentations contre les vertus les mieux affermies, j'ai vu tomber les astres du ciel et les colonnes du firmament, mais tout cela ne peut m'effrayer : tant que j'espérerai je me tiens à couvert de tous les malheurs, et je suis assuré d'espérer toujours parce que j'espère encore cette invariable espérance. Enfin, je suis sûr que je ne puis trop espérer en Vous, et que je ne puis avoir moins que ce que j'aurai espéré de Vous. Ainsi, j'espère que Vous me tiendrez dans les penchants les plus rapides, que Vous me soutiendrez contre les plus furieux assauts, et que Vous ferez triompher ma faiblesse de mes plus redoutables ennemis ; j'espère que Vous m'aimerez toujours, et que je Vous aimerai aussi sans relâche ; et, pour porter tout d'un coup mon espérance aussi loin qu'elle peut aller, je Vous espère Vous-même de Vous-même, ô mon Créateur, et pour le temps et pour l'éternité. Ainsi soit-il !

Prière de Confiance.

Jésus, Vous êtes le seul et le véritable Ami. Vous prenez part à mes maux, vous vous en chargez, vous avez le secret de me les tourner en bien. Vous m'écoutez avec bonté lorsque je vous raconte mes afflictions et vous ne manquez jamais de les adoucir. Je vous trouve toujours et en tout lieu ; vous ne vous éloignez jamais et, si je suis obligé de changer de demeure, je ne laisse pas de vous trouver où je vais. Vous ne vous ennuyez jamais de m'entendre ; vous ne vous lassez jamais de me faire du bien. Je suis assuré d'être aimé si je vous aime. Vous n'avez que faire de mes biens, et vous ne vous appauvrissez point en me communiquant les vôtres. Quelque misérable que je sois, un plus noble, un plus bel esprit, un plus saint même ne m'enlèvera pas votre amitié ; et la mort, qui nous arrache à tous les autres amis, me doit réunir avec vous. Toutes les disgrâces de l'âge ou de la fortune ne peuvent vous détacher de moi ; au contraire, je ne jouirai jamais de vous plus pleinement, vous ne serez jamais plus proche que lorsque tout me sera le plus contraire. Vous souffrez mes défauts avec une patience admirable ; mes infidélités mêmes, mes ingratitudes ne vous blessent point tellement que vous ne soyez toujours prêt à revenir si je le veux. O Jésus, accordez-moi de le vouloir afin que je sois tout à vous, pour le temps et pour l’éternité.

Acte de Consécration du Père Claude de La Colombière

Cette consécration convient spécialement aux Religieux, et est une excellente manière de renouveler les vœux de profession.

O mon adorable Rédempteur, je me donne et me consacre à votre Sacré Cœur en la manière la plus parfaite et la plus étendue qu'il m'est possible. Je me suis cloué à votre Croix par les vœux de ma profession ; je les renouvelle dans ce Cœur divin en présence du ciel et de la terre ; je Vous rends grâces de me les avoir inspirées. Je confesse que le joug de votre saint service n'est ni rude ni pesant, que je ne me trouve point embarrassé de mes liens. Je voudrais, au contraire, les multiplier, en serrer les nœuds davantage. J'embrasse donc l'aimable croix de ma vocation jusqu'à ma mort ; elle sera tout mon plaisir, toute ma gloire et tous mes délices. Absit mihi gloriari nisi in Cruce Domini nostri Jesu Christi per quem mihi mundus crucifixus est, et ego mundo. A Dieu ne plaise que je me glorifie, que je me réjouisse jamais, sinon dans la croix de Jésus-Christ ! A Dieu ne plaise que j'aie jamais d'autre trésor que sa pauvreté, d'autres délices que ses souffrances, d'autre amour que Lui-même ! Non, non, mon aimable Sauveur, jamais je ne me détacherai de Vous, et je ne m'attacherai qu'à Vous ; les plus étroits sentiers de la vie parfaite à laquelle je me sens appelé ne me donnent point de frayeur, parce que Vous êtes ma lumière et ma force. J'espère donc, Seigneur, que Vous me rendrez inébranlable dans toutes les tentations, victorieux contre les efforts de mes ennemis, et que Vous étendrez sur moi cette main qui m'a départi tant de faveurs, pour m'être toujours plus libérale. Je Vous en conjure, mon adorable Jésus, par votre sang, par toutes vos plaies et par votre Sacré Cœur : faites que, par la consécration que je Vous fais de tout ce que je suis, je devienne en ce jour une nouvelle production de votre amour ! Ainsi soit-il.

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Prières des prêtres pendant la Révolution de 1789

Prière récitée par les prêtres déportés sous la Terreur en 1793 à Brouage, en Charente Maritime

O Jésus-Christ, tous vos Saints nous disent que votre Cœur a été ouvert pour tous les hommes ; mais bien des prodiges de miséricorde nous disent qu'il a été spécialement ouvert pour la France. O vous qui, dans votre charité, avez pourvu à tous les besoins à venir, en faisant naître cette dévotion au sein du royaume, n'avez-vous pas voulu lui préparer une ressource assurée dans ses malheurs ; et dans le miracle que vous opérâtes, au commencement de ce siècle, en faveur d'une de nos villes qui recourut à votre Cœur sacré, n'avez-vous pas voulu nous laisser un gage de ce que nous devons en espérer si nous y recourons aussi ? Au milieu du fléau destructeur de la peste dans cette malheureuse cité, son charitable pasteur, ses pieux magistrats, vont se prosterner devant votre Cœur, au nom de toute la ville, en lui vouant un culte solennel, et aussitôt la contagion disparaît. O mon Sauveur, en feriez-vous moins pour nous ? Les tristes effets de la contagion de l'impiété et du libertinage subsisteraient-ils encore après que nous aurions réclamé la bonté infinie de votre Cœur divin ? Ah ! quand nous disons à un homme comme nous que nous comptons sur la bonté de son cœur, il ne saurait rien nous refuser. Et qu'est-ce, ô mon Sauveur, que le Cœur de l'homme le meilleur et le plus compatissant, auprès de votre Cœur ? Et nous ne nous confierions pas à la bonté de votre Cœur ! Et nous douterions que de ce Cœur d'où sont sortis tant de miracles de charité, i1 en sortît encore un aujourd'hui pour nous ! Oh ! non, nous n'en douterons pas... O Jésus-Christ, notre aimable Sauveur, nous nous souviendrons que votre Cœur est le sanctuaire de votre miséricorde et la source de tous les biens. Nous implorons avec la plus tendre confiance, son immense charité pour nous. Nous nous vouerons, nous nous vouons, dès ce moment, au culte de votre adorable Cœur ; tous les cœurs de ce royaume, nous les réunissons par les désirs de la charité, pour les lui offrir tous ensemble. Oui, Cœur de Jésus, nous vous offrons notre patrie tout entière et les cœurs de tous ses enfants. O Vierge sainte, ils sont maintenant entre vos mains ; nous vous les avons remis en nous consacrant à vous, comme à notre protectrice et à notre Mère. Aujourd'hui nous vous en supplions, offrez-les, offrez-les au Cœur de Jésus. Ah ! présentés par vous, il les recevra ; il leur pardonnera, il les bénira, il les sanctifiera, il les sauvera, et il sauvera la France tout entière ; il lui rendra la paix, il y fera revivre la foi, la piété et les mœurs ; il y fera refleurir la sainte religion. Ainsi soit-il.

Manseau, Les prêtres et religieux déportés sur les côtes et dans les îles de la Charente inférieure sous la Terreur, t.I, chap.XV.

Prières récitées par les prêtres déportés sous le Directoire en 1800 à l'île de Ré.

Elles figuraient toutes deux sur la feuille d'agrégation de l'Association du Sacré-Cœur de l'île de Ré, et portaient ce titre : "Prière journalière de l'Association formée entre les prêtres déportés à l'île de Ré, le 2 février 1800."

Au Sacré-Cœur de Jésus. O Cœur adorable de Jésus ! Soyez l'unique objet de mon amour, le terme de tous mes désirs, le centre de mon cœur ; soyez ma paix et ma tranquillité à l'heure de ma mort, ma joie et ma béatitude dans l'éternité. O Cœur aimable ! soyez connu, aimé et exalté jusqu'aux extrémités de la terre ; comblez de grâces et de bénédictions ceux qui vous aimeront et vous invoqueront ; accordez à ceux et à celles de cette sainte association, les grâces qu'ils vous demandent ou devraient vous demander, et que leur séjour soit pour l'éternité dans ce sanctuaire adorable. Ainsi soit-il.

Au Sacré-Cœur de Jésus. Cœur adorable de mon Sauveur, sanctuaire de la charité et de la miséricorde, source de toutes les grâces et de toutes les vertus, je me consacre entièrement à vous ; je veux vous louer, vous bénir, vous adorer tous les jours de ma vie, et vous aimer s'il était possible autant que vous êtes aimable. Pénétré des sentiments de la plus profonde humilité, je me propose d'avoir recours à vous dans tous les besoins de mon âme, dans toutes mes tentations, dans tous les dangers auxquels je pourrai être exposé, de vivre dans la plus intime union de mon Cœur avec le vôtre ; d'y renfermer, d'y fondre, d'y perdre le mien afin qu'il devienne une même chose avec le vôtre, et qu'il brûle du même feu. Vous nous avez promis, mon Sauveur, que vous aimeriez ceux qui vous aiment : Ego diligentes me diligo : que cette promesse s'accomplisse sur moi, sur tous les membres de cette association, sur tous les fidèles qui honorent votre Sacré-Cœur par un amour sincère et qui s'efforcent de mériter par leurs hommages de ressentir les effets du vôtre. Qu'elle soit pour eux et pour moi le gage d'une sainte vie, d'une mort précieuse à vos yeux, et de la glorieuse immortalité. Et vous, O Cœur de Marie ! après le Cœur de Jésus, le plus aimable, le plus compatissant de tous les cœurs, présentez au Cœur de votre Fils, notre consécration, nos résolutions, notre amour. Il s'attendrira sur nos malheurs, il nous en délivrera, et après avoir été notre protectrice sur la terre, vous serez notre reine dans les cieux. Ainsi soit-il.

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Prière d'après Claire Ferchaud (1896-1972)

Cette prière a reçu l'Imprimatur de Mgr Charles, évêque de Verdun, et suite à la demande du cardinal Lépicier, la bénédiction et l'approbation de Pie XI le 26 avril 1930.

O Cœur de Jésus, broyé à cause de nos péchés,
Cœur attristé et martyrisé par tant de crimes et de fautes,
Cœur, victime de toutes les iniquités,
Je Vous aime de toute mon âme et par-dessus toutes choses,
Je Vous aime pour ceux qui Vous méprisent et Vous délaissent,
Je Vous aime pour ceux qui Vous outragent et Vous empêchent de régner,
Je Vous aime pour ceux qui Vous abandonnent seul dans la Sainte Eucharistie,
Je Vous aime pour les âmes ingrates qui osent profaner votre Sacrement d'Amour par leurs insultes et leurs sacrilèges.
Cœur de Jésus, pardonnez aux pécheurs : ils ne savent pas ce qu'ils font !
Cœur de Jésus, soutenez tous ceux qui propagent votre saint Nom !
Cœur de Jésus, soutenez tous ceux qui souffrent et qui luttent !
Cœur de Jésus, faites que la société s'inspire en tout de votre Saint Evangile, seule sauvegarde de la justice et de la paix !
Cœur de Jésus, que les familles et les nations proclament vos droits !
Cœur de Jésus, régnez sur ma patrie !
Cœur de Jésus, que votre règne arrive par le Cœur Immaculé de Marie !

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Prière de Marthe Robin (1902-1981)

Père éternel, par les divins Cœurs de Jésus et de Marie et par votre Esprit d'Amour, je vous offre les plaies sacrées de Jésus mon Sauveur, son sang précieux, sa face adorable, son cœur sacerdotal et eucharistique, … en union avec Marie, et en particulier pour les âmes consacrées et pour vos prêtres… Je vous offre Jésus, la Sagesse Eternelle et le Souverain Bien… Dans ces abîmes sans fond de miséricorde, de pardon et d'amour du Cœur de Jésus, je noie l'iniquité, la haine et l'impiété. Dans son sang rédempteur, sanctificateur et divin, je plonge les âmes coupables, ingrates et aveugles. Je cache les âmes craintives, timides et défiantes dans ses plaies sacrées. Je submerge les cœurs froids, endurcis et rebelles dans l'océan infini de sa tendresse. J'emporte les prêtres, tous les prêtres dans ces demeures réservées à eux seuls. J'enfonce le monde universel dans son Cœur brûlant d'amour pour tous. Enfin dans ce brasier purificateur, pacificateur et sanctificateur, je jette, ô mon Père des Cieux, toutes vos créatures susceptibles de régénération, de perfection et d'amour, tous les égarés, les indécis, les infidèles, tous les pauvres pécheurs, et Vous supplie de les recevoir, de les garder, de les transformer, de les consumer tous dans votre immense amour. O Justice éternelle de la Sainteté Souveraine et Infinie de mon Dieu, voici Jésus. Soyez satisfaite par ses mérites surabondants qu'Il a bien voulu déposer en moi. Payez-vous à l'infini, dédommagez-vous de la gloire que vous a ravie Lucifer et toute sa légion orgueilleuse et après lui toutes les âmes coupables et indélicates. O Amour inexprimable et incompréhensible, ô Charité suprême et infinie, soyez emportés dans les âmes par les flammes toutes puissantes de son divin Cœur… Recevez éternellement… sans jamais d'interruption, de ralentissement, de fléchissement et d'oubli, votre Christ Jésus, l'Eternel Infini en qui je m'anéantis sans cesse sous la conduite du St-Esprit et avec Marie ma Mère, pour le parfait accomplissement de tous vos desseins d'amour dans l'Eglise et dans le monde. Mon Dieu, le silence répond mieux que les multiples ardeurs de mon amour pour Vous. Prenez Jésus, tout Jésus, et daignez lire vous-même en sa pensée divine qui est la vôtre, les intraduisibles caractères de feu que votre Esprit de charité a si profondément imprimés en mon âme et dans tout mon être, à tout jamais anéantis au cœur de votre unité.

Prière dictée le 4 juin 1937, en la Fête du Sacré-Cœur. In Raymond Peyret, Marthe Robin, La Croix et la Joie, Valence, Société d'Edition Peuple Libre, 1981.

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Prière au Cœur Eucharistique sous forme de Litanies

Cette prière au Cœur Eucharistique, sous l'inspiration d'une âme favorisée des dons de Dieu, commença à se répandre en 1854. Le P. Hermann (1821-1871), qui a inauguré en l'église Notre-Dame des Victoires l'adoration nocturne du Saint-Sacrement, M. Dupont (le "saint homme de Tours", 1797-1876), et Pierre-Julien Eymard (1811-1868, canonisé en 1963), fondateur de la Congrégation des Prêtres du Saint-Sacrement, en furent les premiers propagateurs.


Cœur Eucharistique de Jésus, doux compagnon de notre exil, je vous adore.
Cœur Eucharistique de Jésus,
Cœur solitaire, Cœur humilié, Cœur délaissé,
Cœur oublié, Cœur méprisé, Cœur outragé,
Cœur méconnu des hommes,
Cœur aimant nos cœurs,
Cœur suppliant qu'on l'aime,
Cœur patient à nous attendre,
Cœur pressé de nous exaucer,
Cœur désirant qu'on le prie,
Cœur foyer de nouvelles grâces,
Cœur silencieux voulant parler aux âmes,
Cœur doux refuge de la vie cachée,
Cœur maître des secrets de l'union divine,
Cœur de Celui qui dort, mais qui veille toujours,
Cœur Eucharistique de Jésus, ayez pitié de nous.
Jésus-Hostie, je veux vous consoler.
Je m'unis à vous, je m'immole avec vous.
Je m'anéantis devant vous,
Je veux m'oublier pour penser à vous,
Etre oublié et méprisé pour l'amour de vous,
N'être compris, n'être aimé que de vous.
Je me tairai pour vous entendre et me quitterai pour me perdre en vous.
Faites que je soulage ainsi votre soif de mon salut, votre soif ardente de ma sainteté, et que, purifié, je vous donne un pur et véritable amour.
Je ne veux plus lasser votre attente : prenez-moi, je me donne à vous.
Je vous remets toutes mes œuvres, mon esprit pour l'éclairer, mon cœur pour le diriger, ma volonté pour la fixer, ma misère pour la secourir, mon âme et mon corps pour les nourrir.
Cœur Eucharistique de mon Jésus, dont le sang est la vie de mon âme, que je ne vive plus, mais vivez seul en moi.
Ainsi soit-il.

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Consécration au Cœur Eucharistique de Jésus

Jésus, Maître adorable, caché dans votre Sacrement d'amour, vous qui demeurez avec moi pour adoucir mon exil, pourrais-je ne pas me vouer à consoler le vôtre ? A vous qui me donnez votre cœur, comment ne pas donner le mien ? Me donner à vous, il est vrai, c'est encore mon propre avantage, c'est trouver pour moi-même l'ineffable trésor d'un cœur aimant, désintéressé, fidèle comme je voudrais que fût le mien. Ainsi je ne peux rien donner et je reçois toujours. Seigneur, je ne saurais lutter de générosité avec vous, mais je vous aime ; daignez agréer mon pauvre cœur, et, encore qu'il ne soit rien, puisque vous l'aimez, il devient par vous quelque chose ; rendez-le bon et gardez-le. Cœur Eucharistique de Jésus, je vous consacre toutes les facultés de mon âme, toutes les forces de mon corps ; je veux travailler à vous connaître et à vous aimer toujours davantage pour vous faire mieux connaître et vous faire mieux aimer ; je veux n'agir que pour votre gloire, ne faire que la volonté de votre Père. Je vous consacre tous les instants de ma vie en esprit d'Adoration devant votre présence réelle ; d'Action de grâces pour cet incomparable don ; de Réparation pour nos cruelles froideurs, et de Supplication incessante, afin que nos prières offertes par vous, avec vous et en vous, s'élèvent purifiées et fécondes jusqu'au trône de la miséricorde divine et pour son éternelle gloire. Ainsi soit-il.

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Prière au Sacré-Cœur Eucharistique devant le Très Saint-Sacrement exposé

Cette prière a été composée par le P. Lepidi, Maître du Sacré Palais, auteur d'une courte et remarquable étude théologique publiée en latin en 1905 (sans mention de son nom), sur le culte du Cœur Eucharistique de Jésus.

O Cœur Eucharistique, ô amour souverain du Seigneur Jésus, qui avez institué l'auguste Sacrement pour demeurer ici-bas au milieu de nous, pour donner à nos âmes votre chair comme nourriture et votre sang comme céleste breuvage, nous croyons fermement, Seigneur Jésus, à cet amour suprême qui institua la Très Sainte Eucharistie, et ici, devant cette Hostie, il est juste que nous adorions cet amour, que nous le confessions et l'exaltions comme le grand foyer de la vie de votre Eglise. Cet amour est pour nous une pressante invitation ; vous semblez nous dire : « Voyez combien je vous aime ! En vous donnant ma chair en nourriture et mon sang en breuvage, je veux, par ce contact, exciter votre charité, vous unir à moi ; je veux réaliser la transformation de vos âmes en moi, le Crucifié ; en moi qui suis le Pain de la vie éternelle ; donnez-moi donc vos cœurs, vivez de ma vie et vous vivrez de Dieu. » Nous le reconnaissons, ô Seigneur, tel est l'appel de votre Cœur Eucharistique, et nous vous en remercions, et nous voulons, oui, nous voulons y répondre. Accordez-nous la grâce de bien nous pénétrer de cet amour suprême par lequel, avant de souffrir, vous nous avez conviés à prendre et à manger votre Corps sacré. Gravez dans le fond de nos âmes le propos stable d'être fidèles à cette invitation. Donnez-nous la dévotion, la révérence nécessaires pour honorer, pour recevoir dignement le don de votre Cœur Eucharistique, ce don de votre amour final. Que nous puissions ainsi, par votre grâce, célébrer effectivement le souvenir de votre Passion, réparer nos offenses et nos froideurs, alimenter et accroître notre amour pour vous, et conserver toujours vivante dans nos cœurs la semence de la bienheureuse immortalité. Ainsi soit-il.

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Acte de Consécration de Mère L.-M. Claret de La Touche (1868-1915)

Religieuse Visitandine du monastère de Romans, puis Supérieure de la communauté en Italie, Louise-Marguerite Claret de La Touche fut favorisée de communications divines, et chargée par le Seigneur d'une mission particulière envers le clergé : "Je veux imprimer mon Cœur sur le cœur de mon Sacerdoce et c'est par ton moyen que je le ferai" (18 octobre 1904).

O Amour Infini, Dieu éternel, principe de vie, source de l'être, je T'adore dans Ton Unité souveraine et dans la Trinité de Tes personnes. Je T'adore dans le Père, Créateur tout puissant qui a fait toutes choses. Je T'adore dans le Fils, Sagesse éternelle, par qui tout a été fait, Verbe du Père, incarné dans le temps au sein de la Vierge Marie, Jésus-Christ, Rédempteur et Roi. Je T'adore dans le Saint-Esprit, en qui sont la lumière, la force et la fécondité. Je T'adore, Amour Infini, caché dans les mystères de notre Foi, rayonnant dans l'Eucharistie, débordant sur le Calvaire et vivifiant la Sainte Eglise par les canaux des Sacrements. Je T'adore palpitant dans le Cœur du Christ, ton ineffable tabernacle, et me consacre à Toi. Je me donne à Toi sans crainte, dans la plénitude de ma volonté ; prends possession de mon être, pénètre-le tout entier. Je ne suis qu'un néant, impuissant à Te servir, il est vrai ; mais, ce néant, c'est Toi, Amour Infini, qui l'as vivifié et qui l'attires à Toi. Me voici donc, ô Jésus, pour faire ton Œuvre d'amour ; pour répandre, autant que j'en serai capable, dans l'âme de tes prêtres et, par eux, dans le monde entier, la connaissance de tes miséricordes infinies et des sublimes tendresses de ton Cœur. Je veux accomplir Ta Volonté, quoi qu'il m'en coûte, jusqu'à l'effusion de mon sang si mon sang pouvait n'être pas indigne de couler pour ta gloire. O Marie, Vierge immaculée, que l'Amour Infini a rendu féconde, c'est par tes mains virginales que je me donne et me consacre. Obtiens-moi d'être humble et fidèle et de me dévouer sans réserve aux intérêts de Jésus-Christ, ton adorable Fils, et à la gloire de son Cœur Sacré !

Le Don du Sacré-Cœur aux Prêtres, Extraits des œuvres de Mère Louise-Marguerite Claret de La Touche, Saint-Jean-le-Blanc - Paris, 1948.

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Acte de Consécration de Mère Marie de Jésus (1841-1884)

Marie Deluil-Martiny fonda en 1873 à Berchem près d'Anvers la Société des Filles du Cœur de Jésus, où elle prit l'habit sous le nom de Sœur Marie de Jésus. Elle a été béatifiée par Jean-Paul II le 22 octobre 1989.(pour en savoir plus, cliquer sur le lien suivant: http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-808818.html)

Permettez, ô mon doux Maître, que je me donne à Vous et à votre Cœur adorable par vos propres mains. Recevez et acceptez ainsi le don, l'abandon total et sans conditions que votre grâce me fait Vous offrir de tout moi-même, de mon cœur, de mon âme, de mon esprit, de ma volonté, de ma liberté, de mes pensées, de mes affections… de tout ce qui m'intéresse, m'appartient ou m'est cher, pour le présent et l'avenir, pour le temps et l'éternité. Faites de moi et de tout cela ce que Vous voudrez. Employez-moi, laissez-moi inutile dans un coin, consolez-moi, désolez-moi, je n'ai rien à y voir, rien à désirer ou à préférer. Me voilà jetée aujourd'hui comme une petite goutte d'eau dans l'océan d'amour de la Blessure de votre Cœur, ô Jésus, pour être roulée et portée par ses vagues sacrées selon l'ordre de votre volonté, à tout jamais. En échange de ces pauvretés que je Vous donne, donnez-moi la grâce de ne jamais me reprendre, de Vous aimer sans réserve et sans partage et d'accomplir parfaitement votre volonté sainte.

Mère Marie de Jésus Deluil-Martiny, Fondatrice de la Société des Filles du Cœur de Jésus, Marseille, La Servianne, 1955.

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Prière du cardinal John-Henry Newman (1801-1890)

Mon Dieu, mon Sauveur, j'adore votre Cœur sacré ; car ce cœur est le siège de toutes vos plus tendres affections pour nous, pécheurs. Il est l'instrument et l'organe de votre amour ; Il a battu pour nous ; Il a soupiré d'un grand désir de notre amour ; Il a souffert douloureusement pour nous et pour notre salut. Le zèle l'enflamma, pour que la gloire de Dieu fût manifestée en nous et pour nous. Il est le canal par lequel votre affection humaine débordante est venue à nous ; par lequel est venue à nous toute votre divine charité. Toute votre incompréhensible compassion pour nous, comme Dieu et comme homme, comme notre Créateur, notre Rédempteur et notre Juge, est venue à nous et y vient toujours par ce Sacré Cœur en un fleuve aux courants mêlés inséparablement. O symbole très sacré et sacrement de l'amour divin et humain dans sa plénitude. Vous m'avez sauvé par votre force divine et par votre affection humaine, et enfin par ce sang miraculeux dont Vous débordiez.

Prière extraite de Méditations et Prières, 3° partie, XVI : Le Sacré Cœur, trad. Marie-Agnès Pératé, Paris, Lecoffre, 1906.

Téléchargez le textes de toutes les prières (pdf), en cliquant ici

Manseau, Les prêtres et les religieux déportés sur les côtes et dans les îles de la Charente inférieure sous le Directoire, t.II, chap.XXI.
29 mai 2008

Prier avec le Saint Curé d'Ars

Prier avec saint Jean-Marie Vianney

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Acte d'amour du Saint Curé

Je vous aime, ô mon Dieu, et mon seul désir est de vous aimer jusqu'au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j'aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon Dieu, et je n'appréhende l'enfer que parce qu'on y aura jamais la douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, du moins je veux que mon cœur vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faites-moi la grâce de souffrir en vous aimant, de vous aimer en souffrant, et d'expirer un jour en vous aimant et en sentant que je vous aime. Et plus j'approche de ma fin, plus je vous conjure d'accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Prier pour les prêtres

Seigneur Jésus, avec saint Jean-Marie Vianney, nous te confions : tous les prêtres que nous connaissons, ceux que nous avons rencontrés, ceux qui nous ont aidés, ceux que tu nous donnes aujourd'hui comme pères. Tu as appelé chacun par son nom ; pour chacun, nous te louons et nous te supplions : garde-les dans la fidélité à Ton nom ; Toi qui les as consacrés pour qu'en Ton nom, ils soient nos pasteurs, donne leur force, confiance et joie pour accomplir leur mission. Que l'Eucharistie qu'ils célèbrent les nourrisse et leur donne le courage de s’offrir avec Toi pour les brebis que nous sommes ; Qu'ils soient plongés dans Ton cœur de Miséricorde pour qu'ils soient toujours les témoins de ton pardon ; Qu'ils soient de vrais adorateurs du Père pour qu'ils nous enseignent le véritable chemin de la sainteté. Père, avec eux, nous nous offrons au Christ pour l’Église : qu'elle soit missionnaire dans le souffle de ton Esprit; apprends-nous simplement à les aimer, à les respecter et à les recevoir comme un don qui vient de Ta main, pour qu'ensemble nous accomplissions davantage Ton œuvre pour le salut de tous. Amen.

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Prière au saint Curé d'Ars

Saint Curé d'Ars, tu as fait de ta vie une offrande sans partage à Dieu pour le service des hommes ; que l'Esprit-Saint, par ton intercession, nous conduise aujourd'hui à répondre, sans défaillance, à notre vocation personnelle. Tu as été un adorateur assidu du Christ au tabernacle. Apprends-nous à nous approcher avec foi et respect de l'Eucharistie, à goûter la présence silencieuse dans le Saint-Sacrement. Tu as été l'ami des pécheurs. Tu leur disais : « Vos fautes sont comme un grain de sable en comparaison de la grande montagne de la miséricorde de Dieu ». Dénoue les liens de la peur qui nous retiennent parfois loin du pardon de Dieu ; augmente en nous le repentir de nos fautes. Découvre-nous le vrai visage du Père qui attend inlassablement le retour du fils prodigue. Tu as été le soutien des pauvres : « Mon secret est bien simple, c'est de tout donner et de ne rien garder ». Apprends-nous à partager avec ceux qui sont dans le besoin ; rends-nous libres vis-à-vis de l'argent et de toutes les fausses richesses. Tu as été un fils aimant de la Vierge Marie, « ta plus vieille affection ». Apprends-nous à nous tourner vers elle avec la simplicité et la confiance de l'enfant. Tu es devenu le témoin exemplaire des Curés de l'univers. Que ta charité pastorale conduise les pasteurs à rechercher la proximité avec tous sans acception des personnes ; donne-leur l'amour de l'Église, l'élan apostolique, la solidité dans les épreuves. Inspire aux jeunes la grandeur du ministère sacerdotal et la joie de répondre à l'appel du Bon Berger. Saint Curé d'Ars, sois notre intercesseur auprès de Dieu. Obtiens-nous ce que nous te demandons (préciser ici telle demande particulière), toi le pasteur humble et fidèle, infatigable dans le service de Dieu et des hommes. Amen.

Mgr Guy Bagnard,
Évêque de Belley-Ars.

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Prière pour les vocations avec le saint Curé d'Ars

Seigneur Jésus, Guide et Pasteur de ton peuple, tu as suscité en ton Église saint Jean-Marie Vianney, Curé d'Ars. Sois bénis pour la sainteté de sa vie et l'admirable fécondité de son ministère. Avec une persévérance et une patience humble, il surmonta tous les obstacles sur les chemins du sacerdoce. Prêtre, il puisait, dans la célébration eucharistique et l'adoration silencieuse, l'ardeur de sa charité pastorale et le dynamisme de son zèle apostolique. Par son intercession, Touche le cœur des jeunes ; qu'ils trouvent dans l'exemple de sa vie l'élan de marcher à ta suite, avec le même courage, sans regarder en arrière. Renouvelle le cœur des prêtres ; qu'ils s'attachent à toi avec ferveur et profondeur. Qu'ils édifient l'unité des communautés sur l'Eucharistie et le pardon, dans l'amour mutuel. Affermis les familles chrétiennes ; qu'elles soutiennent ceux de leurs enfants que tu as appelés. Aujourd'hui encore, Seigneur, envoie des ouvriers à ta moisson pour que soit relevé le défi évangélique de notre temps. Que les jeunes soient nombreux à faire de leur vie un "Je t'aime" au service de leurs frères, comme saint Jean-Marie Vianney. Toi, le Berger pour l'éternité. Amen.

Mgr Guy Bagnard,
Évêque de Belley-Ars.

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Prière par l'intercession du saint Curé d'Ars et de sainte Philomène

Seigneur, tu ne crains pas de passer par tes saints pour accomplir tes merveilles. Tu sais combien le saint Curé d'Ars aimait confier ses intentions à sainte Philomène; Elle est le signe de la pureté, c'est une enfant au cœur simple. Elle est le signe de la force, c'est une martyr invincible par ta puissance. À notre tour, nous appuyant sur leur intercession, nous te demandons un cœur simple, pur et fort. Et puisque tu ne refuses jamais de répondre à une prière faite dans la foi, nous venons te remettre, te confier et t'abandonner cette intention... Dans la foi, nous savons que tu accueilles notre prière, et nous te laissons l'exaucer selon ta volonté. Amen.

Texte extrait du site www.arsnet.org

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29 mai 2008

Rosaire avec le Saint Curé d'Ars

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Rosaire avec le Saint Curé d’Ars…

Mystères joyeux

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1er mystère joyeux : l’Annonciation

Fruit du mystère : l’humilité

Marie répondit à l’Ange : « Voici la servante du Seigneur » (Lc 1,38). « Nous ne sommes aux yeux de Dieu que ce que nous sommes : ni plus, ni moins. Nous ne devons nous occuper qu’à lui être agréables. Tout notre mérite est de coopérer à la grâce. » Seigneur, par Marie, éveille dans le cœur des jeunes le désir de te suivre avec confiance sur le chemin du sacerdoce, du mariage ou de la vie consacrée.

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2ème mystère joyeux : la Visitation


Fruit du mystère : l’amour du prochain

Élisabeth s’écria : « Bienheureuse celle qui a cru ! » (Lc 1,45). « Un bon chrétien qui aime Dieu et le prochain, voyez comme il est heureux ! Quelle paix dans son âme ! Que ceux qui aiment le bon Dieu sont heureux et aussi ceux qui sont autour d’eux. » Seigneur, par Marie, suscite au cœur du monde des personnes rayonnantes de charité.

