19 mai 2012

Les Apparitions de Notre Dame de Lourdes 4/18

Les Apparitions de Notre Dame de Lourdes

Quatrième apparition

19 février 1858

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Le Mois de Marie de Notre-Dame de Lourdes

Le Mois de Marie de Notre-Dame de Lourdes

Henri Lasserre

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Vingtième jour

Nouvelle attitude des incroyants, les explications médicales, analyse L. de Trie, Catherine Latapie Chonat

 

I. Les ennemis de la superstition avaient perdu un terrain considérable dans leur lutte désespérée contre les événements qui, depuis dix ou douze semaines, scandalisaient leur philosophie aux abois. De même qu'il était devenu impossible de nier la Source, dont les limpides flots s'écoulaient magnifiques aux yeux des populations émerveillées, de même il devenait impossible de nier plus longtemps les guérisons qui s'effectuaient, à toute heure et partout, par l'usage de cette eau mystérieuse. Ces Messieurs comprirent alors qu'à moins de rendre les armes ou de nier la pleine évidence, il devenait urgent de procéder à une évolution rapide, et d'imaginer une autre tactique. Renonçant à invoquer devant ces guérisons le thème banal de l'imagination, ils les attribuèrent hautement aux vertus naturelles que possédait indubitablement cette eau singulière, nouvellement jaillie par le plus grand des hasards. Ils la comparaient, mais en la déclarant beaucoup plus forte, aux sources de Barèges et de Cauterets. Cette explication une fois admise et proclamée pour certaine, les médecins furent moins revêches à constater les guérisons opérées par l'eau de la Grotte; et, dès ce moment, ils se mirent a généraliser leur thèse et à l'appliquer presque indistinctement à tous les cas, même à ceux qui avaient un caractère de soudaineté en quelque sorte foudroyant, caractère assez peu conciliable pourtant avec l'action ordinaire des eaux minérales. Les doctes personnages du lieu se tiraient de ce mauvais pas en prêtant à l'eau de la Grotte des qualités d'une extrême puissance, d'une puissance inconnue jusque-là. Il se trouvait parmi les croyants quelques esprits taquins qui troublaient par des réflexions importunes les explications et les théories de la coterie incrédule.

« Comment se fait-il, venaient-ils objecter, que cette source minérale, si exceptionnellement puissante qu'elle opère des guérisons soudaines, ait été précisément découverte par Bernadette en état d'extase, à la suite de prétendues Visions célestes, et comme preuve de ces Apparitions surnaturelles? Comment se fait-il d'abord que cette Source ait jailli juste au moment où Bernadette croyait entendre la Voix divine lui dire d'aller boire et se laver? Comment se fait-il ensuite que cette Source, surgie soudainement, au vu et su de toute la population, dans des conditions si prodigieusement étonnantes, donne, non pas de l'eau ordinaire, mais une eau qui, de votre propre aveu, a guéri déjà tant de malades désespérés, lesquels y ont eu recours sans aucune direction médicale, et par simple esprit de foi religieuse? » Ces objections, répétées sous mille formes différentes, agaçaient outre mesure les Libres Penseurs, les Philosophes et les Savants, et les poussaient à trancher la question par des actes d'intolérance. « Si ces eaux sont minérales, commençaient-ils à dire, elles relèvent de l'État ou de la municipalité: on ne doit y aller qu'avec une ordonnance de la Faculté; et ce qu'il faut y construire, c'est un établissement de bains et non une chapelle ». La science de Lourdes, forcée de convenir des faits, en était arrivée à cette situation d'esprit et à ces dispositions intellectuelles, lorsque survinrent les mesures du Préfet, relatives aux objets déposés à la Grotte, et cette tentative d'incarcération de Bernadette sous prétexte de folie, tentative avortée par suite de l'intervention inattendue de M. le curé Peyramale.

II. A toutes ces thèses de la secte médicale aux abois, il manquait un point d'appui certain et officiel. M. Pardoux avait déjà songé à demander ce point d'appui à l'une des sciences les plus admirables et les plus incontestées de notre temps : la Chimie. Dans ce but il s'était adressé, par l'intermédiaire du maire de Lourdes, à un chimiste assez renommé dans le département, M. L. de Trie. Faire constater, non en détail par l'examen de chaque cas particulier, mais en général et en bloc, que toutes ces guérisons qui se multipliaient et se dressaient comme des objections formidables étaient absolument naturelles de par la constitution intime de la Source nouvelle, lui parut un coup de maître; et il crut en cela bien mériter de la Science, de la Philosophie, et, pour ne rien oublier, de l'Administration supérieure, représentée par le ministre Gustave R.

