Chapelet en l'honneur des Sacrés Coeurs de Jésus et de Marie
Chapelet en l'honneur des Sacrés Coeurs de Jésus et de MarieTexte du Bienheureux Jean Martin Moye
Par le Sacré-Cœur de Jésus on n'entend pas seulement son cœur de chair qui est vraiment adorable puisqu'il est uni hypostatiquement à la divinité et qu'il est le cœur de Dieu qu'on adore, mais on entend aussi l'âme de Jésus et toutes ses puissances, son intérieur, toutes ses affections et ses sentiments.
Sacré-Cœur de Jésus, inspirez, animez, et réglez mon cœur.
Nous allons réciter le commencement du chapelet à l'honneur des Trois Personnes de la Sainte Trinité qui habitent dans le Sacré-Cœur de Jésus avec toute la plénitude de la Divinité.
Je crois en Dieu... Notre Père... Je vous salue, Marie... et Jésus,
1° dont le Sacré-Cœur est l'objet des complaisances du Père.
2° dont le Sacré-Cœur est hypostatiquement uni à la Personne du Fils.
3° dont le Sacré-Cœur est le Temple vivant du Saint-Esprit.
Gloire au Père...
Première Dizaine
Nous allons réciter ce dizain pour honorer toutes les saintes affections dont le Sacré-Cœur de Jésus était rempli à l'égard de Dieu son Père, présentant à la Majesté divine tous les sentiments d'amour, d'adoration, de dévotion, de reconnaissance, qui étaient dans ce divin Cœur, demandant qu'il les communique aux nôtres.
Notre Père... Je vous salue...
1° dont le Sacré-Cœur est une fournaise brûlante du feu divin qu'il est venu répandre sur la terre et qu'il veut allumer dans nos cœurs.
2° du Sacré-Cœur duquel tous les soupirs et tous les mouvements sont autant d'actes de la plus parfaite charité.
3° dont le Sacré-Cœur brûlait d'un zèle divin pour la gloire de Dieu son Père et le salut des hommes.
4° dont le Sacré-Cœur contemple et adore sans cesse l'essence et les perfections de Dieu.
5° dont le Sacré-Cœur honore par sa parfaite obéissance les grandeurs de la Divinité.
6° qui multiplie la présence de son Sacré-Cœur au Saint-Sacrement, pour multiplier son sacrifice, ses adorations, et les traits enflammés de l'amour sacré qu'il lance du fond de nos autels vers le trône de la Majesté divine.
7° dont le Sacré-Cœur répare par ses hommages nos offenses et nos outrages.
8° dont le Sacré-Cœur apaise par les charmes de sa douceur la colère de Dieu, dont nos crimes allument la fureur.
9° qui obtient par la force et la vertu de son Sacré-Cœur la miséricorde de Dieu pour les pécheurs.
10° dont le Sacré-Cœur fait descendre sur la terre toutes les bénédictions du Ciel.
Gloire au Père, au Fils, au Saint-Esprit, comme elle sera dans le Sacré-Cœur de Jésus, maintenant et toujours et dans la suite des siècles. Ainsi soit-il.
Deuxième Dizaine
Pour honorer le Sacré-Cœur de Jésus comme la source de tous les dons célestes, le priant de purifier et de sanctifier nos cœurs en ôtant tout ce qui lui déplaît pour y mettre sa grâce et ses vertus.
Notre Père... Je vous salue...
1° dont le Sacré-Cœur est plein de grâce et de vérité, de la plénitude duquel nous avons tous reçu.
2° dans le Sacré-Cœur duquel sont renfermés tous les trésors de sagesse et de science qu'il nous donne pour éclairer notre folie et notre ignorance.
3° dont le Sacré-Cœur est de tous les biens le trésor inépuisable puisqu'il les puise dans la Divinité même comme dans une source intarissable.
4° dont le Sacré-Cœur est la demeure du Saint-Esprit qui y habite avec ses sept dons et ses douze fruits.
5° dont le Sacré-Cœur est le roi des cœurs, l'âme de nos âmes, le principe de la vie spirituelle, comme le cœur humain est le principe de la vie naturelle.
6° dont le Sacré-Cœur est le centre de l'union et de la charité, ne faisant qu'un cœur et qu'une âme de toute la chrétienté.
7° dont le Sacré-Cœur inspire et anime les membres de son corps mystique, qui sont les fidèles, en leur communiquant de son esprit les influences continuelles.