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3ème mystère joyeux : la Nativité

Fruit du mystère : la pauvreté

L’Ange du Seigneur dit aux bergers : « Vous trouverez un nouveau-né couché dans une crèche » (Lc 2,12).
« Plus on se rend pauvre pour l’amour de Dieu, plus on est riche en réalité… Les pauvres et les amis des pauvres sont les amis de Dieu. » Seigneur, par Marie, apprends-nous à accueillir les pauvres et à les servir avec joie.

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4ème mystère joyeux : la Présentation de Jésus au Temple

Fruit du mystère : l’obéissance et la pureté

« Syméon reçut l’Enfant Jésus dans ses bras et bénit Dieu » (Lc 2,28). « Mes frères, ne sommes-nous pas bien plus heureux que Syméon ? Nous pouvons garder Jésus toujours, si nous voulons. Il ne vient pas seulement dans nos bras, mais dans notre cœur. » Seigneur, par Marie, ouvre les enfants à une obéissance filiale et pleine d’amour envers leurs parents.

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5ème mystère joyeux : le Recouvrement de Jésus au Temple

Fruit du mystère : la recherche de Dieu en toutes choses

Jésus répondit à ses parents : « Ne saviez-vous pas que je dois être chez mon Père ? » (Lc 2,49). « Si nous voulons témoigner au bon Dieu que nous l’aimons, il faut accomplir sa sainte volonté. Le moyen le plus sûr de connaître la volonté de Dieu, c’est de prier notre bonne Mère. » Seigneur, par Marie, aide tous ceux qui ont à prendre des décisions importantes à mettre Dieu à la première place.

Mystères lumineux

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1er mystère lumineux : le Baptême au Jourdain

Fruit du mystère : raviver en nous la grâce de notre baptême

Une voix venue des cieux disait : « Voici mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis tout mon amour » (Mt 3,17).
« Un chrétien créé à l’image de Dieu, un chrétien racheté par le sang d’un Dieu. Un chrétien, l’enfant de Dieu, le frère d’un Dieu, l’héritier d’un Dieu. » Seigneur, par Marie, affermis la foi de tous les catéchumènes.

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2ème mystère lumineux : les Noces de Cana

Fruit du mystère : l’amour de l’Église

Marie dit aux servants : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le » (Jn 2,5). « Tout ce que le Fils demande au Père lui est accordé. Tout ce que la Mère demande au Fils lui est pareillement accordé… Ce qui doit nous engager à nous adresser à elle avec une grande confiance, c’est qu’elle est toujours attentive. » Seigneur, par Marie, fais grandir en nos cœurs l’amour et la confiance en l’Église, notre Mère.

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3ème mystère lumineux : l’Annonce du Royaume

Fruit du mystère : la conversion

Jésus dit : « Le Royaume de Dieu est tout proche : convertissez vous et croyez à l’Évangile » (Mc 1,15). « Notre-Seigneur qui est la vérité même, ne fait pas moins de cas de sa Parole que de son Corps… Il est tout à fait impossible d’aimer Dieu et de lui plaire sans être nourri de cette Parole divine. » Seigneur, par Marie, sanctifie les prêtres dans leur sacerdoce, afin qu’ils soient de véritables icônes de ton Fils.

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4ème mystère lumineux : la Transfiguration

Fruit du mystère : la grâce d’une vie intérieure

« Le visage de Jésus resplendit comme le soleil et ses vêtements devinrent éblouissants comme la lumière » (Mt 17,2). « Comme les disciples sur le Thabor ne virent plus que Jésus seul, les âmes intérieures, sur le Thabor de leur cœur, ne voient que Notre-Seigneur. Ce sont deux amis qui ne se lassent jamais l’un de l’autre. » Seigneur, par Marie, aide les chrétiens à tenir au cœur du monde par une vie de prière toujours plus profonde.

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5ème mystère lumineux : l’institution de l’Eucharistie

Fruit du mystère : la foi en la présence réelle

Jésus dit : « Prenez, mangez, ceci est mon corps » (Mt 26,26). « Toutes les bonnes œuvres réunies n’équivalent pas au sacrifice de la messe, parce qu’elles sont les œuvres des hommes et la sainte messe est l’œuvre de Dieu. » Seigneur, par Marie, fais que l’Eucharistie soit la source et le sommet de notre vie.

Mystères douloureux

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1er mystère douloureux : l’Agonie de Jésus à Gethsémani

Fruit du mystère : la contrition de nos péchés

Jésus disait : « Père, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne » (Lc 22,42). « Un chrétien doit être toujours prêt au combat. C’est dans le combat que nous prouvons à Dieu notre amour et dans l’acceptation des peines qu’il nous envoie. » Seigneur, par Marie, soutiens ceux qui ont à mener un combat pour la foi.

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2ème mystère douloureux : Jésus est flagellé

Fruit du mystère : la maîtrise des sens

« Les hommes qui gardaient Jésus le bafouaient et le battaient » (Lc 22,63). « Le bon Dieu ne demande pas de nous le martyre du corps, il nous demande seulement le martyre du cœur et de la volonté. » Seigneur, par Marie, aide-nous à garder un cœur pur au milieu de ce monde.

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3ème mystère douloureux : Jésus est couronné d’épines

Fruit du mystère : la guérison de notre orgueil

Jésus répondit à Pilate : « Mon Royaume n’est pas de ce monde » (Jn 18,36). « Ceux qui nous humilient sont nos amis, et non ceux qui nous louent… » Seigneur, par Marie, fais régner dans nos cœurs l’humilité et la paix du Christ.

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4ème mystère douloureux : Jésus porte sa Croix

Fruit du mystère : la patience dans les épreuves

« Jésus sortit de la ville, portant lui-même sa Croix » (Jn 19,17). « Notre Seigneur est notre modèle :  prenons notre croix et suivons-le. Si vous craignez que le courage vous manque, portez vos regards sur la croix où Jésus-Christ est mort, et vous verrez que le courage ne vous manquera pas. » Seigneur, par Marie, aide les personnes éprouvées à s’unir à toi dans leurs souffrances.

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5ème mystère douloureux : Jésus meurt sur la Croix

Fruit du mystère : la soif du salut des âmes

Jésus s’écria : « Père, en tes mains, je remets mon esprit » (Lc 23,46). « Ô amour immense d'un Dieu pour sa créature ! Il nous attend les bras ouverts, il nous ouvre la plaie de son divin Cœur. » Seigneur, par Marie, fais grandir dans le cœur des missionnaires le désir de te faire connaître partout dans le monde.

Mystères glorieux

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1er mystère glorieux : la Résurrection du Seigneur

Fruit du mystère : la foi

Jésus répondit à Marthe : « Moi, je suis la résurrection et la vie » (Jn 11,25). « La foi peut tout. Mon Dieu, donnez-nous la foi et nous vous aimerons de tout cœur. » Seigneur, par Marie, guide le Saint Père afin qu’il annonce sans relâche que tu es l’unique Sauveur qui nous conduit vers le Père.

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2ème mystère glorieux : l’Ascension du Seigneur

Fruit du mystère : le désir du ciel

« Comme Jésus bénissait ses disciples, il fut emporté au ciel » (Lc 24,51). « Voyez, mes enfants, il faut réfléchir que nous avons une âme à sauver et une éternité qui nous attend. » Seigneur, par Marie, répands ta grâce en nos cœurs afin que l’espérance de la vie éternelle nous habite chaque jour.

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3ème mystère glorieux : la Pentecôte

Fruit du mystère : la venue du Saint-Esprit en nos cœurs

Jésus dit aux disciples : « Recevez l’Esprit-Saint » (Jn 20,22). « Le Saint-Esprit est comme un jardinier qui travaille notre âme… Nous n’avons qu’à dire ”oui” et à nous laisser conduire. » Seigneur, par Marie, aide les chrétiens à accueillir pleinement l’Esprit-Saint pour œuvrer à l’unité de l’Église.

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4ème mystère glorieux : l’Assomption de la Vierge Marie

Fruit du mystère : la grâce d’une bonne mort

Jésus pria : « Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient aussi avec moi » (Jn 17,24). « Au ciel, notre cœur sera tellement perdu, noyé dans le bonheur d’aimer Dieu, que nous ne nous occuperons ni de nous, ni des autres, mais de Dieu seul. » Seigneur, par Marie, ouvre les portes de ton Royaume à tous nos frères défunts.

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5ème mystère glorieux : le Couronnement de la Vierge Marie

Fruit du mystère : une plus grande dévotion à Marie

« Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête » (Ap 12,1). « Le cœur de cette bonne Mère n’est qu’amour et miséricorde ; elle ne désire que de nous voir heureux. Il suffit seulement de se tourner vers elle pour être exaucé… » Seigneur, par Marie, nous te présentons toutes nos intentions particulières. En ta bonté, daigne les exaucer.

Texte extrait du site www.arsnet.org

Téléchargez le texte de ce Rosaire (pdf), en cliquant ici

28 mai 2008

Le Saint Enfant Jésus de Prague

Le Saint Enfant Jésus de Prague

"Plus vous M'honorez, plus Je vous exaucerai."

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Les 12 lundi de l'Enfant Jésus de Prague

et Neuvaine du 16 au 25 de chaque mois

I. — Le Lundi consacré à l’Enfant-Jésus : c’était la pratique de la bienheureuse Anne de Saint Barthélemy, compagne de sainte Thérèse :

"Chaque lundi, j’honore les saints Mystères de l’Incarnation, de la Naissance et de la Divine Enfance de mon Sauveur ; je l’accompagne également en esprit dans la fuite en Egypte, enfin je le prie de soulager les âmes du Purgatoire qui soupirent après la Céleste Patrie".

Saint Jean Eudes, si dévot à l'Enfant-Jésus, imposa à ses instituts, le lundi, la récitation des litanies de la Sainte Enfance du Sauveur.

II. — La pratique des douze lundis : ils ont été établis pour étendre de plus en plus la dévotion au Saint Enfant-Jésus, qui est une source de grâces pour tant d’âmes et qui obtiendra à notre Patrie pardon et Miséricorde.

"Hâte-toi, disait l’Enfant-Jésus à la Vénérable Marguerite du Saint Sacrement, de puiser dans les trésors de Mon Enfance pour obtenir grâce à ta Patrie». Honorer le Saint Enfant-Jésus durant une série de douze semaines, en mémoire des douze Mystères de sa Divine Enfance, n'est-ce pas une ingénieuse pratique de dévotion en son honneur ? Bien des âmes l’ont admise et les résultats ont été si consolants !

Les faveurs obtenues alors dans l’ordre spirituel et temporel en sont un glorieux témoignage : guérisons de tout genre, procès gagnés, calomnies dissipées, bonne entente et paix rentrées dans les familles, vocations éclaircies, noviciats repeuplés, etc.

Cette pratique de dévotion peut s’accomplir à toute époque, surtout quand on a une faveur importante à demander. Il est remarquable de considérer Jésus se laissant plus volontiers fléchir aux instances ininterrompues de plusieurs semaines : Celui qui persévérera jusqu’à la fin sera couronné, dit la sainte Ecriture. Ne nous contentons pas de prier seulement, mais ne manquons jamais d’offrir à l’Enfant-Jésus, chacun de ses lundis, quelque sacrifice : aumône ou mortification quelconque, afin de joindre la pénitence à la prière : "Plus vous M’honorerez, plus Je vous favoriserai".

III. — Prière à faire chaque lundi et chaque jour aussi de la neuvaine préparatoire du 25. (Pour la neuvaine un an d’indulgence chaque jour. Elle commence le 16).

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Offrande

Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit (faire le signe de la Croix)

I. — Père Eternel, je Vous offre pour Votre honneur, pour Votre gloire. Pour mon salut et pour celui de tout le monde, le mystère de la naissance de notre Divin Rédempteur.

Gloria Patri, etc.

Il. — Père Eternel, je Vous offre pour Votre honneur, pour Votre gloire et pour mon salut éternel, les souffrances de la très Sainte Vierge Marie et de saint Joseph, dans le long et pénible voyage de Nazareth à Bethléem, et l’angoisse de leur Cœur de ne pas trouver où se mettre à couvert, alors qu’était sur le point de naître le Sauveur du monde.

Gloria Patri, etc.

III. — Père Eternel, je Vous offre pour Votre honneur, pour Votre gloire et pour mon salut éternel, la crèche où naquit Jésus, le foin qui lui servit de lit, le froid qu’il souffrit, les langes qui l’enveloppèrent, les larmes qu’Il versa et ses tendres vagissements.


Gloria Patri, etc.


IV. — Père Eternel, je Vous offre pour Votre honneur, pour Votre gloire et pour mon salut éternel, la douleur que ressentit le Divin Enfant dans son tendre Corps, quand Il le soumit au cruel couteau de la circoncision : je Vous offre le Sang Précieux qu’Il répandit alors une première fois pour le salut de tout le genre humain.


Gloria Patri, etc.


V. — Père Eternel, je vous offre pour Votre honneur, pour Votre gloire et pour mon salut éternel, l’humilité, la mortification, la patience, la charité, toutes les vertus de l’Enfant Jésus, et je Vous remercie, je Vous aime et je Vous bénis infiniment pour cet ineffable Mystère de l’Incarnation du Verbe.


Gloria Patri, etc.


V. — Le Verbe s’est fait chair.

R. — Et Il a habité parmi nous.


Prions


Ô Dieu, dont le Fils unique a paru en ce monde dans la substance de notre chair, faites, nous Vous en supplions, que L’ayant reconnu extérieurement semblable à nous, nous méritions d'être intérieurement réformés par Lui, qui vit et règne avec Vous dans les siècles des Siècles.  Amen !

 

Téléchargez le texte des deux prières précédentes (pdf), en cliquant ici

 

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Litanies du Saint Enfant Jésus de Prague

 

Seigneur ayez pitié de nous

Christ, ayez pitié de nous

Seigneur, ayez pitié de nous

Christ, écoutez-nous

Christ, exaucez-nous

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous

Enfant Jésus, ayez pitié de nous

Enfant Jésus, Roi de Gloire, ayez pitié de nous

Enfant Jésus, notre vrai Dieu et Seigneur,

Enfant Jésus, dont la Puissance opère tant de merveilles,

Enfant Jésus, dont la Sagesse scrute notre coeur et nos sens,

Enfant Jésus, dont la Bonté est toujours prête à nous secourir

Enfant Jésus, dont la Providence nous conduit à notre dernière fin,

Enfant Jésus, dont l'amabilité console les affligés,

Enfant Jésus, dont la Miséricorde pardonne nos péchés,

Enfant Jésus, dont la Force soutient notre faiblesse,

Enfant Jésus, dont la Puissance nous protège contre tous les maux,

Enfant Jésus, dont le Souverain Pouvoir triomphe de l'Enfer,

Enfant Jésus, dont la gracieuse image attire nos coeurs,

Enfant Jésus, dont le doux et Saint Nom réjouit les fidèles,

Enfant Jésus, dont la Majesté remplit l'univers,

 

De tout mal, délivrez-nous, ô Jésus

De tout péché,

De toute défiance de Votre ineffable Bonté,

De tout doute de Votre Pouvoir merveilleux,

De toute peine et nécessités,

Par tous les Mystères de Votre Sainte Enfance,

 

Pauvres pécheurs que nous sommes, nous Vous en supplions, écoutez-nous

Par Marie, Votre Mère très Pure et par Saint Joseph, Votre Père nourricier,

Afin que Vous nous pardonnier nos péchés, nous Vous en supplions, écoutez-nous

Afin que Vous nous remetiez les peines dûes à nos péchés, nous Vous en supplions, écoutez-nous

Afin que Vous augmentiez de plus en plus l'amour et la dévotion envers Votre Sainte Enfance,

Afin que Vous ne retiriez jamais de nous Votre main qui opère tant de merveilles,

Afin que Vous nous conserviez un coeur toujours plein de reconnaissance pour Vos bienfaits,

Afin que Vous nous embrasiez de plus en plus d'amour pour Votre Divin Coeur,

Afin que Vous daigniez exaucer tous ceux qui Vous implorent avec confiance,

Afin que Vous accordiez le bonheur à tous ceux qui se montrent généreux envers Vous,

Afin que Vous nous accordiez une Sainte mort,

Afin que Vous nous soyez un Juge Miséricordieux,

Afin que Vous soyez toujours notre Consolation et notre Refuge en Votre Image miraculeuse,

 

Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur

 

Jésus, Doux et Humble de Coeur,

rendez mon coeur semblable au Vôtre.

 

Prions

 

Enfant Jésus, Roi de Gloire! Nous Vous supplions, prosternés devant Votre Sainte Image, jetez un regard de clémence sur nos coeurs suppliants et pleins d'angoisse. Que Votre Coeur si bon, si incliné à la pitié se tourne vers nous et nous accorde les grâces que nous Lui demandons avec instance (...) Délivrez-nous de la tristesse et du découragement, de tous les maux et difficultés qui nous accablent. Par les mérites de Votre Sainte Enfance, daignez nous exaucer et nous accorder la consolation et le secours dont nous avons besoin, afin que nous Vous louions avec le Père et le Saint Esprit, dans les siècles et les siècles. Amen.

 

Téléchargez le texte des Litanies du Saint Enfant Jésus de prague (pdf) en cliquant ici

 

28 mai 2008

Litanies des Quarante Martyrs d'Angleterre et du Pays de Galles

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Litanies des Quarante Martyrs d'Angleterre et du Pays de Galles
Pour Usage Privé

Groupe de quarante martyrs canonisés le 25 octobre 1970 par le pape Paul VI pour représenter les catholiques martyrisés en Angleterre et au Pays de Galles entre 1535 et 1679. Alban Roe, Alexandre Bryant, Ambroise Barlow, Anne Line, Augustin Webster, Cuthbert Mayne, David Lewis, Edmond Arrowsmith, Edmond Campion, Edmond Jennings, Eustache Withe, Henry Morse, Henry Walpole, Jean Almond, Jean Boste, Jean Houghton, Jean Jones, Jean Kemble, Jean Lloyd, Jean Paine, Jean Plessington, Jean Rigby, Jean Roberts, Jean Southworth, Jean Stone, Jean Wall, Luc Kirby, Margaret Clitherow, Margaret Ward, Nicolas Owen, Philippe Evans, Philippe Howard, Polydore Plasden, Ralph Sherwin, Richard Gwyn, Richard Reynolds, Robert Lawrence, Robert Southwell, Swithun Wells, Thomas Garnet.

« Anglais et gallois, qui entre 1535 et 1679, ont été martyrs de leur fidélité à l'Eglise catholique romaine. Ils sont fêtés le jour de leur canonisation commune, parce que l'unité de leur foi les a réunis malgré des dates éloignées... Durant ces années de persécutions, parce qu'ils refusaient l'adhésion au schisme du roi d'Angleterre, chacun à sa manière a souscrit à cette parole de saint John Plessington : "Que Dieu bénisse le roi et sa famille et daigne accorder à sa Majesté un règne prospère en cette vie et une couronne de gloire en l'autre. Que Dieu accorde la paix à ses sujets en leur donnant de vivre dans la vraie foi, dans l'espérance et dans la charité. » « Les martyrs ont offert à Dieu le sacrifice de leur vie, poussés par le plus haut et le plus grand amour. L'Eglise continue à croître et à grandir par l'amour héroïque qui anime les martyrs... Notre siècle a besoin de saints ! Il a surtout besoin de l'exemple de ceux qui ont donné le témoignage suprême de leur amour pour le Christ et pour son Eglise : «Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime.» (Extraits de l'homélie de Paul VI)

Seigneur prends pitié
Christ prends pitié
Seigneur prends pitié
Christ ecoute-nous
Christ exauce-nous

Dieu le Père de Ciel, prends pitié
Dieu le Fils, le Rédempteur du Monde, prends pitié
Dieu le Saint-Esprit, prends pitié

Notre Dame du Précieux Sang, prie pour nous.
Notre Dame, Reine de Martyrs, prie pour nous.

Saint Jean Haughton, intercédez pour nous.
Saint Robert Lawrence, intercédez pour nous.
Saint Augustin Webster, intercédez pour nous.
Saint Richard Reynolds, intercédez pour nous.
Saint Pierre de Saint Jean, intercédez pour nous.
Saint Cuthbert Mayne, intercédez pour nous.
Saint Edmund Campion, intercédez pour nous.
Saint Ralph Sherwin, intercédez pour nous.
Saint Alexander Briant, intercédez pour nous.
Saint Jean Payne, intercédez pour nous.
Saint Luke Kirby, intercédez pour nous.
Saint Richard Gwyn, intercédez pour nous.
Saint Margaret Clitherow, intercédez pour nous.
Saint Margaret Ward, intercédez pour nous.
Saint Edmund Gennings, intercédez pour nous.
Saint Swithun, intercédez pour nous.
Saint Eustace White, intercédez pour nous.
Saint Polydore Plasden, intercédez pour nous.
Saint Jean Boste, intercédez pour nous.
Saint Robert Southwell, intercédez pour nous.
Saint Henry Walpole, intercédez pour nous.
Saint Philip Howard, intercédez pour nous.
Saint Jean, intercédez pour nous.
Saint Jean Rigby, intercédez pour nous.
Sainte Anne Line, intercédez pour nous.
Saint Nicholas Owen, intercédez pour nous.
Saint Thomas Garnet, intercédez pour nous.
Saint Jean Roberts, intercédez pour nous.
Sainte Amande de Saint Jean, intercédez pour nous.
Saint Edmund Arrowsmith, intercédez pour nous.
Saint Ambrose Bartlow, intercédez pour nous.
Saint Alban Roe, intercédez pour nous.
Saint Henry Morse, intercédez pour nous.
Saint Jean Southworth, intercédez pour nous.
Saint Jean Plessington, intercédez pour nous.
Saint Philip Evans, intercédez pour nous.
Saint Jean Lloyd, intercédez pour nous.
Saint Jean Kemble, intercédez pour nous.
Saint David Lewis, intercédez pour nous.

V. J'irai à l'autel de Dieu.
R. Qui fait la joie de à ma jeunesse.

Prions

Seigneur notre Dieu, nous Vous rendons grâce du courage et de l'héroïque patience que vous avez accordé aux Saints Martyrs, grâces de Votre insondable Miséricorde. Exaucez les prières que nous Vous adressons par leur intercession en ce jour où nous honorons leur mémoire; faite que, par leur intercession, nous soyons confortés dans le désir de vous suivre et de vous imiter, en imitant leur courage et leur fidélité. Par Jésus, le Christ, notre Seigeur. Amen.

Téléchargez le texte des Litanies des 40 Saints Martyrs (pdf), en cliquant ici

28 mai 2008

Le Santo Niño de Cebu

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Le Santo Niño de Cebu

Ile de Cebu, Philippines


La statue du Santo Niño de Cebu est une image sculptée dans du bois (la photo ci-dessus est une réplique populaire. Quelqu'un a placé un chapelet autour du bras de l'Enfant Jésus. On pense que la sainte image aurait été offerte donnée par Ferdinand Magellan à la Reine Juana en cadeau pour son Baptême. En 1519
, Magellan s'embarque avec une expédition pour le Roi d'Espagne pour rechercher des épices. Il arrive a Limasawa, dans la partie centrale du Philippines. Magellan obtient les îles pour l'Espagne et les appelle du nom du Roi Philipe. Magellan s'est dirige vers l'île de Cebu, où il est chaleureusement reçu par le Roi Humabon et la Reine Juana. Le Roi comme la Reine se convertissent au catholicisme. En échange de leur hospitalité, Magella aide les forces d'Humabon dans une bataille contre une tribu ennemie . Malheureusement, Magellan meurt pendant la bataille. Après, ses hommes sont rentrés en Espagne. En 1565, une autre expédition conduite par un Religieux Augustinien, Dom Andres Urdanata, venant du Mexique arrive dans l'île de Cebu le 27 avril. Les Cebuanos, pensant que les Espagnols étaient revenus pour venger la mort de Magellan, entrèrent ezn guerre contre eux. Ils étaient, pourtant impuissants devant la lourde artillerie et devant les canons des soldats espagnols. Les indigènes durent fuir, et furent contraints d'abandonner leur village qui fut brûlé. Après l'incendie du village, un des soldats trouva dans une des maisons brûlées, l'image du Santo Niño dans une boîte de bois qui fut miraculeusement épargnée de tout dommages. Depuis le Santo Niño est devenue le Saint de Patron du Cebu. Beaucoup de miracles furent accordés par l'Enfant Jésus sous cette dévotion. Les Espagnols construisirent deux églises à l'endroit où le Santo Niño a été trouvé. Elles furent construites avec le bois et nipa et les deux édifices furent successivement détruits par le feu. L'église actuelle fut édifiée à partir de l'année 1735. En 1965, elle a reçu le titre de "Basilique Mineure du Santo Niño". La statue originale est conservée gardée dans le couvent et une réplique, enrichie d'or et de pierres précieuses, est vénérée dans la Basilique du Santo Niño. Depuis plusieurs siècles, la dévotion pour le Saint Enfant Jésus ne cesse de grandir, en raison des nombreuses faveurs et des miracles accordés aux fidèles par le Seigneur Jésus, vénéré sous les traits de Sa Divine Enfance. Chaque troisième dimanche de janvier, une grande fête a lieu pour honorer le Saint Enfant Jésus, Des millions des gens envahissent les rues pendant les célébrations des Festivités du Santo Niño de Cebu.


Prières au Santo Nino de Cebu


O saint Enfant Jésus, notre aimable roi, par les mains de votre auguste Mère, je me consacre à Vous. Daignez me prendre sous votre puissante protection, préservez-moi de maladie et de toute influence malsaine, gardez-moi pur et qu'à votre exemple je croisse en grâce et en vertu devant Dieu et devant les hommes! Saint Enfant Jésus, bénissez-moi!

Prière de Saint Jean Eudes à Jésus Enfant


Nous vous adorons, ô Enfant Jésus, notre Roi, nous vous bénissons, nous vous aimons de tout notre coeur, de toute notre âme, de toutes nos forces; nous vous offrons, donnons, consacrons et immolons notre coeur. Recevez-le et gardez-le tout entier, purfiez-le, illuminez-le, afin que vous viviez et régniez en lui, maintenant, toujours et dans la suite des siècles. Ainsi soit-il.


Très précieuse offrande


O Père Eternel, je vous offre, par le Coeur de Marie, les mérites de la Sainte Enfance de Jésus, pour l'expiation de mes péchés, le triomphe de la sainte Eglise, le salut de la France et la conversion des pécheurs. Divin Roi Jésus, par les mérites de votre sainte Enfance, pardonnez-nous, sauvez-nous!


Imprimatur: Argentinae, die 9° mai 1952, L. Neppel. v.g.


Basilica de Sto Niño
Augustinian Friars
Osmeña Blvd, 6000 Cebu City, Philippines
P.O. Box 228

www.basilicadelsantoninodecebu.org.ph

Autre site

www.santoninodecebu.org

27 mai 2008

Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation

Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation

Apparitions à Medjugorje (Bosnie-Herzégovine) depuis 1981

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Neuvaine à Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation

Un cadeau pour la Gospa

Qu’offrir à la Gospa ?

Que pourrions-nous offrir à la Gospa pour l’anniversaire de ses apparitions ? C’est la question que se posent de nombreux pèlerins, et nous répondons par une autre question : Le plus beau de tous les cadeaux, ne serait-ce pas de vraiment vivre ses messages ? La trame centrale des messages de la Gospa est l’appel à la paix et à la réconciliation. Et pourtant : la Vierge n’a de cesse de nous dire que nous ne pouvons les obtenir que par la prière. C’est pourquoi elle nous appelle inlassablement à la prière, au renouvellement de la prière (jusqu’à ce que la prière devienne joie pour nous), à la prière avec le cœur… Avec le désir de lui offrir quelque chose de spécial pour cet anniversaire, une prière qui rassemblerait tous ses enfants dans le monde entier, une prière qui aiderait à vivre ses messages, nous avons composé une simple neuvaine.

Pourquoi une neuvaine ?

La notion de neuvaine vient du Nouveau Testament, notamment des neuf jours après l’Ascension de Jésus, pendant lesquels Marie et les disciples de Jésus ont prié d’un seul cœur, attendant, en persévérant dans la prière, la venue de l’Esprit Défenseur promis, de l’Esprit qui les remplirait « le jour de la Pentecôte » (Ac 2,1). Depuis ce jour-là, les neuvaines sont fréquentes dans la tradition de l’Eglise. La Gospa elle-même nous y invite : « Chers enfants, offrez des neuvaines, vous sacrifiant là où vous vous sentez le plus liés. » (25 juillet 1993)

Comment prier cette neuvaine ?

Une intention de prière est attribuée à chaque jour de la neuvaine, intention à laquelle on prie en méditant les textes proposés à la lumière des mystères glorieux du rosaire. Le premier texte est un passage de l’Evangile, le deuxième est un message de la Gospa, et le troisième un passage du Catéchisme de l’Eglise Catholique. Ils ont été choisis pour donner aux intentions de prière un triple éclairage : évangélique, marial (puisant dans les messages de Medjugorje) et ecclésial, mais aussi en tant qu’aide offerte à la personne qui anime la prière. Les passages du Catéchisme concernant la prière nous montrent la richesse, la profondeur et l’immensité de l’expérience chrétienne de la prière à laquelle la Gospa à Medjugorje ne fait que renvoyer. La prière qui conclut chaque dizaine de chapelet rassemble toutes les prières offertes à l’intention de la journée.

Ensemble vers la nouveauté

Nous croyons que cette union dans la prière apportera aux priants une nouvelle expérience de l’amour de Dieu, amour qui est répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. Cette expérience représente toujours un nouveau début, le passage d’un nouveau seuil dans la vie. Et puisque, par la prière, les vraies guerres, ainsi que les guerres dues au doute et à l’incrédulité peuvent être arrêtées et les lois naturelles changées, nous espérons sincèrement que cette prière commune, unie dans le cœur de Marie et offerte pour la victoire de son Cœur Immaculé, obtiendra le changement de nos cœurs et de nos vies et sera le plus beau cadeau que nous puissions offrir à la Gospa.

Message du 25 juillet 1993

«Chers enfants, je vous remercie pour vos prières et pour l'amour que vous me montrez. Je vous invite à vous décider à prier à mes intentions. Chers enfants, offrez des neuvaines, vous sacrifiant là où vous vous sentez le plus liés. Je désire que votre vie soit liée à moi. Je suis votre Mère, et je désire, petits enfants, que Satan ne vous fourvoie pas, car il désire vous mener sur le mauvais chemin. Mais il ne le peut pas si vous ne le lui permettez pas. C'est pourquoi, petits enfants, renouvelez la prière dans vos cours, et alors vous comprendrez mon appel et mon vif désir de vous aider. Merci d'avoir répondu à mon appel. »

Textes proposés pour la méditation

Premier jour - Prions pour les voyants

1 Prière à la Reine de la Paix

Mère de Dieu et notre Mère, Marie, Reine de la Paix ! Tu es venue chez nous pour nous conduire à Dieu. Obtiens-nous la grâce, non seulement de dire : « Qu’il me soit fait selon Ta volonté ! », mais de vraiment accomplir la volonté de Dieu, comme Tu l’as fait, nous t’en prions ! Nous mettons nos mains entre Tes mains, afin qu’à travers toutes les épreuves et les difficultés, Tu nous conduises à Dieu. Par le Christ, notre Seigneur. Amen.

Credo, 7 Notre Père, 7 Je Vous salue Marie, 7 Gloire au Père

2- Invocation à l'Esprit Saint (Veni Creator)

Viens, Esprit Créateur, visite l'âme de tes fidèles, emplis de la grâce d'En-Haut les cœurs que tu as créés. Toi qu'on nomme le Conseiller, don du Dieu Très-Haut, source vive, feu, charité, invisible consécration. Tu es l'Esprit aux sept dons, le doigt de la main du Père, l'Esprit de vérité promis par le Père, c'est toi qui inspires nos paroles. Allume en nous ta lumière, emplis d'amour nos cœurs, affermis toujours de ta force la faiblesse de notre corps. Repousse l'ennemi loin de nous, donne-nous ta paix sans retard, pour que, sous ta conduite et ton conseil, nous évitions tout mal et toute erreur. Fais-nous connaître le Père, révèle-nous le Fils, et toi, leur commun Esprit, fais-nous toujours croire en toi. Gloire soit à Dieu le Père, au Fils ressuscité des morts, à l'Esprit Saint Consolateur, maintenant et dans tous les siècles. Amen.

Envoie ton Esprit, Seigneur, et tout sera créé.

Et tu renouvelleras la face de la terre.

