11 avril 2009

La Nuit de la Résurrection

A1_078Z3

La Nuit de la Résurrection

Extrait des révélations de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich

Bientôt après je vis la tombeau du Seigneur ; tout était calme et tranquille alentour : il y avait six à sept gardes, les uns assis, les autres debout vis-à-vis et autour de la colline. Pendant toute la journée, Cassius n'avait presque pas quitté sa place dans le fossé, à l'entrée de la grotte. En ce moment il était encore là, dans la contemplation et dans l'attente, car il avait reçu de grandes grâces et de grandes lumières : il était éclairé et touché intérieurement. Il faisait nuit, les lanternes placées devant la grotte jetaient alentour une vive lueur. Je m'approchai alors en esprit du saint corps pour l'adorer. Il était enveloppé dans son linceul et entouré de lumière et reposait entre deux anges que j'avais vus constamment en adoration à la tête et aux pieds du Sauveur, depuis la mise au tombeau. Ces anges avaient l'air de prêtres ; leur posture et leurs bras croisés sur la poitrine me firent souvenir des Chérubins de l'arche d'alliance, mais je ne leur vis point d'ailes. Du reste, le saint sépulcre tout entier me rappela souvent l'arche d'alliance à différentes époques de son histoire. Peut-être cette lumière et la présence des anges étaient-elles visibles pour Cassius, car il était en contemplation prés de la porte du tombeau, comme quelqu'un qui adore le Saint Sacrement.

En adorant le saint corps, je vis comme si l'âme du Seigneur, suivie des âmes délivrées des patriarches, entrait dans le tombeau à travers le rocher et leur montrait toutes les blessures de son corps sacré. En ce moment, les voiles semblèrent enlevés : je vis le corps tout couvert de plaies, c'était comme si la divinité qui y habitait eut révélé à ces âmes d'une façon mystérieuse toute l'étendue de son martyre. Il me parut transparent de manière que l'intérieur était visible ; on pouvait reconnaître dans tous leurs détails les lésions et les altérations que tant de souffrances y avaient produites, et voir jusqu'au fond de ses blessures. Les âmes étaient pénétrées d'un respect indicible mêlé de criante et de compassion.


J'eus ensuite une vision mystérieuse que je ne puis pas bien expliquer ni raconter clairement. Il me sembla que l'âme de Jésus, sans avoir encore rendu la vie à son corps par une complète union, sortait pourtant du sépulcre en lui et avec lui : je crus voir les deux anges qui adoraient aux extrémités du tombeau enlever ce corps sacre, nu, meurtri, couvert de blessures, et monter ainsi jusqu'au ciel à travers les rochers qui s'ébranlaient ; Jésus semblai ; présenter son corps supplicié devant le trône de son Père céleste, au milieu de choeurs innombrables d'anges prosternés : ce fut peut-être de cette manière que les âmes de plusieurs prophètes reprirent momentanément leurs corps après la mort de Jésus et les conduisirent au temple, sans pourtant revenir à la vie réelle, car elles s'en séparèrent de nouveau sans le moindre effort. Je ne vis pas cette fois les âmes des patriarches accompagner le corps du Seigneur. Je ne me souviens pas non plus où elles restèrent jusqu'au moment où je les vis de nouveau rassemblées autour de l'âme du Seigneur.


Pendant cette vision, je remarquai une secousse dans le rocher : quatre des gardes étaient allés chercher quelque chose à la ville, les trois autres tombèrent presque sans connaissance. Ils attribuèrent cela à un tremblement de terre et en méconnurent la véritable cause. Mais Cassius fut très ému : car il voyait quelque chose de ce qui se passait, quoique cela ne fût pas très clair pour lui. Toutefois, il resta à sa place, attendant dans un grand recueillement ce qui allait arriver. Pendant ce temps les soldats absents revinrent.


