L'Ave Maria de Saint Pio
Ave Maria du Padre Pio
"Réjouis-toi, comblée de grâces, Vierge Marie, le Seigneur est avec toi." "Tu es bénie entre les femmes et le Fruit de ton Cœur est béni" : Jésus !"
Précisions données par le Père Joseph-Marie Hêtêt, fils spirituel du Padre Pio et exorciste :
1°) C'est une louange.
2°) Ce sont les Paroles de l'Évangile, la première phrase est de l'Archange Gabriel, la deuxième de sainte Elisabeth, cousine de Marie.
3°) C'est plus court, les jeunes, les gens pressés peuvent facilement réciter le Chapelet, voire le Rosaire.
4°) Marie est nommée Vierge Marie, le démon a horreur de la Virginité de Marie, c'est par sa Virginité qu'elle écrase la tête du serpent.
5°) C’est le Fruit de son Cœur, car c’est son Cœur qui a dit : FIAT !
6°) Jésus est dit en dehors des guillemets, car Elisabeth ne connaissait pas le nom de Jésus.
Chapelet des Douleurs
Chapelet des Douleurs
Prière d'entrée
Jésus crucifié! Prosternés à Vos pieds, nous Vous offrons les larmes de sang de celle qui vous a accompagné pendant Votre si douloureux chemin de croix avec un tendre et compatissant amour. Faites, ô bon Maître, que nous prenions à cœur les enseignements tirés des larmes de sang de Votre Très Sainte Mère, afin qu'accomplissant Votre Sainte Volonté sur terre, nous puissions Vous louer et Vous glorifier au ciel pendant toute l'éternité. Amen!
À la place du Notre Père, on dit: Ô Jésus, regardez les larmes de celle qui Vous a le plus aimé sur terre et qui Vous aime le plus tendrement au ciel.
À la place des Je vous salue Marie, on dit, sept fois sept: Ô Jésus, exaucez nos prières à cause des larmes de sang de votre Très Sainte Mère.
À la fin, on répète trois fois la prière qui remplace le Notre Père, puis on dit la prière de conclusion.
Ô Marie, Mère de l'Amour, des Douleurs et de la Miséricorde, nous vous demandons d'unir vos prières aux nôtres, afin que Jésus, votre divin Fils, auquel nous nous adressons au nom de vos maternelles larmes de sang, veuille exaucer nos supplications et nous accorder, avec les grâces demandées, la couronne de la vie éternelle. Amen.
Vos larmes de sang, ô Mère douloureuse, anéantissent le pouvoir de l'enfer. Que votre divine douceur, ô Jésus enchaîné, préserve le monde de la confusion qui le menace ! Amen !
En priant les sept séries de perles, l'on doit méditer les événements suivants
1. Les larmes versées par notre Très Sainte Mère pendant la prophétie de Siméon.
2. Les larmes versées par notre Très Sainte Mère lors de son exil en Égypte.
3. Les larmes versées par notre Très Sainte Mère lors de sa quête de Jésus
4. Les larmes versées par notre Très Sainte Mère lors du douloureux chemin de Croix de Jésus.
5. Les larmes versées par notre Très Sainte Mère lors de l'agonie de Jésus sur la Croix
6. Les larmes versées par notre Très Sainte Mère lorsque le Sacré Corps de Jésus fut descendu de la Croix et placé dans ses bras.
7. Les larmes versées par notre Très Sainte Mère lorsque Jésus fut placé dans le Saint-Sépulcre.
Chemin de Croix avec Marie
« Nous vous adorons, ô Christ dans toutes les églises du monde entier, et nous vous bénissons parce que vous avez racheté le monde par votre sainte croix! ». (Saint François d'Assise, Legenda Major 4: 3)
Chemin de Croix avec Marie
Introduction
Marie, célébrée par la liturgie comme Notre Dame des douleurs, a accompagné son fils Jésus sur le chemin du Calvaire. Dans la chapelle du Rosaire de Vence (Alpes-Maritimes), l’artiste Matisse présente dans son Chemin de croix Marie qui marche devant son fils. Marie n’a pas ressenti uniquement la souffrance de son enfant comme toute mère peut l’éprouver dans ses entrailles maternelles. À la suite de Jésus, Marie priait méditant dans son cœur les paroles et les événements de la vie de son fils. Fille d’Israël, pleinement juive, Marie faisait aussi mémoire des paroles des prophètes qui avaient annoncé la venue du Messie Serviteur souffrant (Isaïe 52, 13 ; 53, 12). Dans les rues de Jérusalem, le vendredi saint, Marie communie à la Passion de Jésus tout en demeurant ancrée dans le mystère du Père que son propre fils lui a fait comprendre à travers ses prédications et la prière du Notre Père. La spiritualité mariale ne consiste pas à dire « Marie, Marie » mais à croire en Jésus. Marie ne nous demande pas de la regarder mais elle oriente notre cœur vers son fils : « Faites tout ce qu’il dira » (Jean 2, 5). La mort de Jésus élevé sur la croix conduit l’humanité au zénith de son histoire par son amour plus puissant que les puissances de mort. Avec Marie, guide et modèle des chrétiens, mettons nos pas dans les pas de Jésus qui avance librement vers la mort pour nous réconcilier avec son Père et notre Père, son Dieu et notre Dieu.
Première station : Jésus est condamné à mort
De l’évangile selon saint Jean : « Pilate prend Jésus et le fait flageller. Les soldats, tressant une couronne avec des épines, la lui posent sur la tête, et ils le revêtent d’un manteau de pourpre ; et ils s’avancent vers lui et disent : "Salut, roi des Juifs ! " Et lui donnent des coups. De nouveau, Pilate sort dehors et leur dit : "Voyez, je vous l’amène dehors, pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation." Jésus sort donc dehors, portant la couronne d’épines et le manteau de pourpre ; et Pilate leur dit : "Voici l’homme !" Lorsqu’ils le voient, les grands prêtres et les gardes vocifèrent, disant : "Crucifie-le ! Crucifie-le !" Pilate leur dit : "Prenez-le, vous, et crucifiez-le ; car moi, je ne trouve pas en lui de motif de condamnation." Les Juifs lui répliquent : "Nous avons une loi et d’après cette loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu" » (Jean 19, 1-7). D’après les autorités juives Jésus est condamné à mort pour blasphème. De son côté, Pilate craint la réaction de la foule manipulée par les grands prêtres et la mauvaise image de marque auprès de César qui découlerait d’une éventuelle agitation politique à Jérusalem. Sa carrière pourrait être compromise. Il s’agit d’un procès truqué où les responsables juifs et romains se renvoient mutuellement la balle. Pilate publiquement se lave les mains : « Je ne suis pas responsable de ce sang ; à vous de voir » (Matthieu 27, 24). « Voici l’homme ! », voici l’homme parfait sans idée du mal, conduit à la mort comme un agneau à l’abattoir. Seigneur Jésus, par les souffrances de ta Passion, nous te prions de nous délivrer de l’aveuglement, de l’orgueil et de la jalousie. Accorde-nous le discernement, la droiture et la force nécessaire pour vaincre le mal par le bien même dans la persécution.
Deuxième station : Jésus est chargé de sa croix
Du prophète Isaïe : « Objet de mépris, abandonné des hommes, homme de douleur, familier de la souffrance, comme quelqu’un devant qui on se voile la face, méprisé, nous n’en faisions aucun cas. Or ce sont nos souffrances qu’il portait et nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous le considérions comme puni, frappé par Dieu et humilié. Mais il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui, et dans ses blessures nous trouvons la guérison » (Isaïe 53, 3-5).Il y a le poids de la croix en bois, il y a le poids du péché de chaque homme. Jésus souffre dans son corps et dans son âme. Souffrance infinie à la mesure de son amour infini pour l’humanité. Seigneur Jésus, fils de David, aie pitié de nous, pécheurs.
