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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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5 janvier 2009

Litanies de l'Amour de Dieu

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L'Amour de Dieu

Pourquoi et comment doit-on aimer Dieu?


Vous voulez donc que je vous dise pourquoi et comment on doit aimer Dieu ? Je réponds brièvement : la raison pour laquelle on aime Dieu, c'est Dieu lui-même ; et la mesure de cet amour, c'est de l'aimer sans mesure. Ceci suffirait sans doute pour une personne déjà instruite de ces choses. Mais si je suis aussi le débiteur des simples et des ignorants (Rom. 1, 14), il faut qu'après avoir répondu aux savants, je tienne compte des autres. A l'intention de ces esprits moins avancés, je ne ferai pas de difficulté de m'étendre plus longuement sur ce sujet, sans pour autant l'approfondir davantage. Je dirai donc qu'il y a deux raisons d'aimer Dieu pour lui-même : d'abord parce qu'on ne peut rien aimer avec plus de justice ; ensuite parce que rien n'est plus profitable. Car lorsqu'on se demande pourquoi il faut aimer Dieu, cette question appelle deux pensées différentes, puisqu'on peut mettre en question le sujet même de la quesion : faut-il aimer Dieu pour son mérite, ou bien pour l'avantge que nous retirons de cet amour ? En fait, je ferais la même réponse dans les deux cas, puisque je ne saurais trouver d'autre motif de l'aimer que lui-même. Mais commençons par traiter de son mérite.

C'est évidemment avoir beaucoup mérité de nous que de se donner à nous sans que nous l'ayons aucunement mérité. Etant ce qu'il est, que pouvait-il nous donner de meilleur que lui-même ? Si donc s'interroger sur les raisons d'aimer Dieu revient à rechercher quel est le mérite de Dieu, la raison principale est que lui-même nous a aimés le premier. Il est donc digne d'être aimé en retour, surtout si l'on comprend bien qui est celui qui aime, qui sont ceux qu'il aime, et combien il les aime. Qui est-il donc ? Il est celui auquel tout esprit rend ce témoignage : Tu es mon Dieu, parce que tu n'as besoin d'aucun de mes biens (Ps, XV, 2). L'amour de cet être souverain est vraiment immense, puisqu'il ne cherche pas son propre intérêt. Mais qui sont ceux auxquels s'adresse une charité si pure ? Lorsque nous étions encore ses ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu (Rom. V, 10), dit saint Paul. Dieu a donc aimé ses ennemis, et les a aimés gratuitement. Enfin, quelle a été la mesure de cet amour ? Saint Jean nous le dit : Dieu a tant aimé le monde, qu'il lui a donné son Fils unique (Jean, III, 16). Et saint Paul :Il n'a pas épargné son propre Fils, mais l'a livré à la mort pour nous (Rom. VIII, 32). A son tour, le Fils a dit, parlant de lui-même : Il n'est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime (Jean. XV, 13). Tels sont les mérites que le juste s'est acquis auprès des coupables, tel est l'amour du Très-Haut pour d'infimes créatures, du Tout-Puissant pour notre extrême faiblesse. Mais on dira peut-être que s'il a fait cela pour les hommes, il n'en a pas fait autant pour les anges. C'est vrai, mais parce que ce n'était pas nécessaire. Et d'ailleurs, celui qui vient au secours des hommes dans leur très grande misère, a préservé les anges de cette misère ; et si, dans son amour pour les hommes, il leur a donné le moyen de ne pas demeurer tels qu'ils étaient, par un amour aussi grand il a permis aux anges de ne pas déchoir comme nous.


Combien Dieu doit être aimé des hommes, tant à cause des biens du corps que de ceux de l'âme. De quelle façon discerner ces biens, et comment les posséder sans faire tort au donateur.


Ceux qui voient clairement ces choses, comprennent aussi, je pense, pourquoi il faut aimer Dieu, je veux dire quels mérites lui donnent droit à notre amour. Si les infidèles ne s'en aperçoivent pas d'eux-mêmes, Dieu a de quoi confondre leur ingratitude en invoquant le nombre infini de ses bienfaits, dont l'homme fait un constant usage, et que ses sens suffisent à lui révéler. Nul autre que Dieu ne nous dispense les aliments dont nous nous nourrissons, la lumière qui nous permet de voir, l'air que nous respirons. Mais il serait ridicule de vouloir énumérer les choses dont je viens à peine de soutenir qu'elles sont innombrables ; il me suffira d'avoir cité en exemple les principales d'entre elles : pain, soleil, air. Si je dis les principales, c'est qu'elles sont les plus nécessaires, non pas les plus excellentes ; car elles relèvent du corps. L'homme placera cependant les biens suprêmes dans cette partie de lui-même qui est supérieure à l'autre, c'est-à-dire l'âme ; et ses biens sont la dignité, la science, la vertu. J'appelle dignité de l'homme le libre arbitre, qui lui vaut d'être non seulement placé au-dessus des autres créatures vivantes, mais encore d'avoir sur elles le droit de commander. J'appelle science le pouvoir qu'il a de discerner cette dignité éminente, pouvoir qui ne peut avoir son origine en lui-même. J'appelle vertu, enfin, cette force qui le pousse à chercher celui dont il tient son être, à s'attacher à lui lorsqu'il l'a trouvé.

Ainsi donc, chacun de ces biens se montre sous deux aspects. La dignité humaine se manifeste d'une part sous forme de prérogative naturelle, d'autre part en tant que pouvoir de dominer, puisqu'on voit la crainte de l'homme s'imposer à toutes les créatures terrestres. La science également est double, dès lors qu'elle nous fait connaître que la dignité, comme tous nos autres biens, est en nous mais ne provient pas de nous. Quant à la vertu, nous distinguerons aussi ses deux faces, selon que nous cherchons Dieu avec assiduité ou que, l'ayant trouvé, nous lui vouons un attachement indéfectible. La dignité ne sert donc à rien sans la science, et celle-ci sans la vertu va jusqu'à devenir néfaste. Le raisonnement suivant va nous le démontrer. Quelle gloire y a-t-il à posséder un bien sans savoir qu'on le possède ? Et savoir qu'on le possède en ignorant qu'on ne le tient pas de soi peut être un sujet de gloire, mais non pas devant Dieu. Car l'Apôtre dit à quiconque se glorifie lui-même : Qu'as-tu que tu n'aies reçu ? et si tu l'as reçu, pourquoi t'en glorifier comme si tu ne l'avais pas reçu ? (I Cor. IV, 7). Il ne dit pas simplement "pourquoi t'en glorifier", mais il ajoute : "comme si tu ne l'avais pas reçu". Ce qui revient à déclarer répréhensible non pas celui qui se targue de ce qu'il a, mais celui qui s'en targue comme si cela venait de lui-même. C'est à juste titre qu'on appelle vaine gloire un sentiment aussi dénué de tout fondement solide. Saint Paul définit donc la vraie gloire en disant encore : Que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur (I Cor., I, 31), c'est-à-dire dans la vérité. Car le Seigneur est vérité.

Il faut donc que vous sachiez et ce que vous êtes, et que vous ne l'êtes pas par vous-même ; sinon, vous risqueriez ou de ne pas vous glorifier du tout, ou de vous glorifier vainement. Il est écrit, en effet : Si tu ne te connais pas toi-même, va et suis les troupeaux de tes semblables (Cant. I, 6, 7). Et c'est bien ce qui arrive. L'homme élevé à la dignité, mais qui ne sait comprendre l'honneur qui lui est fait, mérite par son ignorance d'être assimilé aux bêtes, qui partagent avec lui sa présente condition d'être mortel et corruptible. En se méconnaissant elle-même, cette créature merveilleusement dotée de raison s'agrège aux troupeaux des animaux privés de raison ; et parce qu'elle ignore sa propre grandeur, qui est toute au dedans d'elle-même, elle se modèle sur le monde sensible qui l'entoure et cède aux séductions de sa propre curiosité. Ainsi se confond-elle parmi les autres créatures, pour n'avoir pas compris qu'elle a reçu plus qu'elles toutes. Il faut donc bien se garder de cette ignorance qui nous donne de nous-mêmes une opinion trop au-dessous de ce que nous sommes ; mais on doit se méfier tout autant, et même davantage, de cette autre erreur qui nous inspire une trop haute idée de nous-mêmes, et à laquelle nous succombons, par exemple, lorsque nous nous attribuons à tort le bien qui peut être en nous. Plus encore que ces deux sortes d'ingnorance, il convient de fuir et d'exécrer la présomption qui nous enhardirait à tirer gloire, en connaissance de cause, des biens qui ne sont pas nôtres ; sachant pertinemment qu'ils ne nous appartiennent pas, gardons-nous de nous arroger l'honneur qui en revient à autrui. La première ignorance est sans gloire ; la seconde nous vaut quelque honneur, mais pas devant Dieu. Quant à ce troisième mal, celui que l'on commet sciemment, c'est une usurpation au détriment de Dieu. Cette arrogance est bien plus grave et plus pernicieuse que la seconde ignorance, puisqu'elle conduit à mépriser Dieu, tandis que l'autre erreur ne consistait qu'à le méconnaître. Elle est aussi plus perverse et plus damnable que la première ignorance car celle-ci nous ravalait seulement au rang des bêtes, tandis que celle-là nous introduit dans la société des démons. User des biens reçus comme s'ils étaient inhérents à notre nature, et accepter des bienfaits en s'arrogeant un mérite qui appartient au bienfaiteur, c'est l'orgueil, le plus grand des péchés.


Saint Bernard de Clairvaux, Docteur de l'Église

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Litanies de l'Amour de Dieu


Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ , exaucez-nous.

Dieu du ciel, notre père, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Dieu le Fils, Sauveur du monde, ayez pitié de nous.

