01 août 2008

Sainte Véronique Giuliani

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Sainte Véronique Giuliani

Abbesse des Clarisses Capucines, mystique

1660-1727

Fête le 9 juillet


Parmi les grandes mystiques qui ont à la fois édifié et étonné le mode chrétien, Véronique eut une place à part. Peu de saints ont reçu comme elle la mission de souffrir ; c'est par là qu'elle est monté a un degré vraiment vertigineux de sainteté et de sacrifice. Elle naquit à Mercatello, petite ville située aux pieds des Apennins, dans une vallée profonde, le 27 décembre 1660. Les époux Giuliani eurent sept filles, dont Véronique qui reçut au baptême le nom d'Orsola (Ursule), fut la plus jeune. Dès sa naissance elle vécut dans une atmosphère de souffrance et de surnaturel ; en relations presque continuelles avec l'Enfant Jésus, lui donnant en ces préludes naïfs et charmants de son union mystique tout l'amour de son âme. A six ans elle perdit sa mère, la pieuse Bernedetta, qui avant de mourir rassembla ses cinq filles ( deux d'entre elles lui avaient déjà été ravies par la mort) elle leur dit qu'elle voulait leur laisser un dernier testament comme preuve de son affection, et leur montrant le crucifix qu'elle tenait en mains, elle légua à chacune une plaie du divin Crucifix ; Orsola eut la plaie du cœur. A dix sept ans, triomphant de tous les obstacles, elle entra chez les Capucines de Citta di Castello ; c'est alors surtout que commence pour elle cette vie si mystérieuse qu'on pourrait douter de sa véracité, si les témoignages qui nous la rapportent, le journal de sa vie et les témoignages recueillis pour sa canonisation, n'étaient pas irrécusables. Amante éperdue de la passion du Christ, elle en porta les blessures dans son corps et dans son âme durant sa vie. Durant trente-trois années les souffrances qu'elle endura sont inimaginables et presque incompréhensibles. " Après ma mort, avait-elle dit, vous ferez de mon corps ce que vous voudrez. " Or ceux qui avaient connu Véronique, rappelèrent les merveilles des stigmates qu'elle avait reçus, l'odeur suave de la blessure du cœur, et le miracle suivant sur lequel les médecins appuyèrent : elle garda ses plaies vives et saines comme des plaies nouvellement faites. Or il est impossible qu'une plaie reste vive sans, enflammer ou s'envenimer; elle doit, ou se cicatriser ou devenir purulente. Les plaies de Véronique avaient un caractère absolument phénoménal. Il fut décidé qu'on ouvrirait le corps virginal. Devant une assistance respectueuse et émue, le médecin et le chirurgien qui avait soigné Véronique constatèrent d'abord, au côté gauche, la cicatrice d'une blessure. Ils constatèrent que cette blessure avait dû être profonde et atteindre directement le cœur. Le cœur extrait, il fut constaté que la blessure le traversait de part en part. On l'ouvrit et à l'admiration des assistants, il s'y trouva à la partie supérieure différents signes formés d'une matière dure et brune comme des muscles durcis. Ils dessinaient parfaitement les instruments de la Passion tant de fois décrits par la sainte. On y retrouva, la bannière avec les initiales I et M, les clous, le roseau, la couronne d'épines, les sept épées des douleurs de Marie, une petite flamme, la croix avec la lettre C. L'examen de cette partie du haut du cœur ayant duré longtemps, on n'ouvrit pas le reste, mais on procéda tout de suite aux obsèques. On se borna à constater le déplacement de l'os de l'épaule et son réfléchissement ainsi que la blessure faite par le poids d'une croix invisible. On examina aussi les stigmates des pieds des mains, et le procès-verbal, dressé et signé par les témoins, devint une preuve indéniable de la véracité des miracles de la vie de Véronique, et si les souffrances de son corps durent être ouïes, qui pourrait dépeindre celles de son âme! Elle mourut le 9 juillet 1727; à l'aube de ce jour d'été, Véronique après trente-trois jours d'un long supplice, était là, couchée sur son lit, toujours calme, mais si faible qu'on percevait à peine son souffle à son confesseur se penche vers elle, et lui montant le ciel qui rosit. " Allons, sœur Véronique, lui dit-il, soyez heureuse, vous allez rejoindre Celui que vous avez tant désiré ! " La sainte ouvre les yeux, radieuse, mais son regard se fixe avec insistance sur le prêtre, il le suit partout, il demande une grâce, mais laquelle " Le père cherchait sans rien trouver. Il priait, reprenait les prières des mourants, suggérait des pensées dévotes, et toujours les yeux suppliants de Véronique s'attachaient à lui. Tout à coup il comprit, Dieu lui faisait saisir le désir de sa servante. Il se souvient que bien des fois, Véronique lui avait dit qu'elle ne voudrait pas quitter ce monde sans sa permission, voulant, comme son époux Jésus, ¸être obéissante jusqu'à la mort. S'armant d'abord d'une voix vive, le cœur ému devant ce mystère de vertu surhumaine, il dit à la mourante : " Sœur Véronique, si le bon plaisir de Dieu veut vous reprendre ici-bas et s'il est agréable à Sa Majesté divine que l'Ordre de son ministre intervienne ici, je vous donne cet ordre. " A peine le Père eut-il prononcé ces paroles solennelles qui marquaient la fin des trois heures d'agonie, subie comme Jésus sur la croix, que Véronique regarda ses filles assemblées comme pour leur dire un dernier adieu et, baissant la tête, elle rendit l'esprit. Elle avait 77 ans, elle en avait passé 50 en religion et elle terminait la onzième année de son gouvernement d'abbesse. Elle fut canonisée le 26 mai 1839.


