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31 octobre 2009

Les Quinze samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi 1/15

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Les Quinze samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi

Texte du Bienheureux Bartolo Longo

Norme pour effectuer correctement les 15 samedis

Indulgences annexes


La pratique des Quinze Samedis consiste dans l'engagement de revivre, pendant quinze samedis consécutifs les quinze mystères du Rosaire, qui représentent, en résumé, l'histoire de notre salut, l'évangile que l'on prie avec la Mère de Dieu. Ce qui est important, surtout dans cette pieuse pratique, est la participation à l'Eucharistie, mémoire du Dieu incarné, mort et ressuscité; et donc la méditation d'un Mystère pour chaque samedi, et la récitation du Rosaire en entier, ou, au moins, de sa troisième partie. Il va de soi que, si on en ressent le besoin, on fera la confession sacramentelle avant de participer à l'Eucharistie. Cette pratique veut être une aide pour vivre une atmosphère spirituelle particulière tout en augmentant notre amour pour Dieu et pour la Mère Divine. Dans ce climat, l'âme est facilement amenée à faire de grands pas et découvre de nouveaux horizons dans le champ de l'esprit. Quand des situations difficiles ou des exigences particulières touchent notre sensibilité, et si on ressent donc d'une manière plus urgente le besoin de recourir à l'aide divine, les Quinze samedis sont un moyen que la spiritualité ce que la spiritualité a découvert pour obtenir des réponses du Ciel. L'histoire de la nouvelle Pompéi n'est qu'un entrelacement de ces appels et de ces réponses d'où la médiation de la Mère Divine émerge admirablement. Le Bienheureux Bartolo Longo, Apôtre du Rosaire, est l'apôtre des Quinze samedis, qu'il diffusa en son temps, dans le monde entier, et d'où émane dans les pages qu'il écrivait une spiritualité fascinante. Maintenant nous voudrions nous demander: Cette dévotion est-elle actuelle ? Peut-être qu'aujourd'hui, après la réforme liturgique et les nouvelles expériences du contact personnel avec la Parole, on reconnaît que la pratique des Quinze samedis apporte moins de force spirituelle. Mais pour y répondre, il suffit de faire en sorte que la Parole devienne notre prière avec Marie. D'ailleurs, si l'histoire ne peut pas être démentie, ce que nous as raconté l'apôtre des Quinze Samedis avec sa vivacité de style et une documentation précise est la réponse la plus simple mais aussi la plus convaincante: celle du prodige qui est la garantie de Dieu. Nous en donneront témoignage à la fin des méditations de chaque samedi, en reportant les narrations authentiques du Bienheureux.


Quelle période de l'année on pratique la dévotion des 15 samedis


Cette dévotion peut être pratiquée tout le temps, à n'importe quel moment, et chaque fois que l'on désire une grâce particulière; et on peut la répéter aussi souvent que l'on veut, car cet exercice d'adoration est destiné principalement à honorer la Très Sainte Vierge d'une façon particulière en méditant sur les Quinze Mystères de son Rosaire, comme Elle l'a Elle-même enseigné à Saint Dominique. Mais les moments les plus souhaitables sont ceux qui précèdent les deux grandes fêtes de la Vierge de Pompéi qui tombent le 8 mai et le premier dimanche du mois d'octobre, quand, à 12 heures, à Pompéi et simultanément dans beaucoup d'églises du monde, on récite la supplique à la Bienheureuse Vierge du Rosaire, car ce sont les moments les plus agréables à Marie et les plus valables pour recevoir d'ultérieures grâces le jour de sa Fête solennelle. Pour le 8 mai, le début est fixé au dernier samedi de janvier, excepté l'année ou le 8 mai tombe un samedi. En ce cas, le premier des Quinze Samedis sera l'avant dernier de janvier. Pour le premier dimanche d'octobre, le début des Quinze samedi correspond au dernier samedi de Juin. Qui, en raison de son état ou des conditions dans lesquelles il se trouve, ou pour des motifs d'affaires, ne peut dédier ses Samedis, peut le substituer par les Quinze Dimanches. On peut aussi célébrer la Quinzaine, c'est à dire quinze jours consécutifs pour ceux qui communient tous les jours, qu'ils soient Prêtres ou laïcs, avant ou après la festivité, ou durant une tout autre période, pour une des sus-dites raisons.


Utilité des 15 Samedis


Le Souverain Pontife Léon XIII, dans sa fameuse encyclique sur le Rosaire du 1er Septembre 1883, intitulée « Supremi Apostolatus officio » écrivait: «Le besoin de l'aide divine n'est certainement pas moindre aujourd'hui de ce qu'il était quand le glorieux Saint Dominique, pour soigner les plaies de la société, introduisit l'usage du Rosaire. Éclairé par une lumière suprême, il reconnut qu'il n'y avait pas de remède pour guérir les maux de l'époque que de reconduire les hommes au Christ, qui est la Voie, la Vérité et la Vie, par la Rédemption et d'interposer comme Médiatrice auprès de Dieu cette Vierge qui a le pouvoir d'éteindre toutes les hérésies. Il composa donc la formule du Saint Rosaire de telle manière que les Mystères de notre salut soient considérés dans l'ordre et que cette méditation s'entrelace, comme une chaîne mystique, avec la Salutation Angélique en y interposant les oraisons à Dieu, Père de Notre Seigneur Jésus-Christ. Par conséquent, en recherchant le même remède à un mal semblable, nous ne devons avoir aucun doute que cette prière instituée par ce saint Patriarche, et qui produit des effets si salutaires pour le monde catholique, ne produise également les mêmes effets très efficaces pour conjurer les calamités et les mots de notre époque. Il affirmait: « Je désire que tout le peuple chrétien reprenne l'habitude de réciter chaque jour le Rosaire à la Très Sainte Vierge. Les Souverains Pontifes prédécesseurs abondèrent dans le même sens. Le Pontife de l'Immaculée Conception, le Bienheureux Pie IX, a dit dans son Bref du 3 décembre 1869: « Comme saint Dominique se servit du Saint Rosaire comme d'une épée invincible pour abattre l'hérésie des Albigeois.... De la même manière, les fidèles, de cette espèce d'arme qu'est la récitation quotidienne du Rosaire de la Bienheureuse Vierge, pourront plus efficacement combattre les erreurs qui, comment autant de monstres redoutables, bouleversent l'univers et les réduire à l'impuissance et ceci avec l'aide puissante de l'Immaculée Mère de Dieu et du Concile œcuménique que nous avons convoqué au Vatican. » Urbain VI, affirma que grâce au Rosaire, une pluie abondante de bénédiction tombe chaque jour sur le peuple chrétien. Léon X témoigna: "Le Rosaire fut institué comme le remède opportun contre les maux qui menacent le monde». En 1812, les Cortes d'Espagne déclarèrent solennellement que Dominique de Guzman n'opposa d'autre arme aux hérétiques que celle de l'oraison, de la patience et de l'instruction. Maintenant, aussi bien Léon XIII, que tous les autres Souverains Pontifes recommandent le Saint Rosaire tel qu'il fut institué par Saint Dominique, c'est à dire composé de quinze dizaines jointes à la méditation des Saints Mystères. La Sacrée Congrégation des indulgences, par décret du 6 août 1726, confirmé par Benoît XIII, le 13 du même mois et de la même année, déclara que « la méditation des mystères était nécessaire dans la récitation du Rosaire pour obtenir les indulgences, exception faite pour ceux qui ne jouissent pas de toute leur facultés. » L'excellence de cette dévotion, la plus douce et la plus noble entre toutes consiste en l'union de la vie active et de la vie contemplative, c'est à dire en la récitation de vive voix et d'une manière recueillie des plus belles prières de l'Église, et en la méditation de la vie mortelle de Jésus-Christ et de la Vierge Marie, à savoir leur amour pour nous, leurs souffrances et leur victoires. Saint Pie V affirmait: « Dès que cette dévotion commença à se propager, les chrétiens, éclairés par la méditation des mystères, enflammés par toutes ces prières, commencèrent à changer spontanément de vie, les ténèbres de l'hérésie se dissipèrent et c'est alors que la lumière de la Foi Catholique se mit à briller partout. » Un autre Saint Prêtre Napolitain écrivait:" Si je ne vois dans l'âme de mes pénitents un vrai changement en bien dans leur vie, je dirai bien franchement que c'est parce qu'ils ne font pas la méditation des mystères. » Il nous est facile de déduire de tout cela qu'il n'est point de dévotion plus propice que la pratique des Quinze samedis, pour obtenir le triomphe de la religion, la conversion des pécheurs et la paix dans les familles. Il nous faut également considérer qu'avec cet exercice, on ne fait rien d'autre que de promettre à Dieu de faire la Sainte Communion et de réciter le Rosaire en entier chaque samedi ou, au moins la troisième partie, en méditant sur les plus hauts mystères de notre Rédemption.


Avantage spirituels des Quinze Samedis


L'esprit du Rosaire est d'exprimer le culte parfait, intérieur et extérieur, la vraie prière suivie de ses œuvres. Bienheureuse est l'âme qui fait de cette prière son pain quotidien! Avec l'exercice des Quinze Samedis, l'âme acquiert alors une telle dévotion pour le Saint Rosaire et une telle faciliter pur les quinze étapes, qu'elle arrive à le réciter en entier tous les jours. Comme, en effet, nous pouvons le lire dans l'Histoire du Rosaire, beaucoup de ceux qui ont ressenti les effets des Quinze samedis, n'ont plus jamais cessé de réciter le Rosaire en entier chaque jour, et qu'ils reçurent, par son moyen, une grâce spéciale tous les jours et ceci jusqu'à leur mort. Une des raisons pour lesquelles, parmi tant d'âmes dévotes, peu son parfaites, réside dans le fait qu'elles prennent tout autre objet de méditation excepté la Passion de Notre Seigneur, alors que nous savons bien que tous les Saints n'ont d'autre modèle auquel se confirmer que celui de Jésus-Christ. C'est une des doctrines de Saint Thomas qui nous assure que mes Mystères de la Vie, de la Passion, de la Mort et la Résurrection de Jésus-Christ, ainsi que toutes les choses relatives à son humanité, nous emmènent, comme conduits par la main, vers l'acquisition de la plus nous plus noble et de la plus sûre perfection et à l'exercice parfait des vertus. Le Rédempteur Lui-même nous a dit qu'Il est la porte, la Vérité et la Voie, et que quiconque marchera sur cette route trouvera l'abondance des lumière et des faveurs célestes. Maintenant, en méditant chaque Samedi ou Dimanche sur un des Mystères, c'est à dire sur un des points principaux de la vie de Jésus et de Marie, on réussira à se souvenir à jamais de l'Un et de l'Autre, à savoir l'Evangile en abrégé. Et en se rappelant souvent, durant la journée, de tout ce qu'ils ont fait ou subi pour nous, on arrivera à acquérir la sainte habitude de méditer sur la Passion de Jésus-Christ et la Compassion de la Très Sainte Vierge, et notre amour pour eux deviendra, à chaque heure, plus lumineux. Et voilà comment le Rosaire conduit graduellement à l'amour de Dieu, but de toute perfection. Il s'ensuit que le vrai dévot du Rosaire est le véritable amant du cœur de Jésus et le Cœur Immaculé de Marie. Il bénit bien 150 fois Marie et bien 150 fois le nom de Jésus-Christ en réparation des blasphèmes contre le Saint Nom de Dieu. Le dévot, en méditant sur un passage de la vie de Jésus et Marie, se trouve stimulé pour se conformer à la pratique des vertus étudiées; et en mortifiant ses propres passions, ils s'améliorent lui-même. Et cela est la réparation la plus complète et la plus agréable à Dieu, lequel veut notre perfection. En effet, comme deux amis, étroitement unis par les liens de l'amitié, arrivent à s'imiter l'un et l'autre dans toutes leurs actions, ainsi, en conversant familièrement avec Jésus-Christ et avec la Vierge Marie, par la méditation des Saint Mystères du Rosaire, et vivant en union parfaite avec eux dans la Sainte Communion, nous pourrons nous rendre semblables à Eux, autant qu'il est possible à une nature faible et misérable comme la nôtre et suivre leur divins exemples en menant une vie humble, pauvre, cachée, patiente et parfaite. En introduisant donc la pratique des Quinze Samedis, on obtiendra tous les effets prodigieux du Psautier de Mariel, que nous expliqua ainsi le Bienheureux Alain: «La réforme des coutumes dans les familles et dans les peuples, la pénitence, la contrition des péchés, le détachement et le mépris des biens terrestres, le respect et la vénération de l'Eglise, fera atteindre plus facilement la plus haute perfection. "


Valeur de la pratique des Quinze Samedis


Si jamais quelqu'un indiquait un endroit où un trésor se trouve caché, tous les hommes, s'empresseraient d'accourir pour s'en emparer et s'en enrichir. Or, un trésor de richesse bien autrement précieuses et indéfectibles et des mérites céleste nous sont offerts dans la dévotion des Quinze Samedis du Rosaire. La richesse de ce trésor Céleste nous permet d'évaluer combien est efficace la récitation du Rosaire en entier, car c'est la prière la plus chère à Marie, celle qui est la préférée des Saints, celle privilégiée des Souverains Pontifes, la prière la plus courante chez les peuples, la plus favorisée de Dieu par de splendides miracles et confirmée par les plus grandes promesses que n'ait jamais faites la Bienheureuse Vierge. Ajoutons à tous ces mérites les grâces infinies que l'âme acquiert par la méditation sur la Vie et la Passion de Jésus-Christ. Mais l'excellente pratique des Quinze Samedis ne contient pas uniquement ce qu'il y a de plus efficace dans le Rosaire, voire le souvenir des actions et des souffrances de Jésus; mais cette pratique exige aussi la fréquentation des Saints Sacrements, la Communion faite en mémoire de ce que fit pour nous le Sauveur, la persévérance dans la prière et fait appel à l'intercession de la Très Sainte Vierge. Et enfin, à toutes ces choses elle ajoute une particulière application dans nos actions pour plaire à Dieu et pour nous sanctifier durant ces quinze semaines.


Principaux exercices pour tirer de cette Dévotion les biens dont elle et féconde


Si le chrétien désire que ses demandes soient plus facilement exaucées par la Vierge Marie, il est nécessaire, avant tout, qu'il se remette en grâce et en paix avec Jésus au moyen de la confession faite avec des sentiments plein d'humilités et avec le désir de se corriger de ses propres péchés, de ses vices et de ses; et par dessus tout, il restera à l'abri du péché mortel, en veillant particulièrement à toutes ses actions, et il vivra dans un grand recueillement en évitant toutes les occasions de chutes. Les personnes pieuses et vertueuses doivent s'efforcer d'être précises même dans les choses les plus insignifiantes, pour l'amour de Jésus et de Marie. On a écrit que pour avoir toutes les qualités d'un véritable dévot de la Très Sainte Vierge, il serait bon de consacrer à la prière au moins une heure par jour. Et ce serait une heure bien consacrée, celle dédiée chaque jour réciter, en une ou plusieurs fois, le Rosaire dans son intégralité. Par conséquent, ce serait bien de demander à la Très Sainte Vierge, par la pratique des Quinze Samedis, la grâce de réciter le rosaire en entier chaque jour, de méditer les Saints Mystères et, avec une persévérance finale, d'en pratiquer les vertus à pratiquer les vertus de pour le reste de la vie. Il est également recommandé de se dédier, dans le courant de la journée, à quelques œuvres de charité, suivant les moyens dont on dispose par exemple. faire l'aumône, la visite aux malades, vêtir quelques pauvres, faire célébrer une messe ou distribuer quelques couronnes, ou bien encore enseigner aux autres à dire le Rosaire, ou bien encore enseigner le catéchisme aux enfants, aux ouvriers, aux paysans, aider par la prière et par des offrandes les missions catholiques, etc... dire de bonnes paroles à des dévoyés pour qu'ils se repentent, promouvoir l'association pour le maintien du Sanctuaire de Pompéi et des Œuvres de Bienfaisances, ce que la Sainte Vierge a démontré de beaucoup par les miracles qu'elle a octroyés; faire lire aux autres les prodiges et les grâces que distribue généreusement la Vierge du Rosaire, par amour de son Temple de Pompéi, grâces qui sont reportées fidèlement dans le journal « Le Rosaire et la Nouvelle-Pompéi ». Et qui peut le faire, unira à la Communion une pénitence qu'il s'imposera, comme par exemple la mortification des yeux, le jeûne, une heure de prière, une heure de silence, une heure de lecture sur le Rosaire etc... Mais surtout on honorera chaque Mystère par la pratique d'une vertu à l'image de Notre Seigneur Jésus-Christ et de la Sainte Vierge, le jour de la Communion et d'un Samedi à l'autre. Les personnes qui communiquent une fois par semaine, peuvent, durant sept jours, prolonger les fruits du Mystère célébré en le revivant dans les prières, les pénitences et les aumônes qu'ils feront durant la semaine en l'honneur du Mystère qu'ils célèbrent; répéter chaque jour l'oraison jaculatoire, s'exercer en la vertu qui a été méditée le samedi précédent; et ainsi, ils célèbreront les principaux Mystères de notre Religion en quinze semaines; ou encore en quinze jours: ce que fait l'Église en un an. Enfin, il est infiniment utile et souhaitable, pour gagner ainsi le plus d'indulgences possibles, que la dévotion des Quinze Samedis soit pratiquée dans une église ou dans une chapelle publique, là où est est exposée l'effigie de la Vierge de Pompéi.

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Premier samedi

Premier Mystère Joyeux

L'Annonciation à la Très Sainte Vierge (Luc 1, 26-55)


Enfin les cieux s'entr'ouvrent et celui que les prophètes appellent le Juste, le désiré des patriarches, l'Attendu des nations, l'Envoyé de Dieu, descend des demeures éternelles sur la terre. Le nombre des semaines de Daniel est accompli; les prophéties de Jacob sont confirmées, car le sceptre de Juda est déjà passé dans les mains d'Hérode, roi étranger. Une jeune fille, restée vierge, doit mettre au monde un homme qui est le Fils de Dieu. Mon âme, comprends-tu ces paroles: le Verbe s'est fait chair? .. O bonté et miséricorde du Seigneur! Il t'a tant aimé qu'il a voulu que Son Fils s'anéantît Lui-même, prenant condition d'esclave (Phil. 2:7), afin de pouvoir souffrir et mourir sur une Croix pour te délivrer de l'enfer et t'ouvrir les portes du paradis, et de se sacrifier chaque jour sur l'autel chaque jour pour demeurer toujours avec toi, se donnant même en nourriture dans la Sainte Communion. Très Sainte Trinité, je vous adore humblement, et vous remercie d'un tel amour. Le Père donne au monde son Fils: le Verbe consent à se faire Homme, et le Saint Esprit accomplit ce grand Mystère. Quelle pourrait être ma reconnaissance pour un si grand bienfait ? Considère, ô mon âme, d'une part, la haute dignité et les sublimes faveurs de la Sainte Vierge, et d'autre part, sa profonde humilité. C'est un Dieu qui créée Immaculée celle qu'il a choisie pour mère, et, dès le premier instant de sa conception, elle est élevée au plus haut degré de la sainteté. Voici les paroles du Seigneur dans le Cantique des Cantiques: « Il y a des jeunes filles sans nombre. Unique est ma colombe et qui soit parfaite... » (Ct 6, 8-9). Et celle-là fut la Mère de Dieu parce qu'une très grande humilité resplendissait en elle. Dans le Cantique, Marie est comparée au nard odoriférant parce que, comme le dit saint Antoine, la plante du dard, petite et très parfumée, représente l'humilité de Marie, dont le parfum monta jusqu'au Ciel, et attira en son sein virginal le Verbe Divin. Le Saint Archevêque Dominicain ajoute que ce fut cette vertu principale qui lui valut la dignité de Mère de Dieu. Saint Bernard conclut que si Marie plût à Dieu pour sa virginité, ce fut encore plus pour son humilité qu'elle a été choisie pour concevoir le Fils de Dieu: La Vierge elle-même, apparaissant un jour à Sainte Brigitte, lui dit: « Pourquoi aurais-je mérité une telle grâce de devenir Mère de Dieu, si ce n'est parce que je connaissais mon néant et que je m'humiliais? » Et Elle le disais dans son très humble Cantique: « Parce que Dieu a jeté les yeux sur l'abaissement de sa servante.... le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses » (Luc 1, 48-49). Elle regardait toujours avec admiration la grandeur de Dieu avec des yeux simple et humble colombe sans jamais perdre de vue sa propre faiblesse. Et cela fit tant d'effet à Dieu qu'il Lui adressât ces paroles: « Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle! Tes yeux sont des colombes » (Ct 6, 1). Pour mériter encore plus cette Mère, Dieu ne veut point devenir son fils sans en avoir obtenu d'abord son consentement. Il lui envoie un messager céleste, l'archange Gabriel, la force de Dieu, pour lui révéler le grand événement de l'Incarnation du Verbe dans son sein. O grande et sainte humilité de Marie qui la faisait paraître petite mais qui la rendait grande devant Dieu! indigne à ses propres yeux, mais digne, aux yeux du Seigneur. Et comme saint Bernard je dirai: « comment, ô Marie, avez-vous pu unir dans votre cœur une idée de vous-même aussi humble, à tant de pureté, à tant d'innocence et à un ensemble si parfait de toutes les vertus? O reine très humble, soyez mille fois bénie, car c'est par vous que Dieu a accompli notre rédemption; donnez-moi, je vous en conjure, le don de l'humilité et celui de vous aimer et d'aimer votre Fils Jésus.


O mon âme, rends-toi compte: l'ange n'est pas envoyé dans de grandes villes, dans des palais des princes, chez filles de roi couronnées d'or, mais à Nazareth, une toute petite ville, à une vierge, épouse d'un artisan, Joseph. Ce n'est donc pas la naissance, ni les dons de la nature qui attirent les regards de Dieu: le vrai mérite à ses yeux est l'humilité, la modestie, l'innocence et l'amour de la pureté. Ainsi qu'il a été révélé a Sainte Élisabeth, religieuse Bénédictine, Marie vivait retirée dans son humble demeure et priait Dieu avec grande ferveur avec grande ferveur pour qu'il n'attende plus pour faire venir au monde le Rédempteur promis, quand l'archange Gabriel lui apparut. Il lui donna trois titres incroyablement élevés. Le premier la salue personnellement: « Je vous salue, ô pleine de grâce ». Vous êtes la plus sainte de toutes les créatures, Vous êtes le trésor des grâces et des faveurs de Dieu. Le second de ces titres se rapporte à Dieu Lui-même: « le Seigneur est avec vous ». Donc vous êtes protégée, accompagnée, gouvernée par Lui. Le troisième à trait à l'humanité: « Vous êtes bénie entre toutes les femmes », c'est à dire que vous êtes privilégié, et au-dessus de toutes les autres femmes... Avec quel respect devons-nous adresser ces mêmes paroles à Marie quand nous récitons le Rosaire? En écoutant les paroles de l'Ange qui lui parlent de Dieu, Marie se trouble. Les louanges la perturbent, l'épouvantent. Elle ne s'attribue rien à Elle-même, mais tout à Dieu. Elle se trouble, comme Elle le dit à Sainte Brigitte car remplie d'humilité, elle détestait les louanges et voulait que Dieu seul, son Créateur et bienfaiteur soit loué et glorifié. Quelle différence entre Marie et Lucifer! Celui-ci, se voyant beau, aspira, comme le dit Isaïe, à placer son trône au-dessus des étoiles et à se rendre semblable à Dieu. Et qu'aurait-il donc prétendu s'il s'était vu orné des mérites de la Très Sainte Vierge? Marie, au contraire, n'agit point ainsi. Plus Elle se voit exaltée et plus Elle s'humilie, et ce fut cette h humilité parfaite qui charma le Roi des rois. « Et elle se demandait ce que signifiait cette salutation. » (Lc 1,29). Et toi, ô mon âme, comment imites-tu Marie lorsque tu reçoit les louanges des hommes? Pleine d'orgueil, tu crois vraiment les avoir méritées; tu t'y complais et tu fais semblant de les décliner, mais ce n'est que pour t'en attirer de plus grandes. Que de honteuses chutes n'as-tu pas faites causées par ta vanité et ton orgueil!... O Marie, ô divine réparatrice de tous nos maux, ô digne Mère de Dieu, combien suis-je confondu par votre humilité! Et c'est pour cette raison que « toutes les générations vous dirons bienheureuse » (Lc 1,48). Que de regrets n'ai-je pas d'avoir offensé Dieu par mon orgueil et d'avoir ainsi contristé votre cœur, si doux et si humble. Mais si vous daigner jeter sur moi un regard compatissant, alors je serai réconcilié avec Lui. si j'apprends à vous aimer, je cesserai d'être malheureux, car de vos mains découlent toutes les grâces: Vous pouvez sauver qui vous voulez, Ô vous qui êtes pleine de grâce, sauvez mon âme!


Finalement rassurée qu'elle ne perdra pas sa virginité, Marie donne son consentement: « Je suis la Servante du Seigneur, qu'il m'advienne selon ta parole » (Lc 1,28). O paroles bénies qui ont consommé le mystère de l'Incarnation, accompli les prophéties, réparé la faute de nos premiers parents et les conséquences douloureuses du triste colloque entre Eve et l'Ange des Ténèbres. Paroles admirables où brillent la foi la plus vive, l'humilité la plus profonde, l'obéissance la plus entière, l'amour le plus tendre et l'abandon le plus parfait à la volonté de Dieu. Paroles que l'Église, par reconnaissance à Marie, répète trois fois par jour dans la prière de l'Angélus. Répète-les aussi sans cesse, ô mon âme, avec les mêmes sentiments de Marie. Apprendre à être humble et résignée sur ce qui est Dieu décidera pour toi. Humilie-toi car tu es loin de ressembler à Marie; et ce qui est pire, tu ne sais ni pleurer, ni prier. Commence dès à présent, à sortir de ton état déplorable, à détester ta vie désordonnée et commence à t'adonner à la prière. Et si tu as le cœur brisé, adresse-toi à Marie et demande-lui que par amour de son Annonciation, Elle veuille bien changer ton cœur avec le sien si humble et si pur. O puissante Mère de Dieu, Océan de bonté et de miséricorde, si je pouvais vivre sous votre protection, combien je serai heureux. A partir d'aujourd'hui et jusqu'à ma mort, je ne cesserai jamais de vous saluer, de vous aimer, de vous invoquer par la prière que vous préférez, et que vous-même m'avez enseignée, je veux parler de votre très grande humilité, votre pureté, votre plénitude de grâces, votre divine maternité divine, et le mystère de ma rédemption. Reine du Rosaire qui avez fait surgir une source de grâces à Pompéi encore recouverte de ruines païennes pour nous faire comprendre que c'est vous qui rendez la vie aux pécheurs qui vous invoquent et que c'est grâce à vous que nous retrouvons Jésus que nous avions perdu par nos péchés, faites, ô Mère de Miséricorde que Jésus règne dans mon cœur, qu'il soit le maître absolu de toutes les puissances de mon être, afin que je ne vive plus que par Lui et en Lui, afin que je mérite d'être réuni à Lui pendant toute l'éternité. Que Notre Dame de Pompéi, notre soutien, notre consolation et notre gloire, soit aimée et bénie par tous les peuples. Ainsi soit-il.


Vertu: l'humilité, comme celle de la Très Sainte Vierge.


Pratique: humiliez-vous intérieurement à la vue de votre grande misère. Humiliez-vous également extérieurement en occupant le dernier rang et en laissant passer devant vous vos égaux et inférieurs. Acceptez dès maintenant, et sans vous justifier, les reproches justes ou injustes qui vous sont faites. Faites taire votre orgueil en parlant modestement et jamais de vous, ni en bien, ni en mal.


