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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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29 février 2012

Le Serviteur de Dieu Guy de Fontgalland

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Guy de Fontgalland

1913-1925

 

Cet enfant prédestiné mourut dans sa 12e année à Paris, le 22 janvier 1925. Il eût trois grandes dévotions : la dévotion au Petit Jésus, à la Sainte Vierge et au Pape. Le matin de sa première communion, à sept ans, le Petit Jésus lui dit : « Tu ne seras jamais Prêtre comme tu le désires ; tu seras Mon ange ; Je viendrais bientôt ». Deux ans plus tard, Notre Dame de Lourdes l'avertit qu'Elle viendrait le chercher un samedi, pour l'emmener au Ciel tout droit. Guy mourut un samedi, et aussitôt après sa mort, accorda de grandes grâces.

 

Les trois dévotions de Guy

 

Le Petit Jésus

 

« Jésus et moi nous nous aimons tellement ! »

« Je voudrais faire aimer le Petit Jésus dans le monde entier ».

« Quand Il est dans mon cœur, Il me parle ; je l'écoute et je le savoure ».

« A l'élévation je le fixe et lui demande des grâces ; c'est mon moment ! »

« Je ne veux être remarqué par personne ; je ne veux être regardé que par le Petit Jésus ! »

« Maman... Je l'aime le Petit Jésus, dis-le lui pour moi ; ça me fatigue de parler ».

« O Jésus, je t'aime... maman ! » (Sa dernière parole)

 

La Sainte Vierge

 

« Ma Maman du Ciel est plus bonne que toutes les mamans réunies ».

« La Sainte Vierge m'aime tant qu'elle va venir me prendre pour me mener au Ciel tout droit... Elle me l'a promis à Lourdes ».

« Que j'ai appris de choses en récitant lentement l'Avé Maria ! »

« Que serait-il arrivé si la Sainte Vierge n'avait pas dit oui le jour de l'Annonciation ? »

« Le plus joli mot qu'on puisse dire à Dieu, c'est oui ».

 

Le Saint Père

 

« Demandez de communier très tôt. Dites que vous avez envie du Petit Jésus... Et puis le Pape l'a dit : « Il faut, il faut... »

« Oh ! Le Saint Père, je l'aime... Peu m'importe son nom, c'est le Pape, je l'aime ! »

« Je construirai un avion. Je l'offrirai au Pape pour qu'il puisse se promener autour du Vatican ».

« Quand j'irai le voir, je lui dirai : Saint Pape, je vous aime bien ».

 

Prière à Jésus, ami des enfants, pour obtenir des grâces par l'intercession de Guy de Fontgalland

 

O Jésus qui jadis, en Galilée, avez donné comme modèle à Vos disciple un tout petit enfant, faites-nous aimer l'Eucharistie, la Sainte Vierge, et le Pape, comme les aimaient le petit Guy... Et puisqu'il Vous plaît de toujours confondre la force par la faiblesse, glorifiez-Vous en glorifiant cet enfant, ami de « son Petit Jésus, de sa Maman du Ciel et du Saint Père ». Nous Vous supplions donc, ô Jésus, d'exaucer toutes les prières adressées à Guy, afin que la Sainte Eglise, refaisant Votre geste Divin de Galilée puisse un jour nous donner comme modèle ce tout petit communiant de sept ans. Ainsi soit-il.

 

Imprimatur

Lugduni die 1 octobris 1928,

A. Rouche, V.G.

 

Quiconque reçoit des grâces, est prié de le signaler auprès de l'Association

"Les Amis du petit Guy de Fontgalland."

3 passage de la fontaine

94800 Villejuif (France)

E-mail amisdeguy-defontgalland@neuf.fr

 

Biographie plus détaillée de Guy de Fontgalland,

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-881069.html

 

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

 

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29 février 2012

Le Serviteur de Dieu Raphaël de Sant Elia a Pianisi

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Le Serviteur de Dieu Raphaël de Sant Elia a Pianisi

Frère Mineur Capucin de la Province de Sant'Angelo (Foggia)

Mort en odeur de sainteté le 6 janvier 1901

 

Il naquit à Sant'Elia a Pianisi (Campobasso), Italie, le 14 décembre 1816. Epris de la solitude où plus douce est la conversation avec Dieu, il entra en 1834 chez les Frères Mineurs Capucins de la Province Monastique de Sant'Angelo (Foggia), où il se fit bientôt remarquer par ses vertus. Ordonné Prêtre, il fut tout zèle pour la gloire de Dieu et le Salut des âmes. Il brilla surtout par une profonde humilité, une suprême modestie, une très grande pauvreté, une oraison assidue. Les gens qui le connurent l'appelèrent « le Saint Moine » et recouraient à lui pour obtenir de Dieu, grâces et faveurs. Usé par les pénitences plus que par l'âge, il mourut saintement le 6 janvier 1901 au Couvent de son pays natal. Le 26 avril 1936, le chef du vénéré Père fut transporté avec grand concours de fidèles du cimetière à l'église du Couvent des pères Capucins de Sant'Elia a Piansini et déposé près du Maître-Autel. La reconnaissance de l'insigne relique fût faite par des experts, avec la due permission des autorités religieuses et civiles. Les fidèles recourent à lui avec confiance, et déjà on attribue à sa puissante intercession bien des grâces reçues. Prions le Seigneur, afin que pour la Gloire de Dieu et le bien des âmes, il veuille bientôt accorder à son serviteur la Gloire des Autels.

 

Prière

 

Père éternel qui avez daigné glorifier dans le ciel les âmes de ceux qui vous ont servi et glorifié sur la terre, exaucez notre supplication par l'intercession de Votre Serviteur le Père Raphaël, lequel s'est tant employé à étendre Votre Gloire parmi les humbles et les malheureux.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus notre Rédempteur qui avez voulu vivre au milieu de nous en faisant le bien et en guérissant les âmes et les corps, daignez écouter notre prière, par l'intercession de Votre Serviteur, le Père Raphaël, lequel, par amour pour Vous a voulu dépenser sa vie pour les âmes rachetées par Vous.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Esprit Saint qui par l'efficacité de Votre Grâce et la Sanctification des âmes, veuillez nous consoler dans notre tribulation par l'intercession de Votre Serviteur, le Père Raphaël, si fidèle à correspondre à Vos Saintes Inspirations du toujours plus complet sacrifice de soi et du zèle pour le Salut du monde.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Relations de grâces

Convento San Francesco

Via Padre Pio
86048 Sant’Elia a Pianisi

www.conventosantelia.it

Mail : info@conventosantelia.it

 

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

29 février 2012

Sainte Godeliève

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Sainte Godeliève

Sainte Patronne des époux malheureux

+ 1070

Fête le 6 juillet

 

Vers l'an 1049, sous le règne d'Henri Ier, naquit Godeliève Si vous allez en Belgique, à Gistel, non loin de Bruges, vous y découvrirez un culte très vivant aujourd'hui en Flandre. Son père s'appelait Hemfrid, il était seigneur de Wierre-Effroy, dans le Boulonnais. Sa mère s'appelait Ogine. Ils eurent trois filles : Ogine, Adèle et Godeliève Ils habitaient le château de Wierre à Longfort. Parvenue à l'âge de jeune fille, Godeliève était charmante, intelligente, gracieuse et très belle. Sa chevelure était noire. Mieux qu'aucune jeune fille, elle maniait le fuseau et l'aiguille. La réputation de sa sagesse et de sa beauté se répandirent jusqu'aux confins du pays. Un jeune seigneur flamand, Bertholf de Ghistelles, entendit parler d'elle et se jura de l'épouser. Il se rendit à Longfort et la vue de Godeliève lui fit tant impression qu'il se déclara de suite. Mais Hemfrid, son père, répondit qu'il ne voulait pas contrarier sa fille qui désirait devenir religieuse. Bertolf rentra à Ghistelles et sut mettre le comte de Flandre Beaudoin, son parent, dans ses desseins. Après l'intervention de Beaudoin auprès du comte Eustache de Boulogne, et par son intermédiaire, à Hemfrid, Godeliève donna son consentement pour de pas déplaire à ses parents. Ce ne fut pas sans pleurer que Godeliève quitta ses parents. Bertolf avait souvent parlé de sa mère à Godeliève et de la tendresse qu'elle avait pour son fils. Godeliève se proposa de la regarder comme sa propre mère et d'avoir la tendresse d'une fille. Arrivés au château, Bertolf présenta Godeliève à sa mère. Pénétrée par la jalousie, elle dit « Que nous amenez-vous là ? Nous avons assez de corneilles dans notre pays, sans que vous alliez de si loin chercher celle-ci !... » Elle les quitta les laissant dans une grande stupéfaction.

Dès ce moment, Bertolf sentit s'éteindre le feu de son amour pour Godeliève Le soir, voyant Godeliève laissant flotter ses cheveux noirs, la mère de Bertolf entra dans une rage violente, disant à ses femmes de chambre : « Voyez la belle corneille que mon fils s'est choisie. Il a déshonoré notre maison. Honte et malédiction sur toi Bertolf, tu feras le tourment de ma vie, maudit sois-tu mille fois ! » Il faut se souvenir que Bertolf était de race Nortmanne ou Germanique et que, comme tous les hommes de cette race, il avait une haute stature, les yeux bleus et les cheveux blonds. Godeliève était née dans le Boulonnais longtemps occupé par les Romains. Comme ces conquérants avaient les cheveux noirs, on peut penser que du sang Romain coulait dans ses veines. Cela explique en partie l'antipathie de la mère de Bertolf. Bertolf finit par avoir horreur de son mariage et songea à le faire casser. Sa mère lui conseilla de partir en voyage. Elle s'occuperait de Godeliève Prenant prétexte que Bertolf était parti en pèlerinage à Notre Dame de Bruges, pour que sa femme soit féconde, la mère commença à persécuter Godeliève Elle l'injuria, la traitant de corneille, l'obligeant à rendre tous ses bijoux. Puis elle conduit Godeliève dans une cellule du château en lui imposant une jeune fille comme aide mais aussi espion et qui lui apporterait à manger. Les valets étaient chargés de l'injurier au passage. Godeliève ne cessait cependant de prier pour ses persécuteurs. Bertolf revint mais influencé par sa mère, il adopta la même attitude qu'elle en injuriant et repoussant Godeliève La mère redoubla ses injures et ses coups, Bertolf faillit avoir pitié mais sa mère clama que cette fille était tout juste bonne à chasser les corneilles

Elle fut donc envoyée dans les champs pour chasser les corneilles avec la servante qui lui était adjointe. Bertolf, de son côté, courait de ville en ville en répandait de noires calomnies sur sa femme. Mais personne n'y croyait. Une femme touchée de compassion vint trouver Godeliève et la supplia de rentrer chez ses parents. Elle sut faire de la servante sa complice et toutes deux partirent à la dérobée vers Longfort. Au château, personne ne la reconnut tant les mauvais traitement l'avait défigurée. Quand elle se nomma, son père Hemfrid se mit en colère et parti se plaindre à Beaudoin comte de Flandres. Mais Beaudoin pensa qu'il s'agissait là d'une affaire ecclésiastique et lui proposa d'aller trouver l'évêque de Tournai et de Soissons. Celui-ci lança un mandement enjoignant à Bertolf de reprendre sa femme et de vivre en bonne intelligence avec elle. Bertolf effrayé rejeta tout sur sa mère et promis de respecter le mandement. Godeliève retourna donc à Gistelles mais pour y retrouver la même vie : la cellule, peu de nourriture, les injures.

Un an passa, Bertolf et sa mère, furieux de voir qu'ils n'arrivaient pas à se débarrasser de Godeliève décidèrent d'utiliser un moyen violent. Il feignit de se repentir de sa conduite en prétextant qu'une maladie s'était jetée sur lui. Il promit de vivre avec elle comme au premier jour. Godeliève étonnée mais confiante, s'habilla magnifiquement pour plaire à son mari. Cela dura huit jours. Puis Bertolf lui confia qu'il avait fait appel à une matrone pour le guérir de ses mauvais penchants et lui proposa d'être aussi introduite auprès d'elle. Le soir, Il monta sur son cheval et partit vers Bruges afin de ne pas être soupçonné de complicité du crime qu'il avait ordonné. Godeliève qui avait passé la soirée dans la chapelle, rentra dans sa chambre et s'endormit. Peu de temps après, on frappa à sa porte pour l'avertir de ce que la femme dont Bertolf lui avait parlé était là et voulait la voir. Godeliève ouvre la porte et se dispose à s'habiller. « Non madame, dirent les scélérats, c'est en négligé et avec vos cheveux épars qu'elle veut vous voir. » Godeliève, vêtue de sa tunique s'empressa de descendre. A peine est-elle dans la cour que des hommes se lancent sur elle et l'étranglent avec une nappe longue et étroite. Godeliève ne poussa pas un seul cri. Elle perdit en même temps la voix, le souffle et la vie. Comme le sang lui sortait pas les yeux, la bouche et les narines, les bourreaux la jetèrent dans le puits de la cour, puis, après l'avoir lavée, la couchèrent dans son lit pour faire croire qu'elle était morte naturellement.

Ceci se passa dans la nuit du 6 au 7 juillet 1070. Le matin, les domestiques trouvèrent le cadavre et remarquèrent les traces d'étouffement. Bertolf rentra dans la journée et feignit le désespoir. Sa mère fit de même. Mais ils ne trompèrent personne. Ensuite, Bertolf contracta une seconde union. Mais il eut de cette femme une fille aveugle de naissance. Bertolf y vit la punition de son crime. A l'âge de 9 ans, la petite fille qui avait entendu parler de Godeliève et de ses qualités, se prit à l'aimer tendrement et la priait tous les jours. Un matin, elle prit de l'eau du puits dans lequel avait été jeté Godeliève et s'en frotta les yeux puis recouvrit la vue. Bertolf n'en fut que plus mortifié. Il partit à Rome pour obtenir le pardon, de son crime et finit ses jour dans un monastère où il observait la plus grande pénitence. Godeliève est invoqué par les femmes qui sont maltraitées par leur mari ou par celle qui ont un mari de mauvaise humeur. On l'invoque aussi contre les maux de gorge et l'esquinancie. On la représente avec un linge tordu autour du cou ou avec une corde. Elle porte généralement un morceau de pain qu'elle donnait aux pauvres.