Dieu Esprit-Saint , notre Sanctificateur , avez pitié de nous.

Sainte Trinité, un seul Dieu,ayez pitié de nous.

Dieu, qui êtes l'amour infini ,ayez pitié de nous.

Dieu, qui nous avez aimé de toute éternité, ayez pitié de nous.

Dieu, qui nous avez ordonné de vous aimer,ayez pitié de nous.

Dieu, qui nous avez aimé jusqu'à nous donner votre Fils, ayez pitié de nous.

C'est de tout notre cœur que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est de toute notre âme que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est de tout notre esprit, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est de toutes nos forces et nos facultés, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est plus que tous les biens et que que tous les hommes, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est plus que tous les plaisirs et toutes les joies de ce monde, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est plus que nos connaissances et que tous nos amis, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est plus que nos proches et que nous-mêmes, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est plus que tous les hommes et que tous les Anges, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est plus que tout ce qui existe sur la terre et dans le Ciel, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est uniquement pour vous seul, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est parce que vous êtes le souverain bien, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est parce que vous êtes infiniment parfait, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est parce que vous êtes digne d'un amour infini, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

Ne nous eussiez vous pas promis le Ciel , nous vous aimerions toujours, ô mon Dieu.

Ne nous eussiez-vous pas menacés de l'enfer, nous vous aimerions toujours, ô mon Dieu.

Nous enverriez-vous des croix, des épreuves, des tribulations, nous vous aimerions toujours, ô mon Dieu.

Dans la pauvreté comme dans l'abondance, nous vous aimerions toujours, ô mon Dieu.

Dans le bonheur comme dans l'infortune, nous vous aimerions toujours, ô mon Dieu.

Dans les honneurs comme dans les mépris, nous vous aimerions toujours, ô mon Dieu.

Dans la joie comme dans la tristesse, nous vous aimerions toujours , ô mon Dieu.

Dans la santé comme dans la maladie, nous vous aimerions toujours , ô mon Dieu.

Dans la vie comme à la mort, nous vous aimerions toujours , ô mon Dieu.

Dans le temps comme dans l'éternité, nous vous aimerions toujours , ô mon Dieu.

Puisse notre amour ressembler à celui des Chérubins et des Séraphins ! c'est notre désir , ô mon Dieu.

Puisse notre amour être fortifié par celui de tous vos élus qui sont dans le Ciel, c'est notre désir, mon Dieu.

C'est d'un amour aussi pur que celui dont la sainte Vierge votre Mère vous a aimé ! c'est notre désir, mon Dieu.

Puisse notre amour être enflammé de l'amour infini par lequel vous nous aimez et vous nous aimerez pendant toute l'éternité! c'est notre désir ,mon Dieu.


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, par votre saint amour, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu , qui effacez les péchés du monde, par votre saint amour, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu , qui effacez les péchés du monde, par votre saint amour, ayez pitié de nous.


Prions


Ô Mon Dieu, qui possédez dans un degré infini tout ce qui peut y avoir d'aimable et de parfait, et qui êtes la perfection même, détruisez et arrachez de nos coeurs tout sentiment et toute affection qui seraient contraire à l'amour que nous vous devons. Enflammez nous d'un amour si pur et si ardent que nous n'aimions rien que vous, qu'en vous et pour vous. Par Jésus Christ Notre Seigneur. Ainsi Soit-il.

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Téléchargez le texte des Litanies de l'Amour de Dieu (pdf) en cliquant ici

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5 janvier 2009

Litanies de la Sainte Croix de Jésus-Christ

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L'Invention de la Sainte Croix

Fête le 14 septembre


Cette fête est appelée l’Invention de la Sainte Croix, parce qu'on rapporte que la sainte croix fut trouvée à pareil jour. Mais auparavant, elle avait été trouvée par Seth, fils d'Adam, dans le paradis. terrestre, comme il est raconté plus bas; par Salomon, sur le Liban ; par la reine de Saba, dans le temple, de Salomon ; par les Juifs, dans l’eau de la piscine ; et en ce Jour par sainte Hélène, sur le mont du Calvaire.


L'Invention de la Sainte Croix eut lieu plus de deux cents ans après la résurrection de J.-C. On lit dans l’évangile de Nicodème (ch. XIX) qu'Adam étant devenu malade, Seth, son fils, alla à la porte du paradis et demanda de l’huile du bois de la miséricorde pour oindre le corps de son père afin qu'il recouvrât la santé. L'archange Michel lui apparut et lui dit : « Ne pleure pas et ne te mets point en peine d'obtenir de l’huile du bois de la miséricorde, car il te sera absolument impossible d'en obtenir, avant que cinq mille cinq cents ans soient révolus. Cependant on croit, que d'Adam jusqu'à la passion du Seigneur il s'écoula seulement 5099 ans. On lit encore ailleurs que l’ange lui offrit un, petit rameau et lui ordonna de le planter sur le mont Liban. Mais ou lit, dans une histoire apocryphe des Grecs, que l’ange lui donna du bois de l’arbre par le fruit duquel Adam avait péché, en l’informant que sole père serait guéri. quand ce bois porterait du fruit. A son retour, Seth trouva son père mort et il planta ce rameau sur sa tombe. Cette branche plantée devint en croissant un grand arbre qui subsista jusqu'au, temps de Salomon. (Mais il faut laisser au lecteur à juger si ces choses sont vraies, puisqu'on n'en fait mention dans aucune chronique, ni dans aucune histoire authentique.) Or, Salomon considérant la beauté de cet arbre le fit couper et mettre dans la maison du Bois. Cependant, ainsi que le dit Jean Beleth. (ch. CLI), On ne pouvait le mettre nulle part, et il n'y avait pas moyen de lui trouver un endroit où il pût être employé convenablement : car il était tantôt trop long, tantôt trop court : si on l’avait raccourci dans les proportions qu'exigeait la place où on le voulait employer, il paraissait si court qu'on ne le regardait plus comme bon à rien. En conséquence, les ouvriers, de dépit, le rejetèrent et le mirent sur une pièce d'eau pour qu'il servît de pont aux passants. Or, quand la reine de Saba vint entendre la Sagesse de Salomon, et voulut passer sur cette pièce, elle vit en esprit que le Sauveur du monde devait être suspendu à ce bois, et pour cela elle ne voulut point passer dessus, mais aussitôt elle l’adora. Cependant dans l’Histoire scholastique (liv. III Rois, c. XXVI), on lit que la reine de Saba vit cette pièce dans la maison du Bois, et en revenant à son palais elle communiqua à Salomon que sur ce bois devait être suspendu celui dont la mort devrait être la cause de la destruction du royaume des Juifs. C'est pourquoi Salomon le fit ôter du lieu où il était, et enterrer dans les entrailles les plus profondes de la terre. Dans la suite on y établit la Piscine Probatique où les Nathinéens lavaient les victimes, et ce n'est pas seulement à la descente de l’ange, mais encore à la vertu de ce. bois que l’on attribue que l’eau en était troublée et que les infirmes y étaient guéris. Or, quand approcha le temps de la passion de J.-C., on rapporte que cette pièce surnagea, et les Juifs, en la voyant, la prirent pour en fabriquer la croix du Seigneur. On dit encore que cette croix fut faite de quatre essences de bois, savoir de palmier, de cyprès, d'olivier et de cèdre. De là ce vers : Ligna Crucis palma, cedrus, cupressus, oliva. Car dans la croix, il y avait le bois qui servait de montant droit, la traverse,la tablette de dessus, et le tronc où était fixée la croix, ou bien, selon Grégoire de Tours, la tablette qui servait de support, sous les pieds de J.-C. Par là on, peut voir que chacune des pièces pouvait être d'une de ces essences de bois dont on vient de parler. Or, l’apôtre paraît avoir eu en vue ces différentes sortes de bois quand il dit : « Afin que vous puissiez comprendre avec tous. les saints quelle est la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur » (Ep. aux Ephés., c. II, 18). Ces paroles sont expliquées comme il suit par l’illustre docteur saint Augustin : « La largeur de la croix du Seigneur, dit-il, c'est la traverse, sur laquelle on a étendu ses mains sa longueur allait depuis la terre jusqu'à cette traverse en largeur sur quoi tout le corps de J.-C. fut attaché, moins les mains; sa hauteur, c'est à partir de cette largeur jusqu'à l’endroit de dessus où se trouvait la tête; sa profondeur, c'était la partie cachée et enfoncée dans la terre. Dans la croix on trouve décrites toutes les actions d'un homme chrétien, qui sont de faire de bonnes oeuvres en J.-C., de lui être persévéramment attaché, d'espérer les biens célestes, et ne pas profaner les sacrements.


