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21 novembre 2009

Les Treize mardis de Saint Antoine de Padoue 3/13

tonio

Les Treize mardis de Saint Antoine de Padoue

Bienheureux Frédéric Jansoone


Troisième mardi

la grande simplicité de Saint Antoine


Simplicité, ô que cette vertu est nécessaire pour faire un Saint! L'Esprit Saint faisant l'éloge du saint homme Job, commence par cette parole : Il y avait un homme nommé Job; et cet homme était simple, droit, craignant le Seigneur et s'éloignant du mal. " Il avait la droiture du cœur parce qu'il était simple. Le Sage, en invitant les puissants de la terre à aimer la justice et à chercher le Seigneur, sans quoi il n'y a de salut pour personne, commence le Livre merveilleux de la Sagesse, par cette autre parole, indiquant la manière de chercher le Seigneur, Auteur de notre salut : Ayez du Seigneur de bons sentiments et cherchez-le dans la simplicité de votre cœur. Notre Seigneur ne demandait-il pas une grande simplicité de ses Apôtres, lorsqu'il leur disait: Soyez simples comme des colombes. Et saint Paul, imitant son divin Maître, prévenait avec une grande sollicitude les premiers chrétiens contre les perfidies de l'antique serpent qui cherche toujours, afin de nous éloigner de la voie de la sainteté, à nous faire pécher contre la vertu de simplicité: Je suis jaloux de vous, disait-il aux corinthiens, d'une jalousie de Dieu même. En effet, je vous ai fiancés à un Epoux unique, au Christ, pour vous présenter à lui, comme une Vierge pure. Mais je crains que comme le serpent séduisit Eve par son astuce, ainsi vos esprits ne se corrompent et ne dégénèrent de la simplicité qui est dans le Christ Jésus. Et le grand Apôtre exhorte souvent les premiers fidèles à pratiquer la simplicité sur le modèle de Jésus, leur adorable Maître. Pourquoi donc tant d'insistance pour une vertu que les prétendus sages tournent si facilement en division ? Ecoutons encore, pieux Lecteurs, la réponse de l'Esprit de toute vérité : Dieu veillera au salut des hommes droits, et il protégera ceux qui marchent dans la simplicité. Et ainsi sous la protection de Dieu Celui qui marche dans la voie de la simplicité, marche sûrement. Et celui qui marche ainsi sait qu'il marche sûrement parce que la Bienveillance du Seigneur est pour ceux qui marchent avec simplicité. Finalement il obtiendra le salut éternel, parce que celui qui marche avec simplicité, celui-là sera sauvé. Ainsi marcha toujours notre grand Thaumaturge, saint Antoine. Sa vie tout entière est semée de grands actes de simplicité : il marchait noblement en cela sur les traces de François son séraphique Père. La simplicité est toujours, du reste, le signe caractéristique de son ordre, la prédilection de tous ses vrais Enfants comme le Bienheureux Frère Egide, saint Pascal Baylon, saint Félix de Cantalice, saint Laurent de Brindes, saint Joseph de Copertino. Et pour ne citer qu'un seul exemple de simplicité daans tous ces Saints, on raconte le dernier le trait suivant : Un jour on amena au Père Joseph, un pauvre fou. C'était un grand et beau jeune homme et ses parents affligés le lui présentèrent pour qu'il le bénît et lui obtînt sa guérison. Pour toute réponse, le Père Joseph pousse un petit cri, saisit le jeune homme par les cheveux et l'entraîne avec lui à travers les airs. Le Saint avait un Ravissement ! mais le pauvre fou, lui, n'était point en extase, et la peur terrible qui l'avait saisi, le rendait plus mort que vif. En revenant de son extase, le Père Joseph le déposa tranquillement à terre et il lui dit, avec beaucoup de bonhomie et de simplicité: Mon ami, es-tu encore fou maintenant ? Le jeune homme encore tremblant répondit: Non, mon Père, j'ai eu trop peur. Il avait laissé effectivement sa folie dans les airs, et parfaitement sain d'esprit, il retourna chez lui, avec ses heureux parents, louant Dieu et remerciant le Saint de l'avoir guéri d'une manière originale, il est vrai mais pourtant si réelle et si consolante !L'exemple qui va suivre prouve la simplicité de notre propre Saint, le bon saint Antoine que nous invoquons en ce moment.


Exemple


Le Livre des miracles, Liber miraculorum, inséré dans la vie de saint Antoine, par les Bollandistes, rapporte un miracle bien extraordinaire que le saint opéra, contre toute vraisemblance humaine à Padoue, lorsqu'il y prêcha le carême de 1231. Un jour donc, pendant que le Saint prêchait à Padoue, un citoyen de la ville, appelé Léonard, vint trouver l'homme de Dieu pour lui faire sa confession. Entre autres péchés, il s'accusa d'avoir donné un coup de pied à sa mère, avec tant de violence que la pauvre femme lut renversée jusqu'à terre. En écoutant cet aveu, l'homme de Dieu fut saisi d'horreur; et,opposant à l'émotion de son âme, il lui adressa de sévères reproches, en ajoutant : Le pied qui a frappé sa mère, mériterait d'être coupé. Dans sa simplicité, le pauvre Léonard ne saisit pas la pensée de son dire, le remords de son crime et l'indignation du Saint ait plongé dans une amère tristesse. Egaré par sa douleur, il rentra dans sa maison ; et prenant à la lettre ce qu'il lui avait dit, il se coupa le pied. Le bruit de cette pénitence héroïque, si elle n'avait pas été contre nature, se répandit bientôt dans toute la ville et arriva jusqu'aux oreilles de la mère de Léonard. Celle-ci courut en toute hâte; et apercevant son fils horriblement mutilé, elle demanda la cause de ce malheur. On lui raconta ce qui s'était passé ; à l'instant, elle alla trouver le serviteur de Dieu, en poussant des cris et des menaces. Elle adressa au Bienheureux de sanglants reproches, et l'accusa d'être la cause de la mort de son fils. L'homme de Dieu excusa sa douleur, et se défendit lui-même du crime qu'on lui imputait. En même temps, on transporta auprès du pauvre mutilé: il adressa à Dieu une prière, avec une tendre dévotion et une sollicitude anxieuse; ensuite il prit le pied coupé et il prit la jambe, en traçant le signe de la croix, et faisant sur le membre des onctions avec ses mains vénérables. Il continua quelques instants: alors le pied s'adapta à la jambe et y demeura uni avec une grande solidité. Le bon Léonard se leva avec prestesse; et, fut heureux de sa guérison, il s'abandonna à des transports de joie, louant Dieu de la protection dont il l'avait entouré.


Répons Miraculeux (voir au premier mardi)

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