16 août 2010

Le Mois du Cœur de Marie

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Le Mois du Cœur de Marie

Dix-septième jour

Les soins vigilants du Cœur de Marie dans sa maison à Nazareth

Jésus étant retourné à Nazareth, avec sa Mère et saint Joseph, « leur était soumis ». C'est tout ce que l'Evangile nous en dit. Si l'on vient à égarer une chose précieuse, et qu'ensuite on la retrouve, on s'y attache bien plus vivement, et on la garde avec bien plus de soins qu'auparavant. D'après cela, considérez combien Jésus dut être encore plus cher à Marie, après qu'elle l'eut retrouvé! Et puisqu'il devait lui être confié jusqu'à l'âge de trente ans, peut-on se faire une idée des soins qu'elle en prit pendant tout ce temps? Mais, quand elle le voyait ainsi constamment soumis et obéissant à ses moindres signes, combien sa profonde humilité ne devait-elle pas en souffrir? et quelle violence son Cœur ne devait-il pas se faire, en se trouvant obligée de commander à celui dont elle se regardait comme tout-à-fait indigne de recevoir les ordres ? Ce sont des Mystères incompréhensibles ici bas, et ce n'est qu'en Paradis qu'on en aura l'intelligence.

Que Jésus nous est cher, quand, apaisé par notre repentir, il est revenu prendre possession de notre cœur dont nos péchés l'avaient chassé! Avec quel soin n'avons-nous pas alors gardé sa grâce, cette perle inestimable? et combien ne nous humilions-nous pas devant sa divine Majesté, en voyant Jésus qui s'abaisse au point de venir en nous pour être notre nourriture? O mon doux Jésus, ne suis-je pas un vrai monstre d'ingratitude? ne devrais-je pas être maintenant en enfer pour mes péchés? Vous avez usé envers moi d'une telle miséricorde, que vous m'avez de nouveau accordé votre grâce, et que vous avez même daigné venir habiter en moi dans la sainte Communion! Et cependant je vis dans l'oubli de tant de bienfaits, de tant de faveurs! Ah, non; qu'il n'en soit plus ainsi à l'avenir, ô douce Lumière de mon âme, ô ma consolation, ô mon Père!

Fleur: Réciter le Te Deum, en action de grâce des bienfaits que l'on a reçus, et trois Ave Maria à la très sainte Vierge qui nous les a obtenus.

Fruit: Etre pénétré de l'excellence de la grâce divine; se bien préparer à la sainte Communion; témoigner à Dieu notre gratitude de ses bienfaits.

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La Madone des Motards

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La Madone des Motards

Porcaro, Morbihan,

Diocèse de Vannes, France


Porcaro est une petite commune du Morbihan qui compte 626 habitants et se situe entre Guer et Ploermel, à 45 km de Rennes, l'on y venait autrefois de très loin pour venir se recueillir devant la sépulture de la Servante de Dieu Madeleine Morice se trouvant dans l'église Notre Dame. Madeleine Morice fut une grande mystique et stigmatisée bretonne, dont la cause de Béatification est en cours d'étude, elle reçoit toujours des pèlerins qui viennent demander, efficacement toutes sortes de grâces. Mais Porcaro est désormais reconnue comme la capitale française des motards. Chaque année, près de 25 000 motards de toute la France et de l'europe se retrouvent.pour faire la fete. C’est à la fois un lieu de ralliement et de pèlerinage pour des milliers d’adeptes de la moto qui viennent chaque année de plus en plus nombreux pour vénérer la Madone des motards de Porcaro. "En 1979 nous voulions organiser une procession en l’honneur de la vierge pour notre club motocycliste. Nous nous sommes servis d’une petite statue que j’avais ramenée de Fatima qui est ainsi devenue la Madone des motards de Porcaro… Nous étions une trentaine de motards ”  (L’Abbé Prévoteau, recteur de Porcaro de 1967 à 2003). En 1988, 10ème pardon, 800 motards inaugurent l’Oratoire. En 1992, une 1ère procession aux flambeaux est suivie par 4000 motos. En 1999, 20ème anniversaire, 15 000 motards sont présents. Depuis 2002, la presse annonce plus de 20 000 motards et 10 000 visiteurs : un succès grandissant ! Le Grand Pardon de 2010 a rassemblé cette année, plus de 20 000 motards, venus de mettre sous la protection de la Vierge Marie.