Troisième station : Jésus tombe pour la première fois
De l’évangile selon saint Jean : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd » (Jean 12, 24-25). Jésus qui a dit « sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15, 5) tombe maintenant par terre sans forces. Lui, de condition divine, s’est dépouillé de la gloire qui était la sienne dès avant la fondation du monde. Devenu semblable aux hommes, il s’est abaissé jusqu’à porter une croix. Donnez-moi quelqu’un qui aime et il comprendra ce que Jésus fait ! Seigneur Jésus, apprends-nous à aimer comme toi. Délivre-nous de la volonté de puissance et de domination ! Fais-nous passer de l’amour qui prend à l’amour qui donne.
Quatrième station : Jésus rencontre sa mère
De l’évangile selon saint Luc : à Jérusalem, lors de la présentation de Jésus au temple, Syméon avait dit à Marie : « Vois ! cet enfant doit amener la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël ; il doit être un signe en butte à la contradiction, – et toi-même, une épée te transpercera l’âme ! – afin que se révèlent les pensées intimes de bien des cœurs » (Luc 2, 34-35). Sur le chemin du Calvaire, les hurlements de la foule et la souffrance de Jésus transpercent le cœur de Marie, sa mère. Il ne s’agit pas de se lamenter devant l’injustice. Il faut choisir et agir. Les uns injurient Jésus, Judas l’a trahi, Pierre l’a renié, d’autres l’ont oublié. Il y a débat en Israël : qui est cet homme, Jésus ? Les réponses apportées sont contradictoires. Dans les ténèbres du vendredi saint, la foi de Marie comme une petite flamme résiste aux vents contraires. Le cœur aimant et lumineux de Marie attire notre regard. Jésus pose son regard sur sa mère fidèle. En elle il peut contempler l’humanité telle que Dieu son Père l’a voulue. Aujourd’hui encore nous contemplons en Marie comme dans un miroir très pur l’humanité réussie, épanouie, en état de grâce, comblée de l’amour de Dieu à la mesure de sa foi. Seigneur Jésus, nous te prions pour les condamnés sans foi ni espoir ; nous te prions aussi pour leurs mères, remuées dans leurs entrailles, lors de leur emprisonnement ou de leur mort. Nous te confions ceux qui sont seuls dans la détresse. Fais de nous des artisans d’amitié. Accorde à chacun le regard aimant des proches dont il a besoin pour continuer à vivre et à espérer.
Cinquième station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
De l’évangile selon saint Luc : « Les soldats mettent la main sur un certain Simon de Cyrène qui revient des champs, et le chargent de la croix pour la porter derrière Jésus » (Luc 23, 26). Simon de Cyrène n’a pas demandé à porter la croix. Il rentrait fatigué d’une journée de travail aux champs. Il méritait le repos à la maison. Nous pouvons imaginer les murmures de Simon qui se voit imposer une corvée : aider un condamné sur le chemin de la mort. Mais nous pouvons aussi imaginer Simon en train de découvrir le mystère de Jésus aidé par la proximité physique et le partage du poids de la croix. Il a pu alors changer d’avis transformé par l’amour si proche du Fils de Dieu fait homme et considérer ce vendredi saint comme le jour le plus important de son existence. Seigneur Jésus, apprends-nous à être généreux, à servir Dieu et les autres, à donner sans compter, à travailler sans chercher le repos, à nous dépenser pour les autres, sans attendre d’autre récompense que d’accomplir ta Volonté. (Saint Ignace de Loyola)
Sixième station : Véronique essuie la face de Jésus
De l’épître aux Colossiens : « Jésus Christ est l’image du Dieu invisible, premier-né de toute créature » (Colossiens 1, 15). Nul n’a jamais vu Dieu. Jésus est l’image du Dieu invisible. Qui voit Jésus voit le Père. Celui qui entend la parole de Jésus entrevoit le mystère caché du Père. La Parole de Jésus fait voir Dieu. D’après une pieuse tradition, une femme nommée Véronique aurait essuyé le visage ensanglanté de Jésus dont les traits seraient restés gravés sur le linge en signe de la reconnaissance divine envers ce geste de compassion. L’étymologie de Véronique, « véritable image », fait bien penser au sens de cet événement : le visage de Jésus – Dieu fait homme – nous révèle le visage invisible du Père. Pour les chrétiens Dieu est Esprit et nulle image ne saurait le représenter correctement. En revanche, à la lumière du mystère de l’Incarnation, les artistes ont peint le visage humain, image de Dieu, qui rappelle le visage de Jésus. La connaissance de Dieu passe par des médiations terrestres dont la plus belle est celle du visage de l’homme, sommet et but de toute la création.Véronique nous rappelle que le moindre geste d’amour accompli envers quelqu’un concerne Jésus lui-même qui s’identifie à tout homme sans distinction de race ni de religion : « Ce que vous aurez fait au plus petit d’entre les hommes c’est à moi que vous l’avez fait », dit Jésus (Matthieu 25,45). Pardon, Seigneur Jésus, de n’avoir pas voulu te reconnaître en chaque homme.
Septième station : Jésus tombe pour la deuxième fois
Du psaume 90 : « Le malheur ne pourra te toucher, ni le danger approcher de ta demeure : Dieu donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins. Les anges te porteront sur leurs mains pour que ton pied ne heurte les pierres ; tu marcheras sur la vipère et le scorpion, tu écraseras le lion et le dragon. » À la synagogue Jésus a chanté ce psaume. Et pourtant Jésus tombe pour la deuxième fois. Où est Dieu ? Que fait-il ? Pourquoi le saint subit-il des outrages alors que le méchant prospère ? Dans sa chair d’homme, semblable à la nôtre, Jésus fait l’expérience de la faiblesse et du découragement. Il continue de faire confiance à son Père. Parole donnée à son Père jamais reprise : « Voici, je suis venu pour faire ta volonté » (Hébreux 10, 9). Seigneur Jésus, délivre-nous du découragement qui est la tentation préférée du diable.
Huitième station : Jésus parle aux femmes qui le suivent
De l’évangile selon saint Luc : « Le peuple, en grande foule, suit Jésus, ainsi que des femmes qui se frappent la poitrine et se lamentent sur lui. Se retournant vers elles, Jésus dit : "Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !" » (Luc 23, 26-28). Jésus ne cherche pas à nous apitoyer sur son sort mais à éveiller notre conscience. Ce n’est pas celui qui pleure ou qui s’exclame « Seigneur, Seigneur » qui entrera dans le Royaume des cieux mais celui qui se reconnaît pécheur et qui change de mentalité et de conduite. Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix. Là où il y a la haine que je mette l’amour. Là où il y a l’offense que je mette le pardon. Là où il y a la discorde que je mette l’union. Là où il y a l’erreur que je mette la vérité. Là où il y a le désespoir que je mette l’espérance. Là où il y a les ténèbres que je mette la lumière. Là où il y a la tristesse que je mette la joie. Fais que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer. (Saint François d’Assise)
Neuvième station : Jésus tombe pour la troisième fois
Du psaume 34 : « Des gens se rient de ma chute, ils s’attroupent contre moi, ils m’éprouvent, moquerie sur moquerie, grinçant des dents contre moi. » Par trois fois Jésus tombe, par trois fois il pardonne dans son cœur. C’est par ignorance qu’ils torturent Jésus. Ils ne l’auraient jamais fait s’ils avaient reconnu en lui le Saint d’Israël, le Seigneur de gloire (Actes des Apôtres 3, 17). Seigneur Jésus, accorde-nous la grâce de ne faire à personne ce que nous redoutons pour nous.