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Prières à Sainte Godeliève

 

Sainte Godeliève, qui, dans les plus douloureuses circonstances, avez brillé par votre bonté et votre patience, apprenez-nous à être bons pour les autres, et surtout pour ceux qui souffrent. Secourez-nous quand nous sommes atteints de maux de gorge ou de la vue. Protégez nos familles ; faites qu'elles demeurent toujours unies et fécondes. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Sainte Godeliève, qui, dans les plus douloureuses circonstances, avez brillé par votre bonté et votre patience, apprenez-nous à être bons pour les autres, et surtout pour ceux qui souffrent. Secourez-nous quand nous sommes atteints de maux de gorge ou de la vue. Protégez nos familles ; faites qu'elles demeurent toujours unies et fécondes. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Daigne Seigneur, exaucer nos prières, et fais que, célébrant avec ferveur le courage et les souffrances de la bienheureuse Godeliève, Ta vierge et martyre, nous soyons, par son intercession, embrasés de Ton amour et conduits au bonheur des récompenses promises à ceux qui T'aiment. Par notre Seigneur.


Père Tout Puissant et Bon, qui a mené sainte Godeliève à Ta gloire par les voies de l'épreuve, et qui, pour toutes ses vertus, l'a 4 fois couronnée, accorde-nous la grâce par son intercession, de pouvoir suivre le voie qu'elle nous a tracée et de pouvoir participer au bonheur éternel dont Tu l'a récompensée. Par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

 

Nous vous en prions, Dieu tout-puissant, faites qu'après avoir honoré sans cesse les glorieuses souffrances de sainte Godeliève, nous méritions son intercession auprès de vous, afin d'obtenir de votre bonté et par ses prières la guérison que nous sollicitons par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

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Sainte Godeliève, qui avez une grâce spéciale pour guérir des maux de gorge, priez pour nous qui vous invoquons avec confiance.

 

Téléchargez le texte de ces prières (pdf) en cliquant ici

29 février 2012

La Miséricorde à l'école du Père Lataste

Conférences de Carême

Le Mercredi à 19h30

En l'Eglise Saint Paul-Les Dominicains à Bordeaux

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La Miséricorde à l'école du Père Lataste

 

Mercredi 29 février

« Le Père Lataste : sa vie, son œuvre », Frère Hugues-François Rovarino, O.P. Prieur du Couvent

 

Mercredi 7 mars

« Sa Sainte préférée : Marie-Madeleine », Frère David Macaire, O.P. Prieur de la Sainte Baume (En présence des reliques de Sainte Marie-Madeleine)

 

Mercredi 14 mars

« La Miséricorde », Frère Antoine-Marie Berthaud, O.P. Sous-Prieur du Couvent

 

Mercredi 21 mars

« Sa prédication, ses homélies », Frère Paul-Marie Cathelinais, O.P. Prédicateur

 

Mercredi 28 mars

« Un guide pour les aumôniers de prison », Père Richard Gay, Aumônier de prison

 

Horaire des soirées

19h00 : Vêpres

19h30 : Conférence

20h30 : Complies

 

Adresse et contact

Frères Dominicains

Couvent de la Vierge du Rosaire

20, rue des Ayres

33082 Bordeaux Cedex

http://bordeaux.dominicains.com

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Le Vénérable Marie-Jean Joseph Lataste

Fondateur des Dominicaines de Béthanie

1832-1869

 

Alcide Lataste est né à Cadillac sur Garonne, en Gironde, dans le Diocèse de Bordeaux, le 5 septembre 1832, après une jeunesse remplie de dévouement au sein de la Société de Saint Vincent de Paul, pour laquelle il fonda des Conférences locales, il entra, en 1857, dans l'Ordre des Frères Précheurs, plus communément appelés Dominicains, où il prit le nom de Père Marie-Jean-Joseph. En 1864, il prêcha une retraite aux détenues de la Centrale de Cadillac, actuellement, le Château des Ducs d'Epernon, et, pendant ces jours, il découvrit en elles les merveilleux effets de la Miséricorde et, en certaines, il discerna un réel appel à se donner au Seigneur dans la vie consacrée. C'est dans cette prison, devant le Seigneur exposé, qu'il reçut l'inspiration de fonder une nouvelle famille religieuse dans laquelle toutes les Soeurs, quel que soit leur passé, les unes converties, les autres religieuses, seraient unies dans un même amour et une même consécration, témoignant ainsi que « pour se donner à nous, Dieu ne regarde pas ce que nous avons été, mais ce que nous sommes ». Le Père Marie-Jean-Joseph Lataste est entré dans la Vie à Frâsne-le-Château, en Haite Saône. Il repose actuellement dans la maison généralice, qui se trouve à Saint Sulpice de Favière, où il est entouré de la vénération de ses Filles. La décret autorisant sa Béatification a été signé le 27 juin 2010, celle-ci sera célébrée le 3 juin 2012.

27 février 2012

Qui est Marthe Robin?

Qui est Marthe Robin ?

 


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27 février 2012

Prier le Chapelet avec Marthe Robin

Prier le Chapelet avec Marthe Robin

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Vie de Marthe Robin

1912-1981

 

Une vie simple, brisée et donnée


Marthe Robin est née le
13 mars 1902 à Châteauneuf de Galaure (Drôme). Ses parents sont de modestes paysans, non pratiquants. En 1918, Marthe est atteinte d’une maladie foudroyante. Pendant dix ans, espoirs de guérison et rechutes désespérantes se succèdent. En 1927, elle est totalement immobilisée, sans perspective d’avenir.

 

Une vie transfigurée

 

En 1928, sa vie bascule. Des prêtres, de passage à la paroisse du village, viennent la visiter. Elle se confesse et communie. Que se passe-t-il ce jour-là ? Marthe ne racontera jamais ce qu'elle a vécu intérieurement mais sa vie connaît un tournant décisif. Elle comprend que ses souffrances, vécues avec Dieu et offertes, peuvent être fécondes. « Après des années d'angoisse, après bien des épreuves physiques et morales, j'ai osé, j'ai choisi le Christ », dit-elle.

 

Sa vie spirituelle va se dérouler, non pas à côté de la maladie, mais dans la maladie


Marthe puise dans la prière, dans l’Eucharistie et une intense union à Dieu une force inexplicable et un rayonnement qui attirent ceux qui l'approchent. Son union à Dieu devient telle qu'elle est associée aux souffrances du Christ dans sa Passion et la revit dans sa propre chair. Sa vie avec Dieu ne l'empêche pas d'être
profondément humaine, accueillante à chacun. Elle ne laisse rien transparaître de sa souffrance, priant et offrant pour les intentions connues et secrètes qui lui sont confiées.

 

Une vie en Eglise


Marthe Robin, a travaillé, à sa place, pour le renouveau de l’Eglise. Beaucoup de prêtres et de consacrés ont trouvé près d’elle le « déclic » dans le discernement de leur vocation et un soutien dans leur engagement. Elle a encouragé plusieurs fondateurs de communautés nouvelles. Elle était une petite paysanne, pourvue de bon sens, d’humour et d’intelligence des choses. Elle savait poser les bonnes questions.

 

Une vie pour le monde


De toutes cultures, des hommes et des femmes de tous milieux sociaux, croyants ou athées se pressent pour rencontrer Marthe Robin. Il existe un contraste saisissant entre son humilité, sa pauvreté et son influence. La maison de Marthe Robin continue aujourd’hui d’accueillir les visiteurs et demeure une maison ouverte à tous, toujours vivante.

 

Une vie au coeur des Foyers de Charité


Le 10 février 1936 a lieu une rencontre providentielle entre Marthe Robin et l’abbé Georges Finet, du diocèse de Lyon. C’est par lui que va être fondé le premier Foyer de Charité, dont il sera le Père. Jusqu'à sa mort le 6 février 1981, Marthe Robin reçoit dans sa petite chambre de la ferme de "La Plaine", plongée dans l'obscurité pour protéger ses yeux du moindre rai de lumière - des dizaines et des dizaines de milliers de visiteurs. Elle porte dans la prière et soutient toutes les intentions qui lui sont confiées. Près de 7000 personnes assistent à ses funérailles, signe de l'étonnante fécondité de cette vie cachée et donnée à tous. Les Foyers de Charité sont présents aujourd’hui dans plus de 40 pays. Depuis 70 ans, des hommes et des femmes quittent leur métier, leur situation pour vivre dans les Foyers de Charité, partager une vie de famille et participer à cette oeuvre d'évangélisation. Au coeur des Foyers de Charité, croyants ou incroyants, chercheurs de Dieu ou chercheurs de sens et de vérité, beaucoup font l’expérience d’une renaissance intérieure, particulièrement au cours des retraites spirituelles.

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Prier le Chapelet avec Marthe Robin

 

1 - Le choix de Dieu dans une enfance ordinaire

 

Marthe Robin n’a pas choisi elle-même sa vocation. Elle l’a reçue et découverte. Elle y a acquiescé à travers une série d’événements où elle a, peu à peu, reconnu l’Esprit Saint agissant en elle. « Ce serait triste de tout recevoir de l’Amour et de ne pas tout donner à l’Amour », dit-elle. Évoquant sa 1ère communion, Marthe dit : « Je crois que ma communion privée a été une prise de possession de Notre Seigneur. Je crois que déjà il s’est emparé de moi à ce moment-là. Ma communion privée a été quelque chose de très doux dans ma vie ». Marthe Robin a conscience d’avoir été aimée d’une manière unique, d’un amour vrai et fort et dont la douceur égale la force. Comme Bernadette, c’est en priant son chapelet, qu’elle accède à l’intimité avec Jésus. « Je priais la sainte Vierge, je lui parlais surtout. Quand j’allais au village faire des commissions, j’avais toujours mon chapelet dans la poche et, en route, je le disais. Je priais beaucoup plus en pensant qu’en parlant ».

 

Ouvre nos cœurs Seigneur pour que nous sachions toujours discerner les appels de l’Esprit à travers tout ce qui fait nos vies. Mets en nous un esprit de prière. Par Marie nous t’en prions.

 

2 - Premières épreuves, premiers appels

 

A 16 ans, Marthe, déjà fragile, entre dans une voie de souffrance et si la maladie la surprend, elle ne la révolte pas. « Dieu est là, dit-elle, toujours. C’est Lui qui permet tout, et quand même Il semble se retirer et tout nous refuser, c’est toujours qu’il nous aime ». Cela lui permet de dire : « Avec votre grâce, je serai forte, je triompherai non de cette épreuve si vous le voulez, mais par cette épreuve je suis à Dieu ». Marthe sent en elle une vitalité bouillonnante et désire donner la pleine mesure de son être. Ce ne sera jamais la souffrance recherchée pour elle-même, mais la souffrance acceptée par amour, pour se conformer à la Volonté de Dieu, qu’elle veut aimer et servir par-dessus tout. « Ce que je voudrais et rêve souvent, c’est de plaire au bon Dieu, sans recherche de moi, sans recherche de rien. Ce que je désire plus que tout, c’est de l’aimer, de l’aimer par-dessus tout, l’aimer avec tendresse, l’aimer sans défaillance, l’aimer sans mesure ». C’est là le langage d’une amoureuse passionnée de Celui dont elle a reconnu l’amour.

 

Mets en nos cœurs, Seigneur un esprit de foi en la toute-puissance de Ton amour pour nous, quoi qu’il arrive. Donne-nous de répondre amour pour amour. Par Marie nous t’en prions.

 

3 - La réponse d’amour de Marthe Robin

 

C’est l’heure du choix pour Marthe: « Il ne suffit pas d’avoir des inspirations, des éblouissantes lumières, il faut répondre à l’appel de Dieu. Il faut tout donner à Dieu ». Marthe est prête pour s’abandonner totalement au Seigneur, ce qu’elle fait d’une manière décisive en rédigeant son acte d’abandon et d’offrande à l’amour et à la Volonté de Dieu : « Dieu éternel, Amour infini, ô mon Père! Vous avez tout demandé à votre petite victime; prenez donc et recevez tout… En ce jour, je me donne et me consacre à vous, tout entière et sans retour ».

 

Mets en nos cœurs Seigneur un esprit de don et d’abandon total entre tes mains. Par Marie nous t’en prions.

 

4 - La persévérance de Marthe Robin dans l’offrande

 

« Elles sont si nombreuses les âmes dont le Seigneur m’a directement confié la charge et que je voudrais assoiffer et remplir d’amour divin… » Associée de si près à l’œuvre Rédemptrice du Christ, Marthe communie au cœur même du Père qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la Vérité. Elle comprend l’urgence de la mission universelle mais, alors que, comme Sainte Thérèse, elle a senti bouillonner le désir de toutes les vocations, y compris celle de prêcher à l’autre bout du monde, elle n’essaiera jamais d’utiliser d’autres moyens que ceux-là même que Jésus lui a donnés : la souffrance, la croix offertes en union avec lui, dans l’amour. Sa grande joie demeure de savoir dans l’invisible son offrande féconde dans le corps mystique… « Qu’il m’est bon et doux infiniment de penser qu’étant membre du Corps du Christ, toutes mes agonies, toutes mes souffrances unies à ses souffrances d’amour participent ainsi à leur divine et réelle efficacité ».

 

Mets en nos cœurs Seigneur la passion de l’évangélisation. Par Marie nous t’en prions.