Extrait des Fleurs Franciscaines

Rosaire médité avec Sainte Véronique Giuliani


Présentation


« À la louange de Dieu », comme Véronique disait, nous adressons ces quelques lignes à tous ceux qui désirent connaître, dans la simplicité, la vie intérieure de Saint Véronique Giuliani pour pouvoir prier à son école. Nous avons choisi le Rosaire, parce que c'est la prière qu'elle a elle-même utilisée comme une arme précieuse pour lutter contre le "mal" et pour la conversion des pécheurs. Avec le Rosaire, en outre, chaque chrétien a la possibilité de conformer son vérifier chemin de foi en le comparant avec la Parole de Dieu. Pour favoriser la méditation des mystères sont proposées de courts et significatifs extraits de l'Evangile de Saint Jean; les citations sont quelques réflexions du journal de Sainte Véronique, qui montrent comment elle a intensément vécu la Parole de Dieu, l'appel à la réflexion personnelle et sa prière pour être unie au Cœur de Marie.

Mystères joyeux


L'Annonciation (Lc 1,26-38)


« Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître, mais je vous appelle mes amis, parce que tout ce que j'ai entendu de mon Père. Je vous l'ai fait connaître. »

« Jésus demande que je réponde à ses divins appels pour qu'Il puisse tout dominer en moi. »

« Avons-nous conscience que le Seigneur nous appelle à une profonde intimité avec lui, parce que nous pouvons faire Sa Volonté dans la vie quotidienne? »


La Visitation (Lc 1,38-45)


« Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, mais moi, pour que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure.  (Jn. 15,16)


«Ici, j'eus une connaissance intime de la véritable paix du cœur, puisque de celle-ci vient la paix extérieure et je subis une transformation qui me donna la paix. »


« Combien la Volonté Divine est puissante! Vous êtes cette paix, venez en moi arrêtez-moi en Vous. »


« Est-ce que nous reflétons dans la prière et, dans notre vie quotidienne, avons-nous dans notre conscience, la paix et la joie pour accomplir la Volonté Divine ? »


La naissance de Jésus (Lc 2.1-16)


« Demeurez en Moi et Moi en vous. De même que le sarment, s'il ne demeure pas sur la vigne, ne peut de lui-même porter du fruit, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. » (Jn 15,4)


« Oh bonheur du néant, qui nous fait comprendre que tout bien est de Dieu, tout le bien vient de Dieu, de même toutes bonnes choses viennent de Dieu."


Méditons sur la naissance de Jésus, notre frère, et qui a pris notre nature humaine, cela nous donne une part du divin et ainsi, nous capables de faire tout le bien que le Père souhaite.


