Neuvaine en l'honneur de Saint Gabriel de l'Addolorata
Saint Gabriel de l'Addolorata
Religieux Passioniste
1838 1862
Fête le 27 février
Saint Gabriel naquit le 1er mars 1838 à Assise, en Italie, de parents honorables et pieux. Il ne parut point dans sa jeunesse devoir atteindre un jour aux sommets de la perfection. Car s'étant attiré les faveurs du monde par ses riches qualités du cœur et de l'esprit, il en rechercha, pendant un certain temps, les dangereux plaisirs. Cependant la Très Sainte Vierge veillait sur lui. Non seulement, Elle ne permit pas que celui qui devait tant l'honorer et compatir si amoureusement à Ses Douleurs, perdit l'innocence baptismale, mais elle l'aida aussi à briser tous les liens qui le retenaient dans le siècle. Gabriel s'était déjà senti appelé à la vie religieuse, lorsqu'un jour, agenouillé devant une image de Marie, il entendit une voix intérieure lui dire: « Le monde n'est point pour vous ». Ce fut alors qu'il eut le courage de dire adieu a tout ce qu'il avait aimé jusque là. Il entra donc, en 1856, dans l'Ordre des Passionistes, qui était voué au culte de la Passion de Notre Seigneur et des Douleurs de Sa Sainte Mère. En moins de six ans, par le simple accomplissement de tous les devoirs de son état, il parvint à une si éminente sainteté qu'il mérita à l'égal de Saint Louis de Gonzague et de Saint Jean Berchmans, le titre de « Patron de la Jeunesse ». Il mourut le 27 février 1862 au Couvent d'Isola, à l'âge de 24 ans. Dieu glorifia son tombeau par d'innombrables miracles. Aussi moins de soixante ans après sa mort, le 13 mai 1920, il fut mis solennellement au nombre des Saints.
Neuvaine en l'honneur de Saint Gabriel
Père éternel, source de toute grâce, prosterné en adoration devant Vous et pénétré de reconnaissance pour les faveurs nombreuses et extraordinaires que Vous avez accordées à Votre Serviteur Gabriel, je Vous en conjure, faites qu'imitant sa docilité à Vos inspiration et son courage héroïque à les mettre en pratique, je sois désormais plus attentif à écouter Votre Voix et plus fidèle à accomplir en tout Votre Sainte Volonté.
Gloire au Père
Fils éternel du Père, glorieuse Image de Sa Bonté, prosterné en adoration devant Vous et pénétré de reconnaissance pour les Lumières que vous avez données à Votre Serviteur Gabriel sur les grands Mystères de Votre Souffrance et de celles de Votre Sainte Mère, et pour les fruits que Vous luis avez fait retirer de la contemplation de ces abîmes d'Amour, je Vous en conjure, faites que, méditant souvent comme lui Vos Douleurs et celles de Marie, je trouve au pied de la Croix le soulagement dans nos épreuves et que, Vous recevant fréquemment et pieusement au Sacrement de Votre Amour et de Votre Passion, je console Votre Cœur et sauve mon âme.
Gloire au Père
Esprit Saint, Consolateur des âmes, prosterné en adoration devant Vous, et pénétré de reconnaissance pour l'amour dont Vous avez enflammé l'âme de Votre Serviteur Gabriel et pour les oeuvres héroïques de renoncement que Vous lui avez donné d'accomplir, je Vous en conjure, faites que mon cœur, comme le sien, se revête de Votre Force aimante et que plein de mépris pour les vanités du monde et saintement avide des biens célestes, il produise enfin les mêmes oeuvres du salut.
Gloire au Père
Prière à Saint Gabriel
Saint Gabriel, qui avez trouvé dans la dévotion aux Douleurs de Marie la voie la plus sûre et la plus facile à la perfection, je vous supplie de m'obtenir également un tendre amour pour la Très Sainte Vierge. Et puisque Dieu a manifesté votre puissance d'intercession par tant de miracles, obtenez-mois aussi se Sa Bonté Toute Puissante la grâce (…). Je vous la demande pour l'amour de notre Céleste Mère. Son amour a eu tant d'empire sur votre cœur que, jamais, pendant votre vie terrestre, vous n'avez refusé ce que l'on vous demandait en Son Nom. Aussi, maintenant qu'au Ciel, vous jouissez de sa présence bénie, j'espère fermement que vous accueillerez favorablement mes prières et m'obtiendrez les grâces nécessaires au Salut de mon âme. Ainsi soit-il.