 

5 - Le retour à Dieu de Marthe

 

Dans la nuit du 5 au 6 février 1981, Marthe Robin retourne vers le Père, dans le dépouillement. Monseigneur Marchand qui préside la célébration commente cette parole de Saint Jean : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt, il reste seul. S’il meurt, il porte beaucoup de fruit ». « Mystère de Jésus, mystère de Marthe, ajoute-t-il. Nous pouvons rendre grâce pour son sens et son amour de l’Église: l’Église diocésaine et l’Église universelle. Témoignant de l’Absolu de Dieu, elle a toujours voulu être fille de l’Église ». Marthe a reçu sa mission pour les Foyers, mais aussi pour l’Église et pour le monde, mais elle a voulu la vivre dans la discrétion et l’humilité. Marthe nous dit: « La vie apparemment la plus ordinaire doit nous élever aux plus hauts sommets de l’union et de l’amour… la vraie sainteté est contenue principalement dans la Charité parfaite et cette perfection, chacun peut l’atteindre sans grâces extraordinaires, sans faveurs de choix et même et surtout sans œuvres éclatantes, mais en devenant, avec Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, une petite âme et tout entière abandonnée à l’amour… une âme de prière et d’oraison ».

 

Mets en nos cœurs Seigneur l’ambition de la sainteté par les petites choses, mets en nous l’amour de l’Église. Par Marie nous t’en prions.

 

Prière pour demander la Béatification de Marthe Robin

 

Coeur sacré de Jésus, tu as manifesté à Marthe ton grand dessein d'amour et de vie, pour attirer vers toi ceux qui te cherchent ou t'ont oublié, et pour que son incessante offrande de compassion et de miséricorde participe à une nouvelle Pentecôte. Nous te demandons que sa béatification par l'Eglise serve à te faire connaître, Toi, Parole vivante d'amour et de paix, et que par l'intercession de Marie, nous suivions son exemple pour répondre aux appels de tous nos frères. Daigne exaucer les prières que nous t'adressons par ta servante Marthe en sorte que soient manifestées ta joie et ta gloire. Amen.


Texte extrait du Site du Foyer de Charité de Tressaint: www.tressaint.com

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Relations de grâces

Cause Marthe Robin
Foyer de Charité
85 rue Geoffroy de Moirans
26330 Châteauneuf de Galaure

Net : http://www.foyer-de-charite.com/fr/ajouter-votre-temoignage-a-propos-de-marthe-robin.html

 

Téléchargez le texte de ces prières (df) en cliquant ici

27 février 2012

Le Chemin de Croix avec Marthe Robin

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Le Chemin de Croix avec Marthe Robin

Suivre Jésus sur son chemin de croix en méditant l'évangile avec des paroles de Marthe Robin

 

L'agonie de Jésus

 Jésus sortit pour se rendre, comme d'habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent. Il s'écarta à la distance d'un jet de pierre environ. Se mettant à genoux, il priait: « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne ».

Marthe Robin : « Après des années d'angoisse, de péchés, de doutes profonds, après bien des épreuves physiques et morales, j'ai osé, j'ai choisi le Christ Jésus, Lui le Verbe Incarné, l'agneau Sauveur du monde pour maître, pour modèle unique et parfait ».

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus est arrêté

 « Celui que j'embrasserai, c'est lui: arrêtez-le ». Aussitôt, Judas s'approchant de Jésus, il lui dit : « Salut, Rabbi ! », et il l'embrassa. Jésus lui dit: « Mon ami, fais ta besogne ». Alors ils s'avancèrent, mirent la main sur Jésus et l'arrêtèrent.

Marthe Robin : « Aimer, c'est sans retour se dévouer sans cesse. C'est se laisser trahir sans jamais se venger. C'est plus que se donner, c'est faire avec noblesse, l'abandon de soi-même et ne jamais changer ».

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus est humilié

Pilate ordonna d'emmener Jésus pour le flageller. Les soldats tressèrent une couronne avec des épines, et la lui mirent sur la tête; puis ils le revêtirent d'un manteau de pourpre. Ils s'avançaient vers lui et ils disaient: « Honneur à toi, roi des Juifs! » Et ils le giflaient.

Marthe Robin : « L'humiliation est la voie directe qui mène a l'humilité, source de toute vraie grandeur. Elle est aussi un moyen énergique pour nous détacher des créatures et nous attacher à Dieu ».

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus est condamné à mort

Pilate reprit: « Que ferai-je donc de Jésus, celui qu'on appelle le Messie? » Ils répondirent tous: « Qu'on le crucifie! » Il poursuivit: « Quel mal a-t-il donc fait? » Ils criaient encore plus fort: « Qu'on le crucifie! »

Marthe Robin : « Quel travail, quelle ascension, Dieu a opéré en moi! Mais que de soubresauts de cœurs, que d'agonie de volonté il faut pour mourir à soi! »

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus est chargé de sa croix

Jésus portait lui-même sa croix. Il sortis de la ville, marchant vers le lieu dit du crâne en hébreux Golgotha.

Marthe Robin : « Que ma lourde crois envoyé par mon Père des cieux, voulue de sa bonté divine, reçue de ses mains bien-aimées, acceptée avec la plus grande, la plus profonde soumission et l'amour le plus sincère, ne soit pas un sujet d'épouvante, mais un moyen précieux de sanctification et de salut ».

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus tombe sous le poids de la Croix

Il n'était ni beau, ni brillant pour attirer nos regards, son extérieur n'avait rien pour nous plaire. Il était méprisé, abandonné de tous. Homme de douleurs, familier de la souffrance... Et pourtant c'était nos blessures qu'il portait, nos souffrances dont il était accablé...

Marthe Robin: « Ô mon âme, relève toit, pleure, amis espère et regarde le ciel. Jésus a quitté le ciel pour souffrir sur cette terre et porter sa croix. A notre tour portons la croix et suivons Jésus en regardant le ciel ».

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus est crucifié

Lorsqu'on fut arrivé au lieu dit: « Le Crâne », ou « Calvaire », on mit Jésus en croix, avec les deux malfaiteurs, l'un à droite et l'autre à gauche.

Marthe Robin : « Quand les douleurs sont atrocement douloureuses, je pense que le bon Dieu qui est si bon me donne de souffrir en proportion de ce que je l'aime et de ce qu'il m'aime. C'est pourquoi je suis toujours souriante et que j'ai toujours tant de paix ».

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus pardonne

Jésus disait: « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font ».

Marthe Robin : « Dans quel océan d'amour nous vivons! Est-il possible que Dieu nous aime à ce point ?On dirait que notre bonheur fait partie de son bonheur à Lui. Il se réjouit de notre retour, du pardon qu'il nous accorde comme s'il avait besoin de nous. Et il veut que toute la cour céleste, tous les Anges, tous ses amis partagent sa joie. Dieu est l'offensé et c'est lui qui se réjouit le plus de pouvoir pardonner ».

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus nous donne sa mère

Près de la croix de Jésus se tenait Sa Mère, avec la sœur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant Sa Mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à Sa Mère: « Femme, voici ton fils ». Puis il dit au disciple: « Voici ta Mère ». Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

Marthe Robin : « Je suis toute à vous, ô ma bonne et tendre mère et tout ce qui est en moi, tout ce qui est moi vous appartient parce que je suis votre enfant ».

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus meurt sur la croix

Jésus poussa à nouveau un grand cri et dit: « Père entre tes mains je remets mon esprit! » Puis ayant incliné la tête, Il rendit l'esprit.

Marthe Robin : « Ô Jésus, Tu as dit: « Personne ne m'ôte la Vie, je la donne librement ». Je t'en supplie, donnes mous de souffrir et de mourir comme toi, non par ce que nous sommes obligés, ni comme des esclaves, mais librement, saintement, amoureusement... Oh! Non! Mourir ni par faiblesse, ni par chagrin, ni à cause de la maladie, mais comme Jésus et avec Jésus mourir d'amour... Que ma maladie soit l'amour! Que la mortelle blessure par laquelle ma vie s'écoule soit une blessure d'amour! »

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

La résurrection de Jésus

N'ayez pas peur! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié? Il est ressuscité: il n'est pas ici. Voici l'endroit où on l'avait déposé. Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre: Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l'a dit.

Marthe Robin : « La douleur n'a qu'un temps bien court... Mais le bonheur aura le temps de la bienheureuse éternité. La Croix est attachée à la Joie et la Résurrection suit de bien près la mort. Chante ô mon âme les extraordinaires merveilles opérées en toi. Dieu t'a crée fille de son amour. Il t'a adoptée au baptême, Il t'a pardonné toutes tes fautes, Il t'a voulue pour Lui seul, Il t'a ressuscité dans son Amour ».

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.


Texte extrait du site internet du Foyer de Charité de Tressaint: www.tressaint.com

 

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26 février 2012

Alan Stivell, Brocéliande

Alan Stivell

Brocéliande

Extrait de l'album "Reflets"


Bonjour a tous,

Vous connaissez certainement mon attachement à la musique et à la culture celtique, ce sont mes racines... Oui je suis Breton... Cette vidéo est carrément hors sujet, mais c'est la dernière que je viens de réaliser, je tenais à la partager avec vous, car j'ai eu un réel coup de coeur pour cette chanson qui parle de la forêt de Brocéliande qui se trouve dans ma région, chez moi... En fait, je suis Bordelais, mais je reste un breton exilé... loin de la terre de ses ancêtres... Bon visionnage... et merci de votre fidélité au blog Images Saintes...

25 février 2012

La Vie des Diocèses, Diocèse de Bordeaux et Bazas

Emission la Vie des Diocèses

Diocèse de Bordeaux Bazas

 

24 février 2012

Prière pour les élections présidentielles 2012

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Prière pour les élections présidentielles 2012


Appel à tous les Français et amis de la France


Nous vous proposons de réciter chaque jour cette prière jusqu’au 6 mai 2012, date du deuxième tour des élections présidentielles. Cette prière a été écrite par la Communauté de l’Eau Vive, centre de formation charismatique catholique de Granby au Québec. Cette prière a été lue et approuvée par le père Daniel-Ange qui encourage sa large diffusion. Souvenons-nous de cette parole de Marthe Robin : « La France tombera très bas, plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil et des mauvais chefs qu'elle se sera choisis. Elle aura le nez dans la poussière. Il n'y aura plus rien. Mais dans sa détresse, elle se souviendra de Dieu. Alors elle criera vers lui, et c'est la Sainte Vierge qui viendra la sauver. La France retrouvera alors sa vocation de Fille aînée de l'Eglise, elle sera le lieu de la plus grande effusion de l'Esprit Saint, et elle enverra à nouveau des missionnaires dans le monde entier ». (Parole de Marthe Robin transmise de mémoire par le père Finet en 1936). Comme au temps de Jonas, une prophétie est faite pour ne pas se réaliser si le peuple entre en prière. Que Dieu Tout-Puissant exauce notre prière!


« France, réveille-toi ! Dieu n’est pas mort ! Notre Père qui êtes aux Cieux, nous consacrons notre pays bien-aimé à la Royauté et à la Seigneurie du Christ Jésus. Nous Vous demandons de renouveler notre patrie dans la puissance du Saint-Esprit afin que tous les Français fléchissent les genoux et proclament du cœur et des lèvres que Jésus-Christ est Seigneur. (cf. Ph 2, 9-11) Nous Vous prions de revêtir nos chefs politiques de l’Esprit de Sagesse et de Science qui vient de Vous, pour gouverner ce pays selon Votre souveraine Volonté, afin que la France prospère dans la justice et dans la paix, dans l’Amour et la Vérité, jusqu’au jour où Jésus sera vraiment le Seigneur. Nous nous engageons à une Alliance de prière et de témoignage, afin que dans le Nom de Jésus-Christ, toutes puissances de ténèbres soient vaincues et que l’ennemi de Dieu, Satan, soit terrassé. Que Jésus-Christ soit le Seigneur de chaque mairie, chaque paroisse, chaque diocèse, chaque école, chaque université, chaque cour de justice de France jusqu’au jour de Son glorieux Avènement. Amen.


Vous pouvez commander cette image sur le site http://boutique.labonnenouvelle.fr


Témoignage

« Bonjour, je voudrais vous remercier de diffuser cette prière car elle est le reflet de la demande du Père. En effet, le 7 février 2012, je recevais dans mes prières quotidiennes, une demande présente du Père me demandant également de prier pour la souveraineté de la France fille aînée de l'Eglise afin qu'elle retrouve ses racines chrétiennes et que Marie en-soi toujours la patronne. De mon côté je diffuse le plus largement cette prière en espérant de tout cœur que Dieu nous aide à porter haut et loin, la bannière du christianisme. Que l'Esprit Saint nous conduise et que le Seigneur dans sa grande miséricorde entende nos prières. Flore. (Nouvelle numéro 1056).

 

D'après un texte extrait du site : www.mariereine.com

 

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22 février 2012

Bon et Saint Carême 2012

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Entrée en Carême

 

Avouons-le : il faut un peu de courage pour entrer dans le temps du Carême... Cela semble long, si long, Et puis on s'en fait souvent une idée un peu trop exclusivement austère et pénitente, alors qu'il s'agit d'abord et avant tout d'entrer dans le temps du désir, dans le temps du pas à pas avec le Christ sur son chemin d'amour, de mort et de gloire. Le mot de chemin est peut-être celui qu'il nous faut garder, au moment de nous engager dans ce temps de grâce et de renouvellement. Un chemin que l'Église, en sa sagesse toute maternelle, balise pour nos pas, en même temps que pour ceux des catéchumènes en marche vers le baptême, de dimanche en dimanche.

 

Le mercredi des Cendres et le dimanche de la Tentation nous invitent à nous engager pleinement dans l'aventure du Carême : l'enjeu en est vital, car il s'agit de passer des cendres de notre condition mortelle à la gloire de la condition de fils dans le Fils vainqueur du tentateur.

 

Nous sommes ensuite saisis par la vie qui jaillit déjà, comme par avance, de la croix. Avec les catéchumènes qui seront baptisés dans la nuit de Pâques, nous contemplons la lumière du Transfiguré (2e dimanche) et nous aspirons de tout notre être à l'eau vive jaillissant en vie éternelle (3e dimanche).

 

Mais le chemin se resserre vers le Golgotha : à mesure que le don de Dieu se révèle et se laisse contempler, le dessein de mort de ceux qui «ne l'ont pas accueilli» se referme comme un étau autour du Fils de l'homme. La guérison de l'aveugle-né (4e dimanche) accroît l'hostilité envers Jésus, et la résurrection de Lazare (5e dimanche), ultime étape avant la Pâque — et comme sa préfiguration — scelle sa condamnation définitive.