Oraison jaculatoire: O Marie, Vierge et Immaculée, rendez mon cœur pur et humble comme le vôtre.


Prière avant la communion du Premier samedi


O Jésus, Verbe éternel, je vous adore caché dans le Sacrement de l'autel, comme je vous adore caché dans le sein virginal de Marie. Je vous rends grâce de vous être fait homme, et de ce que vous avez choisi pour Mère une créature semblable à nous. O Cœur très humble de mon Jésus, qui me donnera l'humilité de votre Mère Immaculée pour vous attirer dans mon cœur? Hélas, il est bien indigne d'un tel bonheur! Comment oserais-je m'approcher de vous et m'unir à vous, source de toute pureté et de toute sainteté, moi qui succombe sous le poids de toutes les imperfections? Ayez pitié de moi et par votre divine Incarnation, accordez-moi les vertus qui me manquent pour vous recevoir dignement.


O Marie, digne Mère de Dieu, par la joie indicible que vous avez éprouvée quand, après l'Incarnation, vous avez senti en votre Sein le Fils de Dieu fait Homme, Votre Créateur, devenu votre enfant, accordez-moi un peu de votre amour et de votre Foi humble et forte, afin que je reçoive dignement votre Jésus. J'unis mes désirs, mes affections, mes adorations et mes remerciements à tous ceux que vous avez adressés au Fils de Dieu pendant les neuf mois que vous l'avez porté dans vos charitables entrailles.


Saint Gabriel, vous qui avez été l'ambassadeur et le ministre du Mystère de la Rédemption, et vous, Anges du Paradis qui avez été les spectateurs émerveillés de cette grande œuvre de l'Eternel, qui s'est fait petit enfant dans le sein d'une de ses créatures, adorez-Le pour moi et bénissez-Le pour cette faveur qu'il va me faire en se donna à moi.


Saint-Joseph, très chaste époux de Marie, choisi par la Sagesse Divine pour devenir le Père putatif du Fils de Dieu, enflammez mon cœur des sentiments d'amour, d'humilité et de vénération dont vous avez été pénétré quand vous avez su par l'Ange, puis par la Vierge Elle-même, le Mystère de l'Incarnation du Verbe, afin que j'apprenne à connaître mon néant.


Et vous, mon très doux Ange gardien, accompagnez-moi à la Sainte Table et remplissez mon âme des sentiments les plus humbles et les plus saints. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je vous offre la Communion que je vais faire. Je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je vais m'approcher de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prière après la Communion


O Jésus, Roi de gloire, comment avez-vous pu daigner visiter un ver de terre aussi vil et, ce qui est encore plus digne d'admiration, une âme pécheresse comme la mienne? O si l'humilité vous plaît à ce point pour qu'elle ait pu vous tirer du ciel pour vous mettre dans le sein de Marie, je m'humilie devant vous et je me sens indigne de vous posséder. Je vous confesse qu'ayant si souvent péché, j'ai blessé votre cœur et que je ne mérite aucune grâce. Mais maintenant je veux réparer mes fautes. Je me jette en toute confiance dans les bras de votre miséricorde, et je vous le répète: « Je veux vous aimer, mon Dieu, mon Rédempteur, mon Jésus, mon ami, mon Bien-aimé, je veux vous aimer. J'unis mon amour à celui de la Très Sainte Vierge pendant les neufs mois qu'elle vous porta en son sein et à l'amour de votre très fidèle et très chaste Père nourricier saint Joseph. Pour chaque battement de mon cœur, je veux vous offrir de continuels, à partir d'aujourd'hui et durant toute; je veux vous les offrir en union avec tous les battements du Cœur si humble et si Immaculé de Marie, en union avec tous les instants de sa vie consacrée entièrement à votre amour. Merci, ô Père éternel, ô l'Esprit de l'amour, de ce que vous avez fait en nous donnant votre Divin Fils et j'unis mes remerciements à ceux des nombreux saints qui furent d'abord des pécheurs comme moi, et qui furent ensuite sauvés par votre Sang Divin, et à ceux de toutes les âmes qui sont dans le ciel. Par dessus tout, je veux vous remercier, O mon Jésus, avec les mêmes sentiments d'humilité et de reconnaissance de la Vierge Marie, votre mère, lorsqu'elle appris par l'archange Gabriel sa maternité divine; avec les mêmes sentiments d'humilité et de reconnaissance de Saint-Joseph, lorsqu'il apprit, par le même Archange, son rôle de Père putatif et d'époux de la Mère de Dieu. Et vous mon ange gardien, témoin de mes actes d'orgueil, aidez-moi à changer ma vie et mes habitudes, aidez-moi à devenir plus dévot à Marie. Conduisez-moi à Elle et implorez-la de me donner l'humilité, l'amour de Dieu et la persévérance finale. Ainsi soit-il.


Invocations à Jésus après la Communion


Âme du Christ, sanctifiez-moi; Corps du Christ, sauvez-moi; Sang du Christ, enivrez-moi; Eau du côté du Christ, lavez-moi; Passion du Christ, fortifiez-moi; ô bon Jésus, exaucez-moi; dans vos blessures, cachez-moi; ne permettez pas que je sois séparé de vous; de l'ennemi, défendez-moi; à ma mort, appelez-moi; ordonnez-moi de venir à vous, pour qu'avec les saints je vous loue dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je viens de recevoir Votre Corps Sacro-Saint et Sang Divin, je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prière à Saint Joseph


O Saint Joseph, auguste Père de Jésus et notre Père glorieux à qui Dieu a confié son Fils bien-aimé, le Saint Esprit, son Epouse très chaste époux, et la Vierge Marie, la garde de sa virginité, vous qui pouvez tant auprès de Jésus et de Marie, demandez-leur et obtenez-moi cette grâce (on expose ici la grâce désirée). Jésus, Marie, Joseph, faites que pour vous je vive, pour vous je souffre et que pour vous je meure: que tout soit vôtre, que rien ne soit mien. Ainsi soit-il.


Prière à Jésus Crucifié


Me voici, ô bon et très doux Jésus, prosterné en votre présence. Je vous prie et je vous conjure avec toute l'ardeur de mon âme d'imprimer dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, un vrai repentir de mes fautes et une volonté très ferme de m'en corriger ; tandis qu'avec un grand amour et une grande douleur, je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, ayant devant les yeux ces paroles que le prophète David vous faisait dire de vous-même, ô bon Jésus : « Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os » (Ps. 21).


Réciter le Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père, les intentions du Souverain Pontife.


(Indulgence plénière, les vendredis de Carême, après la communion, devant la représentation de Jésus-Christ crucifié ; indulgence partielle, en action de grâce après la communion).


Prière


Par vos Plaies Divines, ô Seigneur, je demande le triomphe et l'exaltation de la Sainte Église, votre épouse, dont le Souverain Pontife en est le chef visible; l'extirpation de l'hérésie et de l'idolâtrie, la paix entre les nations, le conversion des pécheurs, je vous recommande tous mes parents, amis, ennemis, mes bienfaiteurs spirituels et temporels, tous ceux qui prient pour moi, et qui me demandent de ne pas les oublier dans mes prières, particulièrement tous les associés et les bienfaiteurs du Sanctuaire et des oeuvres de Pompéi et tous les membres de la Pieuse Union pour Agonisants créé en Sanctuaire de Pompéi. J'offre cette indulgence aux âmes du Purgatoire.


Prière à la Vierge du Saint Rosaire de Pompéi pour implorer son amour et sa protection durant la vie et la mort


O Marie, Mère Immaculée de Jésus, ma tendre Mère, Reine du Très Saint Rosaire, vous qui avez daigné choisir pour demeure la vallée désolée de Pompéi, pour illuminer le monde de la lumière de vos grâces et de vos miséricordes, daignez poser sur de moi vos yeux remplis de compassion et acceptez-moi comme votre serviteur et comme votre enfant qui vous aime et qui vous dit à haute voix: « Mère de Miséricorde! » Ecoutez mes gémissements: que vos pas immaculés m'ouvrent le chemin de la pureté et de la paix. Que sonne à mes oreilles la douceur de votre voix, ô ma douce Dame, car vos paroles sont celles de la vie. Ouvrez vos mains pleines de grâce, et secourez votre indigne serviteur indigne, qui vous appelle, délivrez-le des pièges de ses ennemis. Etendez jusqu'à moi les douces chaînes de votre couronne, avec lesquelles vous attirez à vous les cœurs les plus rebelles et rendez mon cœur captif afin qu'il ne s'éloigne plus jamais de vous. O Rose de toute pureté, que l'odeur de vos parfums me porte à l'amour du Paradis. O chère Rose du Seigneur, je soupire d'amour et de douleur. Attendrissez mon cœur par vos larmes; touchez-le par votre compassion; rendez-le sensible à vos douleurs et fortifiez-le par votre grâce. O Marie, Mère pleine de grâces, priez pour moi. Prenez-moi comme votre serviteur. Faites que je me confie toujours à vous, que je pense toujours à vous, que je fasse toujours appel à vous, que je vous serve toujours vous, que je vous aime toujours. Que pour vous, je vive, j'agisse, je souffre et je meure. Et à l'heure de la mort, délivrez-moi du démon, et conduisez-moi à Jésus, votre Fils et mon juge. O Cœur Immaculé de la Mère de Dieu, source inépuisable de la bonté, de douceur, d'amour et de miséricorde, prenez mon cœur, rendez-le au vous. Purifiez-le, sanctifiez-le, détachez-le de l'amour des créatures et que le feu divin qui vous consuma puisse consumer mon cœur dans le temps et dans l'éternité. Ainsi soit-il.


Memorare à la Vierge de Pompéi


Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge du Rosaire de Pompéi, qu'on a jamais entendu dire que qu'un de vos dévots qui ait, par le Rosaire, demandé votre aide ou imploré votre secours, ait été abandonnée. Animé d'une telle confiance, je viens à vous, ô Mère de Miséricorde, Vierge des vierges, puissante Reine des Victoires. Gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds en implorant la miséricorde, en demandant grâce. Ne rejetez pas ma prière, ô Mère du Verbe, par votre Sacro Saint Rosaire, par la prédilection que vous avez montré pour le sanctuaire de Pompéi, écoutez-moi et exaucez-moi. Ainsi soit-il.


Dire trois fois: Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous. Réciter ensuite les Litanies de la Sainte Vierge. Une prière pour la glorification du bienheureux Bartolo Longo. Un Ave pour tous les associés du Sanctuaire de Pompéi dispersés à travers à travers le monde et qui se recommandent à nos prières, un Ave au Cœur Immaculé de Marie pour la conversion des pécheurs, avec les invocations suivantes: Doux cœur de Marie, soyez mon salut. Refuge des pécheurs, priez pour nous, O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Notre-Dame du Rosaire de Pompéi, priez pour nous. Bénie soit la Sainte et Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Dieu. Enfin, on demande la bénédiction à Jésus, Marie et Joseph.


Grâce de la Très Sainte Vierge de Pompéi

A Manduria, la veille du premier samedi


Un fait surnaturel survint le soir du vendredi 29 juin 1888, dans la ville de Manduria dans la province de Lecce. Le 30 Juin, dans le Sanctuaire de Pompéi aussi bien que dans de nombreuses villes italiennes et étrangères, commençait la pieuse pratique des Quinze Samedis du Saint Rosaire, préparatoire à la grande fête solennelle du mois d'octobre. Ce fut donc la veille du premier samedi du Saint Rosaire que la Reine Céleste voulut donner à la population de Manduria une attestation de sa satisfaction pour le saint exercice que lui dédient ses fils bien-aimés, pendant trois mois consécutifs, dans le le Sanctuaire de Pompéi et dans mille autres lieux du monde. Angela Massafra, jeune fille de vingt-quatre ans, était alitée depuis déjà trois ans était dans son lit, souffrant d'une paralysie interne. Toute contorsionnée et couverte de plaies, elle en était arrivée aux derniers degrés de la consomption avait atteint le niveau de consommation. Les Médecins l'avaient condamnée et au cours de la deuxième quinzaine de juin, on lui administra le Saint Viatique et l'Extrême Onction. Bien que déjà préparée à mourir, elle n'avait toutefois point perdu sa confiance en Notre Dame de Pompéi à laquelle elle se recommandait sans cesse. Elle se trouvait donc ainsi réduite quand un soir, elle vit entrer dans sa chambre une dame inconnue qui s'approcha de son lit comme pour lui faire une visite puis s'éloigna sans rien dire. Elle en parla à ses parents qui ne virent dans ce récit qu'un effet d'hallucination produit par la fièvre. Mais le 29 juin, en état de veille, elle revit cette même dame, lumineuse et vêtue de blanc, qui entre de nouveau dans sa chambre avec un air bon et compatissant. La jeune fille effrayée ne savait que penser d'une aussi mystérieuse apparition. Puis la dame inconnue se leva, et posant sur le lit de la malade un vase d'albâtre rempli de fleurs semblables à des lys, en répandit silencieusement une partie. Les lys épars étaient au nombre de quinze, et sur chacun d'eux Angela lut ces deux mots: « Quinze Samedi ». La dame lui adressa alors la parole. Que lui dit-elle? Nous ne le savons pas car son confesseur a jugé opportun de ne pas le révéler. Nous savons seulement qu'elle se fit reconnaître comme la Vierge de Pompéi et qu'elle lui assura que la dévotion des Quinze Samedis lui était particulièrement agréable et qu'elle accordait de grandes grâces à tous ceux qui la pratiquent. Puis, pour lui donner une preuve matérielle de sa Charité, la Madone, levant le voile dont elle avait la tête recouverte essuya, avec ce voile, la sueur du visage de la pauvre malade; enfin, rassemblant les lys épars sur le lit, elle quitta la chambre à pas lents, laissant derrière elle une trainée lumineuse. Angela en demeura abasourdie et comme hors d'elle-même; elle avait l'intuition d'être guérie et attendait impatiemment que je jour soit revenu pour se lever. Et en effet, le matin du 30 Juin, premier des Quinze Samedis, la jeune fille se leva, s'habilla et marcha: elle était véritablement guérie. Le médecin lui-même, M. Tommaso Massari, cria au miracle; car, après l'avoir examinée, il constat que toute trace de maladie avait disparu. Angela se rendit aussitôt à l'église pour remercier Dieu et sa Très Sainte Mère. Sa démarche était assurée et elle avait tout l'aspect d'une personne en bonne santé. Le miracle fut aussitôt connu; la population de Manduria tout entière en fut le témoin et la confiance en Notre Dame de Pompéi devint dés lors illimitée. Le Docteur Tommaso Massari, qui avait soigné la malade, et Monsieur l'Abbé Leonardo Tarentini, son confesseur, qui lui avait administré les derniers sacrements, nous envoyèrent le procès-verbal de la guérison. Angela vint aussitôt à Valle de Pompéi, et nous avons entendu de sa bouche les détails relatifs à la mystérieuse apparition. Ces deux importantes attestations peuvent être lues, littéralement rapportées, dans le périodique « Le Rosaire et la Nouvelle Pompéi », cahier de Septembre, année 1889.

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29 octobre 2009

Supplique à la Reine du Rosaire de Pompéi

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Supplique à la Reine du Rosaire de Pompéi


La Supplique à Notre-Dame du Saint-Rosaire de Pompéi, peut être récitée à tout moment de l'année, mais avec elle est récitée avec beaucoup de solennité à Pompéi et dans de nombreux lieux en Italie et du Monde entier à Midi, le 8 Mai, Fête de la Reine du Rosaire de Pompéi et le premier Dimanche d'octobre, Fête de jour Notre-Dame du Saint-Rosaire à Pompéi, à midi, car cette heure est "l'heure du Monde", avait dit le Bienheureux Bartolo Longo.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Ô Auguste Reine des Victoires, ô Souveraine du Ciel et de la Terre, à ton nom se réjouissent les cieux et tremblent les abysses, ô Reine glorieuse du Rosaire, nous, tes fils dévoués, réunis dans ton Temple de Pompéi en ce jour solennel, nous épanchons les affections de notre cœur et avec une confiance toute filiale, nous t’exprimons nos misères. Du Trône de clémence, où tu es assise en Reine, tourne, ô Marie, ton regard compatissant sur nous, sur nos familles, sur l’Italie, sur l’Europe, sur le monde. Aie compassion des angoisses et des tourments qui assombrissent notre vie. Vois, ô Mère, combien de dangers dans l’âme et dans le corps, combien de calamités et d’afflictions nous oppressent. Ô Mère, implore pour nous la miséricorde de ton divin Fils et vaincs, par la clémence, le cœur des pécheurs. Ce sont nos frères et tes fils qui coûtent tant de sang à ton doux Jésus et qui contristent ton Cœur très sensible. Montre-toi à tous telle que tu es, Reine de paix et de pardon.

Je vous salue Marie

Il est vrai que nous, en premiers, bien que nous soyons tes fils, par nos péchés, nous crucifions de nouveau en notre cœur Jésus et nous transperçons encore une fois ton Cœur. Nous le confessons: nous méritons les plus durs châtiments, mais tu, rappelle-toi que sur Golgotha, tu as recueilli, avec le Sang divin, le testament du Rédempteur moribond qui t’a désignée comme notre Mère, Mère des pécheurs. Comme notre Mère, tu es donc notre Avocate, notre espérance. Et nous, en gémissant, nous étendons nos mains suppliantes vers toi, et crions: Miséricorde! Ô Mère de bonté, aie pitié de nous, de nos âmes, de nos familles, de nos parents, de nos amis, de nos défunts, et surtout de nos ennemis et de tous ceux qui se disent chrétiens et qui pourtant offensent le Cœur aimable de ton Fils. Nous implorons aujourd’hui pitié pour les Nations dévoyées, pour toute l’Europe, pour le monde entier, afin que, repenti, il retourne à ton Cœur. Miséricorde pour tous, ô Mère de Miséricorde!

Je vous salue Marie


Daigne, bienveillamment, ô Marie, nous exaucer! Jésus a remis dans tes mains tous les trésors de ses grâces et de ses miséricordes. Tu es assise, couronnée Reine, à la droite de ton Fils, resplendissante de gloire immortelle sur tous les Chœurs des Anges. Tu étends ta domination sur toute l’étendue des cieux et la terre et toutes les créatures sont soumises à toi. Tu es la toute-puissante par grâce, tu peux donc nous aider. Et si tu ne voulais pas nous aider, parce que nous sommes des fils ingrats et indignes de ta protection, nous ne saurions à qui nous adresser. Ton cœur de Mère ne permettra pas de voir, nous, tes fils, perdus. L’Enfant que nous voyons sur tes genoux et la Couronne mystique que nous admirons dans ta main, nous inspirent confiance que nous serons exaucés. Et nous, nous avons pleine confiance en toi, nous nous abandonnons comme de faibles fils entre les bras de la plus tendre des mères, et, aujourd’hui même, nous attendons de toi les grâces tant désirées.

Je vous salue Marie

Demandons la bénédiction à Marie

Une dernière grâce, nous te demandons maintenant, ô Reine, et tu ne peux pas nous la refuser en ce jour très solennel. Accorde-nous, à tous, ton amour fidèle et d’une façon spéciale, ta bénédiction maternelle. Nous ne nous détacherons pas de toi, jusqu’à ce que tu nous auras bénis. Bénis, ô Marie, en ce moment, le Souverain Pontife. Aux splendeurs antiques de ta Couronne, aux triomphes de ton Rosaire, pour lesquels tu es appelée Reine des Victoires, ajoute encore ceci, ô Mère: accorde le triomphe à la religion et la paix à la Société humaine. Bénis nos Évêques, nos prêtres et particulièrement tous ceux qui se dévouent pour l’honneur de ton Sanctuaire. Bénis enfin tous les associés à ton Temple de Pompéi et tous ceux qui cultivent et diffusent la dévotion au Saint Rosaire. Ô Rosaire béni de Marie, douce Chaîne qui nous relie à Dieu, lien d’amour qui nous unit aux Anges, tour de salut contre les assauts de l’enfer, port sûr dans le naufrage commun, nous ne te lâcherons jamais plus. Tu seras notre réconfort à l’heure de l’agonie, à toi le dernier baiser de la vie qui s’éteint. Et le dernier accent sur nos lèvres sera ton nom suave, ô Reine du Rosaire de Pompéi, ô notre Mère très chère, ô Refuge des pécheurs, ô Souveraine consolatrice des affligés. Sois partout bénie, aujourd’hui et toujours, sur la terre et dans le ciel. Amen.

Salut, ô Reine

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Téléchargez le texte de la Supplique à la Reine du Rosaire de Pompéi (pdf) en cliquant ici

Notice sur la Reine du Rosaire de Pompéi

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lire-article-83937-1491872-la_reine_du_rosaire_de_pompei.html

29 octobre 2009

Messages de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje

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Messages de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje

 

Message a Mirjana du 2 octobre 2009

«Chers enfants! Tandis que je vous regarde, mon cœur se serre de douleur. Où allez-vous mes enfants? Etes-vous tellement rongés par le péché que vous ne savez pas vous arrêter? Vous vous justifiez par le péché et vous vivez selon le péché. Agenouillez-vous au pied de la Croix et regardez mon Fils. Il a vaincu le péché et Il est mort afin que vous, mes enfants, viviez. Permettez-moi de vous aider afin que vous ne mourriez pas mais que vous viviez avec mon Fils pour toujours. Merci!»

Message du 25 octobre 2009

«Chers enfants, aujourd’hui encore je vous apporte ma bénédiction et je vous bénis tous; je vous invite à croître sur ce chemin que Dieu a commencé à travers moi pour votre salut. Priez, jeûnez et témoignez joyeusement de votre foi, petits enfants,et que votre cœur soit toujours rempli par la prière. Merci d’avoir répondu à mon appel. »

Retrouvez l'intégralité des Messages de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation,

en cliquant sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/articles-cat-83937-273707-marie_reine_de_la_paix_et_de_la_reconciliation.html

29 octobre 2009

A savoir

Très chers Amis visiteurs,

Le blog Images Saintes, créé en janvier 2007

représente en tout plus de 9000 images, plus de 400 documents à télécharger et plus de 1500 messages

Ont, a ce jour étées vues 2217595 pages

par 342308 visiteurs

pour une moyenne de 2000 visteurs par jours...

Merci de votre fidélité,

continuez à être toujours plus nombreux à visiter ce blog!

Franck Monvoisin,

rédacteur

Dernière mise à jour de la page: le 29 octobre 2009

28 octobre 2009

La Servante de Dieu Rosa Giovannetti

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La Servante de Dieu Rosa Giovannetti

La Violoncelliste du Bon Dieu

1896-1929

Née à Rome, 27 Via S. Paolo alla Regola, le 16 octobre 1896, Rosa Giovannetti fut diplômée au Conservatoire de S. Cecilia et entra comme violoncelliste dans l'orchestre du Théâtre Costanzi, aujourd'hui Théâtre de l'Opera, et participa aux tournées différents en Italie et à l'étranger. Animée d'une profonde religiosité et d'un grand et très fort dynamisme apostolique, elle se dévoua non seulement à la catéchèse en sa paroisse, mais aussi au volontariat et à une intense activité caritative, elle mit tout en oeuvre dans son métier dans le domaine de la musique, pour y répandre le royaume de Dieu dans ce milieu difficile. Frappée par une terrible maladie, elle s'offrit en victime pour l'Église et pour les âmes. Elle mourut saintement le 30 janvier 1929. En 1963, sa cause de béatification a étée ouverte. Son corps repose dans l'Église de S. Carlo ai Catinari, près de la Chapelle Notre Dame de la Providence, où elle avait l'habitude de prier.

Prière

Dieu notre Père, nous Vous rendons grâce pour les dons dont Vous avez enrichis Votre servante Rosa Giovannetti et pour tout le bien qu'elle a accomplis en Votre Nom. Nous Vous demandons de la glorifier sur cette terre, en nous accordant la grâce que nous Vous demandons par son intercession. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

Les personnes ayant reçues des grâces par l'intercession de la Servante de Dieu Rosa Giovannetti sont priées de les communiquer à

Paroisse S. Carlo ai Catinari

117 Piazza Benedetto Cairoli

00186 Roma - Italia

Téléchargez le texte de la prière pour la glorification de Rosa Giovannetti (pdf) en cliquant ici

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23 octobre 2009

Fils spirituel de Saint Pio de Pietrelcina

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Fils spirituel de Saint Pio de Pietrelcina

Témoignage de Pierre Quantin

Chères Soeurs, Chers Frères, Bonjour !