Ce bois précieux de la croix resta caché sous terre deux cents ans et plus : mais il fut découvert ainsi qu'il suit par Hélène, mère de l’empereur Constantin. En ce temps-là, sur les rives du Danube, se rassembla une multitude innombrable de barbares voulant passer le fleuve, et soumettre à leur domination tous les pays jusqu'à l’occident. Dès que l’empereur Constantin le sut, il décampa et vint se placer avec son. armée sur le Danube. Mais la multitude des barbares s'augmentant, et passant déjà le fleuve, Constantin fut, frappé d'une grande terreur, en considérant qu'il aurait à livrer bataille le lendemain. Or, la nuit suivante, il est réveillé par un ange qui l’avertit de regarder en l’air. Il tourne les veux vers le ciel et voit le signe de la croix formée par une lumière fort resplendissante, et portant écrite en lettres d'or cette inscription : « In hoc signo vinces, par ce signe tu vaincras. » Réconforté par cette vision céleste, il fit faire une croix semblable qu'il ordonna de porter à la tête de son armée: se précipitant alors sur les ennemis, il les mit en fuite et en tua une multitude immense. Après quoi Constantin convoqua tous les pontifes des temples et s'informa avec beaucoup de soin de quel Dieu c'était le signe. Sur leur réponse qu'ils l’ignoraient, vinrent plusieurs chrétiens qui lui firent connaître le mystère de la sainte croix et la foi de la Trinité. Constantin crut alors parfaitement en J.-C. et reçut le saint baptême des mains d'Eusèbe, pape, ou selon quelques livres, évêque de Césarée. Mais dans ce récit, il y a beaucoup de points contredits par l’Histoire tripartite et par l’Ecclésiastique, par la Vie de saint Silvestre et les Gestes des pontifes romains. D'après certains auteurs, ce ne fut pas ce Constantin que le pape Silvestre baptisa après sa conversion à la foi, comme paraissent l’insinuer plusieurs histoires, mais ce fut Constantin, le père de ce Constantin, ainsi qu'on le voit dans des historiens. En effet ce Constantin reçut la foi d'une autre manière rapportée dans la légende de saint Silvestre, et ce n'est pas Eusèbe de Césarée qui le baptisa, mais bien saint Silvestre. Après la mort de son père, Constantin, qui n'avait pas perdu le souvenir de la victoire remportée par la vertu de la sainte croix, fit passer Hélène, sa mère, à Jérusalem pour trouver cette croix, ainsi que nous le dirons plus bas.


Voici maintenant un récit tout différent de cette victoire, d'après l’Histoire Ecclésiastique (ch. IX). Elle rapporte donc que Maxence ayant envahi l’empire romain, l’empereur Constantin. vint lui présenter la bataille vis-à-vis le pont Albin. Comme il était dans une grande anxiété, et qu'il levait souvent les yeux au ciel pour implorer son secours, il vit en songe, du côté de l’orient dans le ciel, briller une croix, couleur. de feu : des anges se présentèrent devant lui et lui dirent : « Constantin, par cela tu vaincras. » Et, selon le témoignage de l’Histoire tripartite, tandis que Constantin s'étonnait de ce prodige, la nuit suivante, J.-C. lui apparut avec le signe vu dans le ciel; il lui ordonna de faire des images pareilles qui lui, porteraient bonheur dans les combats. Alors Constantin fut rendu à la joie et assuré de la victoire ; il se marqua le front du signe qu'il avait vu dans le ciel, fit transformer les enseignes militaires sur le modèle de la croix et prit à la main droite une croix d'or. Après quoi il sollicita du Seigneur que cette droite, qu'il avait munie du signe salutaire de la croix, ne fût ni ensanglantée, ni souillée du sang romain, mais qu'il remportât la victoire sur le tyran sans effusion de sang. Quant à Maxence, dans l’intention de tendre un piège, il fit disposer des vaisseaux, fit couvrir le fleuve de faux ponts. Or, Constantin s'étant approché du fleuve, Maxence accourut à sa rencontre avec peu de monde, après avoir donné ordre aux autres corps de le suivre; mais il oublia lui-même qu'il avait fait construire un faux pont, et s'y engagea avec une poignée de soldats. Il fut pris au piège qu'il avait tendu lui-même, car il tomba dans le fleuve qui était profond; alors Constantin fut acclamé empereur à l’unanimité. D'après ce qu'on lit dans une chronique assez authentique, Constantin ne crut pas parfaitement dès ce moment; il n'aurait même pas alors reçu le baptême; mais peu de temps après, il eut une vision de saint Pierre et de saint Paul; et quand il eut reçu la vie nouvelle du baptême et obtenu la guérison de sa lèpre, il crut parfaitement dans la suite en J.-C. Ce fut alors qu'il envoya sa mère Hélène à Jérusalem pour chercher la croix du Seigneur. Cependant saint Ambroise; dans la lettre où il rapporte la mort de Théodose, et l’Histoire tripartite, disent que Constantin reçut le baptême seulement dans ses derniers moments; s'il le différa jusque-là, ce fut pour pouvoir le recevoir dans le fleuve du Jourdain. Saint Jérôme en dit autant dans sa chronique. Or, il est certain qu'il fut fait chrétien sous le pape saint Silvestre, quant à savoir s'il différa son baptême, c'est douteux ; ce qui fait qu'en la légende de saint Silvestre, il y a là-dessus, comme en d'autres points, bien peu de certitude. Or, l’histoire de l’Invention de la sainte croix, telle qu'on la lit dans les histoires ecclésiastiques conformes en cela aux chroniques, paraît plus authentique de beaucoup que celle qu'on récite dans les églises. Il est en effet constant qu'il s'y trouve des endroits peu' conformes à la vérité, si ce n'est qu'on veuille dire, comme ci-dessus, que ce ne fut pas Constantin, mais son père qui portait le même nom : ce qui du reste né paraît pas très plausible, quoique ce soit le récit de certaines histoires d'outre-mer.


Hélène arrivée à Jérusalem fit réunir autour d'elle les savants qu'on trouva dans toute la contrée. Or, cette Hélène était d'abord restée dans une hôtellerie, mais épris de sa beauté, Constantin se l’attacha, selon que saint Ambroise l’avance en disant : « On assure qu'elle fut hôtelière, mais elle fut unie à Constantin l’ancien qui, dans la suite, posséda l’empire. Bonne hôtelière, qui chercha avec tant de soin la crèche du Seigneur! Bonne hôtelière, qui connut cet hôtelier dont les soins guérirent cet homme blessé parles brigands! Bonne hôtelière, qui a regardé toutes choses comme des ordures afin de gagner J.-C.! Et pour cela Dieu l’a tirée de l’ordure pour l’élever sur un trône » (saint Ambroise). D'autres affirment, et c'est l’opinion émise dans une chronique assez authentique, que cette Hélène. était fille de Clohel, roi des Bretons ;Constantin en venant dans la Bretagne la prit pour femme, parce qu'elle était fille unique. Delà vient qui l’île de Bretagne échut à Constantin après la mort clé Clohel. Les Bretons eux-mêmes (attestent; on lit pourtant ailleurs qu'elle était de Trèves. Or, les Juifs, remplis de crainte, se disaient les uns aux autres : « Pour quel motif pensez-vous que la Reine nous ait convoqués auprès d'elle? » L'un d'eux nommé Judas, dit : « Je sais, moi, qu'elle veut apprendre de nous. l’endroit oit se trouve le bois de la croix sur lequel le Christ a été crucifié. Gardez-vous bien d'être assez présomptueux pour le lui découvrir. Sinon tenez pour très certain que notre loi sera détruite et que toutes les traditions de nos pères seront totalement. abolies : car Zachée mon aïeul l’a prédit à mon père Siméon et mon père  m’a dit avant de mourir : « Fais attention, mon fils, à l’époque où l’on cherchera la croix du Christ : dis où elle se trouve, avant d'être mis à la torture; car à dater de cet instant le pouvoir des Juifs, à Jamais aboli, passera entre les mains de ceux qui adorent le crucifié, parce que ce Christ était le fils de Dieu.» Alors j'ai répondu : «Mon père, si vraiment nos ancêtres ont su que ce Christ était le fils de Dieu, pourquoi l’ont-ils attaché au gibet de la croix? » « Le Seigneur est témoin, répondit-il, que je n'ai jamais fait partie de leur conseil; mais que souvent je me suis opposé à leurs projets : or, c'est parce que le Christ reprochait les vices des Pharisiens qu'ils le firent crucifier : mais il est ressuscité le troisième jour et il a monté au ciel à la vue de ses disciples. Mon frère Etienne, que les Juifs en démence ont lapidé, a cru en lui. Prends garde donc, mon fils, de n'oser jamais blasphémer le Christ ni ses disciples. » — « Il ne paraît cependant pas, très probable que le père de ce Judas ait existé au temps de la Passion de J.-C., puisque de la passion jusqu'au temps d'Hélène, sous laquelle vécut Judas, il s'écoula plus de 270 ans; à moins qu'on ne veuille dire qu'alors les hommes vivaient plus longtemps qu'à présent. » Cependant les Juifs dirent à Judas : « Nous n'avons jamais entendu dire choses semblables. Quoi. qu'il. en soit, si: la Reine t'interroge, aie soin de ne lui faire aucun aveu.» Lors donc qu'ils furent en présence, de la Reine, et qu'elle leur eut demandé le lieu où le Seigneur avait été crucifié, pas un d'eux ne consentit à le lui indiquer alors elle les condamna tous à être brûlés. Ils furent saisis d'effroi et signalèrent Judas, en disant : « Princesse, voici le fils d'un juste et d'un prophète qui a connu parfaitement la loi ; demandez-lui tout ce que vous voulez, il vous l’indiquera. » Alors elle les congédia tous à l’exception de Judas qu'elle retint et auquel elle dit : « Je te propose la vie ou la mort; choisis ce que tu préfères. Montre-moi donc le lieu qui s'appelle Golgotha, où le Seigneur a été crucifié, afin que je puisse trouver sa croix. » Judas répondit


« Comment puis-je le savoir, puisque deux cents ans et plus se sont écoulés et que je n'étais pas né à cette époque ? » La Reine lui dit : « Par le crucifié, je te ferai mourir de faim, si tu ne me dis la vérité. » Elle ordonna donc qu'il fût jeté dans tin puits desséché pour y endurer les horreurs de la faim. Or, après y être resté six jours sans nourriture, le septième il demanda à sortir, en promettant de découvrir la croix. On le retira. Quand il fut arrivé à l’endroit, après avoir fait une prière, tout à coup la terre tremble, il se répandit une fumée d'aromates d'une admirable odeur; Judas lui-même, plein d'admiration, applaudissait des deux mains et disait : « En vérité, ô Christ, vous êtes le Sauveur du monde ! » Or, d'après l’Histoire ecclésiastique, il y avait, en ce lieu, un temple de Vénus construit, autrefois par l’empereur Hadrien, afin que si quelque chrétien eût voulu y adresser ses adorations, il parût adorer Vénus : et, pour ce motif, ce lieu avait cessé d'être fréquenté et était presque entièrement délaissé, mais la Reine fit détruire ce temple jusque dans ses fondements et en fit labourer la place. Après quoi Judas se ceignit et se mit à creuser avec courage. Quand il eut atteint à la profondeur de vingt pas, il trouva trois croix enterrées, qu'il porta incontinent à la reine. Or, comme l’on ne savait pas distinguer celle de J.-C. d'avec celles des larrons; on les plaça au milieu de la ville pour attendre que la gloire de Dieu se manifestât. Sur la onzième heure, passa le corps d'un jeune homme qu'on portait en terre : Judas arrêta le cercueil, mit une première et nue seconde croix sur le cadavre du défunt, qui ne ressuscita pas, alors on approcha la troisième croix dit corps et à l’instant il revint à la vie.


