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1 février 2011

Le Mois du Saint Esprit

Le Mois du Saint Esprit

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Deuxième jour

La mission du Saint Esprit

 

Dieu avait promis au monde de lui envoyer l'Esprit Saint, comme il avait promis d'envoyer le Messie. On ne remarque pas assez la liaison de ces deux promesses qui existent cependant chez tous les Prophètes de la loi ancienne. Tantôt c'est Isaïe qui parle au nom de Dieu et qui nous dit: « Je répandrai mon Esprit sur ta postérité »; tantôt nous entendons Ezéchiel qui s'écrie: « Je placerai mon Esprit jusqu'au plus intime de leur être ». Ailleurs Joël nous dit: « Je répandrai mon Esprit sur toute chair ». Enfin le précurseur du Messie annonce à tout le peuple que « Celui qui doit venir, baptisera dans le Saint Esprit ». Jésus Christ a promis solennellement le Saint Esprit à son Eglise; il suffit, pour s'en convaincre, de lire, dans l'Evangile selon saint Jean, l'admirable discours que le Sauveur adresse à ses Apôtres, avant de quitter le monde pour retourner à son Père. Mais quelle était la fin de cette mission? pourquoi le Saint-Esprit devait-il être donné, communiqué aux hommes? Il est facile de le savoir; il ne faut pour cela que rappeler les paroles mêmes du divin Sauveur. Jésus Christ appelle le Saint-Esprit un Esprit de vérité. C'est en qualité de docteur que le Saint Esprit viendra dans le monde. Sans doute le Sauveur était la vérité même, la vraie lumière qui éclaire tout homme venant eu ce monde. Mais cette lumière a brillé dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point comprise.


Le péché ayant rendu l'homme aveugle, il ne pouvait pas, par lui-même, voir la lumière divine. Ses yeux étaient fermés, il fallait un prodige de l'infinie miséricorde pour les ouvrir. Ce prodige fut réservé au Saint-Esprit.  « L'Esprit que mon Père vous enverra est l'Esprit de vérité; il vous enseignera toutes choses, il vous expliquera tout ce que je vous ai dit ». Ainsi Jésus Christ a parlé aux hommes, et le Saint-Esprit qui est le docteur des âmes leur explique intérieurement cette parole de la vie éternelle tombée de la bouche d'un Dieu. Sans le Saint-Esprit, l'Evangile est un livre fermé, les paroles de Jésus-christ sont inintelligibles. « Le Saint Esprit, ajoute le Sauveur, rendra témoignage en ma faveur; par là même, il convaincra le monde de péché, il le convaincra touchant la justice et le jugement ». En découvrant aux hommes la vérité incontestable de la divinité de Jésus-christ1, le Saint-Esprit convainc le monde du péché que les Juifs ont commis en rejetant le Messie; du péché que les incrédules et les impies de tous les siècles n'ont cessé de commettre, en s'élevant contre les preuves si admirables et si frappantes de la Divinité de Jésus Christ. Le Saint Esprit, en éclairant les hommes, convaincra le monde de la fausseté de ses doctrines et de sa morale; il le convaincra de l'injustice de son obstination à repousser l'Evangile, de l'injustice des jugements qu'il porte sur le bien ou sur le mal; de l'injustice de sa conduite à l'égard des saints et des amis de Dieu. Il le convaincra de la justice, de la pureté, de la sublimité de l'Evangile; et tandis que Jésus Christ monté au ciel, ne sera plus visible sur la terre, le Saint-Esprit dirigera les hommes et leur apprendra d'une manière infaillible à discerner toujours le juste et l'injuste, le vrai et le faux, le bien et le mal. Le Saint-Esprit convaincra les hommes touchant le jugement solennel qui a été prononcé et que le monde n'a pas entendu, la condamnation du démon, prince de ce monde, par l'immolation de Jésus Christ. Alors l'homme appréciera sa délivrance; la doctrine de Jésus Christ fera la conquête du monde; les Gentils la recevront avec action de grâces; les temples des idoles seront renversés, les martyrs, abjurant d'anciennes erreurs, donneront leur sang et leur vie pour Jésus Christ, et tous les peuples reconnaîtront le jugement prononcé contre le prince de ce monde.


