Neuvaine
à la Bienheureuse Teresa de Calcutta
Très
chers amis, lecteurs et abonnés du blog Images Saintes,
A
l'occasion de l'anniversaire du Centenaire de la naissance de la
Bienheureuse Teresa de Calcutta, je vous invite à réciter une
neuvaine pour préparer sa fête liturgique qui est célébrée le 5
septembre, la Neuvaine commencera le le Vendredi 27 août prochain
pour se terminer le 4 septembre. Je vous invite à me faire parvenir
le récit des grâces que vous aurez reçues par l'intercession de la
Bienheureuse Teresa de Calcutta, et je les transmettrait à la
postulation.
Fraternellement,
Franck
Monvosisin, rédacteur du Blog Images Saintes.
Première
partie
La
Bienheureuse Teresa de Calcutta
« Viens,
sois ma lumière »
1910-1997
« Par
mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma
foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel,
j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens
entièrement au Cœur de Jésus ». Petite de stature, avec une
foi solide comme le roc, Mère Teresa de Calcutta, se vit confier la
mission de proclamer la soif infinie de l’amour de Dieu pour
l’humanité, en particulier pour les plus pauvres des pauvres,
« Dieu aime toujours le monde et Il nous envoie, vous et moi,
pour être son amour et sa compassion auprès des pauvres ».
C’était une âme remplie de la lumière du Christ, brûlante
d’amour pour lui et consumée d’un seul désir: « apaiser
sa soif d’amour et des âmes ».
Cette
messagère lumineuse de l’amour de Dieu est née le 26 août 1910 à
Skopje, une ville située aux croisements de l’histoire des
Balkans. Cadette de Nikola et Drane Bojaxhiu, elle fut appelée
Gonxha Agnès; elle reçut sa première communion à l’âge de cinq
ans et demi et fut confirmée en novembre 1916. Le jour de sa
première communion, elle fut remplie d’un grand amour pour les
âmes. La mort soudaine de son père quand elle avait environ huit
ans, laissa la famille dans une condition financière difficile.
Drane éleva ses enfants avec amour et fermeté, influençant
beaucoup le caractère et la vocation de sa fille. La formation
religieuse de Gonxha fut soutenue par la paroisse jésuite très
active du Sacré Cœur dans laquelle elle était bien engagée. A
l’âge de dix-huit ans, poussée par le désir de devenir
missionnaire, Gonxha quitte sa maison en septembre 1928 pour rentrer
à l’Institut de la Vierge Marie, connu sous le nom de Sœurs de
Lorette, en Irlande. Là, elle reçut le nom de Sœur Mary Teresa,
après Sainte Thérèse de Lisieux. En décembre, elle part pour
l’Inde, et arrive à Calcutta le 6 janvier 1929. Après avoir fait
ses premiers vœux en mai 1931, Sœur Teresa fut envoyée à la
communauté de Loretto Entally à Calcutta et enseigna à l’école
de filles, Sainte Marie. Le 24 mai 1937, Sœur Teresa fit ses vœux
perpétuels devenant, comme elle disait, « l’épouse de Jésus
pour « toute l’éternité ».
A
partir de ce moment-là, elle fut appelée Mère Teresa. Elle
continua à enseigner à Sainte Marie et en 1944 devint la directrice
de l’école. Les vingt années de Mère Teresa à Lorette furent
remplies d’une joie profonde, elle était très pieuse, aimant
profondément ses sœurs et ses élèves. Remarquée pour sa charité,
sa générosité et son courage, sa résistance au travail et douée
d’un talent naturel pour l’organisation, elle vécut sa
consécration à Jésus, au milieu de ses compagnes, avec joie et
fidélité. Le 10 septembre 1946, en route pour sa retraite annuelle
à Darjeeling, Mère Teresa reçut dans le train son « inspiration »,
son « appel dans l’appel ». Ce jour-là, d’une
manière qu’elle n’expliquera jamais, la soif de Jésus d’aimer
et sa soif pour les âmes prit possession de son cœur et le désir
de satisfaire cette soif devint la motivation de sa vie. Au cours des
semaines et des mois suivants, Jésus lui révéla, par des locutions
intérieures et des visions, le désir de son cœur d’avoir « des
victimes d’amour », qui « diffuseraient son amour sur
les âmes ». Il la suppliait « Viens, sois ma lumière ».