On lit cependant, dans les histoires ecclésiastiques, qu'une femme des premiers rangs de la ville gisait demi-morte, quand Macaire, évêque de Jérusalem, prit la première et la deuxième croix, ce qui ne produisit aucun résultat : mais quand il posa sur elle la troisième,, cette femme rouvrit les yeux et fut guérie à l’instant. Saint Ambroise dit, de son côté, que Macaire distingua la croix du Seigneur, par le titre qu'avait fait mettre Pilate, et dont l’évêque lut l’inscription qu'on trouva aussi. Alors le diable se mit à vociférer en l’air : « O Judas, disait-il, pourquoi as-tu fait cela? Le Judas qui est le mien a fait tout le contraire : car celui-ci, poussé par moi, fit la trahison, et toi, en me reniant, tu as trouvé la croix de Jésus. Par lui, j'ai Bagué les âmes d'un grand nombre; par toi, je parais perdre celles que j'ai gagnées : par lui, je régnais sur le peuple; par toi, je suis chassé de mon royaume. Toutefois je te rendrai la pareille, et je susciterai contre toi un autre roi qui, abandonnant la foi dit crucifié, te fera renier dans les tourments le crucifié. »


Ceci paraît se rapporter à l’empereur Julien : celui-ci, lorsque Judas fut devenu évêque de Jérusalem, l’accabla de nombreux tourments et le fit mourir martyr de J.-C. En entendant les vociférations du diable, Judas ne craignit rien, mais il ne cessa de maudire le diable en disant : « Que le Christ te damne dans l’abîme du feu éternel! » Après quoi Judas est baptisé, reçoit le nom de Cyriaque, puis est ordonné évêque de Jérusalem, quand le titulaire fut mort. (Belette, c. XXV). Mais comme la bienheureuse Hélène ne possédait pas les clous du Seigneur, elle pria l’évêque Cyriaque d'aller au Golgotha et de les chercher. Il y vint et aussitôt après avoir adressé des prières à Dieu, les clous apparurent brillants dans la terre, comme de l’or. Il les prit et les porta à la reine. Or, celle-ci se mit à genoux par terre et, après avoir incliné la tête, elle les adora avec grande révérence. Hélène porta une partie de la croix à son fils, et renferma l’autre dans des châsses d'argent qu'elle laissa à Jérusalem ; quant aux clous avec lesquels le corps du Seigneur avait été attaché, elle les porta à son fils. Au rapport d'Eusèbe de Césarée, elle en fit deux freins dont Constantin se servait dans les batailles, et elle mit les autres à son casque en guise d'armure. Quelques auteurs, comme Grégoire de Tours, assurent que le corps du Seigneur fut attaché avec quatre clous Hélène en mit deux au frein du cheval de l’empereur, le troisième à la statue de Constantin qui domine la ville de Rome, et elle jeta le quatrième dans la mer Adriatique qui jusque-là avait été un gouffre pour les navigateurs. Elle ordonna que cette fête de l’Invention de la sainte croix fût célébrée chaque année solennellement. Voici ce que dit saint Ambroise : « Hélène chercha les clous du Seigneur et les trouva. De l’un elle fit faire des freins ; elle incrusta l’autre dans le diadème : belle place que la tête pour ce clou ; c'est une couronne sur le front, c'est une bride à la main : c'est l’emblème de la prééminence du sentiment, de la lumière de la foi, et de la puissance impériale. » Quant à l’évêque saint Cyriaque, Julien l’apostat le fit mourir plus tard, pour avoir trouvé la sainte croix dont partout il prenait à tâche de détruire le signe. Avant de partir contre les Perses, il fit inviter Cyriaque à sacrifier aux idoles : sur le refus du saint, Julien lui fit couper le bras en disant : « Avec cette main il a écrit beaucoup de lettres qui ont détourné bien du monde de sacrifier aux dieux. » Cyriaque lui répondit : « Chien insensé, tu  m’as bien rendu service ; car avant de croire à J.-C., trop souvent j'ai écrit des lettres que j'adressais aux synagogues des Juifs afin que personne ne crût en J.-C. et voilà que tu viens de retrancher de mon corps ce qui en avait été le scandale. » Alors Julien fit fondre du plomb qu'il ordonna de lui verser dans la bouche ; ensuite il fit apporter un lit en fer sur lequel Cyriaque fut étendu et au-dessous on mit des charbons ardents et. de la graisse. Comme Cyriaque restait immobile, Julien lui dit : « Si tu ne veux pas sacrifier aux idoles, dis au moins que tu n'es pas chrétien. » L'évêque s'y refusa avec horreur. Julien fit creuser une fosse profonde qu'on fit remplir de serpents venimeux. Cyriaque y fut jeté, mais les serpents moururent aussitôt. Julien ordonna alors que Cyriaque fût jeté dans une chaudière pleine d'huile bouillante. Or, comme le saint voulait y entrer spontanément, il se signa, et pria le Seigneur de le baptiser une seconde fois dans l’eau du martyre, mais Julien furieux lui fit percer la poitrine avec une épée. Ce fut ainsi que saint Cyriaque mérita de consommer son martyre dans le Seigneur.


La grandeur de la vertu de la Croix est manifeste dans ce notaire fidèle, trompé par un magicien qui le conduisit en un lieu où il avait fait venir des démons, en lui promettant des richesses immenses. Il vit un Ethiopien de haute stature, assis sur un trône élevé, et entouré d'autres Ethiopiens- debout, armés de lances et de bâtons. Alors l’Ethiopien demanda à ce magicien : « Quel est cet enfant ? » Le magicien répondit: « Seigneur, c'est votre serviteur. » Le démon dit au notaire : « Si tu veux  m’adorer, être mon serviteur, et renier ton Christ, je te ferai asseoir à ma droite. » Mais le notaire se hâta de faire le signe de la croix et s'écria qu'il était de toute son âme le serviteur du Sauveur J.-C. Il n'eut pas plutôt fait le signe de la croix que toute cette multitude de démons disparut. Peu de temps après, ce même notaire entra un jour avec son maître dans le temple de Sainte-Sophie; se trouvant ensemble devant une image du Sauveur, le maître remarqua que cette image avait les yeux fixés sur le notaire qu'elle regardait attentivement. Plein de surprise, le maître fit passer le jeune homme à droite et vit que l’image avait encore tourné les veux de ce côté, en les dirigeant sur le notaire. I1 le fit de nouveau revenir à gauche, et voici que l’image tourna encore les yeux et se mit à regarder le notaire comme auparavant. Alors le maître le conjura de lui dire ce qu'il avait fait à Dieu pour mériter que l’image le regardât, ainsi. Il répondit qu'il n'avait la conscience d'aucune bonne action, si ce n'est qu'il n'avait pas voulu renier le Sauveur devant le diable.


Texte extrait de la Légende Dorée de Jacques de Voragine

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Litanies de la Sainte Croix

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, notre Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, notre Dieu, ayez pitié de nous.

Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous.
Trinité-Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

O Croix sainte de notre Sauveur,sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, consacrée par la vertu de Jésus Christ, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, qui avez porté entre vos bras le corps adorable de Jésus-Christ, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, teinte du sang de Jésus Christ, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, qui êtes l'arbre de vie, la voie du ciel et la clef du paradis, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, digne de respect et de l'amour de tous les hommes, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, qui offrez à nos yeux le tableau de toutes les vertus, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, qui êtes la consolation des affligés, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, qui mettez les démons en fuite, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, qui procurez la victoire à ceux qui sont tentés, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, l'unique espérance des pécheurs, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, qui êtes le sceau des élus, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, o vous que tous les saints ont désirées, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

Soyez nous propice, pardonnez nous Seigneur.

Soyez nous propice, exaucez nous Seigneur.

De tout mal, délivrez nous Seigneur.

De tout péché, délivrez nous Seigneur.

De la damnation éternelle, délivrez nous Seigneur.

Par votre sainte Croix, délivrez nous Seigneur.

Par la Croix à laquelle vous avez été attaché, où vous êtes mort, délivrez nous Seigneur.

Par l'exaltation de votre sainte Croix, délivrez nous Seigneur.

Par la gloire de votre sainte Croix, délivrez nous Seigneur.

Nous vous en supplions, tout pécheurs que nous sommes, écoutez nous *Seigneur, nous vous supplions de nous pardonner.