Dixième station : Jésus est dépouillé de ses vêtements
De l’évangile selon saint Jean : « Les soldats prennent les vêtements de Jésus dont ils font quatre parts, une pour chaque soldat, et la tunique. Cette tunique était sans couture, tissée d’une pièce de haut en bas, ils se disent entre eux : "Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l’aura" » (Jean 19, 23-24). Jésus n’a pas révélé le mystère de son Père en déployant la puissance des armées ou la séduction de l’argent. Il a fait resplendir l’amour de Dieu par la folie de la croix. Jésus parle avec autorité car il fait ce qu’il dit. Doux et humble de cœur, il prêche par la parole et par l’exemple. En lui point d’égocentrisme ou de narcissisme. Né à Bethléem dans la pauvreté, Jésus va mourir sur le Calvaire dépouillé de sa réputation, de ses vêtements, de sa gloire divine tenue cachée sous le voile de sa chair. En danger de mort, il ne retire pas ses billes : « Aimer c’est tout donner et se donner soi-même » (sainte Thérèse de l’Enfant Jésus). Les paroles de l’Eucharistie s’accomplissent au cours de la Passion : « Voici mon corps livré pour vous ; voici mon sang versé pour vous ». Jésus donne sa vie pour le salut du monde dans un acte d’amour absolu et parfait : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15, 13). Sa tunique sans couture symbolise la vocation de l’Église appelée à vivre l’unité par la charité : « Que tous soient un, Père, comme tu es en moi et que je suis en toi, qu’ils soient en nous eux aussi, afin que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jean 17, 21). L’apôtre Paul exhorte les chrétiens à offrir leur existence en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu, à la suite du Christ qui offre sa vie et sa mort au Père. Seigneur Jésus, accorde-nous la grâce de t’offrir toute notre vie par amour sans partage.
Onzième station : Jésus est crucifié
De l’évangile selon saint Matthieu : « Au Golgotha, les soldats donnent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel. L’ayant goûté, il ne voulut pas boire […] Les passants l’insultaient hochant la tête et disant : "Toi qui détruis le sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es le Fils de Dieu, et descends de la croix !" » (Matthieu 27, 40). « Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour mériter cela ? » disent certains au moment de la maladie, de l’échec ou du deuil. Nous avons à passer d’une image de Dieu qui peut tout et qui n’agirait pas par mollesse ou distraction au véritable visage de Dieu manifesté par Jésus. Autrement nous resterions déistes mais pas chrétiens. Par la grâce de la foi, le disciple de Jésus croit que Dieu est venu habiter la souffrance et la mort de manière à les vaincre par l’énergie de sa résurrection. Ceux qui aiment entrevoient le sens de la Passion de Jésus. Il faut aller au-delà des apparences pour rejoindre le cœur – le Sacré Cœur – de Jésus. Seigneur Jésus, quand les gens se moquent de notre foi chrétienne, donne-nous la grâce de l’humilité et de la parole juste.
Douzième station : Jésus meurt sur la croix
Accueillons dans notre âme les sept paroles du Christ en croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27, 46) « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23, 34) « J’ai soif » (Jean 19, 28) « À sa mère lui montrant son disciple bien-aimé Jean : "Femme, voici ton fils", au disciple : "Voici ta mère" » (Jean 19, 26-27) Au bon larron qui lui demandait « Souviens-toi de moi quand tu seras dans ton royaume », Jésus répondit : « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23, 43) « Père, entre tes mains je remets mon esprit » (Luc 23, 46) « Tout est accompli » (Jean 19,30) Pitié, Seigneur, car nous avons péché !
Treizième station : Jésus est descendu de la croix et mis au tombeau
« Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Pilate le permit. Ils vinrent donc et enlevèrent son corps. Nicodème – celui qui précédemment était venu, de nuit, trouver Jésus – vint aussi, apportant un mélange de myrrhe et d’aloès, d’environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus et le lièrent de bandelettes, avec des aromates, selon le mode de sépulture en usage chez les Juifs » (Jean 19, 38-40). Jésus est mort pour le salut de tous les hommes : Juifs et païens. Nicodème, notable juif de la secte des Pharisiens, est là sur le Calvaire. Le centurion romain, symbole des païens, s’est exclamé en voyant Jésus mourir : « Vraiment cet homme était Fils de Dieu » (Marc 15, 39). Seigneur Jésus, nous te prions pour tous les hommes afin qu’ils parviennent à la connaissance de ta Vérité et au salut par la foi.
Quatorzième station : Le tombeau vide...
Au matin de Pâques, les apôtres et Marie-Madeleine trouvent le tombeau de Jésus vide. Dans la nuit, le tombeau est devenu le berceau du premier-né d’entre les morts (Colossiens 1, 18). Là où le péché avait abondé la grâce a surabondé (Romains 5, 20). Là où la mort avait abondé la Vie et la Résurrection ont surabondé. Comme la chrysalide se transforme en papillon, Jésus abaissé et enseveli a été relevé par l’énergie du Saint-Esprit. À l’image du grain de blé semé en terre qui devient épi, Jésus répand la grâce de la résurrection à la multitude de sœurs et de frères qui croient en lui. « Je te dis que si tu crois tu verras la gloire de Dieu » (Jean 11, 40).
... Le Christ est ressucité !
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Neuvaine à l'Enfant Jésus
"Plus vous M'honorerez, plus Je vous exaucerai..."
Neuvaine à l'Enfant Jésus
Premier jour
Mon Jésus, naissez dans mon cœur ! Petit Enfant adorable, Ô Jésus, je Vous offre l'Amour de Votre Très Sainte Mère et Son bonheur, chaque fois qu'Elle prononçait Votre doux Nom. Recevez la pure joie de Son âme immaculée lorsque, pour la première fois, Vous Lui avez donné Son doux titre de Mère. Ô Mère du Verbe, enseignez-moi à aimer comme Vous ce Nom que Vous prononcez avec tant d'Amour et de respect.
Je Vous salue Marie, Gloire au Père...
V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.
Prions
Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.
Invocations
Doux et aimable Enfant-Jésus, je Vous reconnais et je Vous adore comme mon Seigneur et mon Créateur.
Je Vous aime, Dieu fait enfant pour moi ! Je Vous aime, mon Amour, ma vie, mon tout !
Deuxième jour
Mon Jésus, naissez dans mon cœur ! Ô Saint Enfant-Jésus, je Vous aime par Votre Sainte Mère, je Vous offre Vos perfections, Votre gloire, la joie de Marie Immaculée à Bethléem, à Nazareth, Son Amour et Sa vie parfaite, Son dévouement pour saint Joseph. Donnez-nous d'être des âmes apostoliques vivant sous Son regard et marchant dans la petite voie d'enfance de sainte Thérèse. A chaque instant, je désire penser à Vous, respirer, travailler pour Votre Amour. Ô petit Enfant-Jésus, donnez-moi Votre Cœur pour Vous aimer et aimer Votre Mère Immaculée.
Je Vous salue Marie, Gloire au Père...
V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.
Prions
Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.
Invocations
Dieu fait Enfant pour moi, je Vous aime par-dessus toutes choses, et en toutes choses, de tout mon cœur, parce que Vous méritez d'être aimé infiniment.
Donnez-moi Votre Amour, donnez-moi Votre grâce, je ne veux rien de plus, Vous seul me suffisez, mon Jésus, ma vie, mon tout.
Saint Enfant-Jésus, Bonté infinie, je veux Vous aimer autant que Vous le méritez.
Troisième jour
Mon Jésus, naissez dans mon cœur ! Enfant-Jésus, Verbe incarné, cachez-nous sous le manteau protecteur de Votre Sainte Mère. Enfant-Jésus, Roi des cœurs, Trésor de la Sainte Famille, rendez la
paix aux foyers éprouvés ; transformez-les en véritable Nazareth de l'Amour Infini. Enfant-Jésus, lumière et consolation de toutes les âmes, attirez-nous à Votre Cœur, livrez-nous à l'Amour Eternel. En nous, trouvez toujours la tendresse et la joie qui Vous enveloppaient dans la pauvre étable de Bethléem.