« Je ne peux y aller seul ». Il lui révéla sa douleur
devant la négligence envers les pauvres, son chagrin d’être
ignoré d’eux et son immense désir d’être aimé par eux. Il
demanda à Mère Teresa d’établir une communauté religieuse, les
Missionnaires de la Charité, dédiée au service des plus pauvres
d’entre les pauvres.
Presque
deux ans d’épreuves et de discernement passèrent avant que Mère
Teresa ne reçoive la permission de commencer. Le 17 août 1948, elle
se revêtit pour la première fois de son sari blanc, bordé de bleu
et passa les portes de son couvent bien-aimé de Lorette pour entrer
dans le monde des pauvres. Après un stage de courte durée chez les
Sœurs de la Mission Médicale à Patna, Mère Teresa retourna à
Calcutta et trouva un logement temporaire chez les Petites Sœurs des
Pauvres. Le 21 décembre, elle alla pour la première fois dans les
bidonvilles. Elle visita quelques familles, lava les plaies de
plusieurs enfants, prit soin d’un vieil homme malade allongé dans
la rue et d’une femme tuberculeuse mourant de faim. Elle commençait
chaque journée en communion avec Jésus dans l’Eucharistie et puis
elle sortait, le chapelet à la main, pour le trouver et le servir
dans « les rejetés, les mal-aimés, les négligés ».
Après quelques mois, ses anciennes élèves la rejoignèrent une par
une. Le 7 octobre 1950, la nouvelle congrégation des Missionnaires
de la Charité était officiellement établie dans l’Archidiocèse
de Calcutta. Au début des années 1960, Mère Teresa commença à
envoyer ses sœurs dans d’autres régions de l’Inde.
L’approbation accordée par le Pape Paul VI en février 1965
l’encouragea à ouvrir une maison au Venezuela. Ce fut bientôt
suivi par des fondations à Rome et en Tanzanie et finalement, sur
tous les continents. Commençant en 1980 et continuant à travers les
années 1990, Mère Teresa ouvrit des maisons dans presque tous les
pays communistes, y compris l’ancienne Union Soviétique, l’Albanie
et Cuba. Afin de mieux répondre aux besoins physiques aussi bien que
spirituels des pauvres, Mère Teresa fonda Les Frères Missionnaires
de la Charité en 1963, en 1976 la branche contemplative des sœurs,
en 1979 les Frères Contemplatifs, et en 1984 les Pères
Missionnaires de la Charité. Cependant son inspiration n’était
pas limitée à ceux qui avaient une vocation religieuse. Elle forma
les Coopérateurs de Mère Teresa et les Coopérateurs Malades et
Souffrants, personnes de fois et nationalités différentes avec qui
elle partageait son esprit de prière, de simplicité, de sacrifice
et son apostolat pour les humbles travaux d’amour.
Cet
esprit inspira plus tard les Laïques Missionnaires de la Charité.
En réponse aux demandes de beaucoup de prêtres, en 1981 Mère
Teresa commença aussi le mouvement Corpus Christi pour les prêtres,
traçant un « petit chemin de sainteté » pour ceux qui
désirent partager son charisme et son esprit. Durant ces années de
croissance rapide, le monde commença à tourner son regard vers Mère
Teresa et le travail qu’elle avait commencé. Elle reçut de
nombreux prix pour honorer son travail, en commençant par le prix
indien Padmashri en 1962 et le Prix Nobel de la Paix en 1979, alors
que les médias, avec un intérêt grandissant, commençaient à
suivre ses activités. Elle reçut tout cela « pour la gloire
de Dieu et au nom des pauvres ». L’ensemble de la vie et de
l’œuvre de Mère Teresa témoignent de la joie d’aimer, de la
grandeur et dignité de chaque être humain, de la valeur de chaque
petite chose faite avec foi et avec amour, et, par-dessus tout, de
l’amitié avec Dieu.