Prions le Seigneur : O Dieu, qui as instruit les cœurs des fidèles par la lumière du Saint-Esprit, donne-nous, par ce même Esprit, de comprendre et d’aimer ce qui est bien, et de jouir sans cesse de ses divines consolations. Par Jésus Christ, notre Seigneur. Amen.

3- Le Rosaire

Mystères joyeux

1. Premier mystere joyeux : L’Annonciation

Notre Pere, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Pere, O mon Jésus…

2. Deuxieme mystere joyeux : La Visitation

Notre Pere, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Pere, O mon Jésus…

3. Troisieme mystere joyeux : La Nativité

Notre Pere, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Pere, O mon Jésus…

4. Quatrieme mystere joyeux : La Présentation de Jésus au Temple

Notre Pere, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Pere, O mon Jésus…

5. Cinquieme mystere joyeux : Le Recouvrement de Jésus au Temple

Notre Pere, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Pere, O mon Jésus…

Mystères douloureux

1. Premier mystere douloureux : L’Agonie au Jardin de Gethsémani

Notre Pere, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Pere, O mon Jésus…

2. Deuxieme mystere douloureux : La Flagellation

Notre Pere, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Pere, O mon Jésus…

3. Troisieme mystere douloureux : Le Couronnement d’Epines

Notre Pere, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Pere, O mon Jésus…

4. Quatrieme mystere douloureux : Le Portement de la Croix

Notre Pere, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Pere, O mon Jésus…

5. Cinquieme mystere douloureux : La Crucifixion

Notre Pere, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Pere, O mon Jésus…

Mystères glorieux

1. Premier mystere glorieux : La Résurrection

Notre Pere, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Pere, O mon Jésus…

2. Deuxieme mystere glorieux : L’Ascension

Notre Pere, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Pere, O mon Jésus…

3. Troisieme mystere glorieux : La Pentecôte

Notre Pere, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Pere, O mon Jésus…

4. Quatrieme mystere glorieux : L’Assomption de Marie

Notre Pere, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Pere, O mon Jésus…

5. Cinquieme mystere glorieux : Le Couronnement de Marie

Notre Pere, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Pere, O mon Jésus…

Meditation

Jésus leur dit : « Telles sont bien les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : il faut que s’accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. » Alors il leur ouvrit l’esprit à l’intelligence des Ecritures, et il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait et ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et qu’en son Nom le repentir en vue de la rémission des péchés serait proclamé à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. De cela vous êtes témoins. Et voici que moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Vous donc, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtu de la force d’en haut. » (Lc 24,44-49)

Message du 25 juin 1999, (18e anniversaire des apparitions)

«Chers enfants, aujourd'hui, je vous remercie parce que vous vivez, et par votre vie vous témoignez de mes messages. Petits enfants, soyez forts et priez pour que votre prière vous donne force et joie. C'est seulement ainsi que chacun de vous sera mien et je le guiderai sur le chemin du salut. Petits enfants, priez et témoignez par votre vie de ma présence ici. Que chaque jour soit pour vous un joyeux témoignage de l'amour de Dieu. Merci d'avoir répondu à mon appel. »

« La prière est l’élévation de l’âme vers Dieu ou la demande des biens convenables. » D’où parlons-nous en priant ? De la hauteur de notre orgueil et de notre volonté propre, ou des « profondeurs » (Ps 130,14) d’un cœur humble et contrit ? C’est celui qui s’abaisse qui est élevé. L’humilité est le fondement de la prière. « Nous ne savons que demander pour prier comme il faut » (Rm 8,26). L’humilité est la disposition pour recevoir gratuitement le don de la prière : l’homme est un mendiant de Dieu. (CEC 2559)

4- Litanies de la Sainte Vierge

Seigneur, aie pitié de nous !

Jésus-Christ, aie pitié de nous !

Seigneur, aie pitié de nous !

Jésus-Christ, écoute-nous !

Jésus-Christ, exauce-nous !

Pere du Ciel qui es Dieu, aie pitié de nous !

Fils, Rédempteur du monde, qui es Dieu, aie pitié de nous !

Esprit-Saint, qui es Dieu, aie pitié de nous !

Trinité Sainte, qui es un seul Dieu, aie pitié de nous !

Sainte Marie, prie pour nous

Sainte Mere de Dieu,

Sainte Vierge des vierges,

Mere du Christ,

Mere de la divine grâce,

Mere tres pure,

Mere tres chaste,

Mere toujours vierge,

Mere sans tâche,

Mere aimable,

Mere admirable,

Mere du bon conseil,

Mere du Créateur,

Mere du Sauveur,

Mere de l'Eglise,

Notre Mere,

Vierge tres prudente,

Vierge vénérable,

Vierge digne de louange,

Vierge puissante,

Vierge clémente,

Vierge fidele,

Miroir de justice,

Temple de la sagesse,

Cause de notre joie,

Demeure du Saint-Esprit,

Vase honorable,

Vase insigne de la dévotion,

Rose mystique,

Tour de David,

Tour d'ivoire,

Maison d'or,

Arche d'alliance,

Porte du ciel,

Etoile du matin,

Santé des infirmes,

Refuge des pécheurs,

Consolatrice des affligés,

Secours des chrétiens,

Reine des anges,

Reine des Patriarches,

Reine des Prophetes,

Reine des Apôtres,

Reine des Martyrs,

Reine des Confesseurs,

Reine des Vierges,

Reine de tous les Saints,

Reine conçue sans le péché,

Reine élevée au ciel,

Reine du tres saint Rosaire,

Reine des familles,

Reine de la Paix,

Agneau de Dieu qui efface les péchés du monde, pardonne-nous, Seigneur !

Agneau de Dieu qui efface les péchés du monde, exauce-nous, Seigneur !

Agneau de Dieu qui efface les péchés du monde, prends pitié de nous !

Christ, écoute-nous !

Christ, exauce-nous !

Prie pour nous, sainte Mere de Dieu !

Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus-Christ.

Prions le Seigneur:Alors que nous venons de contempler les merveilles que tu as accomplies en Marie, accorde-nous, Seigneur, par son intercession, le bonheur de vivre des maintenant en ta présence et d’avoir part un jour a la plénitude de ta grâce. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Prière finale: Seigneur, tu appelles tous les chrétiens à être de vrais témoins de ta vie et de ton amour. Aujourd’hui, nous te rendons grâce pour nos voyants, pour leur mission de témoigner des messages de la Reine de la Paix. Nous te confions tous leurs besoins et nous prions pour chacun d’eux personnellement, afin que tu leur sois proche et qu’ils puissent sans cesse grandir dans l’expérience de Ta force. Nous te prions : guide-les à travers une prière plus profonde et plus humble vers le témoignage de plus en plus authentique de la présence de la Gospa en ce lieu. Amen.

Deuxième jour - Prions pour tous les Prêtres au service du sanctuaire

1- Prière à la Reine de la Paix

2- Invocations à l'Esprit Saint (Veni Creator)

3- Le Rosaire

Méditation

Jésus dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que je fais : et il en fera même de plus grandes, parce que je vais vers le Père. Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » (Jn 14,12-14)

Message du 25 juin 1997, (16e anniversaire des apparitions)

«Chers enfants, aujourd'hui je suis avec vous d'une manière spéciale et je vous apporte ma bénédiction maternelle de paix. Je prie pour vous et j'intercède pour vous auprès de Dieu afin que vous compreniez que chacun de vous est porteur de paix. Vous ne pouvez pas avoir la paix si votre cour n'est pas en paix avec Dieu. C'est pourquoi, petits enfants, priez, priez, priez, car la prière est le fondement de votre paix. Ouvrez votre cour et donnez du temps à Dieu afin qu'il soit votre ami. Quand se crée une véritable amitié avec Dieu, aucune tempête ne peut la détruire. Merci d'avoir répondu à mon appel. »

« Si tu savais le don de Dieu ! » (Jn 4,10) La merveille de la prière se révèle justement là, au bord des puits où nous venons chercher notre eau : là, le Christ vient à la rencontre de tout être humain, Il est le premier à nous chercher et c’est Lui qui demande à boire. Jésus a soif, sa demande vient des profondeurs de Dieu qui nous désire. La prière, que nous le sachions ou non, est la rencontre de la soif de Dieu et de la nôtre. Dieu a soif que nous ayons soif de Lui. « C’est toi qui L’aurais prié et il t’aurait donné de l’eau vive » (Jn 4,10). Notre prière de demande est paradoxalement une réponse. Réponse à la plainte du Dieu vivant : « Ils m’ont abandonné, moi, la Source d’eau vive, pour se creuser des citernes lézardées ! » 5Jr 2,13), réponse de foi à la promesse gratuite du salut, réponse d’amour à la soif du Fils unique. (CEC 2560 – 2561)

4- Litanies de la Sainte Vierge

Prière finale: Seigneur, Tu es la seule source de la vie, le seul qui peux étancher notre soif d’amour et d’amitié. Merci pour ton humilité par laquelle tu te donnes à ton peuple à travers la personne du prêtre qui n’est qu’un homme, par laquelle tu te donnes dans la Sainte Messe, dans les sacrements, dans la bénédiction… Aujourd’hui, nous te prions tout particulièrement pour tous les prêtres au service du sanctuaire de la Reine de la Paix, afin qu’ils puissent découvrir davantage la puissance de la foi, par laquelle tu feras tout ce qu’ils te demanderont. Fais d’eux de vrais artisans de paix, et que ce soit un fruit de leur amitié de plus en plus grande avec Toi. Amen.

Troisième jour - Prions pour tous les paroissiens

1- Prière à la Reine de la Paix

2- Invocations à l'Esprit Saint (Veni Creator)

3- Le Rosaire

Méditation

Jésus dit : « Je suis la vigne ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car hors de moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il se dessèche ; on les ramasse et on les jette au feu et ils brûlent. Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et vous l’aurez. C’est la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruit et deveniez mes disciples. » (Jn 15,5-8)

Message du 25 juin 1996 (15e anniversaire des apparitions)

«Chers enfants, aujourd'hui je vous remercie pour tous les sacrifices que vous m'avez offerts ces jours-ci. Petits enfants, je vous invite à vous ouvrir à moi et à vous décider pour la conversion. Vos cours, petits enfants, ne me sont pas encore pleinement ouverts, et c'est pourquoi je vous appelle à nouveau: ouvrez-vous à la prière, afin que, dans la prière, l'Esprit Saint vous aide et que vos cours deviennent des cours de chair et non des cours de pierre. Petits enfants, merci d'avoir répondu à mon appel et d'avoir décidé de cheminer avec moi vers la sainteté. »

D’où vient la prière de l’homme ? Quel que soit le langage de la prière (gestes et paroles), c’est tout l’homme qui prie. Mais pour désigner le lieu d’où jaillit la prière, les Ecritures parlent parfois de l’âme ou de l’esprit, le plus souvent du cœur (plus de mille fois). C’est le cœur qui prie. S’il est loin de Dieu, l’expression de la prière est vaine. (CEC 2562)

4- Litanies de la Sainte Vierge

Prière finale: Merci, Seigneur, pour ton amour ; merci pour l’appel à demeurer dans ton amour avec notre cœur et à porter beaucoup de fruit. Merci d’avoir tout particulièrement choisi cette paroisse, en lui envoyant ta Mère, la Reine de la Paix, pour – à partir de ce lieu – appeler le monde à la paix et à la réconciliation, à la conversion à travers le jeûne et la prière… Merci pour l’ouverture de chaque cœur qui a su accueillir Marie et qui est devenu son image, au service de tous ceux qui viennent en ce lieu. Aujourd’hui, nous te prions, Seigneur, de faire de cette paroisse un signe plus grand encore du Royaume de Dieu et d’aider ses habitants à être de joyeux et saints fruits de la présence de la Gospa. Amen.

Quatrième jour - Prions pour tous les responsables de l’Église

1- Prière à la Reine de la Paix

2- Invocations à l'Esprit Saint (Veni Creator)

3- Le Rosaire

Méditation

Jésus leur dit : « Je suis la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie. » (Jn 8,12)

Message du 25 juin 1995 - (14e anniversaire des apparitions)

«Chers enfants, aujourd'hui je suis heureuse de vous voir en si grand nombre, de voir que vous avez répondu et que vous êtes venus pour vivre mes messages. Je vous invite, petits enfants, à être mes joyeux porteurs de paix dans ce monde troublé. Priez pour la paix, afin que bientôt règne un temps de paix, ce que mon cour attend avec impatience. Je suis proche de vous, petits enfants, j'intercède devant le Très-Haut pour chacun de vous et je vous bénis de ma bénédiction maternelle. Merci d'avoir répondu à mon appel. »

Le cœur est la demeure où je suis, où j’habite (selon l’expression sémitique ou biblique : où je « descends »). Il est notre centre caché, insaisissable par notre raison et par autrui ; seul l’Esprit de Dieu peut le sonder et le connaître. Il est le lieu de la décision, au plus profond de nos tendances psychiques. Il est le lieu de la vérité, là où nous choisissons la vie ou la mort. Il est le lieu de la rencontre, puisque à l’image de Dieu, nous vivons en relation : il est le lieu de l’alliance. (CEC 2563)

4- Litanies de la Sainte Vierge

Prière finale: Merci, Seigneur, de nous avoir donné l’Eglise pour Mère et Epouse, afin qu’elle nous conduise vers toi sur un chemin de lumière. Merci, parce qu’en elle, nous sommes tous frères et membres d’un même corps mystique. Nous te prions aujourd’hui pour tous ceux qui guident l’Eglise, afin qu’ils renouvellent intérieurement sans cesse leur alliance avec toi, la seule et vraie Tête, pour ainsi devenir de fidèles et joyeux porteurs de la paix et de la Vérité dans ce monde inquiet. Amen.

Cinquième jour - Prions pour tous les pèlerins qui se sont rendus à Medjugorje

1- Prière à la Reine de la Paix

2- Invocations à l'Esprit Saint (Veni Creator)

3- Le Rosaire

Méditation

Appelant à lui la foule en même temps que ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Evangile la sauvera. Que sert donc à l’homme de gagner le monde entier, s’il ruine sa propre vie ? Et que peut donner l’homme en échange de sa propre vie ? » (Mc 8,34-38)

Message, 25 juin 1992 - (12e anniversaire des apparitions)

«Chers enfants, aujourd'hui encore je me réjouis de votre présence ici. Je vous bénis de ma bénédiction maternelle, et j'intercède pour chacun de vous auprès de Dieu. Je vous appelle à nouveau à vivre mes messages et à les mettre en pratique dans votre vie. Je suis avec vous, et je vous bénis tous de jour en jour. Chers enfants, ces temps-ci sont particuliers, et c'est pourquoi je suis avec vous pour vous aimer et vous protéger; pour protéger vos cours de Satan et vous rapprocher tous davantage du Cour de mon Fils Jésus. Merci d'avoir répondu à mon appel. »

La prière chrétienne est une relation d’alliance entre Dieu et l’homme dans le Christ. Elle est action de Dieu et de l’homme ; elle jaillit de l’Esprit Saint et de nous, toute dirigée vers le Père, en union avec la volonté humaine du Fils de Dieu fait homme. (CEC 2564)

4- Litanies de la Sainte Vierge

Prière finale: Nos vies, Seigneur, sont entre tes mains. Toi seul sais ce dont nous avons besoin pour être sauvés. Nous te remercions de nous l’apprendre ici, à Medjugorje, depuis 20 ans déjà, à travers Marie, ta Mère, qui est venue pour nous conduire sur un nouveau chemin, le chemin du salut. Bénis et fortifie tous ceux qui ont commencé à marcher ici sur le chemin de la conversion et de la prière. Fortifie leur foi, leur espérance et leur charité, afin qu’ils ne renient jamais leur alliance avec toi. Amen.

Sixième jour - Prions pour tous les pèlerins qui viendront à Medjugorje

1- Prière à la Reine de la Paix

2- Invocations à l'Esprit Saint (Veni Creator)

3- Le Rosaire

Méditation

En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits. Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir. Tout m’a été remis par mon Père, et nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils veut bien le révéler. Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi, je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes. Oui, mon joug est aisé et mon fardeau léger. » (Mt 11, 25-30)

Message, du 25 juin 1992- (11e anniversaire des apparitions)

«Chers enfants, aujourd'hui je suis heureuse, même si dans mon cour il y a encore un peu de tristesse pour tous ceux qui se sont mis en route sur ce chemin et qui l'ont ensuite abandonné. Ma présence ici est pour vous conduire sur un chemin nouveau: le chemin du salut. C'est pourquoi je vous appelle jour après jour à la conversion. Mais si vous ne priez pas, vous ne pouvez pas dire que vous êtes en train de vous convertir. Je prie pour vous et j'intercède auprès de Dieu pour la paix: d'abord pour la paix dans vos cours et ensuite pour la paix dans votre entourage, afin que Dieu soit votre paix. Merci d'avoir répondu à mon appel."

(La Vierge a donné à toutes les personnes présentes sa bénédiction spéciale.)» Dans la Nouvelle Alliance, la prière est la relation vivante des enfants de Dieu avec leur Père infiniment bon, avec son Fils Jésus-Christ et avec l’Esprit Saint. La grâce du Royaume est « l’union de la Sainte Trinité tout entière avec l’esprit tout entier ». La vie de prière est ainsi d’être habituellement en présence du Dieu trois fois Saint et en communion avec Lui. Cette communion de vie est toujours possible parce que, par le Baptême, nous sommes devenus un même être avec le Christ. La prière est chrétienne en tant qu’elle est communion au Christ et se dilate dans l’Eglise qui est son Corps. Ses dimensions sont celles de l’Amour du Christ. (CEC 2565)

4- Litanies de la Sainte Vierge

Prière finale: Ce n’est pas nous qui t’avons choisi, mais c’est toi, Seigneur, qui nous as choisis ! Toi seul connais tous ces petits qui recevront la révélation de ton amour à travers ta Mère, ici à Medjugorje. Nous te prions pour tous les pèlerins qui viendront ici, afin que tu protèges leurs cœurs de toute attaque satanique et que tu les rendes ouverts à toutes les inspirations de ton Cœur et du Cœur de Marie. Amen.

Septième jour - Prions pour tous les groupes de prière de Medjugorje et pour tous les Centres de Paix dans le monde entier

1- Prière à la Reine de la Paix

2- Invocations à l'Esprit Saint (Veni Creator)

3- Le Rosaire

Méditation

Jésus les enseignait en disant : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux : voilà la Loi et les Prophètes. Entrez par la porte étroite. Large, en effet, et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui s’y engagent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent. » (Mt 7,12-14)

Message du 25 juin 1988 - (7e anniversaire des apparitions)

«Chers enfants, aujourd'hui je vous invite à l'amour qui est soumis à Dieu et qui lui plaît. Petits enfants, l'amour accepte tout ce qui est amer et difficile, à cause de Jésus qui est amour. Pour cela priez Dieu, chers enfants, pour qu'il vienne vous aider, mais pas selon vos désirs, mais selon son amour. Abandonnez-vous à Dieu, afin qu'il puisse vous guérir, vous consoler et pardonner en vous tout ce qui est un blocage sur le chemin de l'amour. De cette manière, Dieu peut former votre vie et vous grandirez dans l'amour. Louez Dieu, petits enfants, avec le chant de louange de l'amour, afin que l'amour de Dieu puisse grandir en vous de jour en jour jusqu'à sa plénitude. Merci d'avoir répondu à mon appel. »

Dans la prière, l’Esprit Saint nous unit à la Personne du Fils Unique, en son Humanité glorifiée. C’est par elle et en elle que notre prière filiale communie dans l’Eglise avec la Mère de Jésus. Depuis le consentement apporté dans la foi à l’Annonciation et maintenant sans hésitation sous la Croix, la maternité de Marie s’étend désormais aux frères et aux sœurs de son Fils « qui sont encore des pèlerins et qui sont en butte aux dangers et aux misères ». Jésus, l’unique Médiateur, est le chemin de notre prière ; Marie, sa Mère et notre Mère, Lui est toute transparente : elle « montre le chemin » (Hodoghitria), elle en est « le signe », selon l’iconographie traditionnelle en Orient et en Occident. (CEC 2673 – 2674)

4- Litanies de la Sainte Vierge

Prière finale: L’amour est le signe selon lequel on reconnaît tes disciples, Seigneur. Merci pour toute réponse d’amour faite à travers le don et le service des autres. Nous te prions pour tous les membres des groupes de prière de Medjugorje et pour tous les Centres de Paix, afin qu’ils puissent montrer ce chemin étroit, le seul qui mène à Toi. Qu’ils le fassent ensemble avec ta Mère, dans les lieux et les familles où ils vivent, avec de plus en plus de courage et de détermination. Aide-les à grandir de jour en jour jusqu’à la plénitude de ton Amour ! Amen.

Huitième jour - Prions pour la mise en pratique de tous les fruits et des messages de Medjugorje

1- Prière à la Reine de la Paix

2- Invocations à l'Esprit Saint (Veni Creator)

3- Le Rosaire

Méditation

Jésus dit : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Qui croit en lui n’est pas jugé ; qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au Nom du Fils unique de Dieu. Et tel est le jugement : la lumière est venue dans le monde et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises. Quiconque, en effet, commet le mal hait la lumière et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient démontrées coupables, mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, afin que soit manifesté que ses œuvres sont faites en Dieu. » (Jn 3,16-21)

Message du 25 juin 1991 - (10e anniversaire des apparitions)

«Chers enfants, aujourd'hui, en ce grand jour que vous m'avez offert, je souhaite vous bénir tous et vous dire: vous vivez un temps de grâce en cette période où je suis avec vous. Je veux vous enseigner et vous aider à cheminer sur la voie de la sainteté. De nombreuses personnes ne veulent pas saisir mon message, ni accepter avec sérieux ce que je dis. Voilà pourquoi je vous appelle et je vous prie: soyez les témoins de ma présence par votre vie, et votre vie de tous les jours. Si vous priez, Dieu vous fera découvrir la véritable raison de ma venue. C'est pourquoi, petits enfants, priez et lisez les Saines Écritures pour pouvoir découvrir par les Saintes Écritures le message contenu pour vous dans mes venues. Merci d'avoir répondu à mon appel. »

Marie est l’Orante parfaite, figure de l’Eglise. Quand nous la prions, nous adhérons avec elle au dessin du Père qui envoie son Fils pour sauver tous les hommes. Comme le disciple bien-aimé, nous accueillons chez nous la Mère de Jésus, devenue la mère de tous les vivants. Nous pouvons prier avec elle et la prier. La prière de l’Eglise est comme portée par la prière de Marie. Elle lui est unie dans l’espérance. (CEC 2679)

4- Litanies de la Sainte Vierge

Prière finale: Merci, Père, de nous avoir donné ton Fils et Marie, sa Mère, afin qu’aucun de ceux qui croient en eux et qui les écoutent, ne se perdent. Merci de prendre soin de chaque homme et, dans ta miséricorde, de ne juger personne. Nous te prions aujourd’hui pour tout ce que la Gospa t’a demandé, pour toutes les grâces qui se sont déversées ici et qui se sont déversées sur le monde à partir de ce lieu, afin qu’elles portent le fruit de sainteté et servent ton plan du salut. Amen.

Neuvième jour - Prions aux intentions de la Reine de la Paix

1- Prière à la Reine de la Paix

2- Invocations à l'Esprit Saint (Veni Creator)

3- Le Rosaire

Méditation

Jésus dit : « Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom et je le leur ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux et moi en eux. » (Jn 17,24-26)

Message du 25 juin 1987 - (6e anniversaire des apparitions)

«Chers enfants, aujourd'hui, je vous remercie et désire vous appeler tous à la paix de Dieu. Je souhaite que chacun vive dans son cour cette paix que Dieu donne. Je veux aujourd'hui tous vous bénir. Je vous bénis de la bénédiction de Dieu, et vous prie, chers enfants, suivez et vivez ma voie! Je vous aime, chers enfants, voilà pourquoi je vous ai appelé je ne sais combien de fois. Je vous remercie pour tout ce que vous faites pour mes intentions. Je vous en prie, aidez-moi à vous présenter à Dieu. Aidez-moi à vous sauver et à vous conduire sur le chemin du salut. Merci d'avoir répondu à mon appel. »

La prière de Marie nous est révélée à l’aurore de la plénitude des temps. Avant l’Incarnation du Fils de Dieu et avant l’effusion de l’Esprit Saint, sa prière coopère d’une manière unique au dessein bienveillant du Père, lors de l’Annonciation pour la conception du Christ, lors de la Pentecôte pour la formation de l’Eglise, Corps du Christ. Dans la foi de son humble servante le Don de Dieu trouve l’accueil qu’Il attendait depuis le commencement des temps. Celle que le Tout-Puissant a faite « pleine de grâce » répond par l’offrande de tout son être : « Voici la servante du Seigneur, qu’il m’advienne selon ta parole ». « Fiat », c’est la prière chrétienne : être tout à Lui puisqu’Il est tout à nous. (CEC 2617)

4- Litanies de la Sainte Vierge

Prière finale: Merci, ô Père, pour le don de la prière, par laquelle nous pouvons toucher ton cœur, la prière dans laquelle tu te donnes entièrement à nous, et nous apprends à nous donner entièrement à toi. Aujourd’hui, nous te prions pour toutes les intentions de la Reine de la Paix, pour tout ce qui est nécessaire pour que le monde, par Marie, puisse entrer dans Ta gloire, la gloire de la Très Sainte Trinité. Amen.

L’Hymne de Medjugorje

Nous venons, ô bonne Mere,

de tous les pays du monde,

t'apporter nos joies, nos peines,

nos soucis, nos espérances.

Reine de la Paix, Marie,

ton sourire nous console.

Mets sur nous tes mains de Mere.

Prie ton Fils pour qu'il nous sauve.

Ta bonté, tres Sainte Mere,

ton amour et la tendresse

sont tangibles a Medjugorje

ou tu donnes tant de grâces.

En toi nous gardons confiance,

Sainte Etoile salvatrice.

Veille sur la Sainte Eglise.

Viens changer le cour du monde.

Mere, ton amour nous forme,

nous conduit vers Dieu le Pere

par ton divin Fils unique.

Que l'Esprit de Dieu nous guide.

Nous reviendrons tous Marie ;

tu es notre espoir supreme.

Préserve du mal, notre âme.

Garde en nous la paix divine.

Texte extrait du site www.medjugorje.ws

Notice et messages de Marie à Medjugorje,

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http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-800734.html

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25 mai 2008

Rosaire avec Notre Dame de Soufanieh

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Rosaire avec Notre Dame de Soufanieh

Méditations inspirées des Messages de Jésus-Christ et de la Sainte Vierge Marie confiés à Myrna Nazzour, visionnaire et stigmatisée vivant à Soufanieh (Damas, Syrie) entre décembre 1982 et Pâques 2001. Rosaire préparé par le père Elias Zahlaoui, Damas - Syrie (Juin 2001)

Mystère Joyeux

AnnonciationR

1- L'Annonciation de l'Ange à Marie

Mes enfants : Souvenez-vous de Dieu, car Dieu est avec nous. En cette nuit, l'Ange m'a dit: Vous êtes bénie entre les femmes et Je n'ai pus que Lui dire : Voici la Servante du Seigneur. Annoncez mon Fils l'Emmanuel. Qui L'annonce est sauvé, et qui ne L'annonce pas, sa foi est vaine. Vous, vous apprendrez aux générations le mot d'unité, d'amour et de foi. Poursuivez votre chemin et Je suis avec vous.

Fruit du Mystère: Avec Marie, laissons-nous toucher par l'Amour du Père et adhérons à Sa Volonté.

VisitationR

2- La visitation de Marie à Elizabeth

Mes enfants : N'ayez pas peur, Je suis avec vous. Je visiterai les maisons davantage, car ceux qui vont à l'église quelquefois n'y vont pas pour prier. Ne désespère pas O Porte du Ciel car Je les aime, et Je veux qu'ils me rendent cet amour par le don. Aie confiance en Moi, car Je n'abandonnerai pas ceux qui accomplissent Ma volonté.

Fruit du mystère: Avec Marie, découvrons l'amour fraternel, la joie

NativiteR

3- La naissance de Jésus

Je suis la Vérité, la Liberté et la Paix.Ma fille, Je suis le Commencement et la Fin. Mes enfants : vous connaissez toutes choses et vous ne connaissez rien. Votre connaissance est une connaissance imparfaite ; mais viendra le jour ou vous connaîtrez toutes choses, comme Dieu Me connaît. Viens à moi et console-moi et délie mes chaînes,et accorde-moi la liberté, car sans Toi ma joie est incomplète, sans Toi ma table est vide. Alors Je viendrai pour dire : Me voici venu, car tu M'as invité. Je suis Le Créateur. Je L'ai créée pour qu'Elle me crée. car la Fille du Père et la Mère de Dieu et L'Épouse de L'Esprit est née.Réjouissez-vous de la joie du ciel, Exultez de l'exultation de la terre, car votre salut est réalisé.

Fruit du Mystère: Avec Marie et les bergers, demandons la pauvreté du coeur et l'esprit d'adoration

PresTempleR

4- La Présentation de Jésus au Temple

Je vous dis : priez, priez, et priez. Qu'ils sont beaux mes enfants à genoux, implorant. Descends et dis-leur que tu es Ma fille avant d'être la leur. Je veux, Ma fille, que tu t'appliques à la prière et que tu te méprises. Je veux que tu accomplisses ta mission car tu ne pourras entrer au ciel que si tu accomplis ta mission sur terre. Persévère dans ta vie d'épouse, de mère et de sœur. Offre ces souffrances avec joie. Dirige ton regard vers Moi, tu trouveras la paix et le repos.

Fruit du Mystère: A la suite de Jésus, laissons-nous présenter à Dieu par Marie, notre Mère.

RecouvrementR

5- Le recouvrement de Jésus

Qu'il est beau ce lieu, J'y construirai Mon Royaume et Ma paix. Je vous donnerai Mon cœur, pour posséder votre cœur. Va en paix. Et dis à Mes enfants qu'ils viennent à Moi à toute heure, et non seulement quand Je renouvelle la fête de Ma Mère. Car Je suis avec eux en tout temps. Mes enfants, Jésus a dit à Pierre: Tu es la pierre et sur elle Je bâtirai Mon Église.Et Moi Je dis maintenant: Vous êtes le cœur dans lequel Jésus bâtira son unicité.

Fruit du Mystère: Avec Jésus, demandons la fidélité aux exigences de l'appel de Dieu sur nous.

Mystères Douloureux

AgonieR

1- L'Arrestation de Jésus

Je te donnerai une chance pour choisir. Et sois sûre que si tu Me perds, tu perdras les prières de tous ceux qui t'entourent, et sache que le portement de la Croix est inévitable. Ne déteste personne pour que ton cœur ne s'aveugle pas sur ton amour pour Moi. Aime tout le monde comme tu M'as aimé, surtout ceux qui t'ont haïe et qui ont dit du mal de toi, car par cette voie tu obtiendras la gloire. J'apprécie que tu M'aies choisi, mais pas seulement en paroles. Je veux que tu joignes Mon Cœur à ton cœur délicat pour que nos cœurs s'unissent, ce faisant, tu sauve des âmes souffrantes. Ne crains pas, en toi J'éduquerai Ma génération Parez-vous de patience et de sagesse et n'ayez pas peur si vous échouez.

Fruit du Mystère: Accorde-moi Seigneur la Grâce de la prière et de l'offrande de ma vie.

FlagellationR

2- La Flagellation

Aimez-vous les uns les autres. Je ne demande pas de l'argent à donner aux Églises ni de l'argent à distribuer aux pauvres. Je demande l'amour. Ceux qui distribuent leur argent aux pauvres et aux Églises, sans qu'ils aient l'amour en eux, ceux-là ne sont rien. Descends leur dire que tu es Ma fille avant d'être la leur. Mon cœur s'est consumé sur Mon Fils unique, il ne va pas se consumer sur tous Mes enfants. Que les fatigues entreprises pour Moi ne te brisent pas. Réjouis-toi plutôt. Je suis capable de te récompenser, car tes fatigues ne se prolongeront pas, et tes douleurs ne dureront pas. Prie avec adoration, car la Vie éternelle mérite ces souffrances. Prie pour que la volonté de Dieu s'accomplisse en toi.

Fruit du Mystère: Accorde-moi Seigneur le pardon de mes fautes et la grâce de pouvoir pardonner.

CouronnementEpinesR

3- Le couronnement d'épines de Jésus

Mon cœur est blessé. Ne laissez pas Mon cœur se diviser à cause de vos divisions. N'aie pas peur Ma fille, car Je te donnerai de Mes blessures de quoi payer les dettes des pécheurs, c'est la source à laquelle se désaltère toute âme. Priez pour les pécheurs. car pour chaque parole de prière, Je verserai une goutte de Mon sang sur l'un des pécheurs. Ma fille, que les choses de la terre ne te troublent pas, car par Mes blessures tu gagnes l'éternité. Je veux renouveler Ma Passion. Et Je veux que tu accomplisses ta mission, car tu ne pourras entrer au ciel que si tu as accompli ta mission sur la terre. Mon cœur s'est consumé sur Mon Fils unique, il ne va pas se consumer sur tous Mes enfants.

