Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
images saintes
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
images saintes
  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
3 novembre 2008

Notre-Dame de Dusenbach

monast_C3_A8re_de_Notre_Dame_de_Dusenbach_2_

Notre-Dame de Dusenbach

Le Pèlerinage le plus pittoresque d’Alsace

Diocèse d'Épinal


Un vallon de paix qui appelle à la prière

Le touriste qui traverse pour la première fois la coquette ville de Ribeauvillé ne peut qu’admirer les trois châteaux qui surplombent fièrement la région et qui se dressent altièrement dans la splendeur de leur ruines : le Saint Ulrich, le Girsberg et le Haut Ribeaupierre. Mais ce même chemin qui monte à ces châteaux, en prenant le chemin qui monte à ces châteaux, est surpris de découvrir tout à coup, à 400 m d’altitude, sur un rocher boisé, niché dans le creux d’un vallon boisé, le sanctuaire de Dusenbach. Alors à ses lèvres montent des mots d’émerveillement et d’admiration : « O que c’est beau ! Quel cadre merveilleux ! Tout y invite à une halte pour se recueillir, pour goûter au spectacle gratuit qu’offre la nature : la beauté des arbres variés, le parfum des fleurs, le chant des oiseaux, la musique douce de l’eau du ruisseau, la présence du couvent et des chapelles, les stations du Chemin de Croix !… Devant ces réalités parlantes à une âme franciscaine, on ne peut que répondre à la douce invitation des cloches en louant le Créateur de toutes ces merveilles, en fredonnant dans son cœur les « Ave Maria » qui résonnent dans le vallon à l’adresse de la Vierge à l’enfant placée en haut de la chapelle mariale. Pas étonnant qu’un tel lieu fut un jour choisi par un ermite pour devenir un lieu de prière et de pèlerinage ! »

