Le Mois du Saint Rosaire
Le Mois du Saint Rosaire
Quatrième jour
La Visitation
Le Cantique de Marie
Marie dit alors: « Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit a tressailli d'allégresse en Dieu mon sauveur: parce qu'Il a regardé l'humilité de Sa Servante; et voilà que toutes les générations désormais m'appelleront Bienheureuse; car Celui qui est Puissant a fait en moi de grandes choses, et Son Nom est Saint, et Sa Miséricorde se répand d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Il a signalé la force de Son bras; Il a dispersé les superbes qui s'enorgueillissent dans le cœur... se ressouvenant de Sa Miséricorde, Il a relevé Israël son serviteur.... » Ainsi la Vierge-Mère renvoie à Dieu la gloire des grandes choses opérées en Elle; plus on l'exalte, plus Elle s'abîme dans son humilité. Élisabeth attribue le bonheur de Marie à Sa Foi, et Marie l'attribue uniquement à la Bonté du Seigneur. Et, dans sa reconnaissance, Elle chante les infinies Miséricordes de Celui qui vient de sauver son peuple en se montrant fidèle à ses promesses. D'un regard prophétique, Elle entrevoit tout l'honneur que lui rendront les siècles à venir, mais la révélation de sa grandeur ne fait que la rendre plus humble. Apprenons de Marie à renvoyer toute gloire à l'Auteur de tous biens.
Exemple
Pendant que Saint Bernard prêchait la Croisade en France et en Allemagne, il vint se reposer quelques temps à l'Abbaye d'Afflighem, entre la Flandre et le Brabant. Au fond du cloître se trouvait une statue de Marie. Bernard ne passait jamais sans la saluer avec respect; et un jour il entendit la statue, devenue comme vivante, lui dire: « Je te salue, Bernard ». Aussi ne quitta-t-il qu'à regret cette Abbaye, il y laissa le pavillon de sa crosse, en reconnaissance de la faveur qu'il y avait reçue. Saluons Marie; Elle nous rendra le salut!
Prière
O Mère de mon Dieu, faites-moi participer à l'ardente Charité que Vous communique Jésus vivant en Vous. Obtenez-moi que le résultat pratique de mes Communions soit un plus grand amour pour le prochain et un plus grand zèle, un dévouement plus entier au service de mes frères.
Méditation du Mystère de la Visitation
1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père
A la fin: « Grâces du Mystère de la Visitation, descendez dans mon âme ».
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Consécration à la Sainte Trinité par la Sainte Famille 5/26
Consécration à la Sainte Trinité par la Sainte Famille
Communion Marie Reine des Familles
Quatrième jour
Consécration de l'identité filiale
En ce jour nous entendons consacrer notre filialité. En effet, nul n'est père s'il n'est d'abord fils. Dans le monde moderne, nos générations essaient de réinventer la famille, de procéder par rupture, pour produire la nouveauté, nous refusons la continuité. Combien disent: « Je ne voudrais pas ressembler à mon père, je ne ferais surtout pas ce que mon père a fait »? Nous avons vu avec la compulsion de répétition, que, voulant échapper à une fatalité, nous répétons les mêmes erreurs, au lieu de trouver les solutions appropriées qui nous réconcilieraient avec le passé et avec nos parents. La Bible et la Tradition à sa suite, enseignent que la paternité se reçoit de Dieu, que toute paternité sur la terre procède du Père Céleste. Nous entrons donc dans une démarche de reconnaissance de cette paternité enseignée par le Christ, et que l'Esprit nous révèle intimement. Nous demanderons le don de piété filiale et nous reconnaîtrons que, même défigurée, la paternité humaine est reçue d'en-haut.
Antienne
A la place de tes pères te viendront des fils, tu en feras des princes par toute la terre. (Psaume 45: 16).
La Parole de Dieu
1 Jean 2: 23
« Quiconque nie le Fils, n'a pas non plus le Père; quiconque se déclare publiquement pour le Fils, a aussi le Père ».
2 Pierre 1: 16-17
« Ce n'est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ, mais c'est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, quand la gloire magnifique lui fit entendre une voix qui disait: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection ».