Fruit du Mystère: Délivre-moi Seigneur de l'esprit de domination et de vanité.

CrucifixionR

4- Le crucifiement de Jésus

Ma fille,Veux-tu être crucifiée ou glorifiée? Glorifiée. Préfères-tu être glorifiée par la créature ou par le Créateur? Par le Créateur. Cela se fait par la crucifixion. Moi, J'ai été crucifié par amour pour vous, et Je veux que vous portiez et supportiez votre croix pour Moi, volontairement, avec amour et patience, et que vous attendiez Ma venue. Et il n'est de salut que par la Croix. N'aie pas peur Ma fille, car Je te donnerai de Mes blessures de quoi payer les dettes des pécheurs, c'est la source à laquelle se désaltère toute âme. Je vous ai donné un signe pour Ma glorification. Poursuivez votre route et Je suis avec vous.

Fruit du mystère: Seigneur Jésus, accorde-moi la compassion et la persévérance dans l'amour.

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5- La mise au tombeau de Jésus

Mes enfants : rassemblez-vous. Mon cœur est blessé. Ne laissez pas Mon cœur se diviser à cause de vos divisions. Que ta paix ne repose pas sur la langue des gens, que ce soit en bien ou en mal, et pense du mal de toi-même. Car celui qui ne cherche pas l'approbation des gens, et qui ne craint pas leur désapprobation, jouit de la paix véritable. Et cela se réalise en Moi. Bien-aimé Jésus, accorde-moi de me reposer en Toi, par-dessus toute chose, par-dessus toute créature, par-dessus tous Tes anges, par-dessus tout éloge,par-dessus toute joie et exultation, par-dessus toute gloire et dignité, par-dessus toute l'armée céleste, car Toi seul es le Très-Haut, Toi seul es Puissant et Bon par-dessus tout. Va à la terre où la corruption s'est généralisée, et sois dans la paix de Dieu. Persévérez dans l'espérance et n'ayez pas peur si vous échouez.

Fruit du Mystère: Donne-moi la conscience de l'Amour unique que Tu as pour moi.

Mystères Glorieux

ResurrectionR

1-La Résurrection de Jésus

Mes enfants : Souvenez-vous de Dieu, car Dieu est avec nous. Celui qui participe avec Moi à la souffrance, Je le ferai participer à la gloire. Ma paix dans ton cœur sera une bénédiction sur toi et sur tous ceux qui ont collaboré avec toi. Ma fille Marie : pourquoi crains-tu alors que Je suis avec toi ? Tu dois dire et d'une voix haute la parole de vérité sur Celui qui t'a créée, pour que Ma force se manifeste en toi.

Fruit du Mystère: Demandons le renouvellement de la Foi et de la Gloire de Jésus sur tout l'univers.

AscensionR

2-L'Ascension de Jésus au Ciel

Je suis le Commencement et la Fin. Je suis la Vérité, la Liberté et la Paix. Va et annonce dans le monde entier, et dis sans crainte qu'on travaille pour l'unité. Dis à Mes enfants que c'est d'eux que Je demande l'unité et que Je ne la veux pas de ceux qui leur jouent la comédie en simulant de travailler pour l'unité. Tout ce que Je veux c'est que vous vous rassembliez tous en Moi,comme Je suis en chacun de vous.

Fruit du Mystère: Demandons la Confiance et une ferme espérance dans les Paroles de Jésus.

PentecoteR

3-La Descente de l'Esprit-Saint

Fondez une Église.Je n'ai pas dit: bâtissez une église. L'Église qu'a adoptée Jésus est une Église Une, parce que Jésus est Un. L'Église est le Royaume des Cieux sur la terre. Qui l'a divisée a pêché, et qui s'est réjoui de sa division a péché. N'ayez pas peur, Je suis avec vous. Ne vous divisez pas comme le sont les grands. Vous, vous apprendrez aux générations Le mot d'unité, d'amour et de foi. Je vous fais une demande, un mot que vous graverez dans votre mémoire, que vous répéterez toujours : Dieu me sauve, Jésus m'éclaire, le Saint-Esprit est ma vie, c'est pour cela que je ne crains rien. 21 Ma fille, ne crains pas si tu tardes à entendre Ma voix, mais plutôt sois forte, et que ta langue soit un glaive qui parle en Mon nom.Sois sûre que Je suis avec toi et avec vous tous.

Fruit du Mystère: Avec Marie, demandons une nouvelle Pentecôte d'Amour sur le monde et l'Unité de l'Eglise

DormitionR

4-L'Assomption de Marie au Ciel

C'est Elle Ma Mère dont Je suis né. Qui L'honore, M'honore. Qui La renie, Me renie. Et qui Lui demande obtient, parce qu'Elle est Ma Mère. Repentez-vous et ayez foi, et souvenez-vous de Moi dans votre joie. Voici Ma fête, quand Je vous vois tous réunis ensemble. Votre prière est Ma fête. Votre foi est Ma fête. L'union de vos cœurs est Ma fête. Ne crains pas, Ma fille. Tout cela arrive pour que le nom de Dieu soit glorifié.Réjouis-toi plutôt, parce que Dieu t'a permis de venir à Moi pour que Je te dise: ne t'inquiète pas de ce qui se dit de toi, mais sois toujours en paix, parce que la créature Me regarde à travers toi.

Fruit du Mystère: Marie, Tu es un Pont d'Amour entre le Ciel et nous, manifeste Ta Présence Maternelle en nos vies, et apprends-nous la Sainteté.

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5-Le Couronnement de Marie au Ciel

Je suis le Créateur. Je L'ai créée pour qu'Elle me crée. Réjouissez-vous de la joie du ciel, car la Fille du Père et la Mère de Dieu, et l'Épouse de l'Esprit est née. Exultez de l'exultation de la terre, car votre salut est réalisé. Moi je ne mérite pas de vous dire vos péchés sont pardonnés, mais mon Dieu l'a dit. Qu'ils sont beaux Mes enfants, à genoux, implorant. Rassemblez. Je vous dis : priez, priez et priez. Priez pour les habitants de la terre et du ciel. Priez pour les pécheurs qui pardonnent en Mon nom et pour ceux qui renient Ma Mère.

Fruit du Mystère: Accueillons Marie comme Mère, et Reine pour le total accomplissement du Royaume de Dieu au Ciel et sur la terre.

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Prière à Notre Dame de Soufanieh

A travers les sombres nuages qui s’ammocellent sur notre terre, filialement nous levons les yeux vers Toi, Mère de Jésus et notre Mère. Plus tes enfants s’éloignent de Ton Divin Fils, plus aussi Tu multiplies Te relations avec Tes compatriotes désemparés. Tu descends du Ciel pour Te manifester à eux ; Tu leur adresses des messages ; plus que cela, des larmes coulent de Tes yeux, afin de toucher leurs cœurs. Bonne Maman, fais que nous entendions Tes appels. Bonne Maman , fais que nous estimions Ta Tendresse. Bonne Maman, fais que nous appréciions tes Saintes Larmes ! A Ton Amour maternel de répondre par un Amour véritablement filial. Le Ciel se fait noir et la tempête est près d’éclater, ô Marie, notre Mère et notre espérance, Source de l’Huile Sainte, donne-nous de Ton Huile , afin que nos lampes ne s’éteignent pas . Amen.

Imprimatur

Monseigneur Georges Habib Hafouri, Archevêque Syrien Catholique de Hassahé

Notice sur les apparitions de Notre Dame de Soufanieh,

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25 mai 2008

L'icône des Nouveau martyrs d'Ukraine

ikua L'icône des Nouveau martyrs d'Ukraine

Ivanka Dymyd, peintre d'icône.

Il est Celui, "Qui offre et Qui est offert, Qui reçoit et Qui est distribué" (Prière avant l'hymne des Chérubins – le Chérubicon). Agneau et protoprêtre simultanément. Il est le vigneron et la vigne. Pour cette raison la figure du Christ se trouve comme au centre d'un immense calice, dont les bords repliés sont le ciel, la colonne – le Christ, et le piédestal – la table eucharistique. Le Christ est représenté en mandorle (cercles concentrés en forme d'ellipse), comme sur les icônes de la Transfiguration et de la Résurrection. Dans un vêtement blanc, qui est le signe de la "future gloire des saints", "comme si le Christ les liait à Soi, comme s'il les accueillait en Soi et les illuminait de Sa splendeur" (A. Shepytsky, Exercices spirituels pour prêtres, Lviv 1990). En même temps, le vêtement repose de la sorte à ne pas gêner les mouvements du Christ, qui est serviteur dans la vigne du Père. La personnalité du Christ est dynamique, en marche, ce qui signifie qu'Il remplit bénévolement et librement la volonté du Père; les paumes ouvertes comme sur le crucifix – c'est le geste de la confiance, l'invitation à la participation. A gauche du Christ croît la vigne, qui retrouve son prolongement : – sur terre, dans le calice eucharistique; – au ciel, dans les calices célestes où les anges ramassent la vendange. L'inscription: "Je suis la vigne; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruits." (Jean 15.5) se rapporte non seulement aux martyrs, mais elle est aussi un encouragement pour les personnes qui contemplent l'icône, pour les générations à venir.

Les nouveaux martyrs, entre lesquels se trouvent évêques, prêtres, moines et moniales, mais aussi un laïc, jouissent de la même gloire dans le Christ et avec le Christ.

Ils demeuraient avec Lui, en Lui ils se sont habillés, ils L’ont servi et pour Lui ils ont donné leur vie, pour cela ils ont la Gloire de façon identique.

La première rangée symbolise justement leur différence: (de gauche à droite) la moniale, pieuse et silencieuse; l'étranger, qui de tout son cœur a accepté l'idée de la communion des Eglises; le prêtre-réfugié, exemple de père pour tout le monde; l'humble moine, l'archimandrite, personne, qui étant très riche, à choisi la pauvreté et la simplicité; le professeur, missionnaire, bon pasteur, prisonnier indomptable; l'évêque – maître des jeunes, fondateur d'ordre religieux; le chantre-laïc, serviteur de tous; le curé exemplaire.

En me plongeant dans les biographies de ces saintes personnes, je me suis efforcée de donner un vase symbolique ou une phrase de l'Evangile à chaque personne, pour qu'ils servent d'illustration à leur vie. Quand maintenant, je m'efforce d'expliquer, pourquoi justement comme cela et non autrement, je me trouve en difficulté pour répondre. Car le choix s'est fait spontanément, j'espère sous l'influence de l'Esprit Saint.

Les nouveaux martyrs, béatifiés en juin 2001, sont simplement une partie des milliers de saints anonymes ukrainiens. Leurs figures sont peintes dans la partie supérieure de l'icône en compagnie des anges.

Quelques figures peuvent être reconnues: voilà le père Kassian Kyprian avec un groupe d'enfants dans les bras, avec lesquels il gela dans une baraque du camp de concentration, devenant pour eux le meilleur saint Nicolas; voici une femme avec une bougie dans les mains; aussi voici un évêque anonyme… Ils sont nombreux, ils sont devenus une vive illustration aux paroles du Christ: "Nul n'a plus grand amour que celui-ci: donner sa vie pour ses amis." (Jean 15.13). Ils sont presque dans chaque famille. Notre devoir – parler d'eux à nos descendants.

Prière aux pieds de l'icône des nouveaux martyrs

Seigneur, Créateur de l'univers, des mers, des étoiles, des oiseaux du ciel, des montagnes, des bois, et de tout ce qui est en eux. Je suis debout devant Ta grandeur, moi, créature de Tes mains. Tu vois ma faiblesse; prends pitié de moi et donne-moi la Force de Ton Esprit pour finir le travail entrepris. Pas pour ma gloire, mais pour le salut de l'âme et la gloire de Ta personne. Pour que chacun et chacune, regardant cette icône, Te voit en premier lieu, Te rende grâce, vénère tes saintes plaies par la force de nos saints martyrs, qui ont donné leur viecomme sacrifice pour la multitude. Car Tu es notre Dieu, Et nous tes créatures, Seigneur, Nous invoquons Ton nom, Père, Fils, et Saint Esprit. Amen.

Explication des personnages

I-er rang en haut
(la liste va toujours de gauche à droite)

  1. L'évêque martyr Grégoire Lakota tient dans ses mains le Grand Séminaire de Peremysl donc il était le recteur.

  2. Le prêtre martyr Vital Bajrak. Sa vie était l'incarnation de l'amour, et pour cette raison il tient la 1-re Epître aux Corinthiens avec le texte: "L’amour ne passe jamais. Les prophéties ? elles disparaîtront. Les langues? elles se tairont." (13.8).

  3. L'évêque martyr Nikita Budka porte dans ses mains le calice, qui symbolise le choix des souffrances, l'inévitabilité du sacrifice. Rappelez-vous la phrase: "Père … éloigne de moi cette coupe!" (Marc 14.36).

  4. Le prêtre martyr Séverin Baranyk tient ses mains dans un geste de prière d'adoration, d'entrain comme dans le "Notre Père".

  5. L'évêque martyr Grégoire Khomyshyn porte dans sa main la cathédrale de Stanislaviv, donc il était l'évêque. Le texte est le suivant: "Jésus Christ est le même hier et aujourd'hui, il le sera à jamais." (Hébreux 13.8).

II-e rang du haut

  1. L'évêque martyr Théodore Romza tient le calice – symbole du sacrifice, de la souffrance, de l'Eucharistie.

  2. L'évêque martyr Siméon Loukatch, qui n'a jamais trahi, a ses mains posées en forme de croix sur sa poitrine dans un geste d'innocence et d'humilité devant le futur.

  3. Le prêtre martyr Joachim Sen'kivsky porte l'église du monastère st Onoufre de Lviv, où il vécut et préchat. Le texte est le suivant: "Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés" (Jean 15.9).

  4. Le prêtre martyr Zénon Kovalyk est l'unique personnage peint avec un nimbe en forme de croix, car il est mort par crucifixion comme le Christ. L'enfant nouveau-né, qui est introduit dans ses entrailles est aussi un martyr car il fut crucifié avec lui.

  5. Le prêtre martyr Emilien Kovtch. Son phélonion (sa chasuble) est en forme d'uniforme de camp de concentration avec le numéro qu'il portait à Majdanek. Il élève sa main pour bénir tout le monde: ses bourreaux et les paroissiens de Peremysl, les non-baptisés, les juifs et les ukrainiens, les dirigeants du camp et les orphelins.

  6. L'évêque martyr Ivan Slesiuk nous montre le calice et l'Epître aux Galates avec les paroles: "Ce n'est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi" (2.20). Ces dernières sont devenues le mot d'ordre de toute la vie de cet entreprenant évêque.

III-e rang du haut

  1. Le prêtre martyr Nicolas Tsehelsky tient dans une main le calice, comme symbole de son holocauste; dans l'autre main nous voyons l'Evangile serré contre lui, comme signe de force intérieure.

  2. Le prêtre martyr Pierre Verhun servit comme vicaire apostolique en Allemagne, où il devint "tout pour tous". C'est pourquoi les paroles de st Paul: "Réjouissez-vous avec qui est dans la joie, pleurez avec qui pleure" (Romains 12.15) illustre son credo vital.

  3. L'évêque martyr Basile Velytchkovky nous montre un couvercle de boite de conserve, qui dans la zone du camp de concentration lui servait "de calice, de disque (patène), d'autel et d'église,… que rien ni personne n'ont pu détruire, car c'est la force de la conviction, c'est la Grâce de Dieu" (Témoignage du métropolite Maxym Hermaniuk). Le texte nous dit: "Yahvé est le rempart de ma vie, devant qui tremblerais-je?" (Psaumes 27(26).1).

  4. Le prêtre martyr André Ichtchak tient une balance comme symbole de la justice et de l'équité. Il était docteur en droit canonique.

  5. Le prêtre martyr Roman Lysko détient dans ses mains les paroles du psaume n°1: "Heureux l'homme", qu'il chantait sûrement parmi d'autres dans la prison sur la rue Lontskoho à Lviv. Il périt, emmuré vivant, à l'âge du Christ.

  6. Le prêtre martyr Ivan Ziatyk porte sur l'épaule une croix de glace, dans lequel sont congelées des fleurs blanches. Il a été arrosé d'eau dans la gelée. Il est devenu lui-même comme une croix du Christ en glace.

  7. Les bienheureuses martyres Olympia Bida et Laurentia Harassymiv sont toujours ensemble au monastère et en exil. Elles s'embrassent, comme des personnes dans une situation de danger mortel, cherchant le réconfort dans la prière.

IV-e rang à partir du haut, ou I-er rang à partir du bas

  1. La bienheureuse martyre Tarsykia Matskiv a dans sa main gauche du fil rouge (symbole de la vie dans l'icône de l'Annonciation), hormis le fait qu'elle était couturière. Le fil est cassé. La solution au problème, qui se trouve dans l'autre main, sont les clés. Quand elle ouvra la porte sa vie se lacéra. La main droite fait le geste de bénédiction. Elle bénit cet instant – la rencontre avec le Fiancé Céleste, elle bénit celui qui lui ôtât la vie.

  2. Le prêtre martyr Léonide Fiodorov tient une croix à deux transversales.

  3. Le prêtre martyr Alexis Zaretsky est représenté avec des enfants, qui "se sont toujours serré contre lui" (Mémoires).

  4. Le prêtre martyr Clément Sheptytsky tient dans une main le monastère de Univ donc il était l'higoumène (prieur) pendant de nombreuses années. Dans l'autre main – les Règles monacales.

  5. L'évêque martyr Nicolas Tchernetsky montre le texte de l'Epître au Romains (6.5): "Si c'est un même être avec le Christ que nous sommes devenus par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable". Dans l'autre main il détient le bâton de voyageur. C'est un philosophe, un consolateur, un Homme.

  6. L'évêque martyr Josaphat Kotsylovsky est représenté avec une croix. Humble personnage, plein d’une profonde paix spirituelle intérieure.

  7. Le prêtre martyr Vladimir Pryjma est habillé en chemise brodée, et ceint d'une ceinture populaire. Il a dans une main le texte: "Pourvus de dons… exerçons-les; si c'est le service, en servant" (Romains 12.7). Toute sa personnalité exprime l'empressement au service. Dans l'autre main – l'encensoir, duquel s'élève la fumée.

Le prêtre martyr Nicolas Konrad tient un calice dans les mains. C'est un pasteur calme, qui ne délaisse pas ses brebism il est un maître averti. C’est un saint.

Les nouveaux martyrs, béatifiés en juin 2001, sont simplement une partie des milliers de saints anonymes ukrainiens. Ils sont nombreux, ils sont devenus une vive illustration des paroles du Christ: "Nul n'a plus grand amour que celui-ci: donner sa vie pour ses amis." (Jean 15.13). On les trouve presque dans chaque famille. Notre devoir – parler d'eux à nos descendants. Leurs figures sont peintes dans la partie supérieure de l'icône en compagnie des anges. Quelques figures peuvent être reconnues: une femme avec une bougie dans les mains; un évêque anonyme… Il y a aussi le père Cyprien Kassian. Je l'ai peint parmi les saints anonymes avec des enfants dans les bras.

Le père Cyprien se trouvait dans un Goulag de droit commun quelque part en Sibérie. Tous aimaient beaucoup le père et priaient avec lui, même un général de l'armée soviétique. Un jour pendant l'hiver, le père apprit que dans le camp, à part la zone des femmes, se trouvait encore la ‘zone des enfants', où étaient parqués les enfants nés au Goulag. Ces enfants avaient terriblement faim car on ne leur donnait que les restes des autres prisonniers. Le père Cyprien, avec l'aide du général, creusa un tunnel menant jusqu'à la zone des enfants et les visitait secrètement. Les enfants étaient très affaiblis à cause de la faim. Chaque jour il en mourait. Le père accompagnait leur âme par la prière. Il parvint à trouver du sucre, et en le mélangeant avec de l'eau, il fabriqua des petits anges en sucre pour les enfants. Cependant le père Cyprien apprit qu'on allait exécuter les enfants car le camp devait changer d'endroit. Il prit alors tous les petits anges qu'il avait eu le temps de fabriquer la veille et demanda à l'officier de fermer derrière lui le souterrain. Il fit ses adieux à chacun et demanda de prier. Puis il partit vers les enfants. On reporta la fusillade en raison d'une tempête de neige. Quand, après trois jours, les soldats vinrent exécuter les ordres, ils virent que tous étaient morts de froid. Les enfants étaient serrés contre le prêtre. Le prêtre tenait dans ses bras un petit garçon. L'enfant tenait dans ses mains un petit ange en sucre.

Ivanka Dymyd est iconographe. Elle vient de recevoir à Kiev le prix Vassili Stouss qui récompense chaque année les meilleurs artistes ukrainiens. Née à Lviv en 1968, issue d'une famille gréco-catholique ayant donné des prêtres pendant sept générations successives. Sa mère a été déportée à Vorkuta avec sa famille alors qu'elle n'avait que 5 ans et ne put retourner en Galicie qu'après la mort de Staline. Ivanka a épousé le père Michel Dymyd, directeur de l'Institut du droit canonique au sein de l'Université catholique d'Ukraine, et a mis au monde quatre enfants. Son grandoncle, le père Roman Lysko, et l'oncle de ce dernier le père Nicolas Tseghelski, ont été canonisés par l'Eglise catholique le 27 juin 2001. C'est à elle que le synode de l'Eglise gréco-catholique a demandé de réaliser l'icône des nouveaux martyrs d'Ukraine. Avant de commencer cette icône, qui mesure 2 mètres sur 1,5 mètre, Ivanka s'est documentée soigneusement sur la vie de chaque saint. Se remémorant le martyr de chacun, elle s'est mise à prier en pensant également à tous ceux qui n'avaient pas pu encore être canonisés mais dont le témoignage fut tel que leur sainteté est indubitable. L'icône est apparue comme un rayon de lumière, en l'espace d'un mois.

Texte extrait du site http://www.ucu.edu.ua/ukr

24 mai 2008

Notre Dame du Perpétuel Secours 3

Notre Dame du Perpétuel Secours

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Acte de Consécration à Notre Dame du Perpétuel Secours

Auguste Vierge Marie, ô vous qui êtes, après Dieu, mon unique espérance pendant la vie et à la mort, dans l'intention de mieux vous servir et de me consacrer entièrement à vous, je m'engage aujourd'hui dans votre pieuse Archiconfrérie, où vous êtes honorée sous le beau titre de Notre-Dame du Perpétuel-Secours. O tendre Mère du Perpétuel-Secours, je vous consacre mon corps, mon âme ; mon corps avec tous ses sens, mon âme avec toutes ses facultés. Soyez la perpétuelle protection de tout mon être, mon perpétuel refuge contre les assauts de l'enfer, la perpétuelle gardienne de mon innocence, le perpétuel soutien de ma ferveur. Daignez me recevoir au nombre de vos enfants, et me faire toujours ressentir les effets de votre maternel secours. Je veux désormais vous servir fidèlement, vous invoquer sans cesse, renouveler chaque mois cette consécration, et travailler à vous gagner des cœurs. Aidez-moi, ô bonne Mère ! Faites que je ne vous oublie jamais, et que je vous redise toujours : O ma Souveraine, ô ma Mère, souvenez-vous que je vous appartiens ; gardez-moi, défendez-moi comme votre propriété. Saint Alphonse, mon bien-aimé protecteur, obtenez-moi la grâce d'aimer beaucoup Jésus-Christ et d'honorer jusqu'à la mort Notre-Dame du Perpétuel-Secours. Ainsi soit-il !

Notice et neuvaine à Notre Dame du Perpétuel Secours,

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24 mai 2008

L'Icône de l'Amour Miséricordieux

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Icône de l'Amour Miséricordieux, Congrégation des Soeurs de Sainte Anne

L'Icône de l'amour miséricordieux

Dans l'icône de l'Amour miséricordieux, les trois anges sont représentés dans une attitude d'attention profonde et d'amour envers un jeune homme qui semble être complètement abandonné à lui-même. L'attitude dans laquelle ils se trouvent, leur apparence, la position de leurs mains, présentent leur dévouement le plus total envers les pauvres et les plus démunis parmi les hommes. Comme dans toutes les icônes, les visages des personnages, sont de «couleur de terre mélangée avec la lumière": un teint transfiguré, qui ne peut être identifié avec telle ou telle race humaine, parce que toutes les cultures et les races se reconnaissent en celle-ci. Les yeux des anges sont grands et offrent la vitalité, ainsi, il nous invitent à nous familiariser avec eux, ils recherchent "l'intérieur" et nous, une recherche dans notre cœur avec une profonde bonté et miséricorde. Les couleurs de leurs vêtements sont rouge, bleu, vert et rose-lilas.

Le Père, représentanté par l'ange qui se trouve à droite, est incliné sur son "fils" qui a péché, et avec une adhérence ferme, il le soutient avec ses mains. Il est presque agenouillé devant "sa" créature: "Il ne veut pas perdre le travail de ses propres mains… Il a créé l'homme afin qu'il puisse être heureux" (Charles de Barolo). Son regard est rempli d'un amour très miséricordieux, il veille sur l'homme avec sa providence toute paternelle et avec une infinie tendresse. Il porte un vêtement transparent rose-lilas et son manteau qui a des nervures d'or, met en lumière l'imperméabilité du mystère qui l'enveloppe complètement, nous suggérant que nul ne connaît le Père. L'édifice derrière lui symbolise l'Eglise universelle, les portes du bâtiment sont ouvertes, rappelant l'universalité de l'Eglise et de son message.

L'ange de gauche représente le Fils: "la deuxième Personne de la Trinité divine, mû par l'amour, s'est offert lui-même à Son Père, comme un sublime holocauste ..." (Charles de Barolo) Il semble qu'il est presque prosterné devant l'homme, dont il est titulaire de ses pieds, sa position nous rappelle l'épisode du lavement des pieds, image par excellence du service. Il porte un manteau bleu et une tunique rouge, sur son épaule droite on aperçoit le rouge de sa tunique, avec des nervures d'or. La couleur bleue réfère au ciel, elle symbolise la divinité du Christ, l'immatérialité, ainsi que l'absolu. Le rouge indique le sang de l'humanité et rappelle l'amour infini du Christ, qui l'a poussé a exécuter Son Sacrifice expiatoire, en embrassant la Croi pour nous. Le bleu combiné avec rouge indiquent les deux natures: l'humanité enveloppé par la divinité, des éléments qui rendent l'ange semblable à la personne du Christ. En outre, la tunique symbolise aussi est la mission que le Christ a accomplie: Son Incarnation, Sa Mort, Sa Résurrection et Son Ascension vers le Père. L'arbre se trouvant derrière Lui rappelle l'arbre de vie et symbolise la Croix.


L'Esprit Saint, symbolisé par l'ange au centre, semble tout juste descendu du ciel, symbolisé par un cercle bleu, placé en haut de l'icône, dans lequel sont représentées les étoiles. Le mouvement des ailes souligne sa descente: il participe avec les autres au travail pour "sauver l'homme". Les couleurs de ses vêtements sont bleues, symbole de la divinité et en vert, couleur qui symbolise l'eau, donc la fertilité, la régénération de vitalité, ammènent le printemps, la jeunesse, la maternité. À ses épaules sont visibles des langues de feu qui inondent la scène. Il est l'Esprit Divin qui transmet la vie, Il est aussi la Force et de la Consolation pour toute personne humaine. C'est l'Esprit qui nous réchauffe, qui ouvre nos yeux, qui nous consacre et qui nous envoie dans le monde pour «changer les larmes de désespoir dans la douceur des larmes de l'espérance" (Julie Colbert).


Les ailes des anges rappellent qu'Ils ne sont pas de ce monde et qu'Ils viennent d'ailleurs. Leur mouvement anime toute la scène, il se diffuse sur l'icône la «douce ivresse de l'Esprit". Ils ont des sandales, indiquant leur présence dans notre milieu: même si ils sont des anges, ils ne sont pas pour autant étrangers à notre monde.

Le jeune homme au centre de ces trois personnes, est enveloppé par l'amour et annonce notre participation au banquet céleste. Entouré de l'amour de la Trinité, il est placé au centre de l'icône, sur une plate-forme très raffinée et allongé sur un tissu rouge. Cette description veut nous dire que nous sommes tous très important pour notre Seigneur, nous sommes passé destinés à passer de la terre à la vie éternelle et en même temps enveloppé d'une enveloppe royale symbolisée par le tissu rouge (rouge); en vue de l'éternité nous sommes pris en charge et guidés sur cette terre; l'attention et l'amour miséricordieux du Seigneur réaffirment à quel point nous sommes aimés: "Dieu nous aime et il veut notre bien et de plus, il désire notre bonheur" (Bienheureuse Marie Henriette Dominici. Le visage du jeune homme rappelle notre mission: nous sommes envoyés par la Trinité vers les jeunes générations, vers les petits et les pauvres, sachant que, dans chacun, se trouve "une âme d'un prix infini, que Jésus-Christ aime avec un amour immense immense "(Const. 1846 art. 384).

La scène se déroule sur une montagne, symbolisant une "Théophanie", c'est à dire une manifestation de Dieu, la montagne, comme l'arbre et l'édifice, sont transfigurés. L'or fond de l'icône symbolise la lumière, qui représente la demeure de Dieu, le Paradis. L'icône est construite dans une perspective inverse indiquant d'une manière particulière par la plate-forme et la montagne que ce n'est pas nous qui devons aller vers le Divin, mais qu'au contraire, c'est le divin qui vient rencontrer à chacun d'entre nous: "Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle ". (Jn 3,16).


D'après un texte extrait du site www.suoredisantanna.org

23 mai 2008

Le Bienheureux Jacques Haddad de Ghazir

Le Bienheureux Jacques Haddad de Ghazir

Fondateur des Soeurs Franciscaines de la Croix du Liban

1875-1954

Fête le 26 juin

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Prier et méditer avec le Père Jacques Haddad, capucin libanais

« Faites tout, endurez tout pour l’amour de Dieu. Voici ce que ma mère m’avait enseigné depuis l’enfance ».

« Notre pays signifie la terre de nos pères, l’air qu’ils ont respiré, le ciel vers lequel ils élevèrent les yeux, les idéaux selon lesquels ils vécurent, la foi dont ils ont fait profession, qu’ils ont défendue et pour laquelle ils sont parfois morts. Comment pouvons-nous contribuer à l’aimer ? »

« La mère est le sacrement du foyer, une vie qui donne la vie »
« Le mariage est un arbre planté dans le champ du Seigneur. Ses fruits : des enfants vertueux ».

« L’homme a besoin de trois tables : l’une, au foyer, contient le pain et la nourriture ; le père la prépare. La deuxième, à l’école, contient les livres, le papier et l’encre ; le maître la prépare. La troisième, à l’église, contient le Saint Sacrement ; le prêtre la prépare ».

« Semez de saintes hosties… vous récolterez des saints ».

« Au Liban, dont le nom signifie la blancheur, une tache noire est en pleine extension. La foi d’un grand nombre a été ébranlée. Le remède : protégez les enfants, multipliez les écoles catholiques, catéchisez en arabe, prêchez des retraites ».

« (Le confesseur) parle à Dieu en faveur des pécheurs et il parle de Dieu aux pécheurs ».

« Vous voulez le bonheur ? Pour un jour, revêtez un nouvel habit. Pour une année, mariez-vous. Pour toute la vie, soyez honnête. Pour l’éternité, soyez un véritable chrétien ».

« Le présent nous effraie ; le futur nous terrorise. Alors, perdre espoir ? Non ! Agrippons-nous à Dieu ! »

« Que les pauvres, les affligés et les infirmes soient pour nous des fils dont nous ressentons la souffrance dans les profondeurs de notre être. Accourons à leur aide lorsqu’ils sont dans le besoin et dans la douleur, en leur donnant ce qui nous est propre, et pas seulement ce que nous collectons en frappant aux portes d’autres bienfaiteurs ».

« Le plaisir le plus grand est de dépasser le plaisir ; la croix la plus lourde est d’avoir peur de la croix. Au lieu de vous tordre le cœur, amarrez votre cœur à la croix ».

« La pauvreté est la richesse de la vie religieuse ; la chasteté, sa gloire ; la charité, sa joie. Mais l’obéissance est sa force, son succès et sa vie ».

« Ces (vieux) prêtres, en raison de leurs infirmités, sont devenus incapables de célébrer le Service divin. Cependant, ils demeurent les représentants de Dieu sur terre. Celui qui leur rend service sert Dieu ; celui qui les honore rend honneur à Dieu ».