Ma contemplation se tourna de nouveau vers les saintes femmes : elles avaient fini de préparer et d'empaqueter leurs aromates et s'étaient retirées dans leurs cellules. Toutefois elles ne s'étaient pas couchées pour dormir, mais s'appuyaient seulement sur les couvertures roulées. Eues voulaient se rendre au tombeau avant le jour. Elles avaient manifesté plusieurs fois leur inquiétude, car elles craignaient que les ennemis de Jésus ne leur tendissent des embûches lorsqu'elles sortiraient, mais la sainte Vierge, pleine d'un nouveau courage depuis que son fils lui était apparu, les tranquillisa et leur dit qu'elles pouvaient prendre quelque repos et se rendre sans crainte au tombeau, qu'il ne Leur arriverait point de mal. Alors elles se reposèrent un peu.


Il était à peu près onze heures de la nuit lorsque la Sainte Vierge, poussée par l'amour et par un désir irrésistible, se leva, s'enveloppa dans un manteau gris, et quitta seule la maison. Je me demandais avec inquiétude comment on laissait cette sainte mère, si épuisée, si affligée, se risquer seule ainsi au milieu de tant de dangers. Elle alla, plongée dans la tristesse, à la maison de Caïphe, puis au palais de Pilate, ce qui l'obligeait à traverser une grande partie de la ville, et elle parcourut ainsi tout le chemin de la croix à travers les rues désertes, s'arrêtant à tous les endroits où le Sauveur avait eu quelque chose à souffrir ou quelque outrage à essuyer. Elle semblait chercher un objet perdu ; souvent elle se prosternait par terre et promenait sa main sur les pierres : après quoi elle la portait à sa bouche, comme si elle eût touche quelque chose de saint, le sang sacré du Sauveur qu'elle vénérait en y appliquant ses lèvres. L'amour produisait en elle quelque chose de surhumain : car toutes les places sanctifiées lui apparaissaient lumineuses. Elle était absorbée dans l'amour et l'adoration. Je l'accompagnai pendant tout le chemin et je ressentis et fis tout ce qu'elle ressentit et fit elle-même, selon la faible mesure de mes forces.


Elle alla ainsi jusqu'au Calvaire, et comme elle en approchait, elle s'arrêta tout d'un coup. Je vis Jésus avec son corps sacré apparaître devant la sainte Vierge, précédé d'un ange, ayant à ses côtés les deux anges du tombeau, et suivi d'une troupe nombreuse d'âmes délivrées. Il ne faisait aucun mouvement et semblait planer dans la lumière qui l'entourait ; mais il en sortit une vois qui annonça à sa mère ce qu'il avait fait dans les limbes, et qui lui dit qu'il allait ressusciter et venir à elle avec son corps transfiguré ; qu'elle devait l'attendre près de la pierre où il était tombé au Calvaire.


L'apparition parut se diriger du côté de la ville, st la sainte Vierge, enveloppée dans son manteau, alla s'agenouiller en priant à la place qui lui avait été, désignée. Il pouvait bien être minuit passé, car Marie était restée assez longtemps sur le chemin de la croix. Je vis alors le cortège du Sauveur suivre ce même chemin, tout le supplice de Jésus fut montré aux âmes avec ses moindres circonstances : les anges recueillaient, d'une manière mystérieuse, toutes les portions de sa substance sacrée qui avaient été arrachées de son corps. Je vis que le crucifiement, l'érection de la crois, l'ouverture du côté, la déposition et l'ensevelissement leur furent aussi montrés. La sainte Vierge de son côté contemplait tout cela en esprit et adorait, pleine d'amour.


Il me sembla ensuite que le corps du Seigneur reposait de nouveau dans le tombeau, et que les anges y rejoignaient, d'uns façon mystérieuse, tout ce que les bourreaux et leurs instruments de supplice en avaient enlevé. Je le vis de nouveau resplendissant dans son linceul, avec les deux anges en adoration à la tête et aux pieds. Je ne puis exprimer comment je vis tout cela. Il y a là tant de choses, des choses si diverses et si inexprimables, qua notre raison dans son état ordinaire n'y peut rien comprendre. D'ailleurs, ce qui est clair et intelligible quand la le vois, devient plus tard complètement obscur et je ne puis le rendre avec des paroles.