Mais
il y avait un autre côté héroïque de cette grande femme qui fut
révélé seulement après sa mort. Cachée aux yeux de tous, cachée
même à ses plus proches, sa vie intérieure fut marquée par
l’expérience d’un sentiment profond, douloureux et constant
d’être séparée de Dieu, même rejetée par lui, accompagné d’un
désir toujours croissant de son amour. Elle appela son expérience
intérieure, « l’obscurité ». La « nuit
douloureuse » de son âme qui débuta à peu près au moment où
elle commençait son travail pour les pauvres et qui continua jusqu’à
la fin de sa vie, conduisit Mère Teresa à une union toujours plus
profonde avec Dieu. A travers cette obscurité, elle participa
mystiquement à la soif de Jésus dans son désir d’amour
douloureux et ardent, et elle partagea la désolation intérieure des
pauvres. Durant les dernières années de sa vie, malgré des
problèmes de santé de plus en plus sérieux, Mère Teresa continua
à gouverner sa congrégation et à répondre aux besoins des pauvres
et de l’Eglise.
En
1997, les sœurs de Mère Teresa étaient au nombre d’environ 4000
et étaient établies dans 610 fondations réparties dans 123 pays du
monde. En mars 1997, elle bénit la nouvelle supérieure générale
des Missionnaires de la Charité récemment élu et elle effectua
encore un voyage à l’étranger. Après avoir rencontré le Pape
Jean Paul II pour la dernière fois, elle rentra à Calcutta et passa
ses dernières semaines à recevoir des visiteurs et à enseigner es
sœurs. Le 5 septembre fut le dernier jour de la vie terrestre de
Mère Teresa. Elle reçut du gouvernement de l’Inde les honneurs de
funérailles officielles et son corps fut enterré dans la Maison
Mère des Missionnaires de la Charité. Sa tombe devint rapidement un
lieu de pèlerinage et de prière pour les gens de toutes fois,
riches et pauvres. Mère Teresa laissa le testament d’une foi
inébranlable, d’un espoir invincible et d’une charité
extraordinaire. Sa réponse à la cause de Jésus, « Viens sois
ma lumière », fit d’elle une Missionnaire de la Charité,
une « mère pour les pauvres », un symbole de compassion
pour le monde et un témoignage vivant de la soif d’amour de Dieu.
Moins de deux ans après sa mort, dû à la réputation de sainteté
largement répandue de Mère Teresa et au rapport des faveurs reçues,
le Pape Jean Paul II permit l’ouverture de sa cause de
canonisation. Le 20 décembre 2002, il approuva les décrets de ses
vertus héroïques et miracles. Mère Teresa a été Béatifiée le
19 octobre 2003, par le Vénérable Jean Paul II.
Texte
extrait du site du Saint Siège
Deuxième
partie
Neuvaine
à la Bienheureuse Teresa de Calcutta
Dieu
parle dans le silence
Avant
de commencer à prier, recherchez un endroit qui vous aidera à
prier, de préférence une église ou une chapelle devant le Saint
Sacrement. Faites silence en vous car Dieu est l'ami du silence. Dieu
nous attend toujours dans le silence, pour nous parler et nous
écouter. « Dans le silence de nos cœurs, Dieu parle de Son
Amour; avec notre silence, nous permettons à Jésus de nous aimer ».
(Mère Teresa) Lisez quelques unes ou toutes les citations du jour et
permettez qu'elles vous imprègnent votre cœur. Méditez les paroles
de Mère Teresa pendant un moment et laissez l'une de ses pensées
grandir dans votre cœur et vous accompagner toute la journée.
Unissez-vous à tous vos frères et sœurs à travers le monde qui
souffrent dans l'obscurité et la peine, puis récitez avec ferveur
la Prière à la Bienheureuse Teresa de Calcutta. Vous pouvez aussi
faire un acte concret d'amour envers une personne de votre famille,
de votre communauté, ou de votre voisinage, afin de vivre plus
profondément l'esprit et le message de Mère Teresa durant la
Neuvaine.
Prière
à la Bienheureuse Teresa de Calcutta
Bienheureuse
Teresa de Calcutta, tu
as permis à l’amour assoiffé de Jésus sur la Croix de devenir
une flamme vivante en toi, et ainsi tu es devenue la lumière de son
amour pour tous. Obtiens pour moi du Cœur de Jésus… (Mentionner
ici l’intention pour laquelle vous priez). Apprends-moi à
permettre à Jésus de pénétrer et de posséder tout mon être si
entièrement que ma vie aussi puisse rayonner sa lumière et Son
amour sur les autres. Amen.
Cœur
Immaculé de Marie, cause de notre joie, priez pour nous.
Bienheureuse
Teresa de Calcutta, priez pour nous.
