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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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25 août 2010

Le Mois du Cœur de Marie

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Le Mois du Cœur de Marie

Vingt-sixième jour

Sentiments du Cœur de Marie, quand elle vit Jésus incliner la tête et expirer sur la Croix

Considérez quels furent les sentiments du Cœur de Marie, déjà au comble de la douleur, en voyant le visage de son cher Fils se couvrir d'une pâleur mortelle, ses paupières se fermer, et enfin sa tête s'incliner humblement, en signe de respect et de soumission envers son Père, pour rendre le dernier soupir. Comment l'âme de cette bienheureuse Vierge ne se sépara-t-elle pas de son corps, lorsque l'âme de son cher Fils quitta le sien? « Ce fut par un très grand miracle, que cela n'arriva pas »,  rapporte sainte Brigitte. Puisque « les pierres se fendirent », en signe de douleur, comment son tendre et sensible Cœur ne se fendit-il pas aussi? Ce fut l'amour même qui le conserva dans son intégrité. Comme Marie fut en tout semblable à Jésus pendant la vie, elle lui fut aussi semblable à la mort. Elle incline aussi la tête; elle comprime dans son Cœur l'immensité de ses peines et de ses douleurs, et toute résignée, elle adore les décrets maintenant accomplis du Père éternel. Voici pourquoi cette âme très sainte ne se sépara pas alors de son Corps. Cette âme était avec celle de son cher Fils comme contenue et resserrée par la véhémence de l'amour qui les pressait et les unissait étroitement toutes deux ensemble.

Peine, affliction, douleur et tourments inouïs! Marie seule les a tous éprouvés. Et quels exemples ne nous a-t-elle pas en même temps donnés de soumission, d'uniformité, de constance et de résignation? Est-il école plus instructive? Et cependant, ô confusion extrême! à peine voit-on en nous l'ombre de ces vertus! O mon Dieu, je confesse qu'il ne faut qu'un léger souffle de vent qui ne flatte pas mon humeur ou mon amour-propre, pour me précipiter dans les abîmes de l'erreur et du vice; qu'il suffit d'un ordre un peu sévère, pour me faire secouer le joug de l'obéissance; qu'une petite affliction peut m'entraîner hors de la voie de vos divins Commandements. Mon Dieu, mon Sauveur, ayez pitié de moi! Et vous, Marie, notre Mère chérie, obtenez-moi ces vertus qui vous fortifièrent et vous rendirent invincible au pied de la Croix ».

Fleur: Réciter sept Ave Maria à l'honneur des sept douleurs du Cœur de Marie.

Fruit: L'amour de la Croix, et, dans toutes les adversités, résignation à la volonté de Dieu.

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Coeur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous qui avons recours à Vous!

 

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24 août 2010

Notre Dame de Rocamadour

24 août 2010

Le Mois du Cœur de Marie

16

Le Mois du Cœur de Marie

Vingt-cinquième jour

Le Cœur de Marie est pour nous un Cœur de Mère

Jusqu'à présent Marie nous avait aimés comme des sœurs ou des frères: maintenant considérons son amour devenu maternel. Depuis que Jésus nous a remis en ses mains, elle nous a aimes comme des enfants chéris. Elle ne s est pas méprise sur le sens des paroles de son Fils. « Ce disciple choisi, dit Denis le Chartreux, représente chaque fidèle. Ainsi lorsque Jésus-christ dit à Jean : Voilà votre Mère; il donna sa Mère pour mère à chaque chrétien ». Saint Bernardin de Sienne dit aussi: « Nous voyons dans la personne de Jean tous les chrétiens, dont la sainte Vierge est devenue la Mère par amour »; ce que saint Bernard confirme, en disant: « Dans la Passion de Jésus-Christ, tous les enfants de la grâce sont devenus enfants de Marie ». Elle a donc bien compris le sens des paroles de Jésus, en nous acceptant pour ses enfants. « Aussi, dit saint Bernardin de Sienne, dès ce moment elle nous porta tous dans son sein, comme une véritable mère y porte ses enfants ». « Elle est, par l'esprit, la Mère des Membres du Sauveur, puisqu'elle a coopéré par sa charité à la naissance des fidèles dans l'Eglise, comme l'enseigne saint Ambroise ». Qui pourrait donc exprimer avec quel amour elle nous a porté dans ses entrailles et nous a enfantés à la vie de la grâce? Semblable au Père éternel, « elle a aimé le monde au point de donner pour lui son Fils unique », dit saint Bonaventure.

Examinons maintenant quel a été notre amour pour une telle Mère. Une mère qui nous aime d'un amour maternel, nous devons l'aimer d'un amour filial. Mais avons-nous véritablement un tel amour pour une telle Mère? Si nous l'avions, continuerions-nous toujours d'offenser son divin Fils? et ne saurions-nous pas faire, pour son amour, le plus petit sacrifice, après qu'elle en a fait un si grand pour notre amour? Je confesse, ô notre Mère, que , jusqu'à présent, mon amour pour vous n'a consisté qu'en paroles, et non en œuvres. Qu'il n'en soit plus ainsi à l'avenir. Je veux me corriger, je veux me convertir; et pour cela je mets en vous ma confiance. « O salutaire confiance! La Mère de Dieu est notre Mère ». Vous l'avez dit vous-même à sainte Brigitte, « que vous étiez la Mère de tous les pécheurs qui voulaient se convertir ». C'est donc à vous que j'ai recours et que je me recommande.

Fleur: Répéter souvent l'oraison jaculatoire: « Montrez que vous êtes notre Mère ».

Fruit: Prouver par des oeuvres notre amour filial pour Marie.

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23 août 2010

Neuvaine à Saint Camille de Lellis

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Saint Camille de Lellis

Patron Céleste des Malades, des hôpitaux, des infirmier et des infirmières Catholiques

1550-1614

Fête le 14 juillet

Saint Camille de Lellis naquit dans le royaume de Naples, et mourut à Rome, où il consacra la majeure partie de sa vie à l'assistance des malades et des mourants. Benoît XIV le canonisa en 1746. On l'invoque spécialement pour obtenir une heureuse délivrance, ainsi que pour la guérison des ulcères, des furoncles, de la gravelle et des hernies.

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Neuvaine à Saint Camille de Lellis

Dieu très clément, agréez les prières que nous Vous adressons  dans nos nécessités, en l'honneur de Saint Camille, Votre fidèle serviteur. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Premier jour

Glorieux Saint Camille, qui avant votre naissance, êtes apparu en songe à votre pieuse mère, à la tête d'une troupe de petits enfants, portant comme vous, sur leur poitrine, le signe adorable de la Croix, obtenez-nous la grâce de porter toujours dans nos coeurs la Croix de Jésus-Christ, et de placer en elle seule toute notre gloire.

Gloire au Père

Deuxième jour

Glorieux Saint Camille, véritable modèle de pénitence, dont les yeux furent changés en deux sources de larmes par le douloureux souvenir des égarements de votre jeunesse, daignez intercéder pour nous auprès du Seigneur, afin qu'il nous accorde un véritable repentir de nos fautes, et la grâce de les expier en portant toujours en nous la mortification de Jésus-Christ.

Gloire au Père

Troisième jour

Glorieux Saint Camille, par cette héroïque patience qui vous fit héroïquement supporter les cruelles douleurs d'une plaie qui rongeait vos chairs, et par cette admirable résignation à la Divine Volonté avec laquelle, deux fois, vous fîtes le sacrifice de vos attraits, en quittant par obéissance l'Habit de Saint François, obtenez-nous par vos prières l'esprit de patience et de résignation, afin qu'en toute rencontre, nous sachions toujours reconnaître et vouloir ce que Dieu veut.

Quatrième jour

Glorieux Saint Camille, vrai modèle de Charité Chrétienne, qui trouviez vos plus chers délices en soignant les malades, leur prodiguant les plus humbles services et travaillant à leur salut par de salutaires et pieuses exhortations, obtenez-nous la grâce de comprendre que nous ne pouvons être les vrais disciples de Jésus-Christ qu'en faisant aux autres, pour l'amour de Dieu, ce que nous voudrions qu'on nous fît à nous-mêmes.