Le chimiste de la Préfecture se mit donc à l'œuvre pour faire cette précieuse étude de l'eau jaillie à Massabielle, et, avec une conscience entière, sinon avec une science complète, il trouva au fond de ses cornues une solution absolument conforme aux explications des médecins, aux thèses des philosophes et aux désirs de M. le Préfet. Il terminait en ces termes son rapport officiel: « Nous ne croyons pas trop préjuger en disant, vu l'ensemble et la qualité des substances qui constituent l'eau de la Grotte de Lourdes, que la science médicale ne tardera peut-être pas à lui reconnaître des vertus curatives spéciales qui pourront la faire classer au nombre des eaux qui forment la richesse minérale de notre département. Daignez agréer, etc. A. L de Trie ». M. le baron Pardoux était un homme actif. Le 4 mai, vers midi, il avait fait son discours aux maires du canton de Lourdes et donné ses ordres. Le 4 mai, au soir, la Grotte avait été dépouillée des offrandes et des ex-voto. Le 5 mai, au matin, il avait appris l'impossibilité d'arrêter la Voyante, et renoncé à cette mesure. Le 6 mai, au soir, il avait en main l'Analyse de son chimiste. Muni de cette dernière et importante pièce, il attendait les événements. Qu'allait-il se passer à Lourdes? Qu'adviendrait-il à la Grotte? Que ferait Bernadette dont les moindres pas étaient épiés par les yeux d'argus de Dominique et de ses agents? Avec les chaleurs qui commençaient à arriver, l'eau de la Grotte, comme plusieurs le disaient, ne viendrait-elle pas à tarir, ce qui couperait court à toutes choses? Quelle attitude allaient avoir les populations? Telles étaient les préoccupations, les espérances et les inquiétudes de M. le baron Pardoux, préfet de l'Empire.

III. A la Grotte, la Fontaine miraculeuse coulait toujours, abondante et limpide, avec ce caractère de pérennité tranquille que l'on remarque dans les belles sources qui jaillissent des rochers. L'Apparition surnaturelle ne cessait de s'affirmer et de se prouver par des bienfaits. Tantôt rapide comme l'éclair qui fend la nue, tantôt lente comme la lumière de l'aurore qui se lève et grandit rayon par rayon, la grâce de Dieu continuait de descendre visiblement et invisiblement sur les multitudes. Nous ne pouvons parler que des grâces visibles.

A six ou sept kilomètres de Lourdes, à Loubajac, vivait une brave femme, une paysanne, jadis rude au travail, qu'un accident avait condamnée depuis dix-huit mois à la plus pénible inaction. Elle se nommait Catherine Latapie-Chouat. En octobre 1856, étant montée sur un chêne pour abattre des glands, elle avait perdu l'équilibre et fait une chute violente qui avait causé une forte luxation au bras droit et surtout à la main. La réduction, disent le compte rendu et le procès-verbal que nous avons sous les yeux, la réduction, opérée immédiatement et avec succès par un habile médecin, avait à peu près rétabli le bras dans l'état normal sans pouvoir cependant le guérir d'une extrême faiblesse. Mais les soins les plus intelligents et les plus suivis échouèrent contre la rigidité des trois doigts les plus importants de la main. Le pouce, l'index et le médius demeurèrent absolument recourbés et paralysés, sans qu'il fût possible, ni de les redresser, ni de leur faire faire un seul mouvement. La malheureuse paysanne, encore jeune, car elle avait à peine trente-huit ans, ne pouvait ni coudre, ni filer, ni tricoter, ni vaquer aux soins du ménage, Après l'avoir inutilement traitée pendant très-longtemps, le docteur lui avait dit qu'elle était incurable et qu'elle devait se résigner à ne plus se servir de sa main. Un tel arrêt, d'une bouche si compétente, était pour cette infortunée l'annonce d'un irréparable malheur. Les pauvres n'ont d'autres ressources que le- travail: pour eux l'inaction forcée, c'est la misère inévitable.

Dix-huit mois environ s'étaient écoulés dans cette situation désespérée. D'autres douleurs lui étaient venues. Elle était malade et marchait difficilement. La tristesse de cette malheureuse était des plus poignantes et vainement elle cherchait en son âme à concevoir une espérance. C'était à l'époque où venaient de s'accomplir les divers événements de Massabielle et où le souffle de Dieu avait passé sur ces contrées. Une nuit, Catherine se sent éveillée tout à coup comme par une idée soudaine. « Un Esprit intérieur, racontait-elle à l'auteur de ce livre, un Esprit intérieur me disait en moi-même avec une force irrésistible: « Va à la Grotte! Va à la Grotte, tu seras guérie! » Quel était cet être mystérieux qui parlait de la sorte, et que cette paysanne ignorante, ignorante du moins de tout savoir humain, nommait « un Esprit? » L'Ange Gardien sait sans doute ce secret. Il était trois heures du matin. Catherine appelle ses deux enfants pour l'accompagner. « Reste au travail, dit-elle à son mari; je vais à la Grotte ». « Dans cet état de maladie, c'est impossible, reprend-il: aller à Lourdes et revenir, c'est une course de trois fortes lieues ». « Tout est possible. Je vais guérir ». Nulle objection ne la put retenir. Elle partit avec ses deux enfants. Il faisait un beau clair de lune. Le silence redoutable de la nuit, troublé de moment en moment par les bruits inconnus, la solitude profonde des campagnes, vaguement éclairées et peuplées de formes indécises, effrayaient les enfants. Ils tremblaient et s'arrêtaient à chaque pas, mais Catherine les rassurait. Elle n'avait nulle peur et sentait qu'elle marchait vers la Vie.