Dieu envoie le Saint Esprit aux hommes comme Consolateur. C'est la promesse que fait le divin Maître à ses disciples, en les voyant profondément tristes, à cause de son prochain départ, « Je prierai mon Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure toujours avec vous ». Le Saint Esprit console les âmes fidèles; il leur inspire ce sentiment si doux de la confiance et de l'amour filial qui porte l'homme à appeler Dieu: Mon Père!... Le Saint-Esprit console les justes, en leur découvrant la vanité des biens et des plaisirs dont ils sont privés, et la solidité des biens à venir. Il les console, en répandant dans leur âme, cette douceur céleste de l'amour divin qui n'apprécie plus que les ineffables consolations du service de Dieu. Enfin, le Saint-Esprit est envoyé au monde comme un feu surnaturel destiné à embraser les cœurs. Jésus Christ avait dit: « Je suis venu apporter du feu sur la terre, et mon plus violent désir c'est de le voir se propager ». Eh bien! saint Paul nous apprend, que ce feu divin est répandu dans les cœurs par le Saint Esprit. C'est donc le Saint-Esprit qui sera envoyé pour embraser l'Eglise, et enflammer les cœurs de ses enfants d'un amour immense pour Jésus-christ. Qui comprendra parfaitement aujourd'hui tous les biens qu'il peut attendre du Saint Esprit? Je veux, Seigneur, que ce soit moi; oui, je le veux, je le désire et je vous demande, avec un sentiment profond de mon indignité , la grâce d'apprécier, par-dessus tout, les richesses spirituelles que le Saint-Esprit a promis de répandre dans mon âme.

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Le Saint Esprit principe de vie


Il y a dans l'homme deux sortes de vie: l'une qui lui est commune avec les animaux privés de raison, et l'autre qui est surnaturelle, et qui lui est commune avec les Anges, avec toutes les intelligences unies à Dieu qui est leur centre et comme le lieu où elles résident, suivant cette pensée d'un philosophe chrétien: « Dieu est le lieu des esprits ». Cette vie surnaturelle, vie de la grâce, qui est comme une participation à la vie de Dieu, l'homme l'a perdue par le péché; astre errant sorti de son orbite, il s'agite loin de la voie que la volonté de son Créateur lui avait tracée. Qui fera rentrer l'homme dans cette voie? qui le fera vivre de la vie qui lui convient, de la seule vie qui mérite ce nom, puisque toute autre vie est justement appelée une mort? Saint Paul, dans son admirable épitre aux Romains, nous montre le Saint-Esprit, l'Esprit de Dieu, comme étant seul le principe de cette vie que Jésus Christ nous a méritée par l'effusion de son sang. L'homme est ressuscité, il passe de la mort à la vie, au moment où plongé dans les eaux du baptême, le Saint Esprit, comme autrefois au baptême de Jésus Christ, descend du ciel, et vient établir au milieu de lui sa demeure. De même que le péché et la concupiscence sont en nous l'origine et le principe de la mort, le Saint Esprit devient l'origine et le principe de la vie; il est la source de cette vie surnaturelle, spirituelle, divine, qui nous rend les enfants de Dieu  c'est lui qui la donne, qui la communique, qui l'entretient, la conserve et l'augmente. Celui qui éteint le Saint Esprit dans son âme, éteint par là-même le souffle, l'esprit de vie; il est réduit à un état de mort. D'où il faut conclure que le fidèle doit appeler le Saint Esprit, sa vie, la vie de son cœur, la vie de son âme.


