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21 janvier 2011

250e anniversaire de la naissance du Bienheureux Guillaume Joseph Chaminade

250e anniversaire de la naissance du Bienheureux Guillaume Joseph Chaminade

1761-1850

Num_riser0014

« Dans des temps difficiles, croire et annoncer l'Evangile: que nous dit le Père Chaminade? »

 

Une Conférence de Jean-Louis Schlegel, sociologue des religions, éditeur; et du Père André Fétis, Marianiste, assistant général, sous la présidence de S. E. le Cardinal Jeazn-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux.

 

Athénée Municipal

Place Saint Christoly

Mardi 25 janvier 2011

20h30

 

Chaminade_Icon

Le Bienheureux Guillaume Joseph Chaminade

Fondateur de la Société de Marie

(Marianistes)

Périgueux, le 8 avril 1761

Bordeaux, le 22 janvier 1850

Béatifié à Rome par le Vénérable Jean Paul II, le 3 septembre 2000

Fête le janvier

 

Guillaume-Joseph Chaminade naît en 1761 à Périgueux (France). Son père est drapier. Il est le 14e enfant d'une famille profondément pieuse qui donnera trois autres prêtres à l'Eglise. Il est ordonné en 1785. En 1791, pendant la Révolution, il refuse de prêter serment à la « Constitution civile du clergé » et, en exerçant un ministère clandestin à Bordeaux, il court un danger continuel. Il collabore avec la vénérable Marie-Thérèse Charlotte de Lamourous et l'aide à fonder l'œuvre de la Miséricorde de Bordeaux, Foyer pour les jeunes filles repenties. En 1795, chargé d'accueillir les prêtres qui avaient consenti au serment, il en réconcilie une cinquantaine. Deux ans plus tard, il doit s'exiler pour trois années à Saragosse. Là, au pied de Notre-Dame del Pilar, il forge ses convictions mariales et apostoliques, et il reçoit l'inspiration de fonder une famille de laïcs et de religieux consacrés à Marie. De retour à Bordeaux en 1800, il remet sur pied une ancienne Congrégation mariale. Il donne aux laïcs qui la compose une solide formation religieuse, leur proposant des objectifs apostoliques bien précis et leur demandant de s'inspirer des premiers chrétiens pour offrir à la société déchristianisée le spectacle d'un « peuple de saints ». Il est ainsi le précurseur de la participation active des laïcs à la vie de l'Eglise. Il les invite à se tourner sans cesse vers Marie. Il est en même temps Administrateur apostolique du diocèse de Bazas. « Missionnaire apostolique » en 1801, il veut une mission permanente orientée vers la formation de la foi, en travaillant avec de nouvelles méthodes. La mission consiste principalement à rejoindre ceux qui ne fréquentent pas l'Eglise, qui sont en marge des paroisses. En 1816, avec la vénérable Adèle de Batz de Trenquelléon, il fonde à Agen l'Institut des Filles de Marie Immaculée - les futures religieuses marianistes - institut qui ouvrira des écoles de campagne où l'on assurera l'éducation chrétienne des jeunes filles et la promotion de la femme. L'année suivante, il fonde à Bordeaux la société de Marie, les futurs « Marianistes ». Les marianistes, hommes et femmes, sont issus des Congrégations mariales dont ils seront chargés d'assurer la continuité. Le Père Chaminade peut dire: « Par la grande miséricorde de Dieu envers moi et envers les autres, depuis longtemps, je ne vis et ne respire que pour partager le culte de l'Auguste Vierge et pour contribuer ainsi chaque jour à l'accroissement de sa famille ». Les dix dernières années de sa vie sont marquées par l'épreuve: santé, problèmes financiers, défection de certains, incompréhension des autres; en 1845 il est remplacé comme supérieur général. Mais il meurt en paix en 1850, car « son attitude filiale envers Marie l'a maintenu dans la paix en toute circonstance, l'aidant à faire la volonté du Christ » (Jean Paul II).


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