8° dans le Sacré-Cœur duquel tous les saints ont puisé leurs lumières, leurs vertus et leur sainteté.
9° dont le Sacré-Cœur est le trésor caché où doivent continuellement se porter nos cœurs, nos esprits et nos pensées.
10° dont le Sacré-Cœur est la mort des vices et la vie des vertus.
Gloire au Père...
Troisième Dizaine
Pour honorer tous les sentiments de bonté et de charité du Sacré-Cœur de Jésus envers les hommes et de lui en témoigner notre reconnaissance.
Notre Père... Je vous salue...
1° dont le Sacré-Cœur brûle de zèle et d'ardeur pour le salut des hommes faibles, misérables et pécheurs.
2° dont le Sacré-Cœur est plein d'entrailles de bonté, de miséricorde sur nos besoins, nos misères, et nos désordres.
3° dont le Sacré-Cœur est pour les justes pénétré de tendresse et d'affections, et pour les pécheurs touchés de douleur et de compassion.
4° dont le Sacré-Cœur connaît tous nos besoins et nos désirs, toujours prêt à nous tendre la main pour nous secourir.
5° dont le Sacré-Cœur ne veut pas notre mort et notre condamnation, mais notre salut et notre sanctification.
6° dont le Sacré-Cœur amollit par sa tendresse la dureté de nos âmes pécheresses.
7° dont le Sacré-Cœur nous aime jusqu'à l'excès, s'offrant pour nous sur l'autel après s'être immolé sur la Croix.
8° qui nous donne son Sacré-Cœur dans la communion pour nous communiquer ses sentiments, ses vertus, et ses dons.
9° dont nous ne payons les bienfaits et la tendresse que par l'ingratitude et la sécheresse.
10° dont nous outrageons les soins et les sollicitudes paternelles par des défiances et des inquiétudes continuelles.
Gloire au Père...
Quatrième Dizaine
Pour honorer dans ce dizain toutes les amertumes du Sacré-Cœur de Jésus, compatissant à sa douleur, tâchant de réparer par la tendresse de notre compassion l'outrage et la peine que nous lui avons causés par la malice et la dureté de nos cœurs, et par le nombre et l'énormité de nos péchés.
Notre Père... Je vous salue...
1° dont le Sacré-Cœur séchait de douleur et tombait en défaillance à la vue des péchés qui se sont commis, qui se commettent et se commettront jusqu'à la fin du monde.
2° dont le Sacré-Cœur a bu tous les jours et tous les moments de sa vie le Calice d'amertume et d'affliction jusqu'à la lie.
3° à qui la tendresse de son Sacré-Cœur a fait verser des larmes et pousser des gémissements sur nos malheurs, nos peines, et nos égarements.
4° dont le Sacré-Cœur, victime de son amour, s'est offert pour nous : souffrons et mourons donc pour lui à notre tour.
5° dont le Sacré-Cœur fut livré à l'ennui, à la crainte, et à une tristesse mortelle pour expier nos pensées vaines et criminelles.
6° dont le Sacré-Cœur se vit inondé par le torrent de nos crimes et de nos iniquités.
7° qui dans la douleur extrême dont son Sacré-Cœur était saisi sua le sang dans sa triste agonie.
8° dont le Sacré-Cœur a été rassasié d'amertumes et d'ignominies pour vaincre la concupiscence et l'orgueil de la vie.
9° dont le Sacré-Cœur a été ouvert par une lance pour répandre sur nous ses grâces avec abondance.
10° dont les humiliations, les peines et les croix sont maintenant changés en gloire, en délices et en joie.
Gloire au Père...
Cinquième Dizaine
Pour honorer le Sacré-Cœur de Marie, l'union intime qu'il avait avec celui de Jésus, l'amour réciproque et les communications du Cœur de Jésus et de Marie, offrant l'amour du Sacré-Cœur de Jésus au Sacré-Cœur de Marie, et présentant au Sacré-Cœur de Jésus la tendresse du cœur de Marie avec toutes les saintes affections qui ont été, qui sont, et qui seront, dans les neuf chœurs des anges et dans les cœurs de tous les saints, et qui pourraient et devraient être dans tous les cœurs créés et possibles.
Notre Père... Je vous salue...
1. dont le Sacré-Cœur, par la divine puissance, a pris dans vous et de vous son être et sa substance.
2. dont vous avez porté le cœur divin neuf mois dans votre chaste sein.
