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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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17 mai 2008

Saint Antoine de Padoue

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Saint Antoine de Padoue

Le Saint de tout le monde

1195 – 1231

Fête le 13 juin

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La Treizaine à Saint Antoine de Padoue

1. Le Docteur évangélique

Saint Antoine, tu as été proclamé Docteur de l'Eglise pour ta profonde sagesse de théologien, pour ton exemple de vie évangélique et pour ton zèle incomparable d'apôtre de l'Evangile. Obtiens-nous du Seigneur une foi forte, une vie droite, et rends-nous attentifs à l'enseignement de l'Eglise, notre mère. Fais que notre vie soit conséquente avec la foi que nous professons.

Gloire au Père...

2. Le secours des mourants

Saint Antoine, tu es allé vers la mort en chantant un hymne à la Vierge et en disant : " Je vois mon Seigneur. " Nous te prions de nous assister au dernier jour, de secourir ceux qui sont à l'agonie, et d'intercéder en faveur des âmes de nos parents et amis défunts.

Gloire au Père...

3. L'artisan de paix

Saint Antoine, tu as été toute ta vie un artisan de paix. Viens au secours des victimes de la violence, du terrorisme et de la guerre. Dans un monde comme le nôtre, si plein de haine et de sang, fais que nous soyons toujours des témoins de la non-violence, de la paix et de la promotion humaine.

Gloire au Père...

4. L'ami du Christ

Saint Antoine, toi qui as vaincu les tentations du démon par la puissance de la Croix, rends-nous forts et généreux pour résister au mal. Avec toi, puissions-nous être de vrais annonciateurs de l'Evangile.

Gloire au Père...

5. Le secours des malheureux

Saint Antoine, toi qui as guéri tant de malades et tant de plaies, donne-nous le salut de l'âme et du corps. Intercède auprès du Seigneur pour la guérison et la santé de tous ceux qui ont demandé l'aide de nos prières, et rends-nous disponibles au service des malades, des personnes âgées et des handicapés.

Gloire au Père...

6. Le marcheur de Dieu

Saint Antoine, tu as longtemps marché sur les routes de France et d'Italie pour annoncer à tous le Royaume de Dieu. Sois le compagnon de notre pèlerinage terrestre. Protège les voyageurs, les routiers, les conducteurs, de tous les dangers de ce monde, pour que, d'étapes en étapes, ils parviennent au chemin du salut.

Gloire au Père...

7. Le compagnon fidèle

Saint Antoine, nous avons recours à toi quand nous perdons de petites choses et tu nous aides à les retrouver, pour notre paix et notre joie. Aide-nous surtout à demeurer fidèles dans les grandes choses. Fais que nous ne perdions rien de l'essentiel et que nous cherchions d'abord ce que Dieu veut de meilleur pour chacun de nous.

Gloire au Père...

8. Le maître spirituel

Saint Antoine, grand maître de vie spirituelle, délivre-nous de la présomption de pouvoir vivre sans Dieu. Aide-nous à renouveler notre vie selon l'esprit de l'Evangile et des Béatitudes, à donner le bon exemple, et à faire grandir spirituellement ceux qui vivent auprès de nous.

Gloire au Père...

9. Le protecteur des enfants

Saint Antoine, dont le cœur était rempli d'amour et de tendresse pour l'Enfant Jésus que tu portais dans tes bras, bénis toutes nos familles et bénis nos enfants. Aide-les à grandir en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.

Gloire au Père...

10. Le réconciliateur

Saint Antoine, toi qui, pendant ton ministère, as guidé et soutenu ceux qui venaient écouter ta parole, tu es devenu pour eux le serviteur de la miséricorde de Dieu. Aide-nous à reconnaître nos fautes et à recevoir humblement le Sacrement de la Pénitence qui nous réconcilie avec Dieu et avec nos frères, dans un même amour.

Gloire au Père...

11. L'auteur sacré

Saint Antoine, tu nous as laissé comme œuvre écrite deux recueils de "sermons", pour l'instruction et l'édification du peuple chrétien. Nous te prions pour ceux qui ont reçu vocation d'enseigner. Nous te prions aussi pour les responsables de presse et ceux qui ont la charge de l'information. Conscients de leur responsabilité, qu'ils recherchent sincèrement la vérité et la communiquent en toute charité.

Gloire au Père...

12. Le défenseur des pauvres

Saint Antoine, toi qui, durant ta vie, t'es toujours prodigué pour la libération des prisonniers et la défense du pauvre, fais que nous soyons attentifs au message de libération de l'Evangile, et que nous en vivions, pour nous-mêmes et pour les autres. Donne-nous le courage de protéger les faibles, les petits et les pauvres devant les injustices des puissants de ce monde.

Gloire au Père...

13. Le serviteur de Marie

Saint Antoine, puisque tu as si bien servi et glorifié sur terre la Vierge Marie, intercède auprès de son cœur de Mère, pour qu'elle nous donne toujours Jésus, son fils. Sur son conseil et à ton exemple, que nous soyons généreux pour faire ce qu'Il nous dira.

Gloire au Père...

Notice sur Saint Antoine de Padoue,

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-484104.html

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16 mai 2008

Notre Dame de Talence

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Notre Dame de Talence

Marie, consolatrice des affligés

Talence, Gironde, France

Notre Dame de Pitié, objet de pèlerinages, est vénérée à Talence depuis le 12e siècle. La tradition raconte que, dans la forêt entourant au midi, les murs de Bordeaux, la Vierge Marie apparut tenant sur ses genoux, le corps in animé de Son Divin Fils, notre Seigneur Jésus. On construisit alors, sous le vocable de Notre Dame de la Rame, une chapelle où bientôt, les fidèles accoururent pour honorer la Vierge des Douleurs. Mais, l'origine de la chapelle Notre Dame de la Rame est plus certainement dûe à un prieuré de moniales dédié à la Vierge Marie, qui attirait des pèlerins heureux de s'unir à la prière des religieuses de Notre Dame.

Au 16e siècle, la chapelle est restaurée par l'Abbaye de Fontevrault en Anjou qui y fait don de la statue de nous vénérons de nos jours et les archives de l'époque qui nous sont parvenues, font mention de nombreuses grâces et de miracles obtenus par l'intercession de Notre Dame de Pitié. Mais hélas! Les années passant, la Chapelle de la Rame qui abritait la piéta tombe peu à peu en ruine. Mais Notre Dame veille. Le 29 décembre 1729, deux enfants découvrent dans la chapelle en ruine, la statue de la Vierge, et, à deux reprises, celle-ci est mystérieusement retrouvée descendue de sa niche séculaire. La statue est de nos jours vénérée dans l'église Notre Dame, par de nombreux pèlerins anonymes venant confier leurs peines à Notre Dame.

Prière à Notre Dame de Talence

O Marie, Mère de Jésus et notre Mère, qui au Calvaire, avez partagé si courageusement la Passion de Notre Sauveur. O Marie, qui dans Votre Sanctuaire de Talence, savez si bien réconforter les âmes douloureuses, acceuillez maternellement Vos enfants qui viennent Vous implorer. Mère du Bon Conseil, guidez-nous dans nos résolutions et nos efforts. Mère sans tâche, inspirez-nous l'horreur du péché. Etoile du matin, fortifiez notre confiance. Salut des infirmes, soutenez notre faiblesse. Vierge fidèle, apprenez-nous la vraie Charité. Consolatrice des affligés, aidez-nous à offrir généreusement toutes nos épreuves. Secours des Chrétiens, faites de tous Vos enfants une grande famille fraternelle et acceuillante. Reine des Apôtres, donnez-nous une âme missionnaire. Reine des martyrs, soutenez ceux qui donnent leur vie pour le Règne de Dieu. Reine de la Paix, donnez la paix à notre monde. Reine de Talence, priez pour nous. Ainsi soit-il.

16 mai 2008

Notre Dame de Santa Cruz

Notre Dame de Santa Cruz

Oran (Algérie), Nîmes (France)

Plus de 150 d'histoire

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Le Sanctuaire Notre Dame de Santa Cruz d'Oran

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Santa-Cruz  
Chanson de Jean-Pax Méfret
 

C'était pour faire tomber la pluie,

Qu'ils t'avaient mise sur le rocher,

Te souviens-tu Vierge Marie

De leurs pieds nus ensanglantés,

Quand ils montaient sur la colline,

C'était pour aller te prier.

Santa, Santa, Santa Cruz

Santa, Santa, Ave Maria

Quand surgit le temps du malheur,

Nous gardons la même ferveur :

On allume des milliers de cierges,

On se prosterne devant la Vierge,

Tu est arrivée par la mer

Pour effacer notre misère.

Santa, Santa, Santa Cruz

Santa, Santa, Ave Maria

Quand nous avons quitté nos villes,

Tu nous as suivis dans l'exil.

Là-bas, sur l'autre continent

Restent les tombes de nos parents,

Notre-Dame des Déracinés,

Bénis-les pour l'éternité.

Santa, Santa, Santa Cruz

Santa, Santa, Ave Maria.

Notice sur Notre Dame de Santa Cruz,

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-787939.html

16 mai 2008

Neuvaine à Notre Dame de Fatima

Notre Dame de Fatima

«À la fin, Mon Coeur Immaculé triomphera.»

Apparition au Portugal en 1917

Fête le 13 mai

Le pape Benoît XV organisait une croisade de prières à Marie Médiatrice de toutes grâces, en vue de sauver le monde alors dévasté par la première Guerre Mondiale. Une semaine plus tard, son appel angoissé recevait une réponse des lèvres mêmes de la divine Médiatrice. Un dimanche, 13 mai 1917, trois enfants gardent leurs brebis sur les collines de Fatima, au Portugal. Lucie, âgée de 10 ans et ses cousins François et Jacinthe âgés respectivement de le 9 et 7 ans sont les heureux choisis de la Vierge. En entendant sonner midi au loin, ils s'agenouillent et récitent le chapelet. Leur prière est interrompue par la vue d'un éclair, puis d'un second plus brillant que le premier. Le ciel est cependant sans nuages. Ô merveille! à quelques pas, sur les branches d'un chêne vert, ils aperçoivent une belle Dame plus étincelante que le soleil. Eblouis autant que terrifiés, les trois enfants veulent s'enfuir, mais la mystérieuse apparition les rassure par un geste de maternelle bonté et leur dit: «N'ayez pas peur, Je ne vous ferai pas de mal.» Après quelques minutes d'un silence extatique, Lucie ose demander: «Qui êtes-vous? -- Je suis du ciel, répond la céleste vision, Je suis descendue pour vous demander de venir ici, six mois de suite, le 13 de chaque mois.» La Vierge leur recommande de réciter souvent le chapelet. «Vous ajouterez cette prière après le Gloria Patri: «Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de Votre miséricorde.» Puis, Elle Se tait et S'éloigne doucement, comme poussée par un zéphir et disparaît dans la lumière du soleil. À tous les 13 des cinq mois suivants, les enfants ont la joie insigne de revoir la belle Dame. La nouvelle des apparitions se répand rapidement dans la région. Le 13 juillet, la foule des curieux atteint cinq mille et en août, elle se chiffre à près de vingt mille. Enfin, le 13 octobre, environ soixante-dix-mille personnes accourent malgré la pluie. Tout à coup, le ciel s'éclaircit, le soleil tremble... se secoue... et se met à tourner sur lui-même à une vitesse vertigineuse, lançant d'énormes faisceaux lumineux et multicolores. Les nuages, les arbres, les rochers prennent les teintes les plus variées. Pendant que la foule haletante contemple ce saisissant spectacle, les trois enfants voient la Très Sainte Vierge accompagnée cette fois de Jésus et de saint Joseph. Ce prodige inouï dura une douzaine de minutes et fut aperçu distinctement à plus de quatre milles à la ronde. Ce miracle se réalisait exactement au jour, à l'heure et à l'endroit annoncés, pour inciter les hommes à croire à la réalité des apparitions et à obéir au message que la Très Sainte Vierge apportait du Ciel. À Fatima comme à Lourdes, Notre-Dame recommandait la pénitence et la récitation du rosaire. «Si l'on répond à Ma demande de faire pénitence et de prier, la Russie se convertira et vous aurez la paix,» a promis la Vierge Marie. «...Sinon, elle répandra ses erreurs dans le monde, suscitant des guerres et des persécutions à l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties.» Mais n'oublions pas que Notre-Dame de Fatima a ajouté: «À la fin, Mon Coeur Immaculé triomphera.»

