12 avril 2009

La Résurrection du Seigneur

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La Résurrection du Seigneur

Extrait des révélations de Maria d'Agreda


Le divin Seigneur resta aux limbes avec les Saints pères, depuis le vendredi au soir, jusqu'au matin du dimanche, où il sortit du sépulcre, avant l'aurore, accompagné des saints anges et des âmes des justes qu'il avait rachetées. Un grand nombre d'esprits bienheureux étaient de garde auprès du sépulcre, et quelques-uns d'entre eux, par l'ordre de la grande reine, avaient recueilli le sang divin, et les lambeaux de chair sacrée arrachés par les coups, et tout ce qui regardait la gloire du corps, ou appartenait à l'intégrité de la très-sainte humanité. Les âmes des saints pères en arrivant virent d'abord le corps couvert de plaies et défiguré par les outrages et la cruauté des juifs, ensuite les anges rétablirent en leur place, avec une grande vénération les saintes reliques qu'ils avaient recueillies, et dans le même instant, l'âme très-sainte du rédempteur s'unit au corps sacré, et lui communiqua la vie immortelle et glorieuse. Le Seigneur sortit du sépulcre avec une beauté céleste, et en présence des saints pères il promit à tout le genre humain la résurrection des corps, comme un effet de la sienne, et comme gage de cette promesse, il commanda aux âmes de plusieurs justes qui étaient là présents, de reprendre leurs corps et de s'unir à eux; c'est pourquoi l'évangéliste dit : et les corps de plusieurs ressuscitèrent. La très-sainte Vierge connut tout cela et cette vue fit rejaillir sur elle une splendeur céleste, qui la rendit éclatante de beauté et de lumière. Saint Jean était venu pour la consoler comme le jour précédent dans sa douloureuse solitude, il la vit tout-à-coup environnée de splendeur et de rayons de gloire, et comme l'apôtre pouvait à peine auparavant la reconnaître à cause de sa tristesse, il en fut saisi d'étonnement, et il pensa aussitôt que le divin maître était ressuscité, puisque la divine mère était ainsi renouvelée.

La grande reine, toute absorbée dans la pensée que son fils était ressuscité, faisait des actes héroïques dans son coeur embrasé de charité, lorsqu'elle ressentit en elle-même quelque chose de nouveau, et ce fut une sorte de joie et de consolation céleste qui correspondait à l'incompréhensible douleur qu'elle avait soufferte dans la passion. Cette surabondance de joies dans sa grande âme se communiquait, comme naturellement il arrive, de l'âme au corps. Après ces admirables effets, elle reçut aussitôt un troisième bienfait différent, ce fut une nouvelle lumière semblable à celle du ciel; étant ainsi préparée, son fils bien-aimé entra dans sa chambre ressuscité et glorieux, accompagné de tous les saints et des patriarches. L'humble reine se prosterna aussitôt à terre, et adora son divin fils et Seigneur, qui la releva et l'approcha de son divin côté, elle reçut à ce divin contact une faveur extraordinaire d'élévation incomparable qu'elle seule put mériter, comme exempte de la loi du péché d'Adam, et elle n'aurait pu la recevoir si le Seigneur ne l'eût fortifiée, afin qu'elle ne tombât pas en défaillance. Elle consista, en ce que le corps glorieux du fils environna entièrement l'âme de sa mère, comme un globe de cristal qui renfermerait le soleil, et le corps très-pur de la Sainte Vierge devint comme celui des bienheureux; elle entendit alors une voix qui dit: ma bien-aimée, montez plus haut. Par la vertu de cette voix divine, elle fut toute transformée, et elle vit clairement l'essence divine, dans laquelle elle trouva son repos et la récompense, quoique en un instant, de toutes les peines qu'elle avait souffertes. Elle resta plusieurs heures dans cette ineffable jouissance, et elle reçut autant de grâces et de dons qu'une créature peut en recevoir. Elle parla ensuite à chacun des saints patriarches, elle les reconnut les uns après les autres et tous lui rendirent grâces comme mère du rédempteur. Elle s'arrêta à parler en particulier avec sainte Anne, saint Joseph, saint Joachim et Jean-Baptiste.

Après la visite faite à sa chère mère, le Seigneur voulut aussi consoler par sa présence ceux qui avait souffert dans sa passion, comme le rapportent les évangélistes. Lorsque le Seigneur avait consolé les autres, il s'entretenait toujours dans le cénacle avec sa très-sainte mère, qui pendant les quarante jours avant l'ascension, ne sortit jamais de la maison. Le Seigneur visita d'abord les saintes femmes, parce qu'elles étaient restées plus fermes dans la foi et l'espérance de la résurrection. Le saint évangile raconte que les Maries allèrent au sépulcre, et un évangéliste dit qu'elles y allèrent de nuit, et l'autre, le soleil, étant déjà levé. La chose se passa ainsi. Les femmes partirent du cénacle, le dimanche, avant qu'il fit jour, et lorsqu'elles furent arrivées au sépulcre, le soleil était déjà levé, parce que ce jour là il anticipa des trois heures dont il avait été éclipsé, lorsque le rédempteur était mort. Il est donc vrai que suivant le temps ordinaire il était nuit, mais ce matin là le soleil était déjà levé, lorsqu'elles arrivèrent. Pendant les quarante jours où le divin fils s'entretenait avec la grande reine, les effets que sa divine présence opéra en elle sont indicibles. La grande reine parla plusieurs fois avec les saints pères, et comme mère de la sagesse, elle connaissait les grandes faveurs et les grâces qu'ils avaient reçues du Très-Haut et les prophéties qu'ils avaient faites des divines actions, de la vie et mort de Jésus-Christ. Elles les invita plusieurs fois à louer avec elle le Seigneur, et ils formaient, rangés en ordre un choeur magnifique, ou chacun chantait un verset, la divine mère leur répondait par un autre, et dans ces cantiques elle donnait seule plus de gloire au Très-Haut que tous les saints ensemble. Il arriva aussi une autre merveille dans cet heureux temps, ce fut que toutes les âmes des justes qui pendant ces quarante jours passèrent à l'éternité, étaient amenées au cénacle, et celles qui n'avaient rien à purifier étaient aussitôt béatifiées, mais celles qui auraient du aller au purgatoire n'avaient pas ce bonheur, et les unes trois jours, les autres quatre, les autres cinq, elles étaient privées de la vue de Jésus-Christ ressuscité. Alors la grande mère de la piété et de la miséricorde satisfaisait pour elles par des adorations, des prostrations et des génuflexions et divers autres actes de religion, après laquelle satisfaction, elles étaient admises à voir le Seigneur et à jouir de sa présence, et prosternées devant la divine mère elles lui rendaient de vives actions de grâces.

