Neuvaine enseignée par le Christ à Dozulé
Neuvaine de Noël
A Dozulé, le 25 Décembre 1975, le Seigneur a dit à Mme Madeleine Aumont, avant la Neuvaine destinée à prolonger l’Année Sainte : “ L’humanité ne trouvera pas la paix, tant qu’elle ne connaîtra pas Mon Message et ne le mettra pas en pratique. Mon Père, dont la Bonté est infinie, veut faire connaître au monde Son Message, pour éviter la catastrophe. Plus que jamais, Je veux verser dans les cœurs Ma Grâce à toutes ces âmes en détresse. Et voici ce que Je promets à chacune de ces âmes, quand elles connaîtront Mon Message et le mettront en pratique. ”
Jésus: « Je désire qu’ils disent chaque jour la prière, suivie d’une dizaine de Chapelet. Chaque foyer qui la dira avec une grande Confiance sera protégé de tout cataclysme, puis Je verserai dans les cœurs Ma Miséricorde. » Promesse faite par Jésus Lui-même à Mme Madeleine Aumont le 28 Mars 1975 à Dozulé (Normandie).
Prière Quotidienne
Jésus de Nazareth a Triomphé de la Mort, Son Règne est Eternel, Il vient Vaincre le monde et le temps. Pitié mon Dieu pour ceux qui Te blasphèment, pardonne-leur, ils ne savent ce qu’ils font, pitié, mon Dieu pour le scandale du Monde, délivre-les de l’esprit de Satan, pitié mon Dieu pour ceux qui Te fuient, donne-leur le goût de la Sainte Eucharistie, pitié mon Dieu pour ceux qui viendront se repentir au Pied de la Croix Glorieuse, qu’ils y trouvent la Paix et la Joie en Dieu notre Sauveur, pitié mon Dieu pour que Ton Règne arrive, mais sauve-les, il en est encore temps, car le temps est proche et voici que Je Viens. Amen !
Viens Seigneur Jésus !
1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie
Seigneur, répands sur le Monde Entier les trésors de Ton Infinie Miséricorde.
Après la Prière Quotidienne, dire pendant 9 jours les prières suivantes :
Premier jour
“ J’adoucirai l’amertume où se plonge l’âme des pécheurs. ”
1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie
Par Ta douloureuse Passion, Seigneur, prends pitié de nous et du monde entier.
Gloire à Dieu au plus Haut des Cieux, Paix et Joie sur la Terre aux hommes qu’Il aime
Terminer par le Signe de la Croix
Deuxième jour
“ Je multiplierai de grâces l’âme des prêtres et des religieuses, car c’est par elles que Je veux faire connaître Mon Message. ”
1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie
Par Ta douloureuse Passion, Seigneur, prends pitié de nous et du monde entier.
Gloire à Dieu au plus Haut des Cieux, Paix et Joie sur la Terre aux hommes qu’Il aime
Terminer par le Signe de la Croix
Troisième jour
“ Je garderai près de Mon Cœur les âmes pieuses et fidèles, elles M’ont réconforté sur le Chemin du Calvaire. ”
1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie
Par Ta douloureuse Passion, Seigneur, prends pitié de nous et du monde entier.
Gloire à Dieu au plus Haut des Cieux, Paix et Joie sur la Terre aux hommes qu’Il aime
Terminer par le Signe de la Croix
Quatrième jour
“ Je verserai les Rayons de Ma Grâce au moment où ils connaîtront Mon Message, aux païens et à tous ceux qui ne Me connaissent pas encore. ”
1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie
Par Ta douloureuse Passion, Seigneur, prends pitié de nous et du monde entier.
Gloire à Dieu au plus Haut des Cieux, Paix et Joie sur la Terre aux hommes qu’Il aime
Terminer par le Signe de la Croix
Cinquième jour
“ J’attirerai à l’unité de l’Eglise l’âme des hérétiques et des apostats. ”
1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie
Par Ta douloureuse Passion, Seigneur, prends pitié de nous et du monde entier.