Je Vous salue Marie, Gloire au Père...
V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.
Prions
Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.
Invocations
Divin Enfant-Jésus, faites-Vous aimer de moi et de tout le monde ; Vous êtes si digne d'Amour.
Mon Jésus, ô doux Enfant, attachez-moi à Vous par les chaînes de Votre Amour, et je veux Vous aimer éternellement.
Enfant-Jésus, infiniment aimable, que toujours je sois à Vous et que toujours Vous soyez à moi, que je Vous aime toujours et que Vous m'aimiez toujours.
QUATRIÈME JOUR
Mon Jésus, naissez dans mon cœur ! Petit Enfant-Jésus, Christ Roi d'Amour, Dieu tout-puissant, dont le Cœur est rempli de tendresse infinie pour les hommes, nous sommes à Vous. Soyez le souverain Maître de nos âmes. Ô Jésus, Amour Infini, embrasez nos cœurs de Vos flammes d'Amour, et rendez-nous de dociles enfants, humbles serviteurs, toujours heureux de Vous servir par notre vie apostolique. Nous Vous proclamons Roi des rois et Seigneur des seigneurs, nous Vous consacrons l'univers, l'Église et les nations, et, nous confiant en Votre Miséricorde inlassable, nous Vous prions de régner sur le monde par l'Amour et de nous associer un jour à Votre gloire dans le Ciel.
Je Vous salue Marie, Gloire au Père...
V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.
Prions
Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.
Invocations
Divin Enfant-Jésus, donnez-moi cet Amour dont Vous aime Votre Père éternellement, et comme Il est en Vous et une même chose avec Vous, qu'ainsi je sois en Vous par un véritable Amour et que je sois une même chose avec Vous par une parfaite union de ma volonté à la Vôtre.
Sainte Trinité, je Vous offre Marie Immaculée, digne Ostensoir de Jésus et les perfections de l'Enfant divin de la crèche.
Amour Infini, acceptez l'Amour de l'Enfant-Jésus et de Sa Sainte Mère pour suppléer au mien.
Cinquième jour
Mon Jésus, naissez dans mon cœur ! Ô Saint Enfant-Jésus qui avez été la joie de Votre Sainte Mère et du glorieux saint Joseph, durant Votre enfance et Votre vie à Nazareth, Vous qui avez sanctifié saint Jean-Baptiste, Vous qui êtes devenu la lumière des premiers adorateurs de la crèche, la consolation des justes du Temple, daignez nous partager Votre grâce et nous attirer à Votre Cœur tout aimant. Revêtez nos âmes des vertus d'humilité et de charité qui Vous sont si chères et rendez-nous chaque jour Vos humbles frères et sœurs Apôtres de l'Amour Infini.
Je Vous salue Marie, Gloire au Père...
V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.
Prions
Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.
Invocations
Ô petit Enfant-Jésus, je Vous aime par le Cœur très pur de Votre douce Mère.
Jésus-Enfant, nous Vous offrons notre cœur rempli d'Amour, nos petits sacrifices et notre prière quotidienne ; nous Vous offrons ces dons comme jadis les saints rois mages, par les mains de Votre Mère Immaculée.
Ô Bonté Infinie, me voici prêt à souffrir toutes les croix que Vous m'enverrez ; mon Jésus, je veux Vous aimer.
Sixième jour
Mon Jésus, naissez dans mon cœur ! Seigneur Jésus, Lumière du monde, qui durant Votre vie sur terre, avez rendu aux hommes un si bon témoignage de Dieu, Auteur de la vie et Lumière incréée, aidez-nous à observer Ses commandements, à demeurer sans tache et sans reproche jusqu'à Votre manifestation qui fera paraître Dieu, Votre Père, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, seul immortel, qui habite une lumière inaccessible que nul n'a vue, ni ne verra jamais, à qui soit honneur et puissance éternelle.
Je Vous salue Marie, Gloire au Père...
V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.
Prions
Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.
Invocations
Jésus, Enfant-Dieu, écartez de nous Hérode et tous les ennemis qui cherchent à perdre nos âmes.
Ô Marie Immaculée, donnez à notre âme Votre divin Enfant-Jésus, faites-Le vivre pleinement en nous avec le Père et le Saint- Esprit.
Petit Jésus, si aimable et si aimant, prenez possession de mon âme, je Vous la donne sans réserve, Vous êtes et Vous serez à jamais mon unique Amour.
Septième jour
Mon Jésus, naissez dans mon cœur ! Ô Jésus, Lumière du monde, je suis tout Vôtre : la petite âme d'Amour qui Vous suit de Bethléem au Calvaire et au Cénacle, victime et hostie qui, sans fin Vous dit et Vous redit : «Magnificat ! Amour Infini, je Vous aime par Marie !» Soyez ma communion perpétuelle sur terre et offrez-moi sans fin à Notre-Dame de Lumière.
Je Vous salue Marie, Gloire au Père...
V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.
Prions
Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.
Invocations
Saint Enfant-Jésus, mon Espérance, remplissez-nous de confiance en Vos mérites.
Enfant-Jésus, Sagesse Éternelle, enseignez-nous la science qui demeure pour l'éternité et cette infinie charité qui Vous a fait petit enfant.
Saint Enfant-Jésus, qui avez embrassé la pauvreté, détachez-nous des biens terrestres, afin que nous devenions dignes d'obtenir Votre saint Amour et de Vous posséder.
Huitième jour
Mon Jésus, naissez dans mon cœur ! Ô très doux Jésus, Lumière éternelle, Source de l'Amour Infini, Sanctuaire de la Divinité, associez-nous à Votre béatitude. Daignez exaucer les prières de Votre Mère et unir tous les apôtres en un seul cœur. Ô Jésus, Charité éternelle, embrasez nos cœurs, cachez-nous en Votre Cœur et faites de nous d'angéliques témoins de la lumière.
Je Vous salue Marie, Gloire au Père...
V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur
Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.
Prions
Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.
Invocations
Saint Enfant-Jésus, notre force, adoucissez les épreuves de Vos enfants, fortifiez-les par la grâce. Jésus, Lumière du monde, soyez connu et aimé de tous les cœurs. Jésus, Lumière des cœurs, éclairez les pécheurs, faites-leur comprendre ce que Vous avez fait pour leur Amour et combien Vous désirez leur salut. Jésus, Lumière des âmes, renouvelez le temps des miracles en faveur du monde en détresse.
Neuvième jour
Mon Jésus, naissez dans mon cœur ! Enfant-Jésus, Soleil d'Amour, dissipez les orages de l'erreur et les guerres et faites luire l'arc-en-ciel divin, signez une alliance nouvelle avec Vos enfants ; par Vos souffrances nous Vous le demandons. Petit Enfant- Jésus, commandez et l'on Vous obéira.
Je Vous salue Marie, Gloire au Père...
V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.
Prions
Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.
Invocations
Jésus, Lumière des cœurs, Auteur de la lumière, suscitez des thaumaturges à Votre Église pour affermir la foi des fidèles. Soyez notre libérateur, le soutien et la joie de Vos enfants. Guidez le Vicaire du Christ sur terre en ces temps orageux. Ainsi soit-il.
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Acte d'offrande à l'Amour Miséricordieux
Acte d'offrande à l'Amour Miséricordieux
Offrande de moi-même comme victime d'Holocauste à l'Amour Miséricordieux du Bon Dieu.