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Les Bienheureux François et Jacinthe Marto

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NEUVAINE À NOTRE-DAME DE FATIMA
(du 5 au 13 de chaque mois)

Notice sur Notre Dame de Fatima,

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-785051.htm

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1er jour : François et Jacinthe, vous qui avez tant prié les Anges et qui avez eu la joie de recevoir la visite de l’Ange de la Paix, obtenez-nous de les prier comme vous l’avez fait. Montrez-nous comment vivre en leur compagnie. Aidez-nous à voir en eux des adorateurs du Très-Haut et des serviteurs de Notre-Dame, des protecteurs fidèles et des messagers de paix.

1 Pater Noster ; 1 Ave Maria ; 1 Gloria.

2ème jour : Petits bergers, vous qui avez vu la si belle Dame, plus brillante que le soleil, et qui avez aussitôt accepté de vous offrir totalement à Dieu, apprenez-nous à nous offrir généreusement à notre tour. Encouragez-nous en nous rappelant qu’à tous les instants de notre vie, même les plus éprouvants, la grâce de Dieu est notre réconfort. Et faites-nous découvrir en Notre-Dame celle qui est la Toute Belle, la Toute Sainte, la Toute Immaculée.

1 Pater Noster ; 1 Ave Maria ; 1 Gloria.

3ème jour : François et Jacinthe, vous à qui Notre-Dame a promis de vous emmener avec elle dans le Ciel et à qui elle a montré son Coeur entouré d’épines, rendez-nous sensibles aux douleurs que lui causent les blasphèmes et les ingratitudes des hommes. Donnez-nous de la réconforter par nos prières et nos sacrifices. Et augmentez en nous le désir du Ciel, là où nous pourrons encore mieux la consoler ensemble par notre amour.

1 Pater Noster ; 1 Ave Maria ; 1 Gloria.

4ème jour : Chers Pastoureaux qui avez été horrifiés par la vision de l’enfer et tellement marqués par les souffrances des âmes damnées, apprenez-nous à mettre en oeuvre les deux grands moyens que Notre-Dame vous a indiqués pour sauver les âmes : la consécration à son Coeur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis. Priez avec nous pour la paix du monde, pour le Saint-Père et pour l’Église. Avec nous, demandez à Dieu de nous préserver de l’enfer et d’attirer toutes les âmes au Ciel.

1 Pater Noster ; 1 Ave Maria ; 1 Gloria.

5ème jour : François et Jacinthe, vous à qui Notre-Dame a demandé de prier et de faire des sacrifices pour les pécheurs qui sont abandonnés à leur solitude parce qu’il n’y a personne qui se sacrifie et prie pour eux, faites que nous ressentions le même attrait que vous pour toutes ces âmes en détresse. Aidez-nous à intercéder pour la consécration de la Russie d'où découlera la conversion du monde. Donnez-nous votre confiance inébranlable en la bonté de Notre Dame qui déborde d’amour pour tous ses enfants et en la miséricorde de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés.

1 Pater Noster ; 1 Ave Maria ; 1 Gloria.

6ème jour : Petits bergers qui avez vu Notre-Dame dans son éblouissante et incomparable beauté et qui savez que nous ne l’avons pas vue nous-mêmes, montrez-nous comment nous pouvons la contempler dès maintenant avec les yeux de notre coeur. Faites-nous comprendre le merveilleux message qu’elle vous a confié. Aidez-nous à le vivre pleinement et à le faire connaître partout autour de nous et à travers le monde.

1 Pater Noster ; 1 Ave Maria ; 1 Gloria.

7ème jour : François et Jacinthe, vous à qui Notre-Dame a dit qu’elle voulait une chapelle et à qui elle a révélé qu’elle était « Notre Dame du Rosaire », enseignez-nous à réciter le chapelet en méditant les mystères de la vie de son Fils Jésus. Enflammez-nous de votre amour pour qu’avec vous nous puissions aimer Notre-Dame du Rosaire et adorer Dieu caché mais réellement présent dans nos chapelles et nos églises.

1 Pater Noster ; 1 Ave Maria ; 1 Gloria.

8ème jour : Petits enfants si chers à Notre-Dame, qui avez connu de grandes souffrances pendant votre maladie et qui les avez sereinement acceptées en les intégrant dans l’offrande définitive de votre vie, apprenez-nous à offrir nos propres épreuves. Montrez-nous que la souffrance nous configure au Christ, lui qui a voulu racheter le monde par la croix. Et faites-nous découvrir que la souffrance n’est jamais vaine, qu’elle est au contraire source de purification pour nous-mêmes, de salut pour les autres et d’amour pour Dieu.

1 Pater Noster ; 1 Ave Maria ; 1 Gloria.

9ème jour : François et Jacinthe, vous que la mort n’a pas effrayés, vous que Notre-Dame est venue chercher pour vous emmener dans le Ciel, apprenez-nous à ne pas regarder la mort comme un échec ou un non-sens, mais comme l’unique chemin pour passer de ce monde à Dieu, pour entrer dans la lumière éternelle où nous retrouverons ceux que nous avons aimés. Et donnez-nous l’assurance que ce passage n’a rien de redoutable, puisque nous ne le faisons pas seuls, mais avec vous et avec Notre Dame.

1 Pater Noster ; 1 Ave Maria ; 1 Gloria.

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Prière pour demander la Canonisation des Bienheureux François et Jacinthe Marto

Très Sainte Trinité, Père, Fils et Esprit Saint, je Vous adore profondément et je Vous rend grâce pour les apparitions de la Très Sainte Vierge à Fatima, qui ont manifesté au monde les richesses de Son Coeur Immaculé. Par les mérites infinis du Très Saint Coeur de Jésus et ceux du Coeur Immaculé de Marie, je Vous demande, pour Votre plus grande Gloire et le bien de nos âmes, de daigner élever dans la Gloire des Saints devant la Sainte Eglise, les Bienheureux François et Jacinthe Marto, en nous accordant, par leur intercession, la grâce que nous imporons. Amen.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Veuillez communiquer les grâces reçues par l'intercession des Bienheureux François et Jacinthe Marto à l'adresse suivante

Secreteriado dos Pastorinhos

Apartado 6

P- 2496-908 Patima (Portugal)

Imprimatur, Fatimae, 13 mai 2003

+ Serafim, Episc. Leir.-Fatimensis

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Prière pour demander la glorification de Soeur Lucie

Très Sainte Trinité, Père, Fils et Esprit Saint, je Vous adore profondément et je Vous rend grâce pour les apparitions de la Très Sainte Vierge à Fatima, qui ont manifesté au monde les richesses de Son Coeur Immaculé. Par les mérites infinis du Très Saint Coeur de Jésus et ceux du Coeur Immaculé de Marie, je Vous demande, pour Votre plus grande Gloire et le bien de nos âmes, de daigner glorifier devant la Sainte Eglise, Soeur Lucie, petite bergère de Fatima, en nous accordant, par son intercession, la grâce que nous imporons. Amen.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

On demande de bien vouloir communiquer les grâces obtenues par son intercession à l'adresse suivante

Carmelo de Santa Teresa

Rua de Santa Teresa

P- 3000-359 Coimbra (Portugal)

Imprimatur

Fatima, 13 février 2006

+ Serafim, Evêque de Leiria-Fatima

11 mai 2008

Le Serviteur de Dieu Dom Guéranger

Le Serviteur de Dieu Dom Guéranger

Abbé de Solesmes

1805-1875

Fête le 30 janvier

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Prière pour demander la glorification de Dom Prosper Guéranger

Dieu notre Père, ton serviteur dom Prosper Guéranger, abbé de Solesmes, attentif à l’Esprit Saint, a permis à une multitude de fidèles de redécouvrir le sens de la liturgie, source du véritable esprit chrétien. Que son dévouement à la sainte Eglise et que son amour filial envers la Vierge immaculée, puisés dans le mystère du Verbe Incarné, soient une lumière pour les Chrétiens de notre temps. Daigne, Seigneur, nous accorder la faveur que nous demandons par son intercession, afin que sa sainteté soit reconnue de tous et que l’Eglise nous permette au plus tôt de l’invoquer comme l’un de tes bienheureux et de tes saints. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Imprimatur :
Jacques Faivre,

Evèque du Mans,

5 juin 1998.

Prière de faire connaître les grâces et les faveurs obtenues par l'intercession de dom Prosper Guéranger à

Abbaye Saint Pierre,

F-72300 Solesmes


Tél. 02 43 95 03 08

fax 02 43 95 68 79.

Notice sur Dom Guéranger,

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-780859.html

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11 mai 2008

Notre Dame des Ardents

Notre Dame des Ardents

Apparitions à Arras, France, en 1105

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Oraison de la Messe de Notre Dame des Ardents

Dieu qui avez voulu que nous ayons la joie de recevoir par Marie, Votre Mère, la munifiecence de Vos grâces, nous Vous en supplion; après nous avoir nourris de Votre Chair, délivrez-nous de l'ardeur des vices par les prières de Celle qui daigna jadis étouffer dans les membres de nos pères un feu ardents. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Le Saint Cierge remis  par Marie

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Notice sur Notre Dame des Ardents,

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-780828.html

11 mai 2008

La Pentecôte

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Le Saint jour de la Pentecôte

Venez , ô Esprit-Saint,  remplissez les cœurs de  vos fidèles, et allumez en eux le feu de votre amour.

Veni Sancte Spiritus, reple tuorum corda fidelium, et tui amoris in eis ignem accende.