La présentation de Jésus au Temple (Lc 2,29-11)


« Je suis le cep, et vous les sarments, qui demeure en Moi et Moi en lui, porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » (Jn. 15,5)


« Tournée vers la Vierge, je la priais pour qu'Elle m'enseigne comme faire pour être toute en Jésus. Elle me fit comprendre que je devais entièrement renoncer à moi-même, si je voulais être complètement unie à l'Amour Divin, et Elle me promit de m'assister en tout et pour tout. »


« Comprenons-nous que comme Jésus s'offre continuellement au Père pour nous ? Savons-nous vivre et partager, en vrais amis, la fidélité de Jésus ? »


Le recouvrement de Jésus au Temple (Lc 2,41-51)


« Ce qui glorifie Mon Père, c'est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez Mes disciples. » Jn 15, 8)


« Dieu m'a donné des explication sur le dépouillement intérieur et m'a montré comment faire pour y arriver. Je doit fermer les fenêtres de mes sens, bannir l'amour propre, les hommages humains et enchaîner ma volonté. »


« Réfléchissons: le Règne de Dieu est nous ; nous devons nous laisser utiliser et guider par l'Esprit, pour qu'Il puisse nous offrir puissance de vie. Cela peut nous coûter beaucoup de larmes et de fatigants renoncements mais nous ne devons pas nous repartir en arrière. »

Mystères Douloureux


L'Agonie de Jésus à Gethsémani (Jn 15.1-8)


« Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, il se dessèche, puis on le ramasse, on le jette au feu et il brûle. » (Jn 15, 6)


« Il m'a semblé que le Seigneur me communiquait qu'au moment où il fit le sacrifice de Sa volonté pour celle de son Père, il éprouva une très grande douleur en voyant la perfide obstination de tous ceux sont têtus et du peu de personnes qui tiendraient compte de son Très Précieux Sang. »


« Réfléchissons Jésus s'offre Lui-même pour chaque de nous. Comment et dans quoi vivons-nous les événements quotidiens, les offrons-nous au Père et comment ?


La flagellation de Jésus (Jn 19,1)


« Tout sarment qui est en Moi, s'il ne porte pas de fruit, est enlevé et tout sarment qui porte du fruit est émondé. » Jn 15, 2).


« J'eus la vision du Seigneur flagellé et qui me disait : « Je ne trouve personne qui puisse veut se prévaloir d'un tel prix ». Mon Dieu ! Je dis alors: « Mon Dieu, je suis prête à me prévaloir, avec Vos saintes Plaies, vous avez guéri dans de péchés commis, lavez mon âme dans Votre Précieux Sang. »


« Réfléchissons: le Fils du Père et de Marie par Amour, s'offre pour chaque homme et l'homme sait seulement flageller ce Fils « donné ». Nous-mêmes, si nous sommes fils de Dieu et de Marie nous devons savoir « donner » même si les hommes nous donnent en retour la flagellation. »


Le couronnement d'épines (Jn 19.2-3)

« S'ils M'ont persécutés, ils vous persécuteront aussi, s'ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. » (Jn 15,20)


« Il m'apparut couvert de blessures avec une couronne d'épines enfoncée sur la tête. Le voyant ainsi, je lui dis: "Mon Dieu quelle est la raison d'une telle punition? Dites-moi tout pour que je puisse y remédier, mon Dieu, si j'avais mille vies, je les donnerais toutes, pour vous. »


Réfléchissons: Jésus souffre et il ne se plaint pas; Il nous avait avertis « II monde rira pendant que vous serez en larmes ». Ainsi Jésus a été un modèle de la façon dont Il nous a aimés.

Le portement de Croix (Jn 19:17)


« Si le monde vous hait, il m'a haït avant vous. »


« Un jour, le Seigneur m'apparut avec une grande croix sur les épaules et me demanda: « Que désires-tu? » Je lui répondis: « Cette croix. »


« Réfléchissons: Jésus marche sous le poids de la Croix. Nous aussi, dans notre vie quotidienne, nous devons supporter des souffrances, des humiliations et des renoncements. Quel est notre courage, notre désir et notre fidélité à la Parole de Dieu? »

La mort de Jésus (Jn 19,30)


« Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime. » (Jn 15,13)


« Dans une grande clarté, j'ai vu Jésus crucifié, et le Seigneur m'a fait comprendre qu'Il est tous mes biens, mon aide, et tout ce qui se trouve de bon dans l'âme de bon est de Lui. »


« Réfléchissons: Jésus meurt, quelqu'un lui transperce le Cœur, de ce Cœur naît l'Église. Nous-mêmes, nous sommes l'Église, et nous nous sommes sortis du Cœur de Jésus transpercé par la lance. Notre vie spirituelle coûte tout l'Amour du Fils de Dieu. »

Mystères glorieux


La Résurrection de Jésus (Jn 20,11-18)