Premier
jour
Connaître
le Dieu vivant
« Connaissez-vous
vraiment Jésus vivant, non à partir de livres, mais en étant avec
Lui dans votre cœur? »
« Suis-je
convaincu de l'Amour du Christ pour moi et du mien pour Lui? Cette
conviction est le roc sur lequel est bâtie la sainteté. Que
devons-nous faire pour avoir cette conviction? Nous devons connaître
Jésus, aimer Jésus, servir Jésus. La connaissance vous rendra fort
comme la mort. Nous connaissons Jésus par la Foi: en méditant Sa
Parole dans les Ecritures, en L'écoutant parler à travers Son
Eglise et à travers l'intime union de la prière ».
« Cherchez-Le
dans le Tabernacle. Fixez vos yeux sur Lui qui est la Lumière.
Approchez votre cœur tout près de Son Cœur Divin et demandez-Lui
de vous accorder la grâce de Le connaître ».
Pensée
pour la journée: « Ne cherchez pas Jésus dans les terres
lointaines. Il n'y est pas: Il est près de vous, Il est en vous ».
Demandez
la grâce de connaître intimement Jésus.
Récitez
la prière à la Bienheureuse Teresa.
Deuxième
jour
Jésus
vous aime
« Suis-je
convaincu de l'amour du Christ pour moi et du mien pour Lui? Cette
conviction est comme la lumière du soleil qui fait monter la sève
de vie et éclore les bourgeons de sainteté. Cette conviction est le
roc sur lequel est bâtie la Sainteté ».
« Le
Démon peut essayer d'utiliser les blessures de la vie et parfois nos
propres erreurs, pour vous donner le sentiment qu'il est impossible
que Jésus vous aime réellement, qu'Il est vous est réellement
attaché. C'est un danger pour nous tous. Et c'est si triste, car
c'est complètement contraire à ce que Jésus veut réellement,
attend de vous dire.... Il vous aime toujours, même lorsque vous ne
vous en sentez pas dignes ».
« Jésus
vous aime tendrement, vous êtes précieux pour Lui. Tournez-vous
vers Jésus avec une grande confiance, laissez-vous aimer par Lui. Le
passé appartient à Sa Miséricorde, l'avenir à Sa Providence et le
présent à Son Amour ».
Pensée
pour la journée: « N'ayez pas peur, vous êtes précieux
pour Jésus: Il vous aime ».
Demandez
la grâce d'être convaincu de l'Amour inconditionnel et personnel de
Jésus pour vous.
Récitez
la prière à la Bienheureuse Teresa.
Troisième
jour
Entendez
Le vous dire: « J'ai soif »
« Dans
Son Agonie, dans Sa Souffrance, dans Sa Solitude, Il a dit très
clairement: « Pourquoi M'as-Tu abandonné? » Il était si
terriblement seul et abandonné et souffrant sur la Croix... A ce
moment le plus difficile, Il s'est écrié: « J'ai soif! »...
Et les gens ont pensé qu'Il avait une soif ordinaire et Lui ont
donné du vinaigre; mais ce n'était pas de cela dont Il avait soif,
c'était de notre amour, de notre affection, de cet attachement
intime à Lui et de ce partage de Sa Passion. Et c'est étrange qu'Il
est employé un tel mot. Il a utilisé « J'ai foi », au
lieu de « Donne-Moi ton amour »... La soif de Jésus sur
la Croix n'est pas imagination. Cet fût une parole: « J'ai
soif ». Ecoutons-Le me le dire et vous le dire... C'est
vraiment un don de Dieu ».
« Si
vous écoutez avec votre cœur, vous entendrez, vous comprendrez....
Tant que vous ne savez pas, au plus profond de vous-même, que Jésus
a soif de vous, vous ne pouvez pas commencer à savoir qui Il veut
être pour vous. Ou qui Il veut que vous soyez pour Lui ».
« Suivez
Ses traces à la recherche des âmes. Portez-Le, Lui et Sa Lumière
dans les maisons des pauvres, particulièrement aux âmes qui en ont
le plus besoin. Répandez la Charité de Son Cœur où que vous
alliez et apaisez ainsi Sa soif pour les âmes ».
Pensée
pour la journée: « Rendez-vous compte! Dieu a soif que,
vous et moi, nous nus offrions pour étancher Sa soif ».
Demandez
la grâce de comprendre le cri de soif de Jésus.
Récitez
la prière à la Bienheureuse Teresa.