MaronitePentecostIconLivre des Actes des Apôtres 2: 1-11

Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d'un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient. Ils virent apparaître des langues qu'on eût dites de feu ; elles se partageaient, et il s'en posa une sur chacun d'eux. Tous furent alors remplis de l'Esprit Saint et commencèrent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. Or il y avait, demeurant à Jérusalem, des hommes dévots de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui se produisit, la multitude se rassembla et fut confondue : chacun les entendait parler en son propre idiome. Ils étaient stupéfaits, et, tout étonnés, ils disaient : " Ces hommes qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment se fait-il alors que chacun de nous les entende dans son propre idiome maternel ? Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et d'Asie, de Phrygie et de Pamphylie, d'Égypte et de cette partie de la Libye qui est proche de Cyrène, Romains en résidence, tant Juifs que prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons publier dans notre langue les merveilles de Dieu ! "

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Evangile de Jésus-Christ selon Saint Jean

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole ; et mon Père l'aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons en lui notre demeure. Celui qui ne m'aime pas, ne garde pas mes paroles ; et la parole que vous avez entendue n'est pas ma parole, mais celle de mon Père qui m'a envoyé. Je vous ai dit ceci, demeurant encore avec vous ; mais le Paraclet, l'Esprit-Saint que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je vous la donne, non comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point et ne s'effraie point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m'en vais, et je reviens à vous. Si vous m'aimez, vous vous réjouirez de ce que je vais au Père, parce que le Père est plus grand que moi. Je vous le dis maintenant, avant que cela arrive, afin que quand ce sera arrivé, vous croyiez. Je ne vous parlerai plus beaucoup ; car e Prince de ce monde vient, et il n'a rien en moi qui soit à lui ; mais c'est afin que le monde connaisse que j’aime le Père, et que, selon le commandement que le Père m'a donné, ainsi je fais.

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Extrait de « l'Année Litugique », Dom Prosper Guéranger

La grande journée qui consomme l'œuvre divine sur la race humaine a lui enfin sur le monde. « Les jours de la Pentecôte, comme parle saint Luc, sont accomplis. » Depuis la Pâque, nous avons vu se dérouler sept semaines ; voici le jour qui fait suite et amène le nombre mystérieux de cinquante. Ce jour est le Dimanche, consacré par les augustes souvenirs de la création de la lumière et de la résurrection du Christ ; son dernier caractère lui va être imposé, et par lui nous allons recevoir « la plénitude de Dieu ».

Sous le règne des figures, le Seigneur marqua déjà la gloire future du cinquantième jour. Israël avait opéré, sous les auspices de l'agneau de la Pâque, son passage à travers les eaux de la mer Rouge. Sept semaines s'écoulèrent dans ce désert qui devait conduire à la terre promise, et le jour qui suivit les sept semaines fut celui où l'alliance fut scellée entre Dieu et son peuple. La Pentecôte (le cinquantième jour) fut marquée par la promulgation des dix préceptes de la loi divine, et ce grand souvenir resta dans Israël avec la commémoration annuelle d'un tel événement. Mais ainsi que la Pâque, la Pentecôte était prophétique : il devait y avoir une seconde Pentecôte pour tous les peuples, de même qu'une seconde Pâque pour le rachat du genre humain. Au Fils de Dieu, vainqueur de la mort, la Pâque avec tous ses triomphes; à l'Esprit-Saint, la Pentecôte, qui le voit entrer comme législateur dans le monde placé désormais sous sa loi.

Mais quelle dissemblance entre les deux Pentecôtes ! La première sur les rochers sauvages de l'Arabie, au milieu des éclairs et des tonnerres, intimant une loi gravée sur des tables de pierre ; la seconde en Jérusalem, sur laquelle la malédiction n'a pas éclaté encore, parce qu'elle contient dans son sein jusqu'à cette heure les prémices du peuple nouveau sur lequel doit s'exercer l'empire de l'Esprit d'amour. En cette seconde Pentecôte, le ciel ne s'assombrit pas, on n'entend pas le roulement de la foudre; les cœurs des hommes ne sont pas glacés d'effroi comme autour du Sinaï ; ils battent sous l'impression du repentir et de la reconnaissance. Un feu divin s'est emparé d'eux, et ce feu embrasera la terre entière. Jésus avait dit : « Je suis venu apporter le feu sur la terre, « et quel est mon vœu, sinon de le voir s'éprendre ? » L'heure est venue, et celui qui en Dieu est l'Amour, la flamme éternelle et incréée, descend du ciel pour remplir l'intention miséricordieuse de l'Emmanuel.PentecostIcon

En ce moment où le recueillement plane sur le Cénacle tout entier, Jérusalem est remplie de pèlerins accourus de toutes les régions de la gentilité, et quelque chose d'inconnu se remue au fond du cœur de ces hommes. Ce sont des Juifs venus pour les fêtes de la Pâque et de la Pentecôte de tous les lieux où Israël est allé établir ses synagogues. L'Asie, l'Afrique, Rome elle-même, ont fourni leur contingent Mêlés à ces Juifs de pure race, on aperçoit des gentils qu'un mouvement de piété a portés à embrasser la loi de Moïse et ses pratiques : on les appelle Prosélytes. Cette population mobile qui doit se disperser sous peu de jours, et que le seul désir d'accomplir la loi a rassemblée dans Jérusalem, représente, par la diversité des langages, la confusion de Babel ; mais ceux qui la composent sont moins influencés que les habitants de la Judée par l'orgueil et les préjugés. Arrivés d'hier, ils n'ont pas, comme ces derniers, connu et repoussé le Messie, ni blasphémé ses œuvres qui rendaient témoignage de lui. S'ils ont crié devant Pilate avec les autres Juifs pour demander que le Juste fût crucifié, c'est qu'ils étaient entraînés par l'ascendant des prêtres et des magistrats de cette Jérusalem vers laquelle leur piété et leur docilité à la loi les avaient amenés.

Mais l'heure est venue, l'heure de Tierce, l'heure prédestinée de toute éternité, et le dessein des trois divines personnes conçu et arrêté avant tous les temps se déclare et s'accomplit. De même que le Père, sur l'heure de minuit, envoya en ce monde pour y prendre chair au sein de Marie, son propre Fils qu'il engendre éternellement : ainsi, le Père et le Fils envoient à cette heure de Tierce sur la terre l'Esprit-Saint qui procède de tous deux, pour y remplir jusqu'à la fin des temps la mission de former l'Eglise épouse et empire du Christ, de l'assister, de la maintenir, de sauver et de sanctifier les âmes.

Soudain un vent violent qui venait du ciel se fait entendre ; il mugit au dehors et remplit le Cénacle de son souffle puissant. Au dehors il convoque autour de l'auguste édifice que porte la montagne de Sion une foule d'habitants de Jérusalem et d'étrangers ; au dedans il ébranle tout, il soulève les cent vingt disciples du Sauveur, et montre que rien ne lui résiste. Jésus avait dit de lui : « C'est un vent qui souffle  où il veut, et vous entendez retentir sa voix » ; puissance invisible qui creuse jusqu'aux abîmes dans les profondeurs de la mer, et lance les vagues jusqu'aux nues. Désormais ce vent parcourra la terre en tous sens, et rien ne pourra l'arrêter dans son domaine.

Cependant l'assemblée sainte qui était assise tout entière dans l'extase de l'attente, a conservé la même attitude. Passive sous l'effort du divin envoyé, elle s'abandonne à lui. Mais le souffle n'a été qu'une préparation pour le dedans du Cénacle, en même temps qu'il est un appel pour le dehors. Tout à coup une pluie silencieuse se répand dans l'intérieur de l'édifice ; pluie de feu, dit la sainte Eglise, « qui éclaire sans brûler, qui luit sans consumer » ; des flocons enflammés avant la forme de langues, viennent se poser sur la tête de chacun des cent vingt disciples. C'est l'Esprit divin qui prend possession de l'assemblée dans chacun de ses membres. L'Eglise n'est plus seulement en Marie ; elle est aussi dans les cent vingt disciples. Tous sont maintenant à l'Esprit qui est descendu sur eux ; son règne est ouvert, il est déclaré, et de nouvelles conquêtes se préparent.

Mais admirons le symbole sous lequel une si divine révolution s'opère. Celui qui naguère se montra au Jourdain sous la forme gracieuse d'une colombe, apparaît aujourd'hui sous celle du feu. Dans l'essence divine il est amour; or, l'amour n'est pas tout entier dans la douceur et la tendresse ; il est ardent comme le feu. Maintenant donc que le monde est livré à l'Esprit-Saint, il faut qu'il brûle, et l'incendie ne s'arrêtera plus. Et pourquoi cette forme de langues ? sinon parce que la parole sera le moyen par lequel se propagera le divin incendie. Ces cent vingt disciples n'auront qu'à parler du Fils de Dieu fait homme et rédempteur de tous, de l'Esprit-Saint qui renouvelle les âmes, du Père céleste qui les aime et les adopte : leur parole sera accueillie d'un grand nombre. Tous ceux qui l'auront reçue seront unis dans une même foi, et l'ensemble qu'ils formeront s'appellera l'Eglise catholique, universelle, répandue en tous les temps et en tous les lieux. Le Seigneur Jésus avait dit : « Allez,  enseignez toutes les nations; » l'Esprit divin apporte du ciel sur la terre et la langue qui fera retentir cette parole, et l'amour de Dieu et des hommes qui l'inspirera. Cette langue et cet amour se sont arrêtés sur ces hommes, et par le secours de l'Esprit divin, ces hommes les transmettront à d'autres jusqu'à la fin des siècles.

Un obstacle cependant semble se dresser à l'encontre d'une telle mission. Depuis Babel, le langage humain est divisé, et la parole ne circule pas d'un peuple à l'autre. Comment donc la parole pourra-t elle être l'instrument de la conquête de tant de nations, et réunir en une seule famille tant de races qui s'ignorent? Ne craignez pas : le tout-puissant Esprit y a pourvu. Dans l'ivresse sacrée qu'il inspire aux cent vingt disciples, il leur a conféré le don d'entendre toutes langues et de se faire entendre eux-mêmes en toute langue. A l'instant même, dans un transport sublime, ils s'essayent à parler tous les idiomes de la terre, et leur langue, comme leur oreille, se prête non seulement sans effort, mais avec délices, à cette plénitude de la parole qui va rétablir la communion des hommes entre eux. L'Esprit d'amour a fait cesser en un moment la séparation de Babel, et la fraternité première reparaît dans l'unité du langage.