Gloire à Dieu au plus Haut des Cieux, Paix et Joie sur la Terre aux hommes qu’Il aime
Terminer par le Signe de la Croix
Sixième jour
“ Je recevrai dans la Demeure de Mon Cœur les enfants et les âmes humbles, afin qu’elles gardent une affection spéciale à notre Père des Cieux. ”
1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie
Par Ta douloureuse Passion, Seigneur, prends pitié de nous et du monde entier.
Gloire à Dieu au plus Haut des Cieux, Paix et Joie sur la Terre aux hommes qu’Il aime
Terminer par le Signe de la Croix
Septième jour
“ J’accorderai des grâces de tout ordre à ceux qui connaissant Mon Message persévéreront jusqu’à la fin. ”
1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie
Par Ta douloureuse Passion, Seigneur, prends pitié de nous et du monde entier.
Gloire à Dieu au plus Haut des Cieux, Paix et Joie sur la Terre aux hommes qu’Il aime
Terminer par le Signe de la Croix
Huitième jour
“ Je soulagerai les âmes du Purgatoire, Mon Sang éteindra leurs brûlures. ”
1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie
Par Ta douloureuse Passion, Seigneur, prends pitié de nous et du monde entier.
Gloire à Dieu au plus Haut des Cieux, Paix et Joie sur la Terre aux hommes qu’Il aime
Terminer par le Signe de la Croix
Neuvième jour
“ Je réchaufferai les cœurs les plus durs, les âmes glacées, celles qui blessent le plus profondément Mon Cœur. ”
1 notre Père, 3 je Vous salue Marie
Par Ta douloureuse Passion, Seigneur, prends pitié de nous et du monde entier.
Gloire à Dieu au plus Haut des Cieux, Paix et Joie sur la Terre aux hommes qu’Il aime
Terminer par le Signe de la Croix.
Téléchargez le texte de la Neuvaine de Noël (pdf) en cliquant ici
Consultez les Messages de Jésus à Dozulé,
en cliquant sur le lien suivant:
http://mercy.e-monsite.com/rubrique,messages-de-jesus-a-dozule-1,227686.html
A propos des contre vérité propagées sur le Père Marie Antoine
A propos des contre vérité
propagées dans certains milieux sur le Père Marie Antoine
« Si je n’ai plus de dents, c’est que je les ai toutes laissées dans la peau du diable » dit le P. Marie-Antoine dans son Satan maitre d’école . Il n’est pas surprenant que depuis plus d’un demi-siècle, le diable veuille se venger. En particulier à propos des Protestants. Et il vient de m’être répété qu’il « était si dur avec les Protestants qu’il ne marchait pas sur le même trottoir qu’eux ! ». Cette réflexion venant d’un religieux de la famille franciscaine. Tout journaliste, et telle a été ma profession, sait que, pour glaner des informations, si possible croustillantes, sur un homme politique, la meilleure voie est auprès des amis du dit homme politique. Et, bien sûr, dans notre cas, et comme toute calomnie, on ne sait jamais ni qui l’a répandue, ni sur quelle source on s’appuie. On se contente d’un « cela se dit », « il paraît que ». Deux faits pour montrer en quelle vénération ses confrères capucins et franciscains, en autres, tenaient le Père Marie-Antoine.