Quand Jésus Christ disait aux Juifs, en parlant des siens: « Je suis venu afin qu'ils aient la vie, et qu'ils l'aient abondamment », il est bien certain qu'il voulait élever leur esprit au-dessus de cette vie matérielle, dont malheureusement un grand nombre d'hommes se contentent. Mais en recevant la vie, on devient nécessairement Fils de celui qui donne la vie; on est engendré, on a un père. Si donc je reçois la vie par le Saint Esprit, par l'Esprit de Dieu, je dois recevoir en même temps un titre, un caractère, une qualité qui me distingue de ceux qui n'ont pas cette vie. Cette conséquence a été indiquée par saint Paul. Quand le grand Apôtre s'écriait, en désignant ceux qui par le baptême vivent d'une vie nouvelle: « Vous êtes marqués du sceau du Saint-Esprit », il voulait dire: « Dieu, en répandant le Saint-Esprit dans vous, vous a comme imprimés de son caractère et de son sceau, pour vous distinguer, pour vous donner une marque intérieure, et, par cette marque authentique et solennelle, la certitude que vous êtes son héritage, sa famille. C'est la marque de cette adoption divine qui met Dieu en possession de la créature régénérée, et qui donne en même temps à cette créature un droit incontestable sur Dieu, dans le temps et dans l'éternité ». Quelle dignité accordée à l'homme! quel titre de gloire! quel admirable privilège! Et ce titre, cette gloire, ce privilège de l'adoption divine dont le sceau est imprimé sur mon cœur, à qui en suis-je redevable? qui m'a ainsi transformé? qui m'a retiré de la mort pour me faire passer, par une résurrection miraculeuse, dans la vie surnaturelle et divine des enfants de Dieu? Le grand Apôtre me l'apprend: « C'est le Saint Esprit qui est venu habiter en moi ». Mais il est impossible qu'un si prodigieux bienfait ne m'impose pas des obligations formidables.


Lorsque saint Jean énumère les grâces que les fidèles ont reçues de la divine miséricorde, il nomme en particulier cette onction par laquelle le Saint Esprit les a marqués du sceau divin; et aussitôt il ajoute: « Ah! mes enfants, Que l'onction que vous avez reçue, demeure en vous! » Or, cette onction n'a-t-elle pas été effacée chez un grand nombre de chrétiens? Ce malheur ne m'est-il pas arrivé à moi-même? la vie surnaturelle, divine, qui était en moi, n'a-t-elle pas disparu? n'est-elle pas au moins bien affaiblie? Saint Paul recommandait aux premiers fidèles de ne pas l'éteindre. « Prenez garde, écrivait-il aux chrétiens de Thessalonique; n'éteignez pas le Saint-Esprit ». On éteint le Saint Esprit par une longue suite d'infidélités, par la négligence dans les rapports avec Dieu, par les occupations multipliées et une attention trop soutenue à l'égard des choses de la terre, par les désirs immodérés des créatures. Heureux le fidèle qui apprécie le don de Dieu! Ce don n'est autre chose que cette vie toute surnaturelle et toute divine qui nous unit à Dieu, et nous rend par là même ses enfants d'adoption. Est-ce bien là ma vie? est-ce mon état? suis-je marqué de ce sceau divin que le Saint Esprit imprime sur les âmes qui sont à Dieu? Le jour de la Pentecôte, lorsque j'entends à la messe le célébrant qui chante ces paroles: « L'Esprit Saint fut répandu à pareil jour sur les enfants de l'adoption », ai-je le droit de me réjouir et de m'écrier: « Je suis, moi, un vrai enfant d'adoption? » Sans doute, la reconnaissance et l'amour vont aujourd'hui s'emparer de mon cœur, si je pense à tout ce que je dois au Saint Esprit. Mais, en même temps, il faut que j'examine sérieusement ma vie, pour voir si le Saint Esprit est le principe et la source de tous mes jugements, et de toutes les opérations de ma volonté.

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Le Saint-Esprit principe d'action


L'action suppose la vie; celui qui est mort n'agit plus: donc, l'action surnaturelle, l'action dans l'ordre du salut, dans l'ordre de Dieu, suppose la vie surnaturelle, la vie divine. Or, sans le Saint Esprit, il n'y a plus de vie surnaturelle, il n'y a plus de vie divine, puisque le principe de cette vie est éteint au dedans de nous. Mais en quoi consiste cette action dont le Saint Esprit est l'auteur, ce mouvement surnaturel et divin qu'il imprime à l'âme fidèle? Cette action, ce mouvement, ont Dieu pour objet; il en est le terme, la fin; c'est donc la prière, l'adoration, l'action de grâces, et tous les actes par lesquels la volonté humaine cherche Dieu, possède et conserve Dieu. De nous-mêmes et avec notre propre esprit, nous sommes tellement pauvres et misérables, tellement faibles et bornés, qu'il nous est impossible de sortir du domaine des objets créés, et de nous élever jusqu'à Dieu. La pensée de la prière, le premier et le plus faible désir de prier, est déjà une grâce, une inspiration de Dieu; sans ce secours nous n'aurions jamais le premier degré de volonté pour prier. Eh! mon Dieu, c'est là une vérité humiliante pour nous, mais une vérité dont l'évidence n'a besoin d'aucune preuve; c'est une vérité de foi. Triste état, épouvantable situation d'une âme laissée a elle-même, laissée seule; cette âme est sans vie, elle est morte. Mais voici le grand Apôtre qui me console, en me disant que cette misère extrême, cette faiblesse humiliante, trouve un secours puissant, efficace, dans le Saint Esprit: « Tandis que nous ne savons pas même ce que nous devons demander à Dieu pour le prier comme il faut, le Saint Esprit nous est donné, et c'est lui qui aide notre faiblesse ».


