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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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23 mai 2011

Mois de Notre Dame de la Salette

 

Mois de Notre Dame de la Salette

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Vingt-quatrième jour

Œuvres serviles, travail du dimanche

« Je me suis réservé le septième, et on ne veut pas me l'accorder... »

 

Dieu a donné à l'homme six jours dans la semaine pour se livrer au travail qui lui procure fit vie du corps: Il s'est réservé le septième, afin que l'homme, créé à son image, l'imite dans son repos divin, comme il l'imite dans le travail. Mais l'homme, aveuglé par l'intérêt, ne prend conseil que de sa malice et de son ingratitude; il se détourne de Dieu, il oublie son âme, pour ce qu'il croit être ses intérêts : et ainsi, il se matérialise, il s'attache à la |erre qui passe, et ne lève plus son regard -vers le ciel qui est sa véritable patrie. Jetons en effet les yeux autour de nous, et nous ne verrons pas, sans une affliction profonde, que le jour du Seigneur est en tout lieu profané par un travail continuel. Dans les grandes Villes, la plupart des usines et des fabriques conservent, le Dimanche, la physionomie de la semaine; les comptoirs, les manufactures sont ouverts comme les autres jours; l'étalage des marchandises invite les passants à acheter; les charrois de commerce circulent de toutes parts, à travers les rues encombrées; les artisans, les ouvriers et les ouvrières poursuivent le travail dans la nuit du Dimanche, et osent encore le reprendre dans la matinée du jour consacré à Dieu: et dans les ateliers eux-mêmes, que de fois l'on entend retentir les instruments du travail, au moment où la cloche appelle les fidèles à la prière. Ce scandale n'est pas seulement dans les villes; il a aussi envahi les campagnes: le laboureur, autrefois si religieux et si bon, arrose de ses sueurs, le Dimanche comme les autres jours, le champ qu'il cultive; il pousse quelquefois le mépris des lois de Dieu, jusqu'à contraindre ses ouvriers, ses domestiques et ses enfants, à partager son travail ; et combien d'autres exigent impérieusement, pour le Dimanche, un travail qui mettra un artisan, un ouvrier dans la nécessité de violer la loi du saint repos: en un mot, les transgressions du troisième précepte sont en tout lieu devenues si communes, si générales, que la loi demeure sans action, et l'opinion trop souvent sans critique: et nos dimanches et nos fêtes se passent de la sorte, dans un mépris public du précepte, qui humilie Dieu, et blesse profondément le sentiment religieux des populations catholiques. En présence de ces transgressions aussi multipliées qu'audacieuses, pouvons-nous être surpris d'entendre la Sainte Vierge, sur la montagne de la Salette, placer la violation du Dimanche au nombre des crimes qui irritent le plus son divin Fils, et qui peuvent nous attirer de grands malheurs? Pouvons-nous être surpris des paroles que la lecture du secret des deux bergers a fait tomber des lèvres de notre vénéré pape et pontife, Pie IX: « Ce sont des fléaux qui menacent la France, dit-il; hélas! elle est bien coupable !... » Oui, elle est bien coupable, cette France où le travail profanateur du Dimanche met au rang des jours ordinaires de l'homme, le jour saint et sacré réservé au Seigneur !... O vous tous donc qui entendez aujourd'hui les plaintes et l'appel de Notre Dame de la Salette, joignez ici vos prières à ses prières, vos larmes à ses larmes, pour désarmer la colère d'un Dieu trop offensé; écoutez à cette heure ce que vous demande par ma bouche la Vierge des Alpes; soyez scrupuleux pour respecter la loi du Dimanche et des fêtes; servez-vous de l'influence que l'âge, la position, l'autorité, l'amitié peuvent vous donner autour de vous, pour obtenir toute réforme en ce point fondamental: et, enfants de Notre Dame de la Salette, soyons en union de prières à notre très-miséricordieuse Mère, pour ramener tous nos frères coupables au respect et à la pratique de la sainte loi du repos.