Quatrième
jour
La
Vierge Marie vous aidera
« Comme
nous avons besoin de Marie pour nous apprendre ce que signifie
étancher l'Amour assoiffé de Dieu pour nous, que Jésus est venu
nous révéler! Elle le fit d'une si belle manière. Oui, Marie à
permis à Dieu de prendre possession de sa vie par sa pureté, son
humilité, son amour fidèle... Cherchons à grandir, sous la
conduite de notre Mère du Ciel, dans ces trois attitudes intérieures
importantes à l'âme qui réjouissent le Cœur de Dieu et Le rendent
capable de s'unir à nous, dans et à travers Jésus, par le pouvoir
de l'Esprit Saint. C'est en faisant ainsi que, comme Marie notre
Mère, nous permettrons à Dieu de prendre possession de tout notre
être, et qu'à travers nous, Dieu pourra étendre son Amour Assoiffé
à tous ceux que nous rencontrerons, particulièrement les pauvres ».
« Si
nous nous tenons auprès de la Vierge Marie, elle nous donnera son
esprit de confiance aimante, d'abandon total et de joie ».
Pensée
pour la journée: « Comme nous devons rester près de Notre
Dame, elle qui a compris la profondeur de l'Amour Divin qui lui fut
révélé alors qu'elle se tenait au pied de la Croix et entendait
Jésus crier: « J'ai soif ».
Demander
la grâce d'apprendre de Notre Dame à étancher la soif de Jésus
comme elle le fit.
Réciter
la Prière à la Bienheureuse Teresa.
Cinquième
jour
Faites
aveuglément confiance en Jésus
« Faites
confiance au Bon Dieu qui nous aime, qui prend soin de nous, qui voit
tout, qui connaît tout, qui peut tout faire pour mon bien et le bien
des âmes ».
« Aimez-Le
en toute confiance sans regarder en arrière, sans peur. Donnez-vous
entièrement à Jésus. Il se servira de vous pour accomplir de
grandes choses à condition que vous croyiez en Lui, ayez confiance
en Lui, avec une confiance aveugle et absolue, parce qu'Il est
Jésus ».
« Jésus
ne change jamais... Faites-Lui confiance avec amour, faites-Lui
confiance avec un grand sourire, croyant toujours qu'Il est le Chemin
vers le Père, qu'Il est la lumière de ce monde de ténèbres ».
« En
toute sincérité, nous devons être capables de lever les yeux et de
dire: « Je puis tout en celui qui me fortifie ». Forts de
cette affirmation de Saint Paul, vous devez avoir une confiance
certaine en faisant votre travail, ou plutôt le travail de Dieu,
bien, efficacement et même parfaitement, avec Jésus et pour Jésus.
Soyez aussi convaincus que par vous-mêmes vous ne pouvez rien faire,
rien avoir, sauf le péché, la faiblesse et la misère; que tous les
dons de la nature et de la grâce que vous avez, vous les tenez de
Dieu ».
« Marie
a aussi montré cette confiance totale en Dieu, en acceptant d'être
utilisée pour Son plan de Salut en dépit de son insignifiance, car
elle savait que Lui qui était Tout-Puissant, pouvait faire de
grandes choses en elle et à travers elle. Elle a fait confiance. Une
fois qu'elle lui a dit « oui », terminé. Elle n'a jamais
douté ».
Pensée
pour la journée: « La confiance en Dieu peut tout. C'est
de notre vide et de notre petitesse don Dieu a besoin et non de notre
plénitude ».
Demandez
la grâce d'avoir une confiance inébranlable dans la puissance de
Dieu et dans Son Amour pour vous et pour tous.
Récitez
la Prière à la Bienheureuse Teresa.
Sixième
jour
L'amour
véritable est abandon
« « J'ai
soif » n'a aucun sens sauf si, dans un abandon total, je donne
tout à Jésus ».
« Comme
il est difficile de conquérir Dieu! Nous nous donnons à Dieu, alors
Dieu est à nous; et il n'y a rien de plus à nous que Dieu. Car si
nous nous abandonnons à Lui, nous Le possèderons comme Il se
possède Lui-même; c'est à dire que nous vivrons Sa propre vie. La
monnaie avec laquelle Dieu récompense notre abandon est Lui-même.
Nous devenons dignes de Le posséder quand nous nous abandonnons à
Lui de manière surnaturelle. Le véritable amour est abandon. Plus
nous aimons, plus nous nous abandonnons ».