Usez d'indulgence à notre égard, Nous vous en supplions, écoutez nous

Elevez nos âmes aux désirs des choses célestes, Nous vous en supplions, écoutez nous

Fils de Dieu, Nous vous en supplions, écoutez nous

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

Prions

Hommage à la Croix

Ô Croix vénérable, ouvrage tout à la fois et de l'amour d'un Dieu et de la cruauté des hommes ! Croix objet des désirs de Jésus Christ, le terme de ses travaux, le théatre de ses opprobes ainsi que le trophée de ses victoires, le lit de douleur où il nous a enfanté à la grâce, la chaire où il nous a enseigné le chemin du ciel, l'autel où il s'est sacrifié pour notre salut ! Croix sacrée, qui avez été le glorieux instrument de notre rédemption, qui avez réconcilié le ciel avec la terre, Dieu avec les pécheurs! Croix précieuse, qui avez été prêchée à toute les nations, qui avez été révéré de tout les peuples, et qui, du lieu du supplice, avez passé sur les autels du Très Haut. Croix admirable qui offrez à nos yeux un prodige de miséricorde, un parfait modèle de pénitence, un tableau accompli de toutes les vertus! Croix salutaire, vrai trésor de grâce, l'asile des malheureux, la consolation des affligés, le soulagement des pauvres, le refuge des pécheurs, la confiance des agonisants. Croix divine, le bouclier de l'église militante, le salut de l'église souffrante, l'étandard de l'église triomphante, la terreur de l'enfer, la clef du paradis, le grand livre des saints et des prédestinés, l'objet enfin de la vénération des anges et des hommes. Encore une fois, divine Croix, recevez en ce moment les hommages de ma foi, de mon dévouement et de mon coeur. Je me consacre à vous comme mon sauveur s'y est attaché par amour pour moi. je m'attache à vous de coeur et d'esprit, et s'il se pouvait, de tout mon coeur, vous priant instamment, apr ce tendre baiser que j'ose appliquer à votre bois sacré, et en vertu de ce sang précieux dont vous avez été arrosé, de me prendre désormais sous votre sauvegarde, d'être mon soutien dans les peines, ma force dans les tentations, mon conseil dans les doutes, ma lumière dans les tenebres, ma règle de conduite pendant ma vie, ma confiance et le gage de mon salut. Amen.

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5 janvier 2009

Litanies de la Divine Providence

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Qu’est-ce que la Divine Providence ?

La clef pour comprendre ce que nous appelons la « divine Providence » est dévoilée à notre connaissance dans le cri de saint Paul en Galates 2, 20: «Jésus m’a aimé et a donné sa vie pour moi».

Le cadeau de Dieu

Nous sommes tous riches de l’amour de Dieu. Rien ne nous manque pour entrer dans une joie que nul ne peut nous ravir. Jésus ne passe pas à côté de cette révélation en disant à Nicodème, un savant théologien de Jérusalem: « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique» . (Jean 3,16) La divine Providence, c’est cela! Un cadeau immense, un don merveilleux en attente de notre confiance en la vie, en l’action constante et vivante de Dieu à travers tout ce que nous vivons. Un cadeau qui a pour nom «Jésus».

Attention

Mettre sous le terme divine Providence des ressources financières, des aides diverses ne fait qu’appauvrir le vrai et véritable don providentiel nécessaire à l’homme: la présence et l’amour de Dieu en mouvement dans notre cœur, dans notre corps, dans toutes nos relations avec les autres. L’homme fait à l’image de Dieu n’a pas besoin pour vivre pleinement de plus de dollars, d’un meilleur emploi, d’une plus belle voiture ou maison, etc. non! Il a simplement besoin de réaliser qu’il y a en lui, dans son être profond, au centre de ses pauvretés, une présence de feu, de vie, d’amour, de tendresse qui attend sa détente pour jaillir et inonder sa vie. Un arrêt de «jugement et de condamnation». C’est là la vraie divine Providence toujours prête à agir dans toutes les situations possibles. Jésus nous a dit de ne pas nous préoccuper des soucis de la terre, signalant que ce sont les païens qui font ainsi. Il nous demande seulement de nous préoccuper du Royaume (Matthieu 6, 33-34), ce qui veut dire la recherche de l’harmonie avec ce qui habite en nous, dans notre être profond. C’est là l’essentiel, le plus beau, le plus magnifique. Avec un tel don divin en nous, dans notre cœur et au cœur de la vie elle-même, la plus triste des pauvretés est une douce situation remplie de surprises divines. Finis la guerre, l’apitoiement! Place maintenant à la paix et à la joie de voir surgir des pires situations, des blessures le plus beau de notre être, de notre mission, de nos charismes de vie.

Rien ne manque

Voici notre défi à tous: arrêter le combat, l’acharnement à vouloir nous changer et changer les autres pour entrer dans un climat de paix conscients qu’une grâce, qu’un levain travaillent constamment pour nous, en nous, en tout. Un mouvement de vie, providentiel, est en action dans ce qui nous déplaît, une grâce en surabondance est présente là où est le péché, l’égoïsme, le vice même. « Là où le péché abonde, la grâce surabonde» . (Romains 5, 20) Lorsque nous entrons dans ce climat de paix et de contemplation du mouvement de Vie en nous et en l’autre, Dieu prend alors sur lui nos besoins; rien d’important ne nous manque. S’il y a superflu, alors il nous est donné pour aider les plus pauvres et les œuvres de charité et de compassion. Entrons dans la voie de la Vie, de la Liberté, de la Plénitude. L’heure n’est-elle pas venue de vivre de la «divine Providence» en nous et en toutes choses et de constater plein de surprises inattendues? Alléluia!

Pierre Lacroix

Texte provenant du site www.cite-pere.qc.ca

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Litanies de la Divine Providence

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils de Dieu, rédempteur du monde, ayez pitié de nous.

Esprit saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous

Providence de Dieu, Digne objet de l’amour des Anges et des hommes, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, conduite par le coeur de Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, qui gouvernez le monde, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, espérance de notre salut, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, consolation de nos âmes dans les peines de la vie, ayez pitié de nous. .

Providence de Dieu, chemin du ciel, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, notre guide dans les dangers, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, dispensatrice de grâces, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, trésor inépuisable de biens, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, soutien des justes, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, espérance des pécheurs, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, refuge des malheureux, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, secours dans tous nos besoins, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, calme dans les tempêtes, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, repos du coeur, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, asile des affligés, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, remède à tous nos maux, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, qui nourrissez ceux qui ont faim, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, qui vêtissez ceux qui sont nus, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, qui ne délaissez personne, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, source inépuisable pour ceux qui ont soif, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, appui des pauvres, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, soutien de la veuve et de l’orphelin, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, qui méritez nos hommages, ayez pitié de nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous

Nous exaltons, Seigneur, votre Providence.

Et nous nous soumettons à tous ses décrets.

Prions

Ô Dieu, qui ne dédaignez pas d'abaisser vos regards sur nous conduire, tout indignes que nous sommes de cette faveur, accordez nous, s'il vous plait, la grâce que nous nous abandonnions tellement à tout les desseins de votre providence sur nous pendant le cours de cette vie, que nous puissions arriver à la possession des biens célestes. Par Notre Seigneur Jésus Christ. Ainsi soit il.

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4 janvier 2009

Litanies des Trois Saints Rois Mages

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Litanies des Trois Saints Rois Mages

Venus d'Orient au 1er siècle, la tradition populaire les a appelés Gaspard, Melchior et Balthazar vers le 3e siècle. Une magnifique châsse médiévale contient leurs ossements dans la Cathédrale de Cologne en Allemagne. Guidés par l'étoile, ces Saints Rois vinrent se prosterner devant l'Enfant Jésus qui venait de naître à Bethléem. On les invoque pour ne pas mourir au cours d'un voyage à l'étranger. Saint Balthazar est le patron des fabricants de cartes à jouer et des scieurs de bois. En 2006, au cours des Journées Mondiales de la Jeunesse, qui se tinrent à Cologne, le Pape Benoît XVI, en présence de plusieurs milliers de jeunes, se sont recueillis devant les reliques des Mages. Les trois Saints Rois mages sont tout naturellement fêtés le jour de l'Epiphanie, Fête célébrée le 1er dimanche de janvier.

Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Dieu le Père, du haut des cieux, ayez pitié de nous.
Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.
Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous.
Trinité-Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, Reine des rois, priez pour nous

Saint Joseph, nourricier du Roi des rois, priez pour nous

Saint roi Gaspard, priez pour nous

Saint Roi Melchior, priez pour nous

Saint Roi Balthazar, priez pour nous

Saints trois Rois, priez pour nous

Saints docteurs de l'Orient, priez pour nous

Saints rois de Tarse, priez pour nous

Saints rois d'Arabie et de Saba, priez pour nous

Saints patriarches des fidèles, priez pour nous

Saints Princes, prémices des gentils, priez pour nous

Saints Princes, dont Jésus était l'espérance, priez pour nous

Saints Princes, dont Jésus était la joie, priez pour nous

Saints Princes, illuminés par la Foi, priez pour nous

Saints Princes, fortifiés par l'espérance, priez pour nous

Saints Princes, embrasés par la Charité, priez pour nous

Saints Princes, resplendissant par l'or de l'amour, priez pour nous

Saints Princes, très pieux par l'encens de la dévotion, priez pour nous

Saints Princes, incorruptibles par la myrrhe de la patience,

Saints Princes, très profonds en humilité, priez pour nous

Saints Princes, très forts en constance, priez pour nous

Saints Princes, très admirables en gratitude, priez pour nous

Saints Princes, très généreux en munificence, priez pour nous

Saints Princes, miroir de toutes les vertus, priez pour nous

Saints Princes, qui avez été surnaturellement invités par l'étoile, priez pour nous

Saints Princes, qui avez promptement obéi à la Grâce, priez pour nous

Saints Princes, qui avez quitté Vos royaumes pour servir le Roi des Rois, priez pour nous

Saints Princes, que la difficulté du voyage n'a point effrayé, priez pour nous

Saints Princes, qui avez cherché à Jérusalem le Roi nouveau-né des Juifs, priez pour nous

Saints Princes, qui avez sans crainte fait profession de la Foi en Jésus-Christ devant Hérode, priez pour nous