Que vous êtes belle, ô Eglise de Dieu, rendue sensible dans cet auguste prodige de l'Esprit divin qui agit désormais sans limites! Vous nous retracez le magnifique spectacle qu'offrait la terre, lorsque la race humaine ne parlait qu'un seul langage. Et cette merveille ne sera pas seulement pour la journée de la Pentecôte, et elle ne durera pas seulement la vie de ceux en qui elle éclate en ce moment. Après la prédication des Apôtres, la forme première du prodige s'effacera peu à peu, parce qu'elle cessera d'être nécessaire ; mais jusqu'à la fin des siècles, ô Eglise, vous continuerez de parler toutes les langues ; car vous ne serez pas confinée dans un seul pays, mais vous habiterez tous les pays du monde. Partout on entendra exprimer une même foi dans la langue de chaque peuple, et ainsi le miracle de la Pentecôte, renouvelé et transformé, vous accompagnera toujours, ô Eglise ! et demeurera l'un de vos principaux caractères. C'est ce qui fait dire au grand docteur saint Augustin parlant aux fidèles, ces paroles admirables : « L'Eglise répandue parmi les nations parle toutes les langues. Qu'est cette Eglise, sinon le corps du Christ ? Dans ce corps vous êtes un membre. Etant donc membre d'un corps qui parle toutes les langues, vous avez droit de vous considérer vous-même comme participant au même don. » Durant les siècles de foi, la sainte Eglise, source unique de tout véritable progrès dans l'humanité, avait fait plus encore ; elle était parvenue à réunir dans une même forme de langage les peuples qu'elle avait conquis. La langue latine fut longtemps le lien du monde civilisé. En dépit des distances, les relations de peuple à peuple, les communications de la science, les affaires même des particuliers lui étaient confiées ; l'homme qui parlait cette langue n'était étranger nulle part dans tout l'Occident et au delà. La grande hérésie du XVIe siècle émancipa les nations de ce bienfait comme de tan; d'autres, et l'Europe, scindée pour longtemps, cherche, sans le trouver, ce centre commun que l'Eglise seule et sa langue pouvaient lui offrir. Mais retournons au Cénacle dont les portes ne se sont pas encore ouvertes, et continuons à y contempler les merveilles du divin Esprit.

Nos yeux tout d'abord cherchent respectueusement Marie, Marie plus que jamais « pleine de grâce». Il eût semblé qu'après les dons immenses qui lui furent prodigués dans sa conception immaculée, après les trésors de sainteté que versa en elle la présence du Verbe incarné durant les neuf mois qu'elle le posséda dans son sein, après les secours spéciaux quelle reçut pour agir et souffrir en union avec son fils dans l'œuvre de la Rédemption, après les faveurs dont Jésus la combla au milieu des splendeurs de la résurrection, le Ciel avait épuisé la mesure des dons qu'il avait à répandre sur une simple créature, si élevée qu'elle pût être dans le plan éternel. Il n'en est pas ainsi. Une nouvelle mission s'ouvre pour Marie : à cette heure, la sainte Eglise est enfantée par elle ; Marie vient de mettre au jour l'Epouse de son Fils, et de nouveaux devoirs l'appellent. Jésus est monté seul dans les cieux ; il l'a laissée sur la terre, afin qu'elle prodigue à son tendre fruit ses soins maternels. Qu'elle est touchante, mais aussi qu'elle est glorieuse cette enfance de notre Eglise bien-aimée, reçue dans les bras de Marie,allaitée par elle, soutenue de son appui dès les premiers pas de sa carrière en ce monde ! Il faut donc à la nouvelle Eve, à la véritable « Mère des vivants », un surcroît de grâces pour répondre à une telle mission : aussi est-elle l'objet premier des faveurs de l'Esprit-Saint. Il la féconda autrefois pour être la mère du Fils de Dieu ; en ce moment il forme en elle la mère des chrétiens. « Le fleuve de la grâce, comme parle le Roi-prophète, submerge de ses eaux cette Cité de Dieu qui les reçoit avec délices » ; l'Esprit d'amour accomplit à ce moment l'oracle divin du Rédempteur mourant sur la croix. Il avait dit, en désignant l’homme: « Femme, voilà votre fils »; l'heure est arrivée, et Marie a reçu avec une plénitude merveilleuse cette grâce maternelle qu'elle commence à appliquer dès aujourd'hui, et qui l'accompagnera jusque sur son trône de reine, lorsqu'enfin la sainte Eglise ayant pris un accroissement suffisant,sa céleste nourrice pourra quitter la terre, monter aux cieux et ceindre le diadème qui l'attend. Contemplons cette nouvelle beauté qui éclate dans les traits de celle en qui le Seigneur vient de déclarer une seconde maternité : cette beauté est le chef-d'œuvre de l'Esprit-Saint en cette journée. Un feu divin transporte Marie, un amour nouveau s'est allumé dans son cœur; elle est tout entière à cette autre mission pour laquelle elle avait été laissée ici-bas. La grâce apostolique est descendue en elle. La langue de feu qu'elle a reçue ne parlera pas dans les prédications publiques; mais elle parlera aux Apôtres, les dirigera, les consolera dans leurs labeurs. Elle s'énoncera, cette langue bénie, avec autant de douceur que de force, à l'oreille des fidèles qui sentiront l'attraction vers celle en qui le Seigneur a fait l'essai de toutes ses merveilles. Comme un lait généreux, la parole irrésistible de cette mère universelle donnera aux premiers enfants de l'Eglise la vigueur qui les fera triompher des assauts de l'enfer; et c'est en partant d'auprès d'elle qu'Etienne ira ouvrir la noble carrière des martyrs.

Regardons maintenant le collège apostolique. Ces hommes que quarante jours de relations avec leur Maître ressuscité avaient relevés, et que nous trouvions déjà si différents d'eux-mêmes, que sont-ils devenus depuis l'instant où l'Esprit divin les a saisis? Ne sentez-vous pas qu'ils sont transformés, qu'un feu divin éclate dans leur poitrine, et que dans un moment ils vont s'élancer à la conquête du monde ? Tout ce que le Maître leur avait annoncé est accompli en eux; et c'est véritablement la Vertu d'en haut qui est descendue pour les armer au combat. Où sont-ils ceux qui tremblaient devant les ennemis de Jésus, ceux qui doutaient de sa résurrection î La vérité que le Maître leur a enseignée brille aux regards de leur intelligence ; ils voient tout, ils comprennent tout. L'Esprit-Saint leur a infus le don de la foi dans un degré sublime, et leur cœur brûle du désir de répandre au plus tôt cette foi dans le monde entier. Loin de craindre désormais, ils n'aspirent qu'à affronter tous les périls en prêchant, comme Jésus le leur a commandé, à toutes les nations son nom et sa gloire.

Contemplez Pierre. Vous le reconnaissez aisément à cette majesté douce que tempère une ineffable humilité. Hier son aspect était imposant mais tranquille ; aujourd'hui, sans rien perdre de leur dignité, ses traits ont pris une expression d'enthousiasme que nul n'avait encore vue en lui. L'Esprit divin s'est emparé puissamment du Vicaire de Jésus ; car Pierre est le prince de la parole et le maître de la doctrine. Près de Pierre, c'est André son frère aîné, qui conçoit en ce moment cette passion ardente pour la croix qui sera son type à jamais glorieux ; c'est Jean dont les traits semblaient naguère ne respirer que la douceur, et qui subitement ont pris l'expression forte et inspirée du prophète de Pathmos; à ses côtés, c'est Jacques son frère, l'autre « fils du tonnerre », se dressant avec toute la vigueur du vaillant chevalier qui s'élancera bientôt à la conquête de I'Ibérie. Le second Jacques, celui qui est aimé sous le nom de « frère du Seigneur », puise dans la vertu du divin Esprit qui le transporte, un nouveau degré de charme et de béatitude. Matthieu est illuminé d'une splendeur qui fait pressentir en lui le premier des écrivains du nouveau Testament. Thomas sent en son cœur la foi qu'il a reçue au contact des membres de son Maître ressuscité, prendre un accroissement sans mesure: il est prêt à partir pour ses laborieuses missions dans l'extrême Orient ; tous, en un mot, sont un hymne vivant à la gloire de l'Esprit tout-puissant, qui s'annonce avec un tel empire dès les premiers instants de son arrivée.

Dans un rang inférieur apparaissent les disciples, moins favorisés dans cette visite que les douze princes du collège apostolique, mais pénétrés du même feu ; car eux aussi marcheront à la conquête du monde et fonderont de nombreuses chrétientés. Le groupe des saintes femmes n'a pas moins ressenti que le reste de l'assemblée la descente du Dieu qui s'annonce sous l'emblème du feu. L'amour qui les retint au pied de la croix de Jésus et qui les conduisit les premières à son sépulcre au matin de la Pâque, s'est enflammé d'une ardeur nouvelle. La langue de feu s'est arrêtée sur chacune d elles, et elles seront éloquentes à parler de leur Maître aux Juifs et aux gentils. En vain la synagogue expulsera Madeleine et ses compagnes ; la Gaule méridionale les écoutera à son tour, et ne sera pas rebelle à leur parole.

Cependant, la foule des Juifs qui avait entendu le bruit de la tempête annonçant la venue de l'Esprit divin, s'est amassée en grand nombre autour du mystérieux Cénacle. Ce même Esprit qui agit au dedans avec tant de magnificence, les pousse à faire le siège de cette maison qui contient dans ses murs l'Eglise du Christ dont la naissance vient d'éclater. Leurs clameurs retentissent, et bientôt le zèle apostolique qui vient de naître pour ne plus s'éteindre, ne peut plus tenir dans de si étroites limites. En un moment l'assemblée inspirée se précipite aux portes du Cénacle, et se met en rapport avec cette multitude avide de connaître le nouveau prodige que vient d'opérer le Dieu d'Israël.

Mais, ô merveille ! la foule composée de toutes les nations, qui s'attendait à entendre le parler grossier des Galiléens, est tout à coup saisie de stupeur. Ces Galiléens n'ont fait encore que s'énoncer en paroles confuses et inarticulées, et chacun les entend parler dans sa propre langue. Le symbole de l'unité apparaît dans toute sa splendeur. L'Eglise chrétienne est montrée à tous les peuples représentés dans cette multitude. Elle sera une, cette Eglise; car les barrières que Dieu plaça autrefois, dans sa justice, pour isoler les nations, viennent de s'écrouler. Voici les messagers de la foi du Christ; ils sont prêts, ils vont partir, leur parole fera le tour de la terre.

Dans la foule cependant, quelques hommes, insensibles au prodige, se scandalisent de l'ivresse divine dans laquelle ils voient les Apôtres : « Ces « hommes, disent-ils, sont pleins de vin. » C'est le langage du rationalisme qui veut tout expliquer par des raisons humaines. Et pourtant ces Galiléens prétendus ivres abattront à leurs pieds le monde entier, et l'Esprit divin qui est en eux, ils le communiqueront avec son ivresse à toutes les races du genre humain. Les saints Apôtres sentent que le moment est venu ; il faut que la seconde Pentecôte soit proclamée en ce jour anniversaire de la première. Mais dans cette proclamation de la loi de miséricorde et d'amour qui vient remplacer la loi de la justice et de la crainte, quel sera le Moïse? L'Emmanuel, avant de monter au ciel, l'avait désigné: c'est Pierre, le fondement de l'Eglise. Il est temps que tout ce peuple le voie et l'entende; le troupeau va se former, il est temps que le pasteur se montre. Ecoutons l'Esprit-Saint qui va s'énoncer par son principal organe, en présence de cette multitude ravie et silencieuse; chaque mot que va dire l'Apôtre qui ne parle qu'une seule langue est compris de chacun des auditeurs, à quelque idiome, à quelque pays de la terre qu'il appartienne. Un tel discours est à lui seul la démonstration de la vérité et de la divinité de la loi nouvelle.