Renseignements

http://www.madonedesmotards.com

 

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15 août 2010

Le Mois du Cœur de Marie

16

Le Mois du Cœur de Marie

 

Seizième jour

Douleur du Cœur de Marie quand elle perdit l'Enfant Jésus dans Jérusalem

 

Considérez combien fut terrible le coup dont fut frappé le Cœur de Marie, dès qu'elle s'aperçut de la disparition de ce cher Fils, qu'elle avait eu sans cesse à ses côtés, et qu'elle n'avait pas perdu de vue un seul instant depuis sa naissance. Considérez combien fut violent le déchirement que ce Cœur en ressentit pendant trois jours de suite qu'elle le chercha vainement partout nuit et jour toute désolée.» « Sa douleur, dit Origène, fut extrême, parce que son amour était extrême. En se voyant séparée de son Fils, elle souffrit bien plus qu'aucun Martyr ne peut souffrir de la séparation de son âme d'avec son Corps ». Cette douleur fut telle, enfin, que Marie ne put la tenir renfermée dans son sein, ni s'empêcher, quand elle eut retrouvé son Fils, de la manifester par cette amoureuse plainte: « Mon Fils, pourquoi en avez-vous usé de la sorte avec nous? Voila que nous vous cherchions tout affligés, votre père et moi ».

 

Ce n'était aucunement par sa faute que Marie avait perdu son divin Fils, et sa douleur néanmoins fut si véhémente! Et nous, n'avons-nous jamais perdu Jésus par notre faute? En commettant un péché mortel, on perd sa grâce, son amitié, on se sépare de lui. Quelle affreuse séparation! O mon Jésus, mes péchés ne m'ont que trop séparé de vous! Ah! que votre miséricorde m'en rapproche en ce jour, et que je vous sois réuni pour n'en plus être séparé de toute l'éternité.

 

Fleur: Faire souvent des Actes de contrition.

Fruit: Conserver très soigneusement la divine grâce, et, si on a eu le malheur de la perdre, faire tous ses efforts pour la recouvrer.

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14 août 2010

Le Mois du Cœur de Marie

16

Le Mois du Cœur de Marie

 

Quinzième jour

Les peines du Cœur de Marie en Egypte

 

Considérez, ô cœur fidèle, les peines que dut éprouver le Cœur maternel de Marie, dans la barbare Egypte. Joseph et Marie y manquaient du nécessaire: obligés d'acheter chèrement le logement et la nourriture, et travaillant sans relâche du matin au soir, ils ne recevaient pourtant qu'un modique salaire de la part des impies et des avares habitants de ce pays inhumain. Quelle peine n'éprouvait pas leur Cœur alors, en voyant que Jésus devait partager une aussi grande pauvreté, habiter avec eux une pauvre cabane, être comme eux revêtu de misérables lambeaux, et se contenter d'une si petite quantité d'aliments pendant tout le temps de leur séjour en Egypte, qui y fut prolongé jusqu'à la mort d'Hérode? Qui pourrait imaginer ou exprimer les tourments que leur Cœur éprouvait de ne pouvoir mieux traiter leur cher Enfant?

 

Et nous, comment le traitons-nous dans la personne des pauvres? Ce que nous leur faisons, nous le lui faisons à lui-même; il l'a dit, et la foi nous ordonne de le croire. Ah! peut-être avons-nous pour eux les cruelles entrailles des Egyptiens, et non pas des entrailles de frères de Jésus et de fils de Marie, puisque leurs besoins ne nous portent pas à les soulager même de notre superflu? Ah! Doux Jésus, donnez-moi des entrailles de pitié et de miséricorde, et faites que, dans la personne de vos pauvres, qui sont mes frères, je ne vous laisse jamais souffrir la faim ni la soif, ni endurer le froid faute de vêtements.