Le Saint Esprit nous inspire la pensée et le désir de la prière; il nous apprend ce que nous devons dire à Dieu, comment nous devons lui parler. Il nous rend éloquents devant le tribunal de la divine miséricorde; il nous rend capables d'attirer Dieu en nous par notre langage. O divine et admirable éloquence! Or, ce n'est pas aux savants et aux hommes d'esprit qu'elle a été promise; mais aux petits, aux humbles, à tous ceux qui confessent leur impuissance et leur misère. Le Saint Esprit ne se contente pas de nous apprendre à prier, comme un maître et un docteur qui nous est étranger, et dont les préceptes et les conseils seraient à peine entendus. Non certes; le Saint Esprit, vivant dans notre cœur comme dans son temple, dans son sanctuaire, prend notre âme, et l'incline vers Dieu; ce n'est pas assez: il s'unit à elle de telle sorte qu'il se charge de prier, d'adorer Dieu, de le bénir en union avec elle, ou plutôt il fait que notre âme prie par lui et avec lui; d'où il résulte une vérité des plus consolantes pour nous, c'est que tous les actes que nous produisons dans l'ordre surnaturel, en même temps qu'ils sont nos propres actes, sont encore les actes du Saint Esprit. Telle est l'admirable doctrine que le grand Apôtre enseignait aux premiers fidèles, quand il leur disait: « Dieu a mis dans vos cœurs l'Esprit de son Fils, et c'est cet Esprit qui crie: « Mon Père! mon Père! »


Ainsi la même prière que Jésus Christ, du sommet du Calvaire, adressait à Dieu en faveur de la grande famille humaine, le Saint Esprit par notre cœur dont il s'empare, continue de l'adresser au Père céleste. Oh! non, sans le Saint-Esprit, jamais l'homme n'aurait pu dire à Dieu, avec ce doux sentiment de la confiance et de l'amour: « Mon Père! Mon Père! » Il faut donc le reconnaître, il n'y a point d'action surnaturelle et divine dans l'homme, si ce n'est par le Saint Esprit. Le Saint Esprit éclaire l'âme sur son état, sur ses besoins; il l'éclaire sur la grandeur, la puissance et la bonté de Dieu. Le Saint Esprit remue l'âme, l'excite, l'élève vers le souverain bien qui est Dieu. Le Saint Esprit échauffe le cœur par l'ardeur divine des saints désirs. Or, c'est par cette action immédiate et toute intérieure sur nous,que le Saint-Esprit nous rend capables d'agir, et nous fait réellement agir, dans l'ordre surnaturel et divin. Il suit de là que toute action bonne, méritoire, digne de Dieu et d'une récompense surnaturelle, vient du Saint Esprit, et doit lui être attribuée. Donc, sans le Saint Esprit, je ne fais rien et je ne puis rien faire pour le Ciel. Donc, plus je serai l'ami du Saint Esprit, plus je vivrai uni à lui, plus aussi je travaillerai activement, efficacement, pour la gloire de Dieu et le salut de mon âme. Ah! venez, venez donc en moi, divin Esprit, Esprit de lumière, de sainteté, de force, d'amour! venez, et attachez-vous tellement à mon cœur que jamais il ne batte sans vous, que vous seul soyez l'unique principe de ses mouvements, afin que Dieu en soit toujours l'objet et la fin ! Amen!