Nous ne nous connaissons pas en effet au sens strict du terme mais nous nous connaissons au titre de la Fraternité, Soeurs et Frères en Jésus Christ. Vous êtes bien destinataires, dans le témoignage et dans la gratuité des choses. Nous devons être attachés à toutes nos soeurs et à tous nos frères ainsi qu'aux religieuses et religieux qui veillent sur nos parcours, comme un dernier bastion face à l'innommable, le cosaque comme le nommait notre Père Spirituel Saint Padre PIO. Il serait fastidieux de raconter ici mon histoire par le détail mais je peux cependant vous faire un résumé succinct là où la vie des autres relève plus de mon intérêt, pour aujourd'hui et pour demain. Nous sommes Français par notre Père (originaires de la région de Blois en France) et malgache par notre mère. Je suis né à Madagascar (à Mananara Nord, côte Est) où j'ai vécu les 10 premières années de notre existence. Je suis allé au collège de lescat (frères Canadiens du Sacré Coeur à Antananarivo chez lesquels aux dires de mes pairs les choses étaient déjà en préparation sur l'enfant que j'étais. Il aura fallu attendre l'année 2000 pour que les choses se révèlent pleinement). Nous avons grandi avec les pères missionnaires à Madagascar et avec Monseigneur Jean WOLFF (voir sa vie sur internet) Archevêque de Diego qui était un ami de notre famille et qui a bercé notre enfance jusqu'à l'âge adulte. Nous avons continué à rendre visite à Monseigneur jusqu'au Dorat où il est décédé plusieurs années après son retour définitif en France, entouré des religieuses qui s'étaient très bien occupées de lui. J'ai été saisi d'un ''sentiment'' très fort à Notre Dame de la Trinité à Blois (année 2000) ainsi que devant la relique du Précieux Sang à Neuvy-St-Sépulcre, petit village de l'Indre situé à côté de Chateauroux. Un Père Jésuite à l'Ile de la Réunion (responsable du MEJ) a été le premier à me faire prendre conscience des choses. Il est devenu mon ami et mon accompagnateur. Le Père Jean DEROBERT (autre fils spirituel de St Padre PIO qui a vécu 7 ans avec le Grand Saint et qui vit à Marseille où il est l'aumônier de la maison des religieuses âgées. Il est connu pour tous ses ouvrages sur Saint Padre PIO) à l'occasion d'une visite à La Réunion m'a confirmé aussi ma filiation avec Francesco FORGIONE d'une manière surprenante : en me donnant un franc coup de poing à la mâchoire de la part du Padre PIO. Je l'avais rencontré à Saint Benoit (Ile de La Réunion) dans l'église où il était venu durant trois heures nous parler de la vie du Padre. Notre Padre que je nomme " Familièrement " et affectueusement ''Mon Petit Vieux''. Le Révérend Père Jean DEROBERT est mon référent dans tout ce que j'entreprends, notre grand frère à tous. Ensuite tout s'est enchaîné avec différentes communautés de religieuses, Donato CALABRESE (autre fils spirituel de Saint Padre PIO vivant en Italie. Voir ses sites sur internet), les Capucins de San Giovanni ROTONDO, différents prêtres, congrégations, laïques, les ''indéfectibles'' Frères de la Basilique de Saint Antoine de Padoue (qui nous soutiennent dans toutes nos actions) etc ... dans des liens fraternels sans cesse renouvelés. Ah ! la belle famille que voilà. Sans la prière communautaire il n'y aurait aucun essor. Depuis l'année 2000 les anecdotes n'ont jamais cessées de fleurir sur notre chemin, '' Loué ! soit notre Seigneur ! '' : les petits tours fraternels à mon encontre de Sainte Thérèse de Lisieux, la bienveillance de Sainte Rita, l'accueil de la Bienheureuse Victoire Rasoamanarivo (protectrice de nos missions humanitaires sur Madagascar, dont les lépreux qu'elle aimait tant), le visage sans cesse porté à même sol avec Saint Thomas d'Acquin, l'arrachage à soi-même avec Saint Augustin, le Coeur Brisé partagé avec Bernadette, à la lumière de Saint Jean-Joseph de La Croix à chacune de nos missions humanitaires, le petit frère fidèle à Lucie/Jacynthe et Francesco, le visage rayonnant de grâce de Claire d'Assise dans mes moments de solitude, la sérénité apportée par Sainte Gemma Galgani, la dévotion à la Sainte Vierge Marie et les invocations à l'Esprit Saint avec la Bienheureuse Mariam BAOUARDI, la Providence avec Sainte Maravillas de Jésus, la direction montrée par Jean-Marie Vianney, à la lumière de la Foi avec Sainte Imelda LAMBERTINI, la passion du Christ avec Sainte Véronique GIULIANI et Sainte Catherine de RICCI, la rencontre avec Saint Jean-Baptiste de la Salle, l'adoration Eucharistique avec Saint Pierre Julien EYMARD, la consolidation avec la ''Grande'' Sainte Thérèse d'Avila, sur le chemin de la Providence, au service des pauvres avec Saint Luigi ORIONE (stratège de la Charité disait Jean-Paul II) et encore et encore ... De la poussière d'étoiles dont je ne me suis jamais secoué. Il y a quelques années à l'occasion d'un déplacement en métropole avec ma famille, nous étions passés à la Basilique de Fourvières à Lyon puis au village d'Ars. Là contre toute attente j'ai reçu ma feuille de route, dans ces deux lieux. Nous vivons dans la Providence, essayant de demeurer au service des plus démunis. Poussé par un ''sentiment'' ... j'ai écrit, en qualité de responsable du pôle humanitaire, à Monseigneur LE GALL Archevêque de Toulouse pour lui demander de bien vouloir être le parrain de notre Association Humanitaire. Il a été touché semble-t-il par notre histoire et il a accepté le parrainage dans des termes qui ont été de nature à nous donner à tous les ailes de l'espoir. Un Frère aimant. Le nom de l'Association MIARA-DIA (nom malgache qui signifie marcher ensemble) a été trouvé par l'une de nos Soeurs religieuses Guadaloupaines de la salle sur la Paroisse Notre Dame de l'Assomption à l'Ile de La Réunion. Le site de notre Association Humanitaire pour Madagascar : http://prevact.canalblog.com Je témoigne depuis sept ans à l'Ile de la Réunion outre les missions humanitaires à Madagascar. J'essaye entre autre de faire connaître la vie du Padre PIO dans la petite comme dans la grande île ainsi que certaines Saintes comme Gemma GALGANI qui est très peu connue. Montages divers en couleur, distributions gratuites là où je dis que nos nuits, même écourtées, sont aussi belles que nos jours. Nous essayons de demeurer dans la rue à l'image de Saint François d'Assise. Je suis très attaché à la Paroisse de Notre Dame du Mont Carmel à la Réunion où j'ai rencontré un prêtre qui chemine avec nous, au service des plus démunis. Cet ami avant tout a été touché par la compassion. Mes missions actuelles : témoigner dans l'apostolat, oeuvrer dans la rue, essayer de réparer voire construire ou reconstruire les chapelles en brousse à Madagascar, aider les pauvres et les lépreux, soutenir avec les petits moyens qui sont les nôtres les religieuses et les prêtres malgaches (avec la Bénédiction de Monseigneur Michel MALO, Archevêque de Diego Suarez, qui est le second parrain de notre Association Humanitaire et Caritative avec Monseigneur LE GALL), construire des maisons pour les malgaches qui n'ont plus de toit etc ... Pour le reste et au fil du temps je laisse à vos Coeurs le soin de prendre connaissance de nos témoignages et photos tant spirituels qu'associatifs. Nous nous en remettons à vous, en union de prières, là où une religieuse ''Charismatique'' Franciscaine, rencontrée dans la Providence, m'avait demandé si je voulais savoir quelle était la nature de cette amitié que je portais à tous. Dans un moment de faiblesse j'ai bien voulu l'écouter et apprendre ... Je ne relève d'aucune académie, d'aucun parcours dit ''Officiel''. Il y a des femmes et des hommes qui ne sont ni sur une autoroute, ni sur une départementale, ni sur une communale, même par sur une vicinale, encore moins sur un chemin de terre, voire absent du sentier des muletiers. Ils sont plein champ !. Il n'y a aucune déperdition lorsque c'est notre ''Rabbinou'' qui veille à tout. Outre le Père Jean DEROBERT je remercie la supérieure des Franciscaines à l'Ile de La Réunion (depuis elle est rentrée à l'Ile Maurice) pour m'avoir fait mettre à genoux. J'ai reçu de sa part la bénédiction de Saint François d'Assise à Frère Léon, dans un instant solennel. Sur le chemin de l'Apostolat je ne cesse de faire l'expérience de la phrase de Saint Paul : la connaissance gonfle d'orgueil tandis que l'Amour fait oeuvre constructive. J'aime Saint François aussi pour cela, il relevait plus de la rue que des bibliothèques. Chaque jour et avant tout mouvement, j'inscris dans le creux de ma main le numéro de cellule de notre Père Spirituel Saint Padre PIO, la ''Reconnaissance'' rivée au Coeur. Il y a une citation de Saint François d'Assise qui m'anime sans cesse. Celle-ci a été prononcée par François avant qu'il ne monte vers le Père : '' Et il m'a donné des Frères ! ''. Ah ! Ce sentiment secret éprouvé par Saint François d'Assise tandis qu'il confiait la direction de l'Ordre à Pierre de CATANE. De cet instant, mon Coeur se nourrira à '' Jamais ! ''. C’est merveilleux, Jésus répartit ses vertus sur plusieurs. Aussi, il ne faut pas se contenter de lire l’Evangile pour apprendre le secret de la sainteté ; il faut encore savoir lire les Evangiles vivants que Dieu a placé autour de nous et que sont nos frères ! (Frère Rédemptoriste Marcel VAN) Chères Soeurs, Chers Frères, nous vivons tous là une belle aventure humaine avec l'Aimé, le Désiré.

Fraternellement à vous.

Pierre QUANTIN

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L'Association Prevact-Miara-Dia

Humanitaire à Madagascar

Le pôle humanitaire de l’Association PREV’ACT a été mis en place en 2007 suite à une rencontre providentielle entre le Président de l’Association Mr Jean-Daniel ARACKSING et Monsieur Pierre QUANTIN d’origine malgache. L’Association basée à l’Ile de la Réunion a pour objet de susciter, de participer, dans la mesure de ses possibilités, à des projets humanitaires, préventifs, de solidarité et/ou culturels dans les villages de la côte Nord-Est de Madagascar. L’accent a été mis sur la construction en bois, plus résistante, de maisons pour les villageois qui ont été touchés successivement par les cyclones, très fréquents dans la région. Situé en bord de mer et proche du grand parc naturel de Masoala, le village de SANTAHA, qui signifie ’’Ruisseau’’ en langue malgache, a été choisi pour mener les premières actions humanitaires, dont la construction de maisons pour des familles sans abri qui habitaient initialement dans des cases en paille. Pour bâtir une case en bois sur pilotis de 20 m2, 750 euros sont nécessaires. Une quinzaine de maisons doivent être construites dans l’urgence dans le village qui compte un millier d’habitants. Un vrai projet de développement est en cours d’étude dont, pour ne citer que quelques exemples, la mise en construction de barques et l’achat de filets pour développer la pêche locale, la mise en place d’un élevage de poulets et de canards avec un suivi assuré par une coopérative, la construction d’une école, la recherche d’énergies renouvelables (électricité solaire) etc... Le bilan au bout de six mois d’activité : cinq maisons construites, des aides financières mises en place pour l’hospitalisation des villageois, des prêts sans intérêt aux paysans malgaches, l’achat de trois boeufs, des investissements dans le matériel nécessaire à la construction dont un groupe électrogène, achats de fournitures scolaires pour les enfants, achats de graines diverses pour les plantations. Dans les semaines à venir nous allons mettre en place des pompes, 100 Euros la pompe malgache, pour pouvoir puiser de l’eau propre dans le village. Nous voulons amener dans ce village des médecins, animateurs, enseignants et bénévoles qui seraient prêts, outre l’écotourisme, à vivre à la malgache au milieu d’un peuple accueillant. Nous n’avons pas la prétention de vouloir changer le Monde mais celle au moins d’essayer d’aider une partie de la population à un endroit déterminé de l’île, sans chercher à nous éparpiller. Pour cela nous avons besoin de votre confiance renouvelée et de vos soutiens.

Pour plus d'informations

http://prevact.canalblog.com

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22 octobre 2009

Le Serviteur de Dieu Dom Pie de Hemptinne

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Le Serviteur de Dieu Dom Pie de Hemptinne

1880-1907

Né à Tamise (Gand), le 21 avril 1880, reçut au Baptême, les nom de de Benoît-Joseph, qu'aucune tradition de famille n'imposait, mais que les évènements justifièrent assez. Ame privilégiée, il se sentit, dès son enfance, attiré par la Grâce vers les sommets de l'Amour. A 17 ans, « cherchant un lieu bien fait pour aimer », il entrait, le 8 décembre 1897, à l'Abbaye Bénédictine de Maredsous, et le 21 mars 1899, en la Fête de du Patriarche des Moines, il émettait ses voeux de religion. Une retraite faite en septembre 1900, sous la direction de celui qui allait devenir le Bienheureux Columba Marmion, qui dès lors, pris la direction de son âme, orienta Dom Pie vers une vie d'amour et de sacrifice. Fidèle à l'impulsion de cette Grâce, l'âme de Dom Pie alla d'ascension en ascension. Placé, après son ordination sacerdotale, au collège de Maredsous, il n'y occupa aucune place importante, il fut un simple religieux et ne se distingua que par la perfection de l'ordinaire: il sur parfaitement obéir, aimer sans défaillance, vivre d'une profonde vie de prière: ce fut la toute sa grandeur; ce fut le parfum de ce secret vraiment divin, qui embaume son souvenir et chaque page de ses écrits. En juin 1906, lui échut « la grande grâce de la rencontre de la souffrance », Dom Pie l'accepta des mains de Jésus, dans un acte d'abandon absolu, qui ne se démentit pas jusqu'à sa sainte mort, arrivée le 27 janvier 1907.

Extrait de ses pensées

« Une nature sans amour est un printemps sans soleil. »

« La raison d'être de l'homme, c'est d'aimer; son unique besoin, c'est d'aimer; sa seule force, toute sa joie, c'est d'aimer. Mais pour Vous aimer, ô mon Dieu, que l'homme existe; le besoin qui le presse, c'est Votre Amour; il devient fort en Vous aimant: le repos qu'il prend en Vous lui donne seul sa vraie joie. Aussi ne cesse-t-il de chercher, tant qu'il ne se trouve à jamais perdu en Vous, ô Amour incréé. »

« Je suis bien décidé à me convertir à l'Amour du Christ. Tout le reste m'est égal: je veux aimer follement; on me broiera la volonté; l'entendement, tout ce que vous voudrez, mais je n'entends pas lâcher le seul Bien, notre Divin Jésus, ou plutôt, je sens que c'est Lui qui ne me lâchera pas. »

« Mon Jésus, je veux m'immoler si complètement, par reconnaissance, à la louange de la Très Sainte Trinité et de Votre Sainte Humanité, que j'apparaisse devant Votre Père éternel et Vous, comme une très pure victime de louange, toute formée selon Votre Esprit vivificateur. »

« Mère chérie, si Douce et si Bonne Vierge Marie, ma pauvre et petite âme à trop besoin d'aimer, pour vivre sans un ami qui ne soit qu'un avec elle. Donnez-moi un ami, mais point d'autre que Jésus... Lui et vous, chère et bonne Mère, vous possédez mon cœur. Percez-le de flèches d'amour afin qu'il en meure quand vous voudrez: faites-moi mourir d'amour! »

« O Jésus, Vous m'avez appris à désirer: comblez maintenant le seul désir de mon âme. Vous excitez en moi la faim et la soif de Votre Divin Amour; mais quand Seigneur rassasierez-Vous mon cœur? »

« O Mon Dieu, n'est-il point temps de toucher mon âme et d'y allumer la flamme de l'amour, car je ne sais plus que Vous donner, et je sens que je ne Vous aime pas encore! »

« Mon Dieu, Vous m'avez donné un cœur de feu qui me torture sans cesse, ou par l'excès de ses aspirations vers Vous, ou par la privation de Votre présence, alors il Vous cherche. »

« Quand l'amour pénètre dans une âme généreuse, il lui demande tout, une chose après l'autre, jusqu'à l'épuiser entièrement. L'âme éprouve alors son impuissance absolue, mais elle commence à se sentir forte en Dieu. »

« La souffrance se répand dans l'âme sainte comme une liqueur brûlante sur une plaie. Lentement, elle pénètre la chair vive et y cause des douleurs aiguës, mais l'amertume du remède est souvent le gage de guérison. »

« Ame forte, laisse donc la souffrance pénétrer l'intime partie de toi-même; bois cette liqueur vivifiante et n'en perds aucune goutte! Et si parfois la souffrance t'a inondée, si tu as pu t'en abreuver avec cette généreuse patience qui conserve au cœur cette paix profonde, tu auras appris les douceurs de la souffrance; car son amertume ne se change en mystérieuse délices qu'au moment ou l'âme en a savouré tout le fiel. »

« Vivre au Ciel sur la terre, c'est demeurer en son âme: qui sait y habiter y devient l'intime de Jésus et le contemplateur assidu de la Trinité Bienheureuse. »

« L'âme varie ses prières selon les besoins qu'elle éprouve; mais elle n'a qu'un chant, le chant de l'amour. »

« Vivre de Dieu c'est posséder une âme assez élevée au dessus des choses de la terre pour se trouver étrangère à ce qui ne lui parle pas, en quelque façon, de l'amour divin. »

« Quand elle commence à aimer Dieu, l'âme se porte et s'élève vers Dieu; et quand on aime d'avantage, on se reporte vers le prochain, en qui l'on découvre Dieu: on imite Jésus dans son amour pour les âmes. »

« Mais travailler pour les âmes par amour, c'est souffrir: oui, le travail de l'amour, c'est la souffrance... Souffrir pour les âmes, c'est s'approcher pour elles de la Fontaine de Vie et faire affluer sur elles les richesses du Christ. »

« Ici-bas les grands mystères d'amour son de profonds abîmes de souffrances. L'amour dans l'être ne devient un mystère qu'au jour ou il en pénètre les derniers replis, et, sans de douloureuses brulures, le Feu sacré n'atteint pas ces profondeurs. »

Il a plut à Dieu d'agréer la confiance et d'exaucer les prières des âmes qui ont eu recours à Lui, par l'intercession de Dom Pie. Nous prions ceux qui doivent quelques grâces à cette intervention de bien vouloir le faire connaître auprès du

P. Prieur de l'Abbaye de Maredsous

rue de Maredsous 11

B-5537 Denée (Belgique)

www.maredsous.be

Imprimatur

Max Debois, Vic Gen.

Namurci, 10 maii 1926

21 octobre 2009

Neuvaine de la Toussaint

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La Fête de Tous les Saints

Fête le 1er novembre


"L'Église notre Mère, dit Mgr Gaume, a eu le talent de retracer, dans la division de son année liturgique, toute l'histoire du genre humain. Les quatre semaines de l'Avent, qui aboutissent à la naissance du Sauveur, nous rappellent les quatre mille ans pendant lesquels ce divin Messie fut attendu. Le temps qui s'écoule depuis Noël jusqu'à la Pentecôte nous redit toute la vie cachée, publique et glorieuse du Rédempteur, et cette partie de l'année se termine par l'Ascension de Jésus-Christ dans le Ciel et par la fondation de l'Église. L'intervalle qui sépare la Pentecôte de la Toussaint nous représente le pèlerinage de l'Église sur la terre, et cette nouvelle partie de l'année se termine encore par la fête du Ciel." Le Ciel, c'est le couronnement de la vie chrétienne, c'est l'éternel rendez-vous, c'est la récompense de nos devanciers sur la terre, ce doit être la nôtre un jour. Quelle force puise le chrétien dans la pensée du Ciel, au milieu des peines de la vie et des difficultés inhérentes à l'accomplissement du devoir! Une sagesse toute divine a présidé à l'établissement de cette fête. Trois raisons principales ont engagé l'Église à l'instituer, au VIIe siècle. Il ne faut pas croire que tous les Saints aient ou puissent avoir leur jour de fête; tous les Saints n'ont pas reçu les honneurs de la canonisation; il y a une multitude innombrable de saints inconnus, qui s'augmente chaque jour par l'entrée au Ciel de nouveaux élus. Il convenait donc que, pour suppléer à l'impossibilité d'honorer chaque Saint, une fête commune fût instituée, dans laquelle nous puissions célébrer la mémoire de tous ces martyrs, de toutes ces vierges, de toutes ces saintes femmes, de tous ces confesseurs, en un mot, de tous ces héros de la vérité et de la vertu, nos pères et nos frères aînés dans la grande famille chrétienne: la fête de la Toussaint nous montre de la manière la plus heureuse l'Église de la terre et l'Église du Ciel se tendant la main. De plus, les fêtes particulières des Saints passent généralement inaperçues pour la plupart des fidèles; la fête de tous les Saints ensemble leur permet de réparer une lacune dans l'accomplissement de ce grand devoir vis-à-vis du culte des Saints, et de leurs saints Patrons spécialement. Enfin nous avons d'immenses besoins sur la terre; il nous faut des modèles et des protecteurs: la fête de tous les Saints répond à ces besoins.


Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

La Commémoration des Fidèles Trépassés

Fête le 2 novembre


La Commémoration des Morts est le complément de la fête de la Toussaint: ces deux jours nous rappellent et nous montrent en action, d'une manière excellente et sublime, ce dogme consolant appelé par l'Église la Communion des Saints. La terre, le purgatoire, le Ciel, sont la même Église de Jésus-Christ en des états différents; les fidèles vivants, les défunts dont l'âme a besoin d'être purifiée, les élus déjà parvenus au sein de la gloire, sont tous frères; les uns ont été hier ce que nous sommes, et demain, avec le secours de la grâce, nous serons ce qu'ils sont eux-mêmes. Pleurons nos défunts, revêtons-nous de deuil à la mort de nos parents et de nos amis, gardons leur souvenir; mais cela ne suffit pas: nous devons prier pour eux. La foi nous enseigne qu'entre la terre et le Ciel il y a un lieu intermédiaire appelé purgatoire, lieu de purification, où les âmes des élus dont la pureté n'est pas parfaite expient, dans un feu mystérieux, mais redoutable, le reste de leurs fautes. Dieu est si pur, Dieu est si saint, que nul ne peut voir Sa face à découvert ni être admis en Sa présence, s'il n'est exempt de la plus légère souillure. Nous avons tous à craindre pour nos défunts que leur âme ne soit retenue captive dans ce lieu d'expiation; ne nous rassurons pas trop vite sur leur entrée au Ciel; prions pour eux, offrons à Dieu, pour leur soulagement, nos bonnes oeuvres, nos souffrances, les indulgences, surtout le Saint Sacrifice de la Messe. Ces âmes demandent à grand cri notre secours, elles se plaignent de notre abandon; nos prières et nos bonnes oeuvres sont pour elle une rosée rafraîchissante, une douce consolation, une cause de diminution de leurs souffrances, un moyen de plus prompte délivrance. La Vie des Saints, par mille traits du plus haut intérêt, nous rappelle ce que l'Église de la terre doit à celle du purgatoire. Si nos chers défunts viennent rarement, par des apparitions, secouer notre négligence et réveiller notre charité trop oublieuse, puissions-nous du moins souvent, chaque jour, être hantés par cette pensée: "Les âmes souffrantes m'implorent; je puis facilement leur venir en aide; à l'oeuvre, sans retard et sans trêve!" La dévotion envers les âmes du purgatoire aura pour nous-mêmes un double résultat salutaire: elle nous fera craindre les moindres fautes, par le souvenir des châtiments qui devront les expier; elle attirera sur notre âme, après notre mort, les miséricordes divines promises aux cœurs miséricordieux.


Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

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Neuvaine de la Toussaint

Pour les Saintes âmes du Purgatoire


Introduction

Une prière à vivre durant 9 jours avant la fête de la Toussaint (du 24 octobre au 1er novembre) en compagnie du Sacré-Cœur de Jésus et de Ste Marguerite-Marie Alacoque. Allons, si possible, à la messe durant la neuvaine et particulièrement le jour de la Toussaint. Confession recommandée.  Bien sûr, cette neuvaine peut aussi être vécue tout au long de l’année.

Origine


Sainte Marguerite-Marie nous donne l’origine cette pratique : Vous ferez un "petit tour" par le Purgatoire en compagnie du Sacré Cœur de Jésus, pour le prier d’appliquer ses mérites à ces saintes âmes souffrantes. Et vous Le prierez, en même temps, d’employer leur pouvoir pour vous obtenir la grâce de vivre dans l’amour et la fidélité à Notre-Seigneur Jésus-Christ, en répondant à ses désirs sur nous, sans résistance. Et si vous pouviez remettre en liberté quelques-unes de ces pauvres âmes prisonnières, vous serez bien heureux d’avoir dans le Ciel une avocate qui plaiderait votre salut.

Chaque jour : la consécration, le prélude et la prière du jour. (si possible le matin)

Prions

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

Consécration de la journée

Prions : Ô divin Cœur de Jésus, en faisant, en votre compagnie, ce "petit tour par le Purgatoire", nous Vous consacrons tout ce que nous avons fait et ferons encore de bien, avec le secours de votre Grâce, durant cette journée. Nous Vous prions aussi d’appliquer tous vos mérites à ces saintes âmes. Et vous, saintes âmes du Purgatoire, employez en même temps tout votre pouvoir, pour nous obtenir la grâce de vivre dans l’amour et la fidélité à Notre-Seigneur Jésus-Christ, en répondant sans résistance à ses désirs sur nous. Amen.


Prélude

Descendons un instant en pensée, avec l’Amour du Cœur de Jésus et l’abondance de ses Grâces, au Purgatoire !

1) Que d’âmes y viennent, en ce moment, commencer leur douloureuse captivité..! Heureuses d’avoir évité l’enfer à tout jamais... Elles sont sauvées... Mais aussi, exilées, pour un temps, de leur céleste Patrie.

2) Quelle sainte légion, presque entièrement purifiée s’apprête aujourd’hui même à s’envoler pour le Ciel..! Donnons à ces âmes le dernier suffrage qui hâtera de quelques instants leur joyeux départ et demandons-leur de se souvenir de nous dans l’éternel Royaume.

Prions le Miserere (Psaume 51)

Pitié pour moi, ô Dieu, en ta bonté, en ta grande tendresse efface mon péché, lave-moi tout entier de tout mal et de ma faute purifie-moi. Car mon péché, moi, je le connais, ma faute est devant moi sans relâche ; contre toi, toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Pour que tu montres ta justice quand tu parles et que paraisse ta victoire quand tu juges.

Premier jour

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ? Je regrette le temps perdu... Je ne le croyais ni si précieux, ni si rapide, ni si irréparable... Si j’avais su... Si je pouvais encore..! Temps précieux..! Aujourd’hui, je t’apprécie comme tu le mérites. Tu m’avais été donné pour être employé tout entier à l’amour de Dieu, à ma sanctification, au soulagement et à l’édification du prochain. Mais je t’ai employé au plaisir et à des oeuvres qui, maintenant, me causent de si amers regrets ! Ô vous qui vivez encore sur la terre, consacrez pour nous, au Cœur de Jésus, quelques-unes de ces heures où la grâce vous est offerte en si grande abondance et avec tant de facilité ! À l’avance, merci.

Prions


Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.

Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Un Notre Père et un Je vous Salue Marie.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !



Deuxième jour

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ? Je regrette les biens dissipés... Ma fortune, ma santé, mes talents, ma position dans le monde: tout cela eût été pour moi un puissant moyen de salut, si j’avais voulu m’en servir à la gloire de Dieu. Tous ces biens se sont évanouis à mes yeux au moment de la mort ! Ah ! si j’étais riche aujourd’hui de ces biens périssables, que ne donnerais-je pas pour faire avancer d’un degré la gloire que Dieu me réserve au Ciel et pour faire connaître, ici-bas, la dévotion à son Sacré Cœur. Ô vous qui, sur la terre, disposez encore de quelque fortune, il vous en sera demandé compte... Songez-y... Usez-en selon la justice, la piété et la charité. Acquittez-vous de vos dettes envers les vivants et envers les défunts. À l’avance, merci.

Prions


Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.


Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Un Notre Père et un Je vous Salue Marie.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !



Troisième jour

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ? Je regrette la grâce méprisée... Elle m’a été offerte en si grande abondance, à chaque instant de ma vie : régénération chrétienne, vocation, sacrements, Parole de Dieu, inspirations saintes, bons exemples, faveurs insignes de pardon après la chute. Que de grâces ! Ah ! si j’avais seulement, durant un seul instant, la liberté d’étancher ma soif à ces sources de la Miséricorde qui jaillissent du Cœur Sacré de Jésus, et que les pécheurs et les indifférents dédaignent ! Ô vous sur la terre ! Écoutez sainte Marguerite-Marie vous dire du haut du Ciel : ‘Il n’est personne au monde qui ne puisse ressentir toutes sortes de secours, s’il avait réellement, pour Jésus-Christ, un amour reconnaissant, tel que celui qu’on Lui témoigne par la dévotion à son Sacré Cœur.’

Prions


Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.


Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Un Notre Père et un Je vous Salue Marie.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !



Quatrième jour

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ? Je regrette le mal commis. Il me paraissait autrefois si léger et si agréable. J’en étouffais les remords au milieu des plaisirs. Maintenant, son poids m’accable, son amertume fait mon tourment, son souvenir me poursuit et me déchire. Ah ! si je pouvais retourner à la vie. Nulle promesse, nul plaisir, nulle richesse, nulle parole séduisante ne serait capable de m’engager à commettre le plus petit péché. Ô vous qui avez encore la liberté de choisir entre Dieu et le monde, regardez les épines, la Croix, les flammes qui ont torturé le Cœur de Jésus ; elles vous diront ce que nos péchés Lui ont coûté de souffrances.

Prions


Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.


Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Un Notre Père et un Je vous Salue Marie.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

Cinquième jour

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ? Je regrette les scandales donnés. Si, au moins, je n’avais que mes fautes à regretter ! Si, en mourant, j’avais pu arrêter les tristes conséquences de mes scandales et de mes malédictions ! Ô vous qui venez me visiter en compagnie du Sacré Cœur et qui faites briller à mes yeux un rayon de sa Lumière, vous avez en Lui le moyen le plus sûr et le plus facile, en coopérant à sa grâce et vous animant de son zèle, de convertir plus d’âmes que j’en ai scandalisées sur terre.

Prions


Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.


Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Un Notre Père et un Je vous Salue Marie.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

Sixième jour

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ? Je regrette ne n’avoir pas été assez souvent au sacrement de la Réconciliation. Oui la confession est guérison pour l’âme. Ô vous qui êtes encore sur la terre, allez pour nous, vous jetez dans les bras du Père de Miséricorde ! À l’avance, merci.

