Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Images Saintes
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Images Saintes
  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
12 mai 2011

Mois de Notre Dame de la Salette

 

Mois de Notre Dame de la Salette

165001

Treizième jour

La Sainte Vierge pleurant à la Salette

 

Les larmes, de quelque paupière qu'elles se répandent, ont le don merveilleux de nous toucher: c'est que les larmes sont te cri d'un être malheureux, le sanglot d'un cœur qui souffre ; et la souffrance et le malheur ont, dans notre nature, des intelligences de sympathie secrète, qui nous attendrissent toujours! Mais, si c'est une mère qui pleure, les larmes prennent alors une majesté qui étonne, une puissance qui terrasse; les mauvais eux-mêmes n'y savent pas résister; c'est que, par les yeux d'une mère s'échappe tout l'amour de son cœur, et une expression de mystérieuse souffrance qui renouvelle toutes les douleurs de son enfantement ! Et lorsque cette mère est la Mère de Dieu, la parole s'arrête, l'esprit s'étonne, et l'âme demeure confondue, demandant aux sens s'ils n'abusent pas son regard! Tel est cependant le touchant spectacle que déroule à nos yeux, sur la montagne de la Salette, la méditation de ce jour: C'est Marie, pleurant sur un rocher! « Elle a pleuré tout le temps qu'Elle nous a parlé, a disent les bergers de l'apparition; nous avons bien vu couler ses larmes... Mais elles ne tombaient pas à terre, elles se fondaient dans les airs, en un nuage de vapeur lumineuse!... » Humbles enfants de la Salette, le récit de ce que vous avez vu, vous a coûté plus d'une affirmation importune, et pas toujours acceptée! Mais nous croyons sans peine ce que vous nous dites des larmes de Marie. Les larmes de la Mère de Dieu tomber à terre?... Non, cela ne pouvait être!... La terre n'est pas assez pure pour recevoir ces perles du ciel, ces gouttes de divine rosée! Debout et invisibles à vos côtés, des anges venus tout exprès du ciel, les ont dû recueillir dans une coupe d'or; et, tout tremblants de respect, porter à Jésus les larmes de sa Mère!... Convenons toutefois que c'est un étrange spectacle que la Sainte Vierge en pleurs! Quelles peuvent donc et: e les larmes d'une Mère de Dieu? Nous en croyons trouver une explication convenable et digne, dans ces paroles de saint Augustin: Les larmes sont le sang de l'âme ! Oui, ces paroles nous plaisent; elles représentent Marie ne versant pas des larmes matérielles, à la manière des simples créatures; elles indiquent de plus la source haute et noble de ces larmes, nous montrant encore ouverte la blessure mystérieuse faite à l'âme de Marie, par le glaive du vieillard Syméon; surtout, ces paroles transfigurent la montagne de la Salette en un second Calvaire, sur lequel la Sainte Vierge apporte comme un sang nouveau, dans une grande scène renouvelée de la Rédemption, le tribut réparateur de ses larmes!... Et enfin, que certains esprits incrédules, superficiels ou délicats, ne prennent ni étonnement, ni scandale, de voir pleurer la Mère de Dieu! Jésus a pleuré lui-même sur Jérusalem infidèle, et auprès du tombeau de Lazare; que de villes coupables découvre Marie, du haut du ciel, en ce terrestre empire! Que de cœurs, tombeaux fermés à Dieu, où dorment de nombreux Lazare, ne voulant point être amis de son Fils Jésus!... Pour nous, âmes pieuses, nous avons des larmes de notre Mère, de tout autres sentiments: une des plus douces figures de Marie dans nos saints livres, c'est la Toison du désert, trouvée le matin toute humide d'une rosée mystérieuse. Nous tenons les pleurs de Notre Dame de la Salette, pour une rosée divine, qui, tombée du ciel sur les montagnes de cette vallée de larmes, où soufflent tous les vents desséchés de l'exil, vient apporter à nos âmes la fraîcheur bienfaisante de sa vertu céleste.