Elle arriva à Lourdes à la naissance du jour. Elle rencontra Bernadette. Quelqu'un lui dit que c'était la Voyante. Catherine ne répondit point; mais, s'avançant vers l'enfant bénie du Seigneur et aimée de Marie, elle lui toucha humblement la robe. Puis elle continua son chemin vers les Roches Massabielle, où, malgré l'heure matinale, une multitude de pèlerins se trouvaient réunis et agenouillés. Catherine et ses enfants s'agenouillent aussi et prient. Et, après avoir prié, Catherine se lève et va baigner paisiblement sa main dans l'eau merveilleuse. Et aussitôt ses doigts se redressent. Et aussitôt ses doigts s'assouplissent et revivent. La Vierge divine venait de guérir l'incurable. Que fait Catherine? Catherine n'est pas surprise, Catherine ne pousse pas un cri, mais elle retombe à genoux et rend grâces a Marie et à Dieu. Pour la première fois depuis dix-huit mois, elle prie à mains jointes, et croise avec ses autres doigts ses doigts ressuscites. Elle resta ainsi longtemps, absorbée dans un acte de reconnaissance. De tels moments sont doux; l'âme se complaît à s'y oublier, et il semble que l'on soit dans le Paradis retrouvé. Il fallut cependant s'arracher à cette prière. « Levons-nous maintenant et partons », dit Catherine à ses deux enfants. Et voilà qu'elle reprend, en les tenant par la main, le chemin de Loubajac. Heureuse, plus que nous ne saurions le dire, elle parcourut paisiblement et sans se hâter la longue route et les mauvais chemins qui la séparaient de sa maison. Les deux enfants n'avaient plus peur comme durant la nuit: le soleil s'était levé et leur mère était guérie. A la même époque, une femme de Lamarque, Marianne Garrot, avait vu disparaître en moins de dix jours, par de simples lotions d'eau de la Grotte, une dartre laiteuse qui lui couvrait entièrement le visage et qui, depuis deux années, résistait à tous les traitements. Le docteur Amadou, de Pontacq, son médecin, avait constaté le fait et en fut plus tard l'irrécusable témoin devant la Commission épiscopale.

IV. A Bordères, près de Nay, la veuve Marie Lanou-Domengé, âgée de quatre-vingts ans, était depuis trois années atteinte dans tout le côté gauche d'une paralysie incomplète. Elle ne pouvait faire un pas sans un secours étranger, et elle était, par suite de son infirmité, incapable de tout travail. M. le docteur Poueymiroo, de Mirepoix, après avoir inutilement employé quelques remèdes pour ramener la vie dans les membres atrophiés, avait cessé de la soigner, tout en continuant à la voir. L'espérance s'en va pourtant difficilement de l'esprit des malades. « Quand donc guérirai-je? » disait la bonne femme à M. Poueymiroo, toutes les fois qu'elle le rencontrait. « Vous guérirez quand le bon Dieu voudra », répondait invariablement le docteur, qui était loin de se douter, en s'exprimant ainsi, qu'il prononçait un mot prophétique. « Pourquoi ne croirais-je pas cette parole et ne m'adresserais-je pas à la bonté divine? » se dit un jour la vieille paysanne, en entendant parler de la Source de Massabielle.