-Les mots improvisés de son Provincial en larmes venu exprès d’Espagne où la communauté est en exil (nous sommes en 1907), lors de sa mise en terre: «Vous avez été la lumière pour nous, fils de saint François, et un exemple pour nos frères de cette province. Soyez béni, mon Père. Nous marcherons sur vos traces. Nous travaillerons à vous imiter en parcourant le chemin que vous avez parcouru. Vous nous aiderez du haut du ciel, de vos prières, et Dieu vous écoutera. Nous ferons aimer la vérité, la vertu et la charité. Le peuple immense qui vous entoure en cet instant a fait à vos pieds le serment d’aimer tout ce que vous avez aimé. Il saura être fidèle aux engagements qu’il a pris en ce suprême coeur à coeur. Priez pour nous. Vous prierez pour nous, n’est-ce pas ? »
Lors de ses noces d’or, le P. Marie-Antoine va de surprise en surprise, et celles de sa hiérarchie ne sont pas les moindres, tant à Rome : « Le P. Bernard, général, ayant appris qu’il doit célébrer dans quelques jours ses noces d’or, veut que cette solennité ait à Rome sa préface, il lui fait la surprise d’une fête en son honneur. Un magnifique bouquet l’attend au réfectoire, devant son couvert. Le P. Bernard d’Adermatt interrompt la lecture de l’Ecriture sainte pour lui adresser quelques mots émus et dispenser en son honneur les convives, grands dignitaires de l’Ordre, du silence habituel. Le P. Paul de la Pieve, prédicateur attitré du Vatican, élève un toast en son honneur et le P. Pacifique de Seggiano, futur général de l’Ordre, a composé une ode latine pour celui que chacun considère comme un saint et une gloire de l’Ordre. »
… qu’à Toulouse : « Les noces d’or sacerdotales du P. Marie-Antoine, commencées à Rome, sont célébrées de façon très solennelle au couvent de la Côte-Pavée, en présence des quatre curés doyens de Toulouse, des délégations de tous les couvents, des représentants de la Compagnie de Jésus, de l’Ordre de saint Dominique, et de nombreux amis venus montrer leur attachement aux Capucins en ces temps menaçants. Et en particulier, les trente-deux élèves de l’Ecole séraphique de Millau, qui ont fait le déplacement. Le Père y répond par une litanie de « Je vous aime ô mon Dieu, avec le cœur de… », énumérant chacun des présents ou le groupe qu’ils représentent. Le P. Jean-Chrysostome lui fait écho avec des alexandrins de sa composition. Le Père gardien, lui, rappelle comment, tout petit enfant à Cahors, sa ville natale, porté dans les bras de sa mère, il a été présenté au P. Marie-Antoine pour en être béni. Cette bénédiction n’est sans doute pas étrangère à la vocation dont la Providence m’a favorisé. Le lendemain matin, le Père, qui doit prêcher dans le Dauphiné, est à la gare pour le premier train. Sa surprise est grande le 7 décembre, de recevoir de Rome le titre d’ex-provincial, qui lui donne le droit d’assister à tous les chapitres et d’user de tous les privilèges concédés à ceux qui ont réellement exercé cette charge. Le secret autour de lui a été bien gardé ! »
A propos des Protestants et du sentiment du P. Marie-Antoine a leur égard
Il serait peut-être bon de se remémorer les actes et les écrits des grands missionnaires de l’Eglise, par exemple, pris au hasard, saint Louis Grignon de Montfort ou saint Antoine de Padoue… Le Père Marie-Antoine, comme eux, mettra tout son cœur pour combattre et convertir les Protestants, ou plutôt pour combattre leur erreur et les convertir. Et quand il en rencontrait un sur le trottoir ou ailleurs, en serviteur de Dieu très avisé, il tentait bien davantage d’opérer un rapprochement qu’une fuite vers l’autre trottoir. Il cultiva, patiemment, une correspondance importante, parfois qui dura plus d’une décennie avec tel ou tel protestant qu’il espérait convertir… et il y parvint souvent. Avant que la Grotte de Lourdes connaisse l’aspect qu’elle a aujourd’hui, au temps où les béquilles et autres trophées des miraculés de l’Immaculée étaient suspendus à ses parois, il y avait au sol deux plaques : deux conversions de protestantes, deux conversions célèbres du P. Marie-
Antoine nommément désigné. Le cœur déchiré du P. Marie-Antoine est tout entier dans cette phrase, extraite d’une lettre à un pasteur protestant de Vabre (Tarn) qu’on trouve dans l’éditions de 1879 de son Protestantisme confondu par le principe d’autorité, sa mission de Vabre ayant eu lieu en janvier 1879 : « Oui, toujours il y aura un ami qui lèvera pour vous au ciel ses mains suppliantes et qui vous attendra sur le Cœur de Jésus pour vous y donner le baiser de l’éternel amour ».
Nous sommes prêts à fournir à la communauté des Franciscains de Toulouse, toutefois s’ils le souhaitent, une copie reliée des cinq ouvrages que le Père a publiés sur les Protestants. Dotés de nombreuses annexes, on peut dire que tout y est. Ce sont :
- Le Protestantisme confondu par le seul argument d'autorité, ou conférence et controverse entre un ministre protestant et un missionnaire catholique (Paris 1865, 313 pages: Bref élogieux du Pape).
