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3 novembre 2010

Les 7 Mercredis de Saint Joseph 3/7

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Les sept Mercredis de Saint Joseph


Troisième mercredi


Sur la disparition de Jésus dans le Temple

« L’enfant Jésus demeura dans Jérusalem, et ses parents ne s’en aperçurent pas. »


Méditation


Le temps de partir d’Égypte étant arrivé, l’ange avertit de nouveau Joseph de s’en retourner en Judée avec l’enfant et sa mère. Saint Bonaventure considère que, dans ce retour, la peine de Joseph et de Marie fut plus grande que pour aller, parce que Jésus étant alors âgé de sept ans environ, il était trop grand pour le porter sur les bras, et il était d’ailleurs trop petit pour faire à pied un long voyage : ainsi bien souvent cet aimable enfant était obligé de s’arrêter et de se coucher à terre par l’excès de la fatigue. En outre, considérons la peine que ressentirent Joseph et Marie, après leur retour, lorsqu’ils perdirent de vue Jésus dans la visite qu’ils firent au temple. Joseph était accoutumé à la douce jouissance que lui procurait la vue et la compagnie de son bien-aimé Sauveur; or, quelle dut être ensuite sa douleur quand il s’en vit privé pendant ces trois jours, sans savoir s’il devait jamais le retrouver, et sans savoir le motif de cette disparition? ce qui fut sa peine la plus cruelle; car le saint patriarche dans sa grande humilité, craignait que peut-être pour quelque manquement de sa part, Jésus n’eût résolu de ne plus habiter dans sa maison, et ne l’estimait plus digne de sa compagnie et de l’honneur de l’assister, en ayant soin d’un si grand trésor. Pour une âme qui a mis en Dieu tout son amour, il n’y a pas de plus grande peine que de douter si on lui a déplu. Aussi, pendant ces trois jours, Marie et Joseph ne purent prendre un instant de repos ; ne cessant de pleurer, ils allaient de toute part cherchant leur bien-aimé, comme la Vierge elle-même le lui dit ensuite quand elle le retrouva dans le temple: « Mon fils, oh! quelle peine cruelle vous nous avez fait éprouver pendant ces trois jours que nous sommes allés pleurant sans cesse et vous cherchant sans que nous pussions avoir de vos nouvelles. » Considérons d’autre part la joie de Joseph, quand ensuite il eut retrouvé Jésus, et qu’il sut que la cause de sa disparition n’avait pas été quelque manquement de sa part, mais le zèle de la gloire de son Père céleste.


Prières


Mon saint patriarche, vous pleurez pour avoir perdu de vue Jésus; mais vous l’avez toujours aimé, il vous a tant aimé qu’il vous a choisi pour son père nourricier et pour le gardien de ses jours. Laissez-moi pleurer, moi qui, pour les créatures et pour suivre mes caprices, ai tant de fois abandonné et perdu de vue mon Dieu, au mépris de sa divine grâce. Ah! vous que j’invoque, par les mérites de la peine que vous éprouvâtes pour avoir perdu de vue Jésus, obtenez-moi des larmes pour pleurer sans cesse les outrages que j’ai faits à mon divin maître. Et au nom de la joie que vous ressentîtes quand vous le retrouvâtes dans le temple, obtenez-moi le bonheur de le retrouver moi aussi, lorsque par sa grâce je rentre en moi-même et de ne plus, le perdre jamais.


Et vous, ô Marie, ma mère, vous qui êtes le refuge des pécheurs, ne m’abandonnez pas, ayez pitié de moi. Si j’ai offensé votre fils, je m’en repens aujourd’hui de tout mon cœur, et je suis prêt à perdre mille fois la vie, avant que de perdre sa divine grâce. Priez-le qu’il me pardonne, et qu’il me donne la sainte persévérance.


Et vous, mon bien-aimé Jésus, si vous ne m’avez pas encore pardonné, pardonnez-moi dans ce jour. Je déteste et je hais tout ce que j’ai pu faire d’injurieux contre vous; j’en suis marri, je voudrais en mourir de douleur. Je vous aime, et parce que je vous aime, j’estime votre amour et votre grâce plus que tous les royaumes du monde. Seigneur, assistez-moi, afin que toujours je vous aime et ne vous offense plus jamais.


Bouquet Spirituel: « Notre cœur n'était-il pas tout en feu, pendant qu'il nous parlait? » (Saint Luc 24 32).

Résolution: Gardons-nous de perdre Jésus par le péché mortel; et, si ce malheur nous arrivait, ne nous donnons aucun repos avant de l'avoir retrouvé.


Exemple

Une douce conversation


On lit dans les légendes de l'Ordre de Saint-François que la vénérable Pudentienne Zagnoni, qui fut très dévote à saint Joseph,eut le bonheur devoir, au moment de sa mort, le saint s'approcher de son lit avec Jésus au bras. Elle se mit alors à parler tantôt avec saint Joseph, tantôt avec Jésus, les remerciant de cette grande faveur. Ce fut dans cette douce compagnie qu'elle rendit doucement son âme à Dieu. (Saint Alphonse De Liguori).

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