3. dont le Sacré-Cœur a pris de votre sang le plus pur son accroissement et sa nourriture.
4. dans le Sacré-Cœur duquel vous habitez comme dans votre centre, et lui en vous comme dans son Temple.
5. qui verse dans votre cœur ses bénédictions et ses grâces, et qui vous donne dans son cœur, après Dieu, la première place.
6. dont le Sacré-Cœur communique à votre cœur l'amour divin, et le zèle qu'il a pour le salut des humains.
7. dont le Sacré-Cœur vous inspire la tendresse et la compassion qu'il a pour nous et pour toutes les nations.
8. au Sacré-Cœur duquel vous avez été intimement unie, vivant, aimant, souffrant et faisant tout en lui et avec lui.
9. dont vous avez vu percer le Sacré-Cœur par une lance qui vous pénétra de la plus vive douleur.
10. dont vous contemplez les charmes et les beautés dans la gloire après en avoir médité les mystères, les repassant dans votre cœur lorsque vous viviez encore sur la terre.
Gloire au Père...
Offrande du chapelet
Recevez, ô Père éternel, ce chapelet que nous venons de réciter à l'honneur du Sacré-Cœur de Jésus votre Fils et de Marie sa sainte Mère, auxquels nous serons à jamais nos cœurs, nos corps et nos âmes avec intention de bénir, de louer, d'aimer, de rechercher, de vous présenter et de vous offrir le Sacré-Cœur de Jésus, celui de sa Mère et de tous les saints, avec les sentiments d'amour, de respect, de reconnaissance, de dévotion dont ils étaient pénétrés, à chaque instant de notre vie, de notre respiration, et à chaque mouvement de notre cœur, désirant avec ardeur d'entrer, de vivre, d'agir, de souffrir, de mourir dans le Sacré-Cœur de Jésus et de Marie, afin qu'après leur avoir été unis dans le temps nous leur soyons réunis à jamais dans l'éternité. Ainsi soit-il.
Le Bienheureux Jean-Martin Moyë
1730-1793
Fête le 4 mai
Jean-Martin Moyë naît à Cutting (Diocèse de Metz) le 27 janvier 1730. Ordonné prêtre, il est frappé par la misère matérielle et spirituelle des villages. Il fonde une congrégation de religieuses pour l’éducation des enfants des campagnes ; c’est la naissance des Sœurs de la Providence : pauvreté, charité, simplicité, confiance totale en la Divine Providence. Le 30 décembre 1771, il quitte la France pour la Chine et y reste 12 années. Il revient malade en France ; la Révolution l’oblige à s’exiler à Trèves. Totalement épuisé, il y meurt le 4 mai 1793. Pie XII le béatifie le 21 novembre 1954. Aujourd’hui encore se poursuit son œuvre dans le monde.
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Le Carême avec Jean Paul II
Le Carême avec Jean Paul II
2 mars
« Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à Moi que vous l'avez fait. » (Matthieu 25:40)
A méditer
« Cette page n'est pas une simple invitation à la Charité; c'est une page de Christologie qui projette un rayon de lumière sur le Mystère du Christ. On ne doit certes pas oublier que personne ne peut être exclu de notre amour, à partir du moment où « par son incarnation », le Fils de Dieu s'est en quelque sorte uni à tout homme ». Mais en restant aux paroles non équivoques de l'Evangile, dans la personne des pauvres, il y a une présence spéciale du Fils de Dieu qui impose à L'Église une option préférentielle pour eux. »
Novo Millennio Ineute, n° 49
Fioretti
En février 1986, pendant un voyage en Inde, il rencontre Mère Teresa qui lui fit visiter son hospice de Calcutta. Ils passent au milieu des lits des mourants, dont beaucoup sont lépreux. Une femme prend la main du Pape et la serre contre son visage en s'écriant: « Je suis si seule, ne me quitte pas! » Le Pape, pendant un long moment serre sa tête contre sa poitrine. Puis la visite se poursuit dans la salle où gisent les morts de ce jour. Jean Paul II s'approche de chaque dépouille pour la caresser doucement. De retour à Rome, il chercha une maison au Vatican même pour en faire un hospice pour les pauvres de la ville, confiée aux soeurs de Mère Teresa.