« Je suis la vraie Vigne et mon Père est le Vigneron. » (Jn 15,1)


«J'ai souvenir d'un jour où j'ai vu Jésus ressuscité qui me disais n'ai pas peur; je suis celui qui est. »


« Réfléchissons: Jésus ressuscite vit en chacun de nous dans la plénitude de Sa Divinité et de Son pouvoir. Est-ce que nous éprouvons la mystérieuse joie d'être en communion avec Jésus qui s'est fait notre vie? »


L'Ascension de Jésus (act. 1.8-11)

« Quand viendra le Paraclet que Je vous enverrai d'auprès du Père, l'Esprit de Vérité qui procède le Père, Il rendra Lui-même témoignage de Moi. »(Jn 15,26)


«J'ai souvenir d'une vision de Jésus glorieux, qui, subitement m'a donné le baiser de paix et m'a fait comprendre qu'Il désire faire de grandes choses en moi, mais, pour cela, il faut qu'Il puisse disposer de moi pour que je puisse recevoir toutes les grâces et dons qu'Il a prévues pour moi. »


« Réfléchissons: Jésus entre dans la gloire, près de Son Père mais il ne nous laisse pas seuls, il reste au milieu de nous : cela est sa promesse. »


L'Effusion de l'Esprit au Cénacle (act. 2,1-4)


« Vous Me rendrez témoignage parce que vous êtes avec Moi depuis le commencement. » (Jn 15,27)


« J'ai senti un feu dans mon cœur qui semblait me consumer. Je n'aspirais qu'à aimer le Seigneur, je ne voulais que Lui et rien d'autre. »


« Réfléchissons: la force de l'Église est dans l'écoute de l'Esprit Saint ; Marie le Chef d'œuvre de l'Esprit Saint, comme Elle aura prié pour les Apôtres, combien Elle prie pour nous, parce que l'Esprit nous parle et nous l'écoutons ! »


L'Assomption de Marie


Comme le Père m'a aimé, Moi aussi Je vous ai aimés. Demeurez en Mon Amour. (Jn 15,9)

« Il me semble que les Très sainte Vierge soit venue en moi pour faire comprendre que ce que j'ai éprouvé je n'ai pas l'occasion de le lui dire; et j'ai appris que, par volonté de Dieu, il y a un Paradis anticipé sur terre pour celui qui accomplit la divine volonté. »


« Réfléchissons: la vie de Marie se ferme commence la vie de la Mère de Dieu et des hommes. La « pleine de grâce » entre en Ciel. Quelle salutations aura-t-elle reçues de la Trinité ? Toute sa grandeur est due à sa maternité a été le moyen du « Don ». »


Le couronnement de Marie (Ap. 12,1 ss)


« Je vous dis cela pour que Ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite. » (Jn 15, 11)

« Il m'a été permis de voir la Très sainte Vierge ; de sa beauté je ne peux dire un seul mot. Elle avait été élevée dans les airs tournée vers son Fils, pour le prier affectueusement. »

« Réfléchissons: Le Paradis c'est pour voir la gloire de Dieu, vivre en Dieu qui est Amour. Nous sommes le Paradis pour Jésus et pour Marie ; leur gloire, leur plénitude se révèle précisément ainsi : dans le salut des hommes. Ils sont dans les Cieux Ciel, mais Ils regardent vers la terre et pour suivre et s'occuper de l'histoire quotidienne de chaque homme. »

