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19 janvier 2013

Les Bienheureuses Martyres Visitandines de Madrid

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Les Bienheureuses Martyres Visitandines de Madrid

« Quel bonheur de mourir pour le Christ ! »

+ le 18 novembre 1936

Fête le 18 novembre

 

Le premier monastère de la Visitation en Espagne fut établi à Madrid en 1748. C’est à cette communauté qu’appartiennent les sept martyres que l’on célèbre le 18 novembre. Lorsque éclate la guerre civile, les  moniales Visitandines se rendent rapidement compte qu’il est dangereux de rester en ville et décident de se retirer dans un petit village de Navarre, Oronoz. Toutefois un groupe de sept religieuses va rester sur place parce que l’église du couvent est encore ouverte au culte. Avant de partir, la Mère Supérieure leur prépare – en cas de danger – un appartement où elle pourront trouver refuge, à proximité du monastère. Sœur Marie du Refuge est désignée pour diriger cette petite communauté : en vraie Visitandine, elle anime le courage, la confiance et la foi des autres sœurs. Toutes sont conscientes d’être exposées à des sévices et à la mort violente mais, dans la prière et le silence, elles intensifient le don généreux d’elles-mêmes qu’elles ont déjà fait à Dieu par leur profession monastique, et elles s’offrent pour que la grâce de la paix soit rendue à l’Eglise d’Espagne. Le 18 juillet 1936, le monastère est attaqué, pillé, incendié… Les Visitandines ont eu le temps de fuir, mais elles ne peuvent plus quitter l’appartement en sous-sol où elles sont réfugiées : il est devenu un minuscule couvent où l’on prie constamment pour l’Espagne. Quelques prêtres, lorsque cela est possible, leur rendent visite et célèbrent pour elles la Sainte Messe. Lorsque le risque est plus important ils s’abstiennent de venir, mais la sœur d’une des religieuses leur apporte la sainte communion. Leur présence est connue de leurs voisins, qui les aiment… à l’exception de deux personnes qui habitent l’immeuble et qui vont les dénoncer par haine de la religion. Une période d’incertitude et d’angoisse commence alors : les sœurs subissent plusieurs fouilles au cours desquelles elles sont insultées et dépouillées de leurs biens. Lors de la fouille du 17 novembre, les miliciens annoncent qu’ils reviendront le lendemain. Sœur Marie du Refuge propose à ses soeurs de les conduire dans des consulats où elles seront hors d’atteinte. Mais la ferveur des Filles de Saint François de Sales est plus forte que la crainte de la mort et elles s’écrient : « Quelle joie, le martyre va arriver bientôt! (…) Si l’Espagne doit être sauvée en versant notre sang, que ce soit le plus tôt possible! » Elles passent la nuit à prier.

Le 18 novembre 1936, vers 19h, une patrouille de la F.A.I (Fédération Anarchiste Ibérique) fait irruption dans l’appartement. On oblige toutes les religieuses à sortir, même Sœur Maria-Inès malade, atteinte d’une forte fièvre. Dans la rue on entend les cris de la populace. En voyant les Sœurs faire le signe de croix, une voix s’élève : « C’est ici qu’il faut les tuer, car se signer est une provocation! » La sérénité des moniales contraste avec ce vacarme. Elles sont fusillées quelques minutes plus tard, se tenant toutes par la main. Cependant la plus jeune des religieuses – Soeur Maria-Cecilia, âgée de 26 ans – ne fut pas  atteinte par les balles et, prise de panique, lâchant la main de la soeur morte à côté d’elle, elle partit en courant dans la nuit. Un peu plus loin, croisant des policiers et reprenant courage, elle leur cria : « Je suis l’une des religieuses… » Elle fut à nouveau arrêtée et on la conduisit dans l’une des innombrables prisons improvisées de la ville, dans lesquelles siégeaient des « tribunaux populaires ». Interrogée, elle témoigna sans faiblir de son identité et de sa foi et fut condamnée à mort. On la fusilla au matin du 23 novembre, avec une autre femme et une dizaine de jeunes gens, contre un mur du cimetière. On peut donc dire qu’elle a subi le martyre à deux reprises. Son corps, jeté dans une fosse commune, put être identifié, après la guerre, grâce à sa croix de Visitandine, tordue par les balles (vous pouvez en voir une photographie au commencement de cet article).

Ces 7 Bienheureuses Visitandines sont : 1) Sœur Marie du Refuge (Maria-Gabriela) de Hinojasa y Naveros, qui était née le 24 juillet 1872 à Alhama (Grenade) et était la responsable du groupe ; 2) Sœur Josefa-Maria (Maria del Carmen) Barrera y Izaguirre, née le 23 mai 1881 à El Ferrol (La Coruna) ; 3) Sœur Teresia-Maria (Laura) Cavestany y Anduaga, née le 30 juillet 1888 à Puerto Real (Cadix) ; 4) Sœur Maria-Angela (Martina) Olaizola y Garagarça, née le 12 novembre 1893 à Azpeitia (Guipuzcoa) ; 5) Sœur Maria-Engracia (Josepha-Joachima) Lecuona y Aramburu, née le 02 juillet 1897 à Oyarzun (Guipuzcoa) ; 6) Sœur Maria-Inès (Agnès) Zudaire y Galdeano, née le 28 janvier 1900 à Echavarri (Navarre) ; 7) Sœur Maria-Cecilia (Maria-Félicité) Cendoya y Araquistain, née le 10 janvier 1910 à Azpeitia (Guipuzcoa), celle qui fut exécutée le 23 novembre. Elles ont été béatifiées, à Rome, le 10 mai 1998.

 

Texte extrait du site : http://leblogdumesnil.unblog.fr

 

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Prière pour demander des grâces et leur prompte canonisation

 

Jésus, doux et humble de Cœur, Vous qui avez couronné par la palme du martyre la Bienheureuse Maria Gabriella et ses compagnes, par leur intercession, accordez-nous d'imiter leur vie de don total et de fidélité à Votre Amour, et la grâce de... si c'est pour Votre plus grande Gloire et le bien de nos âmes. Amen.

Gloire soit au Père et au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen (X3)

 

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Oraison

D'après une prière traduite de l'espagnol

 

Ô Dieu, qui avez concédé aux Bienheureuses Marie-Gabrielle et ses compagnes martyres, la Grâce de souffrir pour le Nom de Votre Fils, accordez-nous favorablement, par leurs exemples, de nous associer fidèlement au Christ afin de montrer avec les œuvres la Foi que nous professons. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

 

Pour la diffusion et la communication de grâces ou pour tout don, s'adresser au

Premier Monastère de la Visitation (Salesas)

C Santa Engracia, 20

28010 Madrid (Espagne)

 

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Téléchargez le texte de ces prières (pdf) en cliquant ici

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Commentaires
E
Merci de cet article! Il y a autant d'histoire des martyrs dont on a parle pas trop, qu'il soit bénit de Dieu, ceux qui nous publient tous ses archives documentaires de l'église catholique. Je vous demande à vous tous de m'accompagner avec vos prières, je laisse Italie pour me rendre en Afrique, et je pars d'ici le 26 Janvier, là où je serai, ce sera difficile pour moi, d'utiliser de l'ordinateur. Paix à tous, union de prière. Merci
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