Gloire au Père

Cinquième jour

Glorieux Saint Saint Camille, si plein de zèle pour la gloire de Dieu et pour le Salut des âmes, qui avez voulu que vos enfants soulageassent par voeu à l'assistance des malades, même pestiférés, et qui avez mérité de voir l'image du Crucifix vous tendre miraculeusement les bras en signe d'approbation, obtenez-nous la grâce de régler notre conduite sur cette admirable maxime du Divin Maitre: « Il n'y a pas de plus grande Charité que de donner sa vie pour son prochain ».

Gloire au Père

Sixième jour

Glorieux Saint Camille, vrai imitateur de Jésus Crucifié, qui faisiez votre nourriture de l'accomplissement de la Volonté de Dieu, et votre continuelle occupation de soulager les souffrances de votre prochain, vous dont la seule richesse était le manque de toutes choses, daignez nous obtenir le désir et la force de marcher sur vos traces, d'être toujours animés de votre esprit et de vivre de votre vie, afin que, revêtus de Jésus-Christ, nous méritions d'être admis au nombre des élus.

Gloire au Père

Septième jour

Glorieux Saint Camille, par cette Foi vive, cette ferme Espérance, et cette ardente Charité qui vous ont mérité le Don des miracles, et qui vous firent, tantôt multiplier les aliments, tantôt changer l'eau en vin ou délivrer d'innombrables personnes des plus graves dangers, obtenez-nous le véritable esprit de Foi,  d'Espérance et de Charité et le plus entier abandon à la Providence.

Gloire au Père

Huitième jour

Glorieux Saint Camille, exemple de parfaite obéissance, toujours disposé à la souffrance et à la mort pour obéir à Dieu, toujours si fort et joyeux au milieu des douleurs et de vos très pénibles infirmités, que vous appeliez avec amour les cinq miséricordes de Dieu, et qui avez eu le bonheur d'une mort paisible et heureuse, en prononçant les noms adorables de Jésus et de Marie, obtenez-nous, par votre intercession, de vivre et de mourir dans la plus parfaite conformité au bon plaisir de Notre Seigneur.

Gloire au Père

Neuvième jour

Glorieux Saint Camille, qui, déjà en possession de la plus riche récompense de vos sublimes vertus, jouissez des délices ineffables de la vision béatifique, et remerciez Dieu sans cesse de vous avoir accordé la grâce d'une sincère conversion et d'une sainte vie, intercédez pour nous auprès de la Divine Miséricorde, afin que, vivant constamment dans l'imitation de vos admirables vertus, nous méritions un jour d'être avec vous éternellement heureux dans la joie du Paradis.

Gloire au Père

Priez pour nous, ô Saint Camille,

Afin que nous méritions d'avoir part aux promesses de Jésus-Christ.

Prions

Jésus-Christ, notre Seigneur, qui avez accordé au Bienheureux Camille, Votre Serviteur, un remarquable esprit de miséricorde et de Charité pour aider les malades et conduire les agonisants au port du Salut éternel, faites que, remplis de son esprit et marchant sur ses traces, nous méritions, au jour du Jugement, d'entendre de vous ces paroles: « Venez les bénis de Mon Père, car J'étais malade et vous M'avez visité ». Vous qui vivez et régnez pour les siècles et les siècles. Ainsi soit-il.

Imprimatur

Tournai, 2 octobre 1933

J. Lecouvet, Vic. Gen.

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Téléchargez le texte de la Neuvaine à Saint Camille de Lellis (pdf) en cliquant ici

23 août 2010

Notre Dame de Beauraing, la Vierge au Coeur d'or

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23 août 2010

Le Mois du Cœur de Marie

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Le Mois du Cœur de Marie

Vingt-quatrième jour

Le martyre du Cœur de Marie consommé dans le testament de son Fils mourant sur la Croix

Considérez comment Jésus, après avoir légué à ses ennemis la ferveur de ses prières, au bon larron le paradis, laisse encore à Marie, par un testament public et solennel, un autre fils en sa place dans la personne de Jean, et donne à Jean, pour mère, Marie sa Mère. « Du haut de la Croix Jésus-Christ dictait son testament; Jean l'écrivait et le scellait, digne témoin d'un si grand Testateur ». Voici ses propres paroles: « Femme, voilà votre Fils », s'adressant à sa Mère: « Voila votre Mère », s'adressant à Jean. Cette parole : Femme; fut comme un glaive cruel qui pénétra douloureusement jusqu'au fond du Cœur déjà tout déchiré de Marie. « Ce fut bien plus qu'un glaive, dit saint Bernard; elle ne s'entend plus appeler du nom de Mère! Et puis, quel échange! Jean, au lieu de Jésus! l'esclave, pour le Seigneur! le disciple, pour le Maître! le fils de Zébédée, pour le Fils de Dieu! un homme, une simple créature, pour le vrai Dieu! Et comment cette parole n'aurait-elle pas percé son âme si sensible, quand le souvenir seul fend nos cœurs de pierre? Cette douleur surpassa toutes ses autres précédentes douleurs ». « A ce peu de mots, dit saint Bernard , ces deux âmes chéries ne cessaient de verser des larmes, et gardaient le silence, l'excès de la douleur ne leur permettant pas de parler ». O ciel! que n'en a-t-il pas coûté au Fils de Dieu, pour que sa Mère devînt la nôtre? et à la Mère de Dieu, pour que nous devinssions ses enfants? Prix inestimable d'une douleur immense, qui pourrait vous évaluer?

Mais quel cas avons-nous fait de ce don si précieux et qui a coûté si cher? Car est-il une mère (quelque grandes que soient les douleurs qu'elle souffre dans l'enfantement) dont le fils lui a coûté autant que nous avons coûté à celle qui nous a enfantés au pied de la croix, avec des douleurs si cruelles, qu'elles surpassent de beaucoup tous les tourments de tant de millions de Martyrs, dont pour cela elle est appelée la Reine? Ah! dit l'Esprit-Saint: « N'oubliez point les douleurs de votre Mère ». Il faut y correspondre avec un amour filial. O glorieuse Reine des Martyrs, par ces douleurs et ces angoisses mortelles, que je vous ai coûtées quand vous m'avez enfanté au pied de la Croix, faites que je n'oublie jamais ni vos gémissements ni vos larmes, ni le don précieux que votre Fils m'a fait en mourant; faites que je vous honore comme ma Mère, ainsi que le veut d'ailleurs votre Fils Jésus, qui me dit: « Voila votre Mère ».

Fleur: Se consacrer à Marie au pied du Crucifix, l'accepter amoureusement pour sa Mère, et remercier Jésus d'un don si précieux.

Fruit: Remplir tous les devoirs d un fils envers une telle Mère, c'est-à-dire, l'honorer, l'aimer, l'imiter.

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23 août 2010

Litanies de Notre Dame des Armées

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Litanies de Notre Dame des Armées

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Dieu le Père, des Cieux où vous êtes assis, ayez pitié de nous.

Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.

Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.

Sainte Marie, fille du Dieu des Armées, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, Mère du Roi des rois, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, Épouse du Saint Esprit, conquérant du monde, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, Aurore du Soleil de Justice, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, Mère héroïque, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, terrible comme une armée rangée en bataille, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, Étoile des mers, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, Tour de David, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, Rempart de l'Église, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, Reine des Milices Célestes, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, Reine de la France, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, Reine des Soldats, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, Reine des Marins, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, qui dès le commencement avez écrasé la tête du Dragon infernal, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, qui soutenez le guerrier dans le combat et le marin dans la tempête, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, qui affermissez la vaillance dans les cœurs, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, qui avez rendu les armées des Chrétiens victorieuses, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, qui nous protégez dans le danger, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, qui pouvez écarter de nous les balles et la mitraille, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, qui secourez les mourants et les blessés, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, qui protégez l'innocence du jeune soldat qui vous implore, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, qui ramenez au port le marin qui se confie à vous, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, qui consolez nos familles, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, qui séchez les larmes de nos mères et de nos sœurs, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, qui avez eu le Cœur percé d'un glaive de douleur, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, qui avez bravé sur la voie douloureuse la fureur de la multitude, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, qui êtes demeurée pendant trois heures au pied de la Croix, priez pour nous.

Notre Dame des Armées, qui avez recueilli le Sang des Plaies de Jésus, priez pour nous.

Pour la Gloire du Christ, obtenez-nous de combattre, ô Notre Dame des Armées.

Pour le Salut de la France, obtenez-nous de nous dévouer, ô Notre Dame des Armées.

De la mort des lâches, préservez-nous, ô Notre Dame des Armées.