Un hymne séculaire à la Vierge

Situé à une vingtaine de kilomètres de Colmar, le Pèlerinage de Dusenbach est accessible par un chemin forestier qui part de la route de Ribeauvillé vers Sainte Marie-aux-Mines. Dusenbach est le nom donné au petit torrent qui longe l'abri des pèlerins, l’église, le Couvent des Capucins et la Chapelle de Notre-Dame de Dusenbach. Dès le XIIIe siècle, les fidèles suivaient ce torrent pour vénérer une Madone à l’enfant. Cette statuette fut ramenée d’Orient par Egelophe, Seigneur de Ribeauvillé au retour d’une croisade, et confiée en 1221 à un ermite qui vivait en ces lieux pour remercier Dieu de l’avoir protégé par l’intercession de la Vierge. Il fit construire sur un rocher une chapelle pour abriter cette Madone à l’enfant. Comme ce lieu connut une renommée grandissante auprès des gens des environs , à cause des grâces obtenues par l’intercession de Marie, les descendants d’Egelolphe firent construire deux autres chapelles en 1260 et une quatrième en 1297. On fit venir des Augustins pour desservir ce lieu pèlerinage marial. Au siècle suivant, en 1360, le Pèlerinage fut détruit une première fois, par des pillards anglais issus « des grandes compagnies », après le traité de Brétigny. La Statue de la Madone disparut à ce moment. Fut-elle détruite par les pillards ou mise à l’abri en Bavière par les Seigneurs de Ribeaupierre ? Personne ne le sait. Ce qui est sûr, c’est que les dévastations furent réparées en 1370 et que le pèlerinage reprit vie. Vers la fin du XVe siècle, le pèlerinage subit une modification profonde par Maximin II de Ribeaupierre. De retour d’un pèlerinage en Terre Sainte, ce dernier décida de reproduire à Dusenbach les principales scènes de la Passion du Christ. Les Chapelles furent transformées en conséquences, un chemin de Croix fut édifié et, en 1494, une Vierge des Douleurs remplaça la Madone à l’Enfant disparue. Cette statue polychrome représentant Marie assise tenant sur ses genoux le corps inanimé de son Fils est attribuée à un artiste sculpteur de Ribeauvillé du nom de Laurent. En 1632, le Pèlerinage fut pillé et incendié une deuxième fois par les soldats suédois du Général Horn. La statue de la piéta fut cachée à temps dans le creux d’un rocher. C’est en 1656 qu’elle fut retrouvée par une dame qui consacra tous ses biens à la restauration des différentes chapelles de Dusenbach. Le culte marial fut rétabli et les pèlerins en foule reprirent le chemin du vallon béni. De sorte qu’au XVIIe siècle le Dusenbach devint le pèlerinage de la Vierge le plus renommé en Alsace. Quand vint la Révolution Française, les Chapelles du Pèlerinages furent vendues en 1792 comme biens nationaux et, sur ordre du Directoire, le 25 mars 1794, le Dusenbach connut sa troisième destruction. Elle fut exécutée par la Garde Nationale de Sélestat en présence de nombreux fidèles qui protestèrent contre ce sacrilège en récitant à haute voix la prière séculaire à Notre Dame de Dusenbach. Cette fois-ci encore, la statue de la Vierge Douloureuse fut cachée à temps jusqu’en 1811, année où elle fut exposée et vénérée dans la chapelle de l’église Saint Grégoire de Ribeauvillé pendant plus de 80 ans. Dans le Second Empire, les ruines de Dusenbach furent classées Monument Historique. Les dimanches et fêtes, des pèlerins continuèrent à se rassembler et à se recueillir devant ce sanctuaire dévasté. Leur prière fut exaucée puisque, lors d’une visite de ces ruines, Mgr Fritzen, Evêque de Strasbourg fut tellement enchanté par le site de Dusenbach qu‘il décida l’achat des ruines et la restauration des chapelles selon le plan primitif. C’était en avril 1893. Le Chanoine Raess, Curé de Ribeauvillé, fut chargé de trouver les fonds et l’architecte Winkler de Colmar d’accomplir les travaux. Le chantier dura une année et le 10 juin 1894, la statue de la Vierge Douloureuse du XV e siècle fut solennellement ramenée en procession de l’église de Ribeauvillé à la chapelle de Dusenbach, nouvellement bénie, en présence d’une grande foule de pèlerins. Ce nombre important de fidèle emmena les autorités religieuses à décider la construction d’une église plus grande à côté de la chapelle mariale. Après neuf ans d’efforts généreux, ce fut chose faite et l’église reçut sa bénédiction le 8 septembre 1903 pour la plus grande joie des pèlerins. C’est à la même époque que furent érigées par les stations Meyer de Munich les différentes stations du Chemin de Croix sur le sentier qui mène au Dusenbach. Le cadre matériel du pèlerinage étant mis en place, il fallait maintenant trouver ceux qui allaient en être les animateurs.