Prions


Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.


Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Un Notre Père et un Je vous Salue Marie.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !



Septième jour

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ? Je regrette le peu de charité que j’ai eu sur la terre pour les âmes du Purgatoire. J’aurais pu leur être si utile durant ma vie ! Prières, aumônes, bonnes oeuvres, Communions, dévotion au Sacré Cœur; que de moyens n’avais-je pas pour consoler ces pauvres âmes, retenues prisonnières dans ce séjour de souffrances. Ah ! si je pouvais retourner sur la terre, que de saintes Messes n’entendrais-je pas ! Combien n’en ferais-je pas célébrer pour toutes ces âmes oubliées ! Quelles prières n’adresserais-je pas au Ciel à leur intention ! Vous, vous le pouvez encore...

Prions


Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.


Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Un Notre Père et un Je vous Salue Marie.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

Huitième jour

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ? Nous regrettons de ne pas avoir suffisamment aimés nos prêtres et notre Eglise. Aimez vos prêtres et priez pour eux. Aimez vos évêques et votre Pape, ils sont cadeaux de Dieu pour vous conduire au Paradis.

Prions


Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.


Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Un Notre Père et un Je vous Salue Marie.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !



Neuvième jour

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ? Nous regrettons de ne pas avoir suffisamment aimé Marie, la Sainte Mère de Dieu. Elle est un raccourcie pour nous conduire sur le chemin du Cœur de Jésus. Elle est une puissante avocate car elle ne supporte pas de voir ces enfants au Purgatoire. Consacrez-vous à Dieu par le Cœur Immaculé de Marie, elle vous protégera des embûches du démons. Priez le saint Rosaire et confiez-vous à elle. Placez aussi vos enfants et toutes votre famille sous sa protection maternelle.

Prions


Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.


Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Un Notre Père et un Je vous Salue Marie.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

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17 octobre 2009

La Servante de Dieu Élisabeth de France

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La Servante de Dieu Élisabeth de France

1764-1794

Élisabeth-Philippine-Marie-Hélène de France, fille de Louis, Dauphin de France et de Marie-Josèphe de Saxe, son épouse, naquit à Versailles, le 3 mai 1764. Douée d'une nature vive, d'un caractère noble et généreux, Madame Élisabeth de France, dont le nom n'était prononcé qu'avec respect, donna à la Cour l'exemple des plus éminentes vertus. Elle joignait à une âme angélique, une énergie rare et une vigueur de volonté que l'on ne trouve guère chez une femme. Chrétienne avant tout, la vertueuse soeur de Louis XVI eût préféré la mort à l'abandon du moindre article de sa Foi, et malgré les circonstances particulièrement pénibles qu'il lui fallut traverser, ses actes se trouvèrent toujours à la hauteur de ses principes. La Foi était son guide, l'Espérance son appui, la Charité sa vie! Son héroïque dévouement aux siens lui fit partager leurs épreuves et leur captivité douloureuse dans la prison du Temple; et comme le Roi et la Reine, Madame Élisabeth de France porta sa tête sur l'échafaud. Elle mourut à Paris le 10 mai 1794, après avoir adressé au bourreau, qui prêt à la frapper, écartait le fichu de lin recouvrant sa poitrine, cette chaste et suprême prière: « Monsieur, au nom de Dieu, couvrez-moi! » Elle n'avait alors que 30 ans. Une des notes caractéristiques de sa vie – après son abandon absolu à la Providence – fut son touchant et tendre attachement à ses amies, auxquelles elle demeura toujours fidèle, malgré la tourmente. Cette admirable princesse, qui avait été donnée à la famille Royale, comme un Ange Consolateur, unissait les qualités qui font les Reines, aux Vertus qui font les Saintes.

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Prière récitée au Temple par Madame Élisabeth de France

Que m'arrivera-t-il aujourd'hui, ô mon Dieu, je l'ignore. Tout ce que je sais, c'est qu'il ne m'arrivera rien que Vous ne l'ayez prévu, réglé, voulu et ordonné de toute éternité. Cela me suffit, j'adore vos desseins éternels et impénétrables, je m'y soumets de tout mon cœur, pour l'amour de Vous. Je veux tout, j'accepte tout, je vous fais un sacrifice de tout; j'unis ce sacrifice à celui de mon Divin Sauveur. Je Vous demande en Son Nom et par ses mérites infinis, la patience dans mes peines et la parfaite soumission qui vous est due pour tout ce que vous voulez et permettez.

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Prière pour demander des grâces par l'intercession de Madame Élisabeth de France

O Dieu, qui par un effet admirable de Votre Providence, avez daigné enrichir le cœur de votre servante Madame Élisabeth de France, des trésors les plus précieux de la nature et de la grâce, ces donc ne demeurent pas stériles en son âme, daignez avoir pour agréables les prières que nous Vous adressons par son intercession, et donnez-nous d'imiter, avec son abandon à cette même Providence, son abnégation et sa générosité dans le sacrifice, afin que, par une sainte vie, nous méritions tous d'avoir part à la joie dont Vous couronnez vos élus. Ainsi soit-il.

1 Notre Père, 1 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père

Imprimatur

A. Laveille, Vic. Capit.

Meaux, le 11 juillet 1921

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17 octobre 2009

A Notre-Dame des Victoires, Reine des Vierges, des Apôtres et des Martyrs

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A Notre-Dame des Victoires, Reine des Vierges, des Apôtres et des Martyrs

Vous qui comblez mon espérance,
Ô Mère ! Écoutez l'humble chant;
D'amour et de reconnaissance
Qui vient du cœur de votre enfant !


Aux oeuvres d'un missionnaire,
Vous m'avez unie sans retour,
Par les liens de la prière,

De la souffrance et de l'amour.

A lui de traverser la terre,
De prêcher le  nom de Jésus,
A moi, dans l'ombre et le mystère,
De pratiquer d'humbles vertus.


La souffrance, je la réclame,
J'aime, je désire la croix,
Pour aider à sauver une âme,
Je voudrais mourir mille fois.

Ah ! Pour le conquérant des âmes,
Je veux m'immoler au Carmel,
Et par lui, répandre les flammes
Que Jésus apporta du ciel.


Par lui, quel ravissant mystère,
Jusqu'au Su-Tchuen oriental
Je pourrai de ma tendre mère
Faire aimer le nom virginal.

Dans ma solitude profonde,
Marie, je veux gagner des cœurs,
Par votre apôtre, au bout du monde,
Je convertirai les pécheurs.


Par lui, l'eau sainte du Baptême,
Du tout petit enfant d'un jour,
Fera  le Temple, où Dieu lui-même
Daigne habiter dans son amour.

Je veux peuple de petits anges
Le brillant séjour éternel ...
Par lui, d'enfantines phalanges
Prendront leur essor vers le ciel ! ...


La palme que mon âme envie,
Par lui, je pourrai la cueillir,
Oh quel espoir ! Mère chérie
Je serai la soeur d'un martyr !!!

Après l'exil de cette vie,
Au soir du glorieux combat,
Nous jouirons dans la Patrie
Du fruit de notre apostolat.


A lui l'honneur de la Victoire,
Devant l'armée des bienheureux,
A moi le reflet de sa gloire,
Éternellement dans les cieux.

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face, Docteur de l'Eglise

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12 octobre 2009

Neuvaine a Saint Joseph Damien de Veuster

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Saint Damien de Molokaï

Serviteur de Dieu et serviteur de l'humanité

1840-1889

Fête le 15 avril


Canonisation à Rome le 11 octobre 2009


Joseph De veuster - le futur Père Damien - naît à Tremelo, en Belgique, le 3 janvier 1840 dans une famille nombreuse d'agriculteurs-commerçants. Alors que son père le destine à prendre la tête de l'exploitation familiale, Joseph décide de se consacrer à Dieu en entrant dans la Congrégation des Sacrés-Coeurs (dite de Picpus d'après le nom de la rue de Picpus à Paris où se trouvait la maison généralice). Son frère Pamphile l'y a précédé. En février 1859, il commence son noviciat à Louvain et il prend le nom de Damien. En 1863, son frère Pamphile, qui devait partir pour la mission des îles Hawaï, tombe malade. Les préparatifs du voyage ayant déjà été faits, Damien obtient du Supérieur Général la permission de prendre la place de son frère. Il débarque à Honolulu le 19 mars 1864 où il est ordonné prêtre le 21 mai suivant. Dès son arrivée, il se jette, corps et âme, dans la rude vie de missionnaire itinérant sur l'île de Hawaï, la plus grande de l'archipel. Pour freiner la propagation de la lèpre, le gouvernement décide, en 1866, de déporter à Molokaï, une île voisine, tous ceux et celles qui sont atteints de ce mal alors incurable. Leur sort préoccupe toute la mission. L'évêque, Mgr. Maigret, en parle à ses prêtres. Pour ne pas les exposer à un péril mortel, il ne veut y envoyer personne au nom de l'obéissance. Quatre missionnaires se présentent: ils iront à tour de rôle visiter et assister les malheureux lépreux dans leur détresse. Le 10 mai 1873, Damien est le premier à partir. A sa demande et selon le désir des lépreux, il restera définitivement à Molokaï. Dans cet enfer du désespoir il apporte l'espérance. Il devient le consolateur des lépreux, le pasteur, le médecin des âmes et des corps, sans faire de distinction de race ni de religion. Il donne une voix aux sans-voix. Peu à peu, il construit une communauté dans laquelle la joie d'être ensemble et l'ouverture à l'amour de Dieu donnent de nouvelles raisons de vivre. Atteint lui-même par la maladie en 1885, il peut s'identifier complètement à eux: "Nous autres, lépreux..." Le Père Damien est, avant tout, un témoin de l'amour de Dieu pour les hommes. Il puise sa force dans l'Eucharistie, présence de Dieu au milieu des hommes, et dans l'adoration sans laquelle il n'aurait jamais pu tenir: "C'est au pied de l'autel que nous trouvons la force nécessaire dans notre isolement..." C'est là qu'il reçoit pour lui-même d'abord l'appui et l'encouragement, la consolation et l'espoir qu'il s'empresse de partager aux lépreux. Il peut alors se dire "le missionnaire le plus heureux du monde". Il meurt le 15 avril 1889. Sa dépouille mortelle est ramenée, en 1936, en Belgique et inhumée dans la crypte de l'église des pères des Sacrés- Cœurs à Louvain. Sa renommée se répand dans le monde entier. Le premier procès en vue de sa béatification s'ouvre en 1938 à Malines (Belgique). Le Pape Paul VI signe, le 7 juillet 1977, le Décret sur "l'héroïcité de ses vertus". En le Père Damien, l'Eglise le propose en exemple à tous ceux qui trouvent dans l'Evangile le sens de leur vie et qui veulent porter la Bonne Nouvelle aux plus pauvres de notre temps. En 1995, le Père Damien était béatifié par le Pape Jean Paul II à Bruxelles. Il a été canonisé à Rome par le Pape Benoît XVI le 11 octobre 2009.


Sur les traces du Père Damien


De nos jours encore, il ne manque pas d'hommes et de femmes pour rejoindre les plus souffrants et les marginalisés de notre monde. D'autres poursuivent la lutte contre la lèpre, comme par exemple la Fondation Damien (en Belgique) et la Fondation Raoul Follereau (en France). Les membres de la Congrégation des Sacrés-Cœurs cherchent a mettre leurs pas dans ceux de leur confrère de Molokaï et a témoigner d'un Dieu proche des pauvres et des exclus, que ce soit dans le tiers monde ou ici. Et combien ne se retrouvent pas aujourd'hui'hui dans des situations impossibles (situations familiales, personnelles ou autres) et dans une impuissance aussi entière que celle du Père Damien face à la lèpre ? Oserons-nous, à son exemple, croire que la foi déplace les montagnes et que l'amour fait des miracles ?

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Neuvaine a Saint Joseph Damien de Veuster

Dieu de Miséricorde, nous Vous rendons grâce pour le Frère Damien, frère universel, père des lépreux, fils des Sacrés-Cœurs. Vous avez suscité en lui un amour passionné pour la vie, pour la santé et la dignité de ceux qui sont tombés au bord du chemin. Nous Vous rendons grâce, car, comme Jésus, il a aimé jusqu'au bout. Nous Vous louons car, comme Marie, il s'est donné sans réserve. Merci, ô Père, de continuer à susciter en nous par l'intercession de Saint Damien de Veuster la sainteté et la passion pour Votre Règne.

Damien notre Frère, vous avez entendu l'appel et vous vous êtes mis en route, missionnaire heureux et généreux, vous avez aimé l'Evangile plus que votre vie, pour l'amour de notre Seigneur Jésus Christ, vous avez quitté votre famille et votre pays, vos sécurités et vos rêves personnel. Enseignez-nous a donner notre vie avec votre joie, à être lépreux avec les lépreux d'aujourd'hui, à célébrer et à contempler l'eucharistie comme la source du don de nous-mêmes. Aidez-nous à aimer jusqu'au bout, et a persévérer, avec la force de l'Esprit, dans la compassion des pauvres et des oubliés pour être de vrais disciples de Jésus et de Marie.

Neuvaine au Père Damien de Veuster


1er jour : Écouter la parole de Dieu

2eme jour : Entreprendre et persévérer

3eme jour : S'engager pour les plus faibles

4eme jour : Aimer la prière

5eme jour : Supporter l'incompréhension

6eme jour : Demander une foi solide

7eme jour : Comme un grain de blé

8eme jour : Etre semblable au Christ

9eme jour : Etre heureux


Prières d'introduction


Dieu, Notre Père, nous Vous rendons grâce pour Damien. Vous l'avez appelé auprès des lépreux de Molokaï. Lui, corps et âme, s'est donné aux pauvres et aux exclus. Par sa vie et son engagement Vous nous montrez que Vous veillez sur nous comme un Père veille sur ses enfants. Nous Vous en remercions.


Saint Père Damien, pleins de confiance, nous commençons cette neuvaine. Souvent nous en avons par-dessus la tête, nous ne savons plus par ou commencer. Notre foi est trop faible, notre amour trop tiède pour vivre en Chrétien. Nous vous en prions, soyez notre appui dans nos besoins, soyez notre intercesseur auprès du Dieu qui vit et règne dans les siècles des siècles. Amen.

Premier jour

Écouter la parole de Dieu


Bienheureux Damien, votre Foi était tellement affinée que vous avez reconnu la voix de Dieu dans les circonstances de la vie. Une visite à votre frère au couvent vous fit prendre la résolution, d'entamer votre vie religieuse ce même jour. La maladie de ce même frère, vous l'avez vue comme invitation de Dieu a partir en mission. Et le souci de l'évêque pour les lépreux de Molokaï fut pour vous un signal de vous présenter comme volontaire.


Nous vous en prions : dans les évènements de chaque jour, dans les expériences de notre vie, faites-nous reconnaitre la voix de Dieu. Que notre foi soit assez forte pour la suivre !

Nous vous prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Deuxième jour

Entreprendre et persévérer


Saint Père Damien, une fois entendue la parole de Dieu, vous vous êtes mis en route. Rien ne pouvait vous empêcher d'avancer, vous forcer retourner en arrière. Vous avez commencé à vivre parmi des centaines de lépreux qui n'avaient plus qu'un but : la mort. Cela s'appelait « l'enfer de Molokaï ». Et vous avez tenu bon.


Nous vous en prions : obtenez-nous de rester fidèles a nos résolutions, de continuer a suivre Jésus-Christ. Donnez-nous la joie bienheureuse de la persévérance et de la fidélité.


Nous te prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Troisième jour

S'engager pour les plus faibles


Saint Père Damien, en missionnaire, confiant dans la Force de Dieu, vous êtes allé vivre parmi les lépreux enlevés a leurs familles, isolés à Molokaï. Comme eux, vous êtes devenu un rejeté. Ainsi, ils ont pu ressentir comment Dieu aime tous les hommes. Et vous, ainsi, vous avez réalisé un prodige: vous leur avez rendu la confiance et vous avez as revalorisé leur vie.

Nous vous en prions : donnez-nous des yeux et un cœur pour tous ceux qui ne comptent plus, qui sont montrés du doigt, ignorés, exclus ou abandonnés. Faites-nous découvrir que Dieu est présent dans le visage de l'homme qui souffre à nos cotés.


Nous vous prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Quatrième jour

Aimer la prière


Saint Père Damien, nous lisons dans une de vos lettres : "Sans la présence continuelle de notre divin Maitre sur l'autel, je n'aurais jamais pu tenir." Vous aimiez aimais prier. Même le cimetière, ou tant de vos paroissiens reposaient, était pour vous un lieu de prédilection pour vous recueillir. De cette manière, serein et paisible, vous avez pu réaliser votre oeuvre, supporter les peines corporelles et spirituelles.


Nous vous en prions, faites-nous découvrir dans quelle mesure la prière influence notre vie intérieure, comment, en toutes circonstances elle peut nous aider a tenir le coup, car c'est Dieu qui nous conduit durant les bons jours et les moins bons.

Nous vous prions spécialement pour...

Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Cinquième jour

Supporter l'incompréhension


Saint Père Damien, dans le plus grand délaissement, sur la croix, Jésus a prié : "Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ?" (Mc 15, 34) Vous aussi vous êtes passé par la nuit de l'incompréhension et de l'abandon. Vous vous êtes abaissé plus bas que la lèpre. Et pourtant, vous n'avez pas succombé. Votre Foi vous a fait supporter la souffrance, elle vous a purifié.


Nous vous en prions, aidez-nous dans les ténèbres de la vie à ne perdre ni la foi, ni le courage. Apprenez-nous à ne nous fier qu'à Dieu qui est près de nous, toujours, et qui nous assiste dans l'épreuve.


Nous vous prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Sixième jour

Demander une foi solide


Saint Père Damien, Dieu vous a donné la grâce d'avoir une Foi solide. Vos parents vous ont éduqué dans cette Foi. Votre Communauté religieuse vous a aidé à affiner et à renforcer cette foi. Elle vous a porté dans toutes les contradictions de la vie. Elle était votre support dans cette île spéciale que vous avez vous-même appelée « l'île de la mort ».


Nous vous en prions, soyez notre intercesseur auprès de Dieu. Qu'Il nous donne cette grande foi qui nous animera chaque jour, nous dirigera, nous donnera le courage d'aimer Dieu par-dessus tout, et notre prochain comme nous-mêmes.


Nous vous prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Septième jour

Comme un grain de blé...


Saint Père Damien, en allant vivre parmi les lépreux, en créant avec eux une communauté, en devenant lépreux vous-même, vous avez mûri comme un Chrétien. Vous êtes devenu compréhensif, ouvert aux convictions des autres. En mourant lépreux parmi les lépreux, vous avez secoué la conscience du monde. Même la prévision de la mort n'a pas perturbé votre calme et ta sérénité.


Nous t'en prions, montre-nous que la souffrance n'est pas nécessairement un échec. Rappelez-nous les mots de Jésus : "Si le grain ne meurt, il ne porte pas de fruit..." (Jn 12, 24)

Nous te prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Huitième jour

Etre semblable au Christ


Saint P˨re Damien, comme l'apôtre Paul, vous nous dites: "Je suis mort, et ma vie est cachée en Christ." (Col 3, 3) Jour après jour, vous vous êtes identifié à Jésus-Christ. Sur votre lit de mort, vous étiez semblable au Christ sur la croix. Vous vous êtes offert entièrement comme Lui.


Nous vous en prions, faites croitre notre vie en Jésus-Christ, que nous le suivions en tout, dans le détachement et les privations de l'homme-serviteur, jusqu'à'à la croix et la mort, afin d'être un jour glorifié avec Lui.


Nous vous prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Neuvième jour

Etre heureux...


Bienheureux Damien, durant seize années vous avez côtoyé des estropiés, les lépreux voués a la mort. Vous avez connu mépris et incompréhensions. Et peu avant votre mort, vous avez témoigné: « Je suis le missionnaire le plus heureux du monde. » En vous s'est réalisé ce que Jésus a dit dans le sermon sur la montagne : "Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés. Heureux les miséricordieux, ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu." (Mt 5,4;7-8)

Nous vous en prions: Faites-nous désirer ces béatitudes et considérer tout le reste comme accessoire.


Nous vous prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Pour approfondir

www.ssccpicpus.fr

www.saintdamiendeveuster.com

www.fondationdamien.be

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Téléchargez le texte de la Neuvaine à St Damien de Veuster (pdf) en cliquant ici

10 octobre 2009

Neuvaine en l'honneur de Saint Pierre

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Saint Pierre

Apôtre du Seigneur

+ au 1er Siècle

Fête le 29 juin


Pierre eut trois noms: il s'appela 1° Simon Barjona. Simon veut dire obéissant, ou se livrant à la tristesse. Barjona, fils de colombe, en syrien bar veut dire fils, et en hébreu; Jona signifie colombe. En effet, il fut obéissant; quand J.-C. l’appela, il obéit, au premier mot d'ordre du Seigneur: il se livra à la tristesse. quand il renia J.-C. « Il sortit dehors et pleura amèrement. » Il fut fils de colombe parce qu'il servit Dieu avec simplicité d'intention. 2° Il fut appelé Céphas, qui signifie chef ou pierre, ou blâmant de bouche: chef, en raison qu'il eut 1a primauté dans la prélature; pierre, en raison de la fermeté dont il fit preuve dans sa passion; blâmant de bouche, en raison de la constance de sa prédication. 3° Il fut appelé Pierre, qui veut dire connaissant, déchaussant, déliant: parce qu'il connut la divinité de J.-C. quand il dit: « Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant »; il se dépouilla de toute affection pour les siens, comme de toute oeuvre morte et terrestre, lorsqu'il dit: « Voilà que nous avons tout quitté pour vous suivre » ; il nous délia des chaînes du péché par les clefs qu'il reçut du Seigneur. Il eut aussi trois surnoms: 1° on l’appela Simon Johanna, qui veut dire beauté du Seigneur; 2° Simon, fils de Jean, qui veut dire à qui il a été donné ; 3° Simon Barjouay qui veut dire fils de colombe. Par ces différents surnoms on doit: entendre qu'il posséda la beauté de moeurs, les dons des vertus, l’abondance des larmes, car la colombe gémit au lieu de chanter. Quant au nom de Pierre, ce fut J.-C. qui permit qu'on le lui donnât puisqu'il dit: « Vous vous appellerez Képhas, qui veut dire Pierre. » 2° Ce fut encore J.-C. qui le lui donna après le lui avoir promis, selon qu'il est dit dans saint Marc: « Et il donna. à Simon le nom de Pierre. » 3° Ce fut J.-C. qui le lui confirma, puisqu'il dit dans saint Mathieu: « Et moi je vous dis que vous êtes Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église.» Son martyre fut écrit par saint Marcel, par saint Lin, pape, par Hégésippe et par le pape Léon.


Saint Pierre, fut celui de tous les apôtres qui eut la plus grande ferveur: car il voulut connaître celui qui trahissait le Seigneur, en sorte que s'il l’eût connu, dit saint Augustin, il l’eût déchiré avec les dents: et c'est pour cela que le Seigneur ne voulait pas révéler le nom de ce traître. Saint Chrysostome dit aussi que si J.-C. avait prononcé son nom, Pierre aussitôt se serait levé et l’aurait massacré sur l’heure. Il marcha sur la mer pour aller au-devant du Seigneur ; il fut choisi pour être le témoin de la Transfiguration de son maure et pour assister à la résurrection de la fille de Jaïre; il trouva, dans la bouche du poisson, la pièce d'argent de quatre dragmes pour le tribut; il reçut du Seigneur les clefs du royaume des cieux; il eut la commission de faire paître les brebis; au jour de la Pentecôte, par sa prédication, il convertit trois mille hommes; il prédit la mort d'Ananie et de Saphire: il guérit Enée de sa paralysie; il baptisa Corneille; il ressuscita Tabithe; il rendit la santé aux infirmes par l’ombre de son corps; mis en prison par Hérode, il fut délivré par un ange. Pour sa nourriture et son vêtement, il nous témoigne lui-même quels ils furent, au livre de saint Clément: « Je ne me nourris, dit-il, que de pain avec des olives et rarement avec des légumes; quant à mon vêtement, vous le voyez, c'est une tunique et un manteau, et avec cela je ne demande rien autre chose. » On rapporte aussi qu'il portait toujours dans son sein un suaire pour essuyer les larmes qu'il versait fréquemment; car quand la douce allocution du Seigneur et la présence de Dieu lui venaient à la mémoire, il ne pouvait retenir ses pleurs, tant était grande la tendresse de son amour. Mais quand il se rappelait la faute qu'il commit en reniant J.-C., il répandait des torrents de larmes: il en contracta tellement l’habitude de pleurer, que sa figure paraissait toute brûlée, selon l'expression de saint Clément. Le même saint rapporte qu'en entendant le chant du coq, saint Pierre avait coutume de se lever pour faire oraison et de pleurer abondamment. Saint Clément dit encore, comme on le trouve dans l’Histoire ecclésiastique, que lorsqu'on menait au martyre la femme de saint Pierre, celui-ci tressaillit d'une extraordinaire joie, et l’appelant par son propre nom, il lui cria : « O ma femme, souvenez-vous du Seigneur. » Une fois, saint Pierre avait envoyé deux de ses disciples prêcher; après avoir cheminé pendant vingt jours, l’un d'eux mourut, et l’autre revint trouver saint Pierre, et lui raconter l’accident qui était arrivé (on dit que ce fut saint Martial, ou selon quelques autres, saint Materné. On lit ailleurs que le premier fut saint Front, et que son compagnon, celui qui était mort, c'est-à-dire le second, fut le prêtre Georges). Alors saint Pierre lui donna son bâton avec ordre d'aller retrouver son compagnon et de poser ce bâton sur le cadavre. Quand il l’eut fait, ce mort de quarante jours se leva tout vivant. En ce temps-la, il se trouvait à Jérusalem un magicien, nommé Simon, qui se disait être la première vérité; il avançait que ceux qui croyaient en lui devenaient immortels; enfin il prétendait que rien ne lui était impossible. On lit aussi, dans le livre de saint Clément; que Simon avait dit: « Je serai adoré comme un Dieu; on me rendra publiquement les honneurs divins; et tout ce que j'aurai voulu faire, je le pourrai. Un jour que ma mère Rachel m’ordonnait d'aller dans les champs pour faire la moisson, je vis une faux parterre à laquelle je commandai de faucher d'elle-même: et elle faucha dix fois plus que les autres moissonneurs. » Il ajouta, d'après saint Jérôme: « Je suis la parole de Dieu; je suis beau, je suis le paraclet, je suis tout-puissant, je suis le. tout de Dieu. » Il faisait aussi mouvoir des serpents d'airain; rire des statues de bronze ou de pierre, et chanter des chiens: Simon donc, comme le dit saint Lin, voulant discuter avec saint Pierre et montrer qu'il. était Dieu, saint Pierre vint le jour indiqué, au lieu de la conférence, et dit aux assistants: « La paix soit avec vous, mes frères, qui aimez la vérité. » Simon lui dit : « Nous n'avons pas besoin de la paix, nous: car si la paix et la concorde existent ici, nous ne pourrons parvenir à trouver la vérité: ce sont les larrons qui ont la paix entre eux; n'invoque donc pas la paix, mais la lutte : entre deux champions il y aura paix, quand l’un aura été supérieur à l’autre. » Et Pierre répondit: « Qu'as-tu à craindre d'entendre parler de paix ? C'est du péché que naît la guerre, et là où n'existe pas le péché, règne la paix. On trouve la vérité dans les discussions et la justice dans les oeuvres. » Et Simon reprit: « Ce que tu avances n'a pas de valeur, mais je te montrerai la puissance de ma divinité afin que tu m’adores aussitôt. Je suis la première vertu et je puis voler parles airs, créer de nouveaux arbres, changer les pierres en pain, rester dans le feu sans en être endommagé et tout ce que je veux, je le puis faire. » Saint Pierre donc discutait contre lui et découvrait tous ses maléfices. Alors Simon, voyant qu'il ne pouvait résister au saint apôtre, jeta dans la mer tous ses livres de magie, de crainte d'être dénoncé comme magicien; et alla à Rome afin de s'y faire passer pour Dieu. Aussitôt que saint Pierre eut découvert cela, il le suivit et partit pour Rome.