De l'impénitence finale, préservez-nous, ô Notre Dame des Armées.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous Seigneur.

Priez pour nous ô Notre Dame des Armées,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Prions

Priez pour nous ô Notre Dame des Armées, priez pour que nous soyons de vrais soldats du Christ, et pour qu'après avoir rempli sur la terre nos devoirs envers notre patrie, nous obtenions, par votre puissante intercession, d'être admis à contempler dans le Ciel la Gloire de Votre Fils Adorable, Notre Seigneur Jésus-Christ, le Roi des Armées Célestes et des armées d'ici bas. Lui qui vit et règne avec le Père, dans l'Unité du Saint Esprit, maintenant et pour les siècles et les siècles. Amen.

Ces Litanies ont été autorisées pour l'usage particulier, par Monseigneur l'Évêque de Versailles, et enrichie, pour chaque fois qu'on les récite, de quarante jours d'Indulgence.

Téléchargez le texte des Litanies de Notre Dame des Armées (pdf) en cliquant ici

23 août 2010

Neuvaine à Saint Anastase de Perse

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Saint Anastase de Perse

Martyr de l'Ordre des Carmes

Fête le 22 janvier

Saint Anastase, né en Perse, au sein de l'idolâtrie, ayant été témoin des pieux hommages que les Chrétiens rendaient à la Croix du Seigneur, embrassa le Christianisme. Sa ferveur était si grande, que quelques jours après son baptême, il fut reçu au nombre des moines. Il priait tous les jours le Seigneur de pouvoir mériter la couronne du Martyre, jusqu'à ce qu'un jour il lui fut révélé que sa prière était exaucée. Arrivé à Césarée, en Palestine, il rencontra des Perses adonnés à la magie, il essaya, mais en vain de les convertir. Ces impies le menèrent à leur gouverneur, qui lui fit subir les plus cruelles tortures pour le forcer à abjurer sa Foi. Le Saint demeura inébranlable, il l'envoya au roi Chosroës, qui, après de nouvelles tortures, le fit mettre à mort avec 72 Chrétiens, le 22 janvier 628. Les miracles opérés par ce Saint Martyrs, surtout par le contact de son Chef sacré et de son Images furent si nombreux, que le Second Concile de Nicée témoigne que « à l'aspect des reliques et de l'Image de Saint Anastase, les démons sont mis en fuite et les malades guéris ». Aussi la pieuse coutume s'est-elle établie de porter sur soi l'image de la Tête de Saint Anastase, ou de la placer sur la poitrine des mourants, pour les soutenir dans la dernière lutte contre l'Enfer; souvent de grandes grâces ont été obtenues par ces pratiques de dévotion.

Manière de faire une Neuvaine en l'honneur de Saint Anastase

3 Notre Père, 3 je Vous salue Marie, 3 Gloire au Père

Priez pour nous, ô Saint Anastase,

Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ.

O Dieu, force de ceux qui espèrent en Vous, qui avez fait sortir Saint Anastase de la solitude du Carmel pour remporter la palme du martyre: faites, nous Vous en prions, qu'animés par ses exemples nous supportions avec patience les peines salutaires qui nous surviennent. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

Vidi: Brugis, 3 Februarii 1902

E. Rembry, Vic. Gen.

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

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Biographie de Saint Anastase de Perse,

Cliquer sur le lien suivant

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lire-article-83937-1889675-saint_anastase_de_perse.html


22 août 2010

Notre Dame de Kibého

22 août 2010

Le Mois du Cœur de Marie

16

Le Mois du Cœur de Marie

Vingt-troisième jour

Le Cœur de Marie crucifié pendant le Crucifiement de son Fils

Considérez combien furent douloureux au Cœur de Marie les coups redoublés des marteaux qui enfonçaient les clous dans les pieds et dans les mains de son Fils. Considérez les vives blessures que reçut ce Cœur maternel en voyant percer ces pieds qui avaient toujours couru à la recherche des brebis égarées, et ces mains qui n'avaient cessé de répandre des bienfaits. « O merveille! s'écrie saint Bonaventure, tout Jésus est crucifié dans l'intérieur du Cœur de Marie ». « Toutes les douleurs du monde réunies n'égaleraient pas cette douleur de Marie », dit saint Bernardin de Sienne. « L'amour de cette Mère, dit saint Augustin, excède les amours réunis de tous les pères et mères pour leurs enfanst. » Sa douleur surpassa donc toutes les douleurs, puisqu'elle fut proportionnée à son amour. Car, dit saint Laurent Justinien, « elle fut blessée d'autant plus profondément qu'elle aima plus tendrement ».

Pourquoi n'éprouvons-nous aucune douleur en voyant les peines d'un tel Fils et d'une telle Mère? parce que nous n'avons point d'amour. Autrement serait-il possible de voir un Dieu fait homme pour notre amour, crucifié pour notre amour, et pour notre amour expirant sur une croix, en présence de sa Mère, qui est aussi notre Mère, toute désolée, et crucifiée dans son Cœur; de les voir, dis-je, souffrant ainsi pour nous, sans en avoir compassion, sans en être pénétré de douleur, sans en verser des torrents de larmes? « Si vous voyiez, dit saint Bonaventure, une brute, un animal ainsi maltraité, par pure sensibilité humaine vous en auriez pitié ». Quelle ne devrait donc pas être votre compassion et votre douleur pour les souffrances du Seigneur votre Dieu? Mon Seigneur et mon Dieu, crucifié pour notre amour, considérez, je vous en supplie les plaies de vos mains. « Vous y avez écrit et signé de votre propre Sang l'acte de ma rédemption. Lisez ces caractères, et sauvez-moi ». Je comprends bien que, pour opérer le salut d'un monstre d'ingratitude tel que moi, il ne faut rien moins que la toute-puissante vertu de vos plaies. Imprimez-les donc, ces plaies, dans mon cœur; que votre amour y soit aussi gravé, et que je ressente une vive douleur de mes péchés, cause de vos souffrances. « Je m'adresse a vous, Mère sainte, imprimez fortement dans mon cœur les plaies de Jésus crucifié ».

Fleur: Répéter souvent cette oraison jaculatoire: « Je m'adresse a vous, Mère sainte, imprimez fortement dans mon cœur les plaies de Jésus crucifié ».

Fruit: Aimons Jésus et le Cœur de Marie, crucifiés pour notre amour.

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22 août 2010

Neuvaine à la Bienheureuse Teresa de Calcutta

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Neuvaine à la Bienheureuse Teresa de Calcutta

Très chers amis, lecteurs et abonnés du blog Images Saintes,

A l'occasion de l'anniversaire du Centenaire de la naissance de la Bienheureuse Teresa de Calcutta, je vous invite à réciter une neuvaine pour préparer sa fête liturgique qui est célébrée le 5 septembre, la Neuvaine commencera le le Vendredi 27 août prochain pour se terminer le 4 septembre. Je vous invite à me faire parvenir le récit des grâces que vous aurez reçues par l'intercession de la Bienheureuse Teresa de Calcutta, et je les transmettrait à la postulation.

Fraternellement,

Franck Monvosisin, rédacteur du Blog Images Saintes.

Première partie

La Bienheureuse Teresa de Calcutta

« Viens, sois ma lumière »

1910-1997


« Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus ». Petite de stature, avec une foi solide comme le roc, Mère Teresa de Calcutta, se vit confier la mission de proclamer la soif infinie de l’amour de Dieu pour l’humanité, en particulier pour les plus pauvres des pauvres, « Dieu aime toujours le monde et Il nous envoie, vous et moi, pour être son amour et sa compassion auprès des pauvres ». C’était une âme remplie de la lumière du Christ, brûlante d’amour pour lui et consumée d’un seul désir: « apaiser sa soif d’amour et des âmes ».