« Imitez la source : elle ne dit pas à celui qui vient boire :’Dis-moi de quel pays tu viens et quelle est ta religion’, mais plutôt : ‘Tu as soif… bois donc ! »
« Dispense dix bonnes actions et sois heureux d’en recevoir un seul merci. Tu seras alors comme le Christ ».

« L’amour est le baiser de notre cœur sur le cœur de Dieu ».« Je ne comprends pas comment un religieux peut perdre courage s’il a la Sainte Croix devant les yeux ».

« Vous savez que je suis seul et que je n’ai que Dieu seul ! Et Dieu a béni mes œuvres et les a adoptées ».

« Quiconque renie une seule vérité a perdu la foi. C’est encore pareil pour quiconque hait une seule personne : il a perdu la charité ».

« Ne me demandez pas comment je l’ai fait. Quand j’y pense, je suis effrayé. C’est Dieu ! ».

« Les sœurs et les malades, nous escaladons ensemble vers le ciel. Si le Malin réussit à nous arracher une âme, ce sera seulement par exception ».

« La santé est une couronne sur les têtes des bien portants. Seuls les malades la voient ».

« Tu es bon si tu ne fais pas de mal à celui qui t’a injurié. Tu es meilleur si tu lui pardonnes. Mais tu es encore meilleur si tu lui fais du bien ».

« Souffre et prie. Nous souffrons en priant, et nous prions pour ceux qui ne savent pas comment souffrir ».

« Un oiseau a besoin de deux ailes pour voler. Les deux ailes de notre Congrégation sont la charité et la fidélité ».

« La perfection de la création est l’homme. La perfection de l’homme est la raison. La perfection de la raison est l’amour. La perfection de l’amour est Dieu ».

« Pour connaître Dieu, nous avons deux livres. Le premier est composé de lettres : l’Ecriture Sainte. Le second est sans lettres : la nature ».

« Les sculpteurs ne sont pas concernés par le cœur et l’intérieur de leurs statues, mais seulement par les yeux, les pieds, les mains… par tout ce qui apparaît. Il en est ainsi avec la fausse vertu ».

« La langue est l’encensoir de Dieu. La prière est comme le courrier entre nous et le ciel. Dans nos âmes il y a deux forces : la force de la prière et la force de la passion. Quand l’une prend feu, l’autre s’enfuit ».

« Une bougie éclaire quand elle est mise à l’abri. Mise à l’extérieur, le vent l’éteint. Il en est ainsi de la lumière de l’Esprit Saint en nous ».

« Pour répandre la connaissance, Platon suffisait. Pour conquérir le monde, Alexandre suffisait. Pour restaurer l’univers et lui donner la paix, nous devons avoir Jésus-Christ ».

« J’ai beaucoup aimé la Croix. J’aimerais avoir été capable de consacrer tout le Liban à la Croix. La Croix est mon guide et le phare de ma vie ».

Pour le Centenaire de la naissance du Père Jacques en 1975 : «Sans la sainteté, rien n’est utile. Vous ne pouvez conquérir le monde qu’avec une arme que le monde ne possède pas. Le monde est instruit, riche, actif, etc… mais n’est pas saint. Quand nos missionnaires sont saints, ils convertiront le monde entier ».

Notice sur le Bienheureux Jacques Haddad de Ghazir,

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21 mai 2008

La Visitation de Marie

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La Visitation


La Visite de la Sainte Vierge à Sainte Elisabeth et la naissance de Saint Jean Baptiste


avisitationmyst02Dans la vision qu’elle eut après l’incarnation, la sainte Vierge connut que lé Seigneur avait pour agréable qu’elle visitât sainte Elisabeth, afin de sanctifier par la présence de son divin fils le précurseur qui allait naître. Elle conféra de ce voyage avec saint Joseph, qui offrit avec un grand respect de l’accompagner. Ils fixèrent le jour du départ, qui fut le quatrième après l’incarnation du verbe. Ils préparèrent les choses nécessaires, c’est-à-dire un âne que leur prêta un voisin , quelques fruits, du pain et quelques poissons et ils partirent de Nazareth, pour la maison de Zacharie, éloignée de quatre jours de marche par un chemin rude et pénible. La sainte Vierge se servait quelquefois du petit animal dans son voyage pour obéir à son époux, mais elle marchait souvent à pied. Elle pria plusieurs fois saint Joseph de se servir d~ la pauvre monture, mais le saint ne voulut jamais le faire. Ils restaient de longues heures en silence, la sainte Vierge chantait alors avec les anges visibles pour elle seule des hymnes au Très-Haut, saint Joseph s’entretenait avec Dieu dans l’oraison. ils s’occupaient ensuite à de saints entretiens dont le saint époux se sentait extraordinairement enflammé et pénétré; ne sachant d’où lui provenait cette grande ferveur, il voulut le demander à la sainte Vierge, mais il n’en eut pas le courage; la prudente Vierge ne voulut pas le lui découvrir, quoiqu’elle pénétrât son intérieur. Le voyage dura quatre jours pendant lesquels plusieurs miracles furent opérés l’un fut de rendre la santé à une fille malade. La reine de l’univers ordonna aux humeurs par le pouvoir suprême qu’elle avait sur les créatures, de se remettre dans leur état naturel. Les saints pèlerins arrivèrent enfin à Juda, c’était le nom devisitation la ville où sainte Elisabeth habitait; elle fut détruite dans la suite, et il resta seulement cette maison qui devint un temple. Zacharie ne demeura pas toujours à Juda, mais aussi à Hébron, où il avait une maison, et il y mourut. Avant d’arriver à Juda, Joseph voulut prévenir Zacharie, mais sainte Elisabeth éclairée de l’esprit saint, était venue à la rencontre de la sainte Vierge avec quelques personnes de sa famille et la joignit aussitôt. La très-pure Vierge salua la première Elisabeth avec ces paroles : Le Seigneur soit avec vous ma cousine. Elisabeth répondit La mère du Très-Haut vient à moi! Que le Seigneur vous récompense d’être venue me donner cette consolation. Après ce salut, elles se retirèrent en particulier, et la mère de la grâce salua de nouveau, en disant : Dieu vous sauve, ma chère cousine, et sa divine lumière vous communique la grâce et la vie. A ces paroles, Elisabeth fut remplie de l’esprit saint, et éclairée intérieurement elle connut en un instant les plus hauts mystères. Lorsque Marie proférait les paroles déjà rapportées, Dieu regarda saint Jean, et lui accorda en ce moment le parfait usage de la raison, il le purifia du péché originel et le remplit de l’esprit saint. Dans le même temps saint Jean vit aussi le verbe incarné, les entrailles de Marie lui servant comme de cristal, et prosterné il adora le rédempteur du monde. Cette adoration produisit un tressaillement de joie du saint enfant dans le sein d’Elisabeth et ravie d’admiration de ces merveilles, les yeux fixés sur Marie elle dit les paroles rapportées par saint Luc: Vous êtes bénie entre toutes les femmes. Le jeune Baptiste comprit le sent de ces paroles. La sainte Vierge répondit d’une voix douce et modeste par le cantique Magnificat anima mea dominum. Elisabeth ensuite s’offrit elle-même et toute sa famille à la sainte Vierge pour la servir, et la pria d’accepter une chambre dont elle faisait usage pour prier le 463Seigneur. Marie accepta cette chambre avec un remerciement sincère et personne n’y entra désormais excepté sainte Elisabeth. La nuit arriva au milieu de leur doux entretien, la Vierge mère demanda en se retirant la bénédiction à Zacharie comme prêtre du Seigneur. Elle ne s’empressa pas de remédier à son état de mutisme, mais elle pria pour lui et lui porta une tendre compassion. Saint Joseph, après trois jours, demanda la permission de revenir à Nazareth, offrant de revenir au premier avis de sa sainte épouse. Après son départ, la sainte Vierge régla sa manière de vivre dans cette maison, et ce fut celle qu’elle observait à Nazareth. Elle faisait de ses mains les langes de l’enfant qui devait naître. Après une douce contestation, elle obtint de pratiquer l’obéissance, et qu’Elisabeth aurait le commandement. Elle s’occupa des ouvrages qui lui furent imposés de sa sainte cousine; tout ce que faisait la mère de sa sagesse, Elisabeth le gardait avec une grande vénération sans jamais l’employer pour aucun usage.

Dans la compagnie de la mère de Dieu, Elisabeth s’éleva à une très-haute sainteté, elle vit plusieurs fois la sainte Vierge entourée de splendeurs et soulevée de terre; en la voyant toute absorbée en Dieu, elle se prosternait devant elle pour adorer le verbe fait homme renfermé dans son chaste sein. Elle ne découvrit jamais à personne ce mystère caché excepté à Zacharie, et à son fils, et à celui-ci seulement après la naissance du divin enfant. Il y avait dans la maison d’Elisabeth, une servante d’un mauvais naturel, colère, médisante et habituée aux jurements; à cause de ces péchés, plusieurs démons la possédaient déjà depuis quatorze ans. La sainte Vierge découvrant le mauvais état de cette malheureuse femme et le motif pour lequel le démon l’avait possédée, pria le Seigneur pour cette âme; elle lui obtint la contrition et le pardon de ses péchés. Elle21100 ordonna aux esprits infernaux de ne plus la tourmenter, mais de se tenir toujours éloignés d’elle comme ils avaient fait lorsque la Vierge entra sur le seuil de la maison. Il y avait une autre femme dans le voisinage de la maison d’Elisabeth, qui n’était pas meilleure que la précédente. Dès qu’elle eut appris qu’il était arrivé dans ce lieu une jeune étrangère, modeste, humble et retirée. Quelle est celle-ci, dit-elle, dont la vie est si singulière? Je veux voir qui elle est. Elle alla poussée par la curiosité à la maison d’Elisabeth voir l’étrangère; mais à la vue de la très-pure Marie, tous ses sentiments dépravés furent changés; elle pleura amèrement ses péchés, sans connaître encore la cause de ce changement si subit. La mère de Dieu fit aussi la conquête d’un grand nombre d’autres âmes, mais toujours en secret sans que personne remarquât que la grâce et la conversion étaient l’effet de l’efficacité de ses prières. Il y avait plus de deux mois que la Vierge habitait chez Elisabeth et sanctifiait toute cette famille par ses actions et ses exemples d’humilité. Elisabeth prévoyant le prochain départ de sa sainte cousine, commença à ressentir la perte qu’elle allait faire. Un jour elle s’efforça de lui persuader de changer son habitation de Nazareth à Juda; elle lui dit qu’on appellerait saint Joseph, et que sa maison, sa famille et sa personne seraient à leur service, L’humble Vierge écouta cette proposition, mais elle lui dit qu’elle ne pouvait rien décider sans le bon plaisir de Dieu et de son époux, qu’elle exposerait à Dieu ses désirs dans la prière et ferait connaître son invitation à saint Joseph. Sainte Elisabeth fut satisfaite elle la pria seulement de ne pas la quitter jusqu’à la naissance de l’enfant. La sainte Vierge se retira dans son oratoire, pour connaître la volonté du Seigneur. Elle fut aussitôt ravie en extase et le Seigneur lui fit comprendre qu’elle devait rester jusqu’à la naissance de l’enfant qui devait naître bientôt, et retourner à Nazareth lorsque la circoncision serait faite.

21100ALorsque le temps fut accompli, le Seigneur fit connaître à Jean-Baptiste l’heure où il devait venir au monde. Le saint enfant à cet avis resta en suspens sur ce qu’il devait faire: d’un côté les lois de la nature l’obligeaient de naître, la volonté du Seigneur l’ordonnait aussi, d’un autre côté il considérait sérieusement les dangers du périlleux voyage qu’il entreprenait dans cette vie si fragile. Il se tourna donc vers Dieu avec une entière obéissance et une grande confiance dans sa bonté: Seigneur dit-il, que votre divine volonté s’exécute, accordez-moi d’employer ma vie à votre service, et donnez-moi votre bénédiction pour venir à la lumière du monde. Le saint enfant mérita pal- cette prière que la divine majesté lui accordât de nouveau à sa naissance sa bénédiction et sa grâce. Dès qu’il fut né, Elisabeth en fit donner avis à la Vierge qu’elle n’avait osé inviter d’être présente. Marie lui envoya les langes préparées de ses mains pour envelopper l’enfant, et peu après elle vint elle-même par l’inspiration divine. Elisabeth était déjà assise sur son lit; la sainte Vierge prit l’enfant dans ses bras et l’offrit aussitôt au Père éternel. Il témoigna une grande joie de se voir dans les bras de la mère de Dieu, il s’inclina en signe de respect et fit d’autres gestes d’affection envers elle, mais elle conserva toujours sa dignité, et elle ne le baisa pas même une seule fois comme il est en usage de le faire à cet âge. Elle n’arrêta point sa vue sur lui, toute absorbée dans la contemplation de la beauté de sa grande âme, de sorte qu’elle ne l’aurait pas reconnu des yeux du corps,

Le huitième jour, il fut circoncis et appelé Jésus avec toutes les circonstances rapportées par saint Lue. Zacharie recouvra la parole et ce fut par le moyen de Marie qui usant du pouvoir qu’elle avait sur les créatures délia sa langue afin qu’il bénît en cette occasion le Seigneur. Il le fit à l’admiration de tous les assistants qui ne comprirent point comment s’était opéré le miracle. Après la circoncision, saint Joseph vint de Nazareth pour ramener son épouse. Elle le reçut avec une grande joie et un profond respect, se mit à genoux devant lui le priant de la bénir; et ensuite elle se prépara pour le départ. Elisabeth voulut21100B profiter de la présence de la mère de la sagesse et la supplia de lui laisser quelques instructions pour lui servir de règlement de vie après son départ. Ses raisons et ses prières furent si vives que la Vierge en fut attendrie et ne put lui refuser une si juste consolation : « Elevez toujours, lui dit-elle, votre coeur et votre esprit à Dieu, et avec la lumière de la grâce que vous avez, ne perdez jamais de vue l’être immuable de Dieu éternel infini et sa bonté incompréhensible qui l’a porté à tirer les hommes du néant pour les élever à la gloire, et les enrichir de ses dons précieux. Vous devez apporter tous vos soins à dégager votre coeur de toutes les choses du inonde afin que libre et détaché il puisse atteindre sa fin. Pour cela, ma chère cousine, je vous recommande de le purifier de ce qui est terrestre, afin que délivrée des embarras de cette vie, vous répondiez aux desseins de Dieu, et que vous puissiez suivre sans peine et avec joie le Seigneur, lorsqu’il faudra laisser ce corps et tout ce qu’il aime. Maintenant, c’est le temps de souffrir et de mériter la couronne, sachons nous en rendre dignes et marcher avec diligence pour arriver à l’union intime avec notre véritable et souverain bien. Mettez un grand soin pendant votre vie obéir à Zacharie votre époux et votre chef, à le servir et l’aimer. Offrez votre fils à Dieu son créateur, et en lui, pour lui, vous pouvez l’aimer comme mère. Employez votre zèle afin que Dieu soit craint et honoré dans votre 21100Cmaison toute votre famille. Soyez attentive à soulager les pauvres ceux qui sont dans le besoin autant qu’il vous sera possible. Secourez-les des biens temporels que Dieu vous a libéralement donnés pour les distribuer généreusement à ceux qui en sont privés. Nous sommes tous enfants du même père qui est aux cieux, auquel appartiennent toutes les choses créées il n’est pas raisonnable que le père étant riche, un enfant soit dans l’abondance, et les autres soient pauvres et délaissés. Continuez ce que vous faites, et exécutez ce que vous avez dans l’esprit puisque Zacharie le remet à votre disposition; vous pouvez être libérale avec la permission de votre époux. Vous mettrez en Dieu votre espérance dans tout les peines qu’il vous enverra. Vous serez bonne, doue humble, bienveillante et très-patiente avec tout le monde quoiqu’il y en ait qui vous causent de la peine, dans la pensée que ce sont des instruments pour votre mérite. Bénissez éternellement le Seigneur pour les mystères si élevés qu vous a manifestés, et demandez toujours avec zèle et charité le salut des âmes. Priez Dieu, afin qu’il me gouverne et me dirige pour traiter dignement et selon sa volonté le mystère que sa bonté immense a confié à une si vile et si pauvre servante. »  Ainsi parla la sainte Vierge à sa cousine au m ment de son départ, et se mettant à genoux elle lui demanda la bénédiction. Ensuite elle alla prendre congé de Zacharie et humblement prosternée à ses pieds, lui demanda aussi la bénédiction. Les paroles de la bénédiction du prophète furent presque toutes tirées de la sainte écriture. Que le Dieu tout-puissant vous assiste toujours et vous délivre de tout mal; qu’il vous défende par sa protection et vous remplisse de la rosée du ciel et de la graisse de la terre. Que les peuples vous servent, et les tribus vous vénèrent parce que vous êtes le tabernacle de Dieu. Vous serez la maîtresse de vos frères et les fils de votre mère fléchiront le genou devant vous. Celui qui vous exaltera et vous bénira, sera exalté et béni et celui qui ne vous louera pas, sera maudit. Que toutes les créatures connaissent Dieu en vous et que par vous le nom du Très-Haut soit glorifié. Après cette bénédiction, elle baisa la main au saint prêtre qui en fut tout attendri, Il garda toujours le secret de ces mystères. Une seule fois qu’il y avait dans le temple une assemblée de prêtres, poussé par l’esprit de Dieu il dit tout à coup ces paroles : Je crois fermement que le Très-Haut nous a visités en envoyant au monde le Messie qui doit racheter son peuple. Siméon à ces paroles fut saisi d’une grande émotion; ne permettez pas, dit-il, ô Dieu d’Israël, que votre serviteur quitte cette vallée de larmes avant d’avoir vu notre salut et le rédempteur de son peuple.

La sainte Vierge ayant pris congé des saints époux, voulut avant de partir voir encore Jean-Baptiste; elle le21100D prit dans ses bras et lui donna plusieurs bénédictions mystérieuses. Le saint enfant parla à la sainte Vierge par la permission de Dieu, mais à voix basse, et lui demanda son intercession et sa bénédiction. Il lui baisa trois fois la main, et adora dans son sein le verbe incarné. L’enfant divin le regarda en même temps avec tendresse et bienveillance; ce que la Vierge mère vit et admira avec une grande joie.

Retour de la Sainte Vierge à Nazareth


Les saints hôtes retournèrent enfin à leur pauvre maison de Nazareth. Le voyage dura quatre jours entiers, et ils n’usèrent jamais du pouvoir qu’ils avaient sur les créatures, quoique la chaleur, les rochers, les épines, leur causassent de grandes incommodités. Ils opérèrent plusieurs miracles et délivrèrent secrètement plusieurs infirmes et plusieurs pauvres de diverses infirmités et misères. A son arrivée à Nazareth, l’humble vierge balaya les chambres et mit en ordre la pauvre maison; les saints anges l’assistaient dans cet humble travail. Elle règla les actes de vertu qu’elle devait pratiquer avec une exactitude parfaite. Ces vertus héroïques, observées avec soin par Lucifer, lui firent soupçonner, si celui qui devait le vaincre et le terrasser, pouvait naître d’une femme plus profondément vertueuse. il assembla un conciliabule de démons dans l’enfer pour leur proposer ses doutes et leur faire part de ses soupçons. La résolution de cette maudite assemblée, fut d’employer toutes sortes de tentations pour vaincre et opprimer cette femme. Le verbe 21100Eincarné connut tous les desseins de Lucifer et pour revêtir notre invincible reine d’une nouvelle force, il se tient debout dans le tabernacle virginal comme celui qui voudrait se mettre en défense. Dans cette posture il pria le père éternel de renouveler ses faveurs à sa chère mère. Voici l’ordre de la bataille: Lucifer conduisit les sept légions des principaux chefs qu’il avait désignés comme tentateurs des hommes pour les sept péchés capitaux. La sainte Vierge était alors en oraison, et par la permission du Seigneur les sept légions vinrent l’une après l’autre faire tous les efforts que peuvent inspirer la malice, la rage et la nécessité d’obéir au prince des ténèbres. La prudente Vierge connut tous leurs artifices et les dissipa par sa grande sagesse et son incomparable attention. Tous ses ennemis avec leurs ruses et leur mille suggestions ne purent pas réussir à la distraire ni l’empêcher de faire toutes ses héroïques actions même les pins petites avec toute la perfection possible. Les puissances infernales furent entièrement vaincues. Lucifer en fureur, appela ses légions et voulut renouveler le combat se mettant lui-même à leur tête. Il employa contre la seule Vierge toutes les forces par lesquelles il a introduit dans le monde tant d’erreurs et tant de coupables désordres. Il mit, mais en vain tout en oeuvre contre elle; il lui fut également inutile de se servir pour instrument de la malice de quelques voisins, afin de tourmenter Marie et saint Joseph. Tous ses artifices ne servirent qu’à leur faire exercer des actes héroïques de vertus et à augmenter le mérite de leur victoire. Mais l’épreuve la plus grande où Dieu mit la sublime sainteté de ces deux saints époux, est celle dont nous devons maintenant parler. Marie était déjà dans le cinquième mois de sa grossesse, lorsque saint Joseph s’en aperçut dans la disposition de la sacrée personne, parce qu’étant très-proportionnée dans son corps elle pouvait moins le cacher. Cette connaissance pénétra de douleur le coeur de saint Joseph, et par l’amour très-vif qu’il lui portait et par le danger où il la voyait d’être lapidée conformément à la foi. Il recourut à Dieu dans l’oraison, car il soupçonnait dans cette grossesse quelque mystère caché, mais il n’en était pas assuré et il ne savait à quoi se résoudre; Dieu voulait avant de lui découvrir le secret lui donner l’occasion d’exercer plusieurs actes héroïques de vertu. La peine qu’il ressentait dans son coeur était si grande qu’elle paraissait au dehors, et sur son visage on voyait une profonde tristesse. La sainte Vierge n’avait pas besoin de ces signes extérieurs pour connaître l’affliction de son époux, car elle voyait clairement tout ce qui était dans21100F son coeur, mais elle ne lui découvrait pas le secret des mystères. Elle abandonnait tout à la divine providence, quoiqu’elle aimât tendrement son époux et qu’elle eût une tendre compassion pour son douloureux martyre. Les soupçons croissant de plus en plus le saint devint toujours plus pensif et mélancolique; quelquefois il parlait avec plus de sévérité qu’auparavant, mais la prudente reine n’en fit jamais aucune plainte; elle avait des manières plus douces, elle le servait à table, le faisait asseoir et lui présentait à manger. Mais saint Joseph était dans une incertitude toujours plus grande; ne sachant ce qu’il devait croire, on de ses yeux, pour qui la grossesse était évidente, ou la pureté incomparable et la bonté qu’il voyait dans son épouse. Dans ces perplexités il résolut de s’éloigner avant les couches. La sainte Vierge connut aussitôt la résolution de son époux, elle s’adressa à ses anges pour porter remède à un si grand mal. Les anges envoyèrent plusieurs inspirations à saint Joseph pour le persuader de la pureté irrépréhensible de sa sainte épouse. Ces inspirations retardèrent l’exécution de sa résolution, mais ses soupçons loin de diminuer, croissant toujours, et ne pouvant trouver aucun rem~de à sa peine, il résolut enfin de se retirer après avoir passé deux mois dans cette accablante tristesse. Il prépara donc un petit paquet et un peu d’argent gagné par son travail. Avant de quitter la maison, il pria le Seigneur et lui demanda son assistance, il protesta qu’il .ne s’éloignait pas de son épouse dans la crainte qu’elle fût adultère, mais parcequ’il la voyait enceinte et ne pouvait en comprendre la cause ni la manière. Il fit voeu d’aller visiter le temple de Jérusalem et d’offrir à Dieu une partie de son argent afin que sa chaste épouse fut préservée des calomnies des hommes. Après ce voeu il se retira pour prendre un peu de repos afin de pouvoir se lever à minuit comme il l’avait résolu et partit. La sainte Vierge était dans son oratoire et considérait par une lumière divine tout ce que faisait saint Joseph, elle voyait le paquet qu’il avait préparé, le peu d’argent qu’il avait pris et le voeu qu’il avait fait d’en offrir une partie à Dieu. Touchée de compassion, elle recommanda de nouveau ardemment au Seigneur cette affaire et ses prières furent si vives que le Seigneur enfin l’exauça. Tandis que saint Joseph prenait un peu de repos, Dieu envoya, l’archange Gabriel qui lui découvrit le mystère de la fécondité de sa chaste épouse. Saint Joseph ne le vit pas, il entendit seulement la voix intérieure et comprit le mystère. Il s’éveilla, et se mettant à genoux il adora avec une profonde humilité le Seigneur, et lui rendit de vives actions de grâce de l’avoir choisi pour être l’époux de sa mère. Il demanda pardon de son trouble et de ses soupçons, mais il n’osa pas visiter la sainte Vierge qui était retirée et était élevée à une haute 21100Hcontemplation. Il délia le petit paquet et pratiqua plusieurs actes de vertu et lorsque l’heure fut venue il alla à la chambre de Marie, se jeta à ses pieds, lui demanda pardon, lui offrit d’être son serviteur et lui fit la promesse de la reconnaître désormais pour sa reine. La sainte Vierge fit lever son époux, et sans qu’il put l’empêcher elle se prosterna à ses pieds et lui donna les raisons qui lui avaient fait cacher le mystère. Elle le supplia de ne pas changer la conduite qu’il avait gardée jusqu’alors; car son devoir à elle était d’obéir, et à lui de commander; saint Joseph fut tout renouvelé à cette occasion dans son intérieur et rempli du St.-Esprit. Il entonna un cantique de louanges et Marie lui répondit en disant de nouveau le cantique: Mon âme glorifie le Seigneur: elle fut ravie en une extase très-sublime et fut environnée d’un globe de lumière, à la grande admiration de saint Joseph qui ne l’avait jamais encore vue dans une semblable gloire. Le saint connut alors le mystère de l’incarnation et vit le fils de Dieu dans le sein virginal. Il comprit que la vierge son épouse avait été l’instrument de la sanctification de Jean-Baptiste et d’Elisabeth, et qu’elle était la cause de la plénitude de la grâce qu’il avait lui-même reçu de Dieu avec une abondance plus grande que celle qui avait été accordée à saint Jean-Baptiste. Saint Joseph ainsi éclairé résolut de traiter la sainte Vierge avec un plus grand respect et il commença à lui témoigner sa vénération. Lorsqu’elle lui parlait, ou qu’elle passait devant lui, il fléchissait respectueusement le genou. Il ne voulut plus permettre qu’elle le servit et s’occupât aux emplois humbles et bas, comme balayer la maison, laver la vaisselle et autres choses semblables, il voulut lui-même le faire pour ne pas déroger, disait-il, à la dignité ineffable de reine et de mère de Dieu. L’humble Vierge s’opposa à cette manière d’agir; elle le pria de ne fléchir le genou devant elle, parce qu’on ne pouvait distinguer si c’était pour elle ou pour le divin fils qu’elle avait dans son sein. Saint Joseph obéit et fléchit seulement le genou lorsqu’elle ne le voyait pas. Le débat fut plus grand pour les emplois humbles et vils, parce que saint Joseph ne pouvait consentir à ce que no,tre auguste reine s’occupât à des choses si basses et il s’efforçait de la prévenir. L’humble Vierge tâchait de faire ce qui lui était possible, mais tandis qu’elle était en prières le saint pouvait facilement la prévenir pour plusieurs viles actions. La sainte Vierge ne sachant comment le vaincre, s’adressa au Seigneur et le pria de commander à son époux de ne pas l’empêcher d’exercer ces vils emplois. Le Très-Haut l’exauça, et il ordonna aux anges gardiens de saint21100J Joseph de lui faire entendre intérieurement de conserver un grand respect et une grande vénération intérieure à sa sainte épouse, mais de ne pas l’empêcher d’exercer les oeuvres extérieures, parce que son divin fils était venu au monde pour servir avec sa mère, et non pour être servi. Le saint suivit cet avis avec une entière soumission.

La maison des saints époux était divisée en trois petites chambres ou compartiments qui composaient toute leur habitation. Elle était suffisante parce qu’ils n’avaient point de serviteur ni de servante; il n’était pas convenable qu’il y eût des témoins des merveilles si extraordinaires que le Seigneur opérait en ce lieu. Saint Joseph dormait dans une chambre, et travaillait dans l’autre, la troisième était pour la vierge mère. Elle ne sortait pas de sa maison sans une très-grave raison, et si elle avait besoin de quelque chose, elle se servait d’une pieuse femme voisine qui en récompense de ses services reçut de grandes grâces pour elle et pour sa famille. Plusieurs fois aussi les saints époux se trouvèrent dans un extrême besoin, parce que saint Joseph ne travaillait pas pour gagner de l’argent, mais seulement pour recevoir l’aumône qu’on lui donnait sans jamais rien exiger. Le Seigneur après avoir exercé leur patience les secourait de mille manières; quelquefois par le moyen des oiseaux qui leur apportaient des fruits , du pain et même des poissons. Ils furent aussi secourus par le ministère des anges; un jour où ils n’avaient rien à manger , ils se retirèrent pour prier et ils trouvèrent la table couverte de fruits, die bon pain, de poisson et d’une sorte de mets d’un goût et d’une douceur admirables. La manière la plus ordinaire de les secourir était par le moyen de sainte Elisabeth, qui après la visite de la sainte vierge leur envoya toujours des dons. La sainte vierge dormait sur 21100Lun pauvre lit de planches que lui avait fait saint Joseph. Elle avait deux couvertures dont elle s’enveloppait toute habillée pour prendre le peu de repos qui lui était nécessaire pour conserver la vie. Saint Joseph ne la vit jamais dormir et ne sut jamais par expérience si elle dormait quand elle se couchait. Son vêtement de dessous était une tunique ou chemise d’un tissu comme de coton plus douce qu’une étoffe en laine. Elle ne quitta jamais cette chemise en forme de tunique après qu’elle fut sortie du temple, elle ne s’usa ni ne se salit, et personne ne l’aperçut pas même saint Joseph qui ne vit jamais que le vêtement de dessus, visible pour tous. Ce vêtement était d’une couleur de cendre, et elle changeait seulement celui-ci et le voile, non parce qu’ils étaient sales, mais afin qu’on ne connût qu’ils étaient toujours dans le même état par un miracle évident. Tout ce qui touchait son corps virginal ne se gâtait point et n’était point sali, parce qu’elle ne suait jamais et qu’elle n’avait aucune des infirmités qu’éprouvent les corps assujettis au péché. Elle était toute pure et tout ce qu’elle faisait était parfait et extrêmement beau. Elle mangeait très peu, mais cependant elle le faisait tous les jours et toujours avec saint Joseph; elle ne mangea jamais de viande, quoique son époux en mangeât, et qu’elle même l’apprêtât. Sa nourriture était du pain ordinaire, des fruits, des herbes cuites et des poissons. Elle n’en prenait que ce qui était nécessaire pour l’entretien de sa vie selon son tempérament, et jamais elle n’excéda en rien comme mère de sagesse. Il en était de même pour le boire. Elle observa toute la vie pour la quantité cette juste proportion dans le manger, mais elle le changea pour la qualité suivant les occasions.

Le temps de l’heureux enfantement approchait, c’est pourquoi la sainte vierge commença à préparer les langes. Saint Joseph donna plusieurs ouvrages travaillés de ses mains et obtint en retour deux pièces de laine, l’une blanche et l’autre de couleur foncée, toutes les deux de-s meilleures qu’il était possible d’avoir. Elle en fit les langes pour le divin enfant. Elle fit les chemises d’une toile très-fine qu’elle avait travaillée elle-même après l’annonciation. Elle l’avait filée et tissée entièrement de ses saintes mains et toujours à genoux avec des larmes de tendre dévotion, elle avait ainsi fait les langes. Elle offrit au temple ce qui lui en resta. Elle enferma les chemises avec les langes dans un petit coffre qu’elle porta ensuite à Bethléem. Mais avant de les renfermer, elle les arrosa d’une eau de senteur qu’elle avait composée avec des fleurs et des herbes recueillies par saint Joseph. Mais En préparation intérieure fut bien plus grande, elle prépara sa grande âme par des actes héroïques de vertu et d’amour ardent pour recevoir dans ses bras le Dieu enfant. Elle préparait elle-même au Seigneur ce temple dont Salomon l’avait fait la figure. Dans tous ses actes elle se conformait à ceux que pratiquait son divin fils dans son sein virginal. Lorsqu’elle le voyait se mettre à genoux pour prier le père éternel ou qu’il se mettait en forme de croix comme pour essayer ce qu’il devait y souffrir, sa digne mère attentive à toutes ses actions s’appliquait eu elle-même à l’imiter avec une entière perfection.