 

Fleur: Aujourd'hui faire quelque aumône pour l'amour de Jésus, de Joseph et de Marie.

Fruit: Etre charitable envers les personnes qui sont dans le besoin.

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13 août 2010

Le Mois du Cœur de Marie

16

Le Mois du Cœur de Marie

Quatorzième jour

Sollicitude maternelle du Cœur de Marie dans la fuite en Egypte

Considérez l'inquiétude, l'agitation, l'anxiété du Cœur de la divine Mère qui reçoit du Ciel l'ordre imprévu de se lever de nuit, de prendre dans ses bras l'Enfant Jésus, et de fuir en toute hâte en Egypte, pour le sauver de la fureur de ceux qui le cherchent afin de le mettre à mort. Agar, voyant son fils sur le point de mourir par l'excès de la soif, ne songea qu'à se retirer à l'écart, pour ne pas avoir du moins la douleur de le voir expirer à ses yeux. C'est ainsi que se comporte une mère charnelle: quelque grand que soit son amour, en se repliant sur elle-même, elle cherche toujours quelque adoucissement à sa douleur. Il en est autrement de Marie: elle s'oublie elle-même, pour ne s'occuper uniquement que de son cher Fils. Elle le serre entre ses bras et sur son sein, elle le couvre de son mieux, et court, tout agitée et le cœur palpitant, par les chemins les moins fréquentés, sans regarder ni à la fatigue, ni aux souffrances, mais seulement aux risques dont sa vigilance continuelle cherche à garantir son cher Enfant. Vous, Joseph, son compagnon, son gardien fidèle, et son aide, qui avez été témoin des soins et des angoisses de Marie, et qui les avez partagées, vous seul pouvez vous en faire une juste idée.

Combien, au contraire, qui comme Hérode, ne cherchent Jésus que pour le mettre à mort? C'est ce que font tous ceux qui cherchent l'occasion du péché. Ils ne donnent en effet que trop la mort à Jésus. O mon Jésus, combien de fois, au lieu de fuir soigneusement les occasions du péché afin de ne pas vous donner la mort, ai-je au contraire été empressé à les chercher? Pardonnez-le-moi, je vous en conjure par les soins amoureux que prit alors de vous votre divine Mère; je mettrai à l'avenir toute mon attention à fuir les occasions prochaines de vous offenser.

Fleur: Visiter quelque Eglise dédiée à Marie.

Fruit: Avoir le plus grand soin de fuir le danger et les occasions prochaines de pécher.

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12 août 2010

Neuvaine à Notre Dame du Bon Retour

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Le Mois du Cœur de Marie

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Le Mois du Cœur de Marie

 

Treizième jour

Douleur du Cœur de Marie la première fois que le Sang de son Fils Jésus fut versé dans la Circoncision

 

Considérez la cruelle douleur dont le Cœur de Marie fut pour la première fois si profondément blessé, lorsqu'elle vit le sang couler de la plaie faite à son cher enfant Jésus. Nulle mère au monde n'éprouva une semblable douleur, même à la mort de son fils unique; parce que nul fils ne fut aussi digne d'amour, et nulle mère n'eut un cœur capable d'aimer autant que celui de Marie. Son Cœur fut donc blessé d'autant plus profondément qu'il aimait plus tendrement. Ce fut par miracle que Marie  n'en mourut pas. Car, pour le soutenir, ce Cœur détaillant, les forces naturelles de son corps délicat n'étaient pas suffisantes. Cette douleur fut permanente; elle s'unit aux autres douleurs dont le Cœur de Marie était continuellement déchiré pour tous les tourments qu'elle prévoyait que son Fils souffrirait; et toutes ces douleurs ne cessèrent que lorsque le Corps de Jésus fut enseveli.