 

Réflexions

 

Nous pleurons tous en ce monde; qui n'a pas pleuré! depuis les larmes du berceau, jusqu'aux pleurs de la vieillesse, la source amère ne tarit point. En descendant sur le sommet de sa montagne de prédilection, Marie savait qu'elle Tenait sur la terre où coulent les larmes; aussi, Elle a laissé toutes ses joies au ciel; Elle n'a apporté que ses pleurs et sa sympathie pour nos maux : son visage est abîmé dans la plus profonde tristesse; c'est la connaissance des chagrins de ses enfants qui en est cause, et son plus affectueux désir est de les soulager. Vous donc qui portez dans votre cœur la couronne d'épines du malheur; vous dont la vie est une ronce déchirante, et ne comptez vos jours que par les afflictions, les regrets, les peines et les douleurs, venez aujourd'hui à la Salette; groupez-vous autour de Celle qui compte dans ses beaux titres, celui de Consolatrice des affligés; répandez à ses pieds l'amertume de vos cœurs; montrez vos épines, étalez à ses yeux les plaies qu'elles vous ont faites: priez-la d'émousser ces pointes aiguës de votre vie, de guérir vos maux, de soulager vos douleurs. Elle aussi, dans cette vallée de larmes, a porté cette couronne de ronces et d'épines, avant de ceindre le diadème de la félicité suprême: Elle a senti son cœur transpercé des sept inénarrables douleurs, quand Elle gravit le sentier du Calvaire, à la trace sanglante des pas de son Fils; quand Elle vit son cœur divin ouvert par le fer d'une lance, Elle a connu toutes les afflictions, toutes les douleurs; Elle compatira aux vôtres. Son bonheur est d'être la cause de notre joie; Elle détachera de sa guirlande une rose, Elle en secouera le parfum sur vos plaies, et ces plaies seront guéries. Elle n'attend, cette divine Consolatrice, que votre prière fervente, pour vous exaucer: venez donc aux pieds de son sanctuaire, toutes vos larmes seront séchées par ses larmes, et votre joie sera d'autant plus complète, que votre confiance aura été plus entière, et votre foi plus semblable à la foi de la Cananéenne.

 

Pratique : Se représenter que Marie, versant des larmes à la Salette, pensait à nous. Notre souvenir a-t-il pu la consoler? Aujourd'hui encore, son regard s'abaisse sur nous; Elle nous suit... Où nous voit-elle? et dans quelles voies?... Réciter en esprit d'expiation et de réparation, le Stabat Mater.

 

Guérison miraculeuse obtenue par l'intercession de Notre-Dame de la Salette

 