Extraits de la Vie Divine de la Très Sainte Vierge, Vénérable Maria d'Agreda, chapîtres 9 et 10

21 mai 2008

L'Annonciation

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L'Annonciation

Comment le Très-Haut prépara la Sainte Vierge et la combla de Grâces pour la rendre digne d'être la Mère de Dieu

La sainte Vierge s’occupa à des oeuvres de profonde humilité et d’héroïques vertus pendant les six mois etbig_Annunciazione_di_Simone_Martini dix-sept jours qui s’écoulèrent depuis le mariage jusqu’à l’incarnation du verbe éternel. Pour accomplir ce mystère avec plus de décence le Seigneur prépara la sainte épouse d’une manière singulière les derniers jours qui précédèrent son incarnation dans son sein virginal. Le premier jour de cette préparation, Marie se levant à minuit, selon sa coutume, pour louer le Seigneur; les anges lui parlèrent ainsi : épouse de notre divin maître, levez vous, car sa divine majesté vous appelle. Elle répondit : le Seigneur ordonne à la poussière de se lever de la poussière, et se tournant vers lui, mon divin maître dit-elle; que voulez-vous faire de moi? à ces paroles gon âme fut élevée à un nouveau séjour plus rapproché du Seigneur. La divinité lui fut manifestée d’une manière abstractive et elle connut avec une grande clarté les oeuvres du second jour de la création du monde. Le Seigneur lui découvrit qu’elle devait lui demander avec instance l’accomplissement de l’incarnation. Dans cette vision elle connut en particulier comment elle était formée de la ville matière de la terre; elle eut une si profonde connaissance de son être terrestre qu’elle s’humilia profondément et s’abaissa plus que tous les enfants d’Adam bien qu’ils soient remplis de misères. Le Seigneur lui donna cette connaissance pour creuser dans son coeur des fondements d’humilité qui fussent en proportion avec l’édifice qu’il voulait élever en elle; et comme la dignité de mère de Dieu est en quelque sorte infinie, il fallait que l’humilité qui devait lui servir de fondement fut sans bornes.

442Le second jour elle connut tout ce qui était du second jour de la création du monde. Dieu lui donna un plein pouvoir sur les cieux et tous les éléments; principalement pour deux raisons : la première, parce que la Vierge étant exempte du péché originel, devait dès-lors être exempte de toutes les misères des enfants d’Adam, contre lesquels Dieu avait donné aux créatures, en punition du péché, le pouvoir de venger l’outrage fait au créateur. La seconde, parce qu’il était convenable que toutes les créatures obéissent à celle à qui le créateur même devait obéir. Mais elle n’usa jamais de l’empire qu’elle avait sur les vents, la mer, le froid, le chaud, les saisons, si ce n’est lorsque la gloire de Dieu le demandait.

Le troisième jour elle reçut la science infuse de tout ce qui fut fait au troisième jour de la création. Elle connut avec une grande clarté les propriétés des eaux, les herbes, les fruits, les plantes, les métaux, les pierres, les minéraux et la connaissance qu’elle en eut surpassa celle d’Adam, de Salomon et des autres hommes. Elle reçut un si grand pouvoir qu’aucune créature ne pouvait lui nuire, si elle ne le permettait. Mais elle n’usa jamais de sa science ni de son pouvoir pour se préserver des souffrances; quelquefois seulement elle s’en servit pour les pauvres. Dieu lui donna aussi la connaissance de l’amour infini de Dieu jour les hommes et cette vue fit naître en elle un si grand désir de nous sauver et de réparer nos malheurs, pour plaire à Dieu, qu’elle serait morte mille fois, si le Seigneur ne lui eût conservé la vie par sa puissance. Sa grande charité et son ardent désir de sauver les pécheurs la disposait de plus en plus à être la mère du sauveur, et puisque son fils devait sauver le monde par le moyen de sa passion, usant de son pouvoir sur les créatures elle. le mir commandait de lui faire supporter ce qu’elles devaient faire souffrir à leur créateur.ann3

Le quatrième jour elle fut élevée à une plus haute connaissance des divines grandeurs; elle vit tout ce qui fut créé et ordonné au quatrième jour de la création. Elle connut l’arrangement, le nombre, les propriétés, la matière, la forme et les influences des planètes, des étoiles et de tous les corps célestes, sur lesquels elle reçut un empire absolu, dont elle se servit quelquefois pour son fils, particulièrement en Egypte où les chaleurs sont très-grandes. Elle commanda au soleil de tempérer son ardeur pour le divin enfant, mais non pour elle qui ne voulut jamais être privée de souffrir. Le Seigneur lui révéla en ce jour par une lumière particulière la nouvelle loi de grâce que le sauveur du monde devait instituer avec les sacrements qu’elle devait contenir, les dons abondants et les grâces préparés à ceux qui voudraient profiter des mérites de la rédemption. Mais connaissant l’état de corruption du monde, qui mettait obstacle par des péchés innombrables à l’amoureuse volonté du Très-Haut pour le salut éternel de tous, elle éprouva un nouveau genre de martyre causé par la douleur qu’elle avait de la perdition des hommes. Elle fit à Dieu de ferventes prières, afin qu’à l’avenir personne ne fût damné, et que tous obtinssent la gloire éternelle. Son coeur fut inondé d’une grande amertume par la folie et la dureté des pécheurs à résister à l’inclination miséricordieuse de Dieu pour leur salut éternel et cette amertume se prolongea pendant tout le temps de sa vie mortelle.

annunc_20completa_20Mariagrazia2Le cinquième jour, le Seigneur lui découvrit combien les hommes avec leurs péchés mettaient obstacle à l’accomplissement de l’incarnation, le petit nombre de ceux qui en profiteraient et correspondraient à un si grand bienfait. Elle connut dans cette vision toutes les créatures passées, présentes et futures, avec leurs bonnes et leurs mauvaises actions, et la fin qu’elles auraient. Dieu lui donna aussi la connaissance de tout ce qu’il avait créé au cinquième jour de la création, et le pouvoir sur toutes les oeuvres de ce jour. Il lui demanda en outre quel était son nom, elle répondit : je suis fille d’Adam, formée par vos mains d’une vile matière. Le Très-Haut lui répartit : désormais vous vous appellerez l’élue pour mère de mon fils unique, les esprits bienheureux entendirent seuls ces dernières paroles, elle n’entendit que le nom d’élue. Le coeur enflammé d’amour, elle demanda au Seigneur avec de très-vives instances l’accomplissement de l’incarnation, la très-sainte Trinité lui en fit la promesse, et remplie de joie elle demanda la bénédiction qui lui fut accordée aussitôt.

Le sixième jour, Marie persévérant neuf heures dans la prière, les oeuvres du sixième jour de la création lui furent montrées. Elle connut toutes les espèces d’animaux avec leurs qualités et leurs fonctions; il lui fut accordé sur eux un empire absolu et le commandement leur fut donné de lui obéir en toute chose : ils le firent dans quelques circonstances, comme le boeuf et l’âne qui se prosternèrent devant le Seigneur, au jour de sa naissance. En outre de la connaissance des créatures privées de raison, elle connut parfaitement la manière dont fut créé le premier homme, elle vit la parfaite harmonie du corps humain avec ses facultés et son tempérament; la nature et les perfections de l’âme raisonnable et son union avec le corps. Elle connut l’état de la justice originelle et comment il fut perdu par Adam; elle comprit la manière dont il fut tenté et vaincu, les effets de sa faute et la fureur des démons contre le genre humain. Dans cette connaissance, elle se chargea de pleurer ce premier péché et tous les autres qui en résultèrent comme si elle en eut été coupable. On peut donc appeler heureuse la faute d’Adam, pour avoir fait couler des larmes si précieuses. Se reconnaissant descendante de parents si ingrats envers Dieu, elle s’humilia et s’abaissa dans son néant, non pour avoir eu part à la faute d’Adam, mais parce qu’elle avait la même nature et était aussi sa fille.AnnonciationR

Le septième jour, elle fut transportée par les anges dans l’empyrée où Dieu l’appelait à célébrer de nouvelles épousailles. A cet effet Dieu commanda à deux séraphins de l’assister en forme visible; ensuite il la fit revêtir d’une robe d’un éclat extérieur en rapport avec la beauté intérieure . de l’âme. Cette robe semblable à une longue tunique était si resplendissante que si un seul rayon fut parvenu jusqu’à la terre il l’eut mieux éclairé que le soleil et même que si les étoiles eussent été des soleils. Les séraphins lui mirent une riche ceinture, symbole, de la crainte de Dieu, comme la robe était limage de son incomparable pureté et de sa grâce. Ils l’ornèrent de beaux cheveux à fils d’or liés avec une précieuse attache, pour faire comprendre que toutes ses pensées devaient être animées de la plus ardente charité dont l’or était le symbole. Ils lui mirent aux pieds une belle chaussure pour signifier que tous ses pas et ses mouvements devaient être dirigés aux fins les plus hautes de la gloire de Dieu. Ses mains furent ornées de riches bracelets signifiant la magnanimité qui lui était donnée, et ses doigts de bagues. précieuses, pour signifier les dons du saint Esprit. Elle reçut aussi un collier d’un éclat merveilleux d’où pendait un chiffre avec trois pierres précieuses qui correspondaient par les trois vertus théologales aux trois personnes divines. On lui mit aux oreilles de beaux pendants pour préparer son ouïe à l’ambassade de l’archange qu’elle devait bientôt recevoir. Aux extrémités de la robe pendaient des chiffres qui signifiaient, les uns Marie mère de Dieu, et les autres, Marie vierge et mère.

AnnunciationLe huitième jour, elle fut transportée de nouveau en paradis en corps et en âme, à la grande admiration des esprits bienheureux pour son incomparable beauté dans laquelle le Très-Haut prit aussi ses complaisances, et pour l’honorer davantage il déclara aux anges qu’elle était leur reine, Ils la reconnurent et l’acceptèrent tous avec joie et chantèrent avec une harmonie inexprimable des hymnes de reconnaissance au Seigneur, et ce jour fut pour eux celui d’une joie et d’un bonheur plus grand que ne l’avait été aucun autre depuis leur création. Le Très-Haut parla ensuite ainsi à Marie : « Mon épouse et mon élue, puisque vous avez trouvé grâce à mes yeux, demandez moi sans crainte ce que vous souhaitez; je vous assure comme Dieu fidèle à ses promesses et roi tout puissant, que je vous ne refuserai ce que vous demanderez quand même ce serait une partie de mon royaume. » L’auguste Vierge humiliée et abaissée dans son néant lui répondit : « Je ne demande pas une partie de votre royaume pour moi, mais je le demande humblement tout entier pour le genre humain. Je demande, ô roi tout puissant, de nous envoyer par votre miséricorde infinie votre fils unique notre rédempteur. » Le Seigneur lui dit : « Vos supplications me sont agréables, et vos prières me sont chères, il sera fait selon vos demandes et mon fils unique descendra bientôt sur la terre. » Remplie de joie par cette divine promesse, elle fut rapportée par les anges sur la terre.

Le neuvième et dernier jour, elle fut portée de nouveau dans l’empyrée en corps et en âme. Dans une vision abstractive de Dieu, elle connut les choses créées de tout l’univers, qu’elle avait vu auparavant dans ses parties. Elle comprit l’harmonie, la connexion, l’ordre et la dépendance que les choses ont entre elles, et la fin que Dieu a donnée aux diverses créatures. Alors lui fut placée sur la tête comme reine de toutes les oeuvres de la toute puissance divine, une magnifique couronne incrustée d’or avec un chiffre qu’elle ne comprenait pas, et qui signifiait Mère de Dieu. Des dons ineffables lui furent encore donnés comme dernière disposition à cette éminente et incomparable dignité. Ce qu’il faut surtout admirer, c’est qu’en recevant des faveurs si extraordinaires et si merveilleuses, il ne vint pas en pensée à l’humble vierge qu’elle était choisie pour mère du messie attendu, tant était profond dans son coeur le bas sentiment d’elle-même.

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Annonciation de la Sainte Vierge et Incarnation du Verbe

fete_201La plénitude des temps étant accomplie dans lequel le fils unique devait s’incarner, Dieu le fit connaître à l’archange Gabriel, non par la voie ordinaire en éclairant l’ange inférieur par le supérieur, mais immédiatement, et lui révéla l’ordre et les paroles mêmes de son ambassade. Gabriel ayant reçu l’ordre de Dieu descendit de l’empyrée en forme visible accompagné de milliers d’anges. Son visage était d’une rare beauté, ses vêtements d’un éclat admirable, il avait sur la poitrine une belle croix qui annonçait le mystère ineffable de l’incarnation. Il se dirigea vers la pauvre maison de Marie qui avait alors quatorze ans, six mois et dix-sept jours. Sa taille surpassait celle des autres filles de son âge, elle était bien proportionnée et très belle; sa couleur, son air et ses manières étaient admirables et il ne se trouvera jamais aucune créature qui puisse l’égaler. Son habit était pauvre et modeste, mais propre et d’une couleur approchant de la cendre, l’arrangement et la forme de ses vêtements étaient sans recherche et respiraient la modestie et la décence. A l’arrivée de l’archange, elle était dans une sublime contemplation des mystères qu’elle avait vus les jours précédents. Elle souhaitait vivement d’être la servante de cette bienheureuse femme qui devait être la mère du Messie. L’envoyé céleste entra dans la chambre de l’humble Vierge, accompagné d’une multitude innombrable d’esprits bienheureux; non seulement il empêcha que la Vierge le saluât à son ordinaire, mais s’inclinant lui-même il la salua avec un profond respect et lui dit; Ave Maria gratia plena. A ces paroles Marie se troubla à cause de sa profonde humilité, s’estimant la dernière des créatures, et aussi parce qu’elle ne comprenait pas quelle put être fidèle à son voeu de chasteté et néanmoins être mère. L’archange ayant expliqué les difficultés, la Vierge satisfaite inclinant la tête donna son consentement à l’ineffable mystère de l’incarnation du verbe. Toute absorbée dans la pensée que le Seigneur la voulait pour mère, elle se livra à des actes ardents d’amour et de conformité à la divineAnnunciation_II_Royal_Doors volonté, son chaste coeur naturellement comprimé par l’ardeur de ses mouvements et de ses affections distilla trois gouttes de sang qui tombèrent dans son sein virginal et le saint esprit en forma le petit corps du sauveur. Ainsi le coeur très pur de Marie par la force de l’amour divin fournit seul la matière dont ce côrps fut composé. Le corps divin de Jésus-Christ fut donc réellement formé au moment où inclinant la tête, Marie les mains jointes prononçait ces paroles; ecce ancilla domini, fecit mihi secundum verbum tuum. En ce moment la très sainte âme du sauveur fut créée et infuse dans ce corps, et la divinité s’unit à l’humanité par l’union hypostatique. Tout ceci s’accomplit un vendredi, le vingt-cinq du mois de mars, à l’aurore, à la même heure où Adam avait été créé, trois mille neuf cent soixante ans auparavant.

Au moment où le verbe éternel s’incarnait, les cieux et toutes les créatures donnèrent des signes de respect à leur créateur. Ils témoignèrent d’une rénovation intérieure et d’un changement pour la présence vivifiante du rédempteur de l’univers. Les hommes ne connurent pas ce renouvellement merveilleux, parce que Dieu ne voulut le découvrir qu’aux anges. Le Très-Haut répandit seulement dans le coeur de quelques justes une émotion et une joie extraordinaire dont ils ne comprirent pas la raison, quoique plusieurs. conçussent le soupçon que c’était un effet de la venue si désirée du Messie. L’archange saint Michel en apporta la nouvelle aux saints pères des limbes qui en éprouvèrent une émotion plus grande et une joie inexprimable. L’enfer éprouva aussi l’effet de la venue du sauveur, car les démons ressentirent une peine et une tristesse inaccoutumées et une force impétueuse du pouvoir divin qui semblable aux flots d’une mer irritée les renversa tous au fond des cavernes, mais ils n’en découvrirent pas la raison. Dès que par l’opération du Saint-Esprit l’incarnation du Annunciation_ystujverbe fut accomplie dans le sein virginal de Marie, elle fut élevée à une vision intuitive de Dieu où elle comprit avec les plus hauts mystères la signification des chiffres qui lui avait été toujours cachée. Le divin enfant croissait par la substance de sa mère, comme les autres enfants, mais avec cette différence que la matière dont ii était nourri était admirable. Pour le comprendre il faut remarquer que les actes faits avec ferveur et les affections amoureuses meuvent le sang et les humeurs, et le sang et les. humeurs mis en mouvement dans Marie par des actes héroïques et d’une ardente charité envers Dieu, servaient d’aliment au saint enfant. Ainsi l’humanité du verbe était naturellement nourrie, et la divinité prenait en même temps ses complaisances dans les héroïques vertus que pratiquait la Vierge mère, qui donnait un aliment substantiel par la force du divin amour. Dans la pensée que sa nourriture devait servir d'aliment au divin enfant, elle la prenait avec un si grand amour et des actes si héroïques de vertu que les anges étaient ravis d'admiration de voir la sainte Vierge rendre des actions si communes aussi agréables à Dieu et d'un si grand mérite pour elle. Le petit corps du Seigneur au premier instant de sa conception ne fut pas plus grand qu'une abeille, et l’âme auguste et très-sainte qui lui fut unie, exerça aussitôt tous les actes et d'une manière héroïque. I. Connaître et voir intuitivement la divinité comme elle est en elle-même et comme elle est unie à la sainte humanité. II. Se reconnaître dans son être humain inférieur à Dieu et s'humilier profondément. III. Aimer Dieu d'un amour béatifique. IV. S'offrir en sacrifice de salut, acceptant son être passible pour la rédemption du monde. V. Prendre possession du lit virginal de Marie et y mettre ses complaisances. VI. Remercier le Père éternel de l'avoir créée avec de si grands dons et grâces, et de l’avoir exemptée du péché originel. VII. Prier pour sa sainte mère et saint Joseph, demandant pour eux le salut éternel. Ces actes avaient un si grand mérite qu'ils auraient été suffisants  pour racheter une infinité de mondes, et l'acte d'obéissance de s'assujettir à la souffrance et celui d'empêcher que la gloire de son âme ne rejaillît sur son corps, avait un mérite surabondant pour notre rédemption. La sainte Vierge pratiquaannunciazione les mêmes actes que notre Seigneur à mesure qu'il les exerça. Elle s'humilia profondément en présence de la divine majesté , et adora le Seigneur dans son être infini et dans son union avec la nature humaine. Elle rendit gloire à Dieu au nom de tous les hommes, et particulièrement de l'avoir choisie pour mère de son fils; elle s'offrit humblement à le nourrir, le servir et l’accompagner, et à coopérer autant qu'elle le pourrait à l' oeuvre de la rédemption; elle demanda la grâce d'exercer avec zèle ses devoirs dans cette oeuvre si grande. A ces actes héroïques intérieurs qu'elle pratiqua aussitôt il près la conception du verbe, elle joignit les extérieurs. Elle se prosterna à terre et l'adora profondément , elle continua ses adorations et ses prosternations pendant toute sa vie; de minuit à minuit elle faisait trois cents génuflexions, et même au-delà lorsqu'elle n'était pas occupée à autre chose ou en voyage. Tous ses actes étaient èn hommage du divin enfant. Le jour de l'incarnation, les anges qui l'assistaient se rendirent visibles à ses yeux, remplis d'allégresse et adorant dans son sein leur Dieu fait homme. Ils s'offrirent de la servir comme leur reine, de l'aider dans son travail et dans tout ce qu'elle voudrait leur commander, et ils firent ce qu'ils disaient jusqu'à la servir à table lorsqu'elle était seule en l'absence de Joseph son époux. Pendant qu'elle avait dans son sein le divin enfant elle jouissait ordinairement de sa présence de plusieurs manières : mais celle qui lui donnait la plus grande consolation était de voir dans son sein comme au travers d'un pur cristal, l'humanité sainte qui recevait la lumière de la divinité. Elle éprouvait une grande satisfaction en voyant les petits oiseaux qui venaient adorer dans son sein leur créateur et le louer par leurs chants joyeux et leurs doux. mouvements. Dieu l'ordonna ainsi plusieurs fois pour la consolation de sa chère mère, souvent ils lui apportaient de belles fleurs qu'il1 laissaient tomber dans ses mains, et ils s'arrêtaient attendant ,qu'elle leur commandât de chanter. D'autres fois pour éviter les rigueurs de la saison, les pauvres oiseaux se réfugiaient auprès d'elle et la douce reine non-seulement les recevait mais leur donnait aussi la nourriture, toute joyeuse de leur innocence.

Extraits de la Vie Divine de la Très Sainte Vierge Marie, Vénérable Maria d'Agreda, chapître 7 et 8

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20 mai 2008

La Nativité et la Présentation au Temple de Marie

La naissance et la présentation au Temple de Marie


L’heureuse naissance de Marie, prémices de sa vie toute merveilleuse

santi_gioacchino_e_annaLes neuf mois étant accomplis, sainte Anne fut éclairée d’une lumière intérieure, par laquelle le Seigneur lui fit connaître que le temps de ses heureuses couches était venu. Prosternée en présence de la majesté divine, elle demanda humblement au Seigneur de l’assister de ses grâces, et tout-à-coup elle sentit dans son sein un doux mouvement, qui lui fit comprendre que sa très-chère enfant voulait venir à la lumière. Dans cet état de la sainte mère, la très-sainte enfant vint au monde le huit septembre, à minuit; et afin qu’elle ne vit ni ne sentit sa naissance, elle fut ravie en une extase très-sublime en paradis. La sainte mère voulut elle-même l’envelopper de ses langes, la recevoir dans ses bras, sans permettre que d’autres mains la touchassent et elle put remplir elle même cet office parcequ’elle ne ressentit pas les douleurs de l’enfantement. Sainte Anne ayant reçu cette chère enfant dans ses bras adresse à Dieu cette prière: « Seigneur, dont la sagesse est infinie, créateur de tout ce qui a l’être, je vous offre humblement le fruit de mes entrailles que j’ai reçu de votre infinie bonté et je vous remercie du fond du coeur. Faites de la fille et de la mère selon votre très-sainte volonté, et regardez de votre trône notre petitesse. Je félicite les saints pères des limbes et tout le genre humain, à cause du gage assuré que vous leur donnez de leur prochaine rédemption. Mais comment me comporterai-je envers celle que vous me donnez pour fille, ne méritant pas d’être sa servante? Comment oserai-je toucher la véritable arche du testament? Donnez-moi Seigneur la lumière qui m’est nécessaire pour connaître votre sainte volonté, pour l’exécuter suivant votre bon plaisir et dans les services que je dois rendre à ma fille.» Le Seigneur lui fit entendre de traiter cette sainte enfant en ce qui concernait l’extérieur, comme une mère traite sa fille; mais de lui conserver dans son intérieur le respect qu’elle lui devait.

Les anges vénérèrent leur reine entre les bras de sa mère et ceux qui étaient préposés à sa garde se découvrirent à, ses yeux; ce fut la première fois qu’elle les vit sous une forme corporelle. Ils étaient mille, désignés par Dieu pour sa défense dès le premier instant de sa conception. Quant ils l’eurent adorée, Dieu envoya le saint archange Gabriel, afin qu’il annonçât cette bonne nouvelle aux saints pères des limbes; et dans le même instant il envoya une multitude innombrable d’anges pour prendre et transporter dans le ciel en corps et en âme celle qui devait être la mère du verbe éternel. La petite Marie entra dans le ciel par le ministère des anges, et prosternée avec amour devant le trône royal du Très-Haut, elle fut reçue de Dieu lui-même dans son trône. Elle fut mise à son côté en possession du titre de sa propre mère et de reine de toutes les créatures, bien qu’elle ignorât alors la fin de ces profonds mystères, le Seigneur les lui cachant pour sa plus grande gloire. Il fut déterminé dans le conseil divin de donner un nom à cette enfant bien aimée, et aussitôt on entendit une voix sortant du trône de Dieu, qui disait: n notre élue doit s’appeler Marie. Ce nom doit être merveilleux et magnifique : ceux qui l’invoqueront avec une affection dévote, recevront des grâces très-abondantes; il sera terrible contre l’enfer et écrasera la tête du serpent » Le Seigneur commanda aux esprits angéliques d’annoncer cet heureux nom à sainte Arme, afin que ce qui avait été arrêté dans le ciel fut manifesté sur la terre. Les saints anges exécutèrent les ordres de Dieu. Ayant chacun un bouclier lumineux où le nom de Marie était gravé, ils annoncèrent à sainte Anne que c’était le nom qu’elle devait lui imposer. Marie fut donc remise entre les bras de sa mère, qui ne s’aperçut point de cette absence, parce que pendant assez longtemps, sainte Anne eut une extase d’une très-haute contemplation, et parce qu’un ange occupa la place de la très sainte enfant, ayant un corps aérien semblable au sien.030_Dr_Ioachim_l

Il est bon de connaître le continuel exercice auquel était occupée la sainte enfant. Au commencement de chaque jour, elle se prosternait intérieurement en la présence du Très- Haut, et le louait pour ses perfections infinies; elle lui rendait des actions de grâces de l’avoir tirée du néant, et se reconnaissant l’ouvrage de ses mains, elle le bénissait, l’exaltait, l’adorait comme son souverain Seigneur et créateur de tout ce qui a l’être. Elle élevait son esprit pour l’abandonner aux mains de Dieu; avec une profonde humilité et une parfaite résignation, elle priait Dieu de disposer d’elle selon sa sainte volonté; pendant ce jour là et pendant tous ceux qui lui resteraient à vivre et de lui enseigner ce qui lui serait le plus agréable pour l’accomplir exactement. Cette sainte habitude qu’elle prit dès sa naissance, elle la conserva pendant tout le cours de sa vie, sans jamais y manquer, quelques occupations et travaux qu’elle eût: elle la répétait même plusieurs fois le jour dans l’accomplissement de ses innocentes actions.

Les soixante-six jours de la purification étant passés, sainte Anne alla au temple portant dans ses bras sa très pure enfant : elle se présenta à la porte du tabernacle avec l’offrande que la loi exigeait. Le saint prêtre Siméon ressentit une joie extraordinaire et sainte Anne entendit alors une voix qui lui dit d’accomplir le voeu qu’elle avait fait d’offrir sa fille au temple dès l’âge de trois ans. En entrant dans ce temple sur les bras de sa mère, cette aimable enfant voyant de ses yeux tant de magnificence consacrée au culte divin, en éprouva dans son esprit des effets merveilleux, et ne pouvant se prosterner à terre pour adorer la divinité, elle y suppléa du moins en esprit. Elle pria humblement le Seigneur de la recevoir en ce lieu, au temps que sa sainte volonté avait déterminé. En témoignage de l’acceptation que le Seigneur en faisait, une très claire lumière. descendit du ciel d’une manière sensible sur la mère et sur l’enfant. Ayant fini sa prière et présenté son offrande, sainte Anne revint à sa maison de Nazareth. La très sainte enfant était traitée dans la maison paternelle comme les autres enfants de son âge. Elle prenait les mêmes aliments qu’eux, mais en très petite quantité, son sommeil était court, quoiqu’elle se laissât coucher quand on le voulait; elle n’était pas importune et ne pleurait jamais pour les petits chagrins ordinaires aux autres enfants, mais elle était très douce et très paisible et elle dissimulait cette merveille en versant souvent des larmes pour les péchés des hommes, afin d’en obtenir le pardon, et de hâter la venue du rédempteur. Son visage était ordinairement joyeux, mais pourtant sérieux et plein de majesté et il n’y avait dans ses actions jamais rien de puéril. Elle recevait dans de certaines rencontres les caresses qu’on lui faisait, mais à l’égard de celles qui n’étaient point de sa mère, elle les modérait par son sérieux: Aussi le Seigneur inspira à saint Joachim et à sainte Anne un grand respect et une grande modestie en sorte qu’ils étaient fort réservés et fort prudents dans les démonstrations sensibles qu’ils lui donnaient de leur tendresse. Lorsqu’elle était seule, ou qu’on la mettait dans son berceau pour dormir, ce qu’elle ne faisait que fort sobrement, et sans jamais interrompre les actions intérieures du saint amour, elle conférait sur les mystères du Très-Haut avec les anges. Elle fut sujette à la faim, à la soif et aux peines corporelles parce qu’il était convenable qu’elle imitât Jésus. La faim, la soif étaient plus grandes pour elle que pour les autres enfants, et la privation de nourriture lui était plus dangereuse, à cause de la perfection de son tempérament; mais si on ne lui en donnait pas à temps, ou qu’on y excédât, elle prenait patience jusqu’à ce que l’occasion se présentât de la demander par quelque signe. Elle ne ressentait pas de peine d’être enveloppée dans ses langes, à cause de la connaissance qu’elle avait que le verbe incarné devait être ignominieusement garrotté. Lorsqu’elle était seule, elle se mettait en forme de croix, parce qu’elle savait que le rédempteur du monde devait mourir ainsi. Elle rendait très fréquemment des actions de grâces pour les aliments qui la nourrissaient, pour les influences des planètes, des étoiles, des cieux, reconnaissant tout cela pour un bienfait de la bonté divine; si elle manquait de quelque chose, elle ne se troublait point, sachant que tout est une pure grâce et un bienfait du Seigneur.

Nous avons dit qu’une de ses principales occupations était de s’entretenir avec les Anges, lorsqu’elle était seule. Pour mieux faire entendre tout ceci, il faut donner une idée précise sur la manière dont ils se rendaient visibles à ses yeux, et dire quels étaient ces esprits angéliques. Ils avaient été pris des neuf choeurs, cent de chaque choeur, et choisis parmi ceux qui s’étaient le plus distingués par leur amour pour le Verbe incarné et sa très sainte mère, dans le combat contre Lucifer. Lorsqu’ils lui apparaissaient ils avaient la forme de jeunes hommes d’une merveilleuse beauté. Leur corps participait fort peu du terrestre, et il était comme un cristal très pur et rayonnant de la lumière du ciel. Ils joignaient à cette beauté une gravité noble, et un air majestueux. Leurs vêtements étaient semblables à un or très pur émaillé et embelli des plus riches couleurs. On découvrait néanmoins que tout cela n’était pas fait pour être touché, mais pour la vue seule, comme la lumière du soleil. Ils avaient sur la tête une belle couronne des fleurs les plus riches et les plus variées, qui exhalaient un parfum céleste. Ils portaient en leurs mains des palmes entrelacées, qui signifiaient les vertus que Marie devait pratiquer, et la gloire qu’elle devait obtenir. Ils avaient aussi sur leurs poitrines des devises qui avaient quelque rapport à celles des ordres militaires, il y avait un chiffre qui voulait dire: Marie Mère de Dieu. Cette devise était resplendissante, c’était un de leurs plus beaux ornements; mais la sainte vierge ne la comprit que lorsqu’elle conçut le Verbe incarné. Les effets que ces esprits célestes produisaient dans l’âme de Marie ne se peuvent expliquer dans le langage humain. Outre les neuf cents anges dont nous avons parlé, soixante-dix Séraphins d’entre les plus proches du trône, choisis parmi ceux qui se distinguèrent le plus par la dévotion à l’union hypostatique des deux natures divine et humaine, assistaient leur jeune reine. Lorsqu’ils se rendaient visibles, elle les voyait sous la même forme qu’Isaïe les vit, ayant six ailes, deux qui voilaient leur face, deux qui voilaient leurs pieds, et ils volaient avec les deux autres, signifiant ainsi le mystère caché de l’Incarnation et l’essor ardent de leur amour envers Dieu. Leur manière de communiquer avec la vierge était la même qu’ils gardent entr’ eux, les supérieurs illuminant les inférieurs; car bien que la Reine du ciel leur fût supérieure en dignité et en grâce, néanmoins dans sa nature l’homme comme le dit David, a été fait moindre que les anges. Il y avait encore douze anges dont a fait mention Saint-Jean (Apoc. ch. 21, v. 12.) Ils étaient de ceux qui se distinguèrent le plus par leur amour pour la rédemption des hommes. Ils furent choisis afin qu’ils coopérassent avec Marie au privilège qu’elle a d’être mère de miséricorde et médiatrice du salut du monde. Ces douze anges lui apparaissaient corporellement comme les premiers, et ils portaient plusieurs couronnes et plusieurs palmes réservées pour les dévots de cette divine reine. Leur emploi particulier était de lui faire connaître d’une manière toute spéciale la charité du Seigneur envers le genre humain. Les dix-huit anges qui complétaient le nombre de mille, étaient de ceux qui se distinguèrent le plus par leur affection envers les souffrances du Verbe incarné. Ces anges apparaissaient à Marie avec une admirable beauté. Ils étaient ornés de plusieurs devises de la passion et d’autres symboles mystérieux de la rédemption. Ils avaient une croix sur la poitrine et une autre sur le bras; l’une et l’autre d’une singulière beauté et d’une splendeur extraordinaire. La sainte vierge se servait souvent de ces anges qu’elle envoyait en ambassade à son très aimable fils pour le bien des âmes. Tous ces mille anges assistèrent à la garde dé cette grande reine, sans y jamais manquer en rien, comme nous le verrons, en plusieurs occasions, dans la suite de cette vie, et ils jouissent maintenant dans le ciel d’une joie toute particulière, par sa présence et par sa compagnie.