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Mercredi des Cendres

« Convertissez-vous et croyez à l'Evangile »

 

Le signe de l’imposition des cendres marque la liturgie de ce jour. La signification de ce geste rejoint celle de la métanie (ce grand signe de croix plongeant jusqu’à toucher le sol) : nous ne sommes que poussière mais, par sa mort et sa résurrection, le Christ nous ouvre les portes de son Royaume. Lui qui a remporté la victoire, nous assiste dans notre combat «contre l’esprit du mal» (oraison du jour), pour que nous puissions vivre une «vie nouvelle». Le signe de la mort (les cendres proviennent des rameaux de l’année précédente) devient celui de la vie. C’est pourquoi, en bénissant les cendres, le célébrant dit : «Seigneur notre Dieu, toi qui ne veux pas la mort du pécheur mais sa conversion, dans ta bonté, exauce notre prière ; bénis les cendres dont nous serons marqués, nous qui venons de la terre et devons retourner à la terre. En nous appliquant à observer le Carême, puissions-nous obtenir le pardon de nos péchés et vivre de la vie nouvelle à l’image de ton Fils ressuscité». La liturgie de ce jour est comme un long signal — «Et c’est Dieu lui-même qui, en fait, vous adresse un appel» (2 Co 5,20). Par la voix du prophète Joël, Dieu presse les hommes : «Revenez à moi de tout votre cœur dans le jeûne, les larmes et le deuil !» (Jl 2,12), car «c’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du salut», dit l’apôtre (2 Co 6,2). Le temps du Carême s’ouvre dans une sorte d’urgence : «Que le jeune époux sorte de sa maison, que la jeune mariée quitte sa chambre» (Jl 2,16). Urgence et gravité, car c’est l’heure du Seigneur : «Nous vous en supplions, au nom du Christ : Laissez-vous réconcilier avec Dieu !» (2 Co 5,20). C’est l’heure de se tourner vers le Créateur dans l’oubli de tout le créé : «Regarde, Seigneur, j’oublie de manger mon pain, la cendre est ma nourriture, et mes larmes ma boisson» (antienne du psaume responsorial). Les lectures de la messe s’en font largement l’écho. C’est l’heure du grand repentir qui fait se «déchirer le cœur» (Joël 2,13). L’heure de s’engager de tout son être dans la conversion «car le Royaume des cieux est proche» (Mt 4,17 : verset d’acclamation de l’évangile) — l’évangile trace pour cela trois chemins : la prière, l’aumône et le jeûne, «dans le secret». Chemins de pénitence, mais plus encore de renaissance et de salut, comme le dit le psaume : «Rends-moi la joie d’être sauvé, que l’esprit généreux me soutienne. Seigneur, ouvre mes lèvres et ma bouche publiera ta louange» (Psaume 50,14.17). En entrant dans le Carême, c’est donc tout autant au repentir et à la pénitence que nous sommes conviés, qu’à la joie et la confiance, comme le signifie l’antienne d’ouverture de la messe : «Seigneur, tu aimes tout ce qui existe et tu n’as de répulsion pour aucune de tes œuvres ; tu fermes les yeux sur les péchés des hommes, tu les invites à la pénitence et tu leur pardonnes car tu es le Seigneur notre Dieu» (Sg 11,24-27).

 

Textes extraits du site des Fraternités Monastiques de Jérusalem : http://jerusalem.cef.fr

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Textes de la Liturgie

 

Lecture du livre de Joël

(Jl 2, 12-18)

 

Parole du Seigneur : « Revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil ! » Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d'amour, renonçant au châtiment. Qui sait ? Il pourrait revenir, il pourrait renoncer au châtiment, et vous combler de ses bienfaits : ainsi vous pourrez offrir un sacrifice au Seigneur votre Dieu. Sonnez de la trompette dans Jérusalem : prescrivez un jeûne sacré, annoncez une solennité, réunissez le peuple, tenez une assemblée sainte, rassemblez les anciens, réunissez petits enfants et nourrissons ! Que le jeune époux sorte de sa maison, que la jeune mariée quitte sa chambre ! Entre le portail et l'autel, les prêtres, ministres du Seigneur, iront pleurer et diront : « Pitié, Seigneur, pour ton peuple, n'expose pas ceux qui t'appartiennent à l'insulte et aux moqueries des païens ! Faudra-t-il qu'on dise : 'Où donc est leur Dieu ?' » Et le Seigneur s'est ému en faveur de son pays, il a eu pitié de son peuple.

 

Parole du Seigneur

Nous rendons grâce à Dieu.

 

Psaume

(Ps 50, 3-4, 5-6ab, 12-13, 14.17)

 

R/ Donne-nous, Seigneur, un cœur nouveau, mets en nous, Seigneur, un esprit nouveau.

 

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.


Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait.


Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.


Rends-moi la joie d'être sauvé; que l'esprit généreux me soutienne.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

 

Lecture de la seconde lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

(2Co 5, 20-21; 6, 1-2)

 

Frères, nous sommes les ambassadeurs du Christ, et par nous c'est Dieu lui-même qui, en fait, vous adresse un appel. Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu. Celui qui n'a pas connu le péché, Dieu l'a pour nous identifié au péché des hommes, afin que, grâce à lui, nous soyons identifiés à la justice de Dieu. Et puisque nous travaillons avec lui, nous vous invitons encore à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de Dieu. Car il dit dans l'Écriture : Au moment favorable je t'ai exaucé, au jour du salut je suis venu à ton secours. Or, c'est maintenant le moment favorable, c'est maintenant le jour du salut.

 

Parole du Seigneur

Nous rendons grâce à Dieu


Evangile selon Saint Matthieu

(Mt 6,1-6.16-18)

 

Acclamation :Ta parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. Fais-nous revenir à toi, Seigneur, jamais plus nous n'irons loin de toi ; fais-nous revenir, et nous serons sauvés. Ta parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. (Ps 79,8.19-20)

 

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d'agir devant les hommes pour vous faire remarquer. Autrement, il n'y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l'aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme ceux qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle : quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et les carrefours pour bien se montrer aux hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme ceux qui se donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu'ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra.

 

Prière

 

Seigneur notre Dieu, Toi qui aimes pardonner à ceux qui s'humilient et veulent réparer leurs torts, prête l'oreille à nos prières ; en ta Bonté, répands sur tes serviteurs qui vont recevoir les cendres la grâce de ta bénédiction : par leur fidélité à ce temps de pénitence, qu'ils parviennent avec une âme purifiée à la célébration de la Pâque de ton Fils. Lui qui vit et règne avec avec toi, dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen. (Oraison extraite de la Messe du Mercredi des Cendres)

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21 février 2012

Chapelet à la Grotte de Massabielle

Chapelet à la Grotte de Massabielle

Le 11 février 2012

Fête de Notre Dame de Lourdes

 

 

Vous pouvez suivre le chapelet en direct de la Grotte de Massabielle, à Lourdes, tous les jours, à 15h30 sur le site internet de KTO

www.ktotv.com

21 février 2012

Le Mois du Pécheur repentant 4/4

Le Mois du Pécheur repentant

« Si vous ne faites pénitence, vous périrez tous de la même manière ». (Luc 13)

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Vingt-troisième jour

Le Pécheur reçu de Dieu avec la bonté d'un père

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que vos fautes, quoique très graves, ne pouvaient l'emporter sur la Miséricorde de Dieu. Il est vrai qu'ayant commis des péchés innombrables dans une nature sanctifiée par Sa Grâce, en face de la Croix, inondée de Son Sang, Vous ne méritiez rien moins que l'enfer; mais ce Divin Sauveur, dont le Cœur est un océan de Bonté, désirait votre Salut et votre bonheur éternel; aussi n'a-t-Il cessé de vous poursuivre avec une Douceur toute Divine, jusqu'à ce qu'Il eût ému votre cœur d'une humble repentance et qu'Il l'eût conquis à Son Amour. Rendez hommage à la Bonté de Dieu qui a fait en vous un changement si merveilleux et si digne de sa tendresse.

 

Prière

 

Seigneur mon Dieu, Vous avez eu compassion de moi, Vous m'avez arraché du profond abîme où j'étais plongé, Vous avez nettoyé mon malheureux cœur de ce bourbier de turpitudes et de vices dont il ne serait jamais sorti sans Vous. Je le sais, Seigneur, Vous deviez à Votre Sainteté de me rejeter comme le rebut des créatures, à Votre Justice de me traiter comme les infortunés en qui Vous punissez sans pitié dans l'Enfer les mêmes iniquités que je commettais avec tant d'audace. Mais Vous avez été si Bon à mon égard, si lent à me punir, si prompt à me pardonner, que, au lieu des supplices éternels que je méritais, Vous m'avez fait goûter des douceurs et des consolations que je préfère à tous les plaisirs de mes péchés passés. Bien loin de me rejeter, à l'exemple des rois de la terre qui chassent de leur présence les sujets rebelles, Vous avez porté la clémence jusqu'à venir au-devant de moi pour me rétablir dans Votre Amitié et m'offrir Vous-même un pardon que mes péchés m'avaient mille fois rendu indigne d'obtenir. Et comme si Vous vouliez en quelque sorte épuiser à mon égard Vos Bontés et Vos Miséricordes, Vous m'avez pressé sur Votre Cœur, et, au lieu d'user de la verge, Vous avez prodigué les baisers; Vous avez habité dans mon âme, et Vous Vous êtes uni à votre enfant, à votre épouse, par les liens les plus augustes dans le Sacrement de Votre Amour. Embrasez-moi de Vos Saintes Ardeurs, ô mon Jésus! et jamais plus le péché ne me séparera de Vous.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Vingt-quatrième jour

Le Pécheur triomphe de Jésus, joie des Anges

 

Réflexions pratiques

 

Réjouissez-vous, ô mon âme, non comme le monde, pour des biens fugitifs et méprisables, mais comme les Justes, comme les Disciples de Jésus-Christ, comme les Anges du Ciel, pour la Gloire de Dieu, pour le Salut des hommes et la conversion des Pécheurs. Oui, un seul Pécheur qui fait pénitence cause plus de joie à toute la Cour Céleste que quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'en ont pas besoin. Ainsi votre conversion, ô mon âme, si elle a été sincère, a causé aux Anges l'allégresse la plus vive par le triomphe que le Roi du Ciel a remporté sur l'Enfer, et par l'honneur que Vous Lui rendrez dans l'éternité.

 

Prière

 

O Jésus, mon Dieu et mon Maître, lorsque je pense à Votre immense Miséricorde pour les hommes, et surtout pour les pauvres Pécheurs, je ne puis m'empêcher d'admirer l'empressement Divin avec lequel Vous allez chercher la brebis qui était perdue. A peine l'avez-vous trouvée, à force de fatigues et de sueurs, que Vous l'embrassez et la mettez avec joie sur Vos épaules pour la ramener au bercail. Alors, Vous appelez Vos amis et Vous les invitez à se réjouir avec Vous de ce que Vous avez retrouvé cette chère brebis égarée, Vous recevez leurs félicitations; et Vous, ô Jésus, qui êtes la souveraine félicité de toutes les créatures, Vous faites une fête avec eux, comme si Vous pouviez recevoir quelque accroissement de gloire et de bonheur. Ah! mon divin Rédempteur, si la conversion d'un seul Pécheur cause tant de joie à Votre Cœur et à celui de Vos Anges, quels doivent être les transports de mon allégresse et de mon admiration, en voyant que Vous avez aimé ma pauvre âme jusqu'à regarder comme un bonheur pour Vous de la retrouver après ses longs égarements, de la guérir de ses plaies mortelles, de la combler de Tendresse et de Charité! Je ne doute plus maintenant, ô mon Jésus, que Vous ne m'aimiez de l'Amour le plus vif et le plus empressé, je Vous aime aussi de toutes mes forces; faites que je Vous aime encore davantage, et que rien ne puisse jamais me séparer de Votre Saint Amour ni en cette vie ni en l'autre.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Vingt-cinquième jour

Le Pécheur trouve son bonheur dans le service de Dieu

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que tout le monde cherche le bonheur, et que personne ne le trouve, parce qu'on le cherche où il n'est pas. Le véritable bonheur consiste dans la Grâce et l'Amour de Dieu, dans l'accomplissement de Sa Loi, dans les larmes de la pénitence; et non dans les plaisirs, dans les richesses et dans les honneurs du monde, vous en avez la douloureuse expérience. La lumière est faite pour le juste, dit le prophète, et la joie pour ceux qui ont le cœur droit et pur. Au service de Dieu, toutes les peines et toutes les amertumes de la vie se changent en délices et en douces consolations.

 

Prière

 

Rien n'est plus digne de Votre ineffable bonté, ô mon Dieu! rien ne fait mieux éclater votre puissance aux yeux dela foi que la justification d'un Pécheur qui passe du néant du péché à la vie de votre grâce, de l'amertume du vice à la suavité de votre amour. Je l'éprouve aujourd'hui, Seigneur : un seul jour passé à l'ombre de vos tabernacles vaut mieux que mille sous la tente des Pécheurs; je goûte tout le repos d'une bonne conscience, tout le bonheur d'une ame qui, justifiée par votre grâce, sent la douce onction de l'Esprit divin et vous redit sans cesse: Seigneur Jésus, je vous aime , je veux vous aimer de plus en plus ; car votre joug est vraiment doux et votre fardeau vraiment léger. Après les faveurs célestes dont vous m'avez comblé, je m'étonne, Seigneur, qu'il y ait encore des Pécheurs assez aveugles pour quitter votre aimable empireet préférer les plaisirs de la terre à vous qui êtes les délices des Anges et la source de la véritable félicité. Qu'ils viennent, je leur enseignerai la douceur de vos voies, et mon exemple vous ramènera ceux qui désespèrent de leur salut; ils éprouveront, comme moi, l'effet de vos bontés, et ils annonceront eux-mêmes vos miséricordes. Rendez-les dignes du pardon que vous avez daigné accorder à un Pécheur plus coupable qu'aux : répandez dans leurs ames un rayon de votre lumière céleste qui les touche, les éclaire et établisse à jamais en elles le règne de votre amour. Pratique et Aspiration comme au premier jour.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Vingt-sixième jour

Le Pécheur reconnaissant

 

Réflexions pratiques

 

Jamais, ô mon âme, vous ne connaîtrez qu'imparfaitement ici-bas les obligations immenses que vous avez à Jésus-Christ: vous étiez esclave du démon, Il a brisé vos fers; vous étiez chargée de crimes, Il les a effacés; le Ciel vous était fermé, Il vous l'a ouvert; vous aviez des ennemis nombreux, Il vous a délivrée de leurs mains puissantes et redoutables. Que ne pouvez-vous multiplier vos actions de grâces et les égaler en nombre aux péchés qu'Il vous a pardonnés et aux faveurs qu'Il vous a faites! Au moins remerciez-le tous les jours de Sa grande Miséricorde qui vous a retiré de l'enfer le plus profond.