 

Ce sont nos péchés qui ont porté l'atteinte sanglante dont l'innocente chair de Jésus a été frappée par le couteau du Grand-prêtre. Que de péchés, grand Dieu! Ce sont les miens, ce sont mes maudits péchés qui ont ainsi exercé leur rage contre le bel enfant Jésus, et qui ont abreuvé d'une si amère douleur le Cœur de la très pure Vierge sa Mère. Comment réparer d'aussi cruels outrages? si ce n'est par votre propre Sang, ô mon doux Jésus, par ce précieux Sang que j'ai fait répandre. Ah! lavez-en mes taches, purifiez-en mes souillures; je les déteste, je les abhorre.

 

Fleur: La garde des sens.

Fruit: L'horreur de toute sorte de péché surtout de celui de l'impureté.

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11 août 2010

La rencontre de Saint François d'Assise et du Sultan

La Rencontre de Saint François d'Assise et du Sultan

Voici une vidéo sur la rencontre de Saint François d'Assise avec le Sultan, un sujet qui, pour notre temps, donne à réfléchir, car, face à la montée des violences et des conflits religieux, face aux armes et à la haine, comme Saint François, le Poverello d'Assise, ouvrons le dialogue...

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Le Mois du Cœur de Marie

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Le Mois du Cœur de Marie

Douzième jour

Le Cœur de Marie pendant ses couches virginales

Considérez les sentiments du Cœur de Marie au moment qu'elle eut mis au monde, dans une étable, au milieu des ténèbres de la nuit, son petit enfant Jésus; qu'elle entendit ses cris et ses gémissements, et qu'elle vit ses yeux célestes baignés de larmes. L'amour, l'admiration, la douleur, la compassion, les plus nobles sentiments de son âme vinrent tous assaillir son Cœur de leurs diverses impressions, et l'occupèrent entièrement. Sa vive foi lui faisait reconnaître dans son fils, le Fils de Dieu fait homme pour l'amour de l'homme. En voyant cet ardent amour éclater dans toute sa divine personne, son propre Cœur fut atteint du même feu; et alors quel embrasement, quel incendie, dans ce tendre Cœur maternel! Les sages-femmes, craignant que l'excès de la tendresse et de la joie ne soit nuisible aux accouchées, ne leur font pas connaître d'abord le sexe de l'enfant, si c'est un fils. D'après cette faible comparaison, imaginez la tendresse, la joie, l'amour du Cœur de Marie lorsqu'elle se vit entre les bras son Fils nouveau-né, son Fils et son Dieu tout ensemble. Quelle ne dut pas être alors son admiration? Quelle ne dut pas être aussi sa peine, en le voyant naître au sein de tant de misères, dans une étable, exposé nu aux rigueurs de la saison, tremblotant, les cris et les gémissements sur les lèvres, et les larmes aux yeux, à la vue de nos péchés? Son Cœur maternel est déchiré et percé à la fois par la douleur et la compassion. Que ne fait-elle pas pour le couvrir, pour le réchauffer, pour le garantir et le défendre du froid rigoureux de l'hiver dans cette nuit obscure? Du mieux qu'elle peut elle l'emmaillote dans quelques pauvres langes qu'elle avait apportés; elle le place dans la crèche, où le froid se fait moins sentir à cause de l'haleine des animaux qui y sont attachés; et elle et son époux se tiennent à genoux l'adorant, le contemplant, lui rendant leurs actions de grâce.