Saints Princes, qui avez été ravis de joie à la seconde vue de l'étoile, priez pour nous

Saints Princes, qui avez suivi la même étoile, jusqu'à ce qu'elle s'arrêtat sur le lieu où était l'enfant, priez pour nous

Saints Princes, qui en entrant dans la maison, avec trouvé l'Enfant avec Marie Sa Mère, priez pour nous

Saints Princes, qui ouvrant vos trésors, avez offert de l'or, de l'encens et de la myrrhe à l'enfant Jésus, priez pour nous

Saints Princes, qui avez témoigné au monde entier votre Foi par le mystère de vos dons, priez pour nous

Saints Princes, qui, par l'or, avez déclaré l'Enfant Jésus Roi, par l'encens Dieu, par la Myrrhe Homme mortel, priez pour nous

Saints Princes, qui par votre humble adoration nous avez donné un exemple de toute sorte de vertus, priez pour nous

Saints Princes, qui nous enseignez à présenter à Jésus l'or de la Charité, l'encens de la dévotion, et la myrrhe de la patience, priez pour nous

Saints Princes, qui après avoir rendu le culte d'adoration à Jésus Christ, avez salué la Vierge Marie et Saint Joseph son époux, priez pour nous

Saints Princes, qui avez reçu des actions de grâce de la Sainte Vierge et de Saint Joseph pour les dons que vous avez offerts, priez pour nous

Saints Princes, qui leur avez recommandé vos personnes, vos états, toute la gentilité, priez pour nous

Saints Princes, qui êtes partis de là avec la plus haute estime pour la Sainte Vierge et pour Saint Joseph, priez pour nous

Saints Princes, qui après avoir été avertis par un Ange pendant votre sommeil, de ne pas retourner à Hérode, êtes revenus par une autre voie dans votre pays, priez pour nous

Saints Princes, qui par la Sagesse de votre conduite avez délivré l'Enfant Jésus du danger de la mort,

Trois Saints Rois, priez pour nous


Nous pécheurs, nous vous en prions, protégez-nous

Afin d'obtenir une véritable et parfaite contrition, protégez-nous

afin d'être admis sous votre protection, à présenter nos sentiments de componction au Roi des rois, protégez-nous

Afin que nous obtenions l'or de la Charité, l'encens de la dévotion et la myrrhe de la mortification, protégez-nous

afin que nous puissions cherchez et trouver avec vous, Jésus Christ, notre vrai Roi, protégez-nous

Afin que nous fassions une profession ouverte devant les hérétiques de la Foi en Jésus-Christ, notre Sauveur et notre Dieu, protégez-nous

Afin que jamais nous ne retournions à Hérode, c'est à dire aux attraits pernicieux du monde, protégez-nous

Afin qu'un jour nous retournions avec vous par une autre voie à la Céleste Patrie, protégez-nous

Afin que par votre intercession vous nous assistiez dans notre dernier combat, lorsque nous devrons quitter cette terre, protégez-nous

Afin que par votre protection vous excitiez l'Église militante à combattre plus vaillamment encore les combats du Seigneur,

Afin que vous preniez vous votre patronage tout spécial ceux qui mettent en vous leur confiance, ainsi que tous les lieux qui sont destinés à votre culte, et que vous les préserviez des embûches du démon et de tous les maux de ce monde, protégez-nous

Afin que par votre assistance les ennemis de la religion soient confondus, protégez-nous

afin que vous obteniez à tous ceux qui sont chargés du gouvernement des peuples, la ferme volonté de faire régner la Vérité, la Justice et la Vertu, protégez-nous

Afin que nous procuriez la grâce et la persévérance finale à tous ceux qui ont de la dévotion envers vous,


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.


Notre Père, qui êtes aux Cieux...


Et ne nous laissez pas succomber à la tentation,

mais délivrez-vous du mal.

Il y a trois dons précieux,

que les trois rois ont offert au Seigneur,

les rois de Tarse et des Iles offriront des dons,

les rois d'Arabie et de Saba apportèrent des dons.


Prions


Seigneur, qui avez merveilleusement éclairé les trois Saints rois Gaspard, Melchior et Balthazar, pour qu'ils puissent trouver Votre Fils nouvellement né à Bethléem, et Lui rendre le culte qui Lui est dû, nous Vous prions afin, qu'étant encouragés par leur exemple et assistés par leur intercession, nous soyons tellement éclairés de la Lumière de Votre Sainte Foi en ce monde, que nous puissions marcher avec fermeté entre les adversités et prospérités de cette vie, jusqu'à ce que nous venions à Vous qui demeurez dans la Gloire éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

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4 janvier 2009

L'Adoration des Mages

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L'Adoration des Mages

Récit extrait de la Vie Divine de la Vierge Marie, de Maria d'Agreda

Aujourd'hui nous célébrons l'Epiphanie, fête commémorant la visite des Mages à l'Enfant Roi, pour mieux saisir le sens de cette fête, je vous invite à revivre cet événement, sous la conduite des révélations de la Servante de Dieu Maria d'Agreda.

La circoncision étant faite, saint Joseph exposa à la Vierge mère les incommodités de ce lieu. Elle avait une grande affection pour cette grotte humble et pauvre, comme miroir de toutes les saintes vertus et elle savait par la révélation de Dieu que les saints rois mages devaient y venir adorer son fils. Néanmoins elle ne découvrit pas son désir de rester en ce lieu, ni l'arrivée prochaine des trois mages, elle se montra docile à faire tout ce que commanderait son époux. Le saint eut voulu que sa très-pure épouse fit connaître plus clairement sa volonté, il se mit en prière et l'archange saint Michel lui découvrit que c'était la volonté de Dieu qu'ils attendissent en ce lieu l'arrivée des mages qui depuis dix jours s'étaient mis en voyage et étaient déjà peu éloignés. A cet avis les saints époux résolurent d'attendre en ce lieu. Ils le nettoyèrent de nouveau et le mirent le mieux qu'il était possible à l'abri des rigueurs de la saison. La sainte Vierge se servit souvent du suprême pouvoir qu'elle avait sur les créatures, et commanda aux vents, à la pluie et au froid de ne pas faire souffrir leur créateur et de tourner toutes leurs rigueurs contre elle seule. II arriva plusieurs fois que le divin enfant était réchauffé dans les bras de sa mère sans ressentir les incommodités du vent et du froid, tandis que sa mère en éprouvait toutes les rigueurs. Sa manière de le nourrir était de l'allaiter trois fois le jour, et son lait ne se corrompit jamais, comme il arrive souvent pour les autres mères. Elle l'allaitait toujours avec un grand respect et une grande vénération, elle lui demandait humblement la permission de s'asseoir lorsqu'elle y était obligée, et elle restait à genoux la plus grande partie du temps qu'elle tenait le sain enfant dans ses bras. Elle lui baisait respectueusement les pieds et pour le baiser au visage elle lui en demandait la permission, l'enfant Jésus répondait aux affectueuses caresses de sa mère par un air agréable, tantôt il s'inclinait sur son sein, tantôt il embrassait amoureusement son cou de ses tendres bras, à la manière des autres enfants à l'égard de leur mère.