 

Prière

 

Mon Sauveur et mon Libérateur, après les Grâces extraordinaires que Vous m'avez faites, le premier sentiment de mon âme, le premier besoin qu'elle éprouve en Votre présence, c'est de Vous témoigner toute sa reconnaissance. Je Vous dois beaucoup, je Vous dois tout: le pardon de mes péchés, le retour de Vos Grâces, la liberté dont je jouis et dont je commence à goûter les douceurs. Vous m'avez visité dans mes aridités par l'onction de Votre Esprit, Vous m'avez éclairé dans mon ignorance, consolé dans mes afflictions, rassuré dans mes inquiétudes, établi dans une humble confiance. Que rendrai-je de mon côté à Votre Miséricorde, ô mon Dieu, pour tant de grâces et de faveurs? Vous connaissez la faiblesse et l'impuissance de ce Pécheur à peine sorti de la captivité de Babylone; Vous savez que ma langue n'est pas digne de bénir Votre Saint Nom et de chanter l'hymne de la reconnaissance; souffrez donc que, pour Vous marquer la gratitude dont je me sens pénétré, je Vous offre toute la gloire que Vous rendez à Votre Père sur la Croix et sur nos Autels, toutes les louanges des esprits bienheureux et les satisfactions faites à Votre Justice par tous les Saints Pénitents. Si mon amour est faible, et ma reconnaissance imparfaite ici-bas, j'espère Vous aimer, Vous bénir, Vous glorifier, Vous remercier plus parfaitement un jour dans le Ciel par un éternel hommage de louanges et d'actions de grâces, avec les Anges et les Saints pendant l'éternité. Ainsi soit-il.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Vingt-septième jour

Le Pécheur demande la persévérance à Marie

 

Réflexions pratiques

 

Si vous vous confiez en vous-même, ô mon âme, et en vos propres forces, vous vous appuierez sur un roseau brisé, sur un bras de chair qui vous sera inutile. Car, de vous-même, vous n'êtes capable que de vous perdre de nouveau et de retomber dans l'abîme du péché dont la bonté divine vous a retirée. Voulez-vous quitter vos habitudes vicieuses et persévérer dans la vertu? Invoquez souvent Marie avec confiance, aimez-La avec tendresse, servez-La avec dévotion; Elle empêchera que votre cœur ne se souille désormais par l'amour des créatures et ne se courbe plus vers la terre; Elle vous aidera à suivre constamment le chemin de la Justice et à parvenir au port du Salut.

 

Prière

 

O Marie, Mère de Dieu, ma plus douce Espérance après Jésus, je confesse, avec un humble sentiment de reconnaissance, que je Vous suis redevable de la Grâce sanctifiante que j'ai recouvrée, et que, sans Vous, je serais perdu pour l'éternité. Car après Dieu, personne n'a eu tant de part que Vous à ma conversion; mais, voulant achever avec Vous et par Vous le grand ouvrage de ma sanctification et m'affermir jusqu'à la mort dans une solide piété, je viens Vous supplier d'accorder de nouveaux secours à ma faiblesse et de perfectionner, par Votre puissante Protection, ce que Vous avez si heureusement commencé. Déjà, le démon, jaloux des faveurs que Vous m'avez obtenues pendant ce mois, fait des efforts inouïs pour rentrer dans mon âme et en chasser Votre Adorable Fils; mais ce sera en vain, ma Sainte et Bonne Mère, si je continue de Vous prier et de Vous servir, Vous ne souffrirez pas que je retombe dans les désordres et dans l'abîme de maux dont Votre main bienfaisante m'a délivré: Vous êtes plus puissante pour me sauver que Satan pour me perdre. Vous avez toujours été mon Refuge et mon Avocate auprès du Sauveur, Vous m'avez aidé à briser les chaînes de mes péchés, ayez encore pitié de votre enfant, obtenez-moi un Amour ardent et généreux pour Jésus et pour Vous, afin qu'après avoir persévéré jusqu'à la mort dans Son Service, j'aie le bonheur de contempler un jour votre ravissante beauté dans le Royaume du Père céleste.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

 

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Vingt-huitième jour

Mort du Pécheur

 

Réflexions pratiques

 

Depuis sa conversion, le Pécheur n'ignorait ni ses devoirs en cette vie, ni les espérances de l'autre vie, et il coulait ses jours voués à la pénitence dans la crainte et l'Amour de Dieu, se consolant dans les afflictions par la prière. Voyez-le maintenant à son lit de mort, tout rempli, grâce à sa vie sainte et pénitente, des lumières et des espérances de l'éternité; quelle innocence dans son cœur! quel calme profond en son âme! Le Dieu de Paix va le porter dans ses bras au séjour de la Gloire, tandis que des âmes malheureuses, pour un seul péché mortel, brûleront éternellement au milieu des flammes de l'enfer.

 

Prière

 

Oui, mon Dieu, il y a en ce moment, au fond des Enfers, des âmes que Vous avez éternellement réprouvées pour un seul péché mortel. Votre Justice a surpris ces âmes infortunées et ne leur a laissé aucun intervalle entre ce premier péché et la mort. C'en est fait d'elles: plus de grâces, plus de repentir, plus de pardon, elles sont perdues pour l'éternité. Si Vos Jugements sont incompréhensibles, Seigneur, et Vos Voies impénétrables à leur égard, comment exalterai-je Votre infinie Miséricorde qui m'a pardonné, non pas un seul péché, mais des crimes énormes et innombrables? Vous m'avez épargné, lorsque Votre Justice réclamait ma perte: Votre Sang a coulé sur mon âme et l'a rendue plus blanche que la neige, Votre Main lui a imprimé le caractère de Votre Grâce et de Votre Amour. J'adore et bénis mille fois, ô mon Sauveur, cette Main secourable qui m'a fortifié par des Grâces si abondantes et qui, après le bienfait d'une entière réconciliation, m'a conduit au Sacré Banquet que Votre Tendresse Paternelle a préparé à vos enfants. J'ai été consolé par la Miséricorde, gardé par l'Amour et porté dans le Cœur de mon Bien-aimé: comment après cela me refuseriez-vous la grâce de mourir de la mort des Justes et des vrais Pénitents? Non, Seigneur, Vous ne refuserez pas à mon humble prière la consolation d'expirer dans Vos bras, ni le bonheur de Vous posséder, de Vous aimer, de Vous louer dans la société des Anges, revêtu de gloire, inondé de la joie du paradis.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Téléchargez l'intégralité des méditations du Mois du Pécheur Repentant (pdf) en cliquant ici

 

Fin du Mois du Pécheur Repentant

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Prochain mois de dévotion, le Mois de la Passion du Christ, rendez-vous le 31 mars

15 février 2012

Le Mois du Pécheur repentant 3/4

Le Mois du Pécheur repentant

« Si vous ne faites pénitence, vous périrez tous de la même manière ». (Luc 13)

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 Seizième jour

Le Pécheur est un enfant prodigue

 

Réflexions pratiques

 

Représentez-vous, ô mon âme, l'enfant prodigue revenant auprès de son bon père après de longs égarements. Demandez à Notre Seigneur la grâce d'imiter son repentir et d'obtenir comme Lui le pardon de vos péchés passés. Comparez vos fautes avec les vertus du serviteur de Dieu, la corruption de votre cœur avec son innocence: quelle différence entre votre état et le sien! La paix, la joie intérieure, la consolation règne dans son âme; dans votre cœur au contraire, quels troubles! quelles amertumes! quels reproches de la conscience! Voyez ce que vous étiez autrefois, et ce que vous êtes aujourd'hui; et vous regretterez amèrement le bonheur de votre condition passée.

 

Prière

 

Quel sujet de chagrin pour moi, ô mon Dieu, de Vous avoir quitté, Vous, mon Père et ma souveraine Béatitude, pour un maître perfide, pour un tyran cruel, pour le plus cruel des bourreaux, pour Satan. Hélas! j'ai dissipé les biens de Votre maison dans des plaisirs honteux et criminel. Aussi, du plus heureux de vos enfants, je suis devenu le plus misérable des pécheurs. Ce qui augmente mon crime et mon repentir, c'est que Vous avez toujours conservé pour moi une prédilection que nul père n'a jamais eue pour son fils unique. Malgré ma profonde misère, je ne perdrai pas courage; je me lèverai avec le prodigue et je Vous dirai, la rougeur au front et le deuil dans l'âme: Mon Père, j'ai péché contre le Ciel et devant Vous; contre le Ciel par le scandale de tant d'iniquités commises à la lumière du jour; devant Vous, par tant d'iniquités secrètes qui, pour avoir été cachées dans les ténèbres, n'en ont pas moins été éclairées par votre œil invisible. Ah! je ne mérite plus d'être appelé Votre fils, trop heureux si Vous daignez m'admettre au rang de Vos serviteurs. Ramenez-moi à Vos pieds, et je pleurerai le malheur que j'ai eu de Vous abandonner: c'est à ce prix que Vous m'avez promis le pardon de mes égarements, et avec lui l'abondance de tous les biens que j'ai perdus. Que tardé-je encore de revenir dans les bras et dans le cœur d'un Père si bon, si généreux, qui ne demande qu'à m'embrasser et à me pardonner?

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Dix-septième jour

Le Pécheur est un ingrat

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que vous tenez tout de Dieu, et que vous ne sauriez pécher qu'avec ses bienfaits: quelle ingratitude d'oublier les grâces et les Miséricordes dont Il vous comble tous les jours, de Lui rendre le mal pour le bien, de vous servir de ses dons pour l'outrager, et de tourner contre Sa Gloire Sa propre Bonté et Sa propre Puissance qui vous conservent! Mettez-vous aux pieds de votre Crucifix, comme un ami parjure aux pieds de son ami, comme un sujet rebelle aux pieds de son roi, comme un fils parricide aux pieds de son père. Demandez humblement à Notre-Seigneur Jésus-Christ le pardon de vos péchés.

 

Prière

 

Tout, Seigneur, frappe mes yeux: l'état de mon âme, le tombeau qui va s'ouvrir sous mes pas, le jugement, l'enfer, l'éternité, et je ne vois rien! Tout me parle: ma conscience, les accidents, les bons exemples, les bons livres, les prédicateurs de Votre Parole, et je n'entends rien! Tout au Ciel et sur la terre devrait me toucher: Vos Bontés, Vos Bienfaits, Vos Grâces, Vos Miséricordes, Vos Lumières, et rien ne me réveille! je ferme mes yeux, mes oreilles et mon cœur à la voix de votre miséricorde, je suis insensible à Vos Bienfaits comme à Vos menaces et tranquille dans mon péché. Tout ce que je possède, je le tiens de Votre Main libérale pour Votre plus grande Gloire: mes lèvres n'ont reçu le mouvement que pour Vous louer; mon esprit et mon cœur n'ont reçu la lumière et le sentiment que pour penser à Vous et Vous aimer; Vous ne m'avez donné tout mon être que pour Vous servir. Et toutes mes facultés sont coupables; tous mes sens ont servi d'instrument à l'iniquité: je le confesse, ô mon Dieu! j'ai péché au-delà de toute mesure. Ah! si un homme m'avait traité une seule fois comme je Vous traite tous les jours, je le haïrais souverainement; comment pourrai-je ne pas me haïr moi-même, et me pardonner l'ingratitude de mon méchant cœur? Pardonnez Vous-même à ce coupable chargé de crimes énormes: c'est à Votre Cœur que je m'adresse pour demander ma grâce; et c'est de Votre Cœur, toujours prêt à tout oublier, à tout pardonner, que j'espère l'obtenir.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Dix-huitième jour

Le Pécheur délibère sur sa conversion


Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que Dieu vous a laissée libre de choisir entre la grâce et le péché, entre le paradis et l'enfer, et que, du choix que vous ferez en cette vie dépend votre bonheur ou votre malheur éternel. Quand il s'agit de votre salut, le choix peut-il être douteux, et toute délibération à cet égard ne serait-elle pas un nouveau crime? Trop longtemps vous avez opposé une opiniâtre résistance à la Volonté de Dieu; et si vous n'avez pas encore senti toute la rigueur de ses vengeances, c'est qu'Il veut vous faire éprouver la douceur de ses Miséricordes, mais à condition que vous vous déterminerez enfin à vous convertir.

