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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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22 décembre 2012

L'Avent avec les Carmes

L'Avent avec les Carmes

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Quatrième semaine

Grandir dans la foi

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (1, 39-45)

 

En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi. Heureuse, celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

 

Méditation pour la quatrième semaine

« grandir dans la foi »

 

« La foi et l’amour, nous dit cette semaine saint Jean de la Croix, sont les conducteurs d’aveugle qui te guideront par un chemin que tu ne connais pas, là où Dieu est caché. La foi, ce sont les pieds avec lesquels l’âme va vers Dieu, et l’amour est le guide qui la conduit ». Quelles images étonnantes ! Serions-nous en train de marcher à l’aveuglette, au cours de cette retraite d’Avent ? Pourtant, nous savons bien ce que nous faisons : nous nous dirigeons vers Bethléem, nous allons à la rencontre du Sauveur ! Alors, allons-nous vers l’inconnu ? Pas vraiment, car si nous n’avions aucune idée au sujet de Celui qui nous appelle, nous n’aurions même pas entamé ce chemin. Mais nous ne devons pas oublier pour autant que le Seigneur dépasse toujours ce que nous pouvons imaginer ou découvrir de lui. Le Seigneur se manifeste à nous, il se donne à connaître à nous… mais il est toujours au-delà de ce que nous pouvons saisir de lui. C’est pourquoi nous cheminons par la foi, dont Jean de la Croix nous dit dans un autre de ses ouvrages qu’elle est « le seul moyen adapté et approprié pour que l’âme s’unisse à Dieu », car elle nous met en contact avec le mystère de Dieu, avec le mystère qu’est Dieu.

Ce dynamisme de la foi, nous le reconnaissons dans l’épisode de la Visitation que la liturgie nous donne à méditer en ce quatrième et dernier dimanche de l’Avent. Comme ses contemporains, Élisabeth, la cousine de la Vierge Marie, attendait la venue du Messie d’Israël. Comme nous, elle avait une relation avec le Seigneur Dieu dans la prière et elle connaissait les Écritures : elle pouvait ainsi un peu se représenter comment le Seigneur s’y prendrait pour sauver son peuple. Pourtant, lorsqu’elle reçut la visite de la Vierge Marie, elle fit l’expérience d’une immense surprise. En effet, l’Évangile nous dit qu’elle fut alors remplie de l’Esprit Saint et qu’elle s’écria : « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » Jamais elle n’aurait pu imaginer que le Sauveur viendrait à elle de cette façon. Et d’ailleurs, que s’est-il produit lors de cette rencontre ? Elle n’a rien vu d’autre que sa jeune cousine enceinte qui venait lui rendre visite. Mais elle a laissé son cœur s’ouvrir et recevoir la grâce de l’Esprit de Dieu. Elle s’est laissée bouleversée jusqu’au plus profond d’elle-même : « L’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi ».

Depuis le début de cette retraite, d’une façon ou d’une autre, c’est l’amour pour Dieu qui nous a fait entreprendre notre chemin d’Avent. C’est cet amour qui nous pousse vers Bethléem, où nous allons bientôt découvrir le Sauveur. Nous aussi, comme Élisabeth, c’est par la foi que nous allons le rencontrer. Car le Sauveur ne ressemblera peut-être pas – sûrement pas ! – à ce que nous aurions imaginé... Qu’attendons-nous de lui ? Voulons-nous qu’il soit un magicien qui va, d’un coup de baguette magique, faire disparaître tous nos soucis ? Rêvons-nous pour Noël d’un personnage de conte de fées qui va combler toutes nos frustrations ? En fait, Dieu ne vient pas nous arracher à notre condition humaine. Tout au contraire, pour nous sauver, il vient partager notre humanité. C’est certain, le Sauveur ne ressemblera à aucun des super-héros que nous pourrions imaginer : Dieu vient à nous en se faisant enfant… Comme un enfant, il est déroutant, bouleversant : alors, laissons Dieu nous surprendre en cette nuit de Noël ! Le cadeau qu’il nous fait, ce n’est rien de moins que lui-même. Alors, pour Noël, n’attendons rien de moins !

 

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Le Cantique spirituel de saint Jean de la Croix (1, 11)

 

Voilà, ô âme, ce que tu dois faire pour trouver l’Époux dans la retraite de ton cœur. Mais si tu veux écouter encore, voici une parole pleine d’une substance et d’une vérité inaccessibles : Cherche-le dans la foi et l’amour, sans te satisfaire d’aucune autre chose, sans goûter ni comprendre au-delà de ce que tu dois savoir. La foi et l’amour sont les conducteurs d’aveugle qui te guideront par un chemin que tu ne connais pas, là où Dieu est caché. La foi, qui est le secret dont nous avons parlé, ce sont les pieds avec lesquels l’âme va vers Dieu, et l’amour est le guide qui la conduit. Et l’âme, en contemplant et en approfondissant ces mystères et ces secrets de la foi, méritera que l’amour lui découvre ce que renferme la foi, à savoir l’Époux qu’elle désire, dès cette vie par une grâce spéciale – l’union divine avec Dieu, comme nous avons dit – et, dans l’autre vie, par une gloire essentielle, en jouissant de lui face à face, sans qu’il soit caché en aucune manière. Mais, jusque-là, bien que l’âme arrive à cette union qui est l’état le plus élevé auquel on parvienne en cette vie, l’Époux est malgré tout, pour l’âme, caché dans le sein du Père, comme nous l’avons dit. Et comme c’est là que l’âme désire en jouir dans l’autre vie, elle répète toujours : « Où t’es-tu caché ? »

 

Maria di Nazaret

La compagne de route de la semaine : la Vierge Marie

 

Qui, mieux que la Vierge Marie, peut nous accompagner en ces dernières heures du temps de l’Avent ? Elle a « cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ». Bientôt, elle va découvrir le visage du Fils de Dieu, de son enfant, qu’elle porte depuis neuf mois et qu’elle a tant désiré voir... Marchons vers Bethléem en sa compagnie ! Qu’elle nous enseigne à rester attentifs à la venue du Seigneur ! Demandons-lui de soutenir notre persévérance dans la prière : que nous continuions à réserver, dans nos journées, des espaces de silence afin de nous tourner vers la présence intérieure du Seigneur qui vient à nous ! À son école, apprenons aussi à ouvrir notre cœur aux nécessités des autres, et à leur porter la Bonne Nouvelle du salut !

 

Prier chaque jour cette semaine

 

Dimanche 23 décembre

 

Songe à cet infini savoir et à ce secret caché. Quelle paix, quel amour, quel silence est dans ce Cœur divin ! quelle science élevée celle que Dieu enseigne là ! (Maxime 190).

Seigneur, prépare mon cœur à cette merveille inouïe : la puissance de Dieu dans un petit enfant !

 

Lundi 24 décembre

 

Oh ! Seigneur mon Dieu ! C’est toi qui te montres le premier et qui viens à la rencontre de ceux qui te désirent (Maxime 7).

Je t’ai cherché, Seigneur, et voici que tu me cherchais toi aussi ?

 

Gesù e la Passione

Retraite proposée par les Pères Carmes de Paris : http://www.carmes-paris.org/retraite-en-ligne/retraite-avent-2012/

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