Cette messagère lumineuse de l’amour de Dieu est née le 26 août 1910 à Skopje, une ville située aux croisements de l’histoire des Balkans. Cadette de Nikola et Drane Bojaxhiu, elle fut appelée Gonxha Agnès; elle reçut sa première communion à l’âge de cinq ans et demi et fut confirmée en novembre 1916. Le jour de sa première communion, elle fut remplie d’un grand amour pour les âmes. La mort soudaine de son père quand elle avait environ huit ans, laissa la famille dans une condition financière difficile. Drane éleva ses enfants avec amour et fermeté, influençant beaucoup le caractère et la vocation de sa fille. La formation religieuse de Gonxha fut soutenue par la paroisse jésuite très active du Sacré Cœur dans laquelle elle était bien engagée. A l’âge de dix-huit ans, poussée par le désir de devenir missionnaire, Gonxha quitte sa maison en septembre 1928 pour rentrer à l’Institut de la Vierge Marie, connu sous le nom de Sœurs de Lorette, en Irlande. Là, elle reçut le nom de Sœur Mary Teresa, après Sainte Thérèse de Lisieux. En décembre, elle part pour l’Inde, et arrive à Calcutta le 6 janvier 1929. Après avoir fait ses premiers vœux en mai 1931, Sœur Teresa fut envoyée à la communauté de Loretto Entally à Calcutta et enseigna à l’école de filles, Sainte Marie. Le 24 mai 1937, Sœur Teresa fit ses vœux perpétuels devenant, comme elle disait, « l’épouse de Jésus pour « toute l’éternité ».


A partir de ce moment-là, elle fut appelée Mère Teresa. Elle continua à enseigner à Sainte Marie et en 1944 devint la directrice de l’école. Les vingt années de Mère Teresa à Lorette furent remplies d’une joie profonde, elle était très pieuse, aimant profondément ses sœurs et ses élèves. Remarquée pour sa charité, sa générosité et son courage, sa résistance au travail et douée d’un talent naturel pour l’organisation, elle vécut sa consécration à Jésus, au milieu de ses compagnes, avec joie et fidélité. Le 10 septembre 1946, en route pour sa retraite annuelle à Darjeeling, Mère Teresa reçut dans le train son « inspiration », son « appel dans l’appel ». Ce jour-là, d’une manière qu’elle n’expliquera jamais, la soif de Jésus d’aimer et sa soif pour les âmes prit possession de son cœur et le désir de satisfaire cette soif devint la motivation de sa vie. Au cours des semaines et des mois suivants, Jésus lui révéla, par des locutions intérieures et des visions, le désir de son cœur d’avoir « des victimes d’amour », qui « diffuseraient son amour sur les âmes ». Il la suppliait « Viens, sois ma lumière ». « Je ne peux y aller seul ». Il lui révéla sa douleur devant la négligence envers les pauvres, son chagrin d’être ignoré d’eux et son immense désir d’être aimé par eux. Il demanda à Mère Teresa d’établir une communauté religieuse, les Missionnaires de la Charité, dédiée au service des plus pauvres d’entre les pauvres.


Presque deux ans d’épreuves et de discernement passèrent avant que Mère Teresa ne reçoive la permission de commencer. Le 17 août 1948, elle se revêtit pour la première fois de son sari blanc, bordé de bleu et passa les portes de son couvent bien-aimé de Lorette pour entrer dans le monde des pauvres. Après un stage de courte durée chez les Sœurs de la Mission Médicale à Patna, Mère Teresa retourna à Calcutta et trouva un logement temporaire chez les Petites Sœurs des Pauvres. Le 21 décembre, elle alla pour la première fois dans les bidonvilles. Elle visita quelques familles, lava les plaies de plusieurs enfants, prit soin d’un vieil homme malade allongé dans la rue et d’une femme tuberculeuse mourant de faim. Elle commençait chaque journée en communion avec Jésus dans l’Eucharistie et puis elle sortait, le chapelet à la main, pour le trouver et le servir dans « les rejetés, les mal-aimés, les négligés ». Après quelques mois, ses anciennes élèves la rejoignèrent une par une. Le 7 octobre 1950, la nouvelle congrégation des Missionnaires de la Charité était officiellement établie dans l’Archidiocèse de Calcutta. Au début des années 1960, Mère Teresa commença à envoyer ses sœurs dans d’autres régions de l’Inde. L’approbation accordée par le Pape Paul VI en février 1965 l’encouragea à ouvrir une maison au Venezuela. Ce fut bientôt suivi par des fondations à Rome et en Tanzanie et finalement, sur tous les continents. Commençant en 1980 et continuant à travers les années 1990, Mère Teresa ouvrit des maisons dans presque tous les pays communistes, y compris l’ancienne Union Soviétique, l’Albanie et Cuba. Afin de mieux répondre aux besoins physiques aussi bien que spirituels des pauvres, Mère Teresa fonda Les Frères Missionnaires de la Charité en 1963, en 1976 la branche contemplative des sœurs, en 1979 les Frères Contemplatifs, et en 1984 les Pères Missionnaires de la Charité. Cependant son inspiration n’était pas limitée à ceux qui avaient une vocation religieuse. Elle forma les Coopérateurs de Mère Teresa et les Coopérateurs Malades et Souffrants, personnes de fois et nationalités différentes avec qui elle partageait son esprit de prière, de simplicité, de sacrifice et son apostolat pour les humbles travaux d’amour.


Cet esprit inspira plus tard les Laïques Missionnaires de la Charité. En réponse aux demandes de beaucoup de prêtres, en 1981 Mère Teresa commença aussi le mouvement Corpus Christi pour les prêtres, traçant un « petit chemin de sainteté » pour ceux qui désirent partager son charisme et son esprit. Durant ces années de croissance rapide, le monde commença à tourner son regard vers Mère Teresa et le travail qu’elle avait commencé. Elle reçut de nombreux prix pour honorer son travail, en commençant par le prix indien Padmashri en 1962 et le Prix Nobel de la Paix en 1979, alors que les médias, avec un intérêt grandissant, commençaient à suivre ses activités. Elle reçut tout cela « pour la gloire de Dieu et au nom des pauvres ». L’ensemble de la vie et de l’œuvre de Mère Teresa témoignent de la joie d’aimer, de la grandeur et dignité de chaque être humain, de la valeur de chaque petite chose faite avec foi et avec amour, et, par-dessus tout, de l’amitié avec Dieu.


Mais il y avait un autre côté héroïque de cette grande femme qui fut révélé seulement après sa mort. Cachée aux yeux de tous, cachée même à ses plus proches, sa vie intérieure fut marquée par l’expérience d’un sentiment profond, douloureux et constant d’être séparée de Dieu, même rejetée par lui, accompagné d’un désir toujours croissant de son amour. Elle appela son expérience intérieure, « l’obscurité ». La « nuit douloureuse » de son âme qui débuta à peu près au moment où elle commençait son travail pour les pauvres et qui continua jusqu’à la fin de sa vie, conduisit Mère Teresa à une union toujours plus profonde avec Dieu. A travers cette obscurité, elle participa mystiquement à la soif de Jésus dans son désir d’amour douloureux et ardent, et elle partagea la désolation intérieure des pauvres. Durant les dernières années de sa vie, malgré des problèmes de santé de plus en plus sérieux, Mère Teresa continua à gouverner sa congrégation et à répondre aux besoins des pauvres et de l’Eglise.


En 1997, les sœurs de Mère Teresa étaient au nombre d’environ 4000 et étaient établies dans 610 fondations réparties dans 123 pays du monde. En mars 1997, elle bénit la nouvelle supérieure générale des Missionnaires de la Charité récemment élu et elle effectua encore un voyage à l’étranger. Après avoir rencontré le Pape Jean Paul II pour la dernière fois, elle rentra à Calcutta et passa ses dernières semaines à recevoir des visiteurs et à enseigner es sœurs. Le 5 septembre fut le dernier jour de la vie terrestre de Mère Teresa. Elle reçut du gouvernement de l’Inde les honneurs de funérailles officielles et son corps fut enterré dans la Maison Mère des Missionnaires de la Charité. Sa tombe devint rapidement un lieu de pèlerinage et de prière pour les gens de toutes fois, riches et pauvres. Mère Teresa laissa le testament d’une foi inébranlable, d’un espoir invincible et d’une charité extraordinaire. Sa réponse à la cause de Jésus, « Viens sois ma lumière », fit d’elle une Missionnaire de la Charité, une « mère pour les pauvres », un symbole de compassion pour le monde et un témoignage vivant de la soif d’amour de Dieu. Moins de deux ans après sa mort, dû à la réputation de sainteté largement répandue de Mère Teresa et au rapport des faveurs reçues, le Pape Jean Paul II permit l’ouverture de sa cause de canonisation. Le 20 décembre 2002, il approuva les décrets de ses vertus héroïques et miracles. Mère Teresa a été Béatifiée le 19 octobre 2003, par le Vénérable Jean Paul II.


