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14 janvier 2011

Le Mois de l'Enfant Jésus

Le Mois de l'Enfant Jésus

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Vingt-deuxième jour

L'Enfant Jésus croît et se fortifie


« L'enfant croissait et se fortifiait rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était en lui ». (Luc 2, 40) Il y en a qui voudraient que tout se fît en Jésus-Christ par des coups extraordinaires et miraculeux. Mais par là Dieu aurait détruit son propre ouvrage; et, comme dit Saint Augustin, s'il faisait tout par miracle, il effacerait ce qu'il a fait par miséricorde. Ainsi il fallait que, comme les autres enfants, Jésus sentît les progrès de l'âge, et que la sagesse dont il était plein se déclarât par degrés. Tous les trésors de science et de sagesse étaient en lui, mais cachés pour se déclarer en leur temps. Et la grâce de Dieu était en lui. Qui en doute puisqu'il était si étroitement uni à la source de sainteté et de la grâce? Mais le saint Evangéliste veut dire qu'à mesure que l'Enfant croissait et commençait à agir par lui-même cette grâce et cette sainteté se manifestaient d'une manière plus sensible. Commence-t-il du moins à croître et à se fortifier en vous cet Enfant divin? et pour cela commencez-vous à croître et à vous fortifier, 1° dans la connaissance, 2° dans l'amour, 3° dans l'imitation de Jésus Christ?


Dans la connaissance de Jésus-Christ


Il croissait et se fortifiait ce Sauveur du monde, c'est-à-dire qu'il déployait successivement aux yeux des hommes tout ce qu'une enfance si accomplie devait présenter de charmes, et qu'il laissait éclater par degrés, suivant la mesure de son âge, quelques traits de cette sagesse éternelle à laquelle sa sainte âme avait été unie dès sa conception en unité de personne. Dans les enfants ordinaires, c'est par les soins et la culture, par les leçons des parents et des maîtres que le corps et l'esprit se développent et se fortifient; dans l'Enfant Jésus le don de sagesse éminent au-dessus de tout, qui lui avait été fait dès le sein de sa Mère, se manifestait par degrés, et le corps, chef-d'œuvre de l'Esprit saint, atteignait graduellement toute sa perfection. Voilà l'accroissement de l'Enfant Jésus, ô mon âme! et le tien consiste, selon le conseil de saint Pierre, à croître dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. Commence-t-il à se faire en toi ce salutaire accroissement? Depuis que tu t'appliques à la contemplation des mystères de son Enfance, en as-tu ressenti la grâce? s'est-elle fortifiée en toi? comprends-tu du moins que la vie éternelle est de le connaître, lui qui est le seul vrai Dieu; que nous ne pouvons approcher de son Père que par lui, parce qu'il est la voie, la vérité et la vie; que ce n'est que par sa doctrine, par ses exemples et par sa grâce que nous pouvons arriver au salut, puisque lui seul a les paroles de la vie éternelle, et que c'est lui seul qui par un effet de sa bonne volonté produit en nous le vouloir et l'action? Non, mon Sauveur, non, je le confesse, je ne vous connais pas, parce que je ne suis pas encore entré par l'affection et par la pratique dans l'esprit de vos mystères; parce que cette science divine est un don de votre miséricorde, et que je l'ai plutôt éloignée par mes infidélités qu'attirée par mes humbles gémissements. Cependant je désire ardemment de vous connaître, ô lumière! ô sagesse! ô beauté! ô bonté infinie! et je ne le puis sans votre grâce : ne me la refusez pas; je ne désire de vous connaître que pour vous aimer.


Dans l'amour de Jésus-Christ


L'entant Jésus était inséparablement uni à son Père, et rien n'était capable de le distraire de la pensée et du sentiment de son amour. C'était pour son amour qu'il embrassait toutes les humiliations, toutes les fatigues et toutes les souffrances, qu'il accomplissait péniblement l'engagement qu'il avait pris de réparer et d'expier nos crimes; c'était aussi pour manifester aux hommes tout l'amour dont il était animé pour ce Père céleste qu'il était si fidèle observateur des commandements qu'il en avait reçus, et qu'au moment de se remettre entre les mains de ceux qui allaient le livrer à la mort, il disait à ses disciples: Afin que le monde sache que j'aime mon Père et que je fais ce que mon Père m'a ordonné, levez-vous, sortons d'ici.  Hélas, ô mon âme! ce n'est pas une preuve aussi terrible que Jésus te demande ; il n'exige pas que le témoignage d'un amour auquel il a tant de droits te coûte si cher. Ce qu'il réclame de ta reconnaissance et de ta fidélité c'est que le feu de la sainte charité ne s'affaiblisse pas, ne languisse pas en toi, mais que sans cesse il se renouvelle et se ranime, c'est que ton amour pour lui soit plus ardent et plus généreux aujourd'hui qu'il n'était hier,parce que ce jour qui te luit est un nouveau bienfait; et que demain il le soit plus qu'aujourd'hui, parcs que chaque grâce reçue impose une nouvelle obligation, parce que le propre de l'amour véritable est de croître sans cesse, et que sa mesure est de n'en point avoir; mais surtout il ne veut plus trouver en toi un amour qui se démente à la plus légère épreuve, toujours prêt à changer d'objet et à le partager. Comme il donne tout, il demande tout et ne souffre ni réserve ni partage, et comme il répand ses dons avec une générosité immense il impose aux êtres si impuissants à les reconnaître l'obligation de croître toujours en amour, et de compenser, du moins en quelque sorte, leur impuissance par la constance et l'étendue de leur charité.