Les évangélistes rapportent plusieurs apparitions de Jésus-Christ ressuscité, et quoiqu'ils ne fassent pas mention de celle qui fut faite à saint Pierre, il est néanmoins certain, que le Seigneur plein de bonté lui apparut en particulier, après l'apparition faite aux saintes femmes. Pour ce qui est du fait de saint Thomas, il est bon de savoir comment il fut converti de son incrédulité par les prières de la sainte Vierge. Les saints apôtres venaient lui raconter l'obstination de Thomas, et l'accusaient de rester incrédule à leurs paroles et obstiné dans son sentiment. La miséricordieuse mère répondait à ces accusations avec bonté et tranquillité, et leur donnait des raisons pour les apaiser, en leur disant, que les jugements de Dieu sont profonds, et que le Seigneur tirerait un grand bien de cette incrédulité qu'ils condamnaient. En outre elle fit une très-fervente oraison au Seigneur pour obtenir le remède, que le Seigneur donna ensuite à saint Thomas.

Quelques jours avant l'ascension, la sainte Vierge se trouvant dans le cénacle, le Père éternel avec l'Esprit-Saint apparût sur un trône d'ineffable beauté, sur lequel le Verbe incarné monta lui-même. A cette vue, l'humble Reine retirée dans un coin de la chambre, humiliée et prosternée à terre adora avec une profonde vénération la très-sainte Trinité; mais le Père éternel ordonna aux anges de la conduire à son trône divin, et lorsqu'elle fut arrivée, ma bien-aimée, lui dit- il, montez plus haut, et elle fut élevée sur le trône auguste de la divinité. Alors le Père éternel lui recommanda son Église que son fils avait rachetée, par ces paroles. « Ma fille, je vous confie et je vous recommande l'église que mon fils a fondée, et la nouvelle loi de grâce qu'il a enseignée au monde. » Ensuite le Saint-Esprit lui communiqua la souveraine sagesse et la grâce, et le Fils la laissa et l'établit à sa place pour gouverner les fidèles. Alors les trois personnes divines s'adressant aux choeurs des saints anges la déclarèrent leur Reine, souveraine de tout ce qui est créé, protectrice de la sainte église, mère du bel amour, avocate des pécheurs et plusieurs autres titres très-beaux. Jésus-Christ adressa un semblable discours aux cent-vingt personnes, le jour de la glorieuse ascension, dans le cénacle, où elles étaient rassemblées. « Mes chers enfants, dit-il, je m'en vais à mon Père du sein duquel je suis descendu pour le salut du monde. Je vous laisse en ma place pour consolatrice, avocate et médiatrice, ma mère, que vous écouterez et à qui vous obéirez. Et comme je vous ai déjà dit, celui qui me verra, verra mon Père, et celui qui me connaîtra, connaîtra aussi mon Père, ainsi je vous dis maintenant, celui-là me connaîtra, qui connaîtra ma mère, et celui qui l'écoutera, m'écoutera moi-même, celui qui m'offensera, l'offensera, et celui-là m'honorera, qui l'honorera. Vous la tiendrez tous pour mère, pour supérieure, pour maîtresse et pour avocate. Elle répondra à vos doutes et à vos difficultés, parce que je serai avec elle jusqu'à la fin du monde, comme j'y suis maintenant, quoique d'une manière qui vous est cachée et que vous ne connaissez pas encore. Le Seigneur parla ainsi, parce qu'il était en elle sous les espèces sacramentelles qu'elle avait reçue à la cène et qu'elle conservait dans son coeur. Vous reconnaîtrez aussi Pierre comme chef de l'Église, dans laquelle je l'établis comme mon vicaire. Vous regarderez saint Jean comme fils de ma mère, ainsi que je l'ai nommé sur la croix. Après ces paroles il fit connaître à sa mère bien-aimée, la volonté qu'il avait d'ordonner à cette assemblée de fidèles de commencer à l'honorer du culte qui était due à la mère de Dieu, et de laisser un précepte de sa vénération dans l'Église. Mais l'humble Reine le supplia avec une grande ardeur de vouloir bien en ce moment ne lui donner d'autres honneurs, que celui qui serait nécessaire pour accomplir la charge qu'il lui avait imposée, et que les fidèles ne lui rendissent pas de plus grande vénération qu'ils n'avaient fait jusqu'alors, mais que tout le culte s'adressa à lui et à son saint nom. Le Seigneur agréa cette humble demande, en se réservant de la faire connaître plus parfaitement au monde dans un temps plus convenable.