02La sainte enfant n’eut jamais l’impossibilité de parler qu’éprouvent les autres enfants; néanmoins pendant les dix-huit premiers mois, elle ne voulut point prononcer une parole; cachant par ce moyen la science et la capacité qu’elle possédait, et évitant l’étonnement qu’on aurait eu d’entendre parler un enfant qui ne faisait que de naître. Elle se dispensait seulement de cette loi du silence, lorsque dans la solitude elle priait le Seigneur, ou parlait avec les anges de sa garde. Le temps étant arrivé où la divine Marie devait rompre ce saint silence, le Seigneur lui déclara qu’elle pouvait commencer à parler avec les créatures humaines. Avant d’exécuter cet ordre, elle supplia le Seigneur dans une humble et fervente prière de l’assister dans cette dangereuse et difficile action de parler, afin qu’elle n’y commît jamais aucune faute. Le Seigneur lui ayant promis sa divine assistance, elle délia sa langue pour la première fois et les premières paroles qu’elle proféra furent pour demander la bénédiction de ses parents. Ceci arriva au dix-huitième mois de sa naissance. Pendant les dix-huit autres qui restaient pour achever les trois ans où elle entra au temple, elle n’ouvrit presque jamais la bouche que pour répondre à sa mère qui s’entretenait avec elle de Dieu, de ses mystères et surtout de l’incarnation du Verbe divin. Il était admirable de voir le soin qu’elle mettait dans un âge si tendre à faire les choses les plus basses et les plus humbles, comme de nettoyer et de balayer la maison, et alors les saints anges l’aidaient à recueillir ce fruit d’humilité. La maison de Joachim n’était pas fort riche, mais pourtant elle n’était pas des plus pauvres; c’est pourquoi sainte Anne habillait sa fille le mieux possible, dans les limites de l’honnêteté et de la modestie. Dès que la sainte enfant commença à parler, elle pria ses parents de la vêtir plus pauvrement d’un habit grossier et de couleur de cendres, et leur témoigna le désir qu’il eût déjà été porté. Sainte Anne ne jugea pas à propos de la ‘vêtir d’habits aussi grossiers qu’elle le demandait, elle la satisfit néanmoins pour la couleur et pour la forme qui rappelaient un peu l’habit qu’on met aux enfants par dévotion. Elle ne répliqua pas une parole, et se montra très soumise à‘sa mère, compensant par cet acte d’obéissance l’acte d’humilité qu’elle ne pouvait pas faire.


Sainte occupations, Présentation au Temple

05_20L_Entree_20au_20temple_20de_20la_20Mere_20de_20DieuUne de ses occupations était de se retirer dans la solitude pour jouir de Dieu, avec plus rie liberté et pleurer en secret les péchés des hommes. Son affection envers les pécheurs et envers les pauvres était toute particulière. Ayant passé l’âge de deux ans, elle demandait souvent l’aumône à sa mère pour ceux qui étaient dans le besoin. Elle retranchait quelque chose de ses repas pour leur donner. Elle ne donnait point l’aumône aux pauvres comme un bienfait, mais comme en leur payant une juste dette. Elle signala spécialement son humilité lorsqu’elle se laissa montrer à lire par autrui, quoiqu’elle fut la mère de la divine sagesse, et quelle se laissa enseigner des choses qu’elle savait par science infuse depuis le premier instant rie sa conception. Quand vint le temps de la conduire au temple pour remplir le voeu qu’avaient fait à Dieu ses parents, elle fut la première à les supplier humblement d’accomplir leur promesse sans tarder; et elle fit à Dieu de ferventes prières, pour qu’il leur inspirât de l’exécuter promptement. Le Seigneur exauça les humbles prières de sa bien aimée, et ses parents pour obéir aux inspirations du ciel, se séparèrent de cette sainte et très-aimable enfant, non sans un vif chagrin. Sainte Anne principalement eut une plus grande douleur que ne l’eut Abraham, lorsqu’il reçut l’ordre de sacrifier son fils Isaac. Les trois ans accomplis, Joachim et sainte Anne accompagnés de quelques uns de leurs parents et d’une suite nombreuse d’esprits angéliques, qui chantèrent dans tout le voyage des cantiques de louanges au Très-Haut, partirent de Nazareth et vinrent à Jérusalem, portant dans leurs bras la jeune et bienheureuse enfant. Arrivée au temple, Sainte Anne entendit une voix qui disait: « venez mon épouse et mon élue: venez dans mon temple où je veux que vous m’offriez un sacrifice de louange et de bénédiction.» Ils la conduisirent dans l’appartement des vierges, où elles étaient élevées toutes ensemble dans une sainte retraite jusqu’à l’âge du mariage. Elles étaient principalement de la tribu royale de Juda, et de la tribu sacerdotale de Lévi. L’escalier pour aller à cet appartement avait quinze degrés; un des prêtres qui étaient venus la recevoir la mit sur le premier degré, et Marie lui en ayant demandé la permission se tourna vers ses parents, leur demanda leur bénédiction à genoux, leur baisa les mains et les pria de la recommander à Dieu. Ceux-ci la lui donnèrent avec beaucoup de tendresse et de larmes. Alors elle monta toute seule les quinze degrés avec une ferveur et une modestie17thRusPresMary admirable. Le saint vieillard Siméon lui donna pour maîtresse la prophétesse Anne qui avait été prévenue pour cet emploi d’une grâce spéciale de Dieu, Ayant été remise à sa maîtresse, la jeune enfant se mit à genoux, lui demanda sa bénédiction et la pria de lui enseigner tout ce qui était nécessaire: ensuite elle alla offrir ses services à toutes les vierges, les salua et les embrassa chacune en particulier ave tendresse et les remercia de l’avoir reçue pour compagne toute indigne qu’elle en fût. Après avoir rempli ce devoir elle se prosterna à terre et baisa le pavé comme étant celui de la maison de Dieu, puis rendit grâce au Seigneur de ce grand bienfait. Ensuite elle s’adressa à ses douze anges dont nous avons parlé plus haut, et les pria d’aller consoler ses parents dans leur tristesse. Les anges partis, le Très-haut ordonna aux soixante Séraphins qui l’assistaient de la transporter dans l’empyrée; cela fut aussitôt exécuté, et elle vit là l’essence divine d’une vision intuitive; prosternée humblement devant le trône de Dieu, elle lui demanda deux grâce avec une singulière ferveur; l’une de souffrir beaucoup pour son amour, l’autre de pouvoir faire en sa présence, quatre voeux, ceux de pauvreté, de chasteté, d’obéissance et de clôture perpétuelle dans le temple. Le Seigneur agréa demande, mais il accepta seulement le voeu de chasteté et non les autres. Il régla seulement la manière dont elle devait conduire par rapport à ceux-ci: c’était d’agir comme si elle en eut fait voeu solennel. Après cette claire vision Dieu, elle fut encore retenue dans le ciel par une extase imaginative dans laquelle elle fut parée par les anges d’une manière admirable. Ils illuminèrent d’abord tous ses sens d’une clarté qui la remplit de grâce et de beauté; puis elle fut revêtue d’une robe magnifique, avec une ceinture de pierres précieuses de diverses couleurs, transparentes et resplendissantes: cette ceinture signifiait la pureté et les héroïques y tus de son âme très sainte. On lui mit au cou un collier d’un prix inestimable, avec trois grandes pierres, 18thCRusPresVirgsymbole des trois vertus théologales, la foi, l’espérance et la charité, elles pendaient sur sa poitrine, comme pour marquer le lieu où ces vertus résidaient. On lui mit aux doigts sept anneaux d’une rare beauté pour marquer les sept dons du Saint-Esprit. La très-sainte Trinité lui posa sur la tête, comme à la reine du monde, une couronne impériale d’une inestimable valeur. Le vêtement dont elle était revêtue était semé de chiffres d’un or très fin et très éclatant qui disaient, Marie fille du père Éternel, Épouse du Saint Esprit, et Mère de la véritable lumière: ces dernières paroles ne furent comprises que des anges. L’auguste fille parée ainsi, plut tellement à Dieu, qu’il lui commanda de demander tout ce qu’elle souhaiterait, l’assurant que rien ne lui serait refusé. La demande qu’elle fit au Seigneur fut qu’il envoyât au monde son fils unique pour racheter les hommes; qu’il augmentât son saint amour chez ses parents et les comblât des dons de sa main bienfaisante; qu’il consolât les pauvres et les affligés, qu’il les soulageât dans leurs peines et leurs travaux. Elle ne demanda ensuite pour elle que l’accomplissement dé sa sainte volonté.

Après cette admirable vision, les anges la remirent dans le temple d’où elle avait été enlevée, où elle rentra plus humble que jamais. Elle commença aussitôt à pratiquer ce qu’elle avait promis en la présence du20thNichPapasPresMary Seigneur. Elle alla trouver sa maîtresse et lui remit tout ce que sa mère lui avait donné pour ses besoins ou pour ses plaisirs, excepté un simple habit et un livre de prière manuscrit, et elle la pria de donner aux pauvres ces petites choses. Ses actions et ses pratiques de sublime vertu furent si parfaites qu’elle surpassa par ses mérites ceux de tous les Séraphins. Pour entrer en quelque détail, après avoir remis à sa maîtresse tout dé qu’elle avait, elle demanda très-humblement aux saints prêtres et à sa maîtresse de lui prescrire tout ce qu’elle aurait à faire. La très-humble enfant à genoux, les mains jointes et la tête inclinée, écouta les ordres de Siméon: « Ma fille, dit-il, vous assisterez avec beaucoup de respect et de dévotion aux cantiques du Seigneur, vous prierez, le Très-Haut pour les nécessités de son saint temple et de son peuple, et pour la venue du Messie. Vous vous retirerez à la troisième heurt pour vous reposer, et vous vous lèverez à la pointe du jour pour prier le Seigneur jusqu’à l’heure de tierce, et ensuite vous vous occuperez à quelque travail manuel. Vous observerez la tempérance dans les repas que vous prendrez après le travail, ensuite vous irez recevoir les instructions de votre maîtresse. Vous emploierez le reste de la journée à lire les divines écritures; vous serez en toute chose humble, affable et obéissante. » L’enfant sainte écouta à genoux le discours du prêtre, et après lui avoir demandé sa bénédiction et baisa la main, elle résolut dans son coeur d’observer exactement ce qu’on lui prescrivait, et c’est ce qu’elle fit en effet. Elle demanda en outre à sa maîtresse la permission de servir toute les autres vierges, et de s’employer aux emplois les plus humbles, comme de balayer la maison, et de laver la vaisselle et après l’avoir obtenue, elle se montra admirable pour prévenir les autres dans ces choses si humbles et si pénibles Elle demandait chaque jour le matin et le soir la bénédiction à sa maîtresse, lui baisait la main, et quelquefois les pied quand elle lui en donnait la permission. Elle employait beau coup de temps à lire les divines écritures, plus particulière ment Isaïe, Jérémie, et les psaumes, parce qu’ils contiennent d’une manière plus expresse les mystères du Messie et cou de la loi de grâce.

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Extraits de la Vie Divine de la Très Sainte Vierge Marie, Vénérable Maria d'Agreda, Chapîtres 3 et 4

20 mai 2008

L'Assomption et le Couronnement de Marie

immacu L'Assomption et le Couronnement de Marie

L’Archange Gabriel annonce à la Sainte Vierge son heureuse mort. Merveilles qui arrivent

La très-sainte Vierge était parvenue à l’âge de soixante-sept ans, sans avoir jamais interrompu, pas même le plus petit instant, le cours de ses oeuvres admirables et héroïques, ni arrêté les élans de son coeur, ni diminué les feux de son amour; au contraire celui-ci ayant toujours continuellement augmenté dans tous les moments de la vie, elle s’était en quelque manière spiritualisée et déifiée, de sorte que les flammes de son coeur ardent ne lui permettaient aucune sorte de repos. Le Père éternel désirait sa fille unique, le Verbe sa bien-aimée, et le Saint-Esprit sa très-pure épouse. Les anges souhaitaient vivement la vue de leur reine; les saints désiraient ardemment la présence de leur grande souveraine, et tous les cieux demandaient à leur manière leur impératrice, afin qu’elle les remplit tous de gloire et de joie. La très-sainte Trinité envoya l’archange Gabriel avec une multitude d’esprits bienheureux, pour annoncer à leur reine dans quel temps, et de quelle manière elle passerait à la gloire éternelle. Le Prince céleste descendit avec le cortège des anges dans l’oratoire, où il trouva la divine mère prosternée à terre en forme de croix, qui demandait avec larmes miséricorde pour les pécheurs. Et comme réveillée par la mélodie des anges, elle se releva et resta à genoux pour entendre l’embassade du Seigneur. ils arrivèrent tous avec des couronnes et des palmes à la main, toutes différentes, qui signifiaient diverses récompenses et mérites de la grande reine. L’archange l’ayant saluée par l’Ave Maria, continua: Le Tout-Puissant et le saint des saints nous envoie à votre Majesté, pour vous annoncer de sa part l’heureuse fin de votre pèlerinage: Ils vous reste encore trois ans pour être reçue pour toute l’éternité dans la gloire bienheureuse, où tous les habitants vous désirent. Elle reçut cette agréable nouvelle avec une joie ineffable et prosternée de nouveau à terre, elle répondit de la même manière qu’à l’annonciation: Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole. Elle pria les anges de l’aider à rendre grâce au Seigneur pour cette nouvelle si agréable, et elle commença un nouveau cantique-d’actions de grâces, les esprits bienheureux y répondirent pendant deux heures, ensuite elle ordonna aux anges de prier le Seigneur de la préparer à ce passage. L’archange lui répondit qu’elle serait obéie, et ayant pris congé, il retourna à l’empyrée; elle resta le visage contre terre en versant des larmes d’humilité et de joie, et elle dit ces paroles: Terre, je vous rends les grâces que je vous dois, de ce que sans l’avoir mérité vous m’avez supportée pendant soixante-sept ans; comme j’ai été créée de vous et en vous; qu’ainsi de vous et par vous j’arrive à la fin désirée de la vue et de la possession de mon créateur. Elle fit encore un long entretien avec les créatures.immacula

Du moment qu’elle eut reçu cet avis, elle s’enflamma du feu de l’amour divin, de sorte qu’elle multiplia ses exercices, comme si elle avait eu quelque chose à réparer, semblable à un voyageur qui,. voyant venir le soir lorsqu’il lui reste encore à faire une grande partie de son chemin se hâte et marche avec rapidité, en ranimant ses forces; la grande reine ne faisait pas cela par crainte de la mort, ni par le danger du péché qu’elle n’avais jamais commis; mais à cause de son grand amour et de son désir de la lumière éternelle, elle se hâtait donc dans ses héroïques actions, non pour arriver plutôt, mais afin d’entrer plus riche et plus heureuse dans l’éternelle jouissance du Seigneur. Elle envoya ses anges à tous les apôtres et à tous les disciples dispersés dans le monde, afin de les animer toujours plus aux entreprises héroïques, et dans ces trois ans elle le fit plusieurs fois; de même elle fit des démonstrations d’amour plus grandes à tous les fidèles qui étaient à Jérusalem, et de pressantes exhortations d’être fermes dans la foi, et quoiqu’elle gardât le secret, néanmoins elle agissait comme une personne qui s’attend à partir, et qui veut laisser tout le monde comblé de biens. Il en fut autrement avec saint Jean, car un jour à genoux à ses pieds, elle lui demande la permission de parler, et après l’avoir obtenue elle lui dit: Mon Seigneur et mon fils, vous savez qu’entre toutes les créatures je suis la plus redevable au pouvoir divin. Sachez que la divine miséricorde a daigné me faire connaître que le terme de ma vie mortelle pour passer à la vie éternelle arrivera bientôt, il ne me reste que trois ans pour finir mon exil; je vous supplie donc, mon Seigneur de m’aider dans ce temps si court, afin que je m’applique à chercher à correspondre en quelque chose aux immenses bienfaits que j’ai reçus; priez pour moi, je vous en supplie de l’intime de mon coeur.

Ces paroles brisèrent le coeur si aimant de saint Jean, et il répondit tout en larmes ma mère et ma - reine, je suis résigné au bon plaisir de Dieu et au vôtre. Ma mère et ma reine, puisque vous êtes toute miséricordieuse, daignez secourir votre fils qui va se trouver seul, privé de votre précieuse compagnie; saint Jean ne put proférer d’autre parole, oppressé par le sanglots et la douleur; et quoique la miséricordieuse mère l’animât, néanmoins dès ce jour le saint apôtre fut pénétré et accablé d’une si grande tristesse, qu’elle l’affaiblissait et le rongeait, comme il arrive aux fleurs qui deviennent languissantes au coucher du soleil. La miséricordieuse mère lui promit de l’assister toujours comme une tendre mère, et elle pria son très-saint fils pour lui, afin qu’il ne perdit pas la vie. Saint Jean fit part de cette nouvelle à saint Jacques-le-Mineur, évêque de Jérusalem, et dès ce moment les deux apôtres furent plus assidus à visiter la divine maîtresse. Dans le cours de ces trois dernières années, le pouvoir divin disposa par une douce et secrète force, que toute la nature commençât à s’émouvoir et à prendre des signes de deuil, pour la mort de celle dont la vie donnait la, beauté à toutes les choses bées. Les apôtres, quoique dispersés dans le monde, ressentaient un vif désir de voir leur mère et maîtresse; les autres fidèles, qui étaient plus voisins, éprouvaient un pressentiment intérieur, que leur trésor et leur joie ne resterait pas longtemps parmi eux. Toutes les créatures s’émurent et gémirent, les cieux, les animaux et les oiseaux, et six mois avant la mort, le soleil, la lune et les étoiles donnèrent une lumière plus faible qu’à l’ordinaire. Les hommes en ignoraient la cause, saint Jean seul accompagnait ces signes de ses larmes, ce qui fit que tous les pieux fidèles de Jérusalem en connurent la raison; c’est pourquoi ils accoururent au cénacle, pour vénérer la grande reine, ils se jetaient à ses pieds, lui demandaient la bénédiction et baisaient la terre, qu’elle avait foulée de ses pieds divins. La mère de la miséricorde les consolait tous. Et quoique cette perte fut inévitable pour les fidèles, la miséricordieuse mère s’émut dans ses entrailles maternelles; et par ces prières et ses larmes, la-grande reine fit que tous les fidèles et tous les enfants de l’Eglise obtiendraient toutes les grâces temporelles et spirituelles qu’ils désireraient; (1) aussi il est impossible de rapporter le concours immense des personnes qui allaient auprès d’elle, et les miracles qu’elle opérait en faveur de tous. Elle en convertit un grand nombre aux vérités de la foi; elle mit un nombre immense d’âmes en état de grâce; elle remédia aux nécessités des misérables, en les secourant miraculeusement; elle les confirma tous dans la crainte de Dieu, dans la foi et dans l’obéissance à la sainte Église; et comme trésorière des richesses divines, elle ouvrit les portes du trésor divin, et en enrichit les fidèles de l’Église avant de t’éloigner d’eux. De plus elle les consola tous, et leur promit de faire beaucoup plus du haut du ciel, lorsqu’elle y serait parvenue.

Cependant son très-pur esprit était élevé avec des élans inconcevables, par les flammes de son amour, jusqu’à la sphère de la Divinité, sans pouvoir arrêter l’impétuosité de son coeur enflammé; pour donner quelque adoucissement à ses violences, elle se retirait seule et apaisait ses ardeurs avec le Seigneur, en disant: Mon doux amour, mon bien unique, trésor de mon âme, attirez-moi après vous à l’odeur de vos parfums; brisez maintenant les liens de la mortalité, qui me retiennent. Esprits célestes, dites à votre Seigneur et au mien la cause de ma douleur; dites-lui, que pour lui plaire, j’embrasse les souffrances pour mon exil, et c’est ce que je veux; mais je ne puis vouloir vivre en moi, mais seulement en Dieu; s’il veut donc que je vive, comment pourrai-je vivre étant éloignée de lui, qui est ma vie? D’une part il me donne la vie, et de l’autre il me l’ôte ; parce que la vie ne peut être sans l’amour, comment donc pourrais-je exister sans la vie, qui-est celui que j’aime uniquement? Je languis dans cette douce violence. Par ces paroles et par d’autres beaucoup plus tendres, la Vierge-Mère apaisait l’incendie de son coeur enflammé à l’admiration et à la joie des anges mêmes, qui l’assistaient et la servaient. Son divin fils la visitait plus souvent que par le passé et la fortifiait par ses visites; elle renouvelait ses prières pour l’Eglise et pour tous les ministres, qui, dans les siècles à venir, devaient la servir dans la prédication évangélique. Parmi les merveilles, que fit le Seigneur à sa divine mère dans ces derniers temps, il y en eut une qui fut non-seulement connue du saint évangéliste, mais encore de plusieurs autres fidèles qui l’approchaient ; c’était que lorsque la grande reine communiait, elle restait pendant plusieurs heures, revêtue d’une telle splendeur et clarté qu’elle paraissait transfigurée, comme son divin fils au Thabor, à la grande joie de ceux qui avaient le bonheur de la contempler.

20600AN Elle demanda à saint Jean la permission de sortir de la maison avec lui et les milles anges qui l’assistaient, et elle alla visiter les lieux saints, auxquels elle dit adieu en versant des larmes; mais elle s’arrêta pendant longtemps sur le mont du Calvaire, elle pria pour ses bien-aimés fidèles présents et futurs, et en considérant la douloureuse mort de son fils en faveur du genre humain, la flamme de son ardente charité s’accrut si fort, qu’elle aurait perdu la vie, si son divin fils ne fût venu lui-même, qui lui dit: Ma mère et ma colombe, coadjutrice de la rédemption des hommes, vos demandes sont déjà arrivées à mon coeur, je vous promets que je serai très-libéral envers les hommes et leur donnerai de continuels secours, afin qu’avec leur libre volonté, ifs puissent mériter, par les mérites de mon sang, la gloire éternelle, s’ils ne la méprisent pas; et dans le ciel vous serez leur médiatrice et leur avocate , et je comblerai de. mes faveurs et de mes miséricordes infinies, tout ceux qui obtiendront votre protection. La divine mère, prosternée à ses pieds, lui rendit de très-humbles actions de grâces, et ayant été fortifiée dans ses amoureuses peines, elle baisa avec un grand sentiment d’humilité cette terre consacrée, par la mort d’un Dieu fait homme; elle ordonna aux saints auges, de garder continuellement ces lieux sacrés et de les défendre toujours; elle dit aussi aux saints anges et à saint Jean de les bénir, ce qu’ils firent aussitôt. Elle retourna à son oratoire, et lorsqu’elle y fut arrivée tout attendrie et en larmes, elle dit adieu à la sainte Église, en disant: Église sainte et catholique, qui dans les siècles futurs vous appeler romaine, ma mère et ma reine, véritable trésor de mon âme; vous avez été l’unique consolation de mon exil, mon refuge et mon soutien dans mes douleurs; vous êtes ma force et ma joie, dans vous j’ai vécu étrangère et éloignée de ma patrie, et vous m’avez entretenue depuis que j’ai reçu en vous la vie de la grâce, par votre chef et le mien, Jésus mon fils et mon Seigneur; vous êtes pour les fidèles, ses enfants, un guide assuré pour les conduire à la gloire; vous les fortifiez dans ce dangereux pèlerinage. Vous m’avez orné et enrichi de vos beaux ornements, pour entrer aux noces de l’époux, en vous habite votre chef dans l’adorable sacrement; heureuse Église militante, ma bien-aimée, il est déjà temps que je vous laisse, daignez m’appliquer vos bien si précieux, lavez-moi dans le sang divin de l’agneau, qui vous a été confié, et qui peut sanctifier plusieurs mondes couverts de péchés. Sainte Eglise, mon honneur et ma gloire, je vous laisse dans la vie mortelle, mais je vous trouverai glorieuse dans la vie éternelle; de là, je vous regarderai avec tendresse, et je prierai toujours pour votre prospérité et vos progrès.

Après avoir fait cet adieu, la grande reine résolut de faire son testament, elle en demanda la permission au Seigneur, qui voulût le confirmer par sa divine présence; la très-sainte Trinité vint elle-même dans son oratoire, avec des milliers d’Esprits bienheureux; il sortit du trône divin une voix, qui dit: Notre épouse et notre élue, réglez votre dernière volonté selon votre désir, car elle sera accomplie et confirmée par notre divine puissance. Seigneur tout-puissant, Dieu éternel, dit-elle avec une profonde humilité, moi, vil vermisseau de terre, je vous reconnais et vous adore du plus profond de mon âme, Père, Fils et Saint-Esprit, trois personnes distinctes dents une seule nature, indivisible et éternelle; je déclare et je dis que ma dernière volonté est celle-ci: Je n’ai rien à laisser des biens temporels, car je n’ai jamais possédé autre chose, que vous, mon souverain bien; je remercie toutes les créatures, qui m’ont entretenue sans que je le méritasse! Je laisse à Jean deux tuniques et un manteau, qui m’a servi pour me couvrir, afin qu’il en dispose selon son plaisir, comme mon fils. Je demande à la terre de recevoir mon corps; je remets mon âme, dépouillée enfin de son corps, dans vos mains, ô mon Dieu, afin qu’elle vous aime éternellement. Je laisse la sainte Église, ma mère, héritière universelle de tous mes mérites, que j’ai acquis parle moyen de votre grâce et par mes souffrances, afin qu’ils servent à l’exaltation de votre saint nom. En second lieu, je les offre pour les apôtres bien-aimés, et pour les prêtres présents et ceux qui existeront dans l’avenir, afin qu’ils deviennent de

dignes ministres, pour édifier et sanctifier les âmes. En troisième lieu, je les applique pour le bien spirituel de mes dévots, qui me serviront, m’invoqueront et intercèderont auprès de moi, afin qu’ils reçoivent votre grâce et à la fin la vie éternelle En quatrième lieu, je désire et je souhaite que vous vous considériez, comme obligé par mes souffrances et mes oeuvres envers tous les pécheurs, enfants d’Adam, afin qu’ils sortent du malheureux état du péché; et dès ce moment je désire et je veux intercéder toujours pour eux, en votre divine présence tant que le monde durera. Ceci est, mon Seigneur et mon Dieu, ma dernière volonté toujours soumise à votre bon plaisir. Lorsqu’il fût terminé, la très-sainte Trinité le confirma et le Christ l’approuva, en gravant dans le coeur de sa mère ces paroles: Il sera fait comme vous voulez et ordonnez. Prosternée le visage contre terre, elle fit de très-humbles actions de grâces et elle demanda que les apôtres vinssent l’assister, afin de prier pour elle dans ce passage, et qu’elle mourût avec leur bénédiction, ce qui lui fut accordé. Les personnes divines cessèrent d’être visibles, et l’humanité de Jésus-Christ retourna à l’empyrée.

L’heureuse mort de la Très Sainte Vierge et la sépulture de Son Corps très purDormitionR

Le jour auquel l’Arche véritable du Testament devait être placée dans le temple de la Jérusalem céleste s’approchait; trois jours auparavant les apôtres et les disciples furent réunis dans le cénacle par le ministère des anges. Les forces corporelles de la grande reine cédaient déjà un peu à la violence de l’amour divin, parce que d’autant plus elle se rapprochait du souverain bien, d’autant plus grandement qu’elle participait à la qualité de l’amour qui est Dieu même. Là grande reine, vint à la porte de l’oratoire, recevoir le Vicaire de Jésus-Christ, saint Pierre, et s’étant mise à genoux, elle lui demanda sa bénédiction, rendant grâce au Très-Haut de cette consolation, elle en fit de même avec tous les autres apôtres. Elle se retira dans son oratoire et saint Pierre fit un discours aux disciples dans le cénacle, ils entrèrent tous dans l’oratoire pour l’assister, ils la trouvèrent n genoux sur un petit lit dont la divine mère se servait toujours pour se coucher, lorsqu’elle prenait un peu de repos , ils la virent toute éclatante de beauté, revêtue de splendeurs célestes, entourée de ses mille anges qui l’assistaient sous une forme visible. L’état naturel de son très-saint corps virginal et ses traits étaient aussi ceux qu’elle avait lorsqu’elle était âgée de trente-trois ans, elle n’avait ni rides dans ses mains et sur son visage, elle ne fut ni faible, ni plus décharnée avec les années, comme il arrive à tous les enfants d’Adam : ce fut un privilège spécial de la très-sainte Vierge qui correspondait au privilège de son âme très-sainte, afin qu’il parut dériver de celui d’avoir été exempte de la faute d’Adam, dont les effets ne se firent sentir en aucune manière dans son très- saint corps, de même qu’ils n’avaient jamais eu accès dans son âme très-pure.

assumpcio5Saint Pierre et saint Jean, se mirent à genoux au chevet du lit, et les autres tout autour suivant leur rang. La grande reine les regarda tous avec sa modestie et sa pudeur ordinaire et elle leur dit : Mes chers enfants; permettez à votre servante de parler. Et saint Pierre, répondit que tous l’écouteraient volontiers comme elle le désirait, mais qu’elle s’assit sur le lit comme maîtresse et reine de tous. Elle obéit aussitôt, et elle les pria de lui donner tous la bénédiction, ce qu’ils firent pour lui obéir, en versant des larmes en abondance à la vue d’une si profonde humilité unie à une si incomparable grandeur. Elle se leva de son lit et se mit à genoux, par terre, en présence de saint Pierre, en disant mon seigneur, je vous supplie comme pasteur universel de me donner en votre nom et au nom de toute l’Eglise, dont vous êtes le chef, votre sainte bénédiction, et de pardonner à votre servante de vous avoir si peu servi dans le temps de ma vie, car je vais aller de celle-ci à celle qui est éternelle, et si vous y consentez, permettez que Jean dispose de mes vêtements qui sont deux tuniques pour les donner à deux pauvres filles qui m’ont plusieurs fois rendu service par leur charité. Après ces paroles, elle se prosterna à terre et baisa les pieds à saint Pierre avec une abondance de larmes, dont ils furent tous attendris. Ensuite elle se mit aux pieds de saint Jean, en disant : Jean, mon fils et mon seigneur, pardonnez-moi de n’avoir pas exercé envers vous mes devoirs de mère, comme je devais et comme le Seigneur me l’avait ordonné : je vous remercie profondément de la bonté avec laquelle vous m’avez assistée, comme mon fils; et vous, bénissez-moi pour parvenir à la possession de mon Bien. Elle continua à prendre congé des apôtres et de quelques uns des disciples, ensuite de tous les autres. Elle se leva et parla ainsi à tous les assistants : mes chers enfants, et mes seigneurs, je vous ai toujours conservés au-dedans de mon âme, et vous ai aimés tendrement avec la charité qui m’a été commandée par mon très-saint Fils que j’ai toujours considéré en vous tous. Pour accomplir sa sainte volonté, je pars pour les demeures célestes, d’où je vous promets que comme mère, vous me serez présents dans la claire lumière de la divinité. Je vous recommande l’Église ma mère, l’exaltation du saint nom de Dieu, et la propagation de sa loi évangélique; l’amour des paroles de mon très-saint fils, la mémoire de sa vie, de sa- passion et de sa mort. Aimez la sainte Église, et aimez-vous les uns les autres de tout votre coeur; et à vous Pierre, pontife saint, je vous recommande mon fils Jean et tous les autres. Elle cessa de parler, et ses paroles, comme des flèches enflammées pénétraient et attendrissaient tous les coeurs, et versant un torrent de larmes, ils se jetèrent tous par terre avec des gémissements et des sanglots tels, qu’ils attendrirent au suprême degré la miséricordieuse mère, qui ne pouvait résister à ses plaintes si amères de ses enfants bien-aimés. Après quelque temps, elle les pria de prier tous en silence pour elle et avec elle. Au milieu de ce silence, le Verbe incarné, descendit du ciel, sur un trône de gloire ineffable,

accompagné de tous les saints et d’un nombre infini d’anges et le cénacle fut tout rempli de lumière.Dormitionicon La chère mère lui baisa les pieds, et l’adora, elle fit le dernier acte d’humilité et de culte d-ans sa vie mortelle par lequel elle surpassa tous les hommes ensemble, elle se recueillit et se confondit avec la poussière, quoiqu’elle fût mère de Dieu. Le divin fils la bénit et en présence de cette assemblée de saints, il lui dit: chère mère, il est déjà temps de passer pour toujours au paradis, où un trône vous est préparé à ma droite; puisque je vous ai fait, comme ma mère, entrer dans le monde, pure et exempte de toute tache de péché, ainsi pour en sortir, la mort n’a aucun droit de vous toucher; si donc, vous ne voulez pas passer par elle à la vie bienheureuse, venez avec moi sans mourir, participer à la gloire que vous avez déjà mérité. La mère, avec un visage joyeux et la tête inclinée, répondit: Mon fils et mon Seigneur, je vous demande que votre mère et votre servante entre dans la vie éternelle, par la porte commune des enfants d’Adam et comme vous Dieu véritable. Le Seigneur approuva ce sacrifice d’humilité, les anges commencèrent à chanter quelques versets des cantiques; cette harmonie était entendue de tous, et non-seulement l’oratoire mais tout le cénacle fut rempli d’une admirable splendeur, de sorte qu’à cette merveille il accourut de la ville un si grand nombre de personnes, que le passage des rues en était empêché, le Seigneur permettant qu’il y eût plusieurs témoins de cette grande merveille et de la gloire de sa mère.