« Rire et pleurer avec Jean Paul II », Daniel Ange, Ed. Sarment/Jubilé
Prière
Toi qui vas à la recherche de ceux qui sont perdus, toi qui ramènes au bercail ceux qui sont égarés, toi qui panses les plaies de ceux qui sont blessés et prends soin de ceux qui sont faibles ou malades, ne permets pas que l'homme s'égare sur des chemins dans les impasses, en ne regardant que lui-même, ses propres possibilités et ses conquêtes! Fais que l'homme comprenne que Tu es le Pasteur, le Bon Pasteur, qui a offert Sa Vie pour chacun de nous! Fais que l'homme cherche Ta main qui le guide; qu'il trouve en Toi le Chemin, la Vérité et la Vie!
10 octobre 1988
Boîte à idée
Aujourd'hui, je me prive de quelque chose pour en faire bénéficier quelqu'un dans le besoin.
Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »
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Litanies de demande de pardon en l'honneur du Saint Sacrement
« J'ai besoin d'âmes réparatrices... »
Allons en esprit au Jardin de Gethsémani; faisons silence, âmes réparatrices; plongeons notre coeur dans un ardent désir de réparation et de crainte; Allons, recueillant la voix angoissée et douloureuse de Jésus, qui se débat dans la plus épouvantable des agonies. Solitude immense, jusqu'à l'abandon du Père Céleste! Son humanité abattue vers le sol. Est-il possible qu'un Dieu en soit arrivé à ce point? Et cela pour tous les péchés de l'humanité, pour les nôtres, en particulier. Contemplons comme sa douleur arrive à la plus grande intensité, moins par la proximité de sa Passion que pour tant d'ingratitudes et manque de compréhension. Il pense que sa Passion sera infructueuse pour beaucoup d'âmes; une douleur aiguë le fait frémir. Ses douleurs se transforment en agonie torturante. Il va vers ses disciples préférés et les trouve endormis! ... ses meilleurs, ses plus intimes amis ne peuvent veiller une heure avec le Maître! Il appelle son Père lui demandant que passe ce calice et il ne trouve seulement que solitude et abandon! ... Les cieux se fermeraient-ils aussi? ... Mais non, un ange descend le réconforter dans sa défaillance. Une sueur de sang l'enveloppe avec tant d'abondance qu'elle se répand sur la terre - "Mon Père! s'il est possible que ce calice s'éloigne de moi! Mais que s'accomplisse non pas ma volonté, mais la Tienne!" Quelle leçon! la plus sublime! celle que Jésus nous enseigne à Gethsémani, pour que nous fassions notre prière de tous les jours avec cet esprit! Si nous demandons dans la douleur et la souffrance que s'éloigne de nous le calice, en même temps sachons demander et accepter avec générosité que s'accomplisse la Volonté de Dieu.
Recueillons et amassons au plus intime de nos âmes les paroles de Jésus qui agonise: "Ecoutez-moi, âmes réparatrices, je suis Moi, Votre Jésus, mais brisé, agonisant dans un cruel tourment, abandonné de tous, affamé de la gloire de mon Père, assoiffé de toutes les âmes, brisé dans tout mon corps par le plus épouvantable de tous les supplices! ... Cet état dans lequel je me trouve, ne vous émeut-il pas de compassion? ... Ne voulez-vous pas m'ouvrir les portes de votre coeur, pour qu'au moins, j'y rencontre repos et consolation? Si vous pouviez comprendre mon grand amour pour toutes les âmes! Et comment ma Miséricorde les recherche! Vous n'hésiteriez-pas un seul instant à me donner tout votre coeur et non seulement cela, mais votre vie serait une fidèle reproduction de ma vie, mes douleurs seraient les vôtres, sentant en votre propre chair les ingratitudes et les péchés dont les hommes m'accablent. Je désire ardemment, j'ai besoin d'âmes réparatrice à travers tous les siècles et en tous les coins de la terre; elles sont les paratonnerres de la Justice divine; les prières et larmes de ces âmes ont un pouvoir infini devant le Père, puisque elles sont unies à mes intentions. Ne craignez pas, petit troupeau, de me ressembler, vous avez à embrasser la croix de la douleur, de la persécution, de la calomnie, de la pauvreté. Ma Grâce ne vous manquera pas; sans moi, vous ne pouvez rien faire avec Moi, vous pouvez tout, mais les âmes détachées me plaisent. J'instituai la Sainte Eucharistie, je souffris l'agonie de Gethsémani, la trahison de Judas, le reniement de Pierrre, un inique procès, me voyant placé après Barrabas, la flagellation et le couronnement d'épines, les mépris et les moqueries, la voie de l'amertume, la douleur de ma Mère, ce coeur très pur, transpercé et affligé par toutes les peines et tourments de la terre. La crucifixion, ma mort ignominieuse et la lance du soldat Longin, ouvrant mon côté, pour laisser passer les torrents de mes grâces, de mes miséricordes, de mon amour. L'amour immense d'un Dieu décida