Vie Divine de la Très Sainte Vierge Marie, chapitre 28

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Le rapport des gardes sur le Tombeau

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Le rapport des gardes sur le Tombeau

Extrait des révélations de la Bienheureuse Anne Catherine Emmerich

Cassius était venu trouver Pilate environ une heure après la résurrection. Le gouverneur romain était encore couché, et on fit entrer Cassius prés de lui. Il lui raconta tout ce qu'il avait vu avec une grande émotion, lui parla du rocher ébranlé, de la pierre repoussés par un ange, des linceuls restés vides : il ajouta que Jésus était certainement le Messie et le Fils de Dieu, qu'il était ressuscité et qu'il n'était plus là. Il parla encore de diverses autres choses qu'il avait vues. Pilate écouta ce récit avec une terreur secrète, mais il n'en laissa rien voir, et dit à Cassius : “ Tu es un superstitieux, tu as follement agit en allant te mettre près du tombeau du Galiléen ; ses dieux ont pris avantage sur toi, et t'ont fait voir toutes ces visions fantastiques ; je te conseille de ne pas raconter cela aux Princes des prêtres, car ils te feraient un mauvais parti ”. Il fit aussi semblant de croire que le corps de Jésus avait été dérobé par ses disciples et que les gardes racontaient la chose autrement, soit pour s'excuser et cacher leur négligence, soit pares qu'ils avaient été trompés par des sortilèges. Quand il eût parlé quelque temps sur ce ton, Cassius le quitta, et Pilate alla sacrifier à ses dieux. Quatre soldats vinrent bientôt faire le même récit à Pilate ; mais il ne s'expliqua pas avec eux et les renvoya à Caiphe. Je vis une partie de la garde dans une grande cour voisine du Temple où étaient rassemblés beaucoup de vieux Juifs. Après quelques délibérations, on prit les soldats un à un, et, à force d'argent et de menaces, on les poussa à dire que les disciples avaient enlevé le corps de Jésus pendant leur sommeil. Ils objectèrent d'abord que leurs compagnons qui étaient allés chez Pilate les contrediraient, et les Pharisiens leur promirent d'arranger la chose avec le gouverneur. ! Mais lorsque les quatre gardes arrivèrent, ils ne voulurent pas dire autrement qu'ils n'avaient fait chez Pilate. Le bruit s'était déjà répandu que Joseph d'Arimathie était sorti miraculeusement de sa prison, et comme les Pharisiens donnaient à entendre que ces soldats avaient été subornés pour laisser enlever le corps de Jésus et leur faisaient de grandes menaces, s'ils ne le représentaient pas, ceux-ci répondirent qu'il ne pouvaient pas plus représenter ce corps, que les gardes de la prison ne pouvaient représenter Joseph d'Arimathie. Ils persévérèrent dans leurs dires et parlèrent si librement du jugement inique de l'avant veille, et de la manière dont la Pâque avait été interrompue. qu'on les arrêta et qu'on les mit en prison. Les autres répandirent le bruit que Jésus avait été enlevé par ses disciples et ce mensonge fut propagé par les Pharisiens, les Sadducéens et les Hérodiens : il eut cours dans toutes les synagogues où on l'accompagna d'injures contre Jésus. Toutefois cette imposture ne réussit pas généralement, car après la résurrection de Jésus, beaucoup de justes de l'ancienne loi apparurent de nouveau à plusieurs de leurs descendants qui étaient encore capables de recevoir la grâce, et les poussèrent à se convertir à Jésus. Plusieurs disciples qui s'étaient dispersés dans le pays et dont le courage était abattu, virent aussi des apparitions semblables qui les consolèrent et les confirmèrent dans la foi. L'apparition des morts qui sortirent de leurs tombeaux après la mort de Jésus ne ressemblait en rien à la résurrection du Seigneur. Jésus ressuscita avec son corps renouvelé et glorifié, qui n'était plus sujet à la mort et avec lequel il monta au ciel sous les yeux de ses amis. Mais ces corps sortis du tombeau n'étaient que des cadavres sans mouvement, donnés un instant pour vêtement aux âmes qui les avait habités, et qu'elles replacèrent dans le sein de la terre, d'où ils ne ressusciteront comme nous tous qu'au jugement dernier. Ils étaient moins ressuscités d'entre les morts que Lazare qui vécut réellement et dut mourir une seconde fois.

La Douloureuse Passion de Notre Seigneur, chapitre 67

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Les Saintes Femmes au Tombeau

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Les Saintes Femmes au Tombeau

Extrait des révélations de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich

Les saintes femmes étaient près de la petite porte de Nicodème, lorsque Notre Seigneur ressuscita ; mais elles ne virent rien des prodiges qui eurent lieu au tombeau. Elles ne savaient pas qu'on y avait mis des gardes, car elles n'y étaient pas allées la veille, à cause du sabbat. Elles se demandaient avec inquiétude : “ Qui nous ôtera la pierre de devant la porte ? ” Car dans leur empressement à honorer le corps du Seigneur, elles n'avaient pas pensé à cette pierre. Leur dessein était de verser de l'eau de nard et de l'huile odorante sur le corps de Jésus, et d'y répandre des aromates et des fleurs. N'ayant contribué en rien aux dépenses de l'embaumement de la veille dont Nicodème seul s'était chargé, elles voulaient maintenant offrir au Seigneur ce qu'elles avaient pu trouver de plus précieux, et honorer ainsi sa sépulture. Celle qui avait apporté le plus de choses était Salomé. Ce n'était pas la mère de Jean, mais une femme riche de Jérusalem, parente de saint Joseph. Elles résolurent de placer leurs aromates sur la pierre qui fermait le tombeau et d'attendre là que quelque disciple vint leur en ouvrir l'entrée. Les gardes étaient étendus par terre comme frappés d'apoplexie ; la pierre était rejetée à droite, de sorte qu'on pouvait ouvrir la porte sans peine. Je vis à travers la porte, sur la couche sépulcrale, les linges dans lesquels le corps de Jésus avait été enveloppé. Le grand linceul était à sa place, mais retombé sur lui-même et ne contenant plus que les aromates ; la bande de toile avec laquelle on l'avait serré autour du corps n'avait pas été dépliée ; et elle était déposée sur le bord antérieur du tombeau. Quant au linge dont Marie avait recouvert la tête de son fils, il était à part au lieu même où cette tête sacrée avait reposé : seulement la partie qui avait voilé la face était relevée. Je vis les saintes femmes approcher du jardin ; lorsqu'elles virent les lanternes des gardes et les soldats couches autour du tombeau, elles eurent peur et se retournèrent un peu du coté du Golgotha. Mais Madeleine, sans penser au danger, entra précipitamment dans le jardin, et Salomé la suivit à quelque distance, c'étaient elles deux qui s'étaient principalement occupées de préparer les onguents. Les deux autres femmes furent moins hardies, et s'arrêtèrent à l'entrée. Je vis Madeleine, lorsqu'elle fut près des gardes, revenir un peu effrayée vers Salomé ; puis toutes deux ensemble, passant, non sans quelque crainte, au milieu des soldats étendus par terre, entrèrent dans la grotte du sépulcre. Elles virent la pierre déplacée, mais les portes avaient été refermées, probablement par Cassius. Madeleine les ouvrit, pleine d'émotion, fixa les yeux sur la couche sépulcrale, et vit les linges où le Seigneur avait été enseveli vides, repliés et mis de côté. Le tombeau était resplendissant, et un ange était assis à droite sur la pierre. Madeleine fut toute troublée ; je ne sais pas si elle entendit les paroles de l'ange, mais je la vis sortir rapidement du jardin et courir dans la ville vers les apôtres assemblés. Je ne sais non plus si l'ange parla à Marie Salomé, qui était restée à l'entrée du sépulcre ; je la vis, tout effrayée, sortir du jardin en grande hâte aussitôt après Madeleine, rejoindre les deux autres femmes et leur annoncer ce qui venait de se passer. Tout cela se fit précipitamment et avec un sentiment d'épouvante comme en présence d'une apparition. Le récit de Salomé troubla et réjouit à la fois les autres femmes, lesquelles hésitèrent un peu avant d'entrer dans le jardin. Mais Cassius. qui avait attendu et cherché quelque temps dans les environs, espérant peut-être voir Jésus, se rendit en ce moment même vers Pilate pour lui faire son rapport. En passant près des saintes femmes, il leur dit très brièvement ce qu'il avait vu et les exhorta à s'en assurer par leurs propres yeux. Elles prirent courage et entrèrent dans le jardin. Comme elles étaient à l'entrée du sépulcre, elles virent les deux anges du tombeau en habits sacerdotaux d'une blancheur éclatante. Elles lurent saisies de frayeur se serrèrent l'une contre l'autre, et, mettant les mains devant leurs yeux, se courbèrent jusqu'à terre. Mais un des anges leur dit de n'avoir pas peur, qu'elles ne devaient plus chercher là le Crucifié, qu'il était ressuscité et plein de vie. Il leur montra la place vide, et leur ordonna de dire aux disciples ce qu'elles avaient vu et entendu. Il ajouta que Jésus les précéderait en Galilée, et qu'elles devaient se ressouvenir de ce qu'il leur avait dit : “ Le Fils de l'homme sera livré entre les mains des pécheurs ; on le crucifiera, et il ressuscitera le troisième jour ”. Alors les anges disparurent. Les saintes femmes, tremblantes, mais pleines de joie, regardèrent en pleurant le tombeau et les linges, et s'en revinrent vers la ville. Mais elles étaient encore tout émues ; elles ne se pressaient pas, et s'arrêtaient de temps en temps pour voir si elle n'apercevraient pas le Seigneur, ou si Madeleine ne revenait pas. Pendant ce temps, je vis Madeleine arriver