Texte extrait du site du Saint Siège

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Deuxième partie

Neuvaine à la Bienheureuse Teresa de Calcutta

Dieu parle dans le silence

Avant de commencer à prier, recherchez un endroit qui vous aidera à prier, de préférence une église ou une chapelle devant le Saint Sacrement. Faites silence en vous car Dieu est l'ami du silence. Dieu nous attend toujours dans le silence, pour nous parler et nous écouter. « Dans le silence de nos cœurs, Dieu parle de Son Amour; avec notre silence, nous permettons à Jésus de nous aimer ». (Mère Teresa) Lisez quelques unes ou toutes les citations du jour et permettez qu'elles vous imprègnent votre cœur. Méditez les paroles de Mère Teresa pendant un moment et laissez l'une de ses pensées grandir dans votre cœur et vous accompagner toute la journée. Unissez-vous à tous vos frères et sœurs à travers le monde qui souffrent dans l'obscurité et la peine, puis récitez avec ferveur la Prière à la Bienheureuse Teresa de Calcutta. Vous pouvez aussi faire un acte concret d'amour envers une personne de votre famille, de votre communauté, ou de votre voisinage, afin de vivre plus profondément l'esprit et le message de Mère Teresa durant la Neuvaine.

Prière à la Bienheureuse Teresa de Calcutta

Bienheureuse Teresa de Calcutta, tu as permis à l’amour assoiffé de Jésus sur la Croix de devenir une flamme vivante en toi, et ainsi tu es devenue la lumière de son amour pour tous. Obtiens pour moi du Cœur de Jésus… (Mentionner ici l’intention pour laquelle vous priez). Apprends-moi à permettre à Jésus de pénétrer et de posséder tout mon être si entièrement que ma vie aussi puisse rayonner sa lumière et Son amour sur les autres. Amen.

Cœur Immaculé de Marie, cause de notre joie, priez pour nous.

Bienheureuse Teresa de Calcutta, priez pour nous.

Premier jour

Connaître le Dieu vivant

« Connaissez-vous vraiment Jésus vivant, non à partir de livres, mais en étant avec Lui dans votre cœur? »

« Suis-je convaincu de l'Amour du Christ pour moi et du mien pour Lui? Cette conviction est le roc sur lequel est bâtie la sainteté. Que devons-nous faire pour avoir cette conviction? Nous devons connaître Jésus, aimer Jésus, servir Jésus. La connaissance vous rendra fort comme la mort. Nous connaissons Jésus par la Foi: en méditant Sa Parole dans les Ecritures, en L'écoutant parler à travers Son Eglise et à travers l'intime union de la prière ».

« Cherchez-Le dans le Tabernacle. Fixez vos yeux sur Lui qui est la Lumière. Approchez votre cœur tout près de Son Cœur Divin et demandez-Lui de vous accorder la grâce de Le connaître ».

Pensée pour la journée: « Ne cherchez pas Jésus dans les terres lointaines. Il n'y est pas: Il est près de vous, Il est en vous ».

Demandez la grâce de connaître intimement Jésus.

Récitez la prière à la Bienheureuse Teresa.

Deuxième jour

Jésus vous aime

« Suis-je convaincu de l'amour du Christ pour moi et du mien pour Lui? Cette conviction est comme la lumière du soleil qui fait monter la sève de vie et éclore les bourgeons de sainteté. Cette conviction est le roc sur lequel est bâtie la Sainteté ».

« Le Démon peut essayer d'utiliser les blessures de la vie et parfois nos propres erreurs, pour vous donner le sentiment qu'il est impossible que Jésus vous aime réellement, qu'Il est vous est réellement attaché. C'est un danger pour nous tous. Et c'est si triste, car c'est complètement contraire à ce que Jésus veut réellement, attend de vous dire.... Il vous aime toujours, même lorsque vous ne vous en sentez pas dignes ».

« Jésus vous aime tendrement, vous êtes précieux pour Lui. Tournez-vous vers Jésus avec une grande confiance, laissez-vous aimer par Lui. Le passé appartient à Sa Miséricorde, l'avenir à Sa Providence et le présent à Son Amour ».

Pensée pour la journée: « N'ayez pas peur, vous êtes précieux pour Jésus: Il vous aime ».

Demandez la grâce d'être convaincu de l'Amour inconditionnel et personnel de Jésus pour vous.

Récitez la prière à la Bienheureuse Teresa.

Troisième jour

Entendez Le vous dire: « J'ai soif »

« Dans Son Agonie, dans Sa Souffrance, dans Sa Solitude, Il a dit très clairement: « Pourquoi M'as-Tu abandonné? » Il était si terriblement seul et abandonné et souffrant sur la Croix... A ce moment le plus difficile, Il s'est écrié: « J'ai soif! »... Et les gens ont pensé qu'Il avait une soif ordinaire et Lui ont donné du vinaigre; mais ce n'était pas de cela dont Il avait soif, c'était de notre amour, de notre affection, de cet attachement intime à Lui et de ce partage de Sa Passion. Et c'est étrange qu'Il est employé un tel mot. Il a utilisé « J'ai foi », au lieu de « Donne-Moi ton amour »... La soif de Jésus sur la Croix n'est pas imagination. Cet fût une parole: « J'ai soif ». Ecoutons-Le me le dire et vous le dire... C'est vraiment un don de Dieu ».

« Si vous écoutez avec votre cœur, vous entendrez, vous comprendrez.... Tant que vous ne savez pas, au plus profond de vous-même, que Jésus a soif de vous, vous ne pouvez pas commencer à savoir qui Il veut être pour vous. Ou qui Il veut que vous soyez pour Lui ».

« Suivez Ses traces à la recherche des âmes. Portez-Le, Lui et Sa Lumière dans les maisons des pauvres, particulièrement aux âmes qui en ont le plus besoin. Répandez la Charité de Son Cœur où que vous alliez et apaisez ainsi Sa soif pour les âmes ».

Pensée pour la journée: « Rendez-vous compte! Dieu a soif que, vous et moi, nous nus offrions pour étancher Sa soif ».

Demandez la grâce de comprendre le cri de soif de Jésus.

Récitez la prière à la Bienheureuse Teresa.

Quatrième jour

La Vierge Marie vous aidera

« Comme nous avons besoin de Marie pour nous apprendre ce que signifie étancher l'Amour assoiffé de Dieu pour nous, que Jésus est venu nous révéler! Elle le fit d'une si belle manière. Oui, Marie à permis à Dieu de prendre possession de sa vie par sa pureté, son humilité, son amour fidèle... Cherchons à grandir, sous la conduite de notre Mère du Ciel, dans ces trois attitudes intérieures importantes à l'âme qui réjouissent le Cœur de Dieu et Le rendent capable de s'unir à nous, dans et à travers Jésus, par le pouvoir de l'Esprit Saint. C'est en faisant ainsi que, comme Marie notre Mère, nous permettrons à Dieu de prendre possession de tout notre être, et qu'à travers nous, Dieu pourra étendre son Amour Assoiffé à tous ceux que nous rencontrerons, particulièrement les pauvres ».

« Si nous nous tenons auprès de la Vierge Marie, elle nous donnera son esprit de confiance aimante, d'abandon total et de joie ».

Pensée pour la journée: « Comme nous devons rester près de Notre Dame, elle qui a compris la profondeur de l'Amour Divin qui lui fut révélé alors qu'elle se tenait au pied de la Croix et entendait Jésus crier: « J'ai soif ».

Demander la grâce d'apprendre de Notre Dame à étancher la soif de Jésus comme elle le fit.

Réciter la Prière à la Bienheureuse Teresa.

Cinquième jour

Faites aveuglément confiance en Jésus

« Faites confiance au Bon Dieu qui nous aime, qui prend soin de nous, qui voit tout, qui connaît tout, qui peut tout faire pour mon bien et le bien des âmes ».

« Aimez-Le en toute confiance sans regarder en arrière, sans peur. Donnez-vous entièrement à Jésus. Il se servira de vous pour accomplir de grandes choses à condition que vous croyiez en Lui, ayez confiance en Lui, avec une confiance aveugle et absolue, parce qu'Il est Jésus ».

« Jésus ne change jamais... Faites-Lui confiance avec amour, faites-Lui confiance avec un grand sourire, croyant toujours qu'Il est le Chemin vers le Père, qu'Il est la lumière de ce monde de ténèbres ».