mon Incarnation et à l'étonnement du Ciel et de la Terre, je voulus descendre sur celle-ci, je pris la nature humaine dans le sein très pur d'une Vierge, je naquis dans une pauvre étable, venant à la recherche des hommes de bonne volonté qui me rencontreront toujours, en me revêtant de leur chair, de leur coeur, de leurs sentiments. Je fus sujet au froid, aux privations, au travail. Bien que je sois Dieu, j'obéis à mes parents et restai assujetti à eux, jusqu'à la mort. Pourquoi ai-je fait cela? Par amour, mon grand amour pour les âmes. Je pouvais opérer la Rédemption sans verser une seule goutte de mon sang, mon pouvoir seulement suffisait pour sauver toutes les âmes. Mais il était nécessaire de vous faire comprendre comment Dieu aime ses créatures et jusqu'à quel point me conduisit cet amour. Depuis le moment où fut consommé le sacrifice du Calvaire, je laissai l'humanité rachetée par mon propre sang. Au pied de la croix, ce sacrifice se consomma et se marqua en ma Mère. Elle m'arracha toutes les grâces et faveurs, elle est la Médiatrice de toutes les grâces, elle intercède et tous ceux qui, en leurs nécessités recourent à elle avec foi et confiance obtiendront tout ce qu'ils demandent pour difficile et impossible que cela paraisse. Dans les ombres de la nuit surviennt les plus horribles crimes, péchés d'apostasie, débridement de toutes les passions; le pouvoir des ténèbres comme un jour à Gethsémani, revient à l'heure actuelle avec plus d'intensité et virulence que jamais. Les gens veulent se divertir, en usant de tous les moyens et passant par-dessus les lois morales et divines. Pauvre humanité corrompue et submergée par tous les péchés capitaux! Et que puis-je dire de tant de sacrilèges, de profanations? Et ce qui est plus terrible, apostasie des miens, de ceux qui ont été oints dans les ordres sacrés par Pierre. Tout cela n'est-ce pas assez pour renouveler et continuer l'agonie de Gethsémani, le Prétoire, la flagellation ou me clouer sur la croix, disloquant mes membres et ouvrant mes plaies à nouveau? Et mon cri déchirant de: "J'ai soif"? soif brûlante des miens! je mets mes délices à être avec les fils des hommes et ils me laissent seul, dans le plus cruel des abandons, niant ma présence en la Sainte Eucharistie, perdant la Foi, parce qu'ils ont cessé de prier; il n'y a pas de temps pour la prière, pour parler avec Moi, pour écouter Ma voix ni recueillir mes plaintes. Les hommes ne s'entendent pas entre eux, à cause de tout le bruit qu'ils font, bruit assourdissant des chansons, musiques, salles de fêtes, techniques et science moderne, beaucoup de programmes et d'idéologies fausses! Toujours l'orgueil, cause de toues les ruines de l'humanité dans tous les temps!
Âmes réparatrices, votre mission sur la terre est d'aimer, de m'aimer de toutes vos forces, sans repos, et d'aimer tous les hommes pour moi, cela est votre mission, votre fin. Je vous regarde là, tout près de mon Coeur et de celui de ma Mère bénie, dans le silence de la nuit, unis les uns aux autres, pour tirer consolation de votre amour, réparation, pénitence, générosité pour calmer la soif immense qui me consume d'être connu et aimé de tous. Oui, j'ai soif d'amour, de sacrifice, d'amour caché dans l'humilité et le silence des petites choses de chaque jour, acceptées avec amour et esprit de foi, d'amour pur qui se donne entièrement, mourant aux plaisirs des sens pour vivre de l'esprit. Ainsi, vous apaiserez la soif d'un Dieu qui laisse les Cieux pour aller à la recherche des pécheurs. L'amour implique douleur et sacrifice, n'ayez crainte, ma grâce ne vous manquera pas, avec elle vous obtiendrez tout. Demandez-moi beaucoup; n'hésitez pas à me demander; pour les âmes confiantes et généreuses, il y a d'abondantes grâces, mes mains en étant toujours remplies pour les répandre. Priez beaucoup pour les pécheurs, pour mes Prêtres, âmes consacrées, pour ce chaos et confusion, pour cette vague de matérialisme et d'orgueil qui envahit tout. Assez de péchés! La Justice divine est comblée! mais malgré tout, mon amour continue, appelant, invitant sans cesse; et déjà il y a des guerres sanglantes, des tremblements de terre, la faim, les épidémies... Mon Coeur brûle de Miséricorde plus que de Justice, mais l'iniquité des hommes est si grande qu'ils méprisent ma Miséricorde et se rient de mon Ciel. Il y en a certains qui ne veulent pas entendre ma Voix, ni accomplir mes commandements! Peut-être est-il très proche le jour terrible où les hommes resteront paralysés d'épouvante! Priez, priez et persévérez dans la prière, unisssez-vous à mes intentions et à celles des saints et justes de la terre par les mains de ma Mère, pour faire violence au Père.