Réciter ensuite 7 Je Vous Salue Marie en l'honneur des 7 Douleurs de Marie
Approbation Ecclésiastique
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Le Mois de la Vierge des Douleurs
Le Mois de la Vierge des Douleurs
Vingt-neuvième jour
Gémissements de la très Sainte Vierge à la descente de la Croix
Joseph d'Arimathie et Nicodème, disciples secrets de Jésus, munis de la permission de Pilate, s'empressèrent de remplir eux-mêmes le pieux et charitable devoir de descendre de la croix le corps mort du Sauveur, en face de Jérusalem et sous les yeux d'un peuple nombreux, ne comptant pour rien le grave déshonneur qu'il y avait pour eux à se montrer les disciples d'un homme crucifié. Ils arrivèrent au pied de la croix, avec les outils et les échelles, pour en détacher Jésus. Ils y trouvent sa mère désolée, et impatiente de recueillir le corps de son Fils dans ses bras. Elle les pria avec larmes d'agir promptement, pour soustraire ce corps adorable à de nouveaux outrages. Les pieux disciples, les larmes aux yeux, appuient les échelles à la croix, ils y montent, ils arrachent avec force, mais respectueusement, les clous: en ce moment Marie redouble ses soupirs en voyant les bras pendants du Sauveur, sa tête sacrée tombe sur la poitrine, et enfin le corps entier sur les épaules des disciples! Anges de paix, qui pleurez amèrement, suspendez vos larmes! Hâtez-vous de venir fortifier Marie maintenant qu'elle reçoit dans son sein les membres froids de son cher Fils! O mon Dieu! quel spectacle! quels tourments! quel palpitement! quelle immense douleur! Ah! c'est ici qu'on peut dire avec raison que Marie passe d'une croix à l'autre, ou plutôt qu'elle est une croix vivante d'angoisses et de déchirements. Dans le Cénacle, le Sauveur avait dit aux Apôtres qu'il était sorti du sein de son Père pour entrer dans le monde, et qu'il allait bientôt y retourner; mais il put dire, ajuste titre, quand il fut rendu à Marie sur le Calvaire: « Je suis sorti du sein de ma Mère pour venir sur la croix, et je quitte maintenant la croix pour retourner à ma Mère ». Mais quelle douleur inexprimable pour Marie que ce retour! Elle presse, il est vrai, ces divins membres contre son cœur, mais ils sont gelés et défigurés. Au lieu d'entendre l'aimable voix de Jésus, au lieu de voir le plus beaux des enfants des hommes, et de contempler ses grâces ravissantes, elle n'a sous les yeux que des plaies sanglantes et d'horribles blessures! A la vue de ses épines qui ont percé cette tête auguste, elle s'écrie: « O cruelles épines! êtes-vous rassasiées maintenant du sang d'un Dieu? Elle sonde la profondeur des blessures et surtout de celle du divin côté, et parcourant des yeux tous ces membres déchirés », elle dit, comme autrefois Jacob affligé à l'occasion du jeune Joseph: « Hélas! une bête féroce à dévoré mon Fils! O mon Dieu! vit on jamais plus de barbarie exercée sur l'innocence même? O Père Eternel! ce n'est plus qu'un squelette et la victime de la cruelle mort; je vous offre cette adorable humanité de votre Fils, telle qu'elle est à ce moment, toute déchirée et toute sanglante! Voyez, ô Père saint! si c'est la tunique de votre Fils bienaimé! Et vous , pécheurs, approchez et voyez les suites funestes de vos péchés! Qui a blessé cette tête auguste? qui a percé ces pieds et ces mains? qui a ouvert ce sein divin? Ah! voilà le fruit de vos crimes et de vos infamies! » Suivant Saint Augustin, Marie, l'âme sur les lèvres,couvrit de ses baisers et de ses larmes le visage divin, les mains augustes et les membres ensanglantés de son divin Fils; et si, comme Saint Germain l'assure, Marie, à force de pleurer, finit par répandre des larmes de sang, il s'en suit que la Mère arrosa de ses larmes vermeilles le corps de son Fils, et que réciproquement le Fils teignit du sang de ses plaies le visage éclatant de Marie. Parmi tant d'angoisses et tant de sang, cette Mère accablée aurait voulu mourir en embrassant son Fils mort, comme Féclie, mère du saint martyr Calliope, expira en embrassant son fils crucifié. Mais Marie ne l'obtint pas, parce que la mesure des tourments que la Providence lui réservait n'était pas épuisée.