« Hommes juifs, s'écrie dans la plus haute éloquence le pêcheur du lac de Génézareth, hommes juifs et vous tous qui habitez en ce moment Jérusalem, apprenez ceci et prêtez l'oreille à mes paroles. Non, ces hommes que vous voyez ne sont pas ivres comme vous l'avez pensé ; car il n'est encore que l'heure de tierce; mais en ce moment s'accomplit ce qu'avait prédit le prophète Joël : « Dans les derniers temps, dit le Seigneur, je répandrai mon Esprit sur toute chair, et vos fils et vos filles prophétiseront, et vos jeunes gens seront favorisés de visions, et vos vieillards auront des songes prophétiques. Et dans ces jours, je répandrai mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront. » Hommes Israélites, écoutez ceci. Vous vous rappelez Jésus de Nazareth, que Dieu même avait accrédité au milieu de vous par les prodiges au moyen desquels il opérait par lui, ainsi que vous le savez vous-mêmes. Or, ce Jésus, selon le décret divin résolu à l'avance, a été livré à ses ennemis, et vous-mêmes vous l'avez fait mourir par la main des impies. Mais Dieu l'a ressuscite, en l'arrachant à l'humiliation du tombeau qui ne pouvait le retenir. David n'avait-il pas dit de lui: « Ma chair reposera dans l'espérance; car vous ne permettrez pas, Seigneur, que celui qui est votre Saint éprouve la corruption du tombeau » ? Ce n'était pas en son propre nom que David parlait; car il est mort, et son sépulcre est encore sous nos yeux ; mais il annonçait la résurrection du Christ qui n'a point été laissé dans le tombeau, et dont la chair n'a pas connu la corruption. Ce Jésus, Dieu lui-même l'a ressuscité, et nous en sommes tous témoins. Elevé à la droite de Dieu, il a, selon la promesse qu'en avait faite le Père, répandu sur la terre le Saint-Esprit, ainsi que vous le voyez et l'entendez. Sachez donc, maison d'Israël, et sachez-le avec toute certitude, que ce Jésus crucifié par vous, Dieu en a fait le Seigneur et le Christ. »

Ainsi fut accomplie la promulgation de la loi nouvelle par la bouche du nouveau Moïse. Comment les auditeurs n'eussent-ils pas accueilli le don inestimable de cette seconde Pentecôte, qui venait dissiper les ombres de l'ancienne et produire au grand jour les divines réalités ? Dieu se révélait, et, comme toujours, il le faisait par les miracles. Pierre rappelle les prodiges de Jésus dont la Synagogue n'a pas voulu tenir compte, et qui rendaient témoignage de lui. Il annonce la descente de l'Esprit-Saint, et en preuve il allègue le prodige inouï que les auditeurs ont sous les yeux, dans le don des langues départi aux habitants du Cénacle.

Poursuivant son œuvre sublime, l'Esprit-Saint qui planait sur cette foule, féconde par son action divine ces cœurs prédestinés. La foi naît et se développe tout d'un coup dans ces disciples du Sinaï accourus de tous les points du monde pour une Pâque et une Pentecôte désormais stériles. Saisis de crainte et de regret d'avoir demandé la mort du Juste, dont ils confessent la résurrection et l’ascension au ciel, ces Juifs de toute nation poussent un cri pénétrant vers Pierre et ses compagnons : « Qu'avons-nous donc à faire, ô vous qui êtes nos frères ? » Admirable disposition pour recevoir la foi ! le désir de croire, et le dessein arrêté de conformer ses actes à sa croyance. Pierre reprend son discours : « Repentez-vous, leur dit-il, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, et vous aurez part, vous aussi, au don du Saint-Esprit. La promesse a été faite pour vous et pour vos fils et également pour ceux qui sont loin, c'est-à-dire les gentils : en un mot, pour tous ceux qu'appelle le Seigneur notre Dieu. »

A chaque parole du nouveau Moïse, la Pentecôte judaïque s'efface, et la Pentecôte chrétienne resplendit d'une lumière toujours plus splendide à l'horizon. Le règne de l'Esprit divin est inauguré dans Jérusalem, à la face du temple condamné à s'écrouler sur lui-même. Pierre parla encore; mais le livre sacré des Actes n'a recueilli que ces paroles qui retentirent comme le dernier appel au salut : « Sauvez-vous, enfants d'Israël, sauvez-vous de cette génération perverse.»

Il fallait rompre, en effet, avec les siens, mériter par le sacrifice les faveurs de la nouvelle Pentecôte, passer de la Synagogue dans l'Eglise. Plus d'un combat se livra dans les cœurs de ces hommes; mais le triomphe de l'Esprit-Saint fut complet en ce premier jour. Trois mille personnes se déclarèrent disciples de Jésus, et furent marquées aujourd'hui même du sceau de l'adoption. O Eglise du Dieu vivant, qu'ils sont beaux vos progrès sous le souffle du divin Esprit ! D'abord vous avez résidé en Marie l'immaculée, pleine de grâce et mère de Dieu; votre second pas vous a donné les cent vingt disciples du Cénacle ; et voici que le troisième vous dote de trois mille écus, nos ancêtres, qui vont bientôt quitter Jérusalem la répudiée, et porter dans les pays d'où ils sont partis les prémices du peuple nouveau. Demain c'est au temple même que Pierre parlera, et à sa voix cinq mille personnes se déchireront à leur tour disciples de Jésus de Nazareth. Salut donc, ô Eglise, noble et dernière création de l'Esprit-Saint, société immortelle qui militez ici-bas, en même temps que vous triomphez dans les cieux. O Pentecôte, jour sacré de notre naissance, vous ouvrez avec gloire la série des siècles que doit parcourir en ce monde l'Epouse de l'Emmanuel. Vous nous donnez l'Esprit divin qui vient écrire, non plus sur la pierre, mais dans nos cœurs, la loi qui régira les disciples de Jésus. O Pentecôte promulguée dans Jérusalem, mais qui devez étendre vos bienfaits à ceux « qui sont au loin », c'est-à-dire aux peuples de la gentilité, vous venez remplir les espérances que nous fit concevoir le touchant mystère de l'Epiphanie. Les mages venaient de l'Orient; nous les suivîmes au berceau de l'Entant divin, et nous savions que notre tour viendrait. Votre grâce, ô Esprit-Saint, les avait secrètement attirés à Bethléhem ; mais dans cette Pentecôte qui déclare votre souverain empire avec tant d'énergie, vous nous appelez tous ; l'étoile est transformée en langues de feu, et la face de la terre va être renouvelée. Puissent nos cœurs conserver les dons que vous nous apportez, ces dons que le Père et le Fils qui vous envoient nous ont destinés !

L'importance du mystère de la Pentecôte étant si principale dans l'économie du christianisme, on ne doit pas s'étonner que l'Eglise lui ait assigné dans la sainte Liturgie un rang aussi distingué que celui qu'elle attribue à la Pâque elle-même. La Pâque est le rachat de l'homme par la victoire du Christ : dans la Pentecôte l'Esprit-Saint prend possession de l'homme racheté ; l'Ascension est le mystère intermédiaire. D'un côté, elle consomme la Pâque en établissant l'Homme-Dieu, vainqueur de la mort et chef de ses fidèles, à la droite du Père ; de l'autre, elle détermine l'envoi de l'Esprit-Saint sur la terre. Cet envoi ne pouvait avoir lieu avant la glorification de Jésus, comme nous dit saint Jean, et de nombreuses raisons alléguées par les Pères nous aident à le comprendre. Il fallait que le Fils de Dieu, qui avec le Père est le principe de la procession du Saint-Esprit dans l'essence divine, envoyât personnellement aussi cet Esprit sur la terre. La mission extérieure de l'une des divines personnes n'est qu'une suite et une manifestation de la production mystérieuse et éternelle qui a lieu au sein de la divinité. Ainsi le Père n'est envoyé ni par le Fils ni par le Saint-Esprit, parce qu'il n'est pas produit par eux. Le Fils a été envoyé aux hommes par le Père, étant engendré par lui éternellement. Le Saint-Esprit est envoyé par le Père et par le Fils, parce qu'il procède de l'un et de l'autre. Mais pour que la mission du Saint-Esprit s'accomplit de manière à donner plus de gloire au Fils, il était juste qu'elle n'eût lieu qu'après l'intronisation du Verbe incarné à la droite du Père, et il était souverainement glorieux pour la nature humaine qu'au moment de cette mission elle fût indissolublement unie à la nature divine dans la personne du Fils de Dieu, en sorte qu'il fût vrai de dire que l'Homme-Dieu a envoyé le Saint-Esprit sur la terre.

Cette auguste mission ne devait être donnée à L'Esprit divin que lorsque les hommes auraient perdu la vue de l'humanité de Jésus. Ainsi que nous l'avons dit, il fallait désormais que les yeux et les cœurs des fidèles poursuivissent le divin absent d'un amour plus pur et tout spirituel. Or, à qui appartenait-il d'apporter aux hommes cet amour nouveau, sinon à l'Esprit tout-puissant qui est le lien du Père et du Fils dans un amour éternel ? Cet Esprit qui embrase et qui unit est appelé dans les saintes Ecritures le « don de Dieu » ; et c'est aujourd'hui que le Père et le Fils nous envoient ce don ineffable. Rappelons-nous la parole de notre Emmanuel à la femme de Samarie, au bord du puits de Sichar. « Oh ! si tu connaissais le don de Dieu ! » Il  n'était pas descendu encore ; il ne se manifestait jusqu'alors aux hommes que par des bienfaits partiels. A partir d'aujourd'hui, c'est une inondation de feu qui couvre la terre: l'Esprit divin anime tout, agit en tous lieux. Nous connaissons le don de Dieu ; nous n'avons plus qu'à ''accepter, qu'à lui ouvrir l'entrée de nos cœurs, comme les trois mille auditeurs fidèles que vient de rencontrer la parole de Pierre.

Mais voyez à quel moment de Tannée l'Esprit divin vient prendre possession de son domaine. Nous avons vu notre Emmanuel, Soleil de justice, s'élever timidement du sein des ombres du solstice d'hiver et monter d'une course lente à son zénith. Dans un sublime contraste, l'Esprit du Père et du Fils a cherche d'autres harmonies. Il est feu, feu qui consume ; il éclate sur le monde au moment où le soleil brille de toute sa splendeur, où cet astre contemple couverte de fleurs et de fruits naissants la terre qu'il caresse de ses rayons. Accueillons de même la chaleur vivifiante du divin Esprit, et demandons humblement qu'elle ne se ralentisse plus en nous. A ce moment de l'Année liturgique, nous sommes en pleine possession de la vérité par le Verbe incarné ; veillons à entretenir fidèlement l'amour que l'Esprit-Saint vient nous apportera son tour.