Galates 4: 1-7
« Or, aussi longtemps que l'héritier est enfant, je dis qu'il ne diffère en rien d'un esclave, quoiqu'il soit le maître de tout; mais il est sous des tuteurs et des administrateurs jusqu'au temps marqué par le père. Nous aussi, de la même manière, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l'esclavage des rudiments du monde; mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi, afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l'adoption. Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos coeurs l'Esprit de son Fils, lequel crie: Abba! Père! Ainsi tu n'es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu ».
A la place de tes pères te viendront des fils, tu en feras des princes par toute la terre.
L'enseignement de l'Eglise
« Dieu est le Père Tout-Puissant. Sa paternité et sa puissance s’éclairent mutuellement. En effet, il montre sa Toute-Puissance paternelle par la manière dont Il prend soin de nos besoins (cf. Mt 6, 32); par l’adoption filiale qu’il nous donne (« Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur Tout-Puissant »: 2 Co 6, 18); enfin par sa miséricorde infinie, puisqu’il montre sa puissance au plus haut point en pardonnant librement les péchés ». (Catéchisme de l'Eglise Catholique, § 270).
« La paternité divine est la source de la paternité humaine (cf. Ep 3, 14); c’est elle qui fonde l’honneur des parents. Le respect des enfants, mineurs ou adultes, pour leurs père et mère (cf. Pr 1, 8; Tb 4, 3-4) se nourrit de l’affection naturelle née du lien qui les unit. Il est demandé par le précepte divin (cf. Ex 20, 12). Le respect pour les parents (piété filiale) est fait de reconnaissance à l’égard de ceux qui, par le don de la vie, leur amour et leur travail, ont mis leurs enfants au monde et leur ont permis de grandir en taille, en sagesse et en grâce. « De tout ton cœur, glorifie ton père et n’oublie pas les douleurs de ta mère. Souviens-toi qu’ils t’ont donné le jour; comment leur rendras-tu ce qu’ils ont fait pour toi? » (Si 7, 27-28). Le respect filial se révèle par la docilité et l’obéissance véritables. « Garde, mon fils, le précepte de ton père, ne rejette pas l’enseignement de ta mère ... Dans tes démarches, ils te guideront; dans ton repos, ils te garderont; à ton réveil, ils te parleront » (Pr 6, 20-22). « Un fils sage aime la remontrance, mais un moqueur n’écoute pas le reproche » (Pr 13, 1) ». (Catéchisme de l'Eglise Catholique, § 2214-2216).
A la place de tes pères te viendront des fils, tu en feras des princes par toute la terre.
L'exemple de la Famille Martin
« Ah! Que je voudrais pouvoir expliquer ce que je sens!... Voici un exemple qui traduira un peu ma pensée. (…) Je suppose que le fils d'un habile docteur rencontre sur son chemin une pierre qui le fasse tomber et que, dans cette chute, il se casse un membre, aussitôt son père vient à lui, le relève avec amour, soigne des blessures, employant à cela toutes les ressources de son art et, bientôt son fils complètement guéri lui témoigne sa reconnaissance. Sans doute cet enfant a bien raison d'aimer son père! Mais je vais encore faire une autre supposition. (…) Le père ayant su que sur la route de son fils se trouvait une pierre, s'empresse d'aller devant lui et la retire (sans être vu de personne). Certainement, ce fils, objet de sa prévoyante tendresse, ne sachant pas le malheur dont il est délivré par son père, ne lui témoignera pas sa reconnaissance et l'aimera moins que s'il eût été guéri par lui, mais s'il vient à connaître le danger auquel il vient d'échapper, le l'aimera-t-il pas davantage? Eh bien, c'est moi qui suis cet enfant, objet de l'amour prévoyant d'un père qui n'a envoyé Son Verbe pour racheter les justes, mais les pécheurs. Il veut que je l'aime parce qu'Il m'a remis, non pas beaucoup, mais tout. Il n'a pas attendu que je l'aime beaucoup comme Sainte Marie Madeleine, mais il a voulu que je sache comment il l'avait aimée d'un amour d'ineffable prévoyance, afin que maintenant, je l'aime à la folie). (Manuscrit A, folio 38).
A la place de tes pères te viendront des fils, tu en feras des princes par toute la terre.
Prière consécratoire
Très Sainte Vierge Marie, je Vous consacre ma filialité, apprenez-moi à être un véritable fils, Vous qui êtes la Mère du Fils de Dieu, Vous qui êtes l'Epouse de l'Esprit, priez-Le de m'accorder la piété filiale, afin que je reçoive ma paternité humaine et spirituelle du Père des Miséricordes. En ce jour, avec Votre aide, je pardonne ses manquements à mon père de la terre, et je reconnais que je suis son fils selon la chair, parce qu'il m'a transmis le merveilleux cadeau de la vie. Je reconnais aussi que je suis son fils spirituel, car la vie procède de Dieu.