Lorsque le ciel commença à blanchir à l'orient, je vis Madeleine, Marie, fille de Cléophas, Jeanne Chusa et Salomé quitter le Cénacle, enveloppées dans leurs manteaux. Elles portaient des aromates empaquetés, et l'une d'elles avait une lumière allumée, mais cachée sous ses vêtements. Les aromates consistaient en fleurs fraîches qui devaient être jetées sur le corps, en sucs extraits de diverses plantes, en essences et en huiles dont elles voulaient l'arroser. Je les vis se diriger timidement vers la petite porte de Nicodème.

138Fandescent_20detail


Samedi Saint

Cristo

Samedi Saint

Mémoire et Sacrifice


« Que l’Esprit Saint fasse de nous une éternelle offrande... » (Prière eucharistique III) 


En commençant la célébration de l’Eucharistie, avant même de faire le signe de la croix, le prêtre se penche pour vénérer l’autel. Ce geste, si simple et parlant, nous plonge immédiatement dans l’abîme : personne ne peut être à la hauteur de l’événement qui va être célébré. Car cet autel, sur lequel je viens de déposer un baiser, est à la fois la table du jeudi saint, la croix du vendredi saint, et le tombeau d’où le Seigneur Ressuscité est sorti victorieux, libre et vainqueur, au matin de Pâques. À chaque Messe, en effet, nous sommes contemporains de l’ensemble du Mystère pascal de Jésus. Tout prêtre, j’imagine, quand il accomplit ce geste, se sent, comme moi, dépassé par l’aventure dans laquelle il se lance avec la communauté rassemblée. Eucharistie et mystère pascal. Comment faire pour vivre, pour traduire dans toute l’action liturgique (la prière, la prédication, les chants, l’animation, les divers gestes symboliques) ... à la fois, la joie du repas pascal, le drame du Golgotha et le mystère du matin de la Résurrection ? - Nous sommes vraiment aux côtés de Jésus, comme ceux qui l’entouraient, le soir du jeudi saint. C’est un merveilleux moment d’amitié et de douceur. Après avoir lavé les pieds de ses disciples, le Seigneur leur explique : « C’est un exemple que je vous ai donné, afin que vous fassiez vous aussi comme j’ai fait pour vous » (Jn 13, 15). Oui, l’humilité est la reine de toutes les vertus, et ceux qui participent à la Messe comprennent, en contemplant l’exemple donné par le  Serviteur, que leur vocation est de servir, quel que soit leur état de vie. Ils sentent aussi que l’atmosphère de  l’Église est celle d’une famille. 


Mgr Philippe Barbarin

(Congrès eucharistique Québec 2008)

Jesus__Mary__Cross

Mais l’Eucharistie nous rend aussi contemporains du vendredi saint. C’est l’heure du sacrifice suprême, où le Seigneur a versé son sang sur la croix, pour la rémission de nos péchés. Les Apôtres n’ont pas eu le courage de le suivre, malgré leurs promesses de fidélité. Et même si nous ne valons pas plus qu’eux, en nous souvenant des larmes d’amertume qui sont venues sur le visage de Pierre après son reniement, nous demandons la grâce de demeurer fidèles au Christ, jusque dans les heures de ténèbres. Enfin, la célébration de l’Eucharistie est surtout le mystère du matin de Pâques. De tant de haine et d’injustice, l’amour de Dieu triomphe, et le corps de Jésus, vivant et ressuscité, se tient devant nous. Il porte encore les marques de ses plaies; les portes du Royaume s’ouvrent, et l’Esprit Saint nous est donné comme une force et une source de pardon. Même s’il est retourné auprès de son Père, Jésus nous assure que sa présence ne nous fera plus jamais défaut : « Voici que je suis avec vous, tous les jours, jusqu’à la fin des temps » (Mt 28, 20).