- Le Protestantisme confondu ou le protestantisme et la révolution en face du principe d'autorité - controverse de Gabre, controverse de Vabre (Marseille 1879, 317 pages).
- Le protestantisme en face de l'histoire de la Bible et de la logique (Notre-Dame de Lérins 1893, 8l pages).
- Souvenirs de la mission de Saint-Antoine de Breuil 1894 : la débâche du Protestantisme - le retour au bercail (Bergerac 1895, 168 pages).
- Souvenirs de la mission de Saint-Antoine de Breuil 1894 : Un missionnaire catholique et un pasteur protestant (Bergerac 1895, 70 pages)
Troisième point : Les Capucins ne sont pas très chauds à le faire béatifier. Conclusion hâtive à partir d’une réalité : les Capucins d’aujourd’hui, de tous âges, ne connaissaient plus, à part de rares exceptions, qui était le P. Marie-Antoine, même si à peu près chacun connaissait son existence. Les plus instruits en la matière parlaient du miracle du chou ou de la conversion de l’ivrogne chantant –air connu- « Père Capucin, confessez ma femme ! Père Capucin, confessez-là bien ! », qui les faisaient la risée, pensaient-ils, de tous les couvents de France et de Navarre depuis cent ans. Je peux, pour ma part, affirmer ceci : C’est le gardien des Capucins de Toulouse qui a presque complètement rédigé les statuts de l’APMA à l’automne 2005, le Provincial est membre de droit de son conseil d’administration (avec la paroisse de Lavaur et le prieur des Carmes de Toulouse). Et si, en ce mois de janvier 2009, tribunal et experts s’activent pour faire avancer le procès de béatification à Toulouse, et ce, avec l’avale actif de Mgr Le Gall, cela est possible grâce au rôle déterminant du Postulateur général des Capucins à Rome.
Jacqueline Baylé
A.P.M.A.
Association du Père Marie-Antoine, le Saint de Toulouse
25 rue de la Concorde
31000 Toulouse
Tél. 05 61 62 65 81
Fax : 05 61 62 16 99
E.mail : a.p.m.a@free.fr
Je publie une notice envoyée par Jacqueline Baylé, car, l'on entend encore souvent des choses sur le Père Marie Antoine, qui sont fausses. Dans le but d'apporter des éléments de réponses à ces fausses "rumeurs", voici donc cette notice reçue. Merci à Madame Baylé. F.M.
Saint André
Apôtre du Seigneur
Fête le 30 novembre
Encore que cité par Hérodote, André est un prénom grec assez rare qui, selon le Breviarum Apostolorum, signifie viril, beau ou courageux. Frère de Simon-Pierre, saint André né à Bethsaïde, au nord du lac de Tibériade, habitait avec saint Pierre à Capharnaüm, et fut d'abord, comme saint Jean, un disciple de saint Jean-Baptiste : Jean se tenait là avec deux de ses disciples ; et regardant Jésus qui passait, il dit : " Voici l'Agneau de Dieu. " ; et les deux disciples l'entendirent parler, et ils suivirent Jésus. Mais, se retournant et voyant qu'ils le suivaient, Jésus leur dit : " Que cherchez-vous ? " Ils lui dirent : " Maître, où demeures-tu ? " Il leur dit : " Venez et vous verrez. " Ils vinrent donc et virent où il demeurait, et ils demeurèrent chez lui ce jour-là ; c'était environ la dixième heure. André, le frère de Simon-Pierre était l'un des deux qui avaient entendu Jean et suivi Jésus. Il trouve d'abord son frère Simon et lui dit : " Nous avons trouvé le Messie. " Il l'amena à Jésus. L'évangile selon saint Matthieu raconte que, plus tard, Simon et André étaient en train de pêcher dans la mer de Galilée lorsque Jésus leur dit : Venez à ma suite et je vous ferai pêcheurs d'hommes.La tradition grecque appelle André le Protoclet, c'est-à-dire le premier appelé des douze apôtres. Dans la hiérarchie des apôtres, il est classé le quatrième par les Actes des Apôtres (I 13) comme par l'évangile selon saint Marc (III 18), tandis que l’évangile selon saint Matthieu (X 2) et que l’évangile selon saint Luc (VI 14), le mettent à la deuxième place. Lors de la multiplication des pains et des poissons, c'est André qui repère le jeune garçon avec ses cinq pains et ses deux poissons. C'est aussi André qui, avec l'apôtre Philippe, introduit auprès de Jésus les païens de langue grecque. André est encore avec Pierre, Jacques et Jean, lorsqu'ils interrogent Jésus sur la destruction du Temple. Les traditions nous disent que, lors du partage du monde, André reçut la Scythie, immense contrée entre le bas du Danube et le bassin inférieur du Don. Ces mêmes traditions, dans la composition du Symbole des apôtres, lui attribuent la rédaction de l'article Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur.