Nous empruntons au Révérend Père Eymard, fondateur et supérieur des prêtres du Saint-Sacrement, le récit suivant : « Il y a quelques années à peine, qu'une personne de grande piété, résidant à Paris, était tombée malade. Au début, son état n'offrait rien d'alarmant, mais en peu de temps, la maladie avait pris un caractère des plus sérieux, qui inquiétait vivement les personnes qui l'entouraient et lui prodiguaient à l'envi les soins les plus affectueux. Comme le mal s'aggravait de jour en jour, on crut qu'il était de toute prudence de prévenir son confesseur, religieux du Saint Sacrement qui, absent de sa communauté, ne put se rendre qu'un peu tard auprès de la malade. Le Révérend Père supérieur, par la crainte d'un danger pressant, voyant qu'il tardait à venir, lit ses préparatifs et se hâta lui-même d'aller la visiter. Elle parut sensiblement touchée de la bienveillance qu'il lui témoignait, et les paroles d'édification du saint religieux semblèrent ranimer sa foi et son courage. Peu après, s'entretenant avec les personnes qui étaient là, tout à coup un grand changement se manifeste dans la situation de la malade qui tombe subitement en défaillance; elle n'entend plus, ses membres sont sans mouvement, ses yeux s'éteignent; la sueur froide et glacée de la mort baigne son visage, et le râle de l'agonie semble annoncer sa fin prochaine. On lui administre aussitôt le sacrement de l'Extrême Onction. Une de ses amies qui était présente, toute en larmes, se précipite vers le lit de la mourante par un mouvement spontané en s'écriant: « O Notre Dame de la Salette, sauvez-la! » Profondément ému lui-même, le Père se met à genoux et récite à haute voix les prières des morts, qu'il peut à peine terminer. Puis, saisi de plus en plus par un sentiment indéfinissable d'émotion qu'il partage avec les assistants avec une sainte familiarité, il se plaint fortement à Notre Dame de la Salette: « O bonne Mère! est-ce possible que vous l'ayez laissée mourir ainsi, après vous avoir invoquée avec tant de confiance? » Quelques minutes se passent à peine, quand celle que l'on avait crue morte, se lève sur son séant, et regarde d'un air tout étonné: « Qu'y a-t-il donc? Que s'est-il passé? Vous avez l'air tout triste ». A cette parole inattendue, surpris, personne ne peut répondre; on se regarde avec étonnement. « Nous vous avons crue morte, lui dit le Père, dès qu'il fut revenu à lui ». « Mais je n'ai point de mal, je vais bien ». Elle cause avec tout le monde. Le lendemain matin à six heures, la première personne qui se présenta au Révérend Père pour communier, fut la ressuscitée. Le respect pour l'auguste fonction qu'il exerçait dans ce moment relient l'élan de sa surprise, mais il se sent profondément touché de reconnaissance. Evidemment la guérison était complète. Après la sainte Messe, il la fit appeler au parloir, et voulut savoir comment s'était opérée cette guérison: « J'étais, me dit-elle, sur le point de passer de ce monde à l'autre; ma vie ne tenait plus qu'à un fil, il ne me restait plus qu'un souffle, lorsqu'il m'a semblé voir Notre Dame de la Salette, qui m'a dit: « Ma fille, je t'ai obtenu miséricorde »; et aussitôt j'ai vu, j'ai entendu et me suis trouvée guérie ». « Vous dites avoir vu Notre-Dame de la Salette, comment était-elle? » « Elle avait une couronne de rayons de lumière; sept épées étaient plongées dans son cœur, et sur sa poitrine était suspendue une croix avec un marteau d'un côté et des tenailles de l'autre ». « Et son vêtement? » « Il était d'une blancheur sans pareille ». « Et son visage? » « Oh! quelle bonté! mais une bonté qui m'attirait vers elle et qui m'ouvrait le cœur. Et puis, elle avait un air de dignité et de grandeur qui m'inspirait un respect profond mêlé d'amour ». La personne vit encore, elle a conservé pour Notre-Dame de la Salette la plus vive et la plus profonde reconnaissance ». (Annales de Notre Dame de la Salette).

 

Prière

 

O larmes de Notre Dame de la Salette, quel spectacle touchant, quelle vision arrière Tous nous êtes aujourd'hui! peut-on, sans douleur, voir des larmes aux yeux d'une mère?... Féconde rosée, Tous êtes tombée abondante sur la terre, voulant effacer la trace du mal et ranimer le bien!... Et cependant, ô larmes ineffables, Tous ne changez pas tous les cœurs!... N'importe, tombez encore, tombez toujours; les pleurs sont les armes de l'amour, et l'amour finit par plier les genoux! tombez donc sur l'âme qui vous cherche, vous ferez épanouir les fleurs de sa Terre; tombez sur le cœur qui vous blasphème, vous lui ferez couler des pleurs. Soyez un baume à nos souffrances, aux âmes un bain salutaire, où les prodigues viendront laver leurs baillons... Coulez surtout, larmes bénies, coulez en mes yeux, à l'heure dernière, vous mêlant à celles de la mort, et faites-moi de mon juge, un père qui me reçoive dans la patrie qui ne connaît ni larmes ni tristesses, mais joie éternelle et bonheur inaltérable. Ainsi soit-il.

263_001

Pour recevoir chaque jour dans votre boite e-mail la méditation du Mois de Notre Dame de la Salette, abonnez-vous à la newsletter d'Images Saintes

Publicité
Commentaires
P
Ce site m'etonne. Il est une merveille. Je me trouve au seuil de mon depart pour La Salette et je tombe sur ce site. Je sens que Marie elle-meme m'a conduit ici. Je vais marquer l'URL et je reviendrai pour celebrer un moment plus paisible. C'est la decouverte de l"icone qui a cause ma visite. C'est une longue histoire. Un beau jour nous reprendrons la causerie.<br /> <br /> Paul
Répondre
N
merci pour cette manifique article :)
Répondre
Publicité
Publicité