au Cénacle ; elle était comme hors d'elle-même et frappa fortement à la porte. Plusieurs disciples étaient encore couchés le long des murs, et dormaient ; quelques-uns étaient levés et s'entretenaient ensemble. Pierre et Jean lui ouvrirent. Madeleine leur dit seulement du dehors : “  On a enlevé le Seigneur du tombeau ; nous ne savons pas où on l'a mis ”. Et après ces paroles, elle s'en retourna en grande hâte vers le jardin. Pierre et Jean rentrèrent dans la maison. et dirent quelques mots aux autres disciples ; puis ils la suivirent en courant, Jean toutefois plus vite que Pierre. Je vis Madeleine rentrer dans le jardin et se diriger vers le tombeau, tout émue de sa course et de sa douleur. Elle était couverte de rosée ; son manteau était tombé de sa tête sur ses épaules, et ses longs cheveux dénoués et flottants. Comme elle était seule, elle n'osa pas d'abord descendre dans la grotte, mais elle s'arrêta un instant devant l'entrée ; elle s'agenouilla pour regarder jusque dans le tombeau à travers les portes, et comme elle rejetait en arrière ses longs y cheveux qui tombaient sur son visage, elle vit deux anges en vêtements sacerdotaux d'une blancheur éclatante, assis aux deux extrémités du tombeau, et entendit la voix de l'un d'eux qui lui disait : “ Femme, pourquoi pleures-tu ” ? Elle s'écria dans sa douleur (car elle ne voyait qu'une chose, n'avait qu'une pensée, à savoir que le corps de Jésus n'était plus là) : “ Ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où ils l'ont mis ”. Après ces paroles, ne voyant que le linceul vide, elle quitta le tombeau et se mit à chercher ça et là. Il lui semblait qu'elle allait trouver Jésus : elle pressentait confusément qu'il était près d'elle, et l'apparition même des anges ne pouvait la distraire, elle ils paraissait pas s'apercevoir que c'étaient des anges ; elle ne pouvait penser qu'à Jésus. “ Jésus n'est pas là ! où est Jésus ” ? Je la vis errer de côte et d'autre comme une personne qui aurait perdu son chemin. Sa chevelure tombait à droite et à gauche sur son visage. Une fois, elle prit tous ses cheveux à deux mains, puis elle les partagea en deux et les rejeta en arrière. C'est alors qu'en regardant autour d'elle, elle vit, à dix pas du tombeau, vers l'orient au lieu où le jardin monte vers la ville, une grande figure habillée de blanc apparaître entre les buissons, derrière un palmier, à la lueur du crépuscule, et comme elle courait de ce côté, elle entendit ces paroles : “ Femme, pourquoi pleures-tu ? qui cherches-tu ” ? Elle crut que c'était le jardinier ; et, en effet, celui qui lui parlait avait une bêche à la main, et sur la tête un large chapeau qui semblait fait d'écorce d'arbre. J'avais vu sous cette forme le jardinier de la parabole que Jésus avait racontée aux saintes femmes, à Béthanie, peu de temps avant sa passion. Il n'était pas resplendissant de lumière, mais semblable à un homme habillé de blanc qu'on verrait à la lueur du crépuscule. A ces paroles : “ Qui cherches-tu ” ?, elle répondit aussitôt : “ Si c'est vous qui l'avez enlevé, dites-moi où il est, et j'irai le prendre ”. Et elle se mit tout de suite à regarder de nouveau autour d'elle. C'est alors que Jésus lui dit avec son son de voix ordinaire : “  Marie ” ! Elle reconnut sa voix, et aussitôt, oubliant le crucifiement, la mort et la sépulture, elle se retourna rapidement, et lui dit comme autrefois : “ Rabboni (maître !) ” ! Elle tomba à genoux et étendit ses bras vers les pieds de Jésus. Mais le Sauveur l'arrêta d'un geste, et lui dit : “ Ne me touche pas ! car je ne suis pas encore monté vers mon Père, mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et leur Père, vers mon Dieu et leur Dieu ”. Alors il disparut. Il me fut expliqué pourquoi Jésus avait dit : “  Ne me touche pas ” ! mais je n'en ai plus un souvenir bien distinct. Je pense qu'il parla ainsi à cause de l'impétuosité de Madeleine, trop absorbée dans le sentiment qu'il vivait de la même vie qu'auparavant, et que tout était comme autrefois. Quant aux paroles de Jésus : " Je ne suis pas encore monté vers mon Père " , il me fut expliqué qu'il ne s'était pas encore présente à son Père céleste après sa résurrection, et qu'il ne l'avait pas encore remercié pour sa victoire sur la mort et pour l'oeuvre accomplie de la Rédemption. C'était comme s'il eût dit que les prémices de la joie appartenaient à Dieu, qu'elle devait d'abord se recueillir et remercier Dieu pour l'accomplissement du mystère de la Rédemption : car elle avait voulu embrasser ses pieds comme autrefois ; elle n'avait pense à rien qu'à son maître bien-aimé, et elle avait oublié, dans l'emportement de son amour, le miracle qui était sous ses yeux. Je vis Madeleine, après la disparition du Seigneur, se relever promptement, et, comme si elle avait fait un rêve, courir de nouveau au sépulcre. Là, elle vit les deux anges assis : ils lui dirent ce qu'ils avaient dit aux deux autres femmes touchant la résurrection de Jésus. Alors, sûrs du miracle et de ce qu'elle avait vu, elle se hâta de chercher ses