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Au milieu de ces douces occupations, arrivèrent les trois mages, qui avaient connu par les anges et par l'étoile la naissance du Sauveur. Ils gouvernaient trois états voisins l'un d l'autre, mais très peu étendus. Ils se connaissaient entre eux e ils s'étaient entretenus plusieurs fois de tout ce qui regardai le gouvernement, la justice et les vertus morales. Ils partirent en même temps de leurs états, sans rien savoir les un des autres et chacun prépara l'or, l'encens et la myrrhe con duit par l'esprit de Dieu dans le choix de ces dons mystérieux. L'ange qui avait annoncé le mystère aux mages, avait en même temps formé une étoile, et l'avait placée à une telle distance et hauteur qu'elle put être aperçue de tous les trois, quoiqu'ils fussent à des endroits différents. En suivant chacun ce guide, ils se trouvèrent ensemble et s'étant communiqués leur révélation, ils poursuivirent le voyage avec leurs serviteurs et leurs chameaux. L'étoile était dans la région de l'air, et sa lumière était différente de celle du soleil et des autres étoiles. La nuit elle éclairait de ses rayons comme une torche ardente et le jour elle se distinguait de la clarté du soleil par une activité extraordinaire. Lorsque les rois furent réunis, elle se rapprocha d'eux et s'abaissa, d plusieurs degrés, de sorte qu'elle leur donnait une plus grande consolation. Arrivés à Jérusalem, il arriva tout ce que rapportent les évangélistes. Sortis de la ville ils se dirigèrent vers Bethléem, et arrivés en ce lieu, l'étoile diminua sa grandeur et entra dans la sainte grotte où elle se plaça sur la tête du saint enfant. Lorsque les saints rois entrèrent, la sainte Vierge tenait l'enfant Jésus dans ses bras avec une modestie et une beauté incomparable. il y avait une certaine splendeur sur son visage, mais la lumière qui paraissait sur le divin visage de Jésus était beaucoup plus éclatante et ses rayons éclairaient cette humble grotte. Les saints rois saisis d'admiration se prosternèrent à terre et adorèrent avec une foi vive l'enfant; dans cette adoration ils reçurent de grandes lumières sur la personne de Jésus-Christ, sur la divine mère et sur les saints anges qui les assistaient. Ils se relevèrent et félicitèrent la sainte mère de son bonheur, ils lui témoignèrent leur vénération en fléchissant le genou devant elle et ils lui demandèrent humblement la main à baiser selon la coutume de leur pays, mais la prudente reine retira modestement la sienne et leur donna à baiser celle du saint enfant. Ils félicitèrent à plusieurs reprises tantôt la sainte Vierge, tantôt saint .Joseph qui fut toujours présent, et qui eut leurs congratulations d'avoir été choisi pour époux de la Vierge mère de Dieu, enfin ils demandèrent la permission d'aller à Bethléem chercher un logement. Ils louèrent une maison et ils s'entretinrent tous trois ensemble avec une abondance de larmes de tout ce qu'ils avaient vu. ils envoyèrent ensuite leurs serviteurs à la sainte grotte pour apporter des présents afin de soulager la pauvreté des époux; c'étaient des choses apportées de leurs pays jointes à d'autres achetées à Bethléem. La sainte Vierge accepta de ces dons autant qu'il était nécessaire pour venir en aide à quelques pauvres, qui attirés par sa bonté et sa bienveillance, venaient souvent la visiter dans la grotte. Le jour suivant, les mages allèrent de nouveau à la grotte offrir les présents mystérieux qu'ils avaient préparés par l'inspiration de Dieu et qui furent ceux dont parle l'évangéliste, l'or, l'encens et la myrrhe. Ils se prosternèrent de nouveau à terre et adorèrent humblement l'enfant. ils s'entretinrent ensuite longtemps, avec la divine mère et la consultèrent sur plusieurs des mystères de la foi et la manière de gouverner leurs états. La sainte Vierge reçut les dons mystérieux offerts à Jésus qui témoigna par un air agréable qu'il les recevait avec complaisance; et il leur donna sa bénédiction. ils présentèrent ensuite à la, Vierge mère des pierres précieuses, à l'usage de leurs pays, mais l'amante de la pauvreté les refusa avec de douces manières; elle fut satisfaite de leur affection et de leur générosité, et leur donna à son. tour quelques linges dont le divin enfant avait été enveloppé. Avec ces linges qui exhalaient un doux parfum, les saints rois opérèrent plusieurs miracles dans leurs pays. Ils offrirent de faire construire une maison plus commode pour l'habiter et de la pourvoir de tout ce qu'elle désirerait et pour elle-même et pour son fils, mais l'humble Vierge ne voulut rien accepter. Les bons rois jouissaient d'un si doux et si agréable plaisir en entendant les discours de la sainte Vierge et les sages réponses qu'elle faisait à leurs demandes, qu'ils, ne pouvaient se résoudre à partir, il fut nécessaire qu'un ange du Seigneur les prévint de se retirer dans leur pays. Ils sortirent enfin de la sainte grotte, après avoir reçu la bénédiction de Jésus, de Marie et de saint Joseph. Dans la nuit, un ange les avertit de prendre un autre chemin pour, retourner dans leur patrie, et l'étoile les guida dans leur voyage. Ces rois étaient de la Perse, de l'Arabie et de. Saba, pays de l'orient de la Palestine. Après le départ des saints rois il s'éleva un doute entre la saint Vierge et saint Joseph pour la distribution des présents reçus des mages, la sainte Vierge désirait que saint Joseph les distribuât à son gré et saint Joseph voulait qu'elle en disposât. Enfin ils convinrent ensemble d'en offrir au temple une partie qui fut la myrrhe et l'encens avec une partie de l'or, de donner l'autre partie au prêtre qui avait circoncis l'enfant afin qu'il servît pour lui et pour la synagogue; de distribuer la troisième au pauvres, ce qui fut ainsi fait. il y avait à une petite distance de la grotte une pauvre maison qu'habitait une femme pauvre aussi, mais pleine de piété; ayant vu les incommodités que souffraient les saints hôtes dans la grotte, elle alla les trouver et leur offrit sa petite maison, misérable sans doute, mais au moins préférable à la grotte. Elle parla avec tant de bonté et de charité que la sainte Vierge après en avoir conféré avec saint Joseph se détermina à accepter cette aimable invitation.


Ils quittèrent donc la sainte grotte et allèrent à la pauvre maison qui était située auprès des murs de Bethléem. Tous les anges les accompagnèrent sous la forme humaine et merveilleusement resplendissants, ce qu'ils firent toutes les fois que les saints époux allèrent de leur habitation visiter la sainte grotte. Dieu y mit un ange avec une épée à la main pour la garder, afin qu'aucun animal n'y entrât et cet ange continue encore aujourd'hui à protéger ce saint lieu.

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A tous nos Frères Orthodoxes, nous souhaitons une Sainte et joyeuse Fête de la Nativité du Seigneur!

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4 janvier 2009

Litanies de saint Antoine de Padoue

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Litanies de saint Antoine de Padoue

Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Dieu le Père, du haut des cieux, ayez pitié de nous.
Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.
Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous.
Trinité-Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, conçue sans la tache originelle, priez pour nous.
Saint Antoine de Padoue, priez pour nous.
Saint Antoine de Padoue , gloire de l'Ordre séraphique,
Saint Antoine de Padoue , arche du Testament,
Saint Antoine de Padoue , sanctuaire de la céleste Sagesse,
Saint Antoine de Padoue, foulant aux pieds les vanités du monde,
Saint Antoine de Padoue, vainqueur de la concupiscence,
Saint Antoine de Padoue, ami de la pénitence,
Saint Antoine de Padoue, miroir d'obéissance,
Saint Antoine de Padoue, perle de pauvreté,
Saint Antoine de Padoue, lis de céleste pureté,
Saint Antoine de Padoue, type d'humilité,
Saint Antoine de Padoue, amateur passionné de la croix,
Saint Antoine de Padoue, martyr de désir,
Saint Antoine de Padoue , fournaise de charité,
Saint Antoine de Padoue, zélateur de la justice,
Saint Antoine de Padoue , apôtre de l'Evangile,
Saint Antoine de Padoue , lumière éclairant les pécheurs,
Saint Antoine de Padoue, effroi des infidèles,
Saint Antoine de Padoue , modèle des parfaits,
Saint Antoine de Padoue , consolateur des affligés,
Saint Antoine de Padoue , vengeur du crime,
Saint Antoine de Padoue, défenseur de l'innocence,
Saint Antoine de Padoue , libérateur des captifs,
Saint Antoine de Padoue, guide des voyageurs,
Saint Antoine de Padoue, guérisseur des malades,
Saint Antoine de Padoue, semeur de miracles,
Saint Antoine de Padoue, qui rendez la parole aux muets,
Saint Antoine de Padoue, qui donnez l'ouïe aux sourds,
Saint Antoine de Padoue , qui rendez la vue aux aveugles,
Saint Antoine de Padoue , qui redressez les boiteux,
Saint Antoine de Padoue , qui chassez les démons,
Saint Antoine de Padoue, qui faites retrouver les choses perdues,
Saint Antoine de Padoue, qui domptez la fureur des tyrans.

Des embûches du démon, saint Antoine, délivrez-nous.
De la foudre et de l'orage, saint Antoine, délivrez-nous.
Par votre intercession, saint Antoine, protégez-nous.
Dans tout le cours de notre vie, saint Antoine, protégez-nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

V. Saint Antoine, priez pour nous.

R. Afin que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ.

Prions

Seigneur, faites, nous vous en supplions, que le bienheureux Antoine, votre illustre confesseur, secoure votre peuple par sa fervente et confinuelle intercession, qu'il nous rende dignes maintenant de votre grâce, et nous donne les joies éternelles de la vie future. Par le Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.

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Téléchargez le texte des Litanies de Saint Antoine de Padoue (pdf) en cliquant ici