« En toute sincérité, nous devons être capables de lever les yeux et de dire: « Je puis tout en celui qui me fortifie ». Forts de cette affirmation de Saint Paul, vous devez avoir une confiance certaine en faisant votre travail, ou plutôt le travail de Dieu, bien, efficacement et même parfaitement, avec Jésus et pour Jésus. Soyez aussi convaincus que par vous-mêmes vous ne pouvez rien faire, rien avoir, sauf le péché, la faiblesse et la misère; que tous les dons de la nature et de la grâce que vous avez, vous les tenez de Dieu ».

« Marie a aussi montré cette confiance totale en Dieu, en acceptant d'être utilisée pour Son plan de Salut en dépit de son insignifiance, car elle savait que Lui qui était Tout-Puissant, pouvait faire de grandes choses en elle et à travers elle. Elle a fait confiance. Une fois qu'elle lui a dit « oui », terminé. Elle n'a jamais douté ».

Pensée pour la journée: « La confiance en Dieu peut tout. C'est de notre vide et de notre petitesse don Dieu a besoin et non de notre plénitude ».

Demandez la grâce d'avoir une confiance inébranlable dans la puissance de Dieu et dans Son Amour pour vous et pour tous.

Récitez la Prière à la Bienheureuse Teresa.

Sixième jour

L'amour véritable est abandon

« « J'ai soif » n'a aucun sens sauf si, dans un abandon total, je donne tout à Jésus ».

« Comme il est difficile de conquérir Dieu! Nous nous donnons à Dieu, alors Dieu est à nous; et il n'y a rien de plus à nous que Dieu. Car si nous nous abandonnons à Lui, nous Le possèderons comme Il se possède Lui-même; c'est à dire que nous vivrons Sa propre vie. La monnaie avec laquelle Dieu récompense notre abandon est Lui-même. Nous devenons dignes de Le posséder quand nous nous abandonnons à Lui de manière surnaturelle. Le véritable amour est abandon. Plus nous aimons, plus nous nous abandonnons ».

« Souvent vous voyez alignés des fils électriques, petits et gros, neufs et vieux, bon marché et coûteux. Sauf si et jusqu'à ce que le courant passe, il n'y aura aucune lumière. Le fil c'est vous et moi. Le courant, c'est Dieu. Nous avons le pouvoir de laisser passer le courant à travers nous, de le laisser nous utiliser et de produire la lumière du monde, Jésus; ou de refuser d'être utilisés et de permettre aux ténèbres de se répandre. La Vierge Marie a été le fil le plus merveilleux. Elle a permis à Dieu de la remplir jusqu'à ras-bord, et ainsi, par son abandon, « Qu'il me soit fait selon Votre Parole », elle est devenue pleine de grâce. Et naturellement, dès qu'elle fut remplie par ce courant, la grâce de Dieu, elle partit en hâte chez Élisabeth raccorder le fil, Jean, au courant Jésus ».

Pensée du jour: « Permettez à Dieu de vous utiliser sans vous consulter ».

Demandez la grâce d'abandonner toute votre vie à Dieu.

Récitez la prière à la Bienheureuse Teresa.

Septième jour

Dieu aime celui qui donne avec joie

« Pour apporter la joie au plus profond de notre âme, le Bon Dieu s'est donné Lui-même à nous... La joie n'est pas seulement une question de tempérament. Au service de Dieu et des âmes, c'est toujours difficile, raison supplémentaire pour essayer de l'acquérir et de la faire grandir dans nos coeurs. La joie est prière, la joie est force, la joie est amour. La joie est un filet d'amour avec lequel vous pouvez prendre beaucoup d'âmes. Dieu aime celui qui donne avec joie. Il donne encore plus, celui qui donne avec joie. Si dans le travail vous avez des difficultés et si vous les acceptez avec joie, avec un grand sourire, dans cela comme dans toutes choses, les autres verront vos bonnes oeuvres et glorifieront le Père. La meilleure façon de montrer votre gratitude à Dieu et aux hommes est de tout accepter avec joie. Un cœur joyeux est la conséquence naturelle d'un cœur brûlant d'amour ».

« Sans joie il n'y a pas d'amour, et l'amour sans joie n'est pas l'amour véritable. Nous avons donc besoin d'apporter cet amour et cette joie dans le monde d'aujourd'hui ».

« La joie était aussi la force de la Vierge Marie. La Vierge Marie a été la première Missionnaire de la Charité. Elle a été la première à recevoir Jésus physiquement et à porter Jésus aux autres; et elle est partie en hâte. Seule la joie pouvait lui donner cette force et cette rapidité pour partir faire le travail d'une servante ».

Pensée du jour: « La joie est le signe de l'union avec Dieu, de la présence de Dieu. La joie est amour, la conséquence naturelle d'un cœur brûlant d'amour ».

Demandez la grâce de garder la joie d'aimer et de partager cette joie avec tous ceux que vous rencontrez.

Récitez la prière à la Bienheureuse Teresa.

Huitième jour

Jésus s'est fait le Pain de Vie et Celui qui a faim

« Nos oeuvres de Charité ne sont rien d'autre que le débordement de notre amour pour Dieu jaillissant du fond de nous-mêmes. Aussi, celui qui est le plus uni à Lui, aime le plus son prochain ».

« Notre activité n'est vraiment apostolique que dans la mesure ou nous Lui permettons d'agir en nous et à travers nous, avec Sa puissance, avec Son désir, avec Son Amour. Nous devons devenir saints, non parce que nous voulons nous sentir Saints, mais parce que le Christ doit être capable de vivre pleinement Sa vie en nous ».

« Dépensons-nous avec Lui et pour Lui. Permettez-Lui de voir avec vos yeux, parler avec votre langue, travailler avec vos mains, marcher avec vos pieds, penser avec votre tête et aimer avec votre cœur. N'est-ce pas là l'union parfaite, une prière continuelle d'amour? Dieu est notre Père aimant. Laissez votre lumière d'amour briller tellement devant les hommes que voyant vos bonnes oeuvres (le nettoyage, le balayage, la cuisine, l'amour pour votre mari et vos enfants), ils puissent glorifier le Père ».

« Soyez saints. La Sainteté est le chemin le plus facile pour étancher la soif de Jésus, la Sienne pour vous et la vôtre pour lui ».

Pensée du jour: « Crois que Lui, Jésus, est sous l'apparence du Pain et que Lui, Jésus est dans celui qui a faim, qui est nu, le malade, l'isolé, celui qui n'est pas aimé, le sans-logis, le démuni, le désespéré ».

Demandez la grâce de voir Jésus dans le Pain de Vie et de Le servir dans les pauvres sous Son déguisement de détresse.

Récitez la Prière à la Bienheureuse Teresa.

Neuvième jour

La Sainteté est Jésus vivant et agissant en moi

« Quoi que tu fasses, quand j'avais faim tu m'as donné à manger, quand j'avais soif tu m'as donné à boire. Quand j'étais fatigué, tu m'as aidé à trouver du repos, quand j'avais peur tu m'as ôté toute mon angoisse. Quand j'étais petit tu mas appris à lire, quand j'étais seul tu m'as donné de l'amour. Quand j'étais en prison tu es venu dans ma cellule, quand j'étais à l'hôpital tu m'as soigné. Quand j'étais dans un pays étranger tu m'as accueilli, quand j'étais au chômage tu m'as cherché du travail. Quand j'étais vieux tu m'as offert ton sourire, quand j'étais sans repos tu m'as patiemment écouté. Quand j'étais blessé dans la bataille tu as pansé mes plaies, quand j'aspirais à la bonté tu m'as tenu la main. Quand on se moquait de moi tu étais à mes côtés, quand j'étais heureux tu as partagé ma joie. Quand j'étais sans abri tu m'as ouvert ta porte, quand j'étais nu tu as donné ton vêtement ».

« La plus grande maladie actuelle n'est pas la lèpre ou la tuberculose mais le sentiment d'être indésirable, mal-aimé et abandonné de tous. Le plus grand péché est l'absence d'amour et de charité, la terrible indifférence au prochain qui, au bord de la route, est en butte à l'exploitation, la corruption, l'indigence et la maladie. ... Que le Christ fasse passer sa lumière et sa vie en nous et, à travers nous, dans le monde de la misère. Que les pauvres, en nous voyant, soient attirés vers le Christ et l'invitent à entrer chez eux dans leurs vies ».