compagnes, et elle les trouva sur le chemin qui menait au Calvaire ; elles y erraient de côté et d'autre, toutes craintives, attendant le retour de Madeleine et ayant une vague espérance de voir quelque part le Seigneur. Toute cette scène ne dura guère que deux minutes ; il pouvait être trois heures et demie du matin quand le Seigneur lui apparut, et elle était à peine sortie du jardin que Jean y entra, et Pierre un instant après lui. Jean s'arrêta à l'entrée du caveau ; se penchant en avant, il regarda par la porte entrouverte du tombeau et vit le linceul vide. Pierre arriva alors et descendit dans la grotte, jusque devant le tombeau : il y vit les linges repliés des deux côtés vers le milieu : les aromates y étaient enveloppées et la bande de toile roulée autour : le linge qui avait couvert la face était également plié et déposé à droite contre la paroi. Jean alors suivit de Pierre, vit tout cela et crut à la résurrection. Ce que Jésus leur avait dit, ce qui était dans les Ecritures devenait clair pour eux maintenant, et jusqu'alors ils ne l'avaient pas compris. Pierre prit les linges sous son manteau, et ils s'en revinrent en courant par la petite porte de Nicodème, Jean courut encore en avant de Pierre. J'ai vu le sépulcre avec eux et avec Madeleine, et chaque fois j'ai vu les deux anges assis à la tête et aux pieds, comme aussi tout le temps que le corps de Jésus fut dans le tombeau. Il me sembla que Pierre ne les vit pas. J'entendis plus tard Jean dire aux disciples d'Emmaüs que, regardant d'en haut, il avait aperçu un ange. Peut-être l'effroi que lui causa cette vue fut-il cause qu'il se laissa devancer par Pierre, et peut-être aussi n'en parle-t-il pas dans son Evangile par humilité, pour ne pas dire qu'il a vu plus que Pierre. Je vis en ce moment seulement les gardes étendus par terre se relever et reprendre leurs piques et leurs lanternes. Ces dernières, placées sur des perches à l'entrée de la grotte, avaient quelque peu éclairé l'intérieur. Les gardes, frappés de stupeur, sortirent en hâte du jardin et gagnèrent la porte de la ville. Pendant ce temps, Madeleine avait rejoint les saintes femmes, et leur racontait qu'elle avait vu la Seigneur dans le jardin, et ensuite les anges. Ses compagnes lui répondirent qu'elles avaient aussi vu les anges. Madeleine courut alors à Jérusalem, et les saintes femmes retournèrent du côté du jardin où elles croyaient peut-être trouver les deux apôtres. Je vis les gardes passer devant elles et leur adresser quelques paroles. Comme elles approchaient du jardin, Jésus leur apparut revêtu d'une longue robe blanche qui couvrait jusqu'à ses mains, et leur dit : “ Je vous salue ”.  Elles tressaillirent, tombèrent à ses pieds et semblèrent vouloir les embrasser ; toutefois je ne me rappelle pas bien distinctement cette dernière circonstance. Je vis que le Seigneur leur adressa quelques paroles, sembla leur indiquer quelque chose avec la main, et disparut. Alors elles coururent en hâte au Cénacle, et rapportèrent aux disciples qu'elles avaient vu le Seigneur et ce qu'il leur avait dit. Ceux-ci d'abord ne voulaient croire ni elles, ni Madeleine, et traitèrent tout ce qu'elles leur dirent d'imaginations de femmes jusqu'au retour de Pierre et de Jean. Comme Jean et Pierre que l'étonnement avaient rendus tout pensifs s'en revenaient, ils rencontrèrent Jacques le Mineur et Thaddée qui avaient voulu les suivre au tombeau, et qui étaient aussi très émus, car le Seigneur leur était apparu prés du Cénacle. l'avais aussi vu Jésus passer devant Pierre et Jean, et Pierre me parut l'avoir aperçu, car il sembla saisi d'une terreur subite. Je ne sais pas si Jean le reconnut. Dans ces visions relatives à la Résurrection, je vis souvent, soit à Jérusalem, soit ailleurs, le Seigneur Jésus au d'autres apparitions en présence de diverses personnes, sans remarquer que celles-ci le voient aussi. Quelquefois je vois les uns frappés d'un effroi soudain et saisis d'étonnement, tandis que les autres restent indifférents. Il me semble que je vois toujours le Seigneur, mais je remarque en même temps que les hommes ne le voyaient alors qu'à certains moments. Je vis de même continuellement les deux anges en habits sacerdotaux se tenir dans l'intérieur du sépulcre, à partir du moment où le Seigneur y fut déposé ; je vis aussi que les saintes femmes, tantôt ne les voyaient pas, quelquefois n'en voyaient qu'un, tantôt les voyaient tons doux. Les anges qui parlèrent aux femmes étaient les anges du tombeau. Un seul d'entre eux leur parla, et comme la porte n'était qu'entrouverte, elles ne virent pas l'autre. L'ange qui descendit comme un éclair, rejeta la pierre du tombeau et s'assit dessus, parut sous la figure d'un guerrier. Cassius et les gardes le virent au commencement assis sur la pierre. Les anges- qui parlèrent ensuite étaient les auges du tombeau ou l'un d'eux. Je ne me souviens plus pour quelle raison tout cela se fit ainsi : quand je le vis, je n'en fus pas surprise, car alors ces choses paraissent toutes simples et rien ne semble étrange.