« Souvent
vous voyez alignés des fils électriques, petits et gros, neufs et
vieux, bon marché et coûteux. Sauf si et jusqu'à ce que le courant
passe, il n'y aura aucune lumière. Le fil c'est vous et moi. Le
courant, c'est Dieu. Nous avons le pouvoir de laisser passer le
courant à travers nous, de le laisser nous utiliser et de produire
la lumière du monde, Jésus; ou de refuser d'être utilisés et de
permettre aux ténèbres de se répandre. La Vierge Marie a été le
fil le plus merveilleux. Elle a permis à Dieu de la remplir jusqu'à
ras-bord, et ainsi, par son abandon, « Qu'il me soit fait selon
Votre Parole », elle est devenue pleine de grâce. Et
naturellement, dès qu'elle fut remplie par ce courant, la grâce de
Dieu, elle partit en hâte chez Élisabeth raccorder le fil, Jean, au
courant Jésus ».
Pensée
du jour: « Permettez à Dieu de vous utiliser sans vous
consulter ».
Demandez
la grâce d'abandonner toute votre vie à Dieu.
Récitez
la prière à la Bienheureuse Teresa.
Septième
jour
Dieu
aime celui qui donne avec joie
« Pour
apporter la joie au plus profond de notre âme, le Bon Dieu s'est
donné Lui-même à nous... La joie n'est pas seulement une question
de tempérament. Au service de Dieu et des âmes, c'est toujours
difficile, raison supplémentaire pour essayer de l'acquérir et de
la faire grandir dans nos coeurs. La joie est prière, la joie est
force, la joie est amour. La joie est un filet d'amour avec lequel
vous pouvez prendre beaucoup d'âmes. Dieu aime celui qui donne avec
joie. Il donne encore plus, celui qui donne avec joie. Si dans le
travail vous avez des difficultés et si vous les acceptez avec joie,
avec un grand sourire, dans cela comme dans toutes choses, les autres
verront vos bonnes oeuvres et glorifieront le Père. La meilleure
façon de montrer votre gratitude à Dieu et aux hommes est de tout
accepter avec joie. Un cœur joyeux est la conséquence naturelle
d'un cœur brûlant d'amour ».
« Sans
joie il n'y a pas d'amour, et l'amour sans joie n'est pas l'amour
véritable. Nous avons donc besoin d'apporter cet amour et cette joie
dans le monde d'aujourd'hui ».
« La
joie était aussi la force de la Vierge Marie. La Vierge Marie a été
la première Missionnaire de la Charité. Elle a été la première à
recevoir Jésus physiquement et à porter Jésus aux autres; et elle
est partie en hâte. Seule la joie pouvait lui donner cette force et
cette rapidité pour partir faire le travail d'une servante ».
Pensée
du jour: « La joie est le signe de l'union avec Dieu, de la
présence de Dieu. La joie est amour, la conséquence naturelle d'un
cœur brûlant d'amour ».
Demandez
la grâce de garder la joie d'aimer et de partager cette joie avec
tous ceux que vous rencontrez.
Récitez
la prière à la Bienheureuse Teresa.
Huitième
jour
Jésus
s'est fait le Pain de Vie et Celui qui a faim
« Nos
oeuvres de Charité ne sont rien d'autre que le débordement de notre
amour pour Dieu jaillissant du fond de nous-mêmes. Aussi, celui qui
est le plus uni à Lui, aime le plus son prochain ».
« Notre
activité n'est vraiment apostolique que dans la mesure ou nous Lui
permettons d'agir en nous et à travers nous, avec Sa puissance, avec
Son désir, avec Son Amour. Nous devons devenir saints, non parce que
nous voulons nous sentir Saints, mais parce que le Christ doit être
capable de vivre pleinement Sa vie en nous ».
« Dépensons-nous
avec Lui et pour Lui. Permettez-Lui de voir avec vos yeux, parler
avec votre langue, travailler avec vos mains, marcher avec vos pieds,
penser avec votre tête et aimer avec votre cœur. N'est-ce pas là
l'union parfaite, une prière continuelle d'amour? Dieu est notre
Père aimant. Laissez votre lumière d'amour briller tellement devant
les hommes que voyant vos bonnes oeuvres (le nettoyage, le balayage,
la cuisine, l'amour pour votre mari et vos enfants), ils puissent
glorifier le Père ».