La quatrième année de l’empire de Claude, saint Pierre arriva à Rome, où il resta vingt-cinq ans. Et il ordonna évêques Lin et Clet, pour être ses coadjuteurs, l’un, comme le rapporte Jean Beleth, dans l’intérieur de la ville, l’autre dans la partie qui était hors des murs. En se livrant avec grand zèle à la prédication, il convertissait beaucoup de monde à la foi, et guérissait la plupart des infirmes. Et comme dans ses discours il louait et recommandait toujours de préférence la chasteté, il convertit les quatre concubines d'Agrippa qui se refusèrent à retourner davantage au près de ce gouverneur. Alors celui-ci entra en fureur et il cherchait l’occasion de nuire à l’Apôtre. Ensuite le Seigneur apparut à saint Pierre et lui dit: « Simon et Néron forment des projets contre ta personne; mais ne crains rien, car je suis avec toi pour te délivrer, et je te donnerai la consolation d'avoir auprès de toi mon serviteur Paul qui demain entrera dans Rome. Or, saint Pierre, sachant, comme le dit saint Lin, que dans peu de temps il devait quitter sa tente, dans l’assemblée des frères, il prit la main de saint Clément, l’ordonna évêque et le força à siéger en sa place dans sa chaire. Après cela Paul arriva à Rome, ainsi que le Seigneur l’avait prédit, et commença à prêcher J.-C. avec saint Pierre. Or, Néron avait un tel attachement pour Simon qu'il le pensait certainement être le gardien de sa vie, son salut, et celui de toute la ville. Un jour donc, devant Néron (c'est ce qu'en dit saint Léon, pape), sa figure changeait subitement, et il paraissait tantôt plus vieux et tantôt plus jeune. Néron, qui Noyait cela, le regardait comme étant vraiment le fils de Dieu. C'est pourquoi Simon le magicien dit à Néron, toujours d'après saint Léon: « Afin que tu saches, illustre empereur, que je suis le fils de Dieu, fais-moi décapiter et trois jours après je ressusciterai. » Néron ordonna donc au bourreau qu'il eût à décapiter Simon. Or, le bourreau, en croyant couper la tête à Simon, coupa celle d'un bélier: grâce à la magie, Simon échappa sain et entier, et ramassant les membres du bélier il les cacha ; puis il se cacha pendant trois jours : or, le sang du bélier resta coagulé dans la même place. Et le troisième jour Simon se montra à Néron et lui dit « Fais essuyer mon sang qui a été répandu ; car me voici ressuscité trois jours après que j'ai été décollé, comme je l’avais promis. » En 1e voyant Néron fut stupéfait et le regarda comme le vrai fils de Dieu. Un jour encore qu'il était dans une chambre avec Néron, le démon qui avait pris sa forme parlait au peuple dehors : enfin les Romains l’avaient en si grande vénération qu'ils lui élevèrent une statue sur laquelle ils mirent cette inscription : Simoni Deo sancto, A Simon le Dieu saint.


Saint Pierre et saint Paul, au témoignage de saint Léon, allèrent chez Néron et dévoilèrent tous les maléfices de Simon, et saint Pierre ajouta due, de même, qu'il y a en J.-C. deux substances, savoir : celle de Dieu et celle de l’homme, de même en ce magicien, se trouvaient deux substances, celle de l’homme et celle du diable. Or, Simon dit, d'après le récit de Marcel et de saint Léon: « Je ne souffrirai pas plus longtemps cet ennemi ; je commanderai à mes anges de me venger de cet homme. » Pierre lui répondit: « Tes anges, je ne les crains point, mais ce sont eux qui me craignent. » Néron ajouta: « Tu ne crains pas Simon qui prouve sa divinité par ses oeuvres? » Pierre lui répondit : « Si la divinité existe en lui, qu'il nie dise en ce moment ce que je pense ou ce que je fais : je vais d'avance te dire tout bas à l’oreille quelle est ma pensée pour qu'il n'ait pas l’audace de mentir. » « Approche-toi, reprit Néron, et dis-moi ce que tu penses. » Or, Pierre s'approcha et dit à Néron tout bas : « Ordonne qu'on m’apporte un pain d'orge et qu'on me le donne en cachette. » Or, quand on le lui eut apporté, Pierre le bénit et le mit dans sa manche, et dit ensuite : « Que Simon, qui s'est fait Dieu, dise ce que. j'ai pensé, ce que j'ai dit, ou .ce qui s'est fait. » Simon, répondit : « Que Pierre dise plutôt ce que je pensé moi-même. » Et Pierre dit: « Ce que pense Simon, je prouverai que je le sais, pourvu que je fasse ce à quoi il a pensé. » Alors Simon en colère s'écria: « Qu'il vienne de grands chiens et qu'ils te dévorent. » Tout à coup apparurent de très grands chiens qui se jetèrent sur saint Pierre: mais celui-ci leur présenta le pain bénit, et à l’instant, il les mit en fuite. Alors saint Pierre dit à Néron: « Tu le vois, je t'ai montré que je savais ce que Simon méditait contre moi, et ce ne fut point par des paroles, mais par des actes: Car celui qui avait promis qu'il viendrait des anges contre moi, a fait venir des chiens, afin de faire voir que les anges de Dieu, ne sont autres que des chiens. » Simon dit alors : « Écoutez, Pierre et Paul; si je ne puis vous rien faire ici, nous irons où il faut que je vous juge; mais pour le moment, je veux bien vous épargner. »


Alors, selon que le rapportent Hégésippe et saint Lin, Simon, enflé d'orgueil, osa se vanter de pouvoir ressusciter des morts; et il arriva qu'un jeune homme mourut. On appela donc Pierre et Simon et de l’avis de Simon on convint unanimement que celui-là serait tué. qui ne pourrait ressusciter le mort. Or, pendant que Simon faisait ses enchantements sur le cadavre, il sembla aux assistants que la tête du défunt s'agitait. Alors tous se mirent à crier en voulant lapider saint Pierre. Le saint apôtre put à peine obtenir le silence qu'il réclama: « Si le mort est vivant, dit-il, qu'il se lève, qu'il se promène, qu'il parle : s'il en est autrement, sachez que l’action d'agiter là tête du cadavre est de la fantasmagorie. Qu'on éloigne Simon du lit afin que les ruses du diable soient pleinement mises à nu. » On éloigné donc Simon du lit, et l’enfant resta immobile. Alors saint Pierre, se tenant éloigné, fit une prière, puis élevant la voix : « Jeune homme, s'écria-t-il, au nom de Jésus de Nazareth qui a été crucifié, lève-toi et marche. » Et à l’instant il se leva en vie et marcha. Comme le peuple voulait lapider Simon saint Pierre dit: « Il est bien assez puni de se reconnaître vaincu dans ses artifices; or, notre maître nous a enseigné à rendre le bien pour le mal. » Alors Simon dit : « Sachez, vous, Pierre et Paul, que vous n'obtiendrez rien de ce que vous désirez ; car je ne daignerai pas vous faire gagner la couronne du martyre. » Saint Pierre reprit : « Qu'il nous arrive ce que nous désirons : mais à toi il ne peut arriver rien de bon, car chacune de tes paroles est un mensonge. » Saint Marcel dit qu'alors Simon alla à la maison de son disciple Marcel, et qu'il y lia à la porte un chien énorme en disant: « Je verrai à présent si Pierre, qui vient d'ordinaire chez toi, pourra entrer. » Peu d'instants après saint Pierre arriva, et eu faisant le signe de la croix, il délia le chien. Or, ce chien se mit à caresser tout le monde, et ne poursuivait que Simon : il le saisit, le renversa par terre, et il voulait l’étrangler, quand saint Pierre accourut et cria au chien de ne point lui faire de mal; or, cette bête, sans toucher son corps, lui arracha tellement ses habits qu'elle le laissa nu sur la terre. Alors le peuple et surtout les enfants coururent après le chien en poursuivant Simon jusqu'à ce qu'ils l’eussent chassé bien loin de la ville, comme ils eussent fait d'un loup. Simon ne pouvant supporter la honte de cet affront resta un an sans reparaître. Marcel, en voyant ces miracles, s'attacha désormais à saint Pierre. Dans la suite, Simon revint et rentra de nouveau dans les bonnes grâces de Néron. Simon donc, d'après saint Léon, convoqua le peuple, et déclara qu'il avait été outrageusement traité par les Galiléens, et pour ce motif, il dit vouloir quitter cette ville qu'il avait coutume de protéger; qu'il fixerait un jour où il monterait au ciel, car il ne daignait plus rester davantage sur la terre. Au jour fixé, il monta donc sur une tour élevée, ou bien, d'après saint Lin, il monta au Capitole et, couvert de laurier, il se jeta en l’air et se mit à voler. Or, saint Paul dit à saint Pierre : « C'est à moi de prier et à vous de commander. » Néron dit alors: « Cet homme est sincère, et vous n'êtes que des séducteurs. » Or, saint Pierre dit à saint Paul : « Paul, levez la tête et voyez. » Et quand Paul eut levé la tête et qu'il eut vu Simon dans les airs, il dit à Pierre : « Pierre, que tardez-vous? achevez ce que vous avez commencé déjà le Seigneur nous appelle. » Alors saint Pierre dit « Je vous adjure, Anges de Satan, qui le soutenez dans les airs, par N.-S. J.-C., ne le portez plus davantage, mais laissez-le tomber. » A l’instant il fut lâché, tomba, se brisa la cervelle, et expira. Néron, à cette nouvelle, fut très fâché d'avoir perdu, quant à lui, un pareil homme et il dit aux apôtres : « Vous vous êtes rendus suspects envers moi ; aussi vous punirai-je d'une manière exemplaire. » Il les remit donc entre les mains d'un personnage très illustre, appelé Paulin, qui les fit enfermer dans la prison Mamertine sous la garde de Processus et de Martinien, soldats que saint Pierre convertit à la foi : ils ouvrirent la prison et laissèrent aller les apôtres en liberté. C'est pour cela que, après le martyre des apôtres, Paulin manda Processus et Martinien, et quand il eut découvert qu'ils étaient chrétiens, on leur trancha la tête par ordre de Néron. Or, les frères pressaient Pierre de s'en aller, et il ne le fit qu'après avoir été vaincu par leurs instances. Saint Léon et saint Lin assurent qu'arrivé à la porte où est aujourd'hui Sainte-Marie ad passus, Pierre vit J.-C. venant à sa rencontre, et il lui dit : « Seigneur, où allez-vous? » J.-C. répondit : « Je viens à Rome pour y être crucifié encore une fois. » « Vous seriez crucifié encore une fois, répartit saint Pierre. » « Oui, lui répondit le Seigneur. » Alors Pierre lui dit : « Seigneur, je retournerai donc, pour être crucifié avec vous. » Et après ces paroles, le Seigneur monta au ciel à la vue de Pierre qui pleurait. Quand il comprit que c'était de son martyre à lui-même que le Sauveur avait voulu parler, il revint, et raconta aux frères ce qui venait d'arriver. Alors il fut pris par les officiers de Néron et mené au préfet Agrippa. Saint Lin dit que sa figure devint comme un soleil. Agrippa lui dit : « Es-tu donc celui qui se glorifie dans les assemblées ou ne se trouvent que la populace et de pauvres femmes que tu éloignes du lit de leurs maris? » L'apôtre le reprit en disant qu'il ne se glorifiait que dans la croix du Seigneur. Alors Pierre, en qualité d'étranger, fut condamné à être crucifié, mais Paul, en sa qualité de citoyen romain, fut condamné à avoir la tête tranchée.


A l’occasion de cette sentence, Denis en son épître à Timothée parle ainsi de la mort de saint Paul : « O mon frère Timothée, si,tu avais assisté aux derniers moments de ces martyrs, tu aurais défailli de tristesse et de douleur.0ui est-ce qui n'aurait pas pleuré quand fut rendue la sentence qui condamnait Pierre à être crucifié et Paul à être décapité ? Tu aurais alors vu la foule des gentils et des Juifs les frapper et leur cracher au visage. » Or, arrivé l’instant où ils devaient consommer leur affreux martyre, on les sépara l’un de l’autre et on lia ces colonnes du monde, non sans que les frères fissent entendre des gémissements et des sanglots. Alors Paul dit à Pierre: « La paix soit avec vous, fondement des églises, pasteur des brebis et des agneaux de J.-C. » Pierre dit à Paul : « Allez en paix, prédicateur des bonnes moeurs, médiateur et guide du salut des justes. » Or, quand on les eut éloignés l’un de l’autre, je suivis mon maître; car on ne les tua point dans le même quartier (saint Denis). Quand saint Pierre fut arrivé à la croix, saint Léon et Marcel rapportent qu'il dit : « Puisque mon maître est descendu du ciel en terre, il fut élevé debout sur la croix; pour moi qu'il daigne appeler de la terre au ciel, ma croix doit montrer ma tête sur la terre et diriger mes pieds vers le ciel. Donc, parce que je ne suis pas digne d'être sur la croix de la même manière que mon Seigneur, retournez ma croix et crucifiez-moi la tête en bas. » Alors on retourna la croix et on l’attacha les pieds en haut et les mains en bas. Mais, en ce moment, le peuple rempli de fureur voulait tuer Néron et le gouverneur, ensuite délivrer l’apôtre qui les priait de ne point empêcher qu'on le martyrisât. Mais le Seigneur, ainsi que le disent Hégésippe et Lin, leur ouvrit les yeux, et comme ils pleuraient, ils virent des anges avec des couronnes composées de fleurs de roses et de lys, et Pierre au milieu d'eux sur la croix recevant un livre que lui présentait J.-C., et dans lequel il lisait les paroles qu'il proférait. Alors saint, Pierre, au témoignage du même Hégésippe, se mit à dire sur la croix : « C'est vous, Seigneur, que j'ai souhaité d'imiter; mais je n'ai pas eu la présomption d'être crucifié droit : c'est vous qui êtes toujours droit, élevé et haut ; nous sommes les enfants du premier homme qui a enfoncé sa tête dans la terre, et dont la chute indique la manière avec laquelle l’homme vient au monde ; nous naissons en effet de telle sorte que nous paraissons être répandus sur la terre. Notre condition a été renversée, et ce que le monde croit être à droite est certainement à gauche. Vous, Seigneur, vous me tenez lieu de tout; tout ce que vous êtes, vous l’êtes,pour moi, et il n'y a rien autre que vous seul. Je vous rends grâce de toute mon âme par laquelle je vis, par laquelle j'ai l’intelligence et par laquelle je parle. » On connaît par là deux autres motifs pour lesquels il ne voulut pas être crucifié droit. Et saint Pierre voyant que les fidèles avaient été témoins de sa gloire, rendit grâces à Dieu, lui recommanda les chrétiens et rendit l’esprit. Alors Marcel et Apulée qui étaient frères, disciples de saint Pierre, le descendirent de la croix et l’ensevelirent en l’embaumant avec divers aromates: Isidore dans son livre de la Naissance et de la Mort des Saints s'exprime ainsi: « Pierre après avoir fondé l’église d'Antioche, vint à Rome, sous l’empereur Claude, pour confondre Simon ; il prêcha l’Evangile pendant vingt-cinq ans en cette ville dont il occupa le siège pontifical ; et la trente-sixième année après la Passion du Seigneur,- il fut crucifié par Néron, la tête en bas, ainsi qu'il l’avait voulu. Or, ce jour-là même, saint Pierre et saint Paul apparurent à Denys, selon qu'il le rapporte en ces termes dans la lettre citée plus haut: « Ecoute le miracle, Timothée, mon frère, vois le prodige, arrivé au jour de leur supplice: car j'étais présent au moment de leur séparation. Après leur mort, je les ai vus, se tenant par la main l’un et l’autre, entrer par les portes de la ville, revêtus d'habits de lumière, ornés clé couronnes de clarté et de splendeur. »


Néron ne demeura pas impuni pour ce crime et bien d'autres encore qu'il commit; car il se tua de sa propre main. Nous allons rapporter ici en peu de mots quelques-uns de ses forfaits. On lit dans une histoire apocryphe, toutefois, que Sénèque, son précepteur, espérait recevoir de lui une récompense digne de son labeur ; et Néron lui donna à choisir la branche de l’arbre sur laquelle il préférait être pendu, en lui disant que c'était là la récompense qu'il en devait recevoir. Or, comme Sénèque lui demandait à quel titre il avait mérité ce genre de supplice, Néron fit vibrer plusieurs fois la pointe d'une épée au-dessus de Sénèque qui baissait la tête pour échapper aux coups dont il était menacé ; car il ne voyait point sans effroi le moment où il allait recevoir la mort. Et Néron lui dit : « Maître, pourquoi baisses-tu la tête sous l’épée dont je te menace ? » Sénèque lui répondit: « Je suis nomme, et voilà pourquoi je redouté la mort, d'autant que je meurs malgré moi. » Néron lui dit: « Je te crains encore comme je le faisais alors que j'étais enfant : c'est pourquoi tant que tu vivras je ne pourrai vivre tranquille. » Et Sénèque lui dit « S'il est nécessaire que je meure, accordez-moi au moins de choisir le genre de mort que j'aurais voulu. » « Choisis vite, répondit Néron, et ne tarde pas à mourir. » Alors Sénèque fit préparer un bain où il se fit ouvrir les veines de chaque bras et il finit ainsi sa vie épuisé de sang. Son nom de Sénèque fut pour lui comme un présage, se necans, qui se tue soi-même : car ce fut lui qui en quelque sorte se donna la mort, bien qu'il y eût été forcé. On lit que ce même Sénèque eut deux frères : le premier fut Julien Gallio, orateur illustre qui se tua de sa propre main; le second fut Méla, père du poète Lucain ; lequel Lucain mourut après avoir eu les veines ouvertes par l’ordre de Néron, d'après ce qu'on lit. On voit, dans la même histoire apocryphe, que Néron, poussé par un transport infâme; fit tuer sa mère et la fit partager en deux pour voir comment il était entretenu dans son sein. Les médecins lui adressaient des remontrances par rapport au meurtre de sa mère et lui disaient : «Les lois s'opposent et l’équité défend qu'un fils tue sa mère : elle l'a enfanté avec douleur et elle t'a élevé avec tant de labeur et de sollicitude. » Néron leur dit : « Faites-moi concevoir un enfant et accoucher ensuite, afin que je puisse savoir quelle a été la douleur de ma mère. » Il avait encore conçu cette volonté d'accoucher parce que, en passant dans la ville, il avait entendu les cris d'une femme en couches. Les médecins lui répondirent « Cela n'est pas possible ; c'est contre les lois de la nature; il n'y a pas moyen de faire ce qui n'est pas d'accord avec la raison. » Néron leur dit donc: « Si vous ne me faites pas concevoir et enfanter, je vous ferai mourir tous d'une manière cruelle. » Alors les médecins, dans des potions qu'ils lui administrèrent, lui firent avaler une grenouille sans qu'il s'en aperçût, et, par artifice, ils la firent croître dans son ventre : bientôt son ventre, qui ne pouvait souffrir cet état contre nature, se gonfla, de sorte que Héron se croyait gros d'un enfant ; et les médecins lui faisaient observer un régime qu'ils savaient être propre à nourrir la grenouille, sous prétexte qu'il devait en user ainsi en raison de la conception. Enfin tourmenté par une douleur intolérable, il dit aux médecins : « Hâtez le moment des couches, car c'est à peine si la langueur où me met l’accouchement futur me donne le pouvoir de respirer. » Alors ils lui firent prendre une potion pour le faire vomir et il rendit une grenouille affreuse à voir, imprégnée d'humeurs et couverte de sang. Et Néron, regardant son fruit, en eut horreur lui-même et admira une pareille monstruosité : mais les médecins lui dirent qu'il n'avait produit un foetus aussi difforme que parce qu'il n'avait pas voulu attendre le temps nécessaire. Et il dit : « Ai-je été comme cela en sortant des flancs de ma mère ? » « Oui, lui répondirent-ils. » Il recommanda donc de nourrir son foetus et qu'on l’enfermât dans une pièce voûtée pour l’y soigner. Mais ces choses-là ne se lisent pas dans les chroniques; car elles sont apocryphes. Ensuite s'étant émerveillé de la grandeur de l’incendie de Troie, il fit brûler Rome pendant sept jours et sept nuits, spectacle qu'il regardait d'une tour fort élevée, et tout joyeux de la beauté de cette flamme, il chantait avec emphase les vers de l’Iliade. On voit encore dans les chroniques qu'il pêchait avec des filets d'or, qu'il s'adonnait à l’étude de la musique, de manière à l’emporter sur les harpistes et les comédiens : il se maria avec un homme, et cet homme le prit pour femme, ainsi que le dit Orose. Mais les Romains, ne pouvant plus supporter davantage sa folie, se soulevèrent contre lui et le chassèrent hors de la ville. Lorsqu'il vit qu'il nie pouvait échapper, il affila un bâton avec les dents et il se perça par le milieu du corps : et c'est ainsi qu'il termina sa vie. On lit cependant ailleurs qu'il fut dévoré par les loups. A leur retour, les Romains trouvèrent la grenouille cachée sous la voûte ; ils la poussèrent hors de la ville et la brûlèrent : et cette partie de la ville oit avait été cachée la grenouille reçut, au dire de quelques personnes, le none de Latran (Lateus rana) (raine latente).


Du temps du pape saint Corneille, des chrétiens grecs volèrent les corps des apôtres et les emportèrent; mais les démons, qui habitaient dans les idoles, forcés par une vertu divine, criaient : «Romains, au secours, on emporte vos dieux. » Les fidèles comprirent qu'il s'agissait des apôtres, et les gentils de leurs, dieux. Alors fidèles et infidèles, tout le monde se réunit pour poursuivre les Grecs. Ceux-ci effrayés jetèrent les corps des apôtres dans un puits auprès des catacombes ; mais dans la suite les fidèles les en ôtèrent. Saint Grégoire raconte dans son Registre qu'alors il se fit un si affreux tonnerre et des éclairs en telle quantité que tout le monde prit la fuite de frayeur, et qu'on les laissa dans les catacombes. Mais comme on ne savait pas distinguer les ossements de saint Pierre de ceux de saint Paul, les fidèles, après avoir eu recours aux prières et aux jeûnes, reçurent cette réponse du ciel : « Les os les plus grands sont ceux du prédicateur, les plus petits ceux du pêcheur. » Ils séparèrent ainsi les os les uns des autres et les placèrent dans les églises qui avaient été élevées à chacun d'eux. D'autres cependant disent que saint Sylvestre, pape, voulant consacrer les églises, pesa avec un grand respect les os grands et petits dans une balance et qu'il en mit la moitié dans une église et la moitié dans l’autre. Saint Grégoire rapporte dans son Dialogue, qu'il y avait, dans l’église où le corps de saint Pierre repose, un saint homme d'une grande humilité, nommé Agontus : et il se trouvait, dans cette même église, une jeune fille paralytique qui y habitait; mais réduite à ramper sur les mains, elle était obligée de se traîner, les reins et les pieds par terre: et depuis longtemps elle demandait la santé à saint Pierre; il lui apparut dans une vision et lui dit : « Va trouver Agontius, le custode, et il te guérira lui-même. » Cette jeune fille se mit donc à se traîner çà et là de tous côtés dans l’église, et à chercher qui était cet Agontius : mais celui-ci se trouva tout à coup au-devant d'elle : « Notre pasteur et nourricier, lui dit-elle, le bienheureux Pierre, apôtre,  m’a envoyé vers vous, pour que vous me délivriez de mon infirmité. » Il lui répondit : « Si tu as été envoyée par lui, lève-toi. » Et lui prenant la main, il la fit lever et elle fut guérie sans qu'il lui restât la moindre trace de sa maladie. Au même livre, saint Grégoire dit encore que Galla, jeune personne des plus nobles de Rome, fille du consul et patrice Symmaque, se trouva veuve après un an de mariage. Son âge, et sa fortune demandaient qu'elle convolât à de secondes noces ; mais elle préféra s'unir à Dieu par une alliance spirituelle, dont les commencements se passent dans la tristesse mais par laquelle on parvient an ciel, plutôt chie de se soumettre à des noces charnelles qui commencent toujours par la joie pour finir dans la tristesse. Or, comme elle était d'une constitution toute de feu, les médecins prétendirent que si elle n'avait plus de commerce avec un homme, cette ardeur intense lui ferait pousser de la barbe contre l’ordinaire de la nature. Ce qui arriva en effet peu de temps après. Mais Galla ne tint aucun compte de cette difformité extérieure, puisqu'elle aimait la beauté intérieure : et elle n'appréhenda point , malgré cette laideur, de n'être point aimée de l’époux céleste. Elle quitta donc ses habits du monde, et se consacra dans le monastère élevé auprès de l’église de saint Pierre, où elle servit Dieu avec simplicité et passa de longues années dans l’exercice, de la prière et de l’aumône. Elle fut enfin attaquée d'un cancer au sein. Comme deux flambeaux étaient toujours allumés devant son lit, parce que, amie de la: lumière, elle avait en horreur les ténèbres spirituelles comme les corporelles, elle vit le bienheureux Pierre, apôtre, au milieu de ces deux flambeaux, debout devant son lit. Son amour lui fit concevoir de l’audace et elle dit : « Qu'y a-t-il, mon maître ? Est-ce que mes péchés me sont remis? » Saint Pierre inclina la tête avec la plus grande bonté, et lui répondit : « Oui, ils sont remis, viens. » Et elle dit : « Que sueur Benoîte vienne avec moi, je vous en prie. » Et il dit : « Non, mais qu'une telle vienne avec toi. » Ce qu'elle fit connaître à l’abbesse qui mourut avec elle trois jours après. — Saint Grégoire raconte encore dans le même ouvrage, qu'un prêtre d'une grande sainteté réduit à l’extrémité, se mit à crier avec grande liesse : « Bien, mes seigneurs viennent ; bien, mes seigneurs viennent; comment avez-vous daigné venir vers un si chétif serviteur? Je viens; je viens, je vous remercie, je vous remercie. » Et comme ceux qui étaient là lui demandaient à qui il parlait de la sorte, il répondit avec admiration : « Est-ce que vous ne voyez pas que les saints apôtres Pierre et Paul sont venus ici ensemble ? » Et comme il répétait une seconde fois les paroles rapportées plus haut, sa sainte âme fut délivrée de son corps. — Il y a doute, chez quelques auteurs, si ce fut le même jour que saint Pierre et saint Paul souffrirent. Quelques-uns ont avancé que ce fut le même jour, mais un an après. Or, saint Jérôme et presque tous les saints qui traitent cette question s'accordent à dire que ce fut le même jour et la même année, comme cela reste évident d'après la lettre de saint Denys, et le récit de saint Léon (d'autres disent saint Maxime), dans un sermon où il s'exprime comme il suit : « Ce n'est pas sans raison qu'en un même jour et dans le même lieu, ils reçurent leur sentence du même tyran. Ils souffrirent le même jour afin d'aller ensemble à J.-C. ; ce fut au même endroit, afin que Rome les possédât tous les deux; sous le même persécuteur, afin qu'une égale cruauté les atteignît ensemble.