D'après une méditation du Père Mateo Crawley, des Sacrés Coeurs de Picpus
Litanies de demande de pardon en l'honneur du Saint Sacrement
Litanies de demande de pardon pour tous les outrages et les sacrilèges commis envers le Saint Sacrement.
Seigneur, ayez pitié de nous
Jésus-Christ ayez pitié de nous
Jésus, écoutez-nous.
Jésus, exaucez-nous.
Dieu, Père de Miséricorde, ayez pitié de nous
Dieu Fils, Médiateur entre Dieu et l'homme, ayez pitié de nous
Dieu Esprit Saint, lumière des Cœurs, Sainte et indivisible Trinité, ayez pitié de nous
Trinité Sainte, un Seul Dieu, ayez pitié de nous
Ô Hostie Sacrée! Victime d'expiation pour les péchés du monde, ayez pitié de nous, sauvez-nous, ô Seigneur.
Ô Hostie Sacrée! Sacrifié sur l'autel par nous et pour nous, ayez pitié de nous, sauvez-nous, ô Seigneur.
Ô Hostie Sacrée ! Méprisée et négligée, ayez pitié de nous, sauvez-nous, ô Seigneur.
Ô Hostie Sacrée! Outragée par les blasphème des hommes, ayez pitié de nous, sauvez-nous, ô Seigneur.
Ô Hostie Sacrée! Négligée et abandonnée dans nos églises, ayez pitié de nous, sauvez-nous, ô Seigneur.
Pour tant d'indignes communions, nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour le manque de respect des chrétiens, nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour les incessants blasphèmes des impies, nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour les paroles indignes prononcées dans les églises, nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour les crimes des pécheurs, nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour les sacrilèges qui profanent votre Sacrement d'Amour, nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour la froideur de la plupart de vos enfants, nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour leurs outrages envers vos invitations à aimer, nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour l'infidélité de ceux qui se disent vos amis, nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour les abus de votre grâce, nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour notre infidélité, nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour notre lenteur à vous aimer, nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour notre tiédeur envers votre Sainte Messe, Nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour votre amère tristesse à cause des âmes qui se perdent, nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour votre longue attente à la porte de nos cœurs, nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour vos soupirs par amour, nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour vos larmes par amour, nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour vos emprisonnements par amour, nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour votre mort par amour, nous vous demandons humblement pardon, ô Seigneur.
Pour que vous nous sauviez, pour que vous nous écoutiez, nous vous supplions d'écouter les pécheurs que nous sommes.
Pour que vous nous appreniez à connaitre votre Amour pour nous dans le très Saint Sacrement, nous vous supplions d'écouter les pécheurs que nous sommes.
Pour que vous acceptiez notre repentir fait dans un esprit d'humilité, nous vous supplions d'écouter les pécheurs que nous sommes.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Vous leur avez donné le pain du ciel,
Qui renferme toutes sortes de délices.
Prions
Seigneur Jésus, vous qui avez choisi de vous exposer à tous les outrages des impies plutôt que de retirer votre Corps de nos églises, accordez-nous la grâce de déplorer sincèrement et de tout cœur, toutes les injures et tous les sacrilèges commis contre vous et de réparer autant qu'il est possible et d'un amour sincère, les nombreuses ignominies et les outrages que vous avez subis et que vous subissez encore continuellement en cette ineffable mystère qui vit et règne avec Dieu, dans l'unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.
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