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31 mars 2013

Méditation sur la Résurrection du Seigneur

Méditation sur la Résurrection du Seigneur

Par Saint Bernard de Clairvaux, Docteur de l'Eglise

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De la garde des soldats autour du sépulcre de Jésus-Christ

 

Ils vous gardent mieux que la vigilance trompeuse des impies, parce qu'ils sont très-habiles dans le combat, et qu'ils savent repousser non-seulement les attraits de la chair, mais encore les puissances de l'air et les craintes de la nuit. Ces soldats qui, semblables à des hommes ivres, entourent votre sépulcre, furent saisis de terreur là où il n'y avait pas à craindre, parce que la puissance des ténèbres ne supportant pas la lumière à l'annonce de la vie, ils devinrent comme morts. Ce ne sont donc point les enfants de la nuit qui vous gardent, ce sont les enfants du jour. Aux uns, l'éclat dont vous brillez inspire une terreur qui les fait fuir loin de vous ; aux autres, une joie qui les attire vers vous. « Quand nous dormions, disent-ils, ses disciples sont venus et ont volé son corps » (Matthieu 28, 13). O menteurs ! Vous avez dit la vérité, mais l'iniquité s'est mentie à elle-même. Des hommes qui dorment ne peuvent pas garder le Christ : ceux qui dès le matin veilleront pour moi me trouveront. En dormant, que voyez-vous, sinon des rêves ? Voici que vous avez dans les mains des sommes considérables si cela vous est possible, gardez-les, dans la crainte que les voleurs ne viennent vous les enlever. Car les disciples de Jésus-Christ garderont leurs trésors. Chacun s'applique à conserver ce qu'il aime. Certainement, Michol, aimait David plus que Saül son père, aussi elle le fit descendre par une fenêtre et lui sauva la vie. Qu'est-ce que cela veut dire ? Michol, fille de Saül, autrefois fille de l'orgueil, après avoir été unie à David, si plein de grâces, se met à haïr son père. Ame généreuse à qui s'appliquent ces paroles du Psaume : « Écoute, ma fille, et vois, prête l'oreille, et oublie la maison de ton père, et le roi désirera ta beauté » (Psaume 44, 11). Aussi, elle fit échapper David par une fenêtre. Par cette fenêtre, entendez celle où passe la main du bien-aimé. Par cette ouverture il est sauvé par son amie, et va vers son amie, c'est-à-dire vers l'âme elle-même ; elle est cachée dans l'homme intérieur, où elle vit en sûreté et est ignorée des méchants. Car elle s'est cachée et est sortie du temple de la perfidie. Parce que, tandis que David joue de la harpe devant Saül, pour faire éloigner de lui l'esprit mauvais envoyé par le Seigneur, cet impie s'efforce de le percer et de le fixer à la muraille. Mais David évite le coup : que veut dire ce détail que le javelot est fiché dans le mur, sinon que la grâce de Jésus-Christ se retirant, l'esprit endurci est percé du trait de sa malice ? Et le roi des ténèbres, Saül, qui déteste-t-il davantage encore aujourd'hui que David son gendre ? C'est pourquoi, en l'absence de ce dernier, il prend sa fille qu'il lui avait donnée en mariage, et la donne à un autre mari sans noblesse : mais quand ce guerrier reviendra, et occupera le trône, il la réclamera parce qu il l'avait obtenue au prix de la chair de deux cents Philistins, retranchant d'elle les souillures de l'esprit aussi bien que celles de la chair.

Malheur aux pécheurs qui entourent votre sépulcre, Seigneur, parce que vous vous éloignez d'eux et ils ne vous trouvent pas dans votre lit agréable et fleuri, mais plutôt ils trébuchent contre une statue entourée des ténèbres de leur cœur, ils ont à leur tête une peau de chèvre, et un souvenir infect de leurs péchés. Bienheureux celui qui veille à côté de votre monument, afin de vous garder, et qui lutte à l'aurore avec l'ange de la résurrection, ne le lâchant que lorsqu'il a appris quelque chose de son nom qui est admirable, afin de changer le titre de Jacob en celui d'Israël, et de faire lever le soleil de justice sur l’âme, de suite après qu'elle a reçu le coup du glaive de douleur.

 

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L'enlèvement de la pierre, l'apparition des anges et la résurrection de Jésus-Christ

 

« Qui nous écartera la pierre qui ferme l'entrée du sépulcre », (Marc. 16, 3). L'ouverture de mon esprit est fermée, Seigneur, la pierre de cette vie mortelle pèse lourdement sur mon intelligence, je suis surchargé du poids de mes iniquités, les forces humaines ne peuvent en aucune manière l'écarter, si votre parole toute-puissante, si l'ange du conseil ne viennent détruire cette muraille d'iniquité, et nous ouvrir le sens, afin que nous comprenions les Écritures et que nous voyons, placés devant nous, les linges, témoignages très-assurés de votre résurrection et du corps humain que nous avez pris. Qui pourra, muni de votre secours, en sentir les réalités divines, goûtera par avance quelque chose de la gloire et de la résurrection que vous avez préparée pour ceux qui vous aiment et dont vous avez ramassé les prémices en votre sein, l'offrant sans relâche à votre Père, après l'avoir consumée par le feu du Saint Esprit. Et l'ange qui annonçait une joie si considérable, qui fit rouler la pierre, et effraya les méchants, défendit avec beaucoup de douceur aux saintes âmes de craindre ; cet ange, dis-je, rendit témoignage à la bienheureuse résurrection, non point seulement, par ses paroles, mais encore par son aspect, son habit et ses actes. Car il enleva la pierre et s'assit dessus, cette pierre qui est encore roulée sur nous, et écrase notre visage. Ce qui a lieu aussi, sans nul doute, dans la première résurrection qui est celle de l'âme, en sorte que, par un heureux retour, l’esprit s'assujettit ce fardeau d'iniquité, et prend en main, comme juge et maître, la conduite de son inférieur.

Que voir dans cette blancheur de neige, dans cette beauté des habits, sinon la chasteté froide et très-pure de notre corps, qui rend hommage et soumission à la chasteté angélique qui règne en elle Or, son aspect intérieur, là où a été imprimée la lumière de votre visage, est terrible et brillant comme l'éclair : terrible, pour terrasser et effrayer les ennemis de l'âme, brillant, afin de se montrer toujours entouré de justice à vos yeux, ô vous qui êtes la véritable lumière. Telle était la face de Moïse lorsqu'il venait de converser avec vous, elle était lumineuse et redoutable, munie de cornes pour combattre les adversaires, et entourée d'une splendeur que ne pouvaient supporter les yeux charnels. Et maintenant, Seigneur, nous savons, et nous nous en réjouissons, que vous êtes vraiment ressuscité d'entre les morts, et vous êtes grandement éloigné de nous