Les Capucins au service du pèlerinage de Dusenbach

Pour mieux subvenir aux nécessités des pèlerins , Mgr Fritzen et le Recteur Raess firent appel aux Pères Capucins et leur confièrent le ministère et l’administration de Notre-Dame de Dusenbach, le 4 avril 1904. Un service qu’ils ont assuré jusqu’à nos jours, tout en vivant une vie fraternelle au Couvent de Dusenbach. Les différents responsables depuis 1948 ont été : le PP. Cyprien Striebel (48-51) , P. Célestin Hatsh (51-57), P. Florent Wurtz (57-64), P. Damien Holstein (64-70) , P. Hugues Rothemacher (70-73) , P. Bernard Picard (82-89) , P. Daniel Skica depuis janvier 1989. Au cimetière de Dusenbach reposent 5 capucins qui ont œuvré ici : P. Armand Grasser (+ 45), P. Conrad Thorr (+ 46), P. Gratien Ziegeltrum (+ 63), P. Hugues Rothemacher (+ 77) et P. Emmanuel Riebel (+ 79). Beaucoup de pèlerins se recueillent sur leur tombe en signe de reconnaissance et de communion. Pour eux comme pour les confrères capucins, ils font partie du Dusenbach et ils sont leurs confidents. Pendant les 45 derniers ans, il y eut des transformations au couvent, dans les chapelles et à l'abri des Pèlerins ainsi que la construction du Foyer Saint François avec quelques chambres, une salle de réunion et la Salle du Rocher qui permettent un meilleur accueil des pèlerins et des personnes qui désirent faire une récollection ou un séjour de solitude et de formation spirituelle. En ce moment une fraternité de Capucins est présente au Dusenbach pour continuer le ministère auprès des pèlerins et le service d’accueil auprès de personnes qui passent : le P. Bernard, supérieur provincial, le P. Skica, responsable de la Fraternité et Recteur du Pèlerinage, et le P ; Georges, chargé plus particulièrement de la Pastorale auprès des jeunes. Pour ce service d’animation et d’accueil les Capucins sont aidés par Sœur Alexandrine et par Mme Jeannine Ehret, ainsi que par un groupe de personnes bénévoles pour les jours plus chargés ou des services spéciaux : Sœur Marie-Madeleine, Lucas, Louis, Marie…K Une association a été créée en 1986 : l’Association des Amis de N. D. du Dusenbach, qui s’occupe essentiellement de la gestion , de l’hébergement et de l’administration de l'abri des Pèlerins et organise des journées associatives au profit du pèlerinage. Les personnes qui composent la communauté de Dusenbach essaient de vivre une vie franciscaine et fraternelle de partage des services et des responsabilités. Pour y parvenir, elles se retrouvent régulièrement à la Chapelle Mariale pour prier les psaumes, pour célébrer l’Eucharistie, pour vivre des temps d’adoration et porter ainsi les intentions de prière des pèlerins au Seigneur par Notre-Dame du Dusenbach. Elles se donnent aussi des temps de réflexion pour chercher ensemble comment mieux assurer les différents services. Cette vie fraternelle et priante, unie au Seigneur et à Marie, soude la communauté et la rend plus disponible et plus dynamique pour sa mission auprès des pèlerins et des touristes.

Gravure_Dusenbach_1785

Qui sont les groupes et les personnes qui passent au Dusenbach ?

La Communauté de Dusenbach est heureuse dans ce lieu de pèlerinage où il lui est donné d’accueillir tant d’hommes et de femmes en quête de paix intérieure ou qui, l’ayant trouvée, sont venues remercier le Seigneur par Marie. Ces personnes sont de tout l’éventail sociologique : des adultes, des jeunes , des personnes isolées, des couples, des familles, des groupes, des Français, des gens venus d’autres pays et parlant d’autres langues, des chrétiens , des croyants d’autres religions, des pèlerins et des touristes. De ce fait, Dusenbach participe à la construction de l’Europe humblement, mais sûrement, car il permet à Marie de faire se rencontrer les hommes de différents pays, de les conduire vers Son Fils Jésus-Christ le Seul vrai Rassembleur des enfants de Dieu dispersés et divisés. Viennent également au Dusenbach des groupes de jeunes pour se préparer à la Profession de Foi, à la Confirmation ou pour une journée de récollection avec des animateurs. Des adultes aiment venir pour un ressourcement spirituel, théologique ou marial pendant une ou plusieurs journées. Dans certains cas, des couples viennent pour se préparer au mariage ou au baptême de leurs enfants. Bien sûr, le nombre des personnes est plus important pendant les vacances d’été, le Carême et jours de fête surtout lorsqu’il fait beau. De sorte que cela représente des milliers de personnes par an.

Pourquoi aiment-ils venir au Dusenbach ?