 

Prière

 

Seigneur mon Dieu, après Vous avoir entendu si longtemps parler à mon cœur, après avoir vu si souvent resplendir Votre Lumière dans mon âme, après avoir tant de fois éprouvé la contagion du monde, faut-il que je balance encore, et que j'hésite sur le choix que je dois faire entre la douceur de la vertu et la séduction du vice, entre la gloire de vous servir et le malheur de gémir sous la tyrannie du démon! Hélas! d'où vient ma répugnance à me dépouiller de mes vices, si ce n'est de la force de mes inclinations perverses, de mon attachement à ce monde corrompu, de ma froideur pour vous? J'ai beau entendre votre voix qui me dit au fond de mon cœur: « Fuyez le péché »; mes habitudes vicieuses parlent plus haut, et je les écoute avec complaisance, sans faire attention que je perds un de ces précieux moments de grâce et de miséricorde auquel vous avez pu attacher mon entière conversion, et qui sera peut-être suivi d'un silence de colère et d'indignation. Otez de mon cœur, ô mon Dieu! toutes ces velléités qui m'empêchent d'être sincèrement à vous; séparez-moi de moi-même; arrachez-moi des funestes complices de mes crimes, et détachez-moi de moi-même avec cette douce violence qui entraînait l'épouse des cantiques; afin que, malgré mon extrême misère et ma faiblesse incompréhensible, aidé de votre puissant secours, je m'attache à vous par des liens indissolubles, et que je vous garde une fidélité inviolable jusqu'au dernier soupir de ma vie.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Dix-neuvième jour

Le Pécheur diffère encore sa conversion

 

Réflexions pratiques

 

Revenez à votre Père, ô mon âme, Il vous tend la main et vous prévient par sa grâce. N'êtes-vous pas encore fatiguée du joug que le démon vous fait porter depuis longtemps? Voulez-vous attendre qu'une mauvaise mort vienne mettre le sceau à votre éternelle réprobation, et que la longanimité de Dieu rende plus insupportable l'éternel malheur que votre impénitence vous attirera infailliblement ? Revenez enfin à votre Dieu par une sincère conversion; mais ne différez pas plus longtemps. Pendant que vous temporisez, que de Pécheurs cités au tribunal de Dieu et condamnés aux flammes de l'enfer!

 

Prière

 

O mon doux Jésus! ô mon Amour Crucifié! il faut enfin que je revienne à Vous, et que je pense sérieusement à me convertir, si je ne veux pas m'exposer au danger évident de me damner. Il y a trop longtemps que je languis dans l'ordure de mes péchés et dans le lit infect de ce corps de bouc. Ah! si je savais ce que Votre Grâce donne de douceur et de consolation à une âme vraiment convertie; si je savais combien l'espérance du ciel qu'elle a recouvrée la dédommage de toutes les peines qu'elle a eues pour dompter ses passions, ne secouerais-je pas aussitôt le joug du démon, et me débattrais-je encore vainement dans les chaînes cruelles et honteuses dont il m'a chargé? Délivrez-moi promptement, Seigneur, du joug de cette captivité, de cet état déplorable où mes péchés m'ont réduit; Vous seul pouvez me décharger du pesant fardeau qui m'accable. Je soupire après cet heureux moment, je l'attends, je l'espère, ne différez pas de remplir la promesse que Vous m'avez faite: continuez de me poursuivre, non de vos anathèmes, mais de Vos Miséricordes, en me retirant des mains de Satan qui me tient encore esclave sous sa puissance infernale. Quand retournerai-je à Vous, mon Jésus, par une véritable conversion? Inspirez-moi une horreur extrême du péché, une vive douleur de l'avoir commis, une volonté ferme de ne le plus commettre, enfin un désir ardent de réparer mes crimes par une bonne confession et une sincère pénitence.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Vingtième jour

Le Pécheur effrayé à la vue de ses péchés

 

Réflexions pratiques

 

Le calme de la paix s'éloigne toujours d'un cœur coupable et ne lui laisse que ses frayeurs, ses alarmes, son désespoir. Les remords épouvantent le Pécheur, ses crimes déchirent son sein, troublent son sommeil, rendent amers tous ses plaisirs. La mort s'offre à ses yeux égarés, les portes de l'abîme paraissent s'ouvrir devant lui. Qui ne serait saisi d'épouvante, sachant qu'il a son Roi pour ennemi? malheur à l'âme criminelle qui ne tremble pas en présence de Dieu! elle tremblera pendant l'éternité; le tonnerre ne gronde pas maintenant sur elle, mais il l'écrasera un jour du poids épouvantable de la colère divine.

 

Prière

 

O Dieu, aux yeux de qui tout cœur tremble et toute conscience est alarmée, en quel état Vous remettrai-je ma pauvre âme qui, au lieu de brûler de Votre Divine Charité, a été souvent l'objet de Votre haine? Si les justes, si les puissances même du ciel tremblent devant Vous, que deviendrai-je, moi qui Vous ai offensé des millions de fois, et qui cherche en vain dans tout le cours de ma vie quelque temps ou quelque lieu qui puisse m'avoir vu sans iniquité en Votre Présence? Ah! Seigneur, si Vous me punissez dans toute la rigueur de Votre Justice, comment subsisterai-je devant Vous, et soutiendrai-je le poids de tant de péchés? C'est Votre Miséricorde, ô mon Dieu! plus que Votre Justice qui m'a frappé du glaive salutaire de Votre crainte; n'imposez pas silence aux cruels remords de ma conscience justement alarmée: que cette voix intérieure se fasse entendre à mon cœur coupable, son silence serait pour moi le plus grand des malheurs. Tonnez, éclatez, abattez-moi comme Saül; faites-moi sentir comme à lui, combien il est fâcheux de vous résister. Portez votre lumière dans le fond de mon cœur; apprenez-moi ce que vous voulez que je fasse; rendez-moi docile aux inspirations de Votre Grâce, afin qu'après les avoir constamment suivies, je mérite les consolations et les récompenses que Vous réservez aux Pécheurs vraiment pénitents.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Vingt-et-unième jour

Le Pécheur prend la résolution de se convertir

 

Réflexions pratiques

 

Considérez ô mon âme, quelle est la Miséricorde incompréhensible de Dieu qui vous a soufferte dans vos péchés avec tant de douceur, qui vous a appelée à lui tant de fois par ses inspirations, qui vous a attendue avec tant de patience jusqu'à ce moment. Prosternée humblement devant le Tribunal de Sa Justice, demandez-Lui pardon du délai de votre conversion, du mépris de Ses Grâces; puis, vous tournant vers le Trône de Sa Miséricorde, établissez-vous dans une ferme résolution de recouvrer Sa Grâce par une pénitence parfaite qui brise votre cœur, qui humilie votre esprit, qui réduise votre corps en servitude, et vous convertisse sincèrement.

 

Prière

 

Mon Sauveur et mon Maître, depuis que Vous m'invitez avec la Tendresse d'un Père à retourner à Vous, n'est-il pas temps enfin que je recouvre par un amer repentir le précieux trésor de la Grâce que j'ai perdu? Trop longtemps Vous avez attendu et souffert ce Pécheur impénitent; trop longtemps Vous avez frappé à la porte de son cœur, sans pouvoir vaincre son obstination, et cependant sans rien diminuer de Votre Paternelle Sollicitude. Aujourd'hui Votre Grâce a triomphé de ce cœur jusqu'alors insensible à vos premières avances: c'est vers Vous, mon bon et aimable Sauveur, que je me tourne, c'est à Vos pieds que je me jette pour les arroser des larmes d'une vive et sincère contrition. Je Vous choisis pour mon Roi, et je Vous consacre irrévocablement tout ce que je suis, tout ce que je possède; je Vous promets solennellement de ne jamais plus Vous abandonner; je proteste devant Vous, en présence de la Glorieuse Vierge Votre Mère et de toute la Cour Céleste, que mon désir, mon invariable résolution, ma volonté bien prononcée, c'est de pleurer de plus en plus mes péchés, c'est de me dévouer à Votre Service avec une ferveur pleine d'amour, c'est de Vous suivre détaché des biens de la terre et humble de cœur, acceptant pour l'expiation de mes offenses toutes les épreuves de l'exil, travaillant avec zèle pour Votre Gloire et pour mon Salut, demeurant avec Vous à la vie et à la mort, soumis en tout à Votre Adorable Volonté, avec une fidélité inviolable pour le reste de mes jours. Vive le Seigneur! Vive le Roi, mon Maître!

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Vingt-deuxième jour

Le Pécheur converti

 

Réflexions pratiques

 

Heureux, ô mon âme, ceux à qui les iniquités ont été remises, et dont les péchés sont pardonnés! Ils sont d'autant plus heureux qu'ils ont gémi plus longtemps sous la servitude du Démon, semblable au voyageur qui voit le port avec plaisir, après une affreuse tempête, ou à un malade qui recouvre la santé après une longue maladie. Le Seigneur vous a aussi pardonné vos péchés et vous a réjoui, par l'abondance de sa propitiation divine; vous êtes donc aussi bienheureuse d'avoir purifié votre cœur des affections du monde, d'avoir senti en vous l'onction de la grâce et la douceur de l'Amour de Dieu: c'est une faveur qu'Il n'accorde qu'à un petit nombre d'âmes, et que vous devez estimer plus que tous les trésors.

 

Prière

 

Mon Sauveur et mon Libérateur, Vous n'êtes plus pour moi ce Dieu terrible et menaçant, armé de toutes ses foudres: je ne vois en Vous qu'un Tendre Père qui, touché de mon repentir, m'a pardonné mes égarements et m'a rendu à la paix qui surpasse toute pensée et qui seule fait le vrai bonheur. Votre Grâce a guéri les plaies de mon âme, elle a affermi mes pas dans les voies de la Justice, et Votre Miséricorde m'a fait éprouver combien je suis heureux, depuis que Votre Main Puissante m'a arraché au joug du démon. Il est vrai, Seigneur, que je Vous ai confessé mes péchés avec un cœur pénétré de douleur: mais, quelque amer que soit mon repentir pourrai-je jamais me persuader que j'ai versé assez de larmes pour effacer mes fautes et apaiser votre colère? Oubliez-Vous sitôt Votre Justice pour écouter la voix de Votre Clémence? Quoi! après des chutes si graves et si fréquentes, Vous m'avez donné le baiser de paix et de réconciliation! Ah! Seigneur, Dieu de charité, si Vous avez oublié mes péchés, selon Votre Promesse, je ne les oublierai pas, je les aurai toujours devant les yeux; toujours je les pleurerai, je les détesterai, toujours je me souviendrai de ce que je dois à l'Amour d'un Dieu qui a voulu me sauver, tout pécheur que je suis, et dont la disgrâce m'a coûté trop de regrets et de larmes pour que je l'offense encore. Oui, mon Dieu, avec Votre Grâce, toujours et tous les jours de ma vie, je conserverai dans mon cœur le doux souvenir du prodige de Miséricorde que Vous avez opéré en ma faveur.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 Bon Pasteur

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11 février 2012

Emission "Un coeur qui écoute": Suzanne Giuseppi-Testut

Emission "Un coeur qui écoute"

Suzanne Guiseppi-Testut

 

Dans cette émission, ma consoeur du Tiers Ordre Franciscain, Suzanne Guiseppi Testut, que je connais personnellement, nous présente son dernier livre: "Les Mouvements Intérieurs de l'âme, Passion et vertus selon Saint François d'Assise et les Pères de l'Eglise", aux Editions Nouvelle Cité

11 février 2012

Le Mois du Pécheur repentant 2/4

Le Mois du Pécheur repentant

« Si vous ne faites pénitence, vous périrez tous de la même manière ». (Luc 13)

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Huitième jour

Le Pécheur contriste le Saint Esprit

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que le Pécheur, après avoir éteint dans son cœur les lumières de l'Esprit Saint, n'a plus d'autres guides que ses passions qui l'entraînent vers le précipice. Il oublie son salut, son éternité; il étouffe les remords de sa conscience, il tombe dans l'impénitence finale, il ne mérite plus que la mort et l'enfer. Peut-il y avoir un plus grand malheur? Priez cet Esprit Divin qui a autrefois renouvelé la face de la terre par l'effusion abondante de Ses dons, d'amollir la dureté de votre cœur, d'en échauffer la froideur, de le disposer à une salutaire pénitence, de l'inonder des consolations de son amour.

 

Prière

 

Quel était mon bonheur, ô mon Dieu, lorsque la grâce du Saint Esprit produisait dans mon cœur cette joie pure et toute céleste qu'il communique aux âmes entièrement détachées de la terre et toutes brûlantes de l'amour divin! Ils sont passés pour moi ces beaux jours, qui font la félicité des justes en cette vie; et il ne me reste plus que des troubles d'esprit, des remords de conscience, tristes fruits de mes péchés, parce que j'ai perdu Votre crainte et résisté à Votre Grâce. Jusqu'à quand, Seigneur, éprouverai-je un sort si déplorable? Si je ne suis plus digne des consolations dont je goûtais la suavité avant mon péché, rendez-moi votre assistance salutaire qui m'aide à repousser les tentations de l'ennemi, revêtez-moi de l'Esprit de force qui me fasse embrasser les austérités de la pénitence; communiquez-moi cette douce onction qui touche mon cœur, excite mes regrets et mes larmes par la crainte du châtiment éternel que j'ai mérité. Esprit Saint, Esprit adorable, que Jésus Christ a envoyé sur la terre pour purifier les souillures, arroser les sécheresses, guérir les blessures, nos cœurs sont durs comme la pierre et froids comme la glace, mais Votre Grâce toute-puissante peut les amollir par les larmes de la componction et les réchauffer du feu de Votre Amour: ils sont environnés d'épaisses ténèbres, éclairez-les d'un rayon de Votre Divine Lumière qui les délivre du profond aveuglement où ils sont plongés.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Neuvième jour

Le Pécheur s'attire un abîme de maux

 

Réflexions pratiques

 

Présentez-vous devant Dieu, ô mon âme, comme un criminel chargés de chaînes, tiré du fond de son cachot et conduit au tribunal de son juge. Priez notre Seigneur qu'Il daigne vous faire connaître le triste état d'une âme qui a eu le malheur de l'offenser mortellement: la douleur, la tristesse, les remords déchirants auxquels elle est en proie pendant cette vie; la rage, le désespoir, le ver rongeur, le grincement de dents, les flammes dévorantes qu'elle souffrira pendant l'éternité. Voulez-vous éviter ces maux, fuyez le péché: c'est le mal souverain, le seul mal véritablement à craindre.