Fondée sur un passé de quatre mille ans quant aux figures, la Pentecôte chrétienne, le vrai quinquagénaire, est du nombre des fêtes instituées par les Apôtres eux-mêmes. Nous avons vu qu'elle partagea avec la Pâque, dans l'antiquité, l'honneur de conduire les catéchumènes à la fontaine sacrée, et de les en ramener néophytes et régénérés. Son Octave, comme celle de Pâques, ne dépasse pas le samedi par une raison identique. Le baptême se conférait dans la nuit du samedi au dimanche, et pour les néophytes la solennité de la Pentecôte s'ouvrait au moment même de leur baptême. Comme ceux de la Pâque, ils revêtaient alors les habits blancs, et ils les déposaient le samedi suivant, qui était compté pour le huitième jour.

Le moyen âge donna à la fête de la Pentecôte le gracieux nom de Pâque des roses ; nous avons vu celui de Dimanche des roses imposé dans les mêmes siècles de foi au Dimanche dans l'Octave de l'Ascension. La couleur vermeille de la rose et son parfum rappelaient à nos pères ces langues enflammées qui descendirent dans le Cénacle sur chacun des cent vingt disciples, comme les pétales effeuillés de la rose divine qui répandait l'amour et la plénitude de la grâce sur l'Eglise naissante. La sainte Liturgie est entrée dans la même pensée en choisissant la couleur rouge pour le saint Sacrifice durant toute l'Octave. Durand de Mende, dans son liational si précieux pour la connaissance des usages liturgiques du moyen âge, nous apprend qu'au treizième siècle, dans nos églises, à la Messe de la Pentecôte, on lâchait des colombes qui voltigeaient au-dessus des fidèles en souvenir de la première manifestation de l'Esprit-Saint au Jourdain, et que l'on répandait de la voûte des étoupes enflammées et des fleurs en souvenir de la seconde au Cénacle.

A Rome, la Station est dans la Basilique de Saint-Pierre. Il était juste de rendre hommage au prince des Apôtres en ce jour où son éloquence inspirée par l'Esprit-Saint conquit à l'Eglise les trois mille chrétiens dont nous sommes les descendants. Actuellement, la Station demeure toujours fixée à Saint-Pierre avec les indulgences qui s'y rapportent ; mais le Souverain Pontife et le sacré Collège se rendent pour la Fonction à la Basilique du Latran, Mère et Chef de toutes les églises de la ville et du monde.

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Séquence de la Messe de la Pentecôte

Venez, ô Esprit-Saint, et lancez sur nous du haut du ciel un rayon de votre lumière.

Venez, père des pauvres ; venez, distributeur des dons ; venez, lumière des âmes.

Vous êtes le consolateur rempli de bonté, l'hôte bienveillant de nos âmes, leur aimable rafraîchissement.

Dans le labeur, vous êtes notre repos ; notre abri dans les ardeurs brûlantes, notre consolation dans les pleurs.

O lumière heureuse et chérie, remplissez de vos clartés les cœurs de vos fidèles jusqu'au plus intime.

Si votre divin secours n'arrive pas à l'homme, il n'est rien en lui qui ne puisse lui devenir nuisible.

Lavez nos souillures, arrosez nos sécheresses, guérissez nos blessures.

Pliez ce qui se roidit en nous, échauffez notre froideur, redressez nos pas qui s'égarent.

Répandez vos sept Dons sur vos fidèles, qui mettent en vous toute leur confiance.

Accordez-leur le mérite de la vertu, l'heureuse issue du salut, et enfin les joies éternelles.

Amen. Alleluia.

10 mai 2008

Notre Dame de la Prière

Notre Dame de la Prière

Apparitions à l'Ile Bouchard en 1947

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L'Eglise Saint Gilles de l'Ile Bouchard, théâtre des apparitions

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Le lieu des apparitions

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Les 4 voyantes

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La Grotte demandée par Marie

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Notre Dame de la Prière

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Saint Gabriel

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Principales paroles de la Vierge Marie

« Dites aux petits enfants de prier pour la France, car elle en a grand besoin. »

« Oui, je suis votre Maman du Ciel. »

« Donnez-moi votre main à embrasser. »

« Embrassez la croix de mon chapelet. »

« Chantez le "Je vous salue Marie", ce cantique que j'aime bien. »

« Récitez une dizaine de chapelet. »

« Baisez ma main. »

« Priez-vous pour les pécheurs ? »

« Je donnerai du bonheur dans les familles. »

« Dites à la foule qu'elle chante le Magnificat. »

Prière à Notre-Dame de la Prière

Sainte Marie, Notre-Dame de la Prière, Tu as accueilli dans la foi le message de l’ange Gabriel et tu es devenue la Mère de Jésus, le Fils Unique de Dieu, Apprends-nous à prier pour grandir dans la foi. A la Visitation, tu as exulté de joie par le Magnificat, Apprends-nous à rendre grâce à Dieu. A Cana, tu as prié le Christ pour qu’Il donne le vin des noces, Apprends-nous à intercéder pour nos frères. Debout au pied de la Croix, tu as souffert avec Jésus par amour pour les pécheurs, Apprends-nous à accueillir la miséricorde du Père. A la Pentecôte, tu priais avec les Apôtres quand ils ont reçu la plénitude de l’Esprit-Saint, Apprends-nous à demander l’Esprit pour témoigner de l’Evangile. Tu es la Mère de l’Eglise et la Protectrice des Familles, Veille sur chacune de nos familles, Apprends-nous à nous aimer avec fidélité. Tu es la Mère de l’humanité et la Patronne de la France, ouvre notre pays aux dimensions universelles de l’amour de Dieu. Apprends-nous à servir avec générosité.

O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous !
Notre-Dame de la Prière, apprenez-nous à prier !

Imprimatur: Le 8 décembre 1999 André VINGT-TROIS,

Archevêque de Tours

Prière à Saint Gabriel Archange en usage à L'Ile-Bouchard


Saint Gabriel Archange, Vous, le messager céleste, qui annoncez la Parole de Dieu, Vous avez accompagné la Vierge Marie dans cette église Saint-Gilles de L’Ile-Bouchard, témoignant d’une apparition venue du Ciel, à genou, vous lui avez offert le lys symbole de sa pureté de Vierge Immaculée, conçue sans péché et comblée de grâces, à la demande des quatre enfants et à l’invitation de notre  « Maman du Ciel », vous vous êtes présenté en vous tournant vers elles,vous avez ensuite gardé le silence, ce silence dans lequel on entend Dieu, durant une semaine, par votre présence, vous avez manifesté le mystère de l’Annonciation : l’annonce à Marie qu’elle serait la mère du Sauveur, le deuxième jour, vous avez changé de place pour signifier l’acceptation de Marie, son OUI à la Parole de Dieu, vous êtes resté toute la semaine en contemplation et admiration devant la Vierge Marie, Reine du Ciel et de la Terre et Reine des Anges, Ange de l’humilité, avec elle, vous vous êtes effacé devant Jésus dans le Saint-Sacrement, nous vous en prions, préparez nos cœurs à accueillir les Mystères du Salut : l’Incarnation du Fils de Dieu par le Oui de Marie à Dieu le Père, et l’action de l’Esprit-Saint, la Rédemption, que la Vierge Marie a rappelée en présentant la Croix de son chapelet à embrasser et en faisant un lent et majestueux signe de croix, l’Eucharistie, lorsqu’elle s’est effacée devant le Saint-Sacrement, Témoin du Oui de Marie, aidez-nous à dire Oui avec elle, à la volonté du Père en Jésus-Christ, dans la lumière du Saint-Esprit. Et accordez-nous votre protection pendant notre pèlerinage terrestre.

Saint Gabriel Archange, veillez sur nous !

Notice sur les apparitions de l'Ile Bouchard,

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10 mai 2008

Saint Gabriel Archange

Saint Gabriel Archange

Fêtes le 24 mars et le 29 septembre

Gabriel appartient aux plus hautes hiérarchies des esprits célestes; il assiste devant la face de Dieu, comme il le dit lui-même à Zacharie. Les missions qui concernent le salut des hommes par l'Incarnation du Verbe lui sont réservées, parce que c'est dans ce mystère, si humble en apparence, qu'éclate principalement la force de Dieu: or le nom de Gabriel signifie Force de Dieu. Dès l'Ancien Testament, l'Archange a préludé à ce sublime emploi. Nous le voyons se manifester à Daniel, après la vision qu'a eue ce prophète sur les deux empires des Perses et des Grecs; et tel est l'éclat dont il brille que Daniel tombe anéanti à ses pieds. Peu après, Gabriel reparaît encore; et c'est pour annoncer au même prophète le temps précis de la venue du Messie: Dans soixante-dix semaines d'années, lui dit-il, la terre aura vu le Christ-Roi. Lorsque les temps sont accomplis, et que le Ciel a résolu de faire naître le dernier des prophètes, celui qui, après avoir averti les hommes de la prochaine manifestation du Divin Envoyé, doit Le montrer au peuple comme l'Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde, Gabriel descend du Ciel dans le temple de Jérusalem, et prophétise au prêtre Zacharie la naissance de Jean-Baptiste, prélude de celle de Jésus Lui-même. Après six mois, le saint Archange reparaît sur la terre, et, cette fois, c'est à Nazareth qu'il se montre. Il apporte du Ciel la grande nouvelle. Sa céleste nature s'incline devant une fille des hommes; il vient proposer à Marie, de la part de Jéhovah, l'honneur de devenir Mère du Verbe éternel. C'est lui qui reçoit le consentement de la Très Sainte Vierge; et quand il quitte la terre, il La laisse en possession de Celui qu'Elle attendait comme la rosée des Cieux. Mais l'heure est venue où la Mère de l'Emmanuel doit donner aux hommes le fruit béni de Ses chastes entrailles. La naissance de Jésus s'accomplit dans le mystère de la pauvreté; toutefois le Ciel ne veut pas que l'Enfant de la crèche demeure sans adorateurs. Un ange apparaît aux bergers des campagnes de Bethléem, et les convoque au berceau du Nouveau-né. Il est accompagné d'un nombre immense d'esprits célestes qui font entendre les plus ravissants concerts, et chantent: Gloire à Dieu et paix aux hommes! Quel est cet ange supérieur qui parle seul aux bergers, et dont les autres anges forment comme la cour? De graves docteurs catholiques nous enseignent que cet ange est Gabriel, qui continue son ministère de messager de la bonne nouvelle.

Frères des Écoles Chrétiennes, Vie des Saints, p. 120-121

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Litanies de Saint Gabriel Archange

Seigneur, prends pitié.
O Christ, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.

Père céleste qui es Dieu, prends pitié de nous.
Fils Rédempteur du monde, qui es Dieu, prends pitié de nous.
Esprit Saint qui es Dieu, prends pitié de nous.
Trinité Sainte qui es un seul Dieu, prends pitié de nous.