ne_pleure_pas_mere

Méditation

Le Samedi Saint, jour de silence et de conversion


Aujourd’hui, c’est un jour de silence dans l’Eglise : le Christ gît au tombeau, et l’Eglise médite, admirative, sur ce que le Seigneur a fait pour nous. Elle reste silencieuse pour apprendre du Maître, en contemplant son corps détruit. (…) Le Samedi Saint n’est pas une journée triste. Le Seigneur a vaincu le démon et le péché, et dans quelques heures, il vaincra également la mort par sa glorieuse résurrection. Il nous a réconcilié avec le Père céleste. Nous sommes de nouveau enfants de Dieu ! (…) L’on comprend que l’on ait mis le corps sans vie du Fils dans les bras de la Mère, avant de lui donner une sépulture. Marie est la seule créature capable de lui dire qu’elle comprend parfaitement son Amour pour les hommes, car elle n’a pas été la cause de ses douleurs. La Vierge très pure parle pour nous ; mis elle parle pour nous faire réagir, pour nous nous expérimentions sa douleur, devenue une seule et même chose avec la douleur du Christ. Tirons de cela des résolutions de conversion et d’apostolat, d’identification plus profonde avec le Christ, afin d’être entièrement tourné vers les âmes. Demandons au Seigneur qu’il nous transmette l’efficacité salvatrice de sa Passion et de sa Mort. Considérons le panorama qui se présente à nous. La foule qui nous entoure attend que les Chrétiens lui fasse découvrir les merveilles de la rencontre avec Dieu. Il faut que cette semaine sainte – et chaque jour par la suite – soit pour nous l’occasion d’un saut en qualité, pour dire au Seigneur de se mettre totalement dans nos vies. Il faut communiquer à de nombreuses personnes la Vie nouvelle que le Christ nous a obtenu par la Rédemption.


Mgr Echavarria, prélat de l’Opus Dei

aaa_4

Prions


Dieu éternel et Tout-Puissant, dont le Fils unique est descendu aux profondeurs de la terre, d'où Il est remonté glorieux: accorde à Tes fidèles, ensevelis avec Lui dans le Baptême, d'accéder par Sa Résurrection à la Vie éternelle. Lui qui vit et règne avec Toi dans l'Unité du Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

Posté par fmonvoisin à 20:18 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , ,

Neuvaine à la Miséricorde Divine: 2e jour

dimis

Neuvaine à la Miséricorde Divine

 

Deuxième jour



Paroles de Notre Seigneur

« Aujourd’hui amène-moi les âmes sacerdotales et religieuses, et immerge-les dans mon insondable miséricorde. Elles m’ont donné la force d’endurer mon amère passion, par elles comme par des canaux, ma miséricorde se déverse sur l’humanité. » (PJ 1212)

Prions pour le clergé et les religieux

« Très miséricordieux Jésus, de qui provient tout ce qui est bon, multiplie Tes grâces en nous, afin que nous accomplissions de dignes actes de miséricorde, pour que ceux qui nous regardent, glorifient le Père de miséricorde qui est au ciel. » (PJ 1213)

« La source de l’amour divin demeure dans les cœurs purs,
Plongés dans la mer de la miséricorde,
rayonnante comme les étoiles,
Claire comme l’aurore. »


Notre Père…, Je vous salue Marie…, Gloire au Père …


« Père Eternel, jette un regard de miséricorde sur ce groupe d’élus de Ta vigne, les âmes sacerdotales et religieuses, et comble-les de la puissance de Ta bénédiction, et par le sentiment du Cœur de Ton Fils dans lequel elles sont enfermées, accorde leur la force de Ta lumière, afin qu’elles puissent guider les autres sur les chemins du salut, pour chanter ensemble la gloire de Ton insondable miséricorde pour l’éternité. Amen. »

Chapelet à la Miséricorde Divine

Récitation du chapelet à la Miséricorde Divine

on récite les prières suivantes sur le chapelet ordinaire, et l'on méditera sur les Mystères Douloureux


Au début: Notre Père… Je Vous salue Marie…. Je crois en Dieu…

Sur les gros grains, une fois: Père Éternel, je T’offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de Ton Fils Bien-Aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les petits grains, 10 fois: Par Sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entièr.

