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7 juin 2012

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

 04

Huitième jour

Parabole de la drachme perdue

 

Voix de Jésus


« Sans doute, ô mon fils, tu l'as bien compris: cet enfant de la parabole, c'est toi; cette brebis, c'est toi; cette drachme, c'est toi; et sous l'image de ce père, de cette femme, de ce pasteur, tu as reconnu Ma Bonté, Ma Miséricorde, Mon incomparable Amour.... Mais as-tu suffisamment pénétré tout ce que cette Bonté, cette Miséricorde, cet Amour ont de ravissant pour les cœurs vraiment contrits et humiliés ? Vois cette femme si inquiète et si empressée. Elle allume un flambeau, elle fouille toute la maison; qu'a-t-elle donc perdu de si précieux? Une drachme, une seule drachme. Et quand, à force de soins et de recherches, elle l'a retrouvée, voilà que sa joie éclate; elle ne peut contenir son bonheur; il faut que ses amies, que ses voisines viennent le partager: on dirait qu'elle avait tout perdu, et qu'elle a tout retrouvé. Et Moi aussi, mon fils, quand le péché t'avait arraché à Mon Divin Cœur, quand tu étais perdu pour Mon Amour et pour le Ciel, Je t'ai cherché et recherché par mille voies inconnues qu'a su employer Mon Cœur si prévenant, si indulgent, si généreux: J'ai commandé à l'Ange qui, depuis le berceau, veille sur ton âme, de faire effort pour te rendre à Mon Amour et à toi-même; J'ai fait briller, au milieu des ténèbres dans lesquelles Satan voulait te cacher ton malheur, la lumière de ta conscience et la lumière de Ma Grâce, pour te faire reculer devant l'abîme qui allait s'ouvrir sous tes pas. Et cependant, qu'avais-Je besoin de toi ou que pouvais-Je en attendre? En te perdant, qu'avais-Je perdu? Que pouvais-Je gagner en te retrouvant?... Et malgré ton indignité, quand tu M'as été rendu, quand J'ai pu te serrer dans les bras de Ma Miséricorde, quelle n'a pas été Ma joie! Oui, Mon Divin Cœur a tressailli, et J'ai dit à Mes Anges et à Mes Saints: « Soyez heureux, J'avais perdu cette âme, et Je l'ai recouvrée ». O mon fils, mon fils! Pour tant de prévenances, pour tant de bonté, pour tant d'amour, que Me donneras-tu? Ah! Je ne te demande que ton cœur, et à peine m'en accordes-tu ce que tu ne peux me refuser sans courir le risque de l'enfer: l'orgueil, la vanité, l'humeur et bien d'autres défauts qui me déplaisent, en ont une grande part. En sera-t-il toujours ainsi, ô mon fils? »

 

Réflexion

 

Qu'ai-je à dire à ces tendres reproches du Cœur de mon Divin Maître? Je Lui ai toujours été si cher qu'Il ne m'a pas délaissé, lorsque je l'avais abandonné moi-même; j'ai méprisé Son Amour et Il ne m'a point méprisé; j'ai fermé les yeux à la lumière de Sa Grâce, et Sa Grâce ne m'a point laissé périr dans mon aveuglement volontaire... « O Dieu, dois-je m'écrier avec Sainte Thérèse, que Vous savez bien être ami... » Mais quand donc saurai-je répondre à une si noble et si pressante amitié? Quand détruirai-je en moi tout ce qui blesse les regards de ce divin bienfaiteur? Quand verra-t-il en moi les vertus dont Il désire tant que mon âme soit ornée?...

 

Pratique

 

1° Lorsque vous hésiterez à faire quelque chose pour Dieu, encouragez-vous par cette pensée: Pourrais-je refuser au cœur de mon Jésus ce que, certes, la reconnaissance seule m'oblige à lui donner? 2° Ne négligez aucune occasion de combattre vos défauts, afin de rendre de jour en jour votre cœur moins indigne du cœur de votre divin Maître.

 

Le Baron de Géramp se consacre généreusement à Dieu

 

Plusieurs accidents auxquels le baron de Géramb, pendant sa vie mondaine, n'avait échappé que par une espèce de miracle, lui avaient fait faire souvent de sérieuses réflexions, en rallumant d ans son cœur le flambeau de la foi qui n'avait jamais été. complètement éteint malgré les vives agitations d'une vie passée dans le tourbillon du monde, et au milieu de toutes les distractions des cours. Mais ce ne fut qu'en 1814, au sortir d'une longue captivité, qu'il résolut de consacrer entièrement à Dieu le reste des jours qui lui seraient accordés. Son premier projet fut de quitter la France et d'aller visiter les saints lieux. Il voulait, soutenu par les souvenirs dont cette terre sacrée est remplie, s'associer aux travaux, aux souffrances de l'Homme-Dieu, afin d'être associé aux récompenses divines qui en furent le prix ; et il lui semblait que, près de l'endroit où le mystère de la Rédemption s'était opéré, il serait plus assuré que ses fautes lui seraient remises. Tous ses préparatifs de départ étaient déjà faits, et il était sur le point de s'embarquer, lorsqu'il apprit qu'on venait de fonder un couvent de la Trappe près de Laval. Cette nouvelle fixa ses résolutions, et il décida qu'il irait s'ensevelir dans ce monastère, dont la discipline sévère et les austérités plaisaient à son esprit ardent dans sa dévotion. Après quinze mois de noviciat, le baron de Géramb, chambellan de sa majesté l'empereur d'Autriche, etc., devenu le père Marie-Joseph, échangea tous ses titres pour celui de serviteur de Dieu, toutes ses décorations pour une simple croix de bois, et ses riches habits pour une robe de bure. La couche sur laquelle il reposait ses membres fatigués était une planche nue; il avait, pour soutenir sa tête, un oreiller de bois; sa nourriture était composée de légumes cuits à l'eau et au sel. Il y avait, certes, bien loin de son état passé à sa situation présente, et cependant on eût dit que le père Marie-Joseph était trappiste dès sa plus tendre jeunesse. Le sacrifice le plus pénible à un homme qui avait toujours vécu dans les grandeurs, qui avait fait sa volonté toute sa vie, c'était le sacrifice de cette même volonté, le sacrifice de son amour-propre et de sa délicatesse. Après de longs et pénibles combats, le père Marie-Joseph finit par triompher. Aussi, quand il fallut, pour reconstruire l'église du couvent, aller mendier de l'argent de porte en porte dans tout le diocèse, rien ne lui coûta, rien ne put le rebuter; les fatigues, les humiliants refus, la. rigueur de la saison : tout lui semblait doux à endurer quand il pensait que c'était pour préparer une demeure à Jésus-Christ qu'il supportait ces peines. On le vit, pendant l'hiver le plus rude, livrant sa tête nue à des torrents de pluie glacée, à des flots de neige, mais le visage toujours riant, toujours serein, tendre une main presque roidie de froid à l'aumône qui lui était quelquefois refusée. Quel supplice affreux, et quelle incroyable patience dans un homme qui avait reçu de la nature un cœur si plein de fierté, un esprit si irritable! (Notice sur le P. de Géramb, par l'éditeur des Lettres à Eugène sur l'Eucharistie).

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