Litanies Mariales

Extraits des écrits de Sainte Véronique Giuliani

Marie, fille du Père éternel, priez pour nous

Marie, mère du Fils éternel, priez pour nous

Marie, Épouse du Saint-Esprit, priez pour nous

Mère de Dieu, priez pour nous

Mère de l'Amour, priez pour nous

Cœur de Marie qui nous aimez de l'amour divin, priez pour nous

Mère de Miséricorde et de la Miséricorde, priez pour nous

Mère fidèle, priez pour nous

Mère qui nous avez promis Votre aide, priez pour nous

Mère des Douleurs, priez pour nous

Mère qui nous apprenez à souffrir par amour, priez pour nous

Mère qui était présente près de la croix de Jésus, priez pour nous

Mère du Rédempteur, priez pour nous

Marie, notre chère Mère, prie pour nous

Mère qui nous obtenez la présence de Jésus en nos cœurs, priez pour nous

Trésorière de toutes les grâces, priez pour nous

Mère qui nous obtenez le pardon de nos péchés, priez pour nous

Cœur de Marie, source de toutes les grâces, priez pour nous

Vierges remplie de Charité et d'Amour, priez pour nous

Nous espérons en Vous Vierge Marie , priez pour nous

Vierge Marie, notre aide, priez pour nous

Vierge notre refuge, priez pour nous

Vierge notre confort, priez pour nous

Vierge notre défense, priez pour nous

Mère, qui nous a été confiée par Jésus, priez pour nous

Vierge notre enseignante et notre guide, priez pour nous

Maîtresse des disciples de Jésus, priez pour nous

Vierge professeur de prière, priez pour nous

Avocat des pécheurs, priez pour nous

Modèle de l'obéissance à la volonté de Dieu, priez pour nous

Modèle de toutes les vertus, priez pour nous

Maître divin de la vie spirituelle, priez pour nous

Lignes directrices pour le véritable amour de Jésus, priez pour nous

Vierge, notre guide sur la route, priez pour nous

Reine de la Paix, prie pour nous

Reine du ciel et la terre, priez pour nous


Prions


Très Sainte Vierge Marie, prosternés en Votre présence, acceptez s’il vous plaît l'offrande de nos cœurs et nous vous demandons les purifier selon Votre volonté, pour de faire un don irrévocable à Très Sainte Trinité. Amen.


Pitié O Seigneur Jésus Christ, pitié! Mère de la miséricorde et l'amour, priez pour nous! Mère que Jésus a donné à ses enfants, Source et médiatrice de toute grâce, j'ai confiance et j'espère en vous, ô notre avocate, ambassadrice de la Volonté Divine, quotidienne donatrice de Jésus, Maîtresse de fidélité évangélique, navire vers l'immense mer de Dieu, promotrice du consentement à la Croix de Jésus, Guide dans l'adoration de la Sainte Trinité! Reine du ciel et la terre, notre souverain Reine Souveraine. Amen.

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Téléchargez le texte du Rosaire avec Sainte Véronique Giuliani (pdf) en cliquant ici

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Note: Ce texte, qui est traduit à partir poposé par le Monastère des Clarisses-Capucine de Citta du Castello est assez ancien, il ne compte donc pas les Mystères Lumineux...

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La Vierge Marie, Reine et Protectrice de la Famille Franciscaine


Neuvaine à Saint Joseph

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Saint Joseph

Époux de la Vierge Marie, père nourricier du Seigneur

Fêtes le 19 mars et le 1er mai


"C'était un juste" selon l'évangile de saint Matthieu, chapitre 1, verset 19. Les évangélistes ne nous ont conservé aucune parole de ce "juste", le charpentier de Nazareth en Galilée, fiancé de Marie, qui allait devenir la Mère de Dieu, époux aussi discret que fidèle et chaste. Père nourricier et éducateur de Dieu le Fils, devenu homme parmi les hommes de ce village, il le fait tout simplement. L'ange lui avait dit: "Ne crains pas de prendre chez toi, Marie, ton épouse." et Joseph prit chez lui Marie son épouse. L'ange lui avait dit : "Lève-toi, prends l'enfant et sa mère" et Joseph se leva, prit l'enfant et sa mère et s'enfuit en Egypte. Il est un vrai fils d'Abraham: il croit et fait ce que Dieu lui dit. Lorsque Jésus disparaît pendant trois jours lors du pèlerinage à Jérusalem, Joseph accompagne la quête de Marie: "Ton père et moi nous te cherchions." Et Jésus, redescend à Nazareth, soumis à celui qui, sur terre, a autorité paternelle sur lui. Dieu savait à qui il confiait son Fils unique et sa Mère, à celui qui était l'homme le plus capable au monde d'être la parfaite image du Père . Les Orientaux honorent saint Joseph depuis toujours. Les Latins l'ont méconnu longtemps.

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Neuvaine à Saint Joseph


Prières quotidiennes pour la neuvaine


Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé ; le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux ; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale Épouse est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.


Je vous salue Marie...


Marie et Joseph, offerts sur la terre d’Israël, Marie et Joseph morts à eux-mêmes, source du blé nouveau, source de l’Amour divin sur terre, engendrez-nous dans votre trinité sur terre à la sainteté. Faites que nous puissions nous revêtir des vêtements blancs de la naissance et de la Résurrection.

À redire entre chaque journée.