Pour terminer, 3 fois: Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, prends pitié de nous et du monde entièr.


Jésus Miséricordieux, étendu sur la croix, souvenez-Vous de nous à l’heure de notre mort.


Méditation pour les Mystères Douloureux




1 L’Agonie a Gethsémani


Je suis entrée dans la passion que Jésus a subie au Jardin des Oliviers…. Pendant tout ce temps, je fus comme évanouie. Chaque frémissement de cœur de Jésus se répercutait dans mon cœur et transperçait mon âme…. Je L’ai accompagné au Jardin et au cachot, devant les juges, j’étais avec Lui dans chacun de Ses supplices; pas un de Ses mouvements, pas un de Ses regardes ne m’échappe, j’ai connu la toute-puissance de Son Amour et de Sa Miséricorde envers les âmes. J’agissais avec Lui, mais je ne pouvais trépasser. Le monde ignore tout ce que Jésus a souffert. (Petit Journal II, 102; III,14,15)


2 La Flagellation


J'aperçus Jésus attaché à un poteau, dépouillé de ses vêtements et tout de suite la flagellation commença. J'ai vu quatre hommes qui, tour a tour, frappaient le Seigneur avec des foutes…Son sang a coulé a terre et la chair commençait a se détacher en certains endroits. Et j’ai vu dans Son dos os a nu… Jésus gémissait en silence en souffrant…Et Jésus me fit connaître pour quels péchés accepta la flagellation, ce sont les péchés d’impureté. Oh quel souffrances morales de Jésus…quand Il se soumit à la flagellation! (Petit Journal I,93; I,185).


3 Le couronnement d'épines


Après la flagellation, les bourreaux emmenèrent le Seigneur et Lui ôtèrent son vêtement, qui déjà collait a Ses plaies; celles-ci se rouvrirent pendant qu’il ôtaient le vêtement, alors on jeta sur le épaules du Seigneur et sur Ses plaies ouvertes un manteau rouge, sal et déchiré. On fit asseoir le Seigneur sur une poutre, puis on tressa une couronne d’épines, qu’on Lui posa sur la tête, et on Lui mit dans la main un roseau et tous se moquaient de Lui et Lui rendaient hommage come à un roi, ils Lui crachaient au Visage, d’autres prenaient le roseau et Le frappaient à la tête, d’autres encore Lui violaient la face et Le frappaient à coups de poing; Jésus supportait tout avec douceur. (Petit Journal I,170)


4 Le Portement de la Croix


Je vis tout une légion d’âmes crucifiées comme Jésus. Et je vis une deuxième et troisième légion d’âmes. La deuxième légion n’était pas clouée à la croix ; mais les âmes tenaient fermement la croix en mains; la troisième légion n’était ni crucifiée, ni ne tenait fermement la croix, mais ces âmes traînaient la croix derrière elles, d’un air mécontent. Alors Jésus me dit: Vois-tu, ces âmes qui me ressemblent dans les souffrances et dans les mépris, me ressembleront aussi dans la gloire; et celles qui sont le moins semblables à Moi dans les souffrances et le mépris, seront aussi moins semblables à Moi dans la gloire. (Petit Journal I, 186).


5 La Mort sur la Croix


A trois heures, je vis le Seigneur Jésus crucifié, qui me regarda et dit: J’ai soif (Petit Journal III, 8) J'ai soif du salut des âmes, Aide-Moi à sauver les âmes. Joins te souffrances à Ma Passion et offre-les au Père des Cieux pour le rachat des pêcheurs. (Petit Journal II, 104) Je vis sortir de son cote le deux rayons, telles qu’ils sont sur cette image. Alors je sentis dans mon âme la soif du salut des âmes, et de anéantissement de moi-même au profit des pauvres pécheurs.(Petit Journal II, 205)

Pour recevoir chaque jour par e-mail la prière du jour, de la Neuvaine à la Miséricorde Divine,

abonnez-nous à la newsletter d'Images Saintes!

Posté par fmonvoisin à 18:55 - - Commentaires [1] - Permalien [#]
Tags : , ,