Ce jour fut choisi pour célébrer leur mérite; le lieu pour qu'ils y fussent entourés de gloire ; le même persécuteur fait ressortir leur courage. » Bien  qu'ils aient souffert le même jour et à la même heure, ce ne fut pourtant pas au même endroit, mais dans des quartiers différents : et ce que dit saint Léon qu'ils souffrirent au même endroit, doit s'entendre qu'ils souffrirent tous les deux à Rome. C'est à ce sujet qu'un poète composa ces vers: Paul fut couronné d'une épée; Pierre eut la croix renversée. Néron fut duc, si comme l’on nomme le lieu fut la cité de Rome. Un autre dit encore : Paul est sacré par le glaive, Pierre par la croix : à tous deux, la même gloire, le même bourreau, et Rome pour théâtre. Quoiqu'ils aient souffert le même jour, cependant saint Grégoire ordonna qu'aujourd'hui on célébrerait, quant à l’office, la solennité de saint Pierre, et que le lendemain, on ferait la fête de la Commémoration de saint Paul ; en voici les motifs : en ce jour fut dédiée l’église de saint Pierre; il est plus grand en dignité; il est le premier qui fut converti; enfin il eut la primauté à Rome.


Texte extrait de la Légende Dorée de Jacques de Voragine

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Neuvaine en l'honneur de Saint Pierre


Premier jour

Pour acquérir la docilité


Le premier discours de Pierre (Actes des Apôtres)


Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, prit la parole; il dit d’une voix forte: « Habitants de la Judée, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, comprenez ce qui se passe aujourd’hui, écoutez bien ce que je vais vous dire. Non, ces gens-là ne sont pas ivres comme vous le supposez, car il n'est que neuf heures du matin. Mais ce qui arrive, c'est ce que Dieu avait dit par le prophète Joël: Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai mon Esprit sur toute créature: vos fils et vos filles deviendront prophètes,vos jeunes gens auront des visions, et vos anciens auront des songes. Même sur mes serviteurs et sur mes servantes,je répandrai mon Esprit en ces jours-là, et ils seront prophètes. Je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang, du feu, une colonne de fumée. Le soleil se changera en ténèbres, et la lune sera couleur de sang, avant que vienne le jour du Seigneur, grand et manifeste. Alors, tous ceux qui invoqueront le Nom du Seigneur seront sauvés.


Prière


O glorieux et bien-aimé Saint Pierre, votre docilité aux divines inspirations m'entraîne passionnément à votre suite. Comme vous, je désire être docile aux inspirations que le Seigneur me fait entendre. Quand votre frère, André, vous a annoncé: « Nous avons trouvé le Messie », vous êtes parti sans délai. Quand vous avez reçu l'Esprit Saint, vous êtes parti immédiatement pour accomplir le mandat divin: « Allez et prêchez ». Comme vous, mon aimable Saint, je me mets à l'écoute attentive de la Voix de Dieu, et de désire travailler à acquérir toutes les vertus Chrétiennes qui m'unissent à Dieu, durant cette vie, comme je le serai dans le Ciel. Amen.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


Deuxième jour

Pour acquérir la sainteté


Les premiers fruits (Actes des Apôtres)


Ceux qui l'entendaient furent remués jusqu'au fond d'eux-mêmes; ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres: « Frères, que devons-nous faire ? » Pierre leur répondit: « Convertissez-vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus Christ pour obtenir le pardon de ses péchés. Vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. C'est pour vous que Dieu a fait cette promesse, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin, tous ceux que le Seigneur notre Dieu appellera. » Pierre trouva encore beaucoup d'autres paroles pour les adjurer, et il les exhortait ainsi : « Détournez-vous de cette génération égarée, et vous serez sauvés. »


Prière


O très aimable Saint Pierre, voyant le miracle de la pêche abondante, voyant devant vous, la Sainteté de Dieu, le Seigneur Tout-Puissant, vous vous crûtes indigne et lui avez dit: « éloignez-Vous de moi Seigneur, car je suis un homme pécheur! » Vous qui dans la nuit de la dernière Cène, n'aviez pas permis que le Seigneur puisse vous lavé les pieds, voyant le Créateur de tout l'Univers se prosterner devant vous, vous sentiez qu'un abîme s'ouvrait devant vous. Donnez-moi d'acquérir la vertu d'humilité, par laquelle je pourrai me soumettre docilement à la Sainte Loi. Amen.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


Troisième jour

Pour acquérir la fidélité


La communauté Chrétienne (Actes des Apôtres)


Dans les premiers jours de l’Église, les frères étaient fidèles à écouter l’enseignement des Apôtres et à vivre en communion fraternelle, à rompre le pain et à participer aux prières. La crainte de Dieu était dans tous les cœurs ; beaucoup de prodiges et de signes s'accomplissaient par les Apôtres. Tous ceux qui étaient devenus croyants vivaient ensemble, et ils mettaient tout en commun; ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, pour en partager le prix entre tous selon les besoins de chacun. Chaque jour, d'un seul cœur, ils allaient fidèlement au Temple, ils rompaient le pain dans leurs maisons, ils prenaient leurs repas avec allégresse et simplicité. Ils louaient Dieu et trouvaient un bon accueil auprès de tout le peuple. Tous les jours, le Seigneur faisait entrer dans la communauté ceux qui étaient appelés au salut.


Prière


O Saint Pierre, quel moment amer et douloureux quand, au chant du coq, vous vous rappeliez la prophétie de Jésus. Vous réalisez alors que vous aviez gravement péché contre votre Divin Seigneur et Maître. Saint Pierre, vous avez prolongé cette douleur toute votre vie, pleurant tous les jours l'heure de votre négation. Tant de larmes creusèrent vos joues. Faites, très clément Saint, que moi aussi je pleure mes innombrables fautes, dont maintenant je me repens et que je déteste de tout mon cœur. Amen.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


Quatrième jour

Pour acquérir la persévérance


Les premières persécutions (Actes des Apôtres)


Le grand prêtre et tout son entourage, c'est-à-dire le parti des sadducéens, étaient remplis de fureur contre les Apôtres: ils les firent arrêter et jeter publiquement en prison. Mais, pendant la nuit, l'ange du Seigneur ouvrit les portes de la cellule et les fit sortir en disant: « Partez d'ici, tenez-vous dans le Temple et là, annoncez au peuple toutes les paroles de vie. » Ils obéirent et, de bon matin, ils entrèrent dans le Temple et se mirent à enseigner. En arrivant, le grand prêtre et son entourage convoquèrent le grand conseil, tout le sénat des fils d'Israël, et ils envoyèrent chercher les Apôtres à la prison. En arrivant, les gardes ne les trouvèrent pas dans la cellule. Ils revinrent donc avec cette nouvelle: « Nous avons trouvé la prison parfaitement verrouillée, et les gardiens en faction devant les portes; mais, quand nous avons ouvert, nous n'avons trouvé personne à l'intérieur. » En entendant ce rapport, le commandant de la garde du Temple et les chefs des prêtres, en plein désarroi, se demandaient ce qui se passait. Là-dessus, quelqu'un arriva avec cette nouvelle: « Les hommes que vous aviez mis en prison, les voilà qui se tiennent dans le Temple, et ils instruisent le peuple ! » Alors, le commandant partit avec les gardes, pour ramener les Apôtres, mais sans violence, parce qu'ils redoutaient que le peuple ne leur jette des pierres. Il amena les Apôtres devant le grand conseil, et le grand prêtre les interrogea: « Nous vous avions formellement interdit d'enseigner le nom de cet homme-là, et voilà que vous remplissez Jérusalem de votre enseignement. Voulez-vous donc faire retomber sur nous le sang de cet homme ? » Pierre, avec les Apôtres, répondit alors : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en le pendant au bois du supplice. C'est lui que Dieu, par sa puissance, a élevé en faisant de lui le Chef, le Sauveur, pour apporter à Israël la conversion et le pardon des péchés. Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l'Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » En entendant les Apôtres parler ainsi, les membres du grand conseil, exaspérés, projetaient de les faire mourir. Mais un membre du grand conseil se leva ; c'était un pharisien nommé Gamaliel, docteur de la Loi honoré de tout le peuple. Il ordonna de faire sortir les Apôtres un instant, puis il dit: « Hommes d'Israël, faites bien attention à la décision que vous allez prendre envers ces hommes. Il y a quelque temps, on a vu surgir Theudas; il prétendait être quelqu'un, et quatre cents hommes environ s'étaient ralliés à lui; il a été tué, et tous ses partisans ont été mis en déroute et réduits à rien. Après lui, à l'époque du recensement, on a vu surgir Judas le Galiléen qui a entraîné derrière lui une foule de gens. Il a péri lui aussi, et tous ses partisans ont été dispersés. Eh bien, dans la circonstance présente, je vous le dis: ne vous occupez plus de ces gens-là, laissez-les. Car si leur intention ou leur action vient des hommes, elle tombera. Mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez pas les faire tomber. Ne risquez donc pas de vous trouver en guerre contre Dieu. » Le conseil se laissa convaincre. On convoqua alors les Apôtres, et, après les avoir fouettés, on leur interdit de parler au nom de Jésus, puis on les relâcha. Mais eux, en sortant du grand conseil, repartaient tout joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus. Tous les jours, au Temple et dans leurs maisons, sans cesse, ils enseignaient cette Bonne Nouvelle: Jésus est le Messie.


Prière


De vous, très aimable Saint, l'on peut dire que le zèle pour la gloire de Dieu vous consumait. Pour sa prédication, le Chef des Apôtres ne désirait rien de moins que Rome. La cité qui fut la capitale de la méchanceté deviendra le siège du Vicaire du Christ. Vous n'avez pas craint la fureur de l'empereur Néron. Plus fort que sa cruauté infernal, vous lui avez opposé le zèle qui brûlait en votre cœur pour Jésus et pour toutes les âmes. Vénérable Saint, faites de moi, si zélé parfois dans le mal, un infatigable apôtre au service de mes frères. Qu'avec mes bonnes oeuvres, je puisse payer pour les mauvaises action de ma vie, obtenant ainsi de mériter le Ciel. Accordez-moi, ô Saint Pierre, toutes les grâces que je vous demande. Amen.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


Cinquième jour

Pour acquérir la Charité


Les premières Missions (Actes des Apôtres)


Les Douze convoquèrent alors l'assemblée des disciples et ils leur dirent: « Il n'est pas normal que nous délaissions la parole de Dieu pour le service des repas. Cherchez plutôt, frères, sept d'entre vous, qui soient des hommes estimés de tous, remplis de l'Esprit Saint et de sagesse, et nous leur confierons cette tâche. Pour notre part, nous resterons fidèles à la prière et au service de la Parole. » La proposition plut à tout le monde, et l'on choisit : Étienne, homme rempli de foi et de l'Esprit Saint.


Prière


O valeureux Saint Pierre, éclairé par le Père, avec hardiesse Vous confessiez la divinité de Jésus, en disant: « Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu Vivant ». Votre confession fut si claire, si solennelle, si courageuse et sûre, que le Seigneur vous proclama bienheureux. Faites, ô glorieux Saint, qu'ayant reçu la Révélation, à votre exemple, je sache confesser le Christ en présence des ennemis de l'Église; que je sache confesser le Christ principalement par mes oeuvres; que mes oeuvres, ô Saint Pierre, confirment que je crois en Christ et en Sa Doctrine. Ne permettez pas que je puisse le renier. Ainsi, Saint Pierre, en vous imitant, faites que je mérite les faveurs divines et tout ce que je demande durant cette neuvaine.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


Sixième jour

Pour acquérir la perfection


Le premier martyr (Actes des Apôtres)


Étienne était en face de ses accusateurs. Rempli de l’Esprit Saint, il regardait vers le ciel ; il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu. Il déclara: « Voici que je contemple les cieux ouverts: le Fils de l'homme est debout à la droite de Dieu. » Ceux qui étaient là se bouchèrent les oreilles et se mirent à pousser de grands cris ; tous à la fois, ils se précipitèrent sur lui, l'entraînèrent hors de la ville et commencèrent à lui jeter des pierres. Les témoins avaient mis leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme appelé Saul. Étienne, pendant qu'on le lapidait, priait ainsi: « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. » Puis il se mit à genoux et s'écria d'une voix forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. » Et, après cette parole, il s'endormit dans la mort.


Prière


O Saint Pierre, si un Saint multiplie les miracles c'est que Notre Seigneur se complaît à favoriser son rayonnement. A votre désir irrésistible de faire le bien, le Seigneur répond en vous donnant le pouvoir du miracle, pour qu'ainsi vous puissiez convertir avantage avec le pouvoir Divin qu'avec vos propres mérites. Puissant Saint Pierre, vous avez pour votre mission l'omnipotence de Dieu, d'une manière presque absolue: vous ressuscitez les morts, vous relevez les paralytiques, vous donnez la mort à deux menteurs, vous guérissez d'innombrables malades, même votre ombre, en passant sur les malades les libère. Par votre pouvoir, qui maintenant dans le Ciel est encore plus grand, obtenez-moi du Seigneur les remèdes et la Charité qu'il me faut pour soulager mon prochain. Amen.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


Septième jour

Pour acquérir l'humilité


La première grande conversion (Actes des Apôtres)


Comme il était en route et approchait de Damas, une lumière venant du ciel l'enveloppa soudain de sa clarté. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait: « Saül, Saül, pourquoi me persécuter ? » Il répondit: « Qui es-tu, Seigneur ? — Je suis Jésus, celui que tu persécutes. Relève-toi et entre dans la ville: on te dira ce que tu dois faire. » Ses compagnons de route s'étaient arrêtés, muets de stupeur : ils entendaient la voix, mais ils ne voyaient personne. Saul se releva et, bien qu'il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien. Ils le prirent par la main pour le faire entrer à Damas. Pendant trois jours, il fut privé de la vue et il resta sans manger ni boire. Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie. Dans une vision, le Seigneur l'appela: « Ananie ! » Il répondit: « Me voici, Seigneur. » Le Seigneur reprit: « Lève-toi, va dans la rue Droite, chez Jude: tu demanderas un homme appelé Saül, de Tarse. Il est en prière, et il a eu cette vision: un homme, du nom d'Ananie, entrait et lui imposait les mains pour lui rendre la vue. » Ananie répondit: « Seigneur, j'ai beaucoup entendu parler de cet homme, et de tout le mal qu'il a fait à tes fidèles de Jérusalem. S'il est ici, c'est que les chefs des prêtres lui ont donné le pouvoir d'arrêter tous ceux qui invoquent ton Nom. » Mais le Seigneur lui dit: « Va ! cet homme est l'instrument que j'ai choisi pour faire parvenir mon Nom auprès des nations païennes, auprès des rois et des fils d'lsraël. Et moi, je lui ferai découvrir tout ce qu'il lui faudra souffrir pour mon Nom. » Ananie partit donc et entra dans la maison. Il imposa les mains à Saül, en disant: « Saül, mon frère, celui qui m'a envoyé, c'est le Seigneur, c'est Jésus, celui qui s'est montré à toi sur le chemin que tu suivais pour venir ici. Ainsi, tu vas retrouver la vue, et tu seras rempli de l'Esprit Saint. » Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles, et il retrouva la vue. Il se leva et il reçut le baptême. Puis il prit de la nourriture et les forces lui revinrent. Il passa quelques jours avec les disciples de Damas et, sans plus attendre, il proclamait Jésus dans les synagogues, affirmant qu'il est le Fils de Dieu. Tous ceux qui l'entendaient étaient déconcertés et disaient: « N'est-ce pas lui qui, à Jérusalem, s'acharnait contre ceux qui invoquent ce nom-là, et qui était venu ici pour les faire prisonniers et les ramener devant les chefs des prêtres ? »


Prière


O Saint Pierre, très grand amant du Christ, s'il en avait été de votre pouvoir, vous n'auriez jamais permis la Passion de notre Divin Rédempteur. Vous auriez combattu et votre magnifique Seigneur n'aurait pas connu la souffrance.... Vous marchiez sur les eaux pour arriver plus vite à Lui qui vous attendait sur la plage.... rapidement, vous couriez voir le tombeau vide, votre sermon de la Pentecôte est un incendie dans lequel vous vous enflammiez pour votre Souverain Seigneur. Faites que moi aussi je brûle d'amour pour le Christ. Que je craigne de Le perdre. Que je puisse brûler d'amour pour les autres et me sacrifier pour Jésus. Qu'étant uni à mon Seigneur et à vous ici-bas, je le sois au Ciel pour l'éternité. O grand Saint Pierre, obtenez-moi toutes les faveurs que je vous demande durant cette neuvaine accomplie en votre honneur. Amen.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


Huitième jour

Pour acquérir l'obéissance


Les premières Eglises (Actes des Apôtres)


L'Église de Jérusalem entendit parler de tout cela, et l'on envoya Barnabé jusqu'à Antioche. A son arrivée, voyant les effets de la grâce de Dieu, il fut dans la joie. Il les exhortait tous à rester d'un cœur ferme attachés au Seigneur ; c'était un homme de valeur, rempli de l'Esprit Saint et de foi. Une foule considérable adhéra au Seigneur. Barnabé repartit pour aller à Tarse chercher Saul. Il le trouva et le ramena à Antioche. Pendant toute une année, ils furent ensemble les hôtes de l'Église, ils instruisirent une foule considérable ; et c'est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de « chrétiens ».


Prière


O admirable Saint Pierre, Vicaire du Christ, Saint merveilleux, vous fûtes et vous serez toujours présent en chacun des Papes, guidant les agneaux et les brebis, les fidèles et les évêques. Saint Pierre, royal Vicaire du Christ, vous gouvernez votre Église comme jamais aucun souverain n'a gouverné un royaume ici sur la terre. Votre règne, à la différence des règnes du monde, a des influences sur l'éternité de toutes et chacune de vos brebis, puisque vous possédez toujours les clés du Royaume de Dieu. Obtenez-moi que je puisse vivre de telle manière que ce soit par de telles pensées salutaires que j'entretienne mon espérance des réalités d'en haut. Amen.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


Neuvième jour

Pour acquérir la Sagesse


Les premiers martyrs (Apocalypse de Saint Jean)


Et quand il a ouvert le cinquième sceau, j'ai vu sous l'autel les âmes de ceux qui ont été immolés à cause de la parole de Dieu et du témoignage qu'ils portaient. Ils crièrent d'une voix forte : « Jusqu'à quand, Maître saint et véritable, resteras-tu sans juger et sans tirer vengeance des habitants de la terre pour avoir versé notre sang ? »


Prière


Bienheureux Saint Pierre, glorieux Martyr du Christ, athlète très courageux qui affrontas de façon héroïque la fureur du cruel Néron, jusqu'à votre martyre vos yeux contemplaient déjà le Ciel et vos pieds marchaient vers la Gloire Céleste. Dans cette attitude, sans jamais fermer les yeux à la misère de la terre, vous les avez ouvert aux grandeurs et aux délices de la Gloire Céleste. O Saint victorieux, bien que je ne sois pas appelé au martyre, faites qu'au moins je sache comment me sacrifier dans mes devoirs. Amen.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


D'après une Neuvaine extraite de « Recueil de Neuvaines » d'André Castella, aux Ed. du Parvis

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Téléchargez le texte de la Neuvaine à St Pierre (pdf) en cliquant ici

9 octobre 2009

Le Chapelet aux Sept Plaies

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Le Chapelet aux Sept Plaies

Le secret du chapelet aux sept Plaies ou « Chapelet du Christ » réside dans le fait qu'il représente toutes les souffrances de Notre Seigneur, le jour de Son grand sacrifice pour l'humanité. En disant ce chapelet, c'est donc le Chemin de Croix que nous refaisons avec Lui et nous l'aidons véritablement à porter cette Croix qui est aussi, nous ne l'oublions pas, la nôtre. L'effet de ce chapelet, dit individuellement ou en réunion de prières, représente une force spirituelle considérable et représente un acte sacré de communion et d'alliance avec le Christ s'apparentant à la Sainte Eucharistie ; voilà pourquoi Notre Seigneur nous parle de transformation du Sang de Douleur en Sang d'Alliance, par cet acte de prière. Le chapelet aux Sept Plaies fait aussi la synthèse des différentes invocations à Ses Plaies que Notre Seigneur a demandé par l'intermédiaire d'âmes privilégiées : invocation au Chef Sacré, au Sacré-Cœur et à la Plaie de l'Epaule qui complètent les plaies des Mains et des Pieds. Il réunit toutes les grâces promises séparément. En méditant son chapelet, nous obtenons la compréhension du message douloureux de Notre Seigneur sur la Croix, mais aussi ses correspondances universelles tant humaines qui cosmiques. À chacune des Plaies de Notre Seigneur correspond une ville qui souffrira les mêmes douleurs que le Christ, mais aussi un des sept lieux où Notre-Dame s'est manifestée pour étancher la blessure de Son Fils Bien-Aimé et qui sera un des sept lieux de pèlerinages des Femmes de France. Ce chapelet résume donc bien le Mystère de la Mort et de la Résurrection ; il doit être notre guide et notre soutien constant dans les épreuves qui nous menacent et qui menacent la France. Propagez cette dévotion du Chapelet du Christ!

Message du Christ

« Moi, Jésus, votre Seigneur, qui vous aime et qui ai souffert pour vous sous Ponce Pilate, Je vous demande de toujours porter sur vous le chapelet aux Sept Plaies douloureuses. Ce chapelet vous protègera ; par lui des grâces abondantes parviendront à ceux et à celles qui le porteront car j'étendrai mes bénédictions à tous ceux qui m'aideront à porter Ma Croix. Je promets ici, que toutes celles qui réciteront quotidiennement ; matin et soir, Mon chapelet, n'auront rien à craindre de l'envahisseur pour elles et pour leurs enfants. Je promets, en outre, que pour celles qui se consacreront à transmettre et à communiquer ce chapelet, J'assure de venir les chercher moi-même, à l'heure de leur mort, pour les conduire auprès du Père. Chaque grain de ce chapelet représente l'une de Mes blessures pour vous et le Sang que J'ai versé pour racheter l'homme ; en invoquant chacune de Mes Plaies, c'est la Miséricorde du Père que vous implorez, et elle vous sera donnée. En vérité, en vérité, Je vous le dis si vous M'aimez vraiment, priez comme Je vous l'ai enseigné. Alors, Je vous l'affirme : le Sang de Douleur versé pour vous se transformera en Sang d'Alliance et J'abrégerai l'épreuve des sept plaies que la France doit bientôt connaître pour racheter ses péchés ».
Ainsi soit-il.


Comment réciter le chapelet aux Sept Plaies ?

1°) Utiliser, pour cela, le chapelet spécial composé de sept septaines.

2°) Faire le Signe de la Croix avec la Croix du chapelet.

3°) Dire sur chacune des trois perles de la Trinité : « Bénis soient le Père, le Fils et le Saint-Esprit, maintenant et toujours, pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il ».

4°) Dire le « Notre Père » sur la médaille.

5°) Réciter le chapelet avec les invocations indiquées dans les 7 tableaux ci-dessous.

6°) Terminer par « Bénis soient le Père, le Fils et le Saint-Esprit, maintenant et toujours, pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il ».

7°) Faire le Signe de la Croix avec la croix du chapelet.

N.B. Ce chapelet du Christ ne prétend pas remplacer le Chapelet existant et le saint Rosaire. Mais il est révélé par Notre Seigneur Jésus-Christ pour freiner les désordres de ces temps troublés et pour tenter de compenser les effets de nos péchés en multipliant les grâces par la prière.

1ère septaine

« …pour la protection de Votre Église et du Saint Pape ».

1°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de Votre Église et du Saint Pape.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Chef Sacré couronné d'épines.

2°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de Votre Église et du Saint Pape.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main droite transpercée du clou de la Croix.

3°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de Votre Église et du Saint Pape.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main gauche transpercée du clou de la Croix.

4°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de Votre Église et du Saint Pape.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Sacré-Cœur transpercé par la lanc et l'offrande de Votre très Précieux Sang.

5°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de Votre Église et du Saint Pape.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied droit transpercé du clou de la Croix.

6°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de Votre Église et du Saint Pape.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied gauche transpercé du clou de la Croix.

7°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de Votre Église et du Saint Pape.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Epaule gauche qui porta douloureusement la Croix.

« Je Vous Salue Marie… »

2ème septaine

« …pour la conversion des pauvres pécheurs ».

1°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des pauvres pécheurs.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Chef Sacré couronné d'épines.

2°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des pauvres pécheurs.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main droite transpercée du clou de la Croix.

3°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des pauvres pécheurs.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main gauche transpercée du clou de la Croix.

4°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des pauvres pécheurs.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Sacré-Cœur transpercé par la lance et l'offrande de Votre très Précieux Sang.

5°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des pauvres pécheurs.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied droit transpercé du clou de la Croix.

6°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des pauvres pécheurs.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied gauche transpercé du clou de la Croix.

7°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des pauvres pécheurs.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Epaule gauche qui porta douloureusement la Croix.

« Je Vous Salue Marie… »

3ème septaine

« …pour la délivrance des âmes du purgatoire ».

1°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la délivrance des âmes du purgatoire.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Chef Sacré couronné d'épines.

2°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la délivrance des âmes du purgatoire.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main droite transpercée du clou de la Croix.

3°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la délivrance des âmes du purgatoire.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main gauche transpercée du clou de la Croix.

4°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la délivrance des âmes du purgatoire.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Sacré-Cœur transpercé par la lance et l'offrande de Votre très Précieux Sang.

5°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la délivrance des âmes du purgatoire.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied droit transpercé du clou de la Croix.

6°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la délivrance des âmes du purgatoire.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied gauche transpercé du clou de la Croix.

7°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la délivrance des âmes du purgatoire.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Epaule gauche qui porta douloureusement la Croix.

« Je Vous Salue Marie… »

4ème septaine

« …pour la protection de la France et du Grand Roi ».

1°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de la France et du Grand Roi.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Chef Sacré couronné d'épines.

2°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de la France et du Grand Roi.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main droite transpercée du clou de la Croix.

3°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de la France et du Grand Roi.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main gauche transpercée du clou de la Croix.

4°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de la France et du Grand Roi.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Sacré-Cœur transpercé par la lance et l'offrande de Votre très Précieux Sang.

5°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de la France et du Grand Roi.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied droit transpercé du clou de la Croix.

6°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de la France et du Grand Roi.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied gauche transpercé du clou de la Croix.

7°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de la France et du Grand Roi.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Epaule gauche qui porta douloureusement la Croix.

« Je Vous Salue Marie… »

5ème septaine

« …pour tous ceux qui souffrent et ceux qui meurent aujourd'hui ».

1°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui souffrent et ceux qui meurent aujourd'hui.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Chef Sacré couronné d'épines.

2°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui souffrent et ceux qui meurent aujourd'hui.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main droite transpercée du clou de la Croix.

3°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui souffrent et ceux qui meurent aujourd'hui.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main gauche transpercée du clou de la Croix.

4°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui souffrent et ceux qui meurent aujourd'hui.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Sacré-Cœur transpercé par la lance et l'offrande de Votre très Précieux Sang.

5°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui souffrent et ceux qui meurent aujourd'hui.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied droit transpercé du clou de la Croix.

6°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui souffrent et ceux qui meurent aujourd'hui.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied gauche transpercé du clou de la Croix.

7°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui souffrent et ceux qui meurent aujourd'hui.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Epaule gauche qui porta douloureusement la Croix.

« Je Vous Salue Marie… »

6ème septaine

« …pour la conversion des francs-maçons ».

1°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des francs-maçons.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Chef Sacré couronné d'épines.

2°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des francs-maçons.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main droite transpercée du clou de la Croix.

3°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des francs-maçons.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main gauche transpercée du clou de la Croix.

4°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des francs-maçons.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Sacré-Cœur transpercé par la lance et l'offrande de Votre très Précieux Sang.

5°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des francs-maçons.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied droit transpercé du clou de la Croix.