Premier jour : saint Joseph, mémoire du Père


« Joseph fit comme l’Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son Épouse; et sans qu’il l’eût connue, elle enfanta un fils, auquel il donna le nom de Jésus. » (Mt 1,24) Tout arbre a ses racines propres, et chaque arbre donne un fruit qui lui est propre. Mais tout arbre ne se développe pas n’importe où, n’importe comment ! Chaque terre a une consistance, une composition plus riche qu’une autre terre. Il en est de même de notre filiation : « Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham » (Mt 1,1)…… « Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie de laquelle naquit Jésus, que l’on appelle Christ. » (Mt 1,16) Fils et fille d’homme et de femme, nous nous reconnaissons en fils de Dieu par Jésus-Christ : « Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi pêcheur » ( prière de Jésus ) Joseph est mémoire du Père, il reconnaît la voix du Père, se lève la nuit, se retire en Égypte (« D’Égypte j’ai appelé mon fils » Os 11,1), puis revient au pays d’Israël (« De toi sortira un chef qui sera pasteur de mon peuple Israël » Mi 5,1). Joseph permet donc que s’accomplisse l’oracle des prophètes : « Lorsqu’ils eurent accompli tout ce qui était conforme à la Loi du Seigneur » (Lc 2,39a) et « chaque année ses parents se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque » (Lc 2,41). A l’image de Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de nos pères et mères de la terre afin de faire mémoire de notre créateur au-delà de nos familles humaines. Ce matin, disons avec saint Joseph : « Je te fiance à moi à jamais. Je te fiance à moi pour la justice et le droit, par la grâce et la miséricorde, je te fiance à moi par la fidélité, et toi, tu connaîtras le Seigneur. » ( Os 2,21-22 )

Deuxième jour: saint Joseph un guide pour l’homme d’aujourd’hui


« Marie sa mère était fiancée à Joseph ; or, avant qu’ils eurent mené vie commune… » (Mt 1,18) Joseph fiancé, futur époux, envisage Marie comme une partenaire, une mère de famille pour qui il prépare un logis familial, il prépare un statut social : « Joseph parce qu’il était de la maison de la lignée de David monta en Judée afin de s’y faire inscrire avec Marie » ( Lc 2,4 et 5a) Joseph, chaque matin oeuvre physiquement, il a un métier dur. Il fournit à sa famille le pain quotidien et enseigne à Jésus la tradition. Il prépare et danse le Shabbat, se rend au Temple et assure une vie sociale pour sa famille à Nazareth. Saint Joseph peut être appelé le saint de l’incarnation. Il est frère consacré au monastère de Nazareth. Il est veilleur du silence. Mais en homme protecteur, il sera élève du Père pendant toute sa retraite à Nazareth. Fidèle et juste, saint Joseph va se souscrire aux temps de ce petit monastère, maison du Père sur terre. Que saint Joseph nous enseigne le respect des temps de prières comme purent les respecter les parents de sainte Thérèse de Lisieux. (Zélie Martin dans sa correspondance familiale rend grâce à saint Joseph pour tous les exaucements obtenus dans la confiance et la patience). N''hésitons pas à demander à saint Joseph d’être et de demeurer pour nous un modèle d’homme et de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver la famille.

Troisième jour : saint Joseph et la maison familiale


« Ils retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville » (Lc 2,39b) Après le temps de l’exil, le temps du désert, l’inquiétude, saint Joseph nous montre le chemin de Nazareth. Nazareth est une école du silence, de la patience et de l’apprentissage à la pauvreté. Nazareth est un atelier où se tisse le tissu le plus noble, l’écharpe royale ! Nazareth est un atelier où se construit le tabernacle au bois le plus noble. C’est un temple familial où s’amplifie la mémoire du Père. C’est un anneau fermé au nom de l’Alliance : « Je sais qu’à Nazareth, Marie pleine de grâces, tu vis très pauvrement, ne voulant rien de plus » ( sainte Thérèse, poésie : « Pourquoi je t’aime, ô Marie ») Dans cet enseignement au quotidien de la vie de famille, saint Joseph nous aide à comprendre que « vivre d’amour, ce n’est pas sur la terre fixer sa tente au sommet du Thabor. Avec Jésus, c’est gravir le calvaire, c’est regarder la croix comme un trésor » (sainte Thérèse PN17) Que nos maisons puissent accueillir Marie et l’Enfant-Jésus. Ne craignons pas d’accueillir la sainte famille à notre table. Saint Joseph, protecteur de la famille, aidez-nous à comprendre le sens de la paternité véritable.