Ô mon Dieu! Trinité Bienheureuse, je désire vous Aimer et vous faire Aimer, travailler à la glorification de la Sainte Église en sauvant les âmes qui sont sur la terre et délivrant celles qui souffrent dans le purgatoire. Je désire accomplir parfaitement votre volonté, arriver au degré de gloire que vous m'avez préparé dans votre royaume, en un mot je désire être Sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande ô mon Dieu ! d'être vous-même ma Sainteté. Puisque vous m'avez aimée, jusqu'à me donner votre Fils unique pour être mon Sauveur et mon Époux, les trésors infinis de ses mérites sont à moi, je vous les offre avec bonheur, vous suppliant de ne me regarder qu'à travers la Face de Jésus et dans son Cœur brûlant d'Amour.
Je vous offre encore tous les mérites des Saints (qui sont au Ciel et sur la terre) leurs actes d'Amour et ceux des Saints Anges; enfin je vous offre, ô Bienheureuse Trinité! L'Amour et les mérites de la Sainte Vierge, ma Mère chérie, c'est à elle que j'abandonne mon offrande la priant de vous la présenter. Son Divin Fils, mon époux Bien-aimé, aux jours de sa vie mortelle nous a dit: "Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom il vous le donnera! "Je suis donc certaine que vous exaucerez mes désirs; je le sais ô mon Dieu! plus vous voulez donner, plus vous faites désirer. Je sens en mon cœur des désirs immenses et c'est avec confiance que je vous demande de venir prendre possession de mon âme. Ah! je ne puis recevoir la sainte Communion aussi souvent que je le désire, mais, Seigneur, n'êtes-vous pas Tout-puissant?... Restez en moi, comme au tabernacle, ne vous éloignez jamais de votre petite hostie... Je voudrais vous consoler de l'ingratitude des méchants et je vous supplie de m'ôter la liberté de vous déplaire, si par faiblesse, je tombe quelquefois, qu'aussitôt votre Divin Regard purifie mon âme consumant toutes mes imperfections, comme le feu qui transforme toute chose en lui-même... Je vous remercie ô mon Dieu! de toutes les grâces que vous m'avez accordées, en particulier de m'avoir fait passer par le creuset de la souffrance. C'est avec joie que je vous contemplerai au dernier jour portant le sceptre de la Croix; puisque vous avez daigné me donner en partage cette Croix si précieuse, j'espère au Ciel vous ressembler et voir briller sur mon corps glorifié les sacrés stigmates de votre Passion...
Après l'exil de la terre, j'espère aller jouir de vous dans la Patrie, mais je ne veux pas amasser de mérites pour le Ciel, je veux travailler pour votre seul Amour, dans l'unique but de vous faire plaisir, de consoler votre Cœur Sacré et de sauver des âmes qui vous aimeront éternellement. Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me revêtir de votre propre Justice, et recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même. Je ne veux point d'autre Trône et d'autre Couronne que Vous, ô mon Bien Aimé!... À vos yeux le temps n'est rien, un seul jour est comme mille ans, vous pouvez donc en un instant me préparer à paraître devant vous... Afin de vivre dans un acte de parfait Amour, je m'offre comme victime d'holocauste à votre Amour Miséricordieux, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme, les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en vous et qu'ainsi je devienne Martyre de votre Amour, ô mon Dieu!... Que ce Martyre après m'avoir préparée à paraître devant vous me fasse enfin mourir et que mon âme s'élance sans retard dans l'éternel embrassement de Votre Miséricordieux Amour... Je veux, ô mon Bien Aimé, à chaque battement de mon cœur vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois jusqu'à ce que les ombres s'étant évanouies, je puisse vous redire mon Amour dans un Face à Face Éternel!...
Marie, Françoise, Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face rel. carm. ind.
Fête de la Sainte Trinité. Le 9 Juin de l'an de grâce 1895
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Neuvaine de protection et de libération
Par ce signe, tu vaincras!
Neuvaine de protection et de libération
Pour neutraliser définitivement les cérémonies occultes et les rituels maléfiques pratiqués contre vous.
Avec cette Neuvaine les chrétiens sincères et persécutés par les mauvais sorts, que leurs ennemis leur jettent avec acharnement, seront protégés définitivement contre d’autres mauvais sorts, ainsi que leur familles et tous les autres chrétiens sincères qu'ils incluront dans leur prière. Plus personne ne pourra leur nuire. Il est recommandé de commencer cette neuvaine soit le jour d’une fête de l’Eglise qui proclame la victoire du Christ sur les forces du Mal et de la mort (mercredi des Cendres, dimanche de Pâques, Noël, Fête Dieu, Ascension, Christ Roi...), soit le jour d’une fête de l’Eglise qui célèbre la Vierge Marie (Annonciation, Visitation, Assomption, Présentation, Immaculée Conception, Notre Dame de Lourdes...), soit le jour de la fête d’un grand saint docteur de l’Eglise ou ayant eu un combat particulier contre les forces du mal (Saint Joseph, Thérèse de Lisieux, Saint Jean-Marie Vianney Curé, d’Ars, Saint-Benoît, Saint Pio, etc. Votre Neuvaine sera placée sous la protection du jour où vous l’aurez commencée. Il est conseillé de faire cette Neuvaine après avoir reçu une prière de délivrance ou un exorcisme, afin que le démon ne revienne jamais dans votre vie par l’ésotérisme pratiqué contre vous. Sauf grâces spéciales, cette Neuvaine ne remplace pas une prière de délivrance ou un exorcisme, mais elle empêche de nouvelles persécutions à venir. Selon les cas, elle peut cependant apporter des délivrances, notamment en l’absence d’un prêtre exorciste disponible pour vous ou dans votre région.
Cette Neuvaine peut se prier seul(e) et pour soi-même. Elle ne nécessite pas la présence d’autres personnes. Elle peut aussi se prier à plusieurs, les uns pour les autres, dans la puissance de l’Amour Vainqueur, même si on n’est pas ensemble sur le même lieu, ni ensemble au téléphone. «Ayez confiance, persévérez, vous verrez la puissance du Cœur de Jésus ». «Si tu crois, tu verras la Gloire de Dieu » Au cours de cette Neuvaine Exceptionnelle, ne vous découragez pas si vous avez l’impression d’être en butte à de nouvelles attaques que vous n’attendez pas. Ce ne sont pas des attaques, mais des grâces de vérité qui vont arriver dans votre vie. Pendant la Neuvaine Exceptionnelle vos ennemis, si vous en avez, vont se révéler à vous ; ils vont vous téléphoner, essayer de vous tenter, d’obtenir des informations sur vous, vouloir vous faire des attaques différentes, vous offrir des objets infestés, etc. S’ils font cela, c’est parce que leurs méthodes précédentes ne fonctionnent plus. Ils ne savent plus quoi faire, ils sont désespérés et poussés à bout (chacun son tour).
Faire cette Neuvaine permet de débusquer tous vos ennemis, qui vont se démasquer eux-mêmes. Il ne faut surtout pas arrêter la Neuvaine en cours de route, ni rater un jour, sinon les embêtements empirent car vos ennemis, empêchés de nuire par votre prière, en profiteraient pour contre-attaquer plus violemment si vous relâchez vos efforts de libération en Jésus-Christ. Pendant la Neuvaine Exceptionnelle, il est recommandé de faire la Communion réparatrice au Sacré-Cœur de Jésus du 1er vendredi du mois aux intentions de votre Neuvaine, pour que le Seigneur vous rende tout ce que l’on vous a pris ou empêché de faire. La Communion réparatrice recommandée par notre Seigneur Jésus-Christ à Sainte Marguerite-Marie à Paray-le-Monial, consiste à offrir tout votre amour à Jésus pour consoler Son Cœur, tout en Lui demandant de réparer les conséquences de certains péchés. Ici, il s’agit à la fois de vos péchés et des péchés d’ésotérisme commis contre vous (magie noire, mauvais sorts, etc.). Il est conseillé de se confesser au cours de la Neuvaine, car le démon déteste l’humilité, et réciter le Chapelet de Réparation (à défaut de ce dernier, voir le Rosaire, Chemin de Vie de Jean Pliya) Les points à examiner particulièrement pour se confesser sont la difficulté de pardonner, la malveillance et l’acharnement de vos ennemis, le découragement, le manque d’espérance, le fait de vous être révolté(e) contre Dieu et de vous être centré(e) sur vous-même au cours de l’épreuve subie, particulièrement si vous avez beaucoup ou tout perdu (travail, argent, couple, santé, paix intérieure, etc.) à cause de la sorcellerie pratiquée contre vous.