« Soyez
saints. La Sainteté est le chemin le plus facile pour étancher la
soif de Jésus, la Sienne pour vous et la vôtre pour lui ».
Pensée
du jour: « Crois que Lui, Jésus, est sous l'apparence du
Pain et que Lui, Jésus est dans celui qui a faim, qui est nu, le
malade, l'isolé, celui qui n'est pas aimé, le sans-logis, le
démuni, le désespéré ».
Demandez
la grâce de voir Jésus dans le Pain de Vie et de Le servir dans les
pauvres sous Son déguisement de détresse.
Récitez
la Prière à la Bienheureuse Teresa.
Neuvième
jour
La
Sainteté est Jésus vivant et agissant en moi
« Quoi
que tu fasses, quand j'avais faim tu m'as donné à manger, quand
j'avais soif tu m'as donné à boire. Quand j'étais fatigué, tu
m'as aidé à trouver du repos, quand j'avais peur tu m'as ôté
toute mon angoisse. Quand j'étais petit tu mas appris à lire, quand
j'étais seul tu m'as donné de l'amour. Quand j'étais en prison tu
es venu dans ma cellule, quand j'étais à l'hôpital tu m'as soigné.
Quand j'étais dans un pays étranger tu m'as accueilli, quand
j'étais au chômage tu m'as cherché du travail. Quand j'étais
vieux tu m'as offert ton sourire, quand j'étais sans repos tu m'as
patiemment écouté. Quand j'étais blessé dans la bataille tu as
pansé mes plaies, quand j'aspirais à la bonté tu m'as tenu la
main. Quand on se moquait de moi tu étais à mes côtés, quand
j'étais heureux tu as partagé ma joie. Quand j'étais sans abri tu
m'as ouvert ta porte, quand j'étais nu tu as donné ton vêtement ».
« La
plus grande maladie actuelle n'est pas la lèpre ou la tuberculose
mais le sentiment d'être indésirable, mal-aimé et abandonné de
tous. Le plus grand péché est l'absence d'amour et de charité, la
terrible indifférence au prochain qui, au bord de la route, est en
butte à l'exploitation, la corruption, l'indigence et la maladie.
... Que le Christ fasse passer sa lumière et sa vie en nous et, à
travers nous, dans le monde de la misère. Que les pauvres, en nous
voyant, soient attirés vers le Christ et l'invitent à entrer chez
eux dans leurs vies ».
« Il
s'est fait pain de vie afin de rassasier notre faim d'amour ».
Pensée
du jour: « La Charité envers les autres est le chemin le
plus sûr pour une grande sainteté ».
Demandez
la grâce de devenir un saint.
Récitez
la prière à la Bienheureuse Teresa.
Prière
pour la canonisation de la Bienheureuse Teresa de Calcutta
Jésus,
Vous avez fait de Mère Teresa un exemple inspirant d’une foi
profonde et d’une charité brulante, une témoin extraordinaire du
chemin vers l’enfance spirituelle et une éducatrice hors du commun
de la valeur et de la dignité de chaque vie humaine. Accordez-nous
qu’elle soit vénérée et imitée comme une des saintes canonisées
de l’Église. Écoutez les demandes de tous ceux qui sollicitent
son intercession, et spécialement la grâce dont je Vous implore
(précisez la faveur pour laquelle vous priez). Qu’à son
exemple nous répondions à Votre soif d’amour exprimée sur la
Croix, en témoignant d’une charité joyeuse envers Vous caché
derrière les traits de détresse du plus pauvre des pauvres, en
particulier les moins aimés et les moins désirés. Cette prière
nous la faisons en Votre nom par l’intercession de Marie, Votre
Mère et notre Mère. Amen.
Avec
approbation ecclésiale.
Veuillez
faire connaitre les faveurs ou miracles reçu par l’intercession de
Mère Térésa de Calcutta à
The
Postulator 54 A.J.C. Bose Road, Calcutta
700016
- INDIA
ou
Missionaries della Carità, Piazza San Gregorio al Celio 2
00184
Roma Italia
Pour
approfondir
Site
officiel du Centre Mère Teresa de Calcutta
www.motherteresa.org
Site
de la Postulation de Mère Teresa
www.motherteresacause.info
Site
des Frères Missionnaires de la Charité
http://sites.google.com/site/freresmissionnairesdelacharite
Téléchargez
le texte de la Neuvaine (pdf) en cliquant ici