Quatrième jour : saint Joseph modèle d'incarnation


« Joseph résolut de la répudier sans bruit. Il avait formé ce dessin, quand l’Ange du Seigneur lui apparut en songe. »( Mt 1,19b ) Saint Joseph devant l’Annonciation s’inscrit à l’école de l’acceptation d’une solitude humaine totale pour s’unir finalement à Marie. Avec la Sainte Vierge il nous présente la Foi, l’Espérance et la Charité comme choix de communion fraternelle dans une incarnation au jour le jour. Saint Joseph nous explique combien il est important de ne pas rompre des liens affectifs et conjugaux quand une difficulté, une déception, un sentiment de solitude nous envahit. Car au-delà de la souffrance, de la révolte, se présente à nous bien souvent le choix entre l’humilité et l’orgueil ; le choix entre l’amour et la haine ; le choix entre la vie et la mort. Soyons donc attentifs à tout message de foi. Devenons vigilants aux annonces du Seigneur qui vient toujours pour nous guérir, nous faire grandir dans l’épreuve. Le Seigneur attend de nous une incarnation au quotidien, dans les actes de la vie de tous les jours : « Que quand le Seigneur viendra, Il ne nous trouve pas endormi. » (séquence d’une prière à l’Archange saint Gabriel). Saint Joseph aidez-nous à triompher de toute solitude, de toute révolte, de tout divorce.

Cinquième jour : saint Joseph lumière dans nos nuits


« Or, lorsque les Anges les eurent quittés pour le ciel, les bergers se dirent entre eux : allons donc à Bethléem…Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. » (Lc 2, 15a et 16) Quand nous désirons très fort quelque chose et que nous ne l’obtenons pas, la souffrance fait son apparition. Quand la nuit occulte nos pensées et nos décisions, nous sommes dans un désarroi parfois proche du désespoir. Saint Joseph dans l’inquiétude folle de ne pas offrir à sa famille un lieu pour la nativité, devant le non du monde et devant la nuit des cœurs des hommes reçoit dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total : une crèche, un reposoir, un hôpital de pauvres. Et c’est ce lieu d’aboutissement de toute inquiétude et de toute obscurité qui recevra l’éclairage le plus doux, la lumière la plus forte : l’étoile de la Rédemption. Au-delà des nuits saint Joseph nous apprend à adorer, à prendre Jésus contre notre coeur, à embrasser sa tête délicate. Pour le feu que tu entretiens afin de garder la lampe allumée dans l’exil, dans Bethléem, à Nazareth : saint Joseph sois remercié ! Saint Joseph, berger de l’Agneau, conduisez-nous au long des nuits vers la crèche de nos vies.

Sixième jour : saint Joseph protecteur dans la maladie


« Joseph, fils de David, ne crains point de prendre chez toi Marie, ton épouse : car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit-Saint ; elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus. » (Mt 1,20b) Toute atteinte physique ou psychologique peut entraver notre marche. Tout état de douleur ou de souffrance peut éveiller en nous dépit, rejet, voir désir de mort. Tout ce qui nous semble acquis, réussi, peut soudainement basculer, disparaître, s’anéantir, devenir le vide total. Saint Joseph en présentant Jésus au Temple, avec Marie, remplit le vide causé par la révélation de Anne et de Syméon. Il donne le nom de Jésus au monde. Au-delà de toute souffrance, saint Joseph nous désigne le Sauveur. Il nous montre le Père. Saint Joseph dit oui, il se laisse couvrir par l’Esprit, il reconnaît le nom de Dieu. Saint Joseph, aidez-nous à ne pas nous replier sur nous-même dans l’épreuve ; encouragez-nous à nous ouvrir à la seule volonté du Père.

