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1 novembre 2010

Consécration à la Sainte Trinité par la Sainte Famille 13/26

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Consécration à la Sainte Trinité par la Sainte Famille

Communion Marie Reine des Familles


Quatrième jour

Consécration à Marie Epouse de Saint Joseph


La leçon que nous donne la nature est précieuse, en elle tout tend à l'union. Même les arbres les plus éloignés unissent leur pollen par l'entremise des abeilles et du vent, tout est ordonné à l'union et à la fécondité. Dans la tradition juive on répond à la question de savoir ce que Dieu fait depuis qu'Il a achevé la Création en disant: il arrange des mariages! L'humanité est faite pour le mariage, sa vocation est nuptiale dans l'ordre de la création comme dans l'ordre de l'éternité. Toute âme est appelée à l'union intime avec Dieu dans des noces éternelles selon la parole du Prophète Isaïe: « Car ton Créateur est ton époux: le Seigneur des armées est Son Nom, et ton Rédempteur est le Saint d'Israël: Il se nomme Dieu de toute la terre » (Isaïe 54: 5). Bien sûr on n'épouse pas totalement que dans la mort, mais notre vie est un chemin où nous devons découvrir notre vocation sponsale et anticiper la vie du monde à venir. La femme est médiatrice dans l'ordre de l'amour, c'est pour cela que le démon la tente et non l'homme, afin qu'elle perde ce rôle et devienne médiatrice dans l'ordre du mal et de la chute. Il est essentiel qu'elle redécouvre la nature de cette médiation d'amour dont les fruits sont doubles: humains et spirituels. La femme est naturellement adoratrice et contemplative, dans le couple, c'est elle qui doit conduire l'homme à la découverte de la vocation nuptiale et ordonne l'humain au divin. C'est seulement dans la contemplation et l'adoration que se nourrit la vocation sponsale. Marie est le parfait exemple de la femme restaurée dans sa grâce initiale, c'est pour cela qu'elle est notre source et notre modèle.

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Antienne


Mon bien-aimé est à moi et moi je suis à lui, le pâtre parmi les lys. (Cantique 2: 16).

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La Parole de Dieu


Isaïe 54: 4-15


Ne crains pas, car tu ne seras point confondue; Ne rougis pas, car tu ne seras pas déshonorée; Mais tu oublieras la honte de ta jeunesse, Et tu ne te souviendras plus de l'opprobre de ton veuvage. Car ton créateur est ton époux: L'Éternel des armées est son nom; Et ton rédempteur est le Saint d'Israël: Il se nomme Dieu de toute la terre; Car l'Éternel te rappelle comme une femme délaissée et au coeur attristé, Comme une épouse de la jeunesse qui a été répudiée, dit ton Dieu. Quelques instants je t'avais abandonnée, Mais avec une grande affection je t'accueillerai; Dans un instant de colère, je t'avais un moment dérobé ma face, Mais avec un amour éternel j'aurai compassion de toi, Dit ton rédempteur, l'Éternel. Il en sera pour moi comme des eaux de Noé: J'avais juré que les eaux de Noé ne se répandraient plus sur la terre; Je jure de même de ne plus m'irriter contre toi Et de ne plus te menacer. Quand les montagnes s'éloigneraient, Quand les collines chancelleraient, Mon amour ne s'éloignera point de toi, Et mon alliance de paix ne chancellera point, Dit l'Éternel, qui a compassion de toi. Malheureuse, battue de la tempête, et que nul ne console! Voici, je garnirai tes pierres d'antimoine, Et je te donnerai des fondements de saphir; Je ferai tes créneaux de rubis, Tes portes d'escarboucles, Et toute ton enceinte de pierres précieuses. Tous tes fils seront disciples de l'Éternel, Et grande sera la postérité de tes fils. Tu seras affermie par la justice; Bannis l'inquiétude, car tu n'as rien à craindre, Et la frayeur, car elle n'approchera pas de toi. Si l'on forme des complots, cela ne viendra pas de moi; Quiconque se liguera contre toi tombera sous ton pouvoir.


1 Pierre 3: 1-6


Femmes, soyez de mêmes soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n'obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d'or, ou les habits qu'on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara, qui obéissait à Abraham et l'appelait son seigneur. C'est d'elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte.


Mon bien-aimé est à moi et moi je suis à lui, le pâtre parmi les lys.