Dans l'imitation de Jésus


L'amour véritable tend sans cesse à se rapprocher par l'imitation de l'objet aimé; et parce qu'il n'y en eut jamais et qu'il n'en peut même exister de plus sincère et de plus ardent que celui de Jésus pour son Père, le désir, le besoin de conformer non seulement sa volonté, mais même son action et ses opérations à celles de ce divin Père et d'offrir dans toutes ses œuvres une fidèle imitation et comme une copie des œuvres et des opérations paternelles était tout le soin et toute l'occupation de son cœur. En vérité, en vérité je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, et il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; car tout ce que fait le Père, le Fils le fait aussi comme lui, parce que le Père aime le Fils et qu'il lui montre tout ce qu'il fait lui-même. Ainsi, une des marques de l'amour du Père éternel pour son Fils c'est de lui montrer ses opérations et le témoignage de l'amour de ce Fils unique pour son Père c'est d'imiter en tout point ce qu'il lui voit faire. Ah, mon âme! quel sujet de reconnaissance! quel nouveau, quel puissant motif d'aimer Jésus-Christ! Il en use à notre égard comme en a usé envers lui son divin Père, avec cette différence toutefois que ce Fils unique étant dans le sein du Père, et en tout égal au Père, le Père sans nul abaissement, sans aucun sacrifice de sa grandeur lui montre tout ce qu'il fait, tandis que l'homme ne pouvant s'élever jusqu'à Dieu, il a fallu que, par un incompréhensible excès de charité, le Verbe s'abaissât jusqu'à l'homme pour lui montrer dans sa personne adorable le modèle de toute perfection. Voilà l'objet de ton imitation, ô mon âme! c'est à le copier fidèlement que doivent tendre tous tes efforts; c'est à reproduire, à exprimer ses pensées, ses affections et ses œuvres que doivent s'exercer toutes tes puissances, aimant ce qu'il a aimé, la pauvreté, l'obscurité, les souffrances; fuyant ce qu'il a rejeté, méprisé, condamné, les plaisirs, les grandeurs, les richesses. O mon Sauveur! c'est bien à moi plus qu'à Saint Jean-Baptiste qu'il convient de dire: Il faut que Jésus croisse, et moi que je diminue; qu'il croisse en moi, que son esprit s'y établisse, que son amour s'y fortifie, et que ce misérable amour de moi-même s'y affaiblisse, s'y éteigne s'il se peut, et qu'il y meure.


Vertu à obtenir: Le désir de la perfection.


Résolutions et aspirations


Adorez souvent pendant la journée l'Enfant Jésus croissant et se fortifiant, réjouissant les yeux de Marie et Joseph par le spectacle ravissant de ses divins attraits, et leur communiquant les dons de la grâce qui était en lui. Félicitez-les de leur bonheur, et priez-les de vous obtenir la connaissance pratique de Jésus-Christ. O mon Sauveur! le monde ne vous connaît pas; et voilà pourquoi vous êtes si peu aimé. Vous ne vous êtes fait homme que pour les gagner, les attirer à cet amour divin qui seul peut les rendre heureux; et ils ne se mettent point en peine de vous connaître, et ils sont insensibles aux témoignages de votre charité immense. Préservez-moi de cet aveuglement, de cette folie, de cette notre ingratitude.


Prière


Je veux suivre, ô Jésus! le chemin que vous avez pris; je veux vous imiter; je ne le puis que par votre grâce, ô Sauveur abject et humilié! Donnez-moi la science des véritables chrétiens, la connaissance qui surpasse toute connaissance, la connaissance de votre amour. C'est uniquement pour vous aimer que je veux vous connaître; et c'est pour m'attacher à faire votre volonté que je veux vous connaître et vous aimer. C'est pour arriver à cette bienheureuse fin, ô mon cher Sauveur! que je vous contemple dans tous les mystères de votre adorable enfance. Il me semble qu'en certains moments j'en suis touché et attendri. Soyez-en béni, ô Enfant divin! car je me reconnais indigne de vos moindres faveurs! Mais achevez votre ouvrage, et donnez-moi de les méditer, d'y conformer tout mon être, de devenir pour vous, s'il est possible, ce que vous êtes devenu pour moi, afin de vous être inséparablement uni dans cette vie et dans l'autre. Ainsi soit-il.

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