O Sainte Mère de Dieu! quel cruel moment pour vous! Le cœur me manque en vous voyant pleurer sans la moindre consolation sur la mort de votre divin Fils! Hélas! que mes péchés l'ont défiguré! Si la justice divine a puni avec tant de rigueur un Fils qui n'avait que l'ombre et l'apparence du péché, à quoi dois-je m'attendre? Ah! tendre Mère! Mère désolée, comment pourrais-je réparer un si grand mal? que voulez-vous que je fasse? que je déteste mes fautes? je les déteste. Que je fasse pénitence? j'y suis résolu. Que je compatisse à vos souffrances? Ah! amollissez mon cœur, afin que je remplisse dignement ce devoir de religion. Enfin, par votre compassion et votre douleur à la vue de Jésus mort, ne permettez pas que, par de nouvelles fautes, j'accumule de nouvelles cruautés sur le corps de votre Fils, et de nouvelles rigueurs sur votre cœur affligé.
Cruelle mort, pourquoi ne me frappes-tu pas avec mon fils? Mais que dis-je? ne perds-je pas la vie avec lui!
Exemple
L'historien des exemples de miséricorde rapporte qu'un scélérat, après avoir tué son père et son frère, avait pris la fuite. Un jour de carême, il entendit un sermon sur la miséricorde; il en fut si touché qu'il alla sur-le-champ se jeter aux pieds d'un confesseur, et lui fit l'aveu de ses crimes avec une vive componction et beaucoup de larmes. Le ministre charitable lui donna l'absolution, et lui imposa d'aller devant l'autel de Notre Dame des Douleurs, qui tenait Jésus crucifié entre ses bras, et d'y continuer à pleurer et à implorer la miséricorde de Jésus souffrant et de Notre Dame des Douleurs. Le pénitent obéit aussitôt, et avec une si grande ferveur que son cœur succomba à la véhémence de sa contrition, et qu'il tomba mort au pied de l'autel. Le lendemain, le même prédicateur recommanda au peuple de prier pour l'âme de ce défunt, et tout-à-coup on vit dans l'église une colombe blanche, portant à son bec un billet qu'elle fit tomber aux pieds de l'orateur chrétien. Il le ramassa et lut sur le champ les paroles suivantes: « L'âme du mort, à peine séparée de son corps a été portée en Paradis par les Anges; et vous, continuez à prêcher l'infinie miséricorde de Dieu ». (Discip. in prompt. Exempl. 5 misericor.)
Pratique: Réciter le Chapelet des sept douleurs.
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Passage des reliques de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus à Bordeaux
Passage des Reliques de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus à Bordeaux
A l'occasion de l'anniversaire de la fondation du Carmel de Bordeaux, les reliques de Sainte Thérèse, qui pérégrinent à travers le monde, reviennent à Bordeaux. Il y a 12 ans qu'elles étaient passées, aujourd'hui et demain, à l'église du Sacré Coeur. Voici le programme:
24 heures avec sainte Thérèse de l’Enfant Jésus
A l’église du Sacré Coeur à Bordeaux
(place du cardinal Donnet)
Du mardi 28 septembre 12 heures au mercredi 29 septembre 2010 12h
non stop
Midi: accueil des reliques de Sainte Thérèse
temps de prière animés
On peut toute la journée et toute la nuit venir prier auprès des reliques de sainte Thérèse
19 heures: messe solennelle
20h30: Avec Thérèse, découvrir la tendresse de Dieu.
veillée de prière et de vénération des reliques de Sainte Thérèse.
Nuit de prière et d’adoration
Mercredi: matinée avec les enfants
Renseignements sur le site de la Paroisse du Sacré Coeur: http://sacrecoeur.info
Fête de Saint François 2010
Vous êtes tous invités à la Fête de Saint François, organisée par la coordination Franciscaine du Sud Ouest, qui cette année, aura lieu le samedi 2 octobre, en l'église Saint Louis des Chartrons, rue Notre Dame, à Bordeaux.
Au programme
12h30
repas partagé, chacun emmène ce qu'il peut, à la Salle Paroissiale de Saint Louis des Chartrons
15 h30
ateliers de réflexion sur le thème de l'engagement, à la Salle paroissiale de St Louis des Chartrons
18h30
Messe en l'église Saint Louis
Venez nombreux!