 

Prière

 

Je suis couvert de confusion, ô mon Dieu, et je n'ose lever vers Vous mon front, parce que mes crimes se sont amoncelés jusqu'au ciel. Semblable à un vaisseau sans gouvernail et sans pilote, je me suis égaré sur une mer couverte des ténèbres de mes passions où j'ai fait un déplorable naufrage. Mon âme, aveuglée et en traînée par le démon, est tombée dans un abîme de misères et dans le puits très profond de ses iniquités: en perdant Votre Grâce et Votre Amour, j'ai tout perdu; je me suis attiré tous les maux et tous les malheurs que je ne puis ni prévoir ni connaître. Car, qui peut connaître, Seigneur, la grandeur de Votre Colère et mesurer l'étendue de votre courroux redoutable? Qui pensera, sans frissonner d'épouvante, aux gémissements, aux hurlements, aux cris de rage, aux flammes, à tous les maux que Vous avez rassemblés dans l'enfer pour punir le péché? Que Vous dirai-je encore, Seigneur? je ne trouve point de paroles sur mes lèvres pour exprimer mes infortunes; mais Vous comprenez le langage d'un cœur contrit et humilié, et le silence d'une âme abattue à Vos pieds par la douleur de ses péchés. Vous êtes plein de bonté et riche en miséricordes: Vous ne pouvez oublier Votre créature, quelque misérable qu'elle soit. J'espère donc que Vous signalerez Votre puissance et la force de Votre bras, en me délivrant de tous mes péchés.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Dixième jour

Le Pécheur perd la paix du cœur


Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que, lorsque vous étiez en état de Grâce, Dieu habitait en vous, et l'amour vous, unissait à Lui par les liens les plus doux: vous étiez son enfant, son amie. Mais quel changement, depuis que vous vous êtes rendue coupable d'un péché mortel! A l'instant, Dieu s'est retiré de votre cœur: Il n'a plus vu en vous que l'enfant du démon, qu'un ennemi dont Il a juré de tirer vengeance, et pour lequel Il n'a plus que des malédictions. « Tu t'es retiré en arrière, dit le Seigneur, tu m'as abandonné le premier, hé bien! je t'abandonne aussi. Nous avons eu soin de Babylone, elle ne s'est pas guérie; abandonnons-la ».

 

Prière

 

Mon Dieu, mon Créateur et mon Père, quel souvenir amer déchire mon âme, depuis que je vous ai quitté pour les créatures! Qu'ai-je gagné à m'éloigner de Vous? Quel repos, quel bonheur ai-je trouvé dans le monde? fallait-il, Seigneur, renoncer à Votre Grâce, perdre la paix de ma conscience, risquer mon salut et mon éternité pour des plaisirs si fugitifs, si vils, si dégradants? Lorsque j'étais dans Votre Grâce, Vous me combliez tous les jours de nouveaux bienfaits: Vous vous unissiez à moi par les doux liens de la Charité, Vous me nourrissiez de Votre Divine Parole et de Votre Chair sacrée, Vous m'appeliez Votre épouse, Votre sanctuaire, un autre Vous-même.. Quand je considère ce que j'ai été autrefois, et ce que je suis maintenant à Vos yeux, je ne puis m'empêcher de gémir profondément à la vue du malheur que j'ai eu de Vous abandonner. Et cependant Vous, mon Dieu, loin de me délaisser, comme je le méritais, semblable à un bon père qui ne peut se résoudre à voir périr son fils, Vous m'avez retenu sur le bord de l'abîme où j'allais me précipiter; Vous avez toujours conservé pour moi la même tendresse, la même compassion. Puisque Vous voulez que je brûle, non du feu de l'enfer, mais du feu sacré de Votre Amour, ouvrez-moi encore une fois les bras de Votre Miséricorde, afin que je rentre en Grâce avec Vous, et que je conserve Votre amitié jusqu'à la mort.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Onzième jour

Le Pécheur perd tous les dons de la grâce

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que, quand vous réuniriez en vous seule les mérites de tous les Saints, un seul péché mortel suffit pour tout détruire. Dans ce malheureux état, toutes vos bonnes œuvres sont inutiles pour le Ciel: vos jeûnes, vos prières, vos sacrifices ne vous servent de rien. Représentez-vous une vigne chargée de fruits et tout-à-coup livrée au pillage, un vaisseau submergé avec tous ses trésors, une cité opulente ensevelie sous ses ruines, et vous aurez l'image d'une âme infortunée à laquelle le péché mortel ravit tout à la fois, sa beauté, ses mérites et le pouvoir de mériter.

 

Prière

 

Une âme en état de grâce, ô mon Dieu, est un si beau spectacle qu'elle fixe Vos regards et ravit Votre Cœur: les vertus qu'elle a pratiquées, l'innocence de son Baptême, qu'elle a conservée avec tant de soin, en font l'objet de vos complaisances et l'admiration des Anges. Mais, si cet or s'obscurcit, si ce vif éclat se ternit, si cette âme se livre à un seul péché mortel, tous ses trésors disparaissent: à l'abondance des mérites qu'elle avait acquis pendant plusieurs années, succèdent l'indigence la plus complète, l'impuissance absolue d'acquérir de nouveaux mérites, l'inutilité des œuvres les plus méritoires. Si Vous aviez frappé cette âme avant son péché, placée au plus haut des cieux, elle n'aurait d'autre vie que de Vous bénir et de Vous aimer avec les Anges et les Saints; maintenant, dépouillée de tous les dons de la Grâce céleste, elle marche sur le bord du précipice. Quel mal est-ce donc qu'un seul péché mortel, et qui ne craindrait de Vous offenser, ô Roi des nations! et de tomber dans les effroyables malheurs qu'il traîne après lui? Ce qui me rassure dans mon trouble, ô mon Dieu, c'est que Vous êtes Doux et Clément envers les misérables qui Vous invoquent, et que Votre Miséricorde est au-dessus de toutes Vos œuvres. Ouvrez mon cœur à une sincère componction, et je réparerai les pertes affreuses que j'ai faites, je recouvrerai les trésors inappréciables que j'ai perdus, je retrouverai dans le ciel la place que Vous m'avez promise, et que j'espère encore de Votre Miséricorde.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Douzième jour

Le Pécheur perd la grâce du Baptême

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, les grâces inestimables que vous avez reçues de la bonté de Dieu le jour de votre Baptême. Il vous a délivrée de la servitude du péché et consacrée à Son Service, service d'amour et de suavité; Il vous a rendu vos droits au céleste héritage et mise en possession de tous les biens de Sa Maison. Mais, en consentant au péché, vous avez profané cet être surnaturel, cette participation à la nature divine, que Dieu vous a donnée au Baptême; vous avez perdu la Grâce et la Liberté que Jésus-Christ vous a acquises au prix de Son Sang; votre cœur est devenu le jouet de mille passions; votre conscience a été privée de la paix et déchirée de remords.

 

Prière

 

Consacré à Vous par le Baptême, ô mon Sauveur, je comprends l'obligation étroite que j'ai contractée de Vous obéir, de Vous imiter, de mener une vie sainte et conforme à Vos Divines ordonnances. Enseveli avec Vous par le Baptême pour mourir au péché, devenu Votre Serviteur par la renaissance spirituelle que j'ai reçue dans les eaux régénératrices, je devais tout entreprendre, tout sacrifier pour conserver cette Grâce précieuse. Mais hélas! puis-je, sans être couvert de confusion, me rappeler les promesses faites pour moi aux fonts baptismaux, et que j'ai mille fois violées? Puis-je, sans éprouver une amère douleur, penser à cette robe blanche que j'y ai reçue, et que je devais porter sans tache à votre tribunal, à cette robe, symbole d'innocence et de pureté, que j'ai traînée dans la boue de mes péchés? Avant mon péché, je goûtais le calme d'une bonne conscience; mes jours étaient heureux, Votre Grâce habitait dans mon cœur; mais ces jours de joie et de Salut sont passés. Ce cœur qui était à Vous, mon Jésus, j'ai consenti à le vendre à Satan pour un plaisir criminel. Oublierez-Vous, Seigneur, une si horrible profanation? faites-moi renaître à la Grâce par le baptême d'eau, mais de l'eau de mes larmes qui me lave de plus en plus de mes iniquités, par le baptême de la Pénitence qui, comme une planche salutaire, m'élève au-dessus des flots de mes péchés, et me fasse passer dans le port de votre divine miséricorde.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Treizième jour

Le Pécheur perd la paix du cœur

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que le juste ne connaît point le trouble et la crainte; il goûte des joies ineffables, même au milieu des tribulations, parce que son âme est à Dieu. Le Pécheur au contraire poursuivi jour et nuit par le remords de sa conscience, sent la pointe cruelle de ses péchés qui déchire son cœur. Sa vie ressemble aux flots d'une mer agitée, à une tempête affreuse près de fondre sur lui; il trouve son supplice dans son péché même: sa conscience l'accuse, le condamne et le tourmente, parce qu'elle sert tout à la fois contre lui de témoin, de juge et de bourreau.

 

Prière

 

Que j'étais heureux, ô mon Dieu, lorsque, comblé des joies et des consolations du Saint Esprit, vivifié de l'onction de Votre Grâce, je jouissais de la tranquillité et du repos d'une bonne conscience! Ma vie était alors comme un festin continuel, parce que je trouvais en Vous ma souveraine félicité. Mais que mon état est changé depuis que j'ai péché, et que, par mon péché, j'ai perdu cette douce paix, cette sainte joie, heureux partage des âmes innocentes! Non, Seigneur, il n'y a plus aucune paix dans mes os, en face de mes iniquités: je sens les amertumes de ma vie criminelle, les troubles et les frayeurs de ma conscience coupable. Ecartez le glaive de Votre Justice suspendue sur ma tête, éloignez de moi ce trouble du péché, cet aveuglement, cet endurcissement du cœur qui sont le langage terrible de Votre fureur et de Votre vengeance. Cependant, mon Dieu, je Vous conjure de ne pas me donner une plus grande marque de Votre Colère en m'abandonnant aux désirs de mon cœur et à une fausse sécurité. Punissez-moi, comme un père dont les châtiments sont accompagnés d'une tendre compassion, et non comme un ennemi dont la Miséricorde apparente est plus redoutable que la plus terrible Justice; et, puisque Vous êtes bon et indulgent envers tous, que Votre colère se change en douceur pour moi et pour ceux qui reviennent à Vous de tout leur cœur. Ainsi soit-il.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Quatorzième jour

Le Pécheur perd la vie de l'âme


Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que le péché mortel, en Vous séparant de Dieu qui est Votre Vie, Vous donne la mort. Toute âme qui aura péché mourra; ses péchés sont comme des lions dont les dents meurtrières la tuent. Vous paraissez vivante aux yeux des hommes; mais, sans la Grâce de Dieu, vous êtes aussi véritablement morte que les cadavres qui sont dans le tombeau; votre plus grand malheur serait d'être insensible à un état si déplorable. Quoi! vous pleurez le corps dont l'âme est sortie, tandis que vous ne versez pas une larme sur le malheur de l'âme de laquelle Dieu s'est retiré!

 

Prière

 

Qu'elle est funeste et lamentable, ô mon Dieu, la mort qui prive les Pécheurs, non de la vie de la nature, mais de la vie de la Grâce! Qui me donnera des larmes pour pleurer sur vos enfants qui, étant vivants aux yeux des hommes, sont réellement morts devant Vous, et sur moi le premier, qui suis peut-être encore dans la mort du péché? Je me regarderai désormais comme une âme retirée de l'enfer par un privilège singulier de Votre Bonté: car, si Vous m'aviez laissé mourir dans le péché, comme je le méritais, je serais maintenant dans les flammes, au nombre des réprouvés; et je n'aurais d'autre occupation que de Vous blasphémer et de Vous haïr. Mais Vous ne m'avez pas fait éprouver la rigueur de Vos Jugements et le poids de Vos vengeances éternelles; Vous avez aimé mieux signaler Votre grande Miséricorde envers moi en écoutant la voix de Votre Cœur, ce Cœur si Bon, si Charitable, si Compatissant, qui demande, non la mort des Pécheurs, mais leur justification et leur salut. Non, Seigneur, je ne mourrai pas de la mort du péché, puisque Vous voulez guérir toutes mes infirmités et m'appeler du tombeau de mes iniquités à la Vie de la Grâce et de l'Amour. J'ouvre mon cœur à cette douce espérance: car Vous êtes la vie de mon âme; Vous lui donnerez une Vie nouvelle, une Vie pleine de force et de vigueur, ou plutôt Vous vivrez Vous-même en elle par l'esprit de Votre Sainteté et la plénitude de Votre Vertu pour la Gloire de Votre Saint Nom.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 

Quinzième jour

Le Pécheur perd la liberté

 

Réflexions pratiques

 

Lorsque vous êtes dans la grâce de Dieu, ô mon âme, vous êtes libre: liberté douce et honorable, la seule qu'on ne puisse vous ravir. Mais avez-vous eu le malheur de pécher mortellement, vous êtes esclave du démon qui règne dans votre cœur, esclave de vos passions auxquelles vous sacrifiez à chaque instant votre repos et votre conscience, esclave du monde dont vous suivez les caprices. Tout en vous est asservi: vos sens, vos facultés, votre cœur, votre raison. Malheur à l'âme infortunée qui, étant chargée de fers, n'en sentirait pas la pesanteur, et qui, étant captive du démon, ne gémirait pas d'une telle servitude!

 

Prière

 

Vous l'avez dit, ô mon Dieu, et la vérité sortie de Votre Bouche Sacrée demeure éternellement: « Mon joug est doux et mon fardeau léger ». En effet, lorsque j'étais dans Votre Grâce, je jouissais de la liberté qui consiste dans l'affranchissement de tout autre joug que du Vôtre; liberté qui me comblait de joie, de bonheur et de consolation. Mais, depuis que j'ai renoncé à cette douce et aimable liberté de vos enfants pour passer sous la honteuse servitude du péché et du démon, je suis devenu l'esclave de plusieurs tyrans qui asservissent mon esprit, mon imagination, mon cœur, mon âme tout entière: dans ce triste état, quand même je voudrais revenir à Vous, Vous prier, éviter une occasion, le démon ne me le permettrait pas. Semblable à Augustin, esclave de mes passions comme lui, je pousse des soupirs, lié que je suis par les chaînes de mes péchés que je ne puis briser, parce que ma volonté, s'endurcissant dans le mal auquel elle prend plaisir, devient plus tenace que le fer même. Sauveur d'Israël, sortez de Sion, et venez briser ces chaînes de fer qui tiennent ma volonté captive; venez et faites resplendir dans mon âme Votre Divine Lumière, pour mettre le sceau à ma délivrance; et je Vous sacrifierai une hostie de louange, et j'invoquerai Votre Nom, ce Nom si Saint et si vénérable, auquel je serai redevable de cette vraie liberté, de cette liberté parfaite que j'espère posséder un jour en Vous possédant Vous-même dans le Ciel.