La Douloureuse Passion de Notre Seigneur, chapitre 66

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La Résurrection du Seigneur

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La Résurrection du Seigneur

Extrait des révélations de la Bienheureuse Anne Catherine Emmerich

Je vis apparaître l'âme de Jésus comme une gloire resplendissante entre deux anges en habits de guerre (des deux anges que j'avais vus précédemment étaient en habits sacerdotaux) ; une multitude de figures lumineuses l'environnait. Pénétrant à travers le rocher, elle vint se reposer sur son corps très saint : elle sembla se pencher sur lui et se confondit tout d'un coup avec lui. Je vis alors les membres se remuer dans leurs enveloppes, et le corps vivant et resplendissant Au Seigneur uni à son âme et à sa divinité, se dégager du linceul par le côté, comme s'il sortait de la plaie faite par la lance : cette vue me rappela Eve sortant du côté d'Adam. Tout était éblouissant de lumière. Il me sembla au même moment qu'une forme monstrueuse sortait de terre au-dessous du tombeau. Elle avait une queue de serpent et une tête de dragon qu'elle levait contre Jésus ! Je crois me souvenir qu'elle avait en outre une tête humaine. Mais je vis à la main du Sauveur ressuscité un beau bâton blanc au haut duquel était un étendard flottant : il marcha sur la tête du dragon et frappa rois fois avec le bâton sur sa queue ; à chaque coup, je vis le monstre se replier davantage sur lui-même, diminuer de grosseur et disparaître : la tête du dragon était rentrée sous terre, la tête humaine paraissait encore. J'ai souvent eu cette vision lors de la résurrection, et j'ai vu un serpent pareil qui semblait en embuscade lors de la conception du Christ. Il me rappela celui du Paradis ; seulement il était encore plus horrible. Je pense que ceci se rapporte à la prophétie : “ La semence de la femme écrasera la tête du serpent. ” Tout cela me parut seulement un symbole de la victoire remportée sur la mort, car lorsque je vis le Sauveur écraser la tête du dragon, je ne vis plus de tombeau. Je vis bientôt Jésus resplendissant s'élever à travers le rocher. La terre trembla ; un ange, semblable à un guerrier, se précipita comme un éclair du ciel dans le tombeau, mit la pierre à droite et s'assit dessus. La secousse fut telle que les lanternes s'agitèrent violemment et que la flamme jaillit de tous les côtés. A cette vue, les gardes tombèrent comme atteints de paralysie ; ils restèrent étendus par terre, les membres contournés et ne donnant plus signe de vie. Cassius, ébloui d'abord par l'éclat de la lumière, revint promptement à lui et s'approcha du tombeau : il entrouvrit la porte, toucha les linges vides, et se retira dans le dessein d'annoncer à Pilate ce qui était arrivé. Toutefois il attendit encore un peu, dans l'espoir de voir quelque chose de plus ; car il avait senti le tremblement de terre, il avait vu la pierre jetée de côté, l'ange assis dessus et le tombeau vide, mais il n'avait pas aperçu Jésus. Ces premiers événements furent racontés aux disciples soit par Cassius, soit par les gardes. Au moment où l'ange entra dans le tombeau et où la terre trembla. je vis le Sauveur ressuscité apparaître à sa Mère près du Calvaire. Il était merveilleusement beau et radieux. Son vêtement, semblable à un manteau, flottait derrière lui, et semblait d'un blanc bleuâtre, comme la fumée vue au soleil. Ses blessures étaient larges et resplendissantes ; on pouvait passer le doigt dans celles des mains. Des rayons allaient du milieu des mains au bout des doigts. Les âmes des patriarches s'inclinèrent devant la Mère de Jésus à laquelle le Sauveur adressa quelques mots que j'ai oubliés pour lui dire qu'elle le reverrait. Il lui montra ses blessures, et, comme elle se prosternait à terre pour baiser ses pieds, il la prit par la main, la releva et disparut. Les lanternes brillaient prés du tombeau dans le lointain, et l'horizon blanchissait à l'orient au-dessus de Jérusalem.

La Douloureuse Passion de Notre Seigneur, chapitre 65

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Neuvaine à la Miséricorde Divine: 3e jour

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Neuvaine à la Miséricorde Divine

Troisième jour

Paroles de Notre Seigneur


« Aujourd’hui amène-moi toutes les âmes pieuses et fidèles et immerge-les dans l’océan de ma miséricorde ; ces âmes m’ont consolé sur le chemin de croix, elles furent cette goutte de consolation au milieu d’un océan d’amertume. » (PJ 1214)

Prions pour tous les chrétiens fidèles


« Très miséricordieux Jésus qui accordes à tous avec surabondance les grâces du trésor de Ta miséricorde, reçois-nous dans la demeure de Ton Cœur très compatissant, et ne nous en laisse pas sortir pour les siècles. Nous t’en supplions par l’inconcevable amour dont brûle Ton Cœur pour le Père céleste. » ( 1215)

« Impénétrables sont les merveilles de la miséricorde,

insondables au pécheur comme au juste, sur tous,

Tu jettes un regard de pitié,

Tu nous attires tous vers Ton amour. »



Notre Père… Je vous salue Marie… Gloire au Père …


« Père Eternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes fidèles, héritage de Ton Fils, et par Sa douloureuse passion, accorde-leur Ta bénédiction et entoure les de Ton incessante protection afin qu’elles ne perdent ni l’amour ni le trésor de ta sainte foi, mais qu’avec le chœur des anges et des saints, elles glorifient Ton infinie miséricorde pour les siècles des siècles. Amen. »

Récitation du chapelet à la Miséricorde Divine

On récite les prières suivantes sur le chapelet ordinaire, et l'on médite sur les Mystères Douloureux

Au début: Notre Père… Je Vous salue Marie…. Je crois en Dieu…

Sur les gros grains, une fois: Père Éternel, je Vous offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de Votre Fils Bien-Aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les petits grains, 10 fois: Par Sa douloureuse Passion, soyez Miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

Pour terminer, 3 fois: Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, ayez pitié de nous et du monde entier.

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de Votre Miséricorde. Amen.

Jésus, j'ai confiance en Vous. (x3).

Méditation pour les Mystères Douloureux

Premier Mystère Douloureux: l’Agonie à Gethsémani

Je suis entrée dans la passion que Jésus a subie au Jardin des Oliviers…. Pendant tout ce temps, je fus comme évanouie. Chaque frémissement de cœur de Jésus se répercutait dans mon cœur et transperçait mon âme…. Je L’ai accompagné au Jardin et au cachot, devant les juges, j’étais avec Lui dans chacun de Ses supplices; pas un de Ses mouvements, pas un de Ses regardes ne m’échappe, j’ai connu la toute-puissance de Son Amour et de Sa Miséricorde envers les âmes. J’agissais avec Lui, mais je ne pouvais trépasser. Le monde ignore tout ce que Jésus a souffert. (Petit Journal II, 102; III,14,15)

Deuxième Mystère Douloureux: la Flagellation

J'aperçus Jésus attaché à un poteau, dépouillé de ses vêtements et tout de suite la flagellation commença. J'ai vu quatre hommes qui, tour a tour, frappaient le Seigneur avec des foutes…Son sang a coulé a terre et la chair commençait a se détacher en certains endroits. Et j’ai vu dans Son dos os a nu… Jésus gémissait en silence en souffrant…Et Jésus me fit connaître pour quels péchés accepta la flagellation, ce sont les péchés d’impureté. Oh quel souffrances morales de Jésus…quand Il se soumit à la flagellation! (Petit Journal I,93; I,185).