Sainte Marie, Reine des Anges, priez pour nous
Saint Gabriel, Archange, priez pour nous
Saint Gabriel, l’un des sept qui se tiennent devant la Face de Dieu, priez pour nous
Saint Gabriel, dont le nom signifie " Force de Dieu ", priez pour nous
Saint Gabriel, Puissance de Dieu, priez pour nous
Saint Gabriel, adorateur parfait du Verbe divin, priez pour nous
Saint Gabriel, fidèle messager de Dieu, priez pour nous
Saint Gabriel, qui avez éclairé Daniel sur le temps de la venue du Messie, priez pour nous
Saint Gabriel, ange des prophètes et des proclamateurs de la Parole de Dieu, priez pour nous
Saint Gabriel, qui avez annoncé à Zacharie la naissance du Précurseur du Seigneur, priez pour nous
Saint Gabriel, qui avez appris au Ciel le mystère sacré du Verbe fait chair, priez pour nous
Saint Gabriel, qui avez annoncé à Marie l’Incarnation du Verbe éternel, priez pour nous
Saint Gabriel, qui avez apporté à la terre le nom de Jésus, priez pour nous
Saint Gabriel, ange de l’Annonciation, priez pour nous
Saint Gabriel, ange qui confère le sens du sacré et de la crainte de Dieu, priez pour nous
Saint Gabriel, ange de l’humilité, priez pour nous
Saint Gabriel, ange de la louange, priez pour nous
Saint Gabriel, qui offrez nos prières au Très-Haut, priez pour nous
Saint Gabriel, admirable lumière de l’Eglise, priez pour nous
Saint Gabriel, protecteur des communications et de l’unité des croyants, priez pour nous

Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde, pardonne-nous, Seigneur
Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde, exauce-nous, Seigneur
Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous

Priez pour nous, Saint Gabriel
le Seigneur notre Dieu.

Prions

Ô Dieu qui, parmi tous les anges, as fait choix de l’archange Gabriel pour annoncer le mystère de l’Incarnation de ton Fils, accorde-nous qu’après l’avoir honoré sur la terre, nous goûtions dans le Ciel les effets de sa protection. Par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

Prière à Saint Gabriel

Saint Gabriel Archange, ange de l’Incarnation, ouvre nos oreilles aux doux avertissements et aux appels pressants du Seigneur. Tiens-toi toujours devant nous, nous t’en conjurons, afin que nous comprenions bien la Parole de Dieu, afin que nous Le suivions et Lui obéissions et que nous accomplissions ce qu’Il veut de nous. Aide-nous à rester éveillés afin que, lorsqu’Il viendra, le Seigneur ne nous trouve pas endormis. Amen.

Prière à Saint Gabriel Archange récitée à L'Ile-Bouchard

Fait unique, Saint Gabriel Archange a accompagné Marie lors de chacune des apparitions à L'Ile Bouchard en 1947. L'on récite cette prière à l'Ile Bouchard

Saint Gabriel Archange, Vous, le messager céleste, qui annoncez la Parole de Dieu, Vous avez accompagné la Vierge Marie dans cette église Saint-Gilles de L’Ile-Bouchard, témoignant d’une apparition venue du Ciel, à genou, vous lui avez offert le lys symbole de sa pureté de Vierge Immaculée, conçue sans péché et comblée de grâces, à la demande des quatre enfants et à l’invitation de notre  « Maman du Ciel », vous vous êtes présenté en vous tournant vers elles,vous avez ensuite gardé le silence, ce silence dans lequel on entend Dieu, durant une semaine, par votre présence, vous avez manifesté le mystère de l’Annonciation : l’annonce à Marie qu’elle serait la mère du Sauveur, le deuxième jour, vous avez changé de place pour signifier l’acceptation de Marie, son OUI à la Parole de Dieu, vous êtes resté toute la semaine en contemplation et admiration devant la Vierge Marie, Reine du Ciel et de la Terre et Reine des Anges, Ange de l’humilité, avec elle, vous vous êtes effacé devant Jésus dans le Saint-Sacrement, nous vous en prions, préparez nos cœurs à accueillir les Mystères du Salut : l’Incarnation du Fils de Dieu par le Oui de Marie à Dieu le Père, et l’action de l’Esprit-Saint, la Rédemption, que la Vierge Marie a rappelée en présentant la Croix de son chapelet à embrasser et en faisant un lent et majestueux signe de croix, l’Eucharistie, lorsqu’elle s’est effacée devant le Saint-Sacrement, Témoin du Oui de Marie, aidez-nous à dire Oui avec elle, à la volonté du Père en Jésus-Christ, dans la lumière du Saint-Esprit. Et accordez-nous votre protection pendant notre pèlerinage terrestre.

Saint Gabriel Archange, veillez sur nous !

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9 mai 2008

Les Carmes Martyrs de Rochefort

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Les trois Carmes déchaux martyrs des Pontons des Forges

Le 1er octobre 1995, Jean Paul II a béatifié, sur la Place St Pierre, un groupe de 64 matyrs, victimes de la Révolution Française dans les années 1794-95, et provenant de 14 diocèses français et de divers ordres religieux, parmi eux 3 Prêtre Carmes déchaux,

1) Le P. Jean Baptiste Duverneuil, né selons les uns à Limoges en 1737, ou selon d’autres, à Saint Yrieix, le 7 janvier 1759, mais nous ignorons son nom religieux complet.

2) Le P. Michel-Louis Brulard, né à Chatres le 11 juin 1758. On ne connaît pas son nom de religieux.

3) Le P. Jacques Gagnot, en religion P. Hubert de Saint-Claude, né à Frolais le 9 février 1753.

Par fidélité à Dieu, à l’Eglise et au Pape, ils ont refusé le serment de la constitution civile du clergé imposé par l’Assemblée Constituante de la Révolution Française. Persécutés et condamnés, ils furent rassemblés dans la baie de Rochefort, sur le littoral Atlantique de la Charente Maritime, en attendant leur déportation aux travaux forcés en Guyane française ou en Afrique. Mais la déportation n’eurt jamais lieu, et ils restèrent , amassés comme des animaux, sur le bâtiment négrier des Deux Associés, ancré en rade, entre les Iles d’Aix et Madame. Sur ce vieux navire ou « Ponton », ils moururent au cours de l’année 1794. Le 1er juillet le P. Jean-Baptiste, et le 25 juillet, le P. Michel-Louis. Tous deux furent enterrés sur l’Ile d’Aix. Vers la fin du mois d’août, une épidémie de peste ayant éclaté sur le Ponton Deux-Associés, les prisonniers encore en vie furent débarqués sur l’Ile Madame et répartis sous des tentes , toujou’rs dans des conditions terrifiantes. Le P. Jacques y mourut le 10 septembre et y fut enterré. Après avoir exercé à l’égard de leurs compagnons de prison les actes de sévouement et de charité les plus délicats et supporté avec une indicible patience toutes sortes d’outrages, de menaces, d’injures, de privations et de cruauté, sans compter le froid, la chaleur, la pluie, la faim, les maladies et tous genres d’infections. Ces trois Prêtres Carmes Déchaux, avec leurs compagnons martyrs , donnèrent par leur mort le plus grand témoignage chrétien de foi et d’amour, qui est solennelement reconnu aujourd’hui par l’Eglise.

Prière pour demander des grâces par leur intercession

O Dieu, Tu nous donnes dans le Martyre des Bienheureux Carmes Jean-Baptiste, Michel Louis et Jacques, et dans leurs Compagnons, un admirable témoignage d'héroïque fidélité à Toi et à Ton Eglise en des temps de souffrance et d'épreuves. Alors que nous admirons l'oeuvre merveilleuse de Sainteté que Tu as réalisée en eux, accorde-nous la force de persévérer dans l'accomplissement de notre mission dans l'Eglise et dans le monde d'aujourd'hui. Accorde-nous aussi la grâce spéciale que, par leur intercession nous Te demandons maintenant. Par Jésus le Christ notre Seigneur. Amen.

Signaler les grâces reçues à

Postulation générale des Carmes Déchaussés

Corso d'Italia 38

I- 00198 Roma (Italia)

9 mai 2008

Litanies de Sainte Colette de Corbie

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Sainte Colette de Corbie


Réformatrice des Clarisses, morte en 1447. Fête le 6 mars. Patronne de la Picardie. Née le 13 janvier 1381 à Corbie, près d'Amiens, Colette, dont le nom est un diminutif de Nicolette, est marquée par le ciel dès sa naissance. Ses parents avaient en effet beaucoup prié saint Nicolas pour obtenir cette enfant dont la naissance tient du prodige, puisque sa mère était sexagénaire et n'avait pu jusque-là avoir d'enfant. À l'âge de dix-huit ans, Colette perd ses parents et veut embrasser la vie religieuse. Elle entre successivement chez les Béguines, les Bernardines, les Clarisses Urbanistes, mais elle quitte tous ces ordres dont les règles lui semblent trop douces. Elle devient alors tertiaire de saint François et prononce le voeu de réclusion. Le 17 septembre 1402, en la fête des stigmates de saint François, elle est murée entre deux contreforts de l'église Notre-Dame à Corbie dans une cellule qui ne prend le jour que par une grille donnant sur l'autel. Elle y vit trois ans jusqu'à ce que saint François et Sainte Claire lui apparaissent et lui demandent de réformer l'ordre franciscain. C'est alors l'époque du grand schisme d'Occident et le gouvernement de l'Église est disputé entre trois papes, l'un à Rome, l'autre en Avignon et le dernier à Pise. La France ayant, comme l'Espagne et l'Écosse, fait allégeance au pape d'Avignon, Pedro de Luna, dit Benoît XIII, Colette se rend en Avignon pour faire part au pape de la mission qu'elle a reçue. Benoît XIII, très impressionné par cette religieuse de vingt-cinq ans, lui donne lui-même le voile et la corde et, par plusieurs bulles datées de 1406, 1407, 1408 et 1412, l'établit supérieure générale de tous les couvents qu'elle fonderait ou réformerait. On la voit alors à Besançon, Auxonne, Gand, Poligny, Amiens, etc. On la traite de visionnaire, de fanatique, de folle. Mais Dieu sème les miracles sous ses pas et Colette réussit à ramener les Clarisses à l'exigence de leur règle primitive en France, en Espagne, en Flandre et en Savoie. Elle fonde dix-sept couvents. Elle aide aussi saint Vincent Ferrier à réparer le schisme papal. Elle meurt à Gand le 6 mars 1447. Son culte se développe surtout après la peste de Gand en 1469. Ses reliques sont transférées à Poligny (Jura) chez les Clarisses dans un couvent fondé par elle-même. Elle avait fait la promesse d'y revenir. Sa châsse y est toujours précieusement conservée.