Dieu seul le sait, car Lui seul connaît le cœur des hommes et ce qui les anime dans leur démarche. Lui seul peut discerner les pèlerins et les touristes, le cheminement des uns et des autres. Pourtant il y a des signes qui révèlent les attitudes intérieures des personnes qui viennent ici. En arrivant au Dusenbach par le Chemin de Croix et en se recueillant à chaque station, les gens témoignent de leur désirs de faire une démarche religieuse, une rencontre avec le Christ Sauveur Miséricordieux surtout si cette démarche aboutit à la célébration du sacrement, du pardon ou à l’Eucharistie célébrée dans l’église où le Christ de Saint Damien d’Assise se présente à tout pèlerin comme Source de Vie et d‘Espérance. C’est ce qui se vit surtout au temps du Carême, les dimanches après-midi, par 50 à 100 personnes groupées autour d’un Capucin, mais aussi tout au long de l’année, par des personnes seules ou en petit groupes ou les adultes son interpellés par les enfants demandant l’explication des différentes stations du Chemin de Croix, où se vit une évangélisation mutuelle. Un autre signe qui nous révèle pourquoi les gens viennent au Dusenbach, c’est le nombre relativement important des personnes qui participent à la Messe de 10h et de 16 h, les dimanches. Le célébrant n'a pas de difficultés pour les faire chanter, leur faire lire la Parole de Dieu, pour se faire aider à la Communion. Avec chorale ou sans chorale, les Eucharisties au Dusenbach sont bien vivantes et priantes.

Ce qui explique surtout pourquoi les gens aiment venir au Dusenbach, c’est la Foi qui les anime, la confiance qu’ils font à la Vierge Douloureuse de ce lieu où tout porte au recueillement : la Chapelle de la Mise au Tombeau du Christ, les vitraux de la Vie de Marie, les ex-votos qui témoignent de tant de prières exaucées, les lumignons allumés devant la Pietà, les cierges devant Saint Antoine, visité par Vierge à l’Enfant, devant Saint Joseph mourant en présence de Jésus et de Marie, qui expriment la Foi en la présence de Dieu qui se révèle par la Sainteté de la Vierge Marie et des Saints que vénère particulièrement le peuple alsacien et qui invite le pèlerin à une confiance, une supplication, une louange, une communion, une consécration, enfin et surtout les personnes en prière silencieuse dans la Chapelle Mariale où se trouvent le Saint Sacrement , un grand crucifix en bois et la statue vénérée de Notre-Dame de Dusenbach. La cahier des intentions, à la sortie de la chapelle, est là pour témoigner de ce qu’elles ont pu dire au Seigneur, à la Vierge Marie ou avec Marie et Son Fils Jésus à Dieu le Père pour elles, pour les leurs ou pour les hommes. En lisant ces pages avec un cœur attentif, nous sommes chaque fois plongés dans les réalités concrètes de la vie des hommes et des femmes d’aujourd’hui et nous ne pouvons pas ne pas faire nôtres ces prières de louanges et de supplication tellement elles sont cris des hommes et appels de Dieu !

Journées de pèlerinages importants au Dusenbach

Parmi les pèlerinages annuels montant au Dusenbach, celui des Ménétriers est le plus connu. En effet, fidèles à une tradition qui remonte à 1480 et qui a été revalorisée en 1954, des musiciens et des chantres de la Fédération des Sociétés Catholiques de Chant et de Musique d’Alsace mettent un point final aux festivités de la semaine du Pfifferday à Ribeauvillé, en venant rendre hommage à Notre-Dame du Dusenbach, leur patronne. Ce pèlerinage à lieu le deuxième dimanche de septembre, proche de la fête de la Nativité de la Sainte Vierge. Il commence par une procession à partir de Ribeauvillé à laquelle participent une délégation de musiciens et de chorales de la région, le conseil municipal de la ville en tenue d’échevins portant sur un baldaquin, orné de grappes de raisin frais, la statue copie de la Vierge de Dusenbach est enfin le groupe des pèlerins. Arrivés à la hauteur de la 12e station du Chemin de Croix, sur le parvis de l’église, ils sont cordialement accueillis par les Capucins qui les invitent à la Messe solennelle d’actions de grâces. Les Pèlerinage se termine par un vin d’amitié offert dans la salle de l'abri des Pèlerins et par une animation musicale en plein air. Les autres moments importants de pèlerinage au Dusenbach sont le dimanche des Rameaux, le Vendredi-Saint, Pâque, l’Ascension, la Pentecôte (Pèlerinage des Gitans), l'assomption et la nuit de Noël où des centaines de pèlerins montent au Dusenbach en cheminant à travers la forêt à la lueur de leur lampe ou de leur torche. Quand il y a de la neige, cette montée a quelque chose de féerique et dispose les cœurs à l’accueil du mystère de Noël.