Lorsque les anges commencèrent à chanter ce premier verset: Venez ma colombe, elle se coucha sur le lit et la tunique resta comme collée à son corps sacré, les mains jointes et les yeux fixes sur son divin fils, elle était tout embrasée des feux du divin amour. Lorsque les anges arrivèrent en chantant à ce verset: Surge, propera, amica mea, elle dit à son divin fils les mêmes paroles qu’il avait prononcées, lorsqu’il expira sur la croix: Seigneur je remets mon âme entre vos mains. Et ayant fermée ses yeux très-purs, la sainte Vierge expira. De sorte que la maladie, qui lui ôta la vie, fut l’amour, sans aucune autre cause, ni maladie d’aucune espèce; et cela se fit ainsi : le pouvoir divin suspendit le concours miraculeux, par lequel jusqu’alors elle avait conservé les forces naturelles, pour ne pas être consumée -par l’ardeur surnaturelle et le feu sensible qu’entretenait en elle l’amour divin; mais le miracle ayant cessé, le feu de l’amour produisit son effet, en consumant l’humide radical du coeur et ainsi la vie naturelle du corps eut sa fin. L’âme très-sainte et très-pure passa au trône et à. la droite du fils, environnée d’une gloire immense, et aussitôt les heureux assistants étonnés, commencèrent à entendre que la musique des anges s’éloignait déjà à travers la région de l’air. Le très-saint corps virginal, qui avait été le temple et le sanctuaire de l’Esprit-Saint, resta tout éclatant de lumière et de splendeur, et il répandait un parfum céleste, dont les assistants étaient intérieurement et extérieurement réjouis. Les mille anges gardiens de la grande reine restèrent pour garder l’inestimable trésor. Les apôtres et les disciples furent comme dans le ravissement pendant quelques temps, au milieu des larmes de deuil et de joie, ensuite ils chantèrent des hymnes et des cantiques de louange à la divine mère. Cette glorieuse mort eut lieu un vendredi, trois heures avant le coucher du soleil, le treize du mois d’août; la sainte Vierge était âgée de soixante-dix ans moins vingt-six jours. Voici l’exacte supputation des années de sa vie; à la naissance du Christ, la Vierge-Mère avait quinze ans, trois mois et dix-sept jours. A sa passion et à sa mort, elle avait quarante-huit ans, six mois et dix-sept jours. Il faut ajouter à ceux-ci, vingt-un ans quatre mois et dix-neuf jours, qu’elle survécût à son fils, ce qui donne soixante-dix ans, moins vingt-six jours.

Icon_03024_Uspenie_Bogorodicy__Konec_XVI_vUn grand nombre de miracles se firent à cette précieuse mort de la grande reine de l’univers: le soleil s’éclipsa pendant quelques heures, il vint au cénacle un grand nombre d’oiseaux de diverses espèces, et par un chant plaintif comme un murmure, ils déploraient à leur manière la mort de la grande reine, et ils donnaient de tels signes de douleur, qu’ils firent fondre en larmes tout ceux qui les entendirent. Toute la ville s’émut, et comme saisie d’étonnement, tous confessaient lé pouvoir du Tout-Puissant. On amena les malades, qui furent tous guéris aussitôt. Toutes les âmes du purgatoire furent délivrées et allèrent au ciel accompagner leur miséricordieuse mère. Au même instant que mourut la Vierge-Mère, il mourut aussi un homme et deux femmes près du cénacle, mais en état de péché mortel. Lorsque leur cause arriva au tribunal de Jésus-Christ, la miséricordieuse mère demanda grâce et miséricorde pour eux, ils furent rendus à la vie et ayant fait pénitence de leurs péchés, ils persévérèrent dans la grâce et se sauvèrent. (1) Cependant les apôtres avec les disciples versant toujours des larmes, pensèrent à lui donner la sépulture, dans la vallée de Josaphat, où était un sépulcre neuf, préparé par la divine providence; et comme son divin fils avait été embaumé, ils préparèrent des onguents précieux, selon la coutume des juifs, pour en faire de même à l’égard du corps sacré de la divine mère; on chargea de ce soin les deux pieuses filles, qui avaient hérité les deux tuniques de la grande reine. Ces deux pieuses filles étant entrées avec le baume et un linceul neuf pour envelopper le sacré corps, la grande splendeur qui en sortait les arrêta et éblouit leurs yeux, de sorte qu’elles n’eurent pas le courage d’approcher, car elles ne le voyaient pas. Elles sortirent toutes tremblantes et allèrent en donner avis aux apôtres, qui comprirent que ce corps très-pur, qui était l’arche sacrée du nouveau testament ne devait pas être touché ni remué même par des vierges. Saint Pierre et saint Jean entrèrent, ils virent la splendeur et entendirent l’harmonie divine des anges, qui chantaient: Dieu vous salue, Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous; et d’autres répondaient: Vierge avant l’enfantement, Vierge dans l’enfantement et Vierge après l’enfantement. Les apôtres, ravis d’admiration à ces merveilles, se mirent à genoux, et ils entendirent une voix qui dit: Qu’on ne découvre, ni ne touche le corps sacré. Ils préparèrent un cercueil et la splendeur céleste ayant un peu diminué, les deux apôtres s’approchèrent, ils attachèrent avec une vénération admirable la tunique sur les pieds divins sans les toucher, et aussitôt ils enlevèrent l’inestimable trésor et le placèrent dans la même position dans le cercueil qu’ils avaient mis sur le lit; ils éprouvèrent que le corps virginal était très-léger, car ils ne ressentirent autre chose que le poids des vêtements, et celui-ci même à peine. Lorsque le corps fut placé dans le cercueil, la splendeur diminua encore davantage, et tous purent voir avec facilité la beauté plus qu’angélique de son visage virginal et de ses mains, le Seigneur le permettant ainsi pour la consolation de tous les fidèles. On mit autour un grand nombre de cierges, qui, quoique allumés pendant trois jours, ne se consumèrent point. Le Tout-Puissant voulut encore que la sépulture et les prodiges, qui l’accompagnèrent, fussent connus de tous; c’est pourquoi il toucha tous les habitants de Jérusalem, et par l’impulsion d’en haut tous les juifs et gentils accoururent à cette merveille, car tous les malades étaient guéris dès qu’ils avaient à peine vu le sacré corps, les obsédés étaient délivrés, les affligés étaient consolés et tous éprouvaient une grande consolation intérieure.00016thRussianDormition

Les apôtres mirent sur leurs épaules le cercueil où était le propitiatoire des divines faveurs, ils partirent du cénacle, rangés en procession, et traversant toute la ville, il se dirigèrent vers la vallée de Josaphat, suivis d’une multitude immense, qui exaltait les grandes qualités et les rares vertus de la glorieuse défunte. C’était la procession visible. Parlons d’une autre, plus belle et plus brillante, mais qui n’était pas visible à tous. Au premier rang étaient les mille anges gardiens de la reine, continuant la musique céleste, qui était entendue par les apôtres, les disciples et plusieurs autres fidèles, elle dura trois jours sans interruption , avec une grande douceur et suavité. Il descendit aussi de ciel plusieurs millions d’anges et des légions des esprits les plus élevés, ainsi que les anciens pères et prophètes, et en particulier saint Joachim, sainte Anne, saint Joseph, sainte Elisabeth et Jean-Baptiste, et les autres saints, envoyés du haut du ciel, pour assister à la grande cérémonie. La magnifique procession, visible et invisible, formée des habitants dé la terre et de ceux du ciel, s’avançait à pas lents, tous les assistants versaient des larmes de joie, et étaient vivement touchés, car dans ce jour les trésors de la divine miséricorde étaient ouverts; et non-seulement tous les malades de Jérusalem furent guéris, tous, les énergumènes délivrés, ceux qui étaient dans la tribulation consolés et fortifiés, mais encore un grand nombre d’aveugles gentils et de juifs obstinés furent éclairés et confessèrent la vérité de la foi évangélique, parvinrent à la connaissance de Jésus-Christ, le confessèrent à haute voix, en versant des larmes, pour le vrai Dieu et rédempteur du monde, et demandèrent le saint baptême. De plus les apôtres, en portant le corps très-pur, éprouvèrent des effets admirables de la divine lumière, et une ineffable consolation intérieure. Et toute cette affluence de personnes diverses, par l’odeur qui sortait du corps sacré, par la musique angélique qu’ils entendaient, par les miracles opérés qu’ils voyaient de leurs propres yeux, étaient dans l’étonnement et tous attendris , ils se frappaient la poitrine avec une grande componction, et reconnaissaient la défunte pour véritable mère de Dieu, et Dieu pour grand et tout- puissant dans cette créature. Ils arrivèrent, enfin au bienheureux tombeau dans la vallée de Josaphat, en chantant des hymnes de louange, saint Pierre et saint Jean, prirent le dépôt sacré et le mirent dans le tombeau , ils le couvrirent d’un linge blanc et très-fin, avec une grande vénération, et fermèrent le sépulcre; les saints retournèrent au ciel, et les mille anges gardiens continuèrent la céleste harmonie. Tout le peuple revint à la ville, les apôtres et les disciples retournèrent au cénacle, pendant une année entière, une agréable odeur se fit sentir dans ce sanctuaire vénérable. Les apôtres réglèrent que deux à deux, et tour à tour, ils veilleraient au saint sépulcre de leur maîtresse, pendant tout le temps qu’on y entendrait la musique céleste, et que les autres s’appliqueraient à catéchiser, à instruire et à baptiser les convertis. Saint Pierre et saint Jean ne s’éloignèrent jamais, et les autres venaient -le visiter de jour et de nuit. Il ne faut pas passer sous silence le concours des créatures privées de raison; les oiseaux chantaient sur le tombeau avec des voix plaintives, les bêtes sorties des forêts, témoignaient par des mouvements plaintifs leur douleur de la grande perte de la Maîtresse de l’univers.

Entrée triomphante de l'âme de la Très Sainte Vierge dans le Ciel, Assomption de Son corps et son couronnement


assomption_de_marieA peine l'âme auguste, et qui n'a pas d'égale de la sainte Vierge, fut séparée du corps, Jésus-Christ la reçut à sa droite sur son trône royal, et l'immense procession des anges et des saints se dirigea vers le ciel. Le rédempteur, entra avec sa mère entourée de gloire, sans qu'il lui fût demandé compte dans un jugement particulier, des dons et des faveurs qui lui avaient été accordés, ni de rien autre chose, selon la promesse qui lui fut faite, lorsqu'elle fut exemptée du péché originel, comme élue pour reine, comme privilégiée, et n'ayant pas part à toutes les misères des enfants d'Adam. Dès le premier instant de sa conception, elle fut une aurore claire et resplendissante, environnée des rayons du soleil divin, elle surpassa la clarté des plus ardents séraphins, ensuite elle fut élevée jusqu'à toucher la divinité dans l'union du Verbe avec la sainte humanité, il fut dès lors convenable et nécessaire, que pendant toute l'éternité elle fût sa compagne, et qu'il y eût la plus grande ressemblance possible entre le fils et la mère. Le divin rédempteur la présenta sous ce titre auguste devant le trône divin, et il dit:2baronce

mon Père éternel, ma chère mère, votre fille bien-aimée, et l'épouse chérie de l'Esprit-Saint, vient recevoir la possession éternelle de la couronne, et de la gloire que nous lui avons préparée en récompense de ses mérites. C'est celle qui est née parmi les enfants d'Adam comme une rose entre les épines, sans tâche, pure et belle, digne d'être reçue dans nos mains; c'est notre élue, notre unique et singulière, à qui nous avons donné la grâce et la participation de nos perfections, au-dessus des règles ordinaires des autres créatures, en elle nous avons déposé le trésor de notre divinité; c'est celle qui a trouvé grâce à nos yeux et en qui nous avons pris nos complaisances. Il est donc juste, que ma mère reçoive la récompense comme mère, et si pendant tout le cours de sa vie, elle a été semblable à moi au degré possible à une pure créature, elle doit encore aussi me ressembler dans la gloire et être sur le trône de notre majesté, afin que là où est la sainteté par essence, soit aussi celle qui en a reçu la plus grande participation.assumpti

Meister_Bertram_von_Minden_012Le Père et le Saint-Esprit approuvèrent aussitôt ce décret du Verbe incarné, et l'âme très-sainte de Marie, fut élevée à la droite de son fils sur le trône royal de l'auguste Trinité, C'est la plus sublime excellence de notre grande reine, d'être placée sur le trône nième des personnes divines, et d'y avoir le rang et le titre de souveraine Impératrice, lorsque tous les autres habitants du ciel, sont les ministres et les serviteurs du roi Tout-Puissant. Il n'est pas possible d'exprimer l'intensité de la nouvelle joie que reçurent dans ce jour solennel tous les bienheureux, ils entonnèrent de nouveaux cantiques de louanges au Très-Haut, pour la gloire incompréhensible de sa fille, mère et épouse, dans laquelle ils glorifiaient, l'œuvre de sa main toute-puissante; et quoique le Seigneur ne puisse pas recevoir une nouvelle gloire intérieure, puisqu'elle est infinie de toute éternité ; néanmoins les manifestations extérieures de ses complaisances, pour l'heureux accomplissement de ses décrets éternels furent plus grandes dans ce jour, car il sortit une voix du trône divin qui dit: Tous nos désirs et notre divine volonté se sont accomplis dans la gloire de notre bien-aimée, et tout s'est fait à l'entière satisfaction de notre complaisance.

477Le troisième jour dans lequel l'âme très-sainte de la divine mère Vierge jouissait de la gloire, le Seigneur- manifesta à toute la cour céleste, que c'était sa volonté que cette grande âme revînt au monde, et reprit son corps, afin d'être de nouveau élevée en corps et en âme au trône divin, sans attendre la résurrection générale des morts. Tous applaudirent au décret divin, le rédempteur lui-même descendit du ciel avec l'âme glorieuse de sa mère à ses côtés, accompagné des saints et des esprits bienheureux; après être arrivés au sépulcre à la vue du temple virginal du Très-Haut,. le Seigneur parla ainsi aux saints: ma mère a été conçue sans aucune tâche de péché, afin que de sa très-pure substance virginale et immaculée, je me revêtisse de l'humanité avec laquelle je suis venu au monde, racheté déjà de l'esclavage auquel il était assujetti, ma chair est la chair de ma mère, elle a encore coopéré avec moi dans l'oeuvre de la rédemption; ainsi je dois la ressusciter comme je me suis ressuscité, et que ce soit au même moment où je ressuscitai moi-même, car je veux la rendre en tout semblable à moi. Tandis que tous les saints applaudissaient par des cantiques de louanges à ce nouveau bienfait, l'âme très-pure de la reine entra aussitôt, par le commandement de son divin fils, dans son corps très-pur, et le ressuscita en le prenant, elle lui communiqua les quatre qualités glorieuses, savoir; la clarté, l'impassibilité, l'agilité et la subtilité, qui correspondent toutes à la gloire de l'âme dont elles tirent leur origine. La sainte Vierge sortit avec ces qualités du sépulcre en corps et en âme, sans remuer la pierre, et ses habits et le linceul restèrent dans le tombeau.assompmariemyst14

Il est impossible ici de décrire la clarté, la splendeur et l'admirable beauté de sa gloire; il nous suffit de considérer que de même- que la divine mère donna à son très-saint fils la forme humaine dans son sein virginal, et la lui donna très-pure et sans tache pour racheter le monde; ainsi en retour de ce don, le Seigneur lui donna dans cette résurrection et nouvelle génération, une autre gloire et beauté semblable à la sienne; et dans cette correspondance toute mystérieuse et divine chacun fit ce qui lui fut possible, car la Vierge mère engendra Jésus-Christ semblable à elle-même autant qu'il fut possible, et Jésus-Christ la ressuscita en lui communiquant sa gloire, autant qu'elle fut capable d'en recevoir dans sa sphère de pure créature. La magnifique procession partit du sépulcre avec une musique céleste, et s'avança à travers la région de l'air vers le ciel empyrée, au même moment ou le Christ ressuscita, le jour du dimanche qui suivit immédiatement la mort, après minuit; c'est pourquoi tous les apôtres ne purent connaître le miracle, excepté ceux qui étaient présents et veillaient auprès du saint sépulcre. Les saints et les anges entrèrent dans le ciel dans le même ordre qu'ils étaient venus de la terre; après eux venait le glorieux Rédempteur et à sa droite la reine mère avec une parure enrichie d'or et embellie de divers ornements: elle était si admirablement belle que tous les bienheureux en étaient dans l'admiration et l'étonnement, ils se tournaient pour l'admirer et la bénir avec une nouvelle joie et de nouveaux cantiques de louanges. Alors on entendit ces éloges mystérieux que Salomon a écrits: sortez fils de Sion pour voir votre reine que louent les étoiles du matin et que bénissent les enfants du Très-Haut. Qu'elle est celle-ci qui s'élève du désert comme une colonne de fumée, formée de tous les parfums? Qu'elle est celle-ci qui parait comme l'aurore, plus belle que la lune, élue comme le soleil, et terrible comme une armée rangée en bataille? Qu'elle est celle-ci qui vient du désert, appuyée sur couronnementmyst15son bien-aimé, abondante en délices? Qu'elle est celle-ci dans qui la Divinité même a trouvé plus de complaisances que dans tout le reste des créatures, et qu'il élève au-dessus de toutes, jusqu'au trône de sa lumière inaccessible et de sa Majesté. O merveille qu'on n'avait jamais vue dans les cieux! O prodige de la toute-puissance, qui la glorifie et l'exalte ainsi. La très-sainte Vierge arriva dans cette gloire en corps et en âme au trône royal de la très-sainte Trinité, et les trois personnes divines la reçurent avec un embrassement éternellement in- dissoluble, elle fut comme absorbée entre les personnes divines et comme submergée dans cette mer infinie de l'abîme de la Divinité, et tous les saints remplis d'admiration et d'une nouvelle joie extraordinaire, entendirent ces paroles du Père éternel: Notre fille Marie n été élue et choisie par notre éternelle volonté, comme unique et singulière parmi toutes les créatures, et elle est aussi la première pour nos délices, jamais elle n'a dégénéré de son titre de fille, qui lui a été donné dès l'éternité dans notre entendement divin; c'est pourquoi elle a droit sur notre royaume éternel, dont elle doit être reconnue et couronnée la légitime Souveraine et Reine. Le Verbe incarné dit aussi; A ma mère véritable et naturelle, appartiennent toutes les créatures que j'ai créées et rachetées, et tout ce dont je suis roi, elle doit en être aussi la souveraine reine légitime. Et l'Esprit-Saint dit: par le titre de mon épouse unique et élue, auquel elle a correspondu avec une parfaite fidélité, la couronne de reine lui est due aussi pour toute l'éternité.

01coronaAprès ces paroles, les trois personnes divines placèrent sur la tête auguste de la très-sainte Vierge, une couronne de gloire, d'une splendeur si belle, qu'il ne s'en était jamais vue auparavant, et qu'il ne s'en verra donner à l'avenir à une pure créature. Dans le même instant, il sortit une ‘voix du trône, qui dit: Notre amie et élue entre toutes les créatures, notre royaume vous appartient, vous êtes souveraine, reine, maîtresse de tous les Séraphins et de tous les anges nos ministres, et de l'universalité de toutes nos créatures; veillez donc, commandez et régnez heureusement sur elles; dans notre suprême Consistoire nous vous donnons l'empire, la majesté et le domaine, parce que, quoique remplie de grâce au-dessus de toutes les créatures, vous vous êtes humiliée dans votre esprit, et vous vous êtes toujours mise au dernier rang; recevez maintenant le rang sublime qui vous est du, et participez au souverain domaine que notre divinité possède sur tout ce que. notre toute-puissance a créé. De votre trône royal vous commanderez jusqu'au centre de la terre, et par le pouvoir que nous vous donnons, vous tiendrez l'enfer assujetti; tous vous craindront et vous obéiront jusque dans les cavernes infernales; vous règnerez sur la terre, et sur tous les éléments, nous mettons dans vos mains les vertus et les effets de toutes les causes naturelles, et leur conservation, afin que vous disposiez des influences du ciel et des fruits de la terre, de tout ce qui existe et existera; distribuez-le selon votre bon plaisir, et notre volonté sera toujours prompte à accomplir la vôtre. Vous êtes impératrice et reine de l'Eglise militante, sa protectrice, son avocate, sa mère et sa maîtresse. Vous serez l'amie, la patronne, la protectrice de tous les justes nos amis, vous les consolerez, les Fortifierez et les remplirez de biens, selon qu'ils s'en rendront dignes par leur dévotion. Vous êtes la Dépositaire de toutes nos richesses divines, la Trésorière de nos biens. colptg_204Nous laissons dans vos mains les secours et les faveurs de noire grâce, afin que vous les dispensiez; car nous ne voulons rien accorder au monde, qui ne passe par vos mains, et nous ne voulons rien refuser, de ce que vous accorderez. La grâce sera répandue sur vos livres, pour tout ce que vous, voudrez et ordonnerez dans le ciel et sur la terre; les anges et les hommes vous obéiront en tout lieu, parce que tout ce qui est à nous vous appartient, de même que vous nous avez toujours appartenue, et vous règnerez avec nous pour l'éternité.

09_coronPour l'exécution de ce décret éternel le Tout-Puissant ordonna à tous les courtisans du ciel de lui prêter tous obéissance et hommage, en la reconnaissant pour leur reine, et tous promptement obéissants se reconnurent ses serviteurs et ses vassaux, et la vénérèrent de la même manière, avec le culte, la crainte filiale, et la respectueuse vénération avec 1aquelle ils adorent le Seigneur; ainsi ils donnèrent relativement les mêmes devoirs à la divine mère; et ce petit nombre de saints qui étaient au ciel en corps et en âme, se prosternèrent et vénérèrent leur Reine par des hommages corporels. L'Impératrice des cieux fut ainsi glorifiée et couronnée au milieu de ces magnifiques démonstrations, qui furent une grande gloire pour elle et une nouvelle joie pour les bienheureux et un sujet de complaisance pour la très-sainte Trinité ; elle donna une nouvelle gloire à toute la céleste Jérusalem, principalement à saint Joseph, son chaste époux, à ses saints parents et tous ceux qui lui étaient unis; mais pardessus tout à ses mille anges gardiens. Les saints virent dans son coeur très-pur, comme un petit -globe d'une splendeur et d'une beauté singulière qui leur causa et leur causera sans cesse une admiration et une joie spéciale; c'est la récompense et le témoignage de ce qu'elle avait gardé d'une manière digne dans son sein, le Verbe incarné sous les espèces sacramentelles et l'avait reçu dignement avec pureté et sainteté, sans aucune faute, ni une ombre même d'imperfection, mais avec une grande dévotion, amour et culte. Pour les autres récompenses correspondantes à ses héroïques et singulières vertus, il est impossible d'en dire quelque chose qui puisse les faire connaître d'une manière convenable. Nous dirons seulement que cette résurrection eut lieu le quinze août, son corps très-pur, demeura pendant trente-six heures dans le sépulcre, comme celui de son très-saint fils.

couronnementLes apôtres et les disciples sans pouvoir essuyer leurs larmes, assistaient jour et nuit au sépulcre, en particulier saint Pierre et saint Jean, et remarquant que la musique céleste avait cessée et qu'ils ne l'entendaient plus, ils comprirent que la divine mère était ressuscitée et était transportée au ciel en corps et en âme, comme son divin fils, alors ils se rassemblèrent tous avec les disciples et les autres fidèles, ils ouvrirent le sépulcre et le trouvèrent vide: saint Pierre prit là tunique et le linceul et les vénéra, ce que firent aussi tous les autres, ils furent ainsi pleinement assurés de la résurrection et de l'assomption de la sainte Vierge au ciel; ils célébrèrent cette merveille avec des larmes de joie et de douleur, en chantant des psaumes, et des hymnes de louanges et de gloire au Seigneur et sa divine mère, mais suspendus entre l'étonnement et la tendresse, ils regardaient le sépulcre s'en pouvoir s'en éloigner, lorsqu'un ange du Seigneur descendit du ciel, et leur apparut en leur disant: hommes de Galilée, de quoi êtes-vous étonnés? Votre reine et la nôtre vit déjà en corps et en âme dans le ciel, où elle règne pour toujours avec le Christ; elle m'envoie afin que je vous confirme cette vérité et que je vous dise de sa part, qu'elle vous recommande de nouveau l'Église, la conversion des âmes, et la propagation de l'évangile de Jésus-Christ au ministère duquel elle veut que vous reveniez aussitôt, comme il vous a été ordonné, et elle prendra soin de vous du haut du ciel. Les apôtres furent ranimés par cet avis, et dans leurs courses apostoliques, ils reconnurent ensuite très-souvent sa toute-puissante protection, en particulier à l'heure de leur martyre, car elle leur apparut à tous, les assista comme une mère miséricordieuse, et ensuite elle présenta leurs âmes au Seigneur, comme elle le fera aussi fidèlement pour tous ceux, qui la serviront avec une véritable ferveur dans la vie et l'invoqueront à la mort.

Extraits de la Vie Divine de la Très Sainte Vierge Marie, Vénérable Maria d'Agreda, chapîtres 46 à 48

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19 mai 2008

La Pentecôte

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La Venue de l'Esprit Saint au Cénacle

Pentecost_02Il est impossible de s’imaginer l’amoureuse sollicitude de la sainte Vierge et son ardente charité, pour affermir la faiblesse de cette pieuse mais encore imparfaite assemblée. Les apôtres mêmes doutaient de la venue de l’Esprit-Saint; comme mère de la piété, elle venait à leur secours et dissipait leurs doutes, lorsque faibles et chancelants, ils disaient, que l’Esprit-Saint promis ne venait pas. Elle les rassurait avec une grande charité, en leur disant: tout ce que mon divin fils a dit s’est entièrement accompli, il a dit en particulier qu’il devait souffrir et ressusciter, et tout cela s’est vérifié. Si donc il a dit qu’il enverra l’esprit consolateur, sans aucun doute il viendra pour nous consoler et nous sanctifier. En entendant ces paroles ils furent tous si unanimes à l’avenir et si unis, qu’on ne vît plus la plus légère discorde dans cette dévote assemblée, de sorte qu’ils n’étaient plus qu’un coeur et qu’une âme, et n’avaient qu’un même sentiment et une même volonté; et s’il n’y eut aucune division, ni aucune dispute dans l’élection de saint Mathias, ce fut l’effet des ferventes exhortations de la divine mère. Aussi cette union de charité dans le cénacle causait à l’enfer un nouveau tourment.

La reine des anges et mère de la grâce connaissait déjà le temps et l’heure déterminée à laquelleMaronitePentecostIcon l’Esprit-Saint devait venir, les jours de la pentecôte, qui étaient de cinquante jours après la résurrection du rédempteur, étant accomplis. La grande reine vit l’humanité de la personne du Verbe, qui représentait au Père éternel la promesse qu’il avait faite d’envoyer au monde, par une communication particulière, l’esprit consolateur, il lui présentait ses mérites et ses plaies comme avocat et médiateur, et aussi parce que sa mère bien-aimée vivait dans le monde qui le désirait ardemment. La grande reine accompagnait cette demande de son divin fils, tantôt les bras étendus en croix, tantôt la face contre terre, et elle connut que les divines personnes voulaient consoler avec bonté l’Eglise naissante. Elle avertit alors les apôtres et les autres disciples, les exhortant à prier avec ferveur et à demander que l’Esprit-Saint descendît, parce qu’il devait bientôt venir. Tandis qu’ils priaient tous avec la grande reine avec une grande ferveur, à l’heure de tierce, on entendit dans les airs un grand bruit de tonnerre épouvantable, et un vent impétueux ou un souffle violent accompagné d’une grande splendeur semblable à un éclair, et un feu qui parut investir tout le cénacle et le remplit de lumière, ce feu divin se répandit sur cette sainte assemblée et sur la tête de chacun, en forme de langue de ce même feu dans lequel l’Esprit-Saint venait, ils furent tous remplis de divines influences et de dans sublimes, en même temps il produisit dans le cénacle et dans Jérusalem divers effets. Ces effets dans la très-sainte Vierge furent divers et admirables, elle fut élevée et transformée en ce même Dieu consolateur et pendant quelques temps, elle jouit de la vision béatifique de la divinité, de sorte qu’elle seule reçut plus de dons et d’effets ineffables que tout le  reste de l’Église, et sa gloire en ce moment surpassa celle de tous les anges et de tous les saints ensemble. Elle seule rendit plus d’actions de grâces, de louanges, d’honneur et de gloire au Très-Haut, pour avoir envoyé son divin Esprit que toute l’Église ensemble. Aussi le Seigneur se complais dans les vives et ferventes actions de grâces de la pure colombe la divine Vierge, résolut de l’envoyer d’autres pour le gouvernement de son Église. En même temps tous dons, les faveurs et les grâces de l’Esprit-Saint furent renouvelées à sa bienheureuse épouse avec de nouveaux effets et opérations divines.

PentecostIconLes apôtres furent aussi remplis de l’Esprit-Saint avec accroissements admirables de la grâce justifiante, et ils fur seuls confirmés en grâce pour ne plus la perdre. Ils reçurent les habitudes infuses des sept dons, savoir : de sagesse, d’intelligence, de science, de piété, de conseil, de force et de crainte-de-Dieu. Par ce bienfait ils furent renouvelés et fortifiés pour être de dignes ministres de la loi nouvelle et fondateurs de l’Église, car cette nouvelle grâce et cette multiplicité de dons leur communiquèrent une vertu divine, les poussait avec une force douce et efficace à tout ce est le plus héroïque dans toutes les saintes vertus et au plus sublime de la sainteté. Il opéra aussi dans tous les nui disciples et fidèles, suivant la disposition de chacun. Saint Pierre et saint Jean furent enrichis en particulier de dons sublimes, l’un comme chef de l’Église, l’autre comme fils de la grande souveraine de l’univers. Cette divine et belle lumière qui remplit le cénacle se répandit au-dehors, de sorte que tous ceux qui avaient eu quelques bons sentiments pour le rédempteur au moins par des actes de compassion, furent éclairés intérieurement par une nouvelle lumière qui les disposa à recevoir la doctrine des apôtres.

Les effets contraires du Saint-Esprit pour les habitants de Jérusalem ne furentpentecoste pas moins merveilleux quoique plus cachés. Des tonnerres épouvantables et des éclairs effrayants portèrent le trouble chez les ennemis du Seigneur, qui furent saisis de crainte en châtiment de leur ‘incrédulité. Bien plus, ceux qui prirent part et participèrent de quelque manière à la mort du rédempteur avec une cruauté ou une rage plus particulière tombèrent le visage contre terre, et restèrent presque morts pendant trois heures. Les autres qui le flagellèrent, moururent tout-à-coup suffoqués par leur propre sang qui s’extravasa dans la chute. Le barbare et ingrat Malchus qui donna le cruel soufflet au Seigneur, non-seulement mourut tout-à-coup, mais il fut emporté par les démons en corps et en âme; le reste des Juifs, fut châtié par de vives douleurs et d’abominables maladies. Le châtiment s’étendit jusqu’à l’enfer, car 1es démons et les damnés ressentirent une plus grande oppression de peines et de tourments particuliers, qui dura trois jours entiers, Lucifer et ses démons, poussaient des hurlements et jetaient des cris épouvantables de douleur et d’épouvante. Oh ! Esprit-Saint, adorable et tout-puissant; la sainte Église vous appelle le doigt de Dieu, parce que vous procédez du Père et du Fils, comme lé doigt du corps et du bras. Vous êtes Dieu comme le Père et le Fils, infini, éternel, immense, ah! triomphez de la méchanceté des hommes, et par les mérites de Jésus-Christ et de sa divine mère communiquez-nous vos dons. Ainsi-soit-il.



Extrait de la Vie Divine de la Très Sainte Vierge Marie, Vénérable Maria d'Agreda, chapître 31

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