« Il s'est fait pain de vie afin de rassasier notre faim d'amour ».

Pensée du jour: « La Charité envers les autres est le chemin le plus sûr pour une grande sainteté ».

Demandez la grâce de devenir un saint.

Récitez la prière à la Bienheureuse Teresa.

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Prière pour la canonisation de la Bienheureuse Teresa de Calcutta

Jésus, Vous avez fait de Mère Teresa un exemple inspirant d’une foi profonde et d’une charité brulante, une témoin extraordinaire du chemin vers l’enfance spirituelle et une éducatrice hors du commun de la valeur et de la dignité de chaque vie humaine. Accordez-nous qu’elle soit vénérée et imitée comme une des saintes canonisées de l’Église. Écoutez les demandes de tous ceux qui sollicitent son intercession, et spécialement la grâce dont je Vous implore (précisez la faveur pour laquelle vous priez). Qu’à son exemple nous répondions à Votre soif d’amour exprimée sur la Croix, en témoignant d’une charité joyeuse envers Vous caché derrière les traits de détresse du plus pauvre des pauvres, en particulier les moins aimés et les moins désirés. Cette prière nous la faisons en Votre nom par l’intercession de Marie, Votre Mère et notre Mère. Amen.

Avec approbation ecclésiale.

Veuillez faire connaitre les faveurs ou miracles reçu par l’intercession de Mère Térésa de Calcutta à

The Postulator 54  A.J.C. Bose Road, Calcutta

700016 - INDIA

ou Missionaries della Carità, Piazza San Gregorio al Celio 2

00184 Roma  Italia

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Pour approfondir

Site officiel du Centre Mère Teresa de Calcutta

www.motherteresa.org

Site de la Postulation de Mère Teresa

www.motherteresacause.info

Site des Frères Missionnaires de la Charité

http://sites.google.com/site/freresmissionnairesdelacharite

Téléchargez le texte de la Neuvaine (pdf) en cliquant ici

22 août 2010

Prières enseignées par le Christ à Dozulé

22 août 2010

Bienheureux Antonio Neirotti de Rivoli

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Bienheureux Antonio Neirotti de Rivoli

1423-1460


Né à Rivoli, près de Turin vers 1423, Antonio Neirotti entre chez les Dominicains, où il reçoit   l'habit au couvent de San Marco de Florence des mains de Saint Antonin, qui sera le futur archevêque de la ville. Il s'embarque dans un périlleux voyage en direction de la Sicile, car la route était fréquentée par les pirates. Le départ se passe bien, mais par contre, sur le trajet du retour,, il est capturé avant d'arriver à Naples. En 1458 et le religieux fut vendu comme esclave à Tunis. Là-bas,  les Sarrasins, le forcent à abjurer sa Foi et à se marier. Mais, Antonio fit un songe ou il se vit comme mort, et le Seigneur l'invita à se repentir. Le Jeudi Saint de l'année 1460, il reprit l'habit Dominicain, et professa publiquement sa foi au Christ devant le sultan. Ce geste lui valu la palme du martyre. Après que son corps fut acheté par des marchands de Gênes, Amédée de Savoie le fit porter à Rivoli, où il se trouve encore de nos jours.


Prière


O Dieu, qui, dans votre Miséricorde, avez rappelé le Bienheureux Antonio à la lumière de Votre  Vérité et qui en avez fait un martyr admirable, permettez que par son intercession, nous puissions  être toujours fermes dans la foi et vaillants à faire le bien. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.


21 août 2010

Le Mois du Cœur de Marie

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Le Mois du Cœur de Marie

Vingt-deuxième jour

Coup terrible dont le Cœur de Marie fut frappé quand elle se rencontra avec son Fils chargé de la Croix

Que le Cœur de Marie ressentit un terrible coup à la vue de son Fils Jésus, qui venait d'être condamné a mort, et portait sur ses épaules la Croix, ce gibet où il devait être suspendu! « Marie se rencontra avec Jésus hors de la porte de la ville, ainsi que le rapporte saint Bonaventure, et le voyant chargé de ce bois si énorme, elle fut sur le point de mourir de douleur ». « Mais, continue le saint Docteur en s'adressant à Marie, pourquoi, grande Reine, ne fûtes-vous pas retenue par la vue de cette foule de peuple et de cette multitude de soldats? Vous n'y fîtes pas attention, parce que l'immensité de votre douleur Vous avait en quelque sorte arraché le Cœur ». Marie s'élance donc à travers la foule, et se précipite sur les pas de son Fils, en versant les larmes les plus amères sur les traces de sang qu'il laissait empreintes par terre. Ce qui mit le comble à son martyre, fut de ne pouvoir lui dire une parole, et de ne pouvoir en entendre de son Fils. « Ils ne purent se dire un seul mot, parce que ceux qui menaient Jésus au supplice, le pressaient, le poussaient pour le faire avancer plus vite ». Mais elle lui disait intérieurement , dans les angoisses les plus déchirantes:  « Comment portez-vous cette Croix? Comment supportez-vous ces crachats, ces injures? » « O mon bien-aimé, que ne m'est-il au moins permis de vous donner un dernier baiser? » De l'autre côté, le Fils répétait au fond de son Cœur: « Ma colombe, toute belle, tout admirable, vous avez blessé mon cœur d'un seul de vos regards ». O ciel! quel martyre pour ces deux Cœurs!

Et notre cœur, que fait-il? Est-ce un cœur filial? Ne saurait-il être ému de pitié en voyant dans une si grande désolation le Cœur de Jésus notre Père, et le Cœur de Marie notre Mère? Ne saurait-il s'empêcher de s'abandonner à ses vicieux penchants, à ses criminelles habitudes? O mon Jésus, ôtez de mon cœur tout autre amour que le vôtre, et donnez-moi des entrailles de compassion pour méditer sur les peines de votre Cœur et sur les peines du Cœur de votre Mère. Mère bien-aimée, fontaine d'amour, faites que je sente l'aiguillon de votre douleur, que je la partage avec vous, et que je mêle mes larmes avec les vôtres.

Fleur: Répéter souvent aujourd'hui l'oraison jaculatoire: « Faites, ô Mère d'amour, que je sente votre vive douleur, et que je pleure avec vous ».

Fruit: Que notre cœur, vide de toute affection terrestre, n'ait que de saints désirs et n'aspire qu'aux biens célestes.

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20 août 2010

Chemin de Croix avec Sainte Thérèse d'Avila

20 août 2010

Le Mois du Cœur de Marie

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Le Mois du Cœur de Marie

Vingt-et-unième jour

Le Cœur de Marie est déchiré pendant que son Fils est flagellé

Considérez combien le tendre Cœur de Marie fut déchiré, à la vue de son Fils tout dépouillé devant un peuple en fureur, lié comme un esclave à une colonne, et courbé sous une horrible grêle de coups. Marie elle-même révéla à sainte Brigitte, « qu'au premier des grands coups de la flagellation, l'excès de la douleur dont son Cœur fut atteint ne lui permit plus de se tenir debout, et qu'elle tomba alors sans connaissance ». Le prophète Jérémie, voyant par avance les ténèbres de l'évanouissement qui couvraient le front de Marie , frappé de stupeur et touché de compassion s'écriait: « Comment le Seigneur, dans sa fureur, a-t-il couvert des ténèbres de la mort la fille de Sion? » Saint Ephrem de Syrie, dit que Marie, en voyant son cher Fils tout défiguré et tout couvert de plaies, ne cessait de se lamenter et de s'écrier: « O mon Fils, où est maintenant ta beauté? »

Qui a donc inspiré une telle fureur, une telle rage à ces impitoyables bourreaux? Qui a mis en leurs mains ces instruments de supplice? Ah! nous répond cet innocent Agneau: « Ce sont les pécheurs; ils ont frappé sur moi, comme le forgeron sur l'enclume ». Les pécheurs incontinents, les impudiques, voilà surtout ceux qui l'ont flagellé. Je m'adresserai à vous avec confiance, ô Marie, et je vous dirai, comme votre très dévot serviteur saint Bonaventure: « O Vierge douce et clémente, je vous en conjure par vos gémissements et vos larmes, et par l'extrême douleur que vous avez éprouvée à la vue de votre Fils Jésus si cruellement flagellé, obtenez-moi les larmes salutaires d'une parfaite contrition ».