A la place de tes pères te viendront des fils, tu en feras des princes par toute la terre.
Exercice
Puisque la paternité humaine procède de la Paternité Divine, il est important d'avoir une juste représentation de Dieu le Père. Lorsque nous essayons de l'imaginer, la première image qui nous vient est celle d'un vieillard! Certes, il est question, dans la Bible, de l'Ancien des Jours aux cheveux et à la barbe blanche comme la neige, mais notre imagination est tributaire de bien d'autre chose. En fait, nous voyons le Père comme un grand-père! Posons-nous la questions: quel âge avait notre père quand nous étions jeune enfant? En général, entre vingt et trente-cinq ans. Nous nous souvenons d'avoir expérimenté des sentiments filiaux quand nous étions encore petits, à quoi ressemblait notre père alors? Dans cet exercice, on peut également situer le lieu où nous voyions le Père. Nous pourrons ensuite le rapprocher de nous jusqu'à ce que nous le sentions vivre en nous, dans notre cœur.
Le Serviteur de Dieu Hermann Cohen
Le Serviteur de Dieu Hermann Cohen
Père Augustin-Marie du Très Saint Sacrement
1820-1871
Hermann Cohen naît en 1820 à Hambourg dans une famille juive. Très jeune, il commence une carrière de pianiste qui le mènera auprès des plus grands virtuoses de son époque, dans une vie dissolue et paresseuse. C'est au contact du Saint Sacrement, en 1847, que commence sa conversion. Un an plus tard, il fonde l'Adoration Eucharistique Perpétuelle à Paris. Désormais, l'axe essentiel de sa vie sera le Christ présent dans l'Eucharistie. En 1849, il entre dans l'Ordre du Carmel, fait son noviciat au Carmel du Broussey, en Gironde, et prend le nom de Frère Augustin-Marie du Très-Saint Sacrement. Il fonde plusieurs couvent en France et, en 1862, restaure l'Ordre du Carmel en Angleterre. En 1870, il part en Allemagne, comme aumônier des prisonniers français, où il meurt en 1871/ Il fut un ami des petits comme des grands (Sainte Bernadette Soubirous, le Saint Curé d'Ars...) Son corps repose, depuis avril 2010, dans la chapelle du Carmel du Broussey.
Prière pour obtenir la Béatification du Père Augustin-Marie du Très Saint Sacrement
O Marie, Vierge immaculée, qui avez guéri miraculeusement à la grotte de Lourdes le Père Augustin-Marie du Très-Saint-Sacrement, pour qu'il vous serve parfaitement dans votre Ordre du Carmel, obtenez-nous de la Bienheureuse Trinité la grâce de (...) par l'intercession et les mérites de votre fidèle chevalier « qui ne connut rien de plus délicieux que de souffrir pour Jésus » et qui fut exaucé dans son ardente prière « de ne pas passer un instant de sa vie sans souffrir quelque chose pour son bon plaisir, pour son service et pour sa gloire ». O Marie, Mère de l'Eucharistie, obtenez-nous la glorification de ce grand converti de l'Hostie rédemptrice. Daignez mettre en lumière cet apôtre embrasé du Sacrement d'Amour de votre Fils Jésus afin qu'il nous communique à tous, prêtres et fidèles, son zèle brûlant pour l'adoration de la divine Présence au Tabernacle, la célébration digne et vécue du Sacrifice de la Messe, et la Sainte Communion fervente et fréquente. Hâtez ainsi sur toute la terre, tout spécialement sur votre peuple d'Israël, le triomphe de la royauté eucharistique du Fils de David, le Pain vivant descendu du Ciel en votre sein virginal. Amen.
Imprimi
potest
+ Joannes Olphe-Gailliard
Abbas Sanctae Mariae
Imprimatur
+
Petrus Maria Théas
Episcopus Tarbiensis et Lourdensis
Prière
de signaler les grâces reçues par l'intercession du Père
Augustin-Marie du Très-Saint-Sacrement, à la
Postulation
de la cause du Père Hermann
Monastère du Broussey
33410
Rions
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