4 janvier 2009

Prières à Saint Antoine de Padoue

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Saint Antoine de Padoue

Le marteau des hérétiques

1195-1231

Fête le 13 juin

L'enthousiasme des peuples a fait de saint Antoine de Padoue, surnommé le Thaumaturge, presque l'égal du fondateur de l'Ordre des mineurs auquel il appartient. Le nom de la ville de Padoue a été joint à son nom de religieux parce qu'il y est mort et que ses reliques y sont conservées. Fils de Martin de Bouillon et de Maria Tavera, il naquit à Lisbonne, en Portugal, le 15 août 1195, et reçut au baptême le prénom de Fernando. A dix ans, il entra à l'école de la cathédrale pour étudier le latin, l'histoire ecclésiastique, la liturgie et le chant sacré. A quinze ans, il fut admis chez les chanoines réguliers de Saint-Augustin, à Saint-Vincent de Fora, et deux ans plus tard, passa au monastère de Sainte-Croix de Coïmbe où, pendant huit ans, il fit, sous d'habiles maîtres, des études de philosophie, de théologie, d'Écriture Sainte et de patristique, étonnant ses confrères par ses progrès dans la science et la sainteté. Dès cette époque, il fut l'objet de plusieurs faveurs miraculeuses : ce fut probablement pendant ce laps de temps qu'il fut ordonné prêtre. En 1220, la translation des reliques de cinq frères mineurs récemment martyrisés, orienta définitivement sa vie, vers l'Ordre franciscain. Il voulut lui aussi devenir franciscain pour aller prêcher la foi aux infidèles. Admis dans l'ordre sous le nom de frère Antoine d'Olivarès, il obtint de passer en Afrique, quelques semaines plus tard, mais à peine débarqué au Maroc, il fut saisi d'une fièvre violente : les remèdes demeurant sans effet, il lui fut ordonné de rentrer en Espagne. Le vaisseau qui le ramenait, assailli par une violente tempête, fut jeté sur les côtes de Sicile. Apprenant que saint François avait convoqué à Assise un chapitre général pour la Pentecôte 1221, Antoine s'y rendit. Quand tout fut terminé et que l'on procéda à la distribution des charges, comme personne n'avait réclamé cet étranger inconnu, Gratien, provincial de Romagne, consentit à le prendre au couvent de Montepaolo, près de Forli. Antoine passa environ dix mois dans cette retraite, inconnu du monde, ignoré même de ses frères : il partageait son temps entre la contemplation et les humbles emplois du couvent. En 1222, il accompagna son supérieur à Forli, où quelques Franciscains et Dominicains devaient recevoir les saints ordres. Comme chacun se récusait pour adresser quelques mots d'édification aux ordinands, Antoine dut, par obéissance, prendre la parole, et manifesta tant de science et d'éloquence que François d'Assise en fut informé et l'envoya prêcher aux peuples. Ainsi, à vingt-sept ans, l'humble religieux inaugura un ministère de neuf années où il obtint un succès vraiment prodigieux : il parcourut les villes et les campagnes pour y détruire le désordre et l'erreur, pour ranimer la foi et faire fleurir la vertu ; les nombreux et éclatants prodiges qui accompagnèrent sa prédication lui firent décerner le titre d'Apôtre et de Thaumaturge. Partout où il parut, les foules se pressaient pour le voir et l'entendre, si bien que les églises étaient trop étroites et qu'il dut souvent prêcher en pleine campagne. Les pécheurs se convertirent, les hérétiques eux-mêmes abjurèrent leurs erreurs, ce qui valut à Antoine le surnom de Marteau infatigable des hérétiques. Plus tard, le pape Grégoire IX, émerveillé de sa connaissance profonde des Écritures, lui donnera le titre d'Arche du Testament. Après avoir prêché en Lombardie et en Romagne, il passa les Alpes (1224), évangélisa Montpellier, où l'on constata un phénomène de bilocation, puis le silence imposé aux grenouilles d'un étang (le lac de Saint-Antoine). Pour la fête de l'Assomption, il était à Toulouse où il resta jusqu'à la fin de 1225, époque où il fut nommé gardien au couvent du Puy. Durant son séjour dans cette ville, il fit deux prophéties. En 1226, il était à Bourges où il fit le miracle de la mule : soutenant un jour une dispute avec une hérétique sur la présente réelle de Jésus-Christ dans l'eucharistie, il obtint qu'une mule, privée de nourriture depuis trois jours, se prosternât à deux genoux devant l'hostie consacrée au lieu de manger l'avoine qu'on lui présentait ; à ce spectacle, l'hérétique se convertit et se déclara sur-le-champ catholique. De Châteauroux où il était allé en quittant Bourges, Antoine descendit en Arles pour assister au chapitre de Provence (septembre 1226) qui le nomma custode de Limoges où il opéra d'autres prodiges. En 1227, à la nouvelle de la mort de saint François, Antoine repartit pour l'Italie. A Rome, d'innombrables pèlerins de toutes langues et de toutes nations entendirent les paroles d'Antoine aussi nettement que s'il eut parlé la langue de chacun d'eux. A Rimini, il convoqua au bord de la mer les hérétiques insensibles à ses exhortations et, en leur présence, parlaa aux poissons. Il prêcha ensuite à Aquilée, Goritz, Udine, Gemona, Trévise et Venise. Il donna le carême à Padoue, puis visita Vérone, Florence, Milan, Verceil ... En 1230, il était à Assise pour la translation du corps de saint François. Après le chapitre général, il reparut à Padoue pour le carême de 1231. Ce fut l'apogée de son apostolat et de sa popularité. Épuisé de fatigue, il se retira au début de juin, avec deux compagnons, dans l'ermitage de Campo Sanpietro. Sentant ses forces l'abandonner, il demanda à être transporté au couvent de Padoue, pour y mourir ; mais quand on arriva à l'entrée de la ville, on dut le déposer au monastère des clarisses de l'Arcela, près duquel les frères mineurs avaient une modeste habitation. Le vendredi 13 juin, Antoine se confessa et communia ; dans le transport de sa joie, il chanta d'une voix affaiblie : O Gloriosa Domina, son hymne favorite. Puis il expira doucement, le 13 juin 1231. Il n'était âgé que de trente-six ans.

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Litanies de saint Antoine de Padoue

Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Dieu le Père, du haut des cieux, ayez pitié de nous.
Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.
Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous.
Trinité-Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, conçue sans la tache originelle, priez pour nous.
Saint Antoine de Padoue, priez pour nous.
Saint Antoine de Padoue , gloire de l'Ordre séraphique,
Saint Antoine de Padoue , arche du Testament,
Saint Antoine de Padoue , sanctuaire de la céleste Sagesse,
Saint Antoine de Padoue, foulant aux pieds les vanités du monde,
Saint Antoine de Padoue, vainqueur de la concupiscence,
Saint Antoine de Padoue, ami de la pénitence,
Saint Antoine de Padoue, miroir d'obéissance,
Saint Antoine de Padoue, perle de pauvreté,
Saint Antoine de Padoue, lis de céleste pureté,
Saint Antoine de Padoue, type d'humilité,
Saint Antoine de Padoue, amateur passionné de la croix,
Saint Antoine de Padoue, martyr de désir,
Saint Antoine de Padoue , fournaise de charité,
Saint Antoine de Padoue, zélateur de la justice,
Saint Antoine de Padoue , apôtre de l'Evangile,
Saint Antoine de Padoue , lumière éclairant les pécheurs,
Saint Antoine de Padoue, effroi des infidèles,
Saint Antoine de Padoue , modèle des parfaits,
Saint Antoine de Padoue , consolateur des affligés,
Saint Antoine de Padoue , vengeur du crime,
Saint Antoine de Padoue, défenseur de l'innocence,
Saint Antoine de Padoue , libérateur des captifs,
Saint Antoine de Padoue, guide des voyageurs,
Saint Antoine de Padoue, guérisseur des malades,
Saint Antoine de Padoue, semeur de miracles,
Saint Antoine de Padoue, qui rendez la parole aux muets,
Saint Antoine de Padoue, qui donnez l'ouïe aux sourds,
Saint Antoine de Padoue , qui rendez la vue aux aveugles,
Saint Antoine de Padoue , qui redressez les boiteux,
Saint Antoine de Padoue , qui chassez les démons,
Saint Antoine de Padoue, qui faites retrouver les choses perdues,
Saint Antoine de Padoue, qui domptez la fureur des tyrans.

Des embûches du démon, saint Antoine, délivrez-nous.
De la foudre et de l'orage, saint Antoine, délivrez-nous.
Par votre intercession, saint Antoine, protégez-nous.
Dans tout le cours de notre vie, saint Antoine, protégez-nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

V. Saint Antoine, priez pour nous.

R. Afin que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ.

Prions

Seigneur, faites, nous vous en supplions, que le bienheureux Antoine, votre illustre confesseur, secoure votre peuple par sa fervente et confinuelle intercession, qu'il nous rende dignes maintenant de votre grâce, et nous donne les joies éternelles de la vie future. Par le Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.

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Prière pour obenir une grâce particulière

Saint Antoine, puissant thaumaturge, j'ai recours à vous dans ma détresse; je viens implorer votre secours et votre protection, votre conseil et votre consolation. O consolateur plein de commisération, vous venez si puissamment au secours de ceux que l'épreuve fait gémir. Je viens donc à vous dans ma pauvreté et ma misère, avec une confiance toute filiale, afin d'obtenir du Dieu puissant et miséricordieux la grâce que je sollicite en toute humilité. (Ici l'on désigne la grâce que l'on veut obtenir.) Bon saint Antoine, il est vrai, je suis indigne de votre commisération, car trop souvent j'ai offensé votre Dieu et le mien. Cependant je mets ma confiance en vous, le bienfaiteur de tant d'hommes éprouvés par la douleur. J'ai le ferme espoir que vous ne refuserez pas votre aide paternelle à votre indigne enfant. Daignez donc intercéder pour moi auprès de Dieu jusqu'au jour où ma demande sera agréée. Ainsi soit-il.

Imprimatur

Metz, le 3 juin 1938.

Fr. Paul Wolfersperger O.F.M.,

Vic. Prov., A. Louis, pro-vic. Cap.

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Prière à Saint Antoine de Padoue


Saint Antoine, toi que l'on n'invoque jamais en vain, une fois encore je me tourne vers toi, pour que tu m'obtiennes du Seigneur Dieu les grâces dont j'ai grand besoin, et particulièrement ce qui me tient tant à Cœur (préciser votre intention personnelle). Tu as toujours été mon bon et fidèle protecteur. Accueille, s'il te plaît, ma demande, pour que grâce à ton intercession, Dieu veuille bien m'exaucer, si elle est sa Volonté. Que le Seigneur augmente ma foi et me garde le coeur ouvert et miséricordieux ! Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

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Neuvaine à Saint Antoine de Padoue


Dieu soit loué!

O Reine du très Saint Rosaire, Priez pour nous !

Saint Antoine de Padoue, Jj’ai recours à votre protection et, comme preuve de ma foi et de mon affection pour vous, je vous offre cette bougie.


Saint Antoine, je vous supplie, voyez la situation où je me trouve, réconfortez moi dans ma détresse.

Intercédez pour moi et ma famille auprès du sauveur Jésus-Christn afin que nous conservions toujours l’amour de Dieu dans nos cœurs. Assistez-nous dans les nécessités de la vie, ô Saint Antoine de Padoue, Ecoutez nos prières, ayez pitié de nous, accordez-nous les faveurs que nous sollicitons (Exposer vos demandes). Je vous prie, aidez-moi à surmonter toujours ces difficultés que nous venons déposer à vos pieds. Je crois en vous. J’ai confiance en vous.


Dire 3 notre père, 3 je vous salue Marie et 3 Gloire au père.


Cette neuvaine doit être dite pendant 9 mardis consécutifs et, chaque fois, laisser une bougie allumée à l’église et une copie de la prière pour aider d’autres personnes en détresse et aussi protéger la dévotion à Saint Antoine de Padoue. Le grand Saint Antoine accordera ce que vous lui demandez, quelles que soient les difficultés, les peines et les tourments. Demandez lui la paix afin qu’elle soit aussi dans votre cœur…

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Téléchargez le texte des prières à Saint Antoine de Padoue (pdf) en cliquant ici

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