Septième jour : saint Joseph protecteur de l’Église


« Après leur départ, l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : » Lève-toi, prends l’enfant et sa mère et fuis en Égypte » (Mt 2,13a) … L’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi, prends l’enfant et sa mère, et reviens au pays d’Israël » (Mt 2,19b et 20a) Quand le voile de Marie se souleva au souffle de l’Esprit, elle reconnut la voix du Père. Et au moment de ce « oui », la Sainte Vierge prenait déjà sous son manteau le premier consacré de Nazareth : saint Joseph. Quand Joseph sentit le souffle de l’Esprit, tous ses sens furent sollicités. Il reconnut au fond de lui la voix, le parfum et la couleur de l’Esprit. Ainsi, saint Joseph, gardien de l’Agneau, protecteur de la sainte Famille, est devenu par la grâce du Père le gardien de l’Eglise : « ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit-Saint et elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus ». A saint Joseph est donné la reconnaissance du fait. Car Marie passe par Joseph pour lui confirmer la voile mystérieux de la virginité et de l’Incarnation. Joseph en prenant Marie et Jésus sous sa protection viens le premier pour voiler le mystère. Joseph se tient debout le premier devant le « oui. » Joseph se tient debout le premier devant l’Église. Saint Joseph, enseignez-nous à respecter l’Église, à lui être toujours obéissant, dans l’Eucharistie et dans la prière fidèle.

Huitième jour : saint Joseph est au cœur de la communion fraternelle


« Mon enfant, …vois ! ton père et moi, nous te cherchions. » (Lc 2,48b)Par notre union avec le Coeur de Marie vient le règne d’amour du Coeur doux et humble de Jésus. Par l’union aux Coeur de Jésus et de Marie, nous communions au cœur doux et juste de Joseph. Par cette sainte communion familiale, nous reconnaissons l’union de tous les Coeurs au nom du Père. Saint Joseph nous garantit la sainteté du mariage et la garde du sacrement de l’Alliance en communiant à l’union de la Vierge Marie. ( l’époux étant garant du fruit et l’épouse étant porteuse du fruit) : « L’arbre du Vie qui était gardé par un Chérubin au glaive de feu, voici qu’il habite en Marie, la Vierge pure ; Joseph le garde. Le Chérubin a déposé son glaive, car le fruit qu’il gardait a été envoyé du haut du ciel. » (saint Ephrem, sermon) Saint Joseph, apprenez-nous à rendre grâce pour la communion fraternelle au sein de nos familles et qu’il nous soit donné de consacrer tous ceux que nous aimons et tous ceux que nous aimons moins à la sainte Famille.

Neuvième jour : saint Joseph patron de la bonne mort et des âmes du Purgatoire


« Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple. » (Lc 2,46a) Après sa mort, Jésus est descendu rechercher Adam. A la Résurrection, nous contemplons le Mystère de Pâques. Mourir d’une mort, de dix morts, de mille morts; mourir de la maladie, de l’abandon; mourir du désir; mourir intellectuellement; mourir de dépression : il y a tant de morts différentes et possibles ! Pourtant, il en est une qui demeure la seule mort véritable : la mort d’Amour !, avec la Vierge Marie et avec saint Jean, debout dans la confiance au pied de la Croix. Saint Joseph peut nous tendre la main au moment de notre mort physique. Saint Joseph peut intercéder pour nous quand nous prions pour nos fidèles défunts. Saint Joseph protecteur des âmes du Purgatoire l’est d’autant plus qu’il a accepté et partagé pour nous une incarnation totale. « Seigneur, mon Dieu, j’accepte dès maintenant de votre main, volontiers et de bon cœur, tel genre de mort qu’il vous plaira, avec toutes ses angoisses, ses peines et ses douleurs. » « Domine Deus, jam nunc quodcumque mortis genus pro tibi placuerit, cum omnibus suis angoribus, poenis ac doloribus, de manu tua aequo ac libenti animo suscipio. » Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous au moment de la mort.

Prière finale


« Tu lui donneras le nom de Jésus » Seigneur Dieu, notre Père, combien je te remercie de nous avoir donné ce cadeau inestimable : t’appeler par ton nom : Jésus, homme et Dieu. Avec les Anges, avec Marie et Joseph, avec les bergers, je te bénis, je te loue, je t’adore, je te célèbre. Envoie sur moi ton Esprit, afin de dire et de redire avec le cœur ce Nom qui est au-dessus de tout nom. Par ce nom Tout Puissant et rempli d’amour : dissipe mes ténèbres et fais de moi un enfant de lumière, lave-moi de mes fautes et donne-moi un cœur nouveau, guéris mes blessures afin d’aimer comme tu aimes, délivre-moi de mes angoisses et donne-moi ta paix. Essuie toute larme de mes yeux, que la joie de l’Esprit m’habite. Donne-moi le don suprême de l’Esprit: la tendresse du Père. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.


Imprimatur: Malines, 4 août 2001 Chamoine E. Van Billoen.vic. Gén.

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