Ayant rejoint les territoires qui lui furent échus, affirment les traditions, saint André, apôtre de la pénitence, fit de nombreuses conversions et fonda de nouvelles églises qu'il pourvut d'évêques : l'Achaïe, l'Epire, la Thrace et la Grèce considèrent André comme leur évangélisateur, au même titre que Byzance qui en fait l'installateur de son premier patriarche ; d'autres ajoutent à son crédit la Cappadoce, la Galatie, la Bithynie, les pays des Sogdiens et des Secces. De retour dans la ville de Patras, capitale d'Achaïe, fit tant et si bien qu'on envoya contre lui le proconsul Egée qui le fit emprisonner. Or, l'emprisonnement de l'apôtre André provoqua une émeute populaire qu'il dut lui-même calmer en disant : Le chrétien ne devient pas victorieux en se défendant mais en mourant. Les supplices qui sont à craindre ne sont pas ceux que l'on endure en cette vie, mais ceux qui sont préparés aux impies dans les enfers. Vous devez avoir plutôt de la compassion du malheur d'Egée qui se rend digne de ces tourments éternels, que de l'indignation pour sa fureur contre nous. Il viendra bientôt un temps où nous serons récompensés de nos peines, et où Egée sera rigoureusement puni pour sa cruauté. Le lendemain, Egée convoquait saint André à son tribunal et après l'avoir condamné à être fouetté sur un chevalet, le fit attacher sur une croix en forme de X. Comme Egée s'approchait de la croix d'André, celui-ci lui dit : Que viens-tu faire ici, Egée ? Si c'est pour croire en Jésus-Christ, à la bonne heure, je t'assure qu'il te fera miséricorde ; mais si c'est pour me faire descendre de la croix, sache que tu n'en viendra pas à bout et que j'aurai la consolation d'y mourir pour mon cher maître. Je le vois déjà, je l'adore et sa présence me comble de joie. Je n'ai point d'autre regret que celui de ta damnation qui est inévitable si tu ne te converstis pas maintenant que tu le peux, car peut-être ne le pourras-tu pas lorsque tu le voudras. Egée ordonna de détacher André, mais les bourreaux étaient mystérieusement affaiblis lorsqu'ils en approchaient, tandis que l'Apôtre priait d'une voix forte : Ne permettez pas, mon Seigneur, que votre serviteur qui est attaché à cette croix pour la confession de votre Nom, en soit délié ; ne souffrez pas que je reçoive cette humiliation de la part d'Egée qui est un homme corruptible ; mais recevez-moi, s'il vous plaît , entre vos mains, tout plein de connaissance de vos grandeurs que ce supplice m'a données. Vous êtes mon cher maître que j'ai connu, que j'ai aimé et que je désire uniquement contempler. C'est en vous que je suis ce que je suis et il est temps que je me réunisse à vous, comme au centre de tous mes désirs et à l'objet de toutes mes affections. C'était, croit-on, le 30 novembre 62. A la grande fureur d'Egée, Maximille, femme d'un sénateur, recueillit le corps de saint André, l'embauma et l'enterra. Lorsqu'Egée voulut envoyer une députation dénoncer Maximille à l'Empereur, un démon se jeta sur lui, le traîna sur la place publique et l'étrangla. Après saint Pierre et saint Paul, saint André est l'apôtre qui a le plus d'églises en France où il est le patron d’Agde, d’Avranches, de Bordeaux, d’Orange et de la Bourgogne dont le duc Philippe III le Bon mit sous sa protection l’ordre de la Toison d’Or. A l’étranger, saint André est le patron d’Amalfi, de Baeza (Andalousie) qui fut arrachée aux Maures le 30 novembre 1227, du Brabant, de Brescia (Italie), du Brunswick, de l’Ecosse, du Holstein, de Lunebourg (Hanovre), de la Hongrie, de Mantoue, de Minden (Westphalie), de Pesaro (Italie), de Ravenne, de Rochester (comté de Kent), de la Russie, de Santander (Espagne), du Sleswig, de Verceil (Italie) et de Wells (comté de Somerset). Saint André qui est le patron des pêcheurs de poissons d’eau douce, des poissonniers et des cordiers, est aussi invoqué par les femmes qui cherchent un mari et celles veulent devenir mères.