Vous pouvez aussi communier tous les jours aux intentions de votre Neuvaine (facultative pour les personnes qui en raison de leur planning de travail ou de leurs obligations familiales ne peuvent pas aller à la Messe tous les jours). Au cours de ces Messes, pendant la Neuvaine, la communion pour la
conversion de vos ennemis est recommandée en offrant vos souffrances pour eux. Il faut aussi communier pour tout remettre au Seigneur et Lui faire confiance afin qu'Il s'en occupe.
Prière de la Neuvaine
Seigneur Jésus-Christ, en ton Nom et par ton Précieux Sang, je te confie toutes les personnes qui vont à l’avenir faire une ou des cérémonies occultes à Satan, pour nuire à moi-même Ton serviteur (dire votre nom), .et / ou à Ta servante (dire votre nom), et à mes enfants (dire leurs noms, et s’il y a d’autres personnes concernées, famille, amis, relations de travail etc., dire «ainsi qu’à» et dire leurs fonctions et leurs noms), et à tout ce qui nous concerne tous, afin de nous donner la mort, le malheur et la ruine financière, les maladies ; les divisions et toutes les calamités du monde, pour obtenir en échange les dons de Satan sur la richesse et la réussite matérielle.. Je Te demande, Ô Père, au Nom de Ton Fils Jésus-Christ, d’annuler tous leurs pouvoirs, d’annuler tous les effets de cette ou de ces cérémonies occultes et sataniques destinées à persécuter un ou des Chrétiens pour avoir le pouvoir.
Je Te demande de stopper immédiatement et pour toujours cet odieux blasphème qui consiste à me (nous) crucifier à la gloire de Satan, moi qui suis (nous qui sommes tous) Ton (Tes) enfant(s) (dire les noms) et nos familles (dire les noms), nos vies et toutes nos missions dans l’Eglise. Merci mon Père d’accorder Ta protection à Ton (Tes) enfant(s) et à tout ce qui me (nous) concerne. Que ces sorciers aient honte d’invoquer le nom de Satan pour faire le mal à leur prochain. Qu’ils soient pour toujours empêchés et liés dans leur volonté de nuire, au Nom de Jésus-Christ. Et maintenant nous mettons tout notre cœur à te suivre, à te craindre, et à rechercher ta Face. Ne nous laisse pas dans la honte, mais agis avec nous selon ta mansuétude, et selon la grandeur de ta grâce.
Délivre-nous selon tes œuvres merveilleuses, fais qu’à ton Nom, Seigneur, gloire soit rendue. Qu’ils
soient confondus, tous ceux qui font du mal à tes serviteurs, qu’ils soient couverts de honte, privés de toute leur puissance, et que leur force soit brisée. Qu’ils sachent que tu es seul Dieu et Seigneur
en gloire sur toute la terre. (Dn.3,41-45) Si cependant, Tu acceptes que Ton (Tes) enfant(s) souffrent, je T'offre mes (nos) souffrances pour la conversion de mes (nos) ennemis au Nom de Jésus Christ. Si tu veux me (nous) libérer maintenant et pour toujours, je Te remercie de le faire. Père, Tu es mon Père, je m’abandonne à Toi.
Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de Votre Miséricorde. Que par la Miséricorde de Dieu les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Je te demande aussi de me (nous) restaurer dans ma (notre) dignité d’enfants de Dieu en réparant par les mérites de Ton Sacré-Cœur tout le mal que l’on m’a (nous a) fait par sorcellerie, envoûtement, magie noire, magie blanche, vaudou ou rituel satanique. Merci Seigneur Jésus-Christ pour Ton Amour et Ta Miséricorde. Amen !
Conclure par un Notre Père, un Je vous salue Marie, et un Gloire au Père. Ajouter les Litanies de la Vierge Marie ou, à défaut, une dizaine de chapelet.
Téléchargez le texte de la Neuvaine de Protection (pdf) en cliquant ici
Les sept Notre Père
Les sept Notre Père
Révélé par Notre-Seigneur à sainte Brigitte de Suède
Le Divin Sauveur révéla à sainte Brigitte la promesse suivante : "Sachez que j'accorderai à ceux qui réciteront, pendant douze ans, sept Notre Père et sept je vous salue Marie et les prières suivantes en l'honneur de mon Précieux Sang, les cinq grâces suivantes :
- 1. Ils n'iront pas en Purgatoire.
- 2. Je les compterai au nombre des Martyrs, comme s'ils avaient versé leur sang pour la foi.
- 3. Je conserverai en état de grâce sanctifiante l'âme de trois de leurs parents, au choix.
- 4. Les âmes de leur parenté, jusqu'à la quatrième génération, éviteront l'Enfer.
- 5. Ils connaîtront la date de leur mort un mois avant. S'ils devaient mourir avant, je considère la chose acquise, comme s'ils avaient rempli toutes les conditions.”
Le Pape Innocent X a confirmé cette révélation et a ajouté que les âmes qui s'en acquittent libèrent, chaque Vendredi Saint, une âme du Purgatoire. Cette dévotion a été approuvée par le Pape Clément XII en 1738 et recommandée par la Sainte Congrégation du Sacré-Collège de Propagande pour la Foi. (Vous pouvez dire ces prières à la suite des oraisons, ou après les avoir terminées)
À dire en totalité chaque jour :
Prière
Ô Jésus, je veux maintenant réciter sept fois le Pater Noster, en union du même amour par lequel cette prière a sanctifié et adouci votre Cœur. Prenez-la de mes lèvres en votre Divin Cœur. Corrigez-la et perfectionnez-la, afin quelle apporte autant d'honneur et de joie en la Sainte Trinité que Vous nous en avez démontrés sur la terre. Cette prière devrait submerger votre Sainte Humanité pour glorifier vos Saintes Plaies et le Précieux Sang qui s'en est écoulé.
1. Circoncision
Pater, Ave
Père Éternel, par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, je vous offre les premières Plaies, les premières douleurs et la première effusion du Sang versé par Jésus pour expier les péchés de l'homme, de la jeunesse, les miens, et pour le renoncement aux premiers péchés mortels, surtout dans ma parenté.
2. Sueur de sang
Pater, Ave
Père Éternel, par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, je vous offre les douleurs horribles du Cœur de Jésus au Jardin des Oliviers, et chaque goutte de sa sueur de Sang pour expier tous les péchés de Cœur, les miens, pour le renoncement à de tels péchés et pour l'accroissement de l'amour de Dieu et du prochain.
3. Flagellation
Pater, Ave
Père Éternel, par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, je vous offre les milliers de plaies, les douleurs cruelles et le Précieux Sang de Jésus lors de sa Flagellation, pour tous les péchés de la chair, les miens, pour le renoncement à de tels péchés et pour la conservation de l'innocence, en particulier dans ma parenté.
4.Couronnement d'épines
Pater, Ave
Père Éternel, par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, je vous offre les Plaies, les douleurs et le Précieux Sang de la Tête sainte de Jésus lors de son Couronnement d'épines, pour expier tous les péchés d'esprit de l'homme, les miens, pour le renoncement à de tels péchés et pour l'extension du Règne du Christ sur la terre.