 

Réflexions

 

Deuxième profanation du saint jour. 1° Ne nous permettons jamais de travailler le Dimanche, sans des raisons graves et pressantes, et après avoir d'ailleurs entendu la messe, et obtenu la permission de notre pasteur légitime. 2° Prenons toutes précautions à l'avance, combinons toutes affaires, pour ne pas nous placer, par notre faute ou par défaut de prévoyance, dans la triste nécessité de travailler les jours réservés: et ici, point d'illusions; une nécessité cesse d'être véritable, si cette nécessité est notre œuvre, ou si nous l'avons créée. 3° Soyons aussi scrupuleux sur le travail que nous pourrions imposer aux autres, que sur celui que nous ferions nous-mêmes; évitons toutes exigences de service qui imposeraient le travail du Dimanche. 4° Pour vous, artisans et ouvrières, ne soyez point faciles à admettre les prétextes du travail, les jours défendus: ces prétextes sont souvent vains et futiles, quand ils ne sont pas coupables; la crainte de déplaire n'est pas une raison suffisante à excuser votre complicité; des personnes chrétiennes, de votre état et condition, savent repousser ces exigences, et ne pas prolonger un travail défendu, au delà des limites assignées par la loi de Dieu; vous n'en jouirez' souvent, auprès des personnes qui ont essuyé ces honnêtes refus, que d'une meilleure confiance et d'une plus haute estime; voulez-vous d'ailleurs vous affranchir de toutes pressions et de toutes illusions d'intérêt? suivez notre conseil : si une sérieuse nécessité s'impose à votre volonté, donnez aux pauvres le prix d'un travail accompli le jour défendu. Telles sont, âmes chrétiennes, les réformes à accepter et les règles à suivre, pour éviter toute profanation du Dimanche et des fêtes réservées. Oh ! puissions-nous les accepter toutes: « Si vous entendez la voix du Seigneur votre Dieu, disent nos saints livres, ah ! gardez vous d'endurcir vos cœurs!... » Voilà bientôt vingt ans, que nous avons entendu sur une montagne les échos de cette grande voix: c'était la parole de notre céleste et miséricordieuse Mère, la Vierge des Alpes, venant tout exprès du ciel nous porter les plaintes et les menaces de son divin Fils!... Malheur à nous, si, méprisant les avertissements de notre Reine, si, insensibles aux prières et aux larmes de notre Mère, nous négligions la sanctification des jours consacrés au Seigneur!... Répondons plutôt, âmes chrétiennes, à l'appel de Marie, et méritons un jour la récompense promise à l'observation fidèle de la loi de Dieu.

 

Guérison miraculeuse de Sœur Euphrasie

 