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L'enseignement de l'Eglise


Lettre de Jean Paul II aux femmes


L'Église voit en Marie la plus haute expression du « génie féminin » et trouve en elle une source d'inspiration constante. Marie s'est définie elle- même « servante du Seigneur » (Lc 1, 38). C'est par obéissance à la Parole de Dieu qu'elle a accueilli sa vocation privilégiée, mais pas du tout facile, d'épouse et de mère de la famille de Nazareth. En se mettant au service de Dieu, elle s'est mise aussi au service des hommes: service d'amour. C'est ce service qui lui a permis de réaliser dans sa vie l'expérience d'une mystérieuse mais authentique « royauté ». Elle n'est pas invoquée par hasard comme « Reine du ciel et de la terre ». Toute la communauté des croyants l'invoque ainsi; de nombreux peuples et nations l'invoquent comme « Reine ». Sa « royauté » est un service! Son service est une « royauté »! C'est ainsi que devrait être comprise l'autorité dans la famille comme dans la société et dans l'Église. La « royauté » est une révélation de la vocation fondamentale de l'être humain, en tant que créé à « l'image » de Celui qui est Seigneur du ciel et de la terre, et appelé à être son fils adoptif dans le Christ. L'homme est la seule créature sur la terre que « Dieu a voulu pour elle-même », comme l'enseigne le deuxième Concile du Vatican, qui ajoute de manière significative que l'homme « ne peut pleinement se trouver que par le don désintéressé de lui-même » (Gaudium et Spes N)° 24). En cela consiste la « royauté » maternelle de Marie. Ayant été, dans tout son être, un don pour le Fils, elle devient aussi un don pour les fils et les filles du genre humain tout entier, ravivant la confiance très profonde de celui qui se tourne vers Elle pour être conduit le long des chemins difficiles de la vie vers son terme personnel, son destin transcendant. À travers les étapes de sa vocation particulière, chacun parvient à ce but final, qui oriente l'engagement dans le temps de l'homme comme de la femme.


Catéchisme de l'Eglise Catholique, § 1624


Les diverses liturgies sont riches en prières de bénédiction et d’épiclèse demandant à Dieu sa grâce et la bénédiction sur le nouveau couple, spécialement sur l’épouse. Dans l’épiclèse de ce sacrement les époux reçoivent l’Esprit Saint comme Communion d’amour du Christ et de l’Église (cf. Ep 5, 32). C’est Lui le sceau de leur alliance, la source toujours offerte de leur amour, la force où se renouvellera leur fidélité.


Mon bien-aimé est à moi et moi je suis à lui, le pâtre parmi les lys.

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L'exemple de la Famille Martin


« Il me tarde d'être auprès de toi, mon cher Louis, je t'aime de tout mon cœur et je sens encore redoubler mon affection par la privation que j'éprouve de ta présence: il me paraît impossible de vivre éloignée de toi (…) J'essaierais de t'écrire demain, si c'est possible, mais je ne sais à quelle heure nous rentrerons de Trouville (…) Nous revenons mercredi soir à sept heures et demie. Que cela me paraît long. Je t'embrasse comme je t'aime ». (Lettre de Zélie à Louis Martin, après onze ans de mariage. Extraite de la « Correspondance Familiale, aux Ed. Du Cerf).


La vivacité naturelle de Louis lui faisait parfois refuser certaines propositions justifiées de Zélie. Celle-ci, intuitive et patience, savait lui faire accepter au bout d'un certain temps de réflexion les décisions toujours prises en commun. Ainsi, en mai 1877, Monsieur Martin, en bon gérant de ses biens, ne tenait pas à faire une dépense supplémentaire pour une retraite de Marie à la Visitation, alors qu'il finançait déjà un pèlerinage à Lourdes pour elle, Pauline, Léonie et leur mère. Mais il finit par accepter de satisfaire le désir de Marie à qui la retraite de l'année précédente avait fait beaucoup de bien. Zélie était intervenue. A ce propos, elle parle de « ruse du métier ». Ce mot paraît péjoratif, mais il s'agit bien d'un jeu psychologique qui prend pour comparaison la « ruse » de la dentellière, c'est à dire l'habileté qui lui permet d'obtenir des raccords invisibles. (Docteur Cadéot, « Zélie Martin, Ed. Oeil/ F.X. De Guibert).


Mon bien-aimé est à moi et moi je suis à lui, le pâtre parmi les lys.