5. Portement de la Croix
Pater, Ave
Père Éternel, par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, je vous offre les douleurs de Jésus sur le Chemin de Croix, surtout sa sainte Plaie de l'épaule, le Précieux Sang, pour alléger le poids de la Croix, mes murmures contre les saintes ordonnances, tous les péchés commis, pour le renoncement à de tels péchés et pour un véritable amour de la Sainte Croix.
6. Crucifixion
Pater, Ave
Père Éternel, par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, je vous offre votre divin Fils, cloué et élevé sur la Croix, ses plaies aux mains et aux pieds et les trois filets de son Précieux Sang versé pour nous, son extrême pauvreté, son obéissance parfaite, toutes les affres de son Corps et de son Âme, sa précieuse Mort et son mémorial non sanglant dans toutes les Saintes Messes de la terre, pour expier toutes les atteintes aux vœux et aux saintes institutions, en réparation de mes péchés et ceux du monde entier, pour les malades et les mourants, pour obtenir de saints prêtres et laïcs, aux intentions du Saint-Père, pour la restauration de la famille chrétienne, pour fortifier et encourager la foi, pour notre patrie, pour l'unité des peuples dans le Christ et son Église, ainsi que tous les pays où les chrétiens sont en minorité.
7. Blessure du côté
Pater, Ave
Père Éternel, acceptez, pour le besoin de la sainte Église et en expiation des péchés des hommes, ces précieux dons, Eau et Sang, jaillis de la plaie du divin Cœur de Jésus.
- Sang du Christ, dernier contenu de votre Sacré-Coeur, lave-moi et purifie-moi de tous mes péchés coupables.
- Eau du Côté du Christ, lave-moi et purifie-moi de mes premiers péchés et sauve-moi, ainsi que toutes les pauvres âmes, des flammes du Purgatoire.
Terminez par le Salve Regina
Téléchargez le texte des 7 Notre Père (pdf) en cliquant ici
Les quinze oraisons de Sainte Brigitte de Suède
Les quinze oraisons de Sainte Brigitte de Suède
Origine
Sainte Brigitte a eu de nombreuses apparitions et révélations de Jésus et de Marie, mais c'est dans la Basilique Saint Paul, au Sud de Rome, que Jésus, par un crucifix en bois qui s'anima, dicta "les oraisons".
Promesses de Notre Seigneur pour la récitation des 15 Oraisons
Comme il y avait longtemps qu'elle désirait savoir le nombre de coups que Notre Seigneur reçut en sa Passion, un jour Il lui apparut et lui dit : "J'ai reçu en mon Corps 5480 coups. Si vous voulez les honorer par quelque vénération, vous direz 15 Notre Père, 15 Je Vous Salue Marie et les 15 oraisons, que je vais vous enseigner, pendant un an entier... L'année étant écoulée, vous aurez salué chacune de mes plaies.
- Quiconque accomplira cette dévotion, délivrera du Purgatoire 15 âmes de sa lignée, 15 justes de sa même lignée seront confirmés en grâce et 15 pêcheurs de sa même lignée seront convertis.
- Celui qui dira ces Oraisons aura les premiers degrés de perfection et 15 jours avant sa mort, je lui donnerai mon précieux Corps et mon précieux Sang, afin que par ceux-ci, il soit délivré de la faim et de la soif éternelles. 15 jours avant sa mort, il aura une amère contrition de tous ses péchés et une parfaite connaissance de ceux-ci.
- Je mettrai le Signe de ma très victorieuse Croix devant lui , pour son secours et sa défense contre les embûches de ses ennemis.
- Avant sa mort, Je viendrai avec ma très chère et bien-aimée Mère, et Je recevrai bénignement son âme et la mènerai aux joies éternelles... L'ayant menée jusque là, Je lui donnerai un singulier trait à boire de la fontaine de ma Déité, ce que Je ne ferai point à d'autres ne disant pas mes Oraisons.
- Celui qui dira ces Oraisons est assuré d'être joint au suprême Choeur des Anges, et, quiconque les enseignera à un autre, sa joie et son mérite ne manqueront jamais, mais seront stables et dureront à perpétuité....
1ère Oraison
Ô Jésus-Christ ! douceur éternelle à ceux qui vous aiment, joie qui surpasse toute joie et tout désir, espoir et salut des pécheurs, qui avez témoigné n'avoir de plus grand contentement que d'être parmi les hommes jusqu'à prendre la nature humaine en la plénitude des temps pour l'amour d'eux, souvenez-vous des souffrances que vous avez endurées dès l'instant de votre conception et surtout dans le temps de votre sainte Passion, ainsi qu'il avait été décrété et ordonné de toute éternité dans la pensée divine. Souvenez-vous, Seigneur, que faisant la Cène avec vos disciples, après leur avoir lavé les pieds, vous leur avez donné votre Corps Sacré et votre Précieux Sang, et, tout en les consolant avec douceur, vous leur avez prédit votre prochaine Passion. Souvenez-vous de la tristesse et de l'amertume que vous avez éprouvées en votre âme, comme vous l'avez témoigné vous-même, disant : "Mon âme est triste jusqu'à la mort." Souvenez-vous, Seigneur, des craintes, angoisses et douleurs que vous avez endurées en votre Corps délicat avant le supplice de la Croix, quand, après avoir prié trois fois en répandant une sueur de Sang, vous avez été trahi par Judas, votre disciple, pris par la nation que vous aviez choisie et élevée, accusé par de faux témoins, injustement jugé par trois juges, en la fleur de votre jeunesse et dans le temps solennel de la Pâque. Souvenez-vous que vous avez été dépouillé de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision ; qu'on vous a voilé les yeux et la face, qu'on vous a donné des soufflets, que vous avez été couronné d'épines, qu'on vous a mis un roseau à la main, et qu'attaché à une colonne vous avez été déchiré de coups et accablé d'affronts et d'outrages. En mémoire de ces peines et douleurs que vous avez endurées avant votre Passion sur la Croix, donnez-moi avant la mort une vraie contrition, une pure et entière confession, une digne pénitence et la rémission de tous mes péchés. Ainsi soit-il.
Pater, Ave
2ème Oraison
Ô Jésus ! vraie liberté des anges, paradis de délices, ayez mémoire de l'horreur de tristesse que vous avez endurée lorsque vos ennemis, tels des lions furieux, vous entourèrent, et par mille injures, crachats, soufflets, griffures et autres supplices inouïs, vous tourmentèrent à l'envie. En considération de ces tourments et de ces paroles injurieuses, je vous supplie, ô mon Sauveur, de me délivrer de mes ennemis visibles et invisibles, et de me faire arriver, sous votre protection, à la perfection du salut éternel. Ainsi soit-il.
Pater, Ave
3ème Oraison
Ô Jésus ! Créateur du Ciel et de la Terre, que nulle chose ne peut borner ni limiter, vous qui enfermez et tenez tout sous votre Puissance, souvenez-vous de la douleur très amère que vous avez endurée lorsque les soldats, attachant vos mains sacrées et vos pieds très délicats à la Croix, les percèrent de part en part avec de gros clous émoussés et, ne vous trouvant pas dans l'état qu'ils voulaient pour contenter leur rage, agrandirent vos plaies, y ajoutèrent douleur sur douleur puis, par une cruauté inouïe, vous allongèrent alors sur la Croix et vous tirèrent de tous côtés en disloquant vos membres. Je vous conjure, par la mémoire de cette très sainte et très aimante douleur de la Croix, de me donner votre crainte et votre amour. Ainsi soit-il.