Fleur: Discipline ou quelque autre mortification de la chair.

Fruit: Aimer la modestie, et détester le vice contraire.

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19 août 2010

Le Mois du Cœur de Marie

16

Le Mois du Cœur de Marie

Vingtième jour

Douleur cruelle du Cœur de Marie lors du dernier entretien quelle eut avec son Fils avant sa Passion

Considérez la cruelle douleur qui dut percer le Cœur de Marie , quand il fallut qu'elle se séparât de son Fils, alors qu'il fut prendre congé d'elle pour la dernière fois, suivant le récit qu'en fait saint Bonaventure. « Après la Cène, dit ce saint Docteur, le Seigneur Jésus vient trouver sa Mère, s'assied auprès d'elle en particulier, et la comble du bonheur de sa divine présence, dont il était sur le point de la priver.... Mère chérie, lui dit il, c'est la volonté de mon Père que j'aille à la mort, parce que le temps de la Rédemption est arrivé. Tout ce qui a été prédit de moi va s'accomplir: ils feront de moi leur jouet; ils exerceront sur moi toutes leurs cruautés. Que lui répond sa Mère? O mon Fils, qu'ai-je entendu? Mon esprit se trouble, mon cœur se brise, et je me sens défaillir. Père éternel! divine Providence! Hélas! Que puis-je dire? » Les sanglots lui coupent la voix, elle verse un torrent de larmes, et Jésus, à la vue de la triste situation où sa Mère est réduite, éprouve une douleur mortelle. Sainte Brigitte l'a su, par révélation, de la Mère même de Jésus, qui lui dit: « Lorsque mon fils vit cou1er mes larmes, il en fut attristé jusqu'à la mort ». Il pouvait seul se faire une juste idée de ce que souffrait sa Mère; il pouvait seul en ressentir une affliction proportionnée.

Qui donc a séparé ce qui était si étroitement uni: un tel Fils, d'une telle Mère? Qui a percé si cruellement ces deux Cœurs? Ah! c'est nous; oui, nous-mêmes; nous et nos péchés. Et nous restons plongés dans cette coupable et funeste indolence? O Marie, la plus désolée de toutes les mères! O mon Jésus, le plus affligé de tous les fils! je le confesse, j'ai été la cause de votre douleur. Pourquoi donc mon cœur ne se brise-t-il pas de douleur? Ah! divin Rédempteur, percez-le vous-même, ce cœur, des traits d'une amère contrition. Je vous en conjure par les douces et innocentes larmes de votre Mère bien-aimée: faites que mes yeux versent des larmes salutaires pour laver mes abominables péchés.

Fleur: Faire quelque abstinence à l'honneur de Marie.

Fruit: Pleurer nos péchés.

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18 août 2010

Le Mois du Cœur de Marie

16

Le Mois du Cœur de Marie

Dix-neuvième jour

Le Cœur de Marie est un trésor d'instruction pour les fidèles

Considérez comment le trésor du Cœur de Marie fut ouvert pour la salutaire instruction des fidèles. Ce que Marie avait appris pendant trente-trois ans à l'école de son Fils, même dans le particulier, elle le manifesta aux Apôtres, aux Evangélistes, aux premiers Disciples, (ainsi que le rapportent les Pères, et comme il résulte de l'Evangile de saint Luc); afin que les secrets du Fils lussent transmis jusqu'à nous, et à toute l'Eglise, et lussent ainsi communiqués à tous les Chrétiens jusqu'à la consommation des siècles. Personne ne pouvait, comme elle, être à même de savoir tout ce qui s'opéra secrètement dans son sein lors de l'incarnation du Verbe par l'opération du Saint Esprit, et dans l'intérieur de sa pauvre petite maison, et à Bethléem, et pendant toute la vie de Jésus-Christ  sur la terre; personne ne fut plus assidûment auprès de lui et ne vécut avec lui dans une plus grande intimité. Plus qu'aucune autre personne, dit saint Bernard, elle fut enrichie, par son divin Fils, de qualités transcendantes pour pénétrer les Mystères des Cieux et les secrets de la Doctrine du divin Rédempteur. C'est donc à elle que nous devons ce qu'il y a de plus beau et de plus sublime dans les enseignements que les Evangélistes et les Apôtres nous ont laissés par écrit, ou ont transmis à l'Eglise de vive voix. De sorte que non-seulement nous pouvons dire à Marie: « Beaucoup de filles ont amassé des richesses, mais vous les avez toutes surpassées »; mais elle-même nous dira, avec les paroles de la Sagesse que l'Eglise lui attribue: « Les richesses sont en moi; j'en enrichirai ceux qui m'aiment, et j'en remplirai leurs trésors ».

Malheureux, misérable, hélas! qui n'aime pas Marie, cette Mère qui a tant aimé et qui aime tant Dieu son Fils! Heureux, bienheureux qui aime Marie! il sera riche véritablement. Son intelligence puisera dans des communications célestes les connaissances les plus sublimes, et son cœur recevra les grâces nécessaires pour en faire un bon usage. Interrogeons-nous maintenant: Sommes-nous heureux, ou malheureux? riches, ou pauvres? sommes-nous enfin de véritables enfants de Marie? Ah! tendre Mère, dès ce moment je me prosterne à vos pieds, et je vous présente mon cœur, vous  suppliant de l'accepter. Je vous le dédie, je vous le consacre, pour qu'il vous aime désormais autant qu'il vous a peu aimé jusqu'ici. Répandez sur lui vos bénédictions, et enrichissez-le de vos grâces.

Fleur: Répéter souvent aujourd'hui: « Siège de la Sagesse, priez pour moi ».

Fruit: Amour filial envers Marie.

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17 août 2010

Le Mois du Cœur de Marie

16

Le Mois du Cœur de Marie

Dix-huitième jour

Le Cœur de Marie devient le Trésor des paroles et des actions de son divin Fils

Considérez le précieux trésor que Marie amasse dans son Cœur, pour son profit et pour le nôtre, en observant les saintes actions de son Fils, en écoutant ses divines paroles, surtout pendant le cours de ses prédications évangéliques. Le saint Evangile, à plusieurs reprises, fait d'elle cet éloge particulier : qu'elle conservait dans son Cœur et méditait toutes les actions et les paroles de son Fils. Lorsque, assistant à une des prédications de Jésus, une femme s'écria du milieu de la foule:  « Heureux les flancs qui vous ont porté; heureuses les mamelles que vous avez sucées »; Jésus lui-même, à haute voix et publiquement, déclara que sa Mère était plus heureuse de garder dans son Cœur les paroles qu'il proférait; et dans cette occasion il la proposa à tout le monde comme un exemple à imiter, en disant: « Dites plutôt: Bienheureux ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ». Bienheureux encore ceux qui à son exemple écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent. C'est l'explication que les Pères et les Interprètes donnent de ces paroles de Jésus-Christ.

Et nous, quel profit avons-nous tiré de cette exhortation du Sauveur? Avons-nous été assidus à entendre la divine parole, attentifs à l'écouter? Comment l'avons-nous gardée? Heureux, bienheureux celui qui, comme Marie, l'écoute avec avidité, la garde avec vigilance, et la médite continuellement dans son cœur. Cette parole le purifie, l'éclaire, et le sanctifie. O mon Jésus, mon divin Maître, jusqu'à présent j'ai fermé l'oreille à vos inspirations. Au lieu de méditer, comme Marie, vos divines paroles, j'ai été sourd à votre voix. Ah! parlez-moi de nouveau; que j'entende encore ces divines paroles, et je les recueillerai, et je les conserverai dans mon cœur: « Parlez, Seigneur, parce que votre serviteur vous écoute ».

Fleur: Aller entendre quelque sermon, ou faire une Lecture spirituelle d'une demi-heure.

Fruit: Ecouter la parole de Dieu, la conserver dans son cœur, la mettre en pratique.

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16 août 2010

Session de la Communauté des Béatitudes 2010

Session Internationale de la Communauté des Béatitudes 2010


Voici une petite vidéo, très belle, retraçant les temps forts de la Session de la Communauté des Béatitudes qui a eu lieu en juillet dernier à Lourdes.... j'y étais... Un temps très fort de louange et de prière...

Venez l'année prochaine!

Renseignements
http://lourdes.sessions.beatitudes.org

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