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Prière consécratoire


O Marie, épouse de Joseph, je Vous consacre ma vocation d'épouse. Que par ma docilité à l'Esprit Saint, semblable à la femme parfaite des Proverbes, je m'ouvre à l'intelligence du cœur, que par mon désir de sainteté, je « séduise » et attire mon époux vers le Royaume. O Marie, que je rentre de plus en plus dans ce mystère de nuptialité où Dieu nous appelle, que par toute ma vie et par tous mes actes, je me prépare dès ici-bas avec mon époux à participer aux noces de l'Agneau. Que ma parure d'épouse, Vierge toute belle, soit la sagesse, la confiance, la force et la beauté réservées à toutes celles qui regardent vers Vous, Epouse et Reine. Donnez-moi de transformer chacune de mes tâches d'épouse en actes surnaturels et divins, cherchant toujours à Vous imiter.


Mon bien-aimé est à moi et moi je suis à lui, le pâtre parmi les lys.

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Exercice

Médiatrice dans l'ordre de l'amour


Les différentes lectures nous amènent à dégager un certain nombre de valeurs qui sont propres à la femme comme porteuse du mystère de l'union et riche d'un grand désir de s'unir, qu'elle transmet à l'homme. Le terme de soumission est une traduction dangereuse voire erronée, comme dans le Notre Père: ne nous soumets pas à la tentation. En effet, soumettre, en français, signifie mettre en dessous, ce qui voudrait dire que Dieu nous tente, nous place dans une situation où la tentation est sur nous. Il vaudrait mieux traduire: ne nous laisse pas aller dans la tentation. Quant à l'attitude de la femme envers son mari, il serait plus juste de dire: femme, montrez de la déférence envers vos maris. Ne vous révoltez pas contre leur inconduite, mais, que votre attitude de douceur et d'humilité, votre reconnaissance de leur autorité leur fasse peu à peu comprendre qu'ils se trompent, que votre sainteté les confonde et qu'ainsi, ils reviennent à Dieu. Le Livre des Proverbes nous offre un beau portrait d'épouse. Le premier verset est difficilement traduisible: eshet haïl signifie à la fois la femme parfaite (celle qui est achevée et non pas celle qui n'a pas de défaut), la femme forte (haïl veut dire aussi soldat, songeons à Marie, forte comme une armée rangée en bataille) et vertueuse (virtus en latin signifie également force). C'est le portrait d'une reine et d'une servante. Il s'agit dans cet exercice, de méditer ce texte, afin de comprendre en qui réside la grande force de la femme dans une sorte d'examen de conscience. Force dans le dévouement envers son  mari et ses enfants, force dans les choses matérielles et spirituelles. On voit que la renommée de son mari dépend d'elle, de même que le succès de ses affaires, elle montre l'exemple de la Charité, elle est rassurante, car confiante en la Providence.


« La femme forte, qui la trouvera? » Elle a bien plus de valeur que les perles. Le cœur de son mari a confiance en elle, et les produits ne lui feront pas défaut. Elle lui fait du bien, et non du mal, tous les jours de sa vie. Elle se procure de la laine et du lin, et travaille d'une main joyeuse. Elle est comme un navire marchant, elle amène son pain de loin. Elle se lève lorsqu'il est encore nuit, et elle donne la nourriture à sa maison et la tâche à ses servantes. Elle pense à un champs, et elle l'acquiert, du fruit de son travail elle plante une vigne. Elle ceint de force ses reins, elle affermit ses bras. Elle sent que ce qu'elle gagne est bon, sa lampe ne s'éteint point pendant la nuit. Elle met la main à la quenouille, et ses doigts tiennent le fuseau. Elle tend la main au malheureux, elle tend la main à l'indigent. Elle ne craint pas la neige pour sa maison, car toute sa maison est vêtue de cramoisi. Elle se fait des couvertures, elle a des vêtements de fin lin et de pourpre. Son mari est considéré aux portes, lorsqu'il siège avec les anciens du pays. Elle fait des chemises, et les vend, et elle livre des ceintures au marchand. Elle est revêtue de force et de gloire, et elle se rit de l'avenir. Elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables sont sur sa langue. Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, et elle ne mange pas le pain de paresse. Se fils se lèvent, et la disent bienheureuse, son mari se lève, et lui donne des louanges: « Plusieurs filles ont une conduite vertueuse, mais toi tu les surpasse toutes ». (Proverbes 31: 10-29).

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