6°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des francs-maçons.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied gauche transpercé du clou de la Croix.

7°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des francs-maçons.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Epaule gauche qui porta douloureusement la Croix.

« Je Vous Salue Marie… »

7ème septaine

« …pour tous ceux qui Vous aiment et qui Vous servent ».

1°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui Vous aiment et qui Vous servent.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Chef Sacré couronné d'épines.

2°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui Vous aiment et qui Vous servent.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main droite transpercée du clou de la Croix.

3°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui Vous aiment et qui Vous servent.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main gauche transpercée du clou de la Croix.

4°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui Vous aiment et qui Vous servent.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Sacré-Cœur transpercé par la lance et l'offrande de Votre très Précieux Sang.

5°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui Vous aiment et qui Vous servent.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied droit transpercé du clou de la Croix.

6°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui Vous aiment et qui Vous servent.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied gauche transpercé du clou de la Croix.

7°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui Vous aiment et qui Vous servent.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Epaule gauche qui porta douloureusement la Croix.

« Je Vous Salue Marie… »

« Bénis soient le Père, le Fils et le Saint-Esprit, maintenant et toujours pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il ».

Faire le Signe de la Croix avec la croix du chapelet.

Prière en l'honneur de la Plaire de l'épaule de Notre Seigneur

Cette plaie qui n'est pas connue des hommes, m'a occasionné plus de douleur que toutes les autres. Mais révèle-la aux hommes et sache que toute Grâce demandée en vertu de cette plaie sera accordée. Et à tous ceux qui, en souvenir d'elle, M'honoreront chaque jour par 3 Pater, Ave et Gloria, je pardonnerai tous leurs péchés mortels et véniels. Ils ne mourront pas de mort imprévue, et, à l'heure suprême, ils seront visités par la Bienheureuse Vierge et obtiendront Grâce et miséricorde.

Très aimé Seigneur, très doux agneau de Dieu, moi pauvre pécheur, j'adore et vénère la très sainte Plaie que Vous avez reçue à l'épaule en portant au Calvaire la très lourde Croix qui laissa découverts trois os saints, occasionnant une immense douleur. Je Vous supplie, en vertu des mérites de ladite Plaie, d'avoir pitié de moi en m’accordant la grâce (...) que je Vous demande ardemment, en me pardonnant de tous mes péchés mortels ou véniels, en m'assistant à l'heure de ma mort et en me conduisant dans Votre heureux Royaume. Amen !

Pour terminer réciter maintenant trois fois : Pater Noster, Ave Maria, Gloria

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Pour se procurer un chapelet de septaine

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4 octobre 2009

Neuvaine à Saint Gérard Majella

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Saint Gérard Majella

Saint Patron des femmes enceintes

1726-1755

Fête le 16 octobre


Gérard naquit à Muro, en 1726. Muro est une petite ville au sud de l'Italie. Sa mère, Benedetta, un don du ciel dans sa vie, lui apprit à connaître l'amour surabondant de Dieu. Le bonheur de Gérard était de se sentir tout près de Dieu. A l'âge de douze ans, il perdit son père et il devint le support de sa famille. Apprenti chez un tailleur, il eut à subir de nombreux sévices de la part du contremaître. Après quatre ans d'apprentissage, au moment même où il pouvait commencer sa carrière de tailleur autonome, il fit part de son intention d'aller travailler comme serviteur auprès de son évêque à Lacedonia. Ses amis tentèrent de l'en dissuader. Malgré les sautes de colère et la hargne incessante qu'avaient à subir les serviteurs qui l'avaient précédé, Gérard n'y vit aucun obstacle. Pendant trois ans, jusqu'au décès de l'évêque, Gérard s'adonna, auprès de ce dernier, à toutes sortes de travaux. Tant qu'il était convaincu de faire la volonté de Dieu, Gérard acceptait tout. Bousculé chez le tailleur, ignoré par son évêque, Gérard souffrait avec patience afin de suivre le Christ. "Monseigneur m'a salué" disait-il. Déjà Gérard passait de longues heures devant le Saint Sacrement, signe de la présence du Seigneur crucifié et ressuscité. En 1745, âgé de 19 ans, il retourna à Muro. Il y établit une boutique de tailleur à son propre compte. Ses affaires allaient en croissant, mais il ne faisait que peu d'argent. Il donnait pratiquement tout. Il ne gardait que le nécessaire pour suffire aux besoins de sa mère et de ses sœurs. Le reste, il le donnait aux pauvres ou bien il offrait des messes pour les âmes du Purgatoire. Il n'y eut pas de conversion soudaine pour Gérard; seulement une croissance constante dans l'amour de Dieu. Puis, pendant le carême de 1747, il résolut de ressembler le plus possible au Christ. Il commença une série de pénitences rigoureuses; dans la rue, il prétendait la folie et s'en réjouissait quand on le prenait en ridicule. Il désirait tant être au service exclusif de Dieu qu'il demanda à entrer chez les frères capucins. Il ne fut pas accepté. À 21 ans, il entreprit la vie d'ermite. Son désir intense d'imiter le Christ le poussa à prendre le rôle principal dans le jeu de la passion, un tableau vivant, à la cathédrale de Muro.


Chez les Rédemptoristes


Les Rédemptoristes vinrent à Muro en 1749. Ils étaient quinze missionnaires et prirent d'assaut les trois paroisses de la petite ville. Gérard suivit scrupuleusement la mission et en vint à la décision que cette vie était celle qu'il désirait. Il demanda à se joindre à l'équipe missionnaire, mais le Supérieur, le Père Cafaro, refusa de l'accepter à cause de sa faible santé. Il insista tellement auprès des missionnaires qu'à leur départ le Père Cafaro suggéra à sa famille de l'enfermer à clef dans sa chambre. Gérard prit les draps de son lit, les noua ensemble et, sortant par la fenêtre, suivit les missionnaires. Exploit qui soulève un écho au cœur de plusieurs jeunes! Il dut marcher plus de 19 kilomètres pour rejoindre les missionnaires. Gérard leur dit: "Laissez-moi essayer, donnez-moi une chance et si je ne fais pas l'affaire, vous me renverrez." Devant une telle insistance, le Père Cafaro se résigna à lui offrir une période d'essai. Il l'envoya au monastère de d'Iliceto avec une lettre qui disait: "Je vous envoie un autre Frère, mais il sera bien inutile quant au travail.…". Il fit sa première profession le 16 juillet 1752 et, grande consolation pour lui: c'était le jour de la fête du Très Saint Rédempteur et celle de Notre Dame du Mont Carmel. A l'exception de quelques visites à Naples et de ses derniers jours qu'il passa à Caposele où il mourut, la vie de Gérard s'est écoulée à la communauté rédemptoriste d'Iliceto. Cette étiquette d'"inutile" dont on l'avait caractérisé ne dura pas longtemps. Gérard fut un excellent travailleur. Pendant les années qui suivirent, il fut jardinier, sacristain, tailleur, portier, cuisinier, menuisier et commis de construction des nouveaux édifices de Caposele. Il apprenait rapidement: ayant visité l'atelier d'un sculpteur, il devint un habile sculpteur de crucifix. Gérard, un trésor pour sa communauté; et sa seule ambition était de toujours faire en tout la volonté de Dieu. Son directeur spirituel lui demanda, en 1754, de mettre par écrit quel était son plus ardent désir. Il écrivit: "beaucoup aimer Dieu; toujours être uni à lui; toujours agir pour lui plaire; aimer toute chose pour le plaisir de Dieu; souffrir beaucoup pour Dieu. En tout, faire la volonté de Dieu".


Sa grande épreuve


La véritable sainteté trouve sa preuve dans la croix. Gérard, en 1754, subit cette grande épreuve. Cette épreuve lui mérita, sans doute, le pouvoir spécial qu'il aurait de venir en aide aux mères et à leurs enfants. Son zèle le poussait, entre autres, à encourager et à aider les jeunes filles qui désiraient entrer au couvent. Il alla même, à l'égard de filles pauvres, jusqu'à leur procurer une dot sans laquelle elles ne pouvaient être admises dans un ordre religieux. Neria Caggiano fut l'une de ces filles à qui Gérard vint en aide. Elle prit en horreur la vie du couvent et, après trois semaines seulement, elle retourna chez elle. Pour justifier son départ, elle fit circuler des rumeurs mensongères sur la vie des religieuses. Les gens de Muro refusèrent de croire ces histoires touchant un couvent recommandé par Gérard; ainsi, afin de sauver sa propre réputation, elle voulut salir la réputation de son bienfaiteur. Elle écrivit une lettre à saint Alphonse, supérieur de Gérard. Elle accusait ce dernier de fautes d'impureté avec une jeune fille de la famille où Gérard demeurait souvent au cours de ses voyages missionnaires. Saint Alphonse fit venir Gérard et lui demanda de se justifier devant cette accusation. Gérard garda le silence et ne se défendit pas. Il suivait l'exemple de son divin Maître. Devant un tel silence, Alphonse n'eut d'autre choix que d'imposer au jeune religieux une pénitence sévère. Il lui enleva le privilège de recevoir la sainte communion et lui refusa tout contact avec l'extérieur. Quelle épreuve pour Gérard que de devoir abandonner son travail auprès des âmes. Mais cela n'était rien comparé à être privé de la sainte communion. Il en fut si profondément touché, qu'il demande qu'on le libère du privilège de servir la messe. Son désir de communier était si fort qu'il craignait de saisir de l'hostie consacrée des mains du célébrant. Quelque temps plus tard, Neria tomba dangereusement malade. Elle écrivit alors une lettre à saint Alphonse pour lui avouer que les accusations qu'elle avait portées contre Gérard étaient une pure invention et une calomnie. Le saint se réjouit en apprenant l'innocence de son fils. Quant à Gérard, lui qui n'avait pas été déprimé par son épreuve, ne se réjouit pas outre mesure de sa réhabilitation. Dans les deux cas, il vit la main de Dieu et cela lui suffit.


Le thaumaturge


Il y a très peu de saints auxquels on a attribué autant de faits merveilleux qu'à Saint Gérard. Ses procès de béatification et de canonisation révèlent que les miracles qu'il fit étaient d'une variété et d'une profusion incroyables. Il fut fréquemment transporté en extase en méditant sur Dieu ou sa sainte volonté. On a même vu à plusieurs occasions son corps s'élever à une bonne distance au-dessus du plancher. Il existe même des faits authentifiés prouvant ce miracle très inhabituel d'être présent à deux endroits en même temps. La plupart de ses miracles avaient pour objet de rendre service à autrui. Des choses aussi extraordinaires que celles qui suivent semblent avoir été bien ordinaires dans sa vie: ramener à la vie un jeune qui était tombé d'une paroi rocheuse très élevée; bénir la petite réserve de blé d'une pauvre famille et ils en eurent jusqu'à la prochaine récolte; multiplier le pain pour le distribuer aux pauvres, chose qui arriva à maintes reprises. Un jour, il marcha sur l'eau pour conduire des pêcheurs en détresse jusqu'à la sécurité de la rive. Plusieurs fois, il mentionna à des gens leurs péchés cachés dans le secret de leur âme. Honteux de les confesser, il les amena à la pénitence et au pardon. Son apostolat miraculeux auprès de mères commença aussi de son vivant. Un jour qu'il quittait une famille amie, les Pirofaldo, une des jeunes filles l'appela pour lui dire qu'il avait oublié son mouchoir. Dans un moment de vision prophétique, Gérard dit: "Garde-le, il te servira un jour." On garda le mouchoir comme un précieux souvenir de Gérard. Plusieurs années plus tard, cette même fille se vit en péril de mort à la naissance de son premier enfant. Elle se souvint des paroles de Gérard. Elle demanda qu'on lui apporte le mouchoir de Gérard. Presque immédiatement, elle était hors de danger et donna naissance à un enfant plein de santé. En une autre circonstance, une mère dont la vie était en danger ainsi que celle de son enfant sur le point de naître, demanda les prières de Gérard. Elle et son bébé furent immédiatement sauvés.


Sa mort et sa glorification


De santé toujours fragile, il était évident que Gérard ne vivrait pas longtemps. En 1755, il fut saisi de violentes hémorragies et de dysenterie. On voyait déjà sa mort approcher. Il lui restait cependant à donner une grande leçon d'obéissance. Son directeur spirituel lui ordonna de revenir à la santé si c'était la volonté de Dieu. Immédiatement, sa maladie le quitta et, laissant son lit, il rejoint la communauté. Il savait, cependant, que cette guérison n'était que temporaire et qu'il n'avait guère plus qu'un mois à vivre. Il dut bientôt reprendre le lit. Il se prépara à mourir. Dans son abandon complet à la volonté de Dieu, il demanda qu'on place un écriteau à sa porte. "Ici on fait la volonté de Dieu, comme Dieu le veut, et aussi longtemps qu'il le veut." On l'entendit souvent répéter cette prière: "Mon Dieu, je désire mourir pour me conformer à ta sainte volonté." Un peu avant minuit, le 15 octobre 1755, sa belle âme retourna à Dieu. A la mort de Gérard, le frère sacristain, tout excité, sonna la cloche comme pour une fête plutôt que de sonner pour les morts. La foule se rua pour voir le corps de "leur saint" et pour trouver un souvenir de celui qui les avait aidés si souvent. Après sa mort, de presque toutes les parties d'Italie, on rapporta des miracles attribués à l'intercession de Gérard. En 1893, le Pape Léon XIII le béatifia. Il fut canonisé par le Pape Pie X le 11 décembre 1904.


Le saint, protecteur des mères


En raison des miracles que Dieu fit en réponse aux prières des mères, en Italie, il devint le saint favori des mères et elles l'adoptèrent comme leur patron. Au procès de sa béatification, un témoin affirma qu'il était connu comme "il santo dei felici parti", le saint des heureux enfantements. Des milliers de mères ont expérimenté le pouvoir de Saint Gérard en participant à la Ligue de Saint Gérard. Dans plusieurs hôpitaux, le département de maternité est dédié à Saint Gérard. On y distribue aux parturientes des médailles et des livrets de prières en son honneur. Des milliers d'enfants reçoivent à leur naissance le nom de Gérard. Leurs parents sont convaincus que c'est par l'intercession du saint qu'ils ont eu des enfants en bonne santé. Même des filles portent son nom. Il est intéressant de voir comment le nom de Gérard prend diverses formes: Gérarda, Géralyn, Gérardine, Gérianne et Gérardette.


Texte extrait du site www.cssr.com

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Neuvaine à Saint Gérard Majella


Chaque jour


Très adorable Trinité


Très adorable Trinité, qui êtes la puissance éternelle et la charité même, nous Vous rendons mille actions de grâces pour les dons surnaturels dont Vous avez daigné enrichir gratuitement pour notre bien, Votre très fidèle serviteur Gérard, lorsqu'il vivait sur cette terre. Nous Vous remercions également pour l'immense gloire dont Vous l'avez revêtu dans le Ciel et pour le pouvoir miraculeux qu'il continue d'exercer en ce monde. Daignez le glorifier de nouveau en lui permettant de nous secourir en cette circonstance. Mais surtout, faites-nous imiter ses vertus et rendez-nous dignes de participer un jour à son éternelle béatitude.


Au nom de Jésus et de Marie, les délices de votre cœur, saint Gérard, exaucez-nous.

Pour que nous aimions Dieu davantage, saint Gérard exaucez-nous.

Pour que nous allions glorifier Dieu avec vous dans le ciel, saint Gérard, exaucez-nous.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


Premier jour


Saint Gérard, vous comblez de bienfaits tous ceux qui vous invoquent avec ferveur. C'est pourquoi nous commençons cette neuvaine avec la plus grande confiance, en remerciant le Seigneur de vous avoir accordé tant de merveilleux privilèges pendant votre vie sur la terre. Ce qui excite surtout notre admiration, c'est ce don de miracles qui semblait vous accompagner partout et vous valait la reconnaissance de tous ceux que vous approchiez : bénédictions célestes sur tous ceux qui vous ont accueilli, guérison de toutes les maladies du corps et de l'âme, si bien que la création toute entière semblait soumise à votre prière. S'il a plu au Tout-Puissant de vous glorifier ainsi sur la terre, que ne pouvez-vous pas pour nous maintenant qu'il vous a glorifié dans le ciel ! C'est pourquoi nous vous supplions ardemment de nous accorder cette faveur.


Deuxième jour


Puissant ami de Dieu, saint Gérard,ce qui augmente notre confiance en vous, c'est ce cœur si bon, si tendre, si compatissant dont vous étiez doué pour les malheureux. Vous ne pouviez voir les misères d'autrui sans y compatir et sans chercher à les soulager. Cette douce compassion vous fit sécher bien des larmes, mettre fin à bien des angoisses, adoucir bien des douleurs. Grâce à vous, que d'enfants sont parvenus au baptême ! Que de mères ont échappé à la mort ! Que de malades ont été sauvés ! Que d'ouvriers sans travail ont été secourus ! Que d'âmes troublées ont retrouvé la paix ! Que de mourants sont revenus à la santé ! Vous, si bon sur la terre, ô bienheureux Gérard, le seriez-vous moins dans le Ciel ? C'est ce qui nous encourage à vous demander cette faveur.


Troisième jour


Saint Gérard, humble frère au service de tous,nous admirons vos extases et votre science infuse, votre esprit de prophétie et votre pénétration des cœurs, vos visions à distance et vos bilocations, votre pouvoir sur la nature, sur les hommes et sur les démons, mais ce qui excite au plus haut degré notre confiance en vous, c'est votre zèle et votre inépuisable charité pour les pécheurs, pour les affligés et les malades. Si les choses que nous vous demandons ne concordent pas avec la volonté divine, nous ne les accorderez pas; mais si elles sont utiles pour les autres et pour nous, soyez-nous propice et exaucez-nous. Considérez nos nécessités, celles de nos frères et de toute l'Église, voyez nos afflictions, celles de tous les chrétiens opprimés, mais aussi la confiance qui nous attire vers vous. Pourriez-vous y être insensible, vous si complaisant ? Vous pouvez nous secourir, vous qui avez accompli tant de miracles et qui êtes maintenant dans la gloire du ciel. Parlez à Dieu pour nous, et nous serons exaucés.


Quatrième jour


Saint Gérard, frère bien-aimé, rendez-nous dignes de votre fraternelle amitié et faites que nous en ressentions les effets. Vous êtes devenu l'ami intime de Notre-Seigneur par cette exquise pureté d'âme qui vous faisait avoir en horreur la faute la plus légère. Ici-bas déjà, Jésus ne vous refusait rien, Il accomplissait vos désirs. À tel point que vous sembliez jouer avec les miracles. Nous voudrions être comme les amis de Jésus. Hélas ! Que de fois ne l'avons-nous pas offensé ! Aujourd'hui, nous déplorons nos fautes et prenons la ferme résolution de ne plus les commettre à l'avenir. Et si nous n'en avons pas encore reçu le pardon par le sacrement de pénitence, nous nous proposons d'aller nous confesser pendant cette neuvaine. Alors, purifiés de tous nos péchés et devenus amis de Dieu, nous osons espérer que Jésus, qui daignera se donner tout à nous dans la sainte communion, ne nous refusera pas la grâce que nous vous demandons. Saint Gérard, nous offrons à Dieu les communions si ferventes que vous faisiez autrefois, pour suppléer aux imperfections de la nôtre et mériter le bonheur d'être exaucés.


Cinquième jour


Saint Gérard, formé à l'école du cœur de Jésus, votre charité a fait le bonheur de tous ceux qui vous ont connu. Vous étiez le père des pauvres, l'ami des ouvriers, l'ange-gardien des enfants, le médecin des malades, le refuge des affligés, le secours de ceux qui étaient dans le besoin, le sauveur de ceux qui étaient en danger, la lumière des ignorants, le soutien des âmes tentées, libérateur de ceux qui étaient obsédés par des pensées mauvaises, le guide sur le chemin de la perfection, le conseiller des vocations, l'apôtre de le virginité, toujours soucieux du bien des autres et de l'accroissement de la sainte Église. Tous ces titres, frère bien-aimé, font naître en nos cœurs la plus grande confiance en vous. Nous aussi nous avons besoin d'un père, d'un ami, d'un frère, d'un consolateur, d'un protecteur, qui veuille prendre en mains nos intérêts. Nous espérons en votre prière auprès de Jésus. Saint Gérard, aidez-nous; vous savez ce que nous désirons.


Sixième jour


Saint Gérard, ami de ceux qui sont dans la misère, nous nous souvenons de toutes les merveilles que vous avez opérées durant votre vie et de toutes celles que vous avez multipliées depuis que vous avez rejoint Jésus au ciel. Il nous semble que chacune d'elles nous crie : Confiance ! Confiance! Nous ne sommes pas dignes de la grâce que nous vous demandons, et nos prières sont bien peu de chose lorsque nous les comparons aux vôtres. Ces biens qui nous manquent, ces maux qui nous font gémir, ne sont-ils pas la trop juste punition de nos fautes ? N'avons-nous pas mérité pour nous et pour ceux qui nous sont chers toutes ces misères dont nous sommes accablés, soit en violant nous-mêmes les commandements de Dieu, soit en les laissant violer par nos subordonnés, par nos enfants et par ceux qui nous entourent ? Maintenant nous regrettons nos fautes. Saint Gérard, veuillez prier Dieu de nous les pardonner. Par le charme de vos vertus, qui vous ont rendu pour toujours ami de Dieu, éloignez de nous et de ceux que nous aimons la rigueur de la justice divine, et obtenez-nous cette grâce.


Septième jour


Mon Jésus, vous ne saviez rien refuser à votre très fidèle serviteur Gérard, parce qu'il était un homme selon votre Cœur, toujours prêt à accomplir en tout vos divines volontés. Nous contemplons la grandeur de sa foi, la fermeté de son espérance, les ardeurs de son amour pour vous, la plénitude de sa charité envers ses amis et ses ennemis, la profondeur de son humilité, les rigueurs de sa pénitence, la délicatesse de sa chasteté, la ferveur de ses oraisons, la perfection de son obéissance, de sa patience, son zèle pour la conversion des pécheurs et pour l'accroissement du règne de Jésus dans le monde. Seigneur Jésus, si nous ne sommes pas dignes d'être exaucés, souvenez-vous de votre amitié pour saint Gérard, qui a pratiqué toutes ces vertus avec tant d'héroïsme; et, par ses mérites, daignez nous accorder la faveur que nous sollicitons.


Huitième jour


Marie, mère de Jésus, vous par qui nous viennent toutes les grâces, souvenez-vous de ce que fit pour vous saint Gérard, de l'amour filial qu'il vous portait et de son zèle à développer chez les autres la dévotion envers vous, tout spécialement par la récitation du chapelet. Nous vous le demandons, ô sainte Mère de Dieu, par cet amour de fils que Gérard avait pour vous et par cet amour de mère que vous aviez pour lui, prenez-nous sous votre protection, nous qui sommes des enfants indociles, rendez-nous meilleurs et conduisez-nous sans défaillance vers votre Fils Jésus. Par les mérites de saint Gérard, priez le Seigneur de nous accorder aussi la grâce que nous vous demandons.


Neuvième jour


Saint Gérard, ami intime de Jésus et de Marie, le nombre toujours croissant de ceux qui vous invoquent et qui vous remercient pour les bienfaits reçus par votre intercession, nous prouvent que ce n'est pas en vain que l'on espère en vous. Serons-nous moins favorisés que les autres, nous qui avons été inspirés de faire cette neuvaine en votre honneur ? Obtenez-nous donc cette grâce si elle concorde avec la volonté de Dieu sur nous. Si vous daignez nous exaucer, notre confiance en vous redoublera, nous vous prendrons pour notre modèle et notre protecteur, nous placerons votre image à une place d'honneur dans notre maison, à côté de celle de Jésus, de Marie et de Joseph, nous vous invoquerons tous les jours de notre vie, et nous nous emploierons selon notre pouvoir, à propager votre culte.

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Pour approfondir

Site du Sanctuaire Saint Gérard

http://fr.sangerardo.eu

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Téléchargez le texte de cette Neuvaine (pdf) en cliquant ici

2 octobre 2009

La Servante de Dieu Zita de Bourbon-Parme

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La Servante de Dieu Zita de Bourbon-Parme

Impératrice d'Autriche, Reine Apostolique de Hongrie, épouse et de mère de famille

1892-1989

La princesse Zita de Bourbon-Parme est née le 9 mai 1892, près de Lucques, en Italie. Le 21 octobre 1911, elle épouse l’archiduc Charles d’Autriche, petit-neveu de François-Joseph, qui devient l’empereur Charles Ier d’Autriche et le roi Charles IV de Hongrie en 1916. Impératrice d’Autriche et reine de Hongrie, Zita assiste son mari, au cours de leurs deux années de règne, dans ses efforts pour la paix et la justice sociale. Ce couple uni, soudé par une profonde foi chrétienne, a huit enfants. Exilée en Suisse à la fin de la Première Guerre mondiale, la famille impériale est reléguée à Madère, où Charles meurt le 1er avril 1922. Veuve, sans ressources, se dévouant aux siens et à tous, l’impératrice Zita vit en Espagne, en Belgique, au Québec et aux États-Unis, puis revient en Europe après la Seconde Guerre. Elle rend son âme à Dieu le 14 mars 1989, et est enterrée à Vienne le 1er avril suivant. Charles d’Autriche a été béatifié par Jean-Paul II en 2004. En 2008, la Congrégation des Causes des Saints a autorisé l’ouverture du procès de béatification de la Servante de Dieu Zita de Bourbon-Parme dans le diocèse du Mans.

Prière pour demander la glorification de Zita

Dieu, notre Père, Tu as racheté le monde par l'abaissement de Ton Fils, Notre Seigneur Jésus Christ. Lui qui était roi, s'est fait serviteur et a donné Sa vie pour la multitude. C'est pourquoi Tu L'as exalté. Daigne maintenant accorder à Ta Servante Zita, impératrice et reine, d'être élevée sur les autels de Ton Église. En elle, Tu nous donnes un exemple admirable de foi et d'espérance face aux épreuves, ainsi que d'une confiance inébranlable en Ta divine Providence. Nous Te prions pour qu'avec son époux, le Bienheureux empereur Charles, Zita devienne, pour les couples, un modèle d'amour et de fidélité conjugale et, pour les familles, un maître d'éducation chrétienne. Que pour tous, elle puisse être un exemple de service et d'amour du prochain, elle qui, en toutes circonstances, sut élargir son cœur à tous, spécialement aux plus pauvres. Par son intercession, exauce notre prière (la formuler ici). Nous Te le demandons par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Un Notre Père, trois Je vous salue Marie et un Gloire au Père.

Imprimatur

† Mgr. Yves Le Saux,

évêque du Mans.