Troisième Mystère Douloureux: le couronnement d'épines

Après la flagellation, les bourreaux emmenèrent le Seigneur et Lui ôtèrent son vêtement, qui déjà collait a Ses plaies; celles-ci se rouvrirent pendant qu’il ôtaient le vêtement, alors on jeta sur le épaules du Seigneur et sur Ses plaies ouvertes un manteau rouge, sale et déchiré. On fit asseoir le Seigneur sur une poutre, puis on tressa une couronne d’épines, qu’on Lui posa sur la tête, et on Lui mit dans la main un roseau et tous se moquaient de Lui et Lui rendaient hommage comme à un roi, ils Lui crachaient au Visage, d’autres prenaient le roseau et Le frappaient à la tête, d’autres encore Lui violaient la face et Le frappaient à coups de poing; Jésus supportait tout avec douceur. (Petit Journal I,170)

Quatrième Mystère Douloureux: le Portement de la Croix

Je vis tout une légion d’âmes crucifiées comme Jésus. Et je vis une deuxième et troisième légion d’âmes. La deuxième légion n’était pas clouée à la croix ; mais les âmes tenaient fermement la croix en mains; la troisième légion n’était ni crucifiée, ni ne tenait fermement la croix, mais ces âmes traînaient la croix derrière elles, d’un air mécontent. Alors Jésus me dit: Vois-tu, ces âmes qui me ressemblent dans les souffrances et dans les mépris, me ressembleront aussi dans la gloire; et celles qui sont le moins semblables à Moi dans les souffrances et le mépris, seront aussi moins semblables à Moi dans la gloire. (Petit Journal I, 186).

Cinquième Mystère Douloureux: la Mort sur la Croix

A trois heures, je vis le Seigneur Jésus crucifié, qui me regarda et dit: J’ai soif (Petit Journal III, 8) J'ai soif du salut des âmes, Aide-Moi à sauver les âmes. Joins te souffrances à Ma Passion et offre-les au Père des Cieux pour le rachat des pêcheurs. (Petit Journal II, 104) Je vis sortir de son cote le deux rayons, telles qu’ils sont sur cette image. Alors je sentis dans mon âme la soif du salut des âmes, et de anéantissement de moi-même au profit des pauvres pécheurs. (Petit Journal II, 205)

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Chapelet à la Miséricorde Divine

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Le Carême avec Jean Paul II

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Le Carême avec Jean Paul II

12 avril

Dimanche de Pâques


Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 20, 1-9)


Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. » Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n'entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place. C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n'avaient pas vu que, d'après l'Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d'entre les morts.


Méditation


« C'est vers le Christ ressuscité que désormais l'Église a les yeux fixés. Elle le fait en suivant les traces de Pierre qui versa des larmes après son reniement et reprit son chemin en manifestant son amour au Christ: « Tu sais bien que je T'aime » (Jean 21: 15-17). Elle marche en compagnie de Paul, qui fit la rencontre foudroyante du Christ sur le chemin de Damas: « Pour moi, vivre c'est le Christ, et mourir un avantage » (Philippiens 1: 21). 2000 ans après ces évènements, L'Église les revit comme si ils venaient de se produire aujourd'hui. Dans les Visage du Christ, elle, l'Epouse, contemple son Epoux, son Trésor, sa Joie. Qu'il est doux le souvenir de Jésus, Source de la vraie joie du cœur! Réconfortée par cette expérience, l'Église reprend aujourd'hui son chemin pour annoncer le Christ au milieu du monde, au début du troisième millénaire: « Jésus-Christ est le même hier et aujourd'hui, Il le sera à jamais » (Hébreux 13: 8). »


Novo Millennio Ineute, n° 28


Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

Téléchargez l'intégralité des Méditations du Carême (pdf) en cliquant ici

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Prière pour la béatification de Jean-Paul II


O Sainte Trinité, Nous Te rendons grâce pour avoir fait don à Ton Eglise du Pape Jean-Paul II et magnifié en lui la tendresse de Ta paternité, la gloire de la croix du Christ et la splendeur de l’Esprit d’Amour. Par son abandon sans condition à Ta miséricorde infinie et à l’intercession maternelle de Marie, il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur et nous a indiqué la sainteté, dimension sublime de la vie chrétienne ordinaire, voie unique pour rejoindre la communion éternelle avec Toi. Par son intercession, accorde-nous, selon Ta volonté, la grâce que nous implorons animés du vif espoir qu’il soit élevé au plus tôt aux honneurs des autels. Amen.

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Le Christ est ressuscité! Il a vaincu la Mort!


Saintes et joyeuses Fêtes de Pâques


Chers frères et sœurs,


je vous remercie de m'avoir suivi, tout au long de ce Carême, que nous avons passés en compagnie de Jean Paul II. Que le Seigneur vous accompagne et vous garde dans la joie et l'espérance de la Résurrection. Avec mon saint Patron et maître spirituel, François d'Assise, je vous dit:


Frères et sœurs, que le Seigneur vous bénisse et vous garde. Qu'Il vous montre Son Visage et qu'Il ait pitié de vous. Qu'Il tourne son regard vers vous et qu'Il vous donne la paix. Frères et sœurs, que le Seigneur vous bénisse.


Fraternellement, dans le Christ,

Franck Monvoisin.