Rapport adressé à l'évêché d'Angers, relativement à la guérison de sœur Euphrasie, à l'hospice général de cette ville. Le 30 novembre 1853, a paru devant nous Augustin-Pierre Jaubert, vicaire-général et supérieur de la congrégation de la Charité de Sainte-Marie, Jeanne Pilais, dite en religion sœur Euphrasie, qui, sous la foi du serment, nous a déclaré les faits suivants : « Le 6 du mois d'août 1852, je fus prise de fièvres et de sueurs continuelles, accompagnées d'une toux sèche et opiniâtre. Le médecin crut d'abord que c'étaient des fièvres intermittentes. Voyant que cet état ne s'améliorait pas, il m'ausculta et découvrit une affection au sommet du poumon droit et augura de là que j'étais atteinte d'une phtisie pulmonaire. Le 6 novembre, je fus prise de vomissements et de douleurs déchirantes dans la poitrine et dans le dos. Je ne pouvais garder aucune espèce de nourriture, pas même le liquide; cette diète sévère à laquelle je me vis condamnée, n'apporta aucune amélioration à ma position. Après ce laps de temps, j'éprouvai une faim dévorante qui me faisait saisir avec avidité tout ce que l'on me présentait, encore je ne pouvais parvenir à la satisfaire. Cette voracité ne contribuait qu'à augmenter mes souffrances et mes vomissements continuels; et à chaque moment, des défaillances me faisaient croire que je touchais au terme de ma vie. Au début de la maladie, je complais sur les secours de la médecine, mais en vain. Depuis six mois, voyant que leurs prescriptions n'aboutissaient à rien, les médecins m'avaient entièrement abandonnée. Dès lors, je me confiai à Dieu et me résignai à la mort. Le 4 novembre 1833, je reçus la visite de M. le curé de Vernoil, qui me raconta son voyage à la Salette. Il m'engagea à faire une neuvaine et me promit de m'envoyer de l'eau de la fontaine miraculeuse. Je lui répondis que je ne pouvais me résoudre à demander à la Sainte Vierge une chose que je ne désirais pas; il me persuada que je le devais, non par attachement à la vie, mais pour la gloire de Dieu et de la Sainte Vierge. Il ajoutait que j'étais jeune et que je pourrais me rendre utile à la congrégation. Je le lui promis faiblement. Depuis le 1er novembre, mon âme était livrée à une violente tempête; rien ne pouvait calmer les frayeurs dont j'étais continuellement agitée; je remettais de jour en jour à commencer ma neuvaine, lorsque mon directeur m'ordonna de ne plus retarder; d'après un ordre si positif, je la commençai le 21 novembre, et je pris avec beaucoup de confiance quelques gouttes d'eau de la sainte Montagne. Dès le premier jour, mes dispositions morales changèrent d'une manière surprenante. Une voix intérieure semblait me dire que j'allais être guérie par l'intercession de la Sainte Vierge. Tout le temps de la neuvaine s'est passé dans la plus douce confiance en Celle qu'on n'invoque jamais en vain. Le dernier jour de la neuvaine et de ma maladie en même temps, jour désiré, j'eus le bonheur de recevoir la sainte communion que monsieur l'aumônier me porta à quatre heures du matin. A sept heures, toute la communauté assistait au saint sacrifice de la messe, et fit la communion à mon intention. Toute la matinée s'est passée avec des douleurs excessives; mais la voix intérieure qui s'était fait entendre les jours précédents, était encore plus forte et me disait que je serais guérie. Nos sœurs, à qui je faisais part de mes sentiments de confiance, ne le croyaient pas. Vers midi, il s'est passé quelque chose de si extraordinaire dans tout mon être, qu'il m'est impossible de le rendre. Revenue un peu de l'impression causée par un sentiment subit et général, je me connus parfaitement guérie. J'ai voulu aussitôt témoigner à cette bonne Mère toute la reconnaissance dont mon âme était remplie; c'était même trop peu pour mon cœur, j'aurais souhaité que tout le monde le sût pour m'aider à remercier ma souveraine Bienfaitrice. Notre mère générale ce jour-là était absente. Il me tardait de lui annoncer la faveur insigne que j'avais reçue. A son arrivée, qui eut lieu à six heures du soir, elle s'empressa de venir me voir. « Ma mère, m'écriai-je aussitôt, la Sainte Vierge m'a guérie: permettez-moi d'assister demain à la messe et d'y faire la sainte communion ». « Oui, me dit-elle, si vous vous en sentez la force, je ne veux pas m'opposer à vos désirs ». La nuit se passa très-bien. Deux de nos sœurs vinrent le matin m'aider à faire mes petits préparatifs; j'aurais pu me passer de leur bienveillante attention et m'y rendre seule. Le bonheur et la joie que j'avais éprouvés le jour précédent, ne firent qu'augmenter pendant le saint sacrifice où j'assistai pour la première fois depuis seize mois. Depuis ce jour, j'ai suivi tous les exercices de la communauté et ne me suis plus ressentie de mon indisposition. Le 16 février 1854, la sœur s'est présentée de nouveau à nous; elle a déclaré qu'aucun accident de son ancienne maladie n'avait reparu depuis sa guérison; que sa santé était constamment bonne, et qu'elle pouvait vaquer, comme autrefois, à toutes ses fonctions. La présente relation, signée de plusieurs témoins, entre autres, la supérieure de l'hospice et les sœurs, M. l'aumônier, l'abbé Juret, M. Charles, aumônier du Calvaire, M. Jaubert, vicaire-général.

 

Prière

 

O Notre Dame de la Salette! profondément touchés de vos enseignements salutaires, et des refus impies que tant de prévaricateurs osent faire à votre Fils, nous éprouvons le besoin de soulager nos cœurs à vos pieds, et de nous écrier, dans l'amertume de notre douleur compatissante: « Qu'ils sont coupables ceux de nos frères qui violent le saint jour du Dimanche, et oublient si fort ce qu'ils doivent à leur Sauveur!... » Et ce qui ajoute à leur malheur, c'est de fermer l'oreille à votre voix si douce et si auguste, c'est de continuer à braver la justice divine, en méprisant la loi de Dieu!... Cependant, ô bonne et tendre Mère, ayez encore compassion de ceux qui n'ont pas pitié d'eux-mêmes: par un effort suprême de votre charité, ouvrez leurs yeux coupables; sauvez-les, et sauvez-nous nous-mêmes: c'est votre propre cœur qui vous le demande par notre bouche; car c'est de votre cœur qu'est sorti l'avertissement qui nous inspire cette prière, voulant désormais, en faveur de tous nos frères malheureux, faire de chaque dimanche, un jour entier de dévotion et de saintes œuvres. Ainsi soit-il.

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