Témoignage de jeunes pèlerins

Le fait de n’accéder au Dusenbach que par un chemin forestier ou par le Chemin de Croix lui garde un cachet de recueillement possible et d’émerveillement certain pour le pèlerin comme pour le touriste. Dédié à Marie, le Sanctuaire, au terme du Chemin de Croix qui y conduit, nous dit la place et le rôle de Marie dans le mystère de la Rédemption, dans la vie de l’Eglise et de celle de tout chrétien. Entrer dans l’intelligence de ce message est un chemin de conversion jamais achevé, une source de bonheur vrai, comme l’écrivait un jeune dans le cahier des pèlerins : « Quand je viens au Dusenbach, je laisse ma voiture en bas du parking et je marche. Cela me fait du bien de sentir les rochers, les arbres, comme imprégnés de la prière de tous ceux qui sont montés la haut de puis des siècles. » Et un autre : « Dusenbach est pour moi un lieu de résurrection, de recommencement toujours possibles. Il faut souvent monter pour descendre au fond de soi-même. Et un troisième jeune : « Frères et sœurs d’Alsace ! Frères et sœurs de toute la terre, venez en pèlerins découvrir par vous-mêmes Notre-Dame de Dusenbach. Prenez du temps et laissez-vous apprivoiser, mais je vous en prie, ne rentrez pas chez vous laissant, seule, derrière vous, cette Vierge si Douloureuse… Venez et revenez, avec ferveur, s’il le faut, pour connaître l’Absolu de Tendresse et d’Amour qui nous vient de chez Dieu ! »

Frère Daniel Skica

Dusenbach

Prière à Notre Dame de Dusenbach

Très Sainte Vierge Marie, Toi qui as veillé sur l’Alsace avec une si maternelle sollicitude, Toi que nos ancêtres venaient invoquer avec tant de confiance dans leurs luttes pour la Conversion de la Foi Catholique, Toi qu’ils prirent pour leur Protectrice officielle et aux pied de qui ils répandaient si souvent d’ardentes prières afin d’obtenir le triomphe de l’Eglise, la conversion des pécheurs, nous T’implorons : daigne abriter toujours notre pays de Ta puissante Protection. Nous T’en supplions : daigne nous venir en aide en ces jours où la Foi est si menacée. Obtiens-nous la grâce de toujours mieux aimer et de pratiquer cette Foi qui est la source du salut. Oui, qu’à Ta prière le Seigneur réveille en nous la Foi et piété, afin qu’ainsi Jésus-Christ soit de plus en plus aimé et servi par les hommes d’aujourd’hui. Amen.

Notre Dame de Dusenbach, Gardienne de la Foi en Alsace, prie pour nous.

Renseignements

Père Capucins

Pèlerinage de Notre-Dame de Dusenbach

68 150 Ribeauvillé

Site internet: http://pagesperso-orange.fr/capucins/frats/dusenbach.htm

Texte paru dans le journal « Le Règne de Jésus par Marie » de mars 1990

Publicité
Commentaires
F
Mille remerciements pour votre dossier sur DUSENBACH. J'aime beaucoup me rendre dans cet endroit. amitiés à tous Francine
Répondre
Publicité
Publicité