Pater, Ave
4ème Oraison
Ô Jésus ! céleste médecin, élevé sur la Croix pour guérir nos plaies par les vôtres, souvenez-vous des langueurs et meurtrissures que vous avez souffertes en tous vos membres, dont aucun ne demeurera en sa place, en sorte qu'il n'y avait douleur semblable à la vôtre. De la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête, aucune partie de votre Corps n'était sans tourments ; et cependant, oubliant vos souffrances, vous ne vous êtes point lassé de prier votre Père pour vos ennemis, lui disant : "Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font !" Par cette grande Miséricorde et en mémoire de cette douleur, faites que le souvenir de votre très amère Passion opère en moi une parfaite contrition et la rémission de tous mes péchés. Ainsi soit-il.
Pater, Ave
5ème Oraison
Ô Jésus ! miroir de splendeur éternelle, souvenez-vous de la tristesse que vous avez eue, lorsque, contemplant dans la lumière de votre divinité la prédestination de ceux qui devaient être sauvés par les mérites de votre sainte Passion, vous voyiez en même temps la multitude des réprouvés qui devaient être damnés par leurs péchés, et vous plaigniez amèrement ces malheureux pécheurs perdus et désespérés. Par cet abîme de compassion et de pitié, et principalement par la bonté que vous fîtes paraître envers le Bon Larron, lui disant : "Tu seras aujourd'hui avec moi en Paradis", je
vous prie, ô doux Jésus, qu'à l'heure de ma mort vous me fassiez miséricorde. Ainsi soit-il.
Pater, Ave
6ème Oraison
Ô Jésus ! Roi aimable et tout désirable, souvenez-vous de la douleur que vous avez eue quand, nu et comme un misérable, attaché et élevé en Croix, tous vos parents et vos amis vous abandonnèrent, excepté votre Mère bien-aimée qui demeura, en compagnie de saint Jean, très fidèlement auprès de vous dans l'Agonie et que vous avez recommandés l'un à l'autre en disant : "Femme, voilà ton fils !", et à saint Jean : "Voilà ta mère !" Je vous supplie, ô mon Sauveur, par le glaive de douleur qui alors transperça l'âme de votre sainte Mère, d'avoir compassion de moi en toutes mes afflictions et tribulations, tant corporelles que spirituelles, et de m'assister dans mes épreuves, surtout à l'heure de ma mort. Ainsi soit-il.
Pater, Ave
7ème Oraison
Ô Jésus ! fontaine de pitié inépuisable qui, par une profonde affection d'amour avez dit sur la Croix : "J'ai soif !", mais de la soif du salut du genre humain, je vous prie, ô mon Sauveur, d'exalter le désir de mon cœur pour tendre à la perfection dans toutes mes œuvres, et d'éteindre entièrement en moi la concupiscence charnelle et l'ardeur des appétits mondains. Ainsi soit-il.
Pater, Ave
8ème Oraison
Ô Jésus ! douceur des cœurs, suavité des esprits, par l'amertume du fiel et du vinaigre que vous avez goûtés sur la Croix pour l'amour de nous, accordez-moi de recevoir dignement votre Corps et votre Sang Précieux pendant la vie et à l'heure de ma mort, pour servir de remède et de consolation à mon âme. Ainsi soit-il.
9ème Oraison
Pater, Ave
Ô Jésus ! vertu royale, joie de l'esprit, souvenez-vous de la douleur que vous avez endurée, lorsque plongé dans l'amertume à l'approche de la mort, insulté et outragé par les hommes, vous avez crié avoir été abandonné de votre Père, lui disant : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?" Par cette angoisse, je vous conjure, ô mon Sauveur, ne m'abandonnez pas dans les terreurs et les douleurs de la mort. Ainsi soit-il.
Pater, Ave
10ème Oraison
Ô Jésus ! qui êtes en toutes choses commencement et fin, vie et vertu, souvenez-vous que vous vous êtes plongé pour nous dans un abîme de douleurs, de la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête. En considération de la grandeur de vos plaies, apprenez-moi à garder vos Commandements par une vraie charité, ces Commandements dont la voie est large et aisée pour ceux qui vous aiment. Ainsi soit-il.
Pater, Ave
11ème Oraison
Ô Jésus ! abîme très profond de Miséricorde, je vous supplie, en mémoire de vos Plaies qui ont pénétré jusqu'à la moelle de vos os et de vos entrailles, de me tirer, moi, misérable submergé par mes offenses, hors du péché, et de me cacher de votre face irritée dans les trous de vos Plaies, jusqu'à ce que votre colère et votre juste indignation soient passées. Ainsi soit-il.
Pater, Ave
12ème Oraison
Ô Jésus ! miroir de vérité, marque d'unité, lien de charité, souvenez-vous de la multitude de plaies dont vous avez été blessé de la tête aux pieds, déchiré et tout rougi par l'effusion de votre Sang adorable ! Ô grande et universelle douleur que vous avez soufferte pour l'amour de nous en votre chair virginale ! Très doux Jésus, qu'auriez-vous pu faire pour nous que vous n'ayez fait ! Je vous conjure, ô mon Sauveur, de marquer de votre Précieux Sang toutes vos plaies dans mon cœur, afin que j'y lise sans cesse vos douleurs et votre Amour. Que par le fidèle souvenir de votre Passion, le fruit de vos souffrances soit renouvelé dans mon âme, et que votre Amour s'y augmente chaque jour, jusqu'à ce que je parvienne à vous qui êtes le trésor de tous les biens et de toutes les joies, que je vous supplie de me donner, ô très doux Jésus, dans la vie éternelle. Ainsi soit-il.
Pater, Ave
13ème Oraison
Ô Jésus ! Lion très fort, Roi immortel et invincible, ayez mémoire de la douleur que vous avez endurée, lorsque toutes vos forces, tant du cœur que du corps, étant épuisées, vous avez incliné la tête en disant: "Tout est consommé !" Par cette angoisse et cette douleur, je vous supplie, Seigneur Jésus, d'avoir pitié de moi en la dernière heure de ma vie, lorsque mon âme sera dans l'angoisse et que mon esprit sera troublé. Ainsi soit-il.
Pater, Ave
14ème Oraison
Ô Jésus ! Fils unique du Père, splendeur et figure de sa substance, souvenez-vous de l'humble recommandation que vous avez faite à votre Père, lui disant : "Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains !" Puis, votre Corps déchiré, votre Cœur brisé, et les entrailles de votre Miséricorde ouvertes pour nous racheter, vous avez expiré ! Par cette précieuse Mort, je vous conjure, ô Roi des saints, de me réconforter et de me secourir pour résister au démon, à la chair et au sang, afin qu'étant mort au monde je vive en vous seul. Recevez je vous prie, à l'heure de ma mort, mon âme pèlerine et exilée qui retourne à Vous. Ainsi soit-il.
Pater, Ave
15ème Oraison
Ô Jésus ! vraie et féconde vigne, souvenez-vous de l'abondante effusion de Sang que vous avez si généreusement répandue de votre Corps Sacré, ainsi que le raisin sous le pressoir. De votre côté percé d'un coup de lance par un soldat, vous avez donné du Sang et de l'Eau, de telle sorte qu'il n'en est plus demeuré une seule goutte. Et enfin, comme un faisceau de myrrhe élevé du haut de la Croix, votre Chair délicate s'est anéantie, l'humeur de vos entrailles s'est tarie, la moelle de vos os s'est desséchée. Par cette amère Passion et par l'effusion de votre Précieux Sang, je vous supplie, ô bon Jésus, de recevoir mon âme lorsque je serai à l'agonie. Ainsi soit-il.
Pater, Ave
Prière finale
Ô Doux Jésus ! blessez mon cœur, afin que des larmes de pénitence, de douleur et d’amour nuit et jour me servent de pain ; convertissez-moi entièrement à Vous, que mon cœur Vous soit une perpétuelle habitation, que ma conversation Vous soit agréable, et que la fin de ma vie Vous soit tellement louable qu’après ma mort je puisse mériter votre Paradis et Vous louer à jamais avec tous Vos Saints. Ainsi soit-il.
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