 

Pratique pour tous les jours du mois : Offrons à Notre-Seigneur, par le canal de Sa Sainte Mère, nos peines et nos souffrances en expiation de nos péchés passés.

Aspiration : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne soyez pas éternellement irrité contre nous.

 Père Miséricordieux

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7 février 2012

Les Secrets de la Chapelle de Sainte Marie du Menez-Hom

4 février 2012

Prière à Notre Dame des Émigrés

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Prière à Notre Dame des Émigrés


Très Sainte Vierge Marie, Vous qui accompagnez sur les routes du monde ceux qui s'expatrient pour chercher du travail et du pain, après avoir connu Vous-même l'exil, regardez avec bienveillance notre condition ; bénissant ceux qui nous reçoivent, veillez, nous Vous en prions, sur tous ceux que le besoin chasse de chez eux et que la fraternité des autres accueille en les associant à leurs propres sueurs dans les plus durs labeurs.


Soyez une aide aimante, Vous, secours des chrétiens, consolatrice des affligés, pour celui qui, contraint par le sort, éloigné de sa terre natale, vit au milieu d'angoissants soucis pour soi, pour les siens et n'a souvent personne près de lui pour comprendre pleinement sa peine, ranimer ses forces, relever avec la voix du sang son esprit abattu.


Faites, ô Marie, que, réconfortés par Votre miséricorde, secourus par Votre maternelle providence, défendus par Votre prière, les uns et les autres, nous les exilés et nos familles dans l'inquiétude, tous pareillement soutenus par la Foi, l'Espérance et l'Amour, nous marchions dans la crainte de Dieu et que, soumis à la divine Volonté, fidèles à Jésus-Christ et à son Église, nous jouissions des fruits de la Justice chrétienne et, méritions ainsi la paix dans le temps, et le parfait bonheur dans l'éternité. Ainsi soit-il.

 

Vénérable Pie XII, le 21 novembre 1953

 

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1 février 2012

Neuvaine en union avec le Vénérable Frère Joseph de Ventron

Neuvaine en union avec le Vénérable Frère Joseph de Ventron
Pour la récitation privée

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La vie de Frère Joseph, l'ermite de Ventron (1724-1784)


Frère Joseph, Pierre-Joseph Formet, est né à Lomontot, un hameau de Lomont, en Haute Saône, le 7 février 1724. Elevé pieusement dans l'amour de Dieu et du prochain, il fut un enfant docile et affectueux. Ses parents étaient de simples ouvriers, son père exerçait la profession de sabotier. Après le décès de sa mère, puis le remariage de son père, Pierre-Joseph s'engagea comme domestique à Royes. Il avait 15 ans, sa vie édifiante lui valut de la part de son maître le doux surnom « d'ange tutélaire de son foyer ». A l'armée, de 1741 à 1748, il devint un bon soldat et resta modeste et pur. « On peut, disait-il, faire sa religion à l'armée comme ailleurs » ; son capitaine le congédia par ces mots : « Va faire saint où tu voudras ». Il revint dans son pays natal et travailla dans une usine de salpêtre, jusqu'à la mort de son père, où il quitta son cher pays pour vivre dans la solitude et la prière. « Loué, adoré soit Jésus-Christ ». Ainsi se résuma sa vie lorsqu'il se fixa après maints essais entre Bussang et Ventron, à la Tête de de Forgoutte, à 1050 mètres d'altitude.


On l'appela Frère Joseph


Les habitants de Ventron, vénérant le saint homme, lui construisirent un oratoire de bois qui fut légèrement modifié au cours des années. Il demeura 33 ans au dessus du village qu'il s'était choisi, priant, jeûnant, s'unissant à la Passion du Christ, se mettant à la disposition de tous ; un modèle de piété de modestie et de vertus. Subissant les attaques du malin, il expiait le mal : « Oh !, disait-il celui qui m'a fait cela m'en fera sans doute bien d'autres ». Frère Joseph reçut des dons extraordinaires, il ressuscitait les enfants morts-nés pour qu'ils reçoivent le baptême. Par ses prières, il obtenait la guérison des malades et disait simplement : « soyez sûrs que le Bon Dieu a écouté vos prières plutôt que les miennes ». Depuis la mort du Frère Joseph, le 30 avril 1784, ses miracles et bienfaits restent un témoignage de sa protection. « Je protégerai Ventron de la peste, de la faim et de la guerre ». Prier avec lui est le plus doux des hommages rendus à la Vierge Marie. « La prière ne reste jamais à terre, Dieu en relève toujours quelque chose ». (Parole de Frère Joseph).

Le bicentenaire de sa mort a eu lieu le 30 juillet 1984, devant une foule de pèlerins, près de la petite chapelle édifiée de son vivant par les habitants de Ventron. Une Messe d'action de grâce sous un soleil radieux faisait monter vers le protecteur des lieux, les prières des cœurs reconnaissants.

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Premier jour
« Allez et qu'il vous soit fait comme vous avez cru »


O Dieu qui avez orné Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, d'une Foi vive et agissante, daignez augmenter ma Foi, afin qu'à son exemple, je puisse croire fermement toutes les Vérités que Vous nous avez révélées ; éclairez de Vos Lumières tous ceux qui sont dans les ténèbres et l'erreur du doute, afin qu'ils Vous confessent et Vous adorent en esprit et en vérité. Accordez-moi la grâce d'agir toujours en conformité avec Votre Sainte Loi et, à la suite du Frère Joseph, de marcher fidèlement en Votre sainte présence et de toujours persévérer dans la prière.

Je Vous demande encore, ô mon Dieu, de prononcer Votre justice afin que soit manifestée la sainteté de Votre Serviteur qui a toujours vécu dans la Foi, enfin pour faire éclater la puissance de son intercession, je Vous supplie de m'accorder, par son intercession, la grâce de.... (nommez-la), que je Vous demande avec Foi, au Nom de Votre Fils Bien-aimé, jésus, le Christ, notre Seigneur, qui disait à ceux Lui demandaient un miracle : « Allez, votre Foi vous a sauvé ». Ainsi soit-il.


Deuxième jour
« Il m'est bon de mettre en Dieu mon espérance »


O Dieu qui avez réjoui le cœur du Vénérable Frère Joseph, en lui accordant une espérance si ferme que, pour obtenir de Vous posséder éternellement, il a méprisé les biens de ce monde et choisi les moyens les plus propres a rester uni avec Vous, ne permettez jamais que je ne désespère de Votre Bonté ni que je ne pèche par une folle présomption, mais faites-moi la grâce, de me défier de moi-même, afin d'attendre tout bien de Votre Miséricorde et de Votre Puissance.

Faites, ô mon Dieu que, fidèle à vos Promesses, Vous daigniez exalter Votre humble Serviteur et accordez-moi, je Vous en supplie très humblement, la grâce de...., que je Vous sollicite avec confiance et soumission à Votre Sainte Volonté. Au Nom de Jésus, le Christ, notre Seigneur, dont les mérites sont infinis. Ainsi soit-il.


Troisième jour
« Par dessus tout, ayez la Charité »


O Dieu qui, après Vous être uni par les liens de la plus ardente Charité avec Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, lui avez inspiré le désir constant de ne nuire à personne et d'être utile à tous, accordez-moi, je Vous en supplie, par le secours de ses prières et de ses exemples, de toujours accomplir ce qui Vous est agréable et qui peut procurer le bien spirituel et temporel de mon prochain.

Faites éclater une fois de plus la Charité toute fraternelle de Votre Serviteur, hâtez le jour où il sera déclaré en possession du bonheur et de l'amour éternels, et daignez m'accorder, par son intercession la grâce de..., par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui nous as aimés jusqu'à souffrir et mourir pour nous sur la croix. Ainsi soit-il.


Quatrième jour
« Dieu donne Sa Grâce aux humbles »


O Dieu notre Père, qui êtes le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, devant qui tout est néant et péché, Vous avez inspiré à Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, une telle humilité qu'il s'est caché aux regards des hommes et qu'il s'est déclaré plus pécheur que les autres. Faites qu'à son exemple, j'arrache de mon esprit tout sentiment d'orgueil, de vaine gloire, d'amour-propre et que je pratique l'humilité en acceptant sincèrement les humiliations, afin que je voie se réaliser Votre promesse d'accorder Votre Grâce aux humbles de cœur.

Et puisque Vous avez promis d'exalter ceux qui s'humilient, je Vous demande humblement, ô mon Dieu, de glorifier dans votre Eglise l'humble Solitaire de Ventron, en m'accordant par son intercession, la grâce de... Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, modèle de la véritable Humilité et récompense des humbles. Ainsi soit-il.


Cinquième jour
« Ce sont les forts qui ravissent le Ciel »


O Dieu, qui avez rendu digne d'admiration Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, par la force que Votre Esprit lui a donnée et qu'il a montrée en triomphant du monde et de ses passions et en surmontant les tentations et les persécutions que le démon lui faisait subir. Vous qui avez aussi fortifié son cœur et lui avez accordé la grâce de persévérer constamment dans cette terrible lutte  jusqu'à son dernier soupir, faites, je Vous en supplie, que je puisse imiter sa force et sa constance, afin que, victorieux du démon, du monde et de moi-même, je vive et je meure en Votre Saint Amour.

Daignez ô mon Dieu, ô mon Dieu, inspirer au Souverain Votre Pontife de reconnaître, face à l'Eglise, que Votre Serviteur à reçu la couronne de gloire réservée à ceux qui ont mené le bon combat, et par l'intercession du Frère Joseph, accordez-moi la grâce de..., que je sollicite de toutes les forces de mon âme. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui règne victorieux avec Vous pour les siècles et les siècles. Ainsi soit-il.


Sixième jour
« Ceux qui sont du Christ ont mortifié leur chair »


O Dieu qui avez inspiré à Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph d'imiter la mortification de Jésus-Christ, Votre Fils, fait Homme pour notre Salut, de revêtir la haire et le cilice et qui lui avez inspirer de passer sa vie dans les jeûnes, les veilles et de continuelles privations, faites-moi la grâce d'aimer comme lui la pénitence et de réduire mon corps en servitude afin que, ne se révoltant plus contre Votre Sainte Loi, il expie les fautes dont je me suis rendu coupable.

Détournez vos yeux de mes offenses, Seigneur, et regardez d'un œil favorable les blessures que Votre Serviteur a fait subir à son corps par ses nombreuses mortifications ; manifestez qu'après avoir suivi Votre Divin Fils sur le Calvaire, il l'accompagne maintenant dans la Gloire, et soyez propice à la prière que je vous adresse en m'accordant la grâce de..., que je Vous demande par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui Vous montrant Ses Plaies sacrées, intercède pour nous maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Ainsi soit-il.


Septième jour
« Bienheureux les cœurs purs car il verront Dieu »


O Dieu, Source de toute Sainteté, Vous avez placé Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, tel un lys embaumant la solitude,  comme un modèle de pureté au milieu d'un siècle pervers, accordez-moi, je Vous en conjure, la grâce de conserver avec le plus grand soin l'aimable vertu et de pratiquer une chasteté conforme à mon état de vie. Faites que je mette une garde à mon imagination et à mon cœur, une garde à tous mes sens, afin de me conserver pur au milieu même de la corruption, devenue, hélas, trop générale ; et que ma modestie se manifeste à tous par mes paroles, mes actions et mes démarches.

O Dieu, Vous avez promis Votre vision aux cœurs purs, je crois donc que Votre Serviteur jouit de cette vision qui fait les Bienheureux : faites le décréter par Votre Eglise et pour y aider, et daignez m'accorder, par l'intercession de Votre Serviteur, la grâce de..., par Jésus, le Christ, notre Seigneur, lui qui est l'Agneau sans tâche digne de toute louange et de tout honneur. Ainsi soit-il.


Huitième jour
« Celui qui mange ce Pain vivra éternellement »


O Dieu qui avez enflammé Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph d'un zèle admirable pour procurer l'amour, la gloire et l'adoration de la Sainte Eucharistie, faites qu'à son exemple, je témoigne un amour sincère au Divin Sacrement de nos autels par des visites remplies de respect et de piété et surtout par un ardent et fréquent désir de recevoir dignement le Pain Eucharistique, afin que Jésus soit en moi et que je vive éternellement.

Daignez permettre, ô mon Dieu et Seigneur Jésus, que Votre Eglise chante que Vous avez admis à Vous contempler Face à face et sans voiles, Votre Serviteur, le Frère Joseph, dont la vie était consacrée à Vous adorer caché sous les voiles Eucharistiques, et par son intercession, daignez m'accorder la grâce de... Ainsi soit-il.


Neuvième jour
« Voilà votre Mère »


O Dieu qui avez embrasé le cœur de Votre Serviteur, le Frère Joseph, d'une dilection toute filiale pour la Très Sainte Vierge, faites que par le secours de ses prières et de son exemple, je choisisse moi aussi Votre Divine Mère comme la « Mère de mon cœur » et lui prouve mon amour en ne passant jamais un seul jour sans la prier spécialement, surtout par la récitation du chapelet, afin de pouvoir obtenir sa protection dans tous les dangers auxquels je suis exposé, corps et âme, et enfin que je puisse obtenir son assistance maternelle au moment de mon dernier soupir.

O Marie, Sainte Mère de Jésus, bonne Mère de mon cœur, puisqu'il est impossible que périsse un seul de ceux qui Vous sont dévoués, je crois fermement qu'au jour de la mort de votre fidèle serviteur, le Vénérable Frère Joseph, Vous l'avez introduit dans la gloire éternelle. Faites éclater et publier sa sainteté et son crédit auprès de Dieu, afin qu'il m'obtienne la grâce de..., que je sollicite avec confiance, malgré mes misères et toute mon indignité. Ainsi soit-il.

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