Elle envoya quelqu'un à Lourdes chercher à la Source même un peu de celte eau qui guérissait. Lorsqu'on la lui apporta, elle fut prise d'une grande émotion. « Sortez-moi de mon lit, dit-elle, et tenez-moi debout ». On la leva, on l'habilla en toute hâte, presque fiévreusement. Les spectateurs et les acteurs de cette scène étaient troublés. Deux personnes la soulevèrent et la tinrent debout en la soutenant sous les épaules. On lui présenta un verre d'eau de la Grotte. Marie étendit sa main tremblante vers l'eau libératrice, et y plongea ses doigts. Puis elle fit sur elle-même un grand signe de Croix, après lequel elle porta le verre à ses lèvres et en but lentement le contenu, absorbée sans doute en quelque fervente prière qu'elle faisait tout bas. Elle était pâle, si pâle qu'on crut un instant qu'elle allait s'évanouir. Mais tandis qu'on faisait effort pour prévenir une chute, elle se redressa, tressaillit et regarda autour d'elle. Puis elle poussa comme un cri de joie triomphale: « Lâchez-moi! lâchez-moi vite! Je suis guérie ». Ceux qui la soutenaient retirèrent leurs bras à moitié et en hésitant. Marie s'élança aussitôt et se mit à marcher avec assurance, comme si elle n'eût jamais été malade. Quelqu'un qui conservait, malgré tout, quelque crainte, lui présenta un bâton pour s'appuyer. Marie regarda le bâton en souriant. Puis elle le prit, et, d'un geste dédaigneux, elle le jeta au loin, comme un objet désormais inutile. A partir de ce jour, elle retourna aux rudes travaux des champs. Quelques visiteurs, étant venus la voir pour vérifier le fait, lui demandèrent si elle pourrait marcher en leur présence. « Marcher? messieurs, s'écria-t-elle; mais je vais courir! » Et, disant ces mots, elle prit sa course devant eux. Ceci se passait au mois de mai. Au mois de juillet suivant, on se montrait, de l'un à l'autre, comme un phénomène, Marie, la vigoureuse octogénaire, qui fauchait vaillamment les blés et qui était loin d'être la dernière dans la fatigante besogne des moissonneurs. Son médecin, l'honorable docteur Poueymiroo, louait Dieu de ce miracle évident, et plus tard, il signait, avec la Commission d'examen, le procès-verbal des faits extraordinaires que nous venons de raconter, et devant lesquels il n'hésitait pas à reconnaître « l'action directe et évidente de la puissance divine ».

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Prière pour la conversion de la Science

 

Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.

 

Qu'il était beau dans les desseins de Dieu, qu'il était sublime, ô Notre-Dame de Lourdes, le rôles de la Science humaine! La Science, n'est-ce point en effet l'esprit fini de la créature, pénétrant de plus en plus, par son travail, dans l'esprit infini du Créateur ? La Science, n'est-ce point comme une révélation progressive à laquelle l'homme coopère par son propre effort? Chaque pas qu'il fait dans la Science lui découvre de plus en plus l'incommensurable sagesse de Celui qui a tout créé, tout fondé, tout établi, tout prévu, et qui, de toute éternité, règle dans les profondeurs des cieux le mouvements des étoiles, des soleils et de,s univers, comme il dirige ici-bas la vie éphémère de l'insecte et l'humble végétation du brin d'herbe. Chaque progrès de l'homme dans l'étude des la nature lui apprend quelque nouveau mystère de la puissance de Dieu, quelque secret de sa bonté, quelque calcul admirable de son intelligence suprême, quelque invention merveilleuse de son insondable génie. O Marie, la Science n'a-t-elle pas pour mission de nous faire de plus en plus tomber à genoux, pénétrés à la fois de cette double pensée d'humilité et d'adoration, que nous ne sommes rien, et que Dieu seul est tout? Et cependant, ô notre Mère, au lieu d'admirer, dans les harmonies et dans les lois de la nature, l'Auteur et le Législateur de l'Univers, voilà que l'homme coupable, l'homme insensé, ne songe, par un renversement de toute justice, qu'à s'admirer lui-même du très faible mérite d'avoir découvert ces lois et reconnu ces harmonies. Poussant jusqu'à la déraison la plus extrême et à l'ingratitude la plus inouïe l'orgueilleuse perversité de son cœur, il essaye de tourner les vérités relatives que la Science lui révèle contre la Vérité absolue dont elles ne sont qu'un rayon détaché, et il s'efforce d'employer le bienfait universel contre le bienfaiteur souverain. Et c'est ainsi, ô Notre-Dame de Lourdes, qu'apparaissant en ce monde et guérissant les malades, vous avez vu aussitôt la Science humaine se. dresser contre Vous. O notre Mère, guérissez ce délire d'orgueil et de méchanceté qui, réparant ces hommes de Dieu, de Dieu, l'unité de tout, les sépare d'eux-mêmes par une conséquence rigoureuse, et fiait par les jeter les uns contre les autres dans des révolutions sanglantes, dans des guerres et des mêlées affreuses dont la confusion de Babel semble dans le passé comme un premier pressentiment et une lointaine prophétie. La Science, ayant renié Dieu, ne pouvait que devenir homicide et s'employer, comme elle le fait aujourd'hui, à inventer par-dessus toutes choses des engins de guerre et des machines de destruction pour exterminer le genre humain.... O notre Mère! regardez ce spectacle navrant de l'humanité dans sa chute. Tournez vers Dieu vos mains suppliantes et priez-le pour la conversion de la Science. Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous! Ainsi soit-il.

 

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