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14 juin 2012

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

 04

Quinzième jour

Encouragement au fidèle dans les peines et dans les tentations

 

Voix de Jésus

 

« Après avoir enseigné à Mes disciples qu'ils devaient demeurer en Moi comme la branche demeure unie à la vigne pour porter des fruits, qu'à cette condition ils pourraient demander tout ce qu'ils voudraient, et que tout ce qu'ils voudraient leur serait donné, Mon Divin Cœur leur renouvela ce précepte qui Lui est si cher: C'est Mon commandement, que vous vous aimiez tes uns les autres, comme Je vous ai aimés. Personne ne peut avoir un plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous serez Mes amis, si vous faites ce que Je vous commande: ce que Je vous commande, c'est que vous vous aimiez les uns les autres. Oh! quel n'était pas Mon tendre Amour pour les hommes, quand je répétais ainsi jusqu'à trois fois, et en termes si pressants, mon testament de Charité! Si le monde vous hait, ajoutai-Je, sachez qu'il M'a haï avant vous. Puis, Je leur annonçai les persécutions qui les attendaient: Quiconque vous fera mourir croira être agréable à Dieu; et comme Je leur parlais de nouveau de notre séparation prochaine, et qu'ils s'en affligeaient, Je m'empressai de consoler leur douleur. Parce que, leur dis-Je, vous m'avez entendu parler de séparation, votre cœur est rempli de tristesse. Mais Je vous t'affirme, en vérité : votre bonheur veut que Je m'en aille. Maintenant vous êtes tristes, mais Je vous reverrai de nouveau, et votre cœur se réjouira, et nul ne pourra plus vous ravir votre joie. C'est ainsi, ô Mon fils, que mon tendre Cœur prédisait à tous Mes amis, dans la personne des Apôtres, la voie semée d'épines par où ils devaient marcher pour arriver sur Mes traces à une joie inaltérable, afin que, lorsque l'heure serait venue, ils s'en souvinssent; et aussi, afin que la promesse de cette joie divine que nul ne peut ravir, les encourageât à la mériter. Si donc, ô Mon fils, ton âme est chargée de peines, console-toi; ton Divin Maître a bu le premier à ce calice, pour te le rendre moins amer. Que ta misère de pécheur était profonde, puisqu'il a fallu, pour t'en délivrer, les souffrances et la mort d'un Dieu! Que tes tribulations d'aujourd'hui sont précieuses, puisqu'elles te sont un gage de la récompense assurée par ton Sauveur à ceux qu'Il rend participants de Ses Douleurs et de Sa Croix! »

 

Réflexion

 

Ma vie est une vie de combats et de souffrances, non-seulement au dehors, mais encore et surtout au dedans de moi-même. Quels efforts ne faut-il pas pour déraciner mes passions, pour vaincre mes mauvais désirs, pour arracher de mon cœur tout ce qui plaît tant à la nature! Qu'il en coûte de sacrifier ce ressentiment pour rester fidèle au grand précepte de la charité, consigné si solennellement dans le testament de mon Jésus, qui pria même pour ses bourreaux! qu'il en coûte de renoncer à ce plaisir, de pratiquer cet acte d'humilité, du supporter patiemment cette médisance!... Oh! oui, pour le vieil homme c'est bien souffrir. Mais si je me fais ces violences, si je meurs à moi-même, j'aimerai véritablement Dieu, et je vivrai, et j'aurai une joie sans mélange et sans terme. Car aimer Dieu, c'est la vie, c'est la vie éternelle, c'est le vrai et le seul bonheur. Dieu sera mon partage : Il est Lui-même sa félicité, Il sera la mienne. Cette félicité sans mesure, puis-je l'acheter par trop de sacrifices, par trop d'actes de renoncement à moi-même?...

 

Pratique

 

1° Dans tous les sacrifices, dans tous les pénibles efforts nécessaires pour le bien de votre âme, pensez à ce qu'a souffert pour vous le cœur de Jésus, qui vous a aimé autant qu'un ami puisse aimer son ami. 2° Fuyez, fuyez les trompeuses joies du monde : c'est une fleur empoisonnée qui tombe du matin au soir; et poussez souvent de doux et tendres soupirs vers la joie pure de l'éternité.

 

Ardents soupirs d'une âme pour son Dieu

 

« Sur le lit de douleur, où languit plusieurs mois le pieux Calixte Frèze, mort au séminaire de Saint-Sulpice, en 1827, une seule pensée l'occupait constamment, celle-là même qui l'avait occupé toute sa vie, l'amour de son Dieu. A quelque partie du jour ou de la nuit qu'on le visitât, toujours on pouvait remarquer dans ses traits un doux contentement, qui était comme un avant-goût du bonheur éternel dont il allait jouir. Si parfois il sortait de son calme habituel, c'était pour exprimer son désir de participer au banquet eucharistique, ou pour parler de la joie qu'il éprouvait de s'être uni à son Dieu; il recouvrait alors une partie de sa vivacité, et il peignait les sentiments qui l'animaient dans des termes qui ravissaient et attendrissaient tous les assistants; la voix lui manquait quelquefois, et alors ses regards, amoureusement tournés vers l'endroit où avait reposé le corps adorable de son Sauveur, disaient assez quelles douces pensées de reconnaissance occupaient son âme. Dans les jours qui précédèrent sa mort, il parlait très peu: recueilli profondément, il semblait vouloir dérober aux hommes ce qui se passait entre Dieu et lui. Sans doute alors il occupait son cœur de ces saintes affections qu'il avait mises par écrit peu de temps auparavant, et qui peignent si bien tout l'élan d'une âme embrasée d'amour, à l'approche du jour de sa délivrance: « O mon Dieu! déjà je nage en votre sein; ô torrent de délices! plus je m'enfonce, plus je désire m'abîmer. O créatures, que je suis loin de vous! Je vole en des régions lointaines. Je suis comme la nacelle légère perdue dans l'Océan; un vent impétueux m'a poussé bien «loin des plages connues. Courage, mon âme, l'éternité approche! Courage, nous voici au a port; élançons-nous sur le rivage; ou plutôt, ô mon âme, élevons-nous dans les cieux! Ainsi, lorsque la flamme ne trouve plus rien à dévorer, on la voit se détacher légèrement du flambeau et se perdre dans les nues. Tu t'élèveras, ô mon âme, comme la flamme déliée; tu t'élèveras comme la vapeur de l'encens, quand elle forme un nuage odoriférant qui monte vers les cieux; tu t'élèveras comme la légère vapeur qu'exhale lamer, quand le soleil a commencé sa course. O Dieu! paraissez: alors vous absorberez mon âme; quittant ses organes grossiers, elle montera vers vous; vous la recevrez dans votre sein; elle y sera heureuse de votre bonheur. O Seigneur! à vous seul alléluia! alléluia éternel ! éternellement amen, amen ! fiat ! Fiat! » (Vie de Calixte Frèze, par M. d'Exauvillez).

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