A cette vue, qu'éprouve notre cœur? Ne méritons-nous pas le reproche amer que le Seigneur adresse par son prophète aux Juifs endurcis? « Le bœuf a connu son Maître, et l'âne la crèche de son Seigneur; mais Israël ne m'a point connu ». O mon Jésus, mon Dieu, mon Seigneur et mon Maître, qui par amour pour moi avez voulu vous faire enfant et naître dans une vile étable, au sein de la misère, au milieu de la nuit, en plein hiver; ah! pardonnez-moi de vous avoir méconnu si longtemps. Je viens, pour vous réchauffer , unir mon cœur au Cœur de Marie votre Mère, et au Cœur de Joseph que vous honorez comme votre Père. Mais le pourrai-je, si vous n'allumez pas dans mon cœur ce feu que vous nous avez apporté du Ciel? Ah, Je vous en conjure, embrasez-moi de ce feu divin.

Fleur: Réciter fréquemment cette oraison jaculatoire: Cœur de Jésus, brûlant d'amour pour nous, Faites que tous les cœurs brûlent d'amour pour vous.

Fruit: Disons avec saint François d'Assise: « Aimons l'Enfant de Bethléem ».

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10 août 2010

Le Mois du Cœur de Marie

16

Le Mois du Cœur de Marie

Onzième jour

Le Cœur de Marie troublé à la Salutation de l'Ange

Considérez le trouble que la salutation de l'Ange occasionna dans le Cœur de Marie. Elle écoute ces paroles si honorables, si magnifiques: « Je vous salue, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. »  Quelle est sa réponse à une telle salutation, à une si favorable annonce? Marie se tait; « à ce discours elle est troublée, elle est en suspens; son cœur est tout pensif ». O profond Mystère! Pourquoi se trouble donc ce Cœur imperturbable? A quoi pense-t-il ? Pourquoi garde-t-il le silence? Craint-il quelque illusion? ou bien, est-ce par modestie, voyant un Ange sous une forme humaine? Mais non; le texte est clair: « A ce discours elle est troublée ». Elle est troublée, « non pas à la vue, mais au discours de l'Ange », dit Eusèbe d'Emèse. Quelle fut donc la cause de ce trouble ? sa très grande, très profonde humilité, lorsqu'elle s'entendit louer d'une manière si opposée à la basse idée qu'elle avait d'elle-même. Aussi, plus elle comprend que l'Ange l'exalte, et plus elle s'humilie, s'abaisse et se confond dans son néant. Si l'Ange lui eût dit: Marie, vous êtes la plus misérable créature du monde; elle n'en aurait pas été aussi surprise. Mais d'aussi grandes louanges la troublèrent, dit saint Bernardin de Sienne. « Ce n'est pas ma louange, que je veux, mais uniquement celle du Créateur et souverain Seigneur de toutes choses »; ainsi qu'elle-même le révéla à sainte Brigitte. Et cependant ces louanges lui étaient bien légitimement dues. Mais, Non , s'écrie-t-elle, non pas à moi la louange et la gloire, mais au Créateur et à l'Auteur de tout don. O humilité digne de la sublimité d'un Dieu, et capable de son immensité! « humilité, qui rend Marie extrêmement petite et tout-à-fait indigne à ses propres yeux, mais extrêmement grande, infiniment méritante aux yeux de celui que l'Univers entier ne peut contenir! »

Et nous, comment trouvons-nous les louanges? les aimons-nous? Elles ne sont que vent, et ne servent qu'à gonfler le cœur; mais nous nous repaissons de ce vent comme d'un mets délicieux. N'oublions pas que l'aversion et l'horreur de la louange éleva Marie au-dessus des Anges, jusqu'à devenir la Mère de Dieu, et que ce fut l'acte de son Cœur le plus prochain de l'Incarnation du Verbe; tandis que les vaines louanges de l'Ange des ténèbres ayant pénétré dans le cœur d'Eve, la précipitèrent sous les pieds des démons dont elle devint l'esclave. O mon Dieu , « Qu'ils soient repoussés, renversés, confondus ceux qui me disent avec dérision: Courage! fort bien! »

Fleur: Réciter, les bras en croix, et à genoux par terre, trois Gloire au Père.

Fruit: Détester, abhorrer les louanges des hommes, et rapporter à Dieu, jamais à soi, toutes nos bonnes œuvres.

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