Nous serions reconnaissants à toutes personnes ayant obtenu des grâces par l'intercession de la Servante de Dieu, l'impératrice Zita, d'en faire part à:

Association pour la béatification de l'impératrice Zita

Abbaye Saint Pierre

1, Place Dom Guéranger

72300 Solesmes, France

www.beatification-imperatrice-zita.org

Téléchargez la prière pour la Béatification de Zita (pdf) en cliquant ici

1 octobre 2009

Le Rosaire avec la Servante de Dieu Lorena d'Alessandro

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La Servante de Dieu Lorena d'Alessandro

1964-1981

Lorena D'Alessandro est né à Rome, a Borgo La Rustica, le 20 Novembre 1964. A l'âge de dix ans se manifeste une tumeur du tibia de la jambe gauche et elle subit une intervention chirurgicale à la clinique Gemelli: et greffe de la moelle osseuse. Après plusieurs mois, elle reprend l'école et suis ses cours avec attention. Elle se sent poussée a faire des études littéraires, et elle écrit également des poésies. En Juin 1976, l'infection se reproduit à nouveau. L'on décide alors une solution radicale: l'amputation de sa jambe gauche. « Il n'y a pas d'autre d'alternatives : la jambe ou la vie, et mes parents ont choisi la vie pour moi! », écrit-elle dans son journal. Durant cette tragédie Lorraine montre un courage et sérénité supérieurs a son âge. Et c'est elle qui réconforte ses proches: « Maman, ne t'inquiète pas, j'aurai une jambe de bois et je pourrai marcher ». Et après une quinzaine de jours, au plus grand étonnement des médecins, elle pouvait marcher normalement avec le membre orthopédique. Entre-temps, elle a rejoint un groupe de garçons post confirmation de sa paroisse de Notre-Dame de Czestochowa, dirigé par des moines bénédictins de Silvestrini. Elle mûrit rapidement dans une spiritualité solide et manifeste un désir vif de se donner aux autres: « Je comprends que mon bonheur est et sera toujours de servir pour le bonheur des autres, en mettant au service des autres... » (de son journal). Au début d'août 1980, elle participe à un pèlerinage à Lourdes: «Je suis vraiment heureuse! Je sens plus que jamais le Christ à côté de moi ... Demain, je vais aller aux piscines. Il en sera selon ce que Dieu voudra. » Sortie des piscines, Lorena revient devant la Grotte de Massabielle se met à genou et entre dans une prière si profondément que ses amis peinent à l'en sortir quand est est l'heure de rejoindre le groupe. Le 8 Septembre, elle écrit son merveilleux testament. À la mi-Janvier 1981, la maladie se réveille, et elle est encore plus terrible, car cette fois, c'est le poumon gauche qui est atteint. Les médecins lui donnent trois mois de vie. Lorena en est pleinement consciente. A quelqu'un qui essaie de la réconforter en lui faisant constater quelques signes d'une amélioration, elle répondit brusquement: « Les médecins ne comprennent rien, je vais mourir ». Ainsi, avec ces certitudes, Lorena monte du Calvaire vers son Epoux qui l'accueille en on Royaume le 3 avril 1981 à 22 h 10. Elle était âgée de 16 ans et 4 mois.

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Prier le Rosaire avec Lorena pour les malades

Mystères joyeux

(samedi et lundi)

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Premier Mystère

L'Annonciation de Marie

Lc, 1, 26-38

Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de Nazareth, à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David; et le nom de la vierge était Marie. II entra et lui dit: «Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi.» A cette parole elle fut toute troublée, et elle se demandait ce que signifiait cette salutation. Et l'ange lui dit: «Sois sans crainte, Marie: car tu trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu lui donneras du nom de Jésus. II sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu donnera le trône de David, son père: il règnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n'aura pas de fin.» Mais Marie dit à l'ange «Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais d'homme?» L'ange lui répondit: «L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre; c'est pourquoi saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.» Et voici qu'Elisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse, et elle en est à sixième mois, elle qu'on appelait la stérile: car rien n'est impossible à Dieu.» Marie dit: «Je suis la servante du Seigneur; qu'il me soit fait selon ta parole!» Et l'ange la quitta.

Extrait du Journal: « Je comprends que mon bonheur est et sera toujours de servir pour le bonheur des autres, en mettant au service des autres... Je ne suis rien, mais je peux être quelque chose, une personne servant à la joie des autres. »

Fruit du Mystère: une profonde humilité

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Deuxième Mystère

La Visite à Sainte Élisabeth

Lc, 1, 39-56

En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse, dans une ville de Juda. Elle entra chez Zacharie et salua Elisabeth. Et il advint, dès qu'Elisabeth eut entendu la salutation de Marie, que l'enfant tressaute son sein et qu'Elisabeth fut remplie d'Esprit Saint. Alors elle poussa un grand cri et dit: «Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein! Et comment m'est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur? Car, vois-tu. Dès l'instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein. Oui, heureuse celle qui a cru en l'accomplissement qui lui a été dit de la part du Seigneur!» Marie dit alors: «Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur. Il s'est penché sur son humble servante; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son Nom! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles Il comble de bien les affamés; renvoie les riches mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais.» Marie demeura avec elle environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle.

Extrait du Journal: «Je me sens comme une fille tout à fait normale, j'ai la joie vivre dans le cœur!. »

Fruit du Mystère: la charité envers notre prochain

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Troisième Mystère

La naissance de Jésus à Bethléem

Lc, 2, 1-20

Or, il advint, en ces jours-là, que parut un édit de César Auguste, ordonnant le recensement de tout le monde habité. Ce recensement, le premier, eut lieu pendant que Quirinus était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de Galilée; de la ville de Nazareth, en Judée, dans la ville de David, qui s'appelait Bethléem, parce qu'il était de la maison et de la lignée David afin de se faire recenser avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Or il advint, comme ils étaient là, que les jours furent accomplis où elle devait enfanter. Elle enfanta son fils premier-né, l'enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu'ils manquaient de place dans la salle. Il y avait dans la même région des bergers qui vivaient aux champs et gardaient leurs troupeaux durant les veilles de la nuit. L'Ange du Seigneur se tint près d'eux et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa clarté; et ils furent saisis d'une grande crainte. Mais l'ange leur dit: «Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie, qui sera pour tout le peuple: aujourd'hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la ville de David. Et ceci sera pour vous un signe: vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche.» Et soudain se joignit à l'ange une troupe nombreuse de l'armée céleste, qui louait Dieu, en disant: «Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur terre aux hommes qu'il aime.» Et il advint, quand les anges les eurent quittés pour le ciel, que les bergers se dirent entre eux: «Allons jusqu'à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître.» Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. Ayant vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant, et tous ceux qui les entendirent furent émerveillés de ce que leur disaient les bergers. Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur. Puis les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, suivant ce qui leur avait été annoncé.

Extrait du Journal: « La vie c'est la joie de savoir que Dieu est avec nous! »

Fruit du Mystère: le détachement des biens du monde, le mépris des richesses, et l'amour de la pauvreté

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Quatrième Mystère

La Présentation au Temple

Lc, 2, 22-38

Et lorsque furent accomplis les jours pour leur purification, selon la loi de Moïse, ils l'emmenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon qu'il est écrit dans la Loi du Seigneur: Tout garçon premier-né sera consacré au Seigneur, et pour offrir en sacrifice, suivant ce qui est dit dans la Loi du Seigneur, un couple de tourterelles ou deux jeunes colombes. Et voici qu'il y avait à Jérusalem un homme du nom de Syméon. Cet homme était juste et pieux; il attendait la consolation d'Israël et l'Esprit Saint reposait sur lui. Et il avait divinement averti par l'Esprit Saint qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint donc au Temple, poussé par l'Esprit, et quand les parents apportèrent le petit enfant Jésus pour accomplir les prescriptions de la Loi à son égard, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu et dit: «Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut, que tu préparais à la face de tous les peuples: lumière qui se révèle aux nations, et donne gloire à ton peuple Israël». Son père sa mère étaient dans l'émerveillement de ce qui se disait de lui. Syméon les bénit et dit à Marie, sa mère: «Vois! cet enfant amènera la chute et le relèvement d'un grand nombre en Israël; il sera un signe en butte à la contradiction, -et toi-même un glaive te transpercera l'âme!- afin que se révèlent les pensées intimes de bien des cœurs.» Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanouel, de la tribu d'Aser. Elle était fort avancée en âge. Après avoir, depuis sa virginité, vécu sept ans avec son mari, elle était restée veuve; parvenue à l'âge de 84 ans, elle ne quittait pas le Temple, servant Dieu nuit et jour dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle louait Dieu et parlait de l'enfant là tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Des Cassettes: « J'ai compris que la chose la plus importante était vivre d'amour, vivre pour amour vivre avec amour. C'est seulement ainsi, que l'on peut changer le monde. »

Fruit du Mystère: une grande pureté de corps et d'esprit

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Cinquième Mystère

trouvé Jésus dans le temple parmi les docteurs

Lc, 2, 41-51

Ses parents se rendaient chaque année à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Et lorsqu'il eut douze ans, ils y montèrent, comme c'était la coutume pour la fête. Une fois les jours écoulés, alors qu'ils s'en retournaient, l'enfant Jésus resta à Jérusalem à l'insu de ses parents. Le croyant dans la caravane, ils firent une journée de chemin, puis ils se mirent à le rechercher parmi leurs parents et connaissances. Ne l'ayant pas trouvé, ils revinrent, toujours à sa recherche, à Jérusalem. Et il advint, au bout de trois jours, qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant; et tous ceux qui l'entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses. À sa vue, ils furent saisis d'émotion, et sa mère lui dit: «Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela? Vois! ton père et moi, nous te cherchons, dans la douleur.» Et il leur dit: «Pourquoi donc me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père?» Mais eux ne comprirent pas la parole qu'il leur avait dite. Il redescendit alors avec eux et revint à Nazareth; et il leur était soumis. Et sa mère gardait fidèlement toutes ces choses en son cœur.

Des Cassettes: « J'essaie de ne pas fermer les frontières de mon cœur à la paroisse, et d'être comme Jésus veut que je sois, c'est a dire être aussi pour les rues du monde."

Fruit du Mystère: la véritable sagesse

Mystères Lumineux

(le jeudi)

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Premier Mystère

Jean baptise Jésus dans le Jourdain

Mt, 3, 13-17


Alors Jésus arrive de la Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Celui-ci l'en détournait, en disant: «C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et toi, tu viens à moi! Mais Jésus lui répondit: «Laisse faire pour l'instant: car c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir toute justice.» Alors il le laisse faire. Ayant été baptisé, Jésus aussitôt remonta de l'eau; et voici que les cieux s'ouvrirent: il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici qu'une voix venue des Cieux disait: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui toute ma faveur.»

Des Cassettes: « Jusqu'à il y a trois ans, ma vie était une existence que le monde définit comme normale! Puis quelque chose s'est passé, quelque chose qui m'a fait comprendre qu'il y a un quelqu'un plus important que tout et tous: il y a mon Dieu! »

Fruit du Mystère: la fidélité aux promesses de notre baptême

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Deuxième Mystère

Jésus change l'eau en vin

Jn, 2, 1-11


Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus y était. Jésus aussi fut invité à ces noces, ainsi que ses disciples. Et ils n'avaient pas de vin, car le vin des noces était épuisé. La mère de Jésus lui dit: «Ils n'ont pas de vin.» Jésus lui dit: «Que me veux-tu, femme? Mon heure n'est pas encore arrivée.» Sa mère dit aux servants: «Tout ce qu'il vous dira, faites-le.» Or il y avait là six jarres de pierre, destinées aux purifications des Juifs, et contenant chacune deux ou trois mesures. Jésus leur dit «Remplissez d'eau ces jarres. Ils les remplirent jusqu'au bord. Il leur dit: «Puisez maintenant et portez-en au maître du repas. Ils lui en portèrent. Lorsque le maître du repas eut goûté l'eau devenue vin -et il ne savait pas d'où elle venait, tandis que les servants le savaient, eux qui avaient puisé l'eau- le maître du repas appelle le marié et lui dit: «Tout homme sert d'abord le bon vin et, quand les gens sont ivres, le moins bon, toi tu as gardé le bon vin jusqu'à présent!» Cela, Jésus en fit le commencement des signes, à Cana de Galilée et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.

Extrait du Journal: « J'essaie de vivre comme la moitié du Seigneur, mais mon être, mon être me conduit parfois a m'égarer. Mais la main le Ciel me tend la main et me dit: «Ne craint pas: Je suis avec toi jusqu'à la fin du monde. »

Fruit du Mystère: une foi toujours plus profonde

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Troisième Mystère

Jésus annonce le Royaume

Mc 4, 26-29


Et il disait: «Il en est du Royaume de Dieu comme d'un homme qui aurait jeté du grain en terre: qu'il dorme et qu'il se lève, nuit et jour, la semence germe et pousse, il ne sait comment. D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, puis plein de blé dans l'épi. Et quand le fruit s'y prête, aussitôt il y met la faucille, parce que la moisson est à point.»

Des Cassettes: « Dans mon activité de catéchiste pour la ma paroisse, j'ai un groupe d'élèves de sixième. Ce sont des garçons doux, je leur également dois toute la joie de vivre que j'ai dans l'âme. »

Fruit du Mystère: la fidélité à l'Evangile

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Quatrième Mystère

La Transfiguration sur le Mont Thabor

Mt 17, 1- 9


Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques, et Jean son frère, et les emmène, à l'écart, sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux: son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Et voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s'entretenaient avec lui. Pierre alors, prenant la parole, dit à Jésus: «Seigneur, il est heureux que nous soyons ici; si tu le veux, je vais faire ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie.» Comme il parlait encore, voici qu'une nuée lumineuse les prit sous son ombre, et voici qu'une voix disait de la nuée: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur, écoutez-le.» A cette voix, les disciples tombèrent sur leurs faces, tout effrayés. Mais Jésus, s'approchant, les toucha et leur dit: «Relevez-vous, et n'ayez pas peur.» Et eux, levant les yeux, ne virent plus personne que lui, Jésus, seul. Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur donna cet ordre: «Ne parlez à personne de cette vision, avant que le Fils de l'homme ne ressuscite d'entre les morts.»

Des Cassettes: « Beaucoup de lumière entre dans mon cœur et me laisse pleine de joie: Seigneur, sois ma Lumière! »

Fruit du Mystère: la grâce de contempler Jésus en Gloire dans l'éternité

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Cinquième Mystère

Jésus nous donne l'Eucharistie

Mt 26:26-29


Or, tandis qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant: «Prenez, mangez, ceci est mon corps.» Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna en disant: «Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés. Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce produit de la vigne jusqu'au jour où je le boirai avec vous, nouveau, dans le Royaume de mon Père.»

Extrait du journal: Du Journal: Tu as souffert par amour pour nous, comme récompense, comme le fit Pierre, nous Te renions, puis nous regrettons de l'avoir fait et toi, de la croix tu nous accueilles à nouveau.... »

Fruit du Mystère: de communier souvent et avec ferveur

Mystères Douloureux

(mardi et vendredi)

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Premier Mystère

L'agonie de Jésus à Gethsémani

Lc 22, 39-46


Il sortit et se rendit, comme de coutume, au mont des Oliviers, et les disciples aussi le suivirent. Parvenu en ce lieu, il leur dit: «Priez, pour ne pas entrer en tentation.» Puis il s'éloigna d'eux environ un jet de pierre et, fléchissant les genoux, il priait en disant: «Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe! Cependant, que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui se fasse!» Alors lui apparut, venant du ciel, un ange qui le réconfortait. Entré en agonie, il priait de façon plus ins tante, et sa sueur devint comme de grosses gouttes de sang qui tombaient à terre. Se relevant de sa prière, il vint vers les disciples qu'il trouva endormis de tristesse, et il leur dit: «Qu'avez-vous à dormir? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation.»

Extrait du Journal: « Il y a cinq ans, un matin du septembre, parce que j'avais sur la jambe gauche une bosse et des radiographies préoccupantes, mes parents décidèrent de me porter à la Clinique Gemelli. C'est ainsi que commença mon Calvaire. »

Fruit du Mystère: la contrition de tous nos péchés

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Deuxième Mystère

Jésus est flagellé

Mt 27, 26


Alors il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, après l'avoir fait flageller, il le livra pour être crucifié.


Mc 15, 15


Pilate alors, voulant contenter la foule, leur relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour être crucifié.


Jn 19,1


Pilate prit alors Jésus et le fit flageller.


Is 52, 14


(...) il n'avait plus figure humaine, et son apparence n'était plus celle d'un homme


Is 53, 5b-8


Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui, et dans ses blessures nous trouvons la guérison. Tous, comme des moutons, nous étions errants, chacun suivant son propre chemin, et le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à tous. Maltraité, il s'humiliait, il n'ouvrait pas la bouche, comme l'agneau qui se laisse mener à l'abattoir, comme devant les tondeurs une bre bis muette, il n'ouvrait pas la bouche. Par contrainte et jugement il a été saisi. Parmi ses contemporains, qui s'est inquiété qu'il ait été retranché de la terre des vivants, qu'il ait été frappé pour le crime de son peuple?

Extrait du Journal: « Le 9 Juillet de 76, pendant une matinée étouffante la jambe gauche m'était amputée, il n'y avait pas d'autre alternatives: la jambe ou la vie, mes parents, ont choisis la vie pour moi! »

Fruit du Mystère: la mortification de nos sens

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Troisième Mystère

Jésus est couronné d'épines

Mt 27, 27-31


Alors les soldats du gouverneur prirent avec eux Jésus dans le Prétoire et ameutèrent sur lui toute la cohorte. L'ayant dévêtu, ils lui mirent une chlamyde écarlate, puis, ayant tressé une couronne avec des épines, ils la placèrent sur sa tête, avec un roseau dans sa main droite. Et, s'agenouillant devant lui, ils se moquèrent de lui en disant: «Salut, roi des Juifs!» et, crachant sur lui, ils prenaient le roseau et en frappaient sa tête. Puis, quand ils se furent moqués de lui, ils lui ôtèrent la chlamyde, lui remirent ses vêtements et l'emmenèrent pour le crucifier.

Extrait du Journal: « Je veux partir missionnaire. Aller vers ceux qui peuvent avoir besoin de moi. Mon regard est là où les enfants meurent attendant aussi mon aide! »

Fruit du Mystère: le mépris du monde

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Quatrième Mystère

Le portement de Croix

Jn 19, 16-18


Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus. Et il sortit, portant sa croix, et vint au lieu dit du Crâne -ce qui se dit en hébreu Golgotha- où ils le crucifièrent et avec lui deux autres: un de chaque côté et, au milieu, Jésus.

Des Cassettes: « J'ai compris que la chose la plus importante était vivre d'amour, vivre pour amour vivre avec amour. C'est seulement ainsi, que l'on peut changer le monde. »

Fruit du Mystère: la patience dans toutes nos croix

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Cinquième Mystère

Jésus meurt sur la Croix

Jn 19, 17-34


Et il sortit, portant sa croix, et vint au lieu dit du Crâne -ce qui se dit en hébreu Golgotha- où ils le crucifièrent et avec lui deux autres: un de chaque côté et, au milieu, Jésus. Pilate rédigea aussi un écriteau et le fit placer sur la croix. Il y était écrit: «Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs». Cet écriteau, beaucoup de Juifs le lurent, car le lieu où Jésus fut mis en croix était proche de la ville, et c'était écrit en hébreu, en latin et en grec. Les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate: «N'écris pas: ‘Le roi des Juifs', mais: ‘Cet homme a dit: Je suis le roi des Juifs.' » Pilate répondit : « Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit.» Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et firent quatre parts, une part pour chaque soldat, et la tunique. Or la tunique était sans couture, tissée d'une pièce à partir du haut; ils se dirent donc entre eux: «Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l'aura»; afin que l'Écriture fût accomplie: Ils se sont partagé mes habits, et mon vêtement, ils l'ont tiré au sort. Voilà ce que firent les soldats. Or près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d'elle, le disciple qu'il aimait, dit à sa mère: «Femme, voici ton fils.» Puis il dit au disciple: «Voici ta mère.» Dès cette heure-là, le disciple l'accueillit chez lui. Après quoi, sachant que désormais tout était achevé pour que l'Écriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit: «J'ai soif.» Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit autour d'une branche d'hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l'approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit: «C'est achevé» et, inclinant la tête, il remit l'esprit. Comme c'était la Préparation, les Juifs, pour éviter que les corps restent sur la croix durant le sabbat -car ce sabbat était un grand jour-, demandèrent à Pilate qu'on leur brisât les jambes et qu'on les enlevât. Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l'autre qui avait été crucifié avec lui. Venus à Jésus, quand ils virent qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais l'un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l'eau.

De ses écrits: « Mon Père je m'abandonne à Toi, fait de moi ce qu'il te plaira: quoi que tu fasse de moi, je te remercie. Je suis prête a tout, j'accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi. »

Fruit du Mystère: la conversion des pécheurs, la persévérance des justes, et le soulagement des âmes du Purgatoire

Mystères Glorieux

(dimanche et mercredi)

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Premier Mystère

Jésus est ressuscité

 

Mt 28, 1-10

Après le jour du sabbat, comme le premier jour de la semaine commençait à poindre, Marie de Magdala et l'autre Marie vinrent visiter le sépulcre. Et voilà qu'il se fit un grand tremblement de terre: l'Ange du Seigneur descendit du ciel et vint rouler la pierre, sur laquelle il s'assit. Il avait l'aspect de l'éclair, et sa robe était blanche comme neige. A sa vue, les gardes tressaillirent d'effroi et devinrent comme morts. Mais l'ange prit la parole et dit aux femmes: «Ne craignez point, vous: je sais bien que vous cherchez Jésus, le Crucifié. Il n'est pas ici, car il est ressuscité comme il l'avait dit. Venez voir le lieu où il gisait, et vite allez dire à ses disciples: Il est ressuscité d'entre les morts, et voilà qu'il vous précède en Galilée; c'est là que vous le verrez. Voilà, je vous l'ai dit.» Quittant vite le tombeau, tout émues et pleines de joie, elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre: «Je vous salue», dit-il. Et elles de s'approcher et d'étreindre ses pieds en se prosternant devant lui. Alors Jésus leur dit: «Ne craignez point ; allez annoncer à mes frères qu'ils doivent partir pour la Galilée, et là ils me verront.»

Extrait de son Journal: "Alléluia, Alléluia! Le Christ est ressuscité, nos péchés ont été lavés dans Son Sang ... Nous nous élèverons avec Lui à une vie nouvelle!

Fruit du Mystère: l'amour de Dieu et la ferveur dans son service

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Deuxième Mystère

Jésus monte au ciel

Mc 16, 15-19


Et il dit [au Onze]: «Allez dans le monde entier, proclamez l'Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; celui qui ne croira pas, sera condamné. Et voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom ils chasseront les démons, ils parleront en langues nouvelles, ils saisiront des serpents, et s'ils boivent quelque poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux infirmes et ceux-ci seront guéris.» Or le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et il s'assit à la droite de Dieu.

De son Testament: « Je ne veux pas de fleurs à mon enterrement, si l'argent ne devra pas être dépensé en vain, qu'il soit envoyé pour les missions des Pères Bénédictins de Silvestrini. »

Fruit du Mystère: un désir ardent du Ciel

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Troisième Mystère

La Descente de l'Esprit Saint

Ac 1, 13-14 , 2, 1-21


Rentrés en ville, ils montèrent à la chambre haute où ils se tenaient habituellement. C'étaient Pierre, Jean, Jacques, André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d'Alphée et Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques. Tous d'un même cœur étaient assidus à la prière avec quelques femmes, dont Marie mère de Jésus, et avec ses frères.(...) Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d'un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient. Ils virent apparaître des langues qu'on eût dites de feu ; elles se partageaient, et il s'en posa une sur chacun d'eux. Tous furent alors remplis de l'Esprit Saint et commencèrent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. Or il y avait, demeurant à Jérusalem, des hommes dévots de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui se produisit, la multitude se rassembla et fut confondue: chacun les entendait parler en son propre idiome. Ils étaient stupéfaits, et, tout étonnés, ils disaient: «Ces hommes qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens? Comment se fait-il alors que chacun de nous les entende dans son propre idiome maternel? Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et d'Asie, de Phrygie et de Pamphylie, d'Égypte et de cette partie de la Libye qui est proche de Cyrène, Romains en résidence, tant Juifs que prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons publier dans notre langue les merveilles de Dieu!» Tous étaient stupéfaits et se disaient, perplexes, l'un à l'autre: «Que peut bien être cela?» D'autres encore disaient en se moquant: «Ils sont pleins de vin doux!» Pierre alors, debout avec les Onze, éleva la voix et leur adressa ces mots: «Hommes de Judée et vous tous qui résidez à Jérusalem, apprenez ceci, prêtez l'oreille à mes paroles. Non, ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez ; ce n'est d'ailleurs que la troisième heure du jour. Mais c'est bien ce qu'a dit le prophète: ‘Il se fera dans les derniers jours, dit le Seigneur, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair. Alors vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards des songes. Et moi, sur mes serviteurs et sur mes servantes je répandrai de mon Esprit. Et je ferai paraître des prodiges là-haut dans le ciel et des signes ici-bas sur la terre. Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang, avant que vienne le Jour du Seigneur, ce grand Jour. Et quiconque alors invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.'»

Extrait de son Journal: « J'ai assisté à deux réunions de prière du Renouveau dans l'Esprit Saint. Ce fut une sensation merveilleuse que de sentir mon corps peu a peu être saisi par la joie de la prière. »

Fruit du Mystère: la venue de l'Esprit Saint dans nos âmes

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Quatrième Mystère

L'Assomption de Marie

Ps 44 (45), 11-18

Ecoute, ma fille, regarde et tends l'oreille; oublie ton peuple et la maison de ton père: le roi sera séduit par ta beauté. Il est ton Seigneur: prosterne-toi devant lui. Alors les plus riches du peuple, chargés de présents, quêteront ton sourire. Fille de roi, elle est là, dans sa gloire, vêtue d'étoffes d'or; on la conduit, toute parée, vers le roi. Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège; on les conduit parmi les chants de fête: elles entrent au palais du roi. Je ferai vivre ton nom pour les âges des âges: que les peuples te rendent grâce, toujours, à jamais!

De son Testament: «Je désire que mon enterrement soit animé par mes frères catéchistes, que l'on Chante des hymnes de joie parce que la mort est une libération, elle est un passage vers la joie éternelle. »

Fruit du Mystère: une tendre dévotion pour Marie

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Cinquième Mystère

Le Couronnement de Marie

Ap 12, 1-6, 17


Un signe grandiose apparut au ciel: une Femme! le soleil l'enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête ; elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l'enfantement. Puis un second signe apparut au ciel: un énorme Dragon rouge feu, à sept têtes et dix cornes, chaque tête surmontée d'un diadème. Sa queue balaie le tiers des étoiles du ciel et les précipite sur la terre. En arrêt devant la Femme en travail, le Dragon s'apprête à dévorer son enfant aussitôt né. Or la Femme mit au monde un enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations avec un sceptre de fer ; et son enfant fut enlevé jusqu'auprès de Dieu et de son trône, tandis que la Femme s'enfuyait au désert, où Dieu lui a ménagé un refuge pour qu'elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours. (...) Alors, furieux contre la Femme, le Dragon s'en alla guerroyer contre le reste de ses enfants, ceux qui gardent les commandements de Dieu et possèdent le témoignage de Jésus.

De son Testament: « Si le Christ me veut avec Lui, je prierai pour que cette joie puisse être partout a travers le monde! »

Fruit du Mystère: la persévérance dans la grâce et la couronne de la gloire

lorenaprimopiano

Prière pour demander la Glorification de la Servante de Dieu Lorena d'Alessandro

O Jésus, qui avec le Don de Votre Esprit, avez modelé le cœur et l'esprit de Lorena d'Alessandro, pour qu'il puisse Vous avec joie et générosité dans sa brève existence terrestre sur la voie de la croix dans le sacrifice total de sa jeunesse, nous Vous prions pour qu'a sur son exemple les jeunes aiment le Don de la vie et qu'ils sachent construire le troisième millénaire à la lumière de l'évangile. Nous Vous demandons de glorifier sur la terre Votre Servante Lorena, pour Votre plus grande gloire et le bien de l'humanité que Vous avez rachetée, en nous accordant les grâces que nous Vous demandons par son intercession. Amen.

Association "Les Amis de Lorena"

c / o Pars. N.S. de Czestochowa

Largo A. Corelli, 9

00155 - Rome

www.amicidilorena.it

Téléchargez le texte du Rosaire avec Lorena d'Alessandro (pdf) en cliquant ici

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