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12 septembre 2010

Le Mois de la Vierge des Douleurs

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Le Mois de la Vierge des Douleurs


Treizième jour

Douleur de Marie sur la vie cachée de son divin Fils


Au milieu du silence qui régnait dans la maison mystérieuse de Nazareth, Jésus expliquait souvent à sa Mère et à son nourricier les Mystères divins. Avec quelle attention ils écoutaient ses paroles! avec quel soin ils les gravaient dans leurs cœurs, Marie surtout Jésus développait chaque jour le trésor de ses vertus, et manifestait de plus en plus sa sagesse et la grâce dont il était rempli; il était l'objet des complaisances du Père Eternel, et de l'étonnement des hommes. Le cœur de Marie tressaillait à ce spectacle; le vénérable Joseph en était ému: mais que dis-je? étaient-ils dans les transports de la joie? Non certainement; hélas! ils souffraient beaucoup, et spécialement Marie. Combien de fois, en voyant son Fils partageant les travaux et les fatigues de Joseph, dut-elle dire: O « Mon Fils! vous, le Créateur éternel du monde, comment êtes-vous assujetti aux peines et aux sueurs d'un artisan? » Combien de fois, en voyant la main de Jésus tenir de vils outils, dut-elle dire: « O mon Fils! comment se fait-il que cette main qui étendit les cieux, donna au soleil sa lumière, et forma le premier homme avec un peu de limon, soit maintenant occupée comme celle d'un ouvrier? » Combien de fois, admirant l'humilité, la docilité, l'obéissance et la soumission de Jésus, dut-elle dire: « O Fils adorable! maître absolu du monde, Roi des rois, dont dépend tout ce qui respire, comment vous soumettez-vous à un pauvre artisan et à une humble servante? » Combien de fois en voyant souffrir ce divin Fils, pensait-elle: « Voilà le Tout-Puissant, dont les richesses et les trésors sont infinis, et cependant je le vois pauvre et ayant besoin du pain de chaque jour? » Mais en faisant ces réflexions, le cœur de Marie était oppressé de voir son divin Fils réduit à tant d'humiliation, d'indigence et de peines pour le salut des hommes. Encore si cette douleur ne se fût fait sentir qu'à longs intervalles, Marie n'en mériterait pas moins notre compassion; mais il n'en fut pas ainsi: la pauvreté et les peines de Jésus furent continuelles, et ne cessèrent d'accabler le cœur de Marie et d'occuper son esprit. Le Seigneur voulait, suivant le Prophète, que sa douleur n'eût pas de trêve. O martyre de sa vie entière!


Colloque


O Marie! quel tourment pour vous de voir sans cesse, pendant trente ans, votre Fils adorable toujours humilié, toujours souffrant, sans que vous pussiez y remédier! Quelle douleur, d'aimer si ardemment Jésus, et de ne pouvoir le lui marquer en le soulageant, à cause de votre pauvreté! Quelle confusion pour votre modestie de vous voir servie et obéie par le Dieu Tout-Puissant qui commande au ciel et à la terre! Ah! par les mérites de l'humble soumission que Jésus vous témoigna, obtenez-moi, je vous en conjure, la grâce d'obéir promptement à mes supérieurs, de les respecter, de les assister, et surtout de remplir fidèlement la loi de mon Dieu.


Soupir à Marie


De quelle tendre compassion n'étiez-vous pas émue, ô Marie en voyant votre divin Fils travailler comme un artisan à la sueur de son front!


Exemple


Thomas Cantipré rapporte qu'un prêtre, très dévot aux douleurs de Marie, poussé par un excès de ferveur, avait coutume de se cacher souvent dans une église où il y avait une statue de Notre Dame des Douleurs, devant laquelle il manifestait sa fervente compassion par l'abondance de ses larmes et de ses soupirs. Il montait ensuite sur l'autel, il embrassait avec un profond respect la statue, la consolait par les plus tendres expressions, et lui essuyait les yeux avec un petit linge. Au bout de quelques années, il tomba gravement malade. Quand il fut à l'extrémité, la très Sainte Vierge lui apparut sous la forme d'une dame remplie de majesté, Elle lui donna d'abord les plus aimables consolations, ensuite elle essuya sa sueur mortelle sur son front avec un mouchoir, et le guérit parfaitement. Alors le bon prêtre lui dit: « Qui êtes-vous , pour que je vous remercie comme je le dois? » « Je suis, dit-elle, celle dont vous avez si souvent essuyé les larmes ». Et la vision disparut. (Lib. Apum. th. c.)


Pratique: Reciter sept Ave, Maria, et autant de fois la onzième strophe du Stabat.

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