Litanies de Sainte Colette de Corbie


Seigneur, ayez pitié de nous

O Christ, ayez pitié de nous

Seigneur, ayez pitié de nous


Jésus, écoutez-nous

Jésus, exaucez-nous


Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Fils, Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Saint-Esprit qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous


Sainte Marie, Reine des Vierges, priez pour nous

Sainte Colette, en qui le miracle a brillé dès la naissance, priez pour nous

Sainte Colette, comblé de grâces dès le berceau,

Sainte Colette, élevé comme Jésus à l’ombre d’un modeste atelier,

Sainte Colette, attirée toute jeune à la prière et à l’oraison,

Sainte Colette, ennemie du monde et des vanités,

Sainte Colette, amie de la retraite et du silence,

Sainte Colette, âme de foi,

Sainte Colette, étoile d’espérance,

Sainte Colette, cœur embrasé par la charité,

Sainte Colette, lys de pureté,

Sainte Colette, modèle d’humilité,

Sainte Colette, exemple de pauvreté,

Sainte Colette, prodige de purification,

Ste Colette, embrasée de zèle pour la gloire de Dieu et le salut des âmes,

Sainte Colette, missionnaire par la prière, l’exemple et la parole,

Sainte Colette, enseignant à tous les vertus chrétiennes,

Ste Colette, qui avez eu le St Esprit pour Maître dans la science des Saints,

Sainte Colette, séraphique Epouse de Jésus crucifié,

Sainte Colette, fille privilégiée de Notre-Dame,

Sainte Colette, parfaite imitatrice de saint François d’Assise,

Sainte Colette, réformatrice de l’Ordre de sainte Claire,

Sainte Colette, ornement et gloire de l’ordre séraphique,

Sainte Colette, douée de pouvoirs miraculeux,

Sainte Colette, guérissant les malades,

Sainte Colette, qui avez ressuscité les morts,

Sainte Colette, qui avez mis les démons en fuite,

Sainte Colette, qui avez traversé l’onde à pied sec,

Sainte Colette, illustre et perpétuelle thaumaturge,

Sainte Colette, favorisée de célestes apparitions,

Sainte Colette, réjouie par la présence visible de Jésus et de Marie,

Sainte Colette, visitée par les Anges, par saint Jean et sainte Anne,

Sainte Colette, accoutumée aux entretiens célestes,

Sainte Colette, honorée d’un anneau par Jésus votre Epoux,

Sainte Colette, consumée d’amour pour la divine Hostie,

Sainte Colette, communiée par Notre Seigneur lui-même,

Sainte Colette, héroïque dans la souffrance,

Sainte Colette, exemple de force et de persévérance,

Sainte Colette, sublime en perfection,

Sainte Colette, puissante auprès de Dieu,

Sainte Colette, qui régnez dans la gloire du ciel,


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, Jésus-Christ, ayez pitié de nous, Seigneur


Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.


V. Priez pour nous, glorieuse Mère sainte Colette,

R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus-Christ.

Prions

Seigneur Jésus-Christ, qui avez comblé de dons célestes la bienheureuse Colette votre épouse, faites, nous vous en conjurons, que nous méritions d’être renouvelés intérieurement par l’esprit qui lui a fait rendre à la règle de saint François sa première pureté. Vous qui vivez et régnez dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Téléchargez le texte des litanies de Sainte Colette (pdf), en cliquant ici

9 mai 2008

Notre Dame de Montallegro

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Icône miraculeuse de Notre Dame de Montallegro

Rapallo, Italie

Prière à Notre-Dame du Bien Mourir

Notre-Dame du Bien-Mourir, Mère de Jésus et notre Mère, c'est avec la simplicité des petits enfants que nous venons à vous pour vous confier nos derniers instants et notre mort. Avec Jésus vous avez assisté saint Joseph, votre époux, lors de son trépas; au pied de la croix vous avez reçu le dernier soupir de notre Sauveur, votre divin Fils; désormais, nous en avons l'assurance, vous êtes auprès de chacun de vos enfants, avec la sollicitude de votre coeur maternel, pour lui faire franchir le seuil de la mort et l'introduire dans l'éternité. Mais pour que nous puissions affronter dans la paix cette ultime épreuve, si rude à notre nature, soyez aussi pour nous Notre-Dame du Bien-Vivre. Aidez-nous, nous vous en supplions, à demeurer fidèles, jour après jour, aux engagements de notre baptême, aux enseignements de la foi, à la pratique de la charité. Pour y parvenir nous nous appuyons, avec la certitude de l'espérance qui ne déçoit pas, sur votre intercession toute puissante. Notre-Dame du Bien-Mourir, recevez déjà notre action de grâce que nous vous redirons éternellement, et daignez continuer " à prier pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort ". Amen.

7 mai 2008

Saint François d'Assise

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Saint François d'Assise

Prière Simple

Prière attribuée à Saint François d'Assise

"Seigneur, fais de moi un instrument de Ta paix,

Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie."

7 mai 2008

Le Père

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Dieu est mon Père!

Supplique au Père

Père Très Saint, Dieu Eternel et Tout Puissant, au nom de l'Amour Infini de Jésus Christ, a la lumière du Saint Esprit et par la puissante intercession du Coeur Immaculé de Marie, nous Vous offrons nos souffrances, nos peines et nos douleurs, Nous Vous offrons la Sainte face, les Saintes Plaies, le précieux Sang, les Souffrances et les Mérites de Jésus, Votre Divin Fils et nous Vous implorons de nous accorder, en Son Nom : (...)

Pater, Ave, Gloria.

7 mai 2008

La Très Sainte Trinité

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La Sainte Trinité

Supplique à la Très Sainte Trinité

Très Sainte Trinité, Père, Fils, et Saint Esprit, nous Vous louons, nous Vous adorons, nous Vous Glorifions parce que Vous êtes notre Seigneur et notre Dieu, notre Souverain Maître et notre unique salut.

Nous Vous demandons pardon pour notre manque de Foi,

Nous Vous demandons pardon pour notre manque de prières,

Nous Vous demandons pardon pour notre manque de Charité,

Nous Vous demandons pardon pour nos innombrables péchés qui sont autant d'offenses faites à Votre Amour Infini.


Très Sainte Trinité, honteux mais repentants, misérables mais débordants de confiance, nous osons encore lever les yeux vers Vous. Du fond de notre détresse, nous crions vers Vous Seigneur, Reconnaissants que Vous êtes notre Créateur et que nous ne sommes que Vos créatures, nous implorons humblement Votre Miséricorde Infinie de nous accorder toutes les grâces nécessaires à notre sanctification. Amen.

7 mai 2008

Dieu le Père

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Dieu est mon Père!

Père Eternel, je crois qu'infiniment Puissant, Vous tirez le bien du mal ! Je crois qu'infiniment Bon, Vous faites tout servir au bien de ceux qui Vous aiment : et derrière les mains qui blessent, je baise Votre main qui guérit ! Je crois, mais augmentez ma Foi et surtout mon espérance et ma charité ! Apprenez-moi à bien voir Votre amour diriger tous les événements de ma vie. Apprenez-moi à m'abandonner à vos conduites comme un enfant entre les bras de sa mère. Père, Vous savez tout, Vous voyez tout, Vous me connaissez mieux que je ne me connais : Vous pouvez tout et Vous m'aimez ! O mon Père, puisque Vous voulez que nous Vous demandions tout, je viens avec confiance Vous demander avec Jésus et Marie : (...) A cette intention, je Vous offre, en union avec Leurs Sacrés-Coeurs, toutes mes prières, mes sacrifices et mortifications et une plus grande fidélité à mon devoir. Donnez-moi les lumières, la force et la grâce de Votre Esprit ! Affermissez-moi dans cet Esprit de manière que je ne le perde jamais, que je ne le contriste ou ne l'affaiblisse pas en moi. Mon Père, c'est au Nom de Jésus Christ, Votre Fils, que je Vous le demande ! Et Vous, ô Jésus, ouvrez Votre Coeur et mettez-y le mien, et avec Celui de Marie offrez-le à notre Divin Père ! ... Obtenez-moi en échange cette grâce dont j'ai tant besoin ! Mon Divin Père, faites-Vous connaître à tous les hommes. Que tout le monde proclame Votre bonté et Votre miséricorde !

Prière révélée par le Père à Mère Eugenia Elisabetta Ravasio

Découvrez le Message de Dieu le Père à Mère Eugenia Elisabetta Ravasio,

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7 mai 2008

Mère de Miséricorde

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"Marie est plus Mère que Reine" (Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus)

Salve Regina

Salut ! O Reine, Mère de miséricorde, Notre vie, notre consolation, notre espérance, salut ! Enfants d'Eve, de cette terre d’exil nous crions vers Vous. Vers Vous nous soupirons, Gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes, O Vous notre avocate, tournez vers nous Vos regards compatissants Et, après cet exil, obtenez-nous de contempler Jésus, le fruit Béni de Votre sein. O Clémente, O miséricordieuse O douce Vierge Marie ! Priez pour nous Sainte Mère de Dieu Afin que nous devenions dignes des promesses De Notre Seigneur Jésus-Christ.

7 mai 2008

A qui irions-nous Seigneur?

Num_riser0039

"A Qui irions-nous Seigneur, car Tu as les Paroles de la Vie éternelle!..."

Christ, soyez en moi

Christ! Soyez en moi, en toute partie de moi : dans mon esprit, dans ma voix et dans mon cœur ; dans ma bouche, sur mes lèvres et même sur le bout de mes doigts. Christ, soyez mes yeux et mes oreilles ; bénissez mes joies et calmez mes frayeurs. Soyez avec moi tout au long des tâches de la journée ; dans tout ce que je pense, fais et dis. Peu importe que ce soit de jour ou de nuit, si Vous êtes avec moi, je ferai tout correctement. Le monde sera un endroit meilleur si Vous rayonnez à travers mon visage. Amen.

7 mai 2008

Ecce Homo

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Voici l'Homme

Anima Christi

Âme de Jésus-Christ, sanctifiez-moi. Corps de Jésus-Christ, sauvez-moi. Sang de Jésus-Christ, enivrez-moi. Eau du côté de Jésus-Christ, purifiez-moi. Passion de Jésus-Christ, fortifiez-moi. O bon Jésus, exaucez-moi. Dans Vos saintes plaies, cachez-moi. Ne permettez pas que je me sépare de Vous. De l'esprit malin, défendez-moi. A l'heure de ma mort, appelez-moi.Et commandez que je vienne à Vous. Afin qu'avec Vos Saints, je Vous loue. Dans Les siècles des siècles. Amen.

(Indulgence 300 jours. Indulgence 7 ans, après la sainte communion. Indulgence plénière en cas de mort)

7 mai 2008

Mater Domini

Num_riser0015

Notre Dame Mater Domini

(Icône vénérée dans le Sanctuaire de Materdomini, Italie)

Le Cantique de Marie

Mon Ame exalte le Seigneur,

exulte mon Esprit en Dieu mon Sauveur !

Il S'est penché sur Son humble servante,

désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles : saint est Son nom.

Son Amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui Le craignent.

Déployant la force de Son bras ; Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

II comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël Son serviteur, Il se souvient de Son Amour.

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais.

Gloire au Père au Fils, au Saint-Esprit, maintenant et à jamais,

dans les siècles des siècles. Amen.

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