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Le Saint Esprit gage de la vie éternelle


Saint Paul appelle le Saint Esprit le gage, c'est-à-dire, suivant le mot grec, les arrhes de notre héritage. On emploie cette expression pour désigner une partie du prix que l'on promet de donner pour l'acquisition d'un objet. Cette portion du prix est le gage, l'assurance, qu'on donnera plus tard la totalité. On l'emploie encore pour désigner une valeur que l'on donne à quelqu'un comme assurance d'un contrat verbal, que l'on promet, par là même, de ratifier d'une manière définitive. Ce nom est donné par l'Apôtre au Saint Esprit, parce que les dons intérieurs que nous communique l'Esprit de Dieu, de même que les dons extérieurs qu'il fait à l'Eglise, sont une partie et un avant-goût de la félicité éternelle que Dieu promet à ses élus. Voilà pourquoi saint Paul ajoute que ces arrhes précieuses et divines nous sont données pour que nous les conservions, jusqu'à la parfaite délivrance du peuple qui est l'héritage de Jésus Christ, pour sa louange et pour sa gloire. L'acquisition faite par Jésus Christ d'un peuple destiné à le louer éternellement,commence par la délivrance de ce peuple, lorsqu'il passe de l'esclavage du diable à la liberté des enfants de Dieu. Cette acquisition ainsi commencée sera complète, lorsque, dans le ciel, ce même peuple, délivré de tous les genres de maux, sera mis en possession d'une éternelle gloire.


Dans le baptême, nous avons reçu la grâce; cette grâce nous donne un droit incontestable à la vie éternelle qui est l'héritage de Dieu notre Père; mais, en même temps, le Saint Esprit nous a été donné comme le gage de cette promesse, comme une portion de cette magnifique récompense qui sera le prix total de notre fidélité. O bonté ineffable de Dieu! Il ne s'est pas contenté de m'adopter pour son enfant, de me marquer d'un sceau divin qui me distingue et me sépare des infidèles, des païens, de tous les enfants de colère; d'un sceau tout céleste qui me fait reconnaître comme sa propriété, son héritage; comme une brebis de son troupeau, un enfant de sa famille, un membre de la société dont il est le chef; mais après m'avoir ainsi consacré, sanctifié, il1 a voulu encore, pour fortifier mon espérance, pour rendre mon salut certain, en quelque sorte, à mes propres yeux, me donner le Saint Esprit comme un gage de ses promesses, comme Les Arrhes de ma gloire future. Et le Saint Esprit, venu en moi, consent à faire son temple dans mon propre cœur; il y réside, il y fait son séjour habituel, jusqu'à ce que Dieu ait effectué sa promesse, en couronnant ma fidélité d'un honneur infini, et d'une gloire qui est au-dessus de tout ce que l'esprit humain peut concevoir de plus admirable. Mais il est important que je sache quelle est la fin que Dieu s'est proposée, en m'accordant un si grand bien. Saint Paul m'assure que cette fin, digne de Dieu, c'est la gloire et la louange de Jésus Christ, pendant l'éternité.


Ah! si Jésus Christ s'est donné à l'homme, afin que l'homme connût Dieu et l'aimât d'une manière digne de lui, le Saint Esprit se donnera aussi aux enfants de Dieu, dans l'intérêt et pour la gloire de Jésus Christ.  Malheur à l'homme qui ne veut pas de cette gloire! Jésus Christ est la récompense magnifique qui nous attend dans le ciel. Le voir et le contempler éternellement; le louer et le bénir de ce que par lui nous avons connu Dieu, et nous sommes devenus ses enfants, voilà notre destinée, si nous avons le bonheur d'être comptés parmi les élus. C'est pour nous conduire à cette fin si désirable que le Saint Esprit nous est donné. Il vient en nous, afin de nous séparer de la masse corrompue, afin de nous rendre saints, consacrés à Dieu; il vient pour demeurer en nous, comme un gage infaillible de la fidélité avec laquelle Dieu nous donnera un jour la gloire qu'il nous a promise. Oh! comme j'aime le Saint Esprit, quand je le considère dans moi comme étant un avant-goût du ciel, un gage divin des promesses de Dieu et de la béatitude éternelle! Je le sens, ma dévotion au Saint Esprit va devenir bien grande; je l'appellerai sans cesse, je l'invoquerai avec une grande vivacité de sentiments, je conserverai ses dons, je m'efforcerai de les augmenter dans moi par la plus scrupuleuse fidélité aux moindres inspirations de la grâce.

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