Visions de la Bienheureuse Anne Catherine Emmerich sur la vie de Saint André
J'ai vu la vie de l'apôtre saint André et reconnu une relique provenant de lui. J'ai vu aussi une fête de l'Église en son honneur, à laquelle assistaient tous les apôtres, ainsi que la Mère de Dieu et Madeleine : Marthe n'y était pas. Je le vis après la mort de Jésus parcourir la Grèce et l'Asie et aller continuellement d'un lieu à l'autre en opérant partout des miracles. Il était plus âgé et moins grand que Pierre : sa taille était ramassée : ses manières simples, franches et ouvertes : ses qualités dominantes étaient la sincérité et la libéralité. Il avait la tête chauve, sauf quelques mèches de cheveux blancs comme la neige sur les côtés : son menton aussi était garni de deux mèches blanches assez courtes. Il avait une femme et quatre enfants, deux garçons et deux filles. mais à dater du moment où Jésus l'appela à sa suite il vécut dans la continence la plus absolue. Il fut le premier des apôtres qui renonça à tout ce qu'il possédait et aucun d'eux n'a si promptement et si scrupuleusement donné et distribué tout son bien au profit de la communauté : cela eut lieu lorsque Jésus congédia ses apôtres pour quelque temps, lors du voyage qu'il fit avant sa mort en Arabie et en Egypte.
Lorsqu'André partit pour ses voyages apostoliques, sa femme habita d'abord à Béthanie : ensuite elle alla dans les environs d'Ephèse. mais cependant à une certaine distance de l'habitation de la sainte Vierge. Plus tard j'ai vu presque toujours les enfants des apôtres parmi les disciples et en général assistant les apôtres. André n'était pas proprement un pécheur comme son frère, il était plutôt l'administrateur d'une pêcherie qu'il tenait à ferme et sa maison était au centre de Bethsaïde, tandis que celle de Pierre était à l'extrémité de la ville tout au bord de l'eau.
Je vis André et un autre encore (Saturnin), avec Jean-Baptiste : je vis Jean parler de Jésus qui passait à une certaine distance, sur quoi André et l'autre disciple s'étant entretenus quelques moments avec Jean, le quittèrent pour aller à Jésus qui venait vers eux de l'autre côté du chemin. Il leur demanda qui ils cherchaient et leur permit de le suivre.
Quant aux divers événements de la vie de saint André et des miracles opérés par lui, Anne-Catherine ne raconta que le peu qui suit : Je vis André en Achaie, en même temps que Matthieu était prisonnier dans une ville éloignée avec des disciples et une soixantaine d'autres personnes. On avait mis du poison dans les yeux de Matthieu, ce qui le faisait beaucoup souffrir : ses yeux étaient très rouges et très enflés et il n'y voyait plus : cependant on ne les avait pas crevés. Cette ville était au sud-est de Jérusalem, de l'autre côté de la mer Rouge, en Éthiopie : elle était située au bord d'une rivière qui était fort grande pour un pays de montagnes. Les habitants de cette contrée sont tout noirs : mais il y a pourtant une partie du pays ou ils sont blancs : cette partie est comme une enclave. André reçut dans une vision l'ordre de se rendre auprès de Matthieu. Il monta sans être connu sur un navire où se trouvaient beaucoup de passagers et dont la marche fut très rapide : ensuite il voyagea par terre et je les vis suivre alternativement les deux bords de la rivière près de laquelle la ville était située. Quand il y fut arrivé, il guérit Matthieu, fit tomber ses chaînes et celles de ses compagnons de captivité et prêcha l'Evangile. Au commencement tout alla bien, mais ensuite les habitants excités par une méchante femme se saisirent d'André et le traînèrent à travers la ville, après lui avoir lié les pieds André pria pour ses bourreaux : ils furent touchés, lui demandèrent pardon et se convertirent : il revînt ensuite en Achaïe. Je le vis guérir un possédé aveugle et ressusciter un enfant égyptien. Un jeune homme que sa mère dénaturée excitait à commettre un inceste avec elle et qu'elle avait accusé devant le proconsul à cause de son refus de consentir a ce crime, se réfugia auprès de lui André et le jeune homme prièrent : l'apôtre fit faire à celui-ci le voeu le jeûner un certain temps et ils allèrent ensemble au tribunal. La mère fut frappée de la foudre et le jeune homme, mis en liberté, jeûna pendant plusieurs jours.
André alla aussi à Nicée où il chassa des sépultures de la ville sept esprits impurs qui aboyaient comme des chiens. Il établit là un évêque qui était des environs de Cédar. Il ressuscita un enfant mort à Nicomédie : il apaisa une tempête sur l'Hellespont : les sauvages habitants de la Thrace voulurent le faire périr, mais effrayes par une éclatante lumière céleste qui l'environna, ils se prosternèrent la face contre terre. Je vis encore l'histoire d'une pécheresse convertie appelée Trophima, contre laquelle aucune force humaine ne pouvait rien lorsqu'elle portait sur sa poitrine le livre des Evangiles. Je vis aussi une fois André exposé aux bêtes, puis rendu à la liberté.
Quant au martyre qui termina sa vie, je me souviens seulement que son juge s'appelait Egéas. La croix à laquelle il fut attaché avait cette forme >I< . cependant ses pieds n'étaient pas écartés l'un de l'autre, mais attachés au poteau du milieu : l'usage de cette espèce de croix s'était répandu parce qu'elle était plus commode et plus prompte à dresser à l'aide de trois pièces de bois. André resta ainsi suspendu pendant deux jours et deux nuits et il prêcha du haut de sa croix : " la fin, le peuple qui l'avait pris en grande affection se souleva et demanda sa délivrance. Un envoyé d'Egéas étant venu, la foule se pressa si nombreuse autour de la colline que plusieurs personnes furent étouffées. Mais André pria pour obtenir la grâce de mourir : ils ne purent pas le détacher de la croix parce que leurs mains furent frappées de paralysie. Ce fut ainsi qu'il mourut.
Prière
Seigneur, Maître du monde, nous Te supplions humblement: permets que l'Apôtre Saint André, après avoir intercédé et guidé Ton Église, ne cesse d'intercéder pour nous. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
Saint Philippe
Saint Philippe
Apôtre du Seigneur
Fête le 3 mai
Pendant des siècles, Saint Philippe et Saint Jacques le Mineur ont été fêtés au 1er mai, jour où leurs reliques furent transférées dans la basilique romaine des douze apôtres. Récemment, ils ont laissé leur place à l'humble Saint Joseph pour réconforter les travailleurs. Pas seulement ceux de notre Europe, mais tous les travailleurs obscurs, exploités et écrasés dans les ateliers d'Asie ou d'Amérique latine. Philippe était de Bethsaïde, sur la rive nord du lac de Tibériade, comme André et son frère Pierre. Jean le Baptiste, qui se tenait à Béthanie au delà du Jourdain avec deux de ses disciples, leur dit en voyant Jésus: "Voici l'agneau de Dieu." Les deux disciples suivirent Jésus, l'un d'eux était André, le second sans doute Philippe. Jésus leur dit "Viens, suis-moi." Tout de suite Philippe évangélise Nathanaël : "Nous avons trouvé le Messie... viens et vois." (Jean 1. 45-46) On retrouve Philippe au moment de la multiplication des pains: "Jésus dit à Philippe: Où achèterons-nous des pains pour que tous ces gens puissent manger?" (Jean 6. 5) Peu avant la Passion, des Grecs qui veulent voir Jésus, s'adressent à lui: "Nous voulons voir Jésus." (Jean 12. 20) Au soir de la dernière Cène, Philippe lui, veut voir Dieu: "Montre-nous le Père et cela nous suffit. - Philippe qui me voit, voit le Père." (Jean 14. 8) Philippe, le disciple qui veut voir et fait voir... Jacques est moins connu. Les exégètes distinguent plusieurs Jacques autour du Seigneur. Jacques le Majeur, fils de Zébédée et frère de Jean. Jacques fils d'Alphée dont on sait seulement qu'il fut apôtre, et celui-ci, Jacques, frère du Seigneur, de sa parenté et originaire de Nazareth. Il aurait dirigé l'Eglise de Jérusalem et serait mort martyr vers 62.
Dans la Légende Dorée de Jacques de Voragine
Philippe signifie bouche de lampe, ou bouche des mains ou bien il vient de philos, amour, et uper, au-dessus, qui aime les choses supérieures. Par bouche de lampe, on entend sa prédication brillante; par bouche des mains, ses bonnes oeuvres continuelles ; par amour des choses supérieures; sa contemplation céleste.
Saint Philippe, apôtre, après avoir prêché vingt ans en Scythie, fut pris par les païens qui voulurent le forcer à sacrifier devant une statue de Mars. Mais aussitôt, il s'élança de dessous le piédestal un dragon. qui tua le fils du pontife employé à porter le feu pour le sacrifice, deux tribuns dont les soldats tenaient Philippe dans les chaînes : et son souffle empoisonna les autres à tel point qu'ils tombèrent tous malades. Et Philippe dit : « Croyez-moi, brisez cette statue, et à sa place adorez la croix du Seigneur, afin que vos malades soient guéris et que les morts ressuscitent. » Mais ceux qui étaient souffrants criaient : « Faites-nous seulement guérir, et de suite nous briserons ce Mars. » (34) Philippe commanda alors au dragon de descendre au désert, pour qu'il ne nuisit à qui que ce fût. Le monstre se retira aussitôt, et disparut. Ensuite Philippe les guérit tous et il obtint la vie pour les trois morts. Ce fut ainsi que tout le monde crut. Pendant une année entière il les prêcha, et après leur avoir ordonné des prêtres et des diacres, il vint en Asie dans la ville de Hiérapolis, où il éteignit l’hérésie des Ebionites qui enseignaient que J.-C. avait pris une chair fantastique. Il avait là avec lui deux de ses filles, vierges très saintes, par le moyen desquelles le Seigneur convertit beaucoup de monde à la foi. Pour Philippe, sept jours avant sa mort, il convoqua les évêques et les prêtres, et leur dit : « Le Seigneur m’a accordé ces sept jours pour vous donner des avis. » Il avait alors 87 ans. Après quoi les infidèles se saisirent de lui, et l’attachèrent à la croix, comme le maître qu'il prêchait. Il trépassa de cette manière heureusement au Seigneur. A ses côtés furent ensevelies ses deux filles, l’une à sa droite, et l’autre à sa gauche. Voici ce que dit Isidore de ce Philippe dans le Livre de la Vie, de la naissance et de la mort des saints : « Philippe prêche J.-C. aux Gaulois; les nations barbares voisines, qui habitaient dans les ténèbres, sur les bords de l’océan furieux, il les conduit à la lumière de la science et au port de la foi; enfin, crucifié à Hiérapolis, ville de la province de Phrygie, et lapidé, il y mourut, et y repose avec ses filles. » Quant à Philippe qui fut un des sept diacres, saint Jérôme dit, dans son martyrologe, que le 8e des ides de juillet, il mourut à Césarée, illustre par ses miracles et ses prodiges ; à côté de lui furent enterrées trois de ses filles, car la quatrième repose à Ephèse. Le premier Philippe est différent de celui-ci, en ce que le premier fut apôtre, le second diacre; l’apôtre repose à Hiérapolis, le diacre à Césarée. Le premier eut deux filles prophétesses, le second en eut quatre, bien que dans l’Histoire ecclésiastique on paraisse dire que ce fut saint Philippe, apôtre, qui eut quatre filles prophétesses : mais il vaut mieux s'en rapporter à saint Jérôme.
Prière
Tu nous réjouis chaque année, Seigneur, par la fête des apôtres Philippe et Jacques; accorde-nous, à leur prière, d'être associé à la Passion et à la résurrection de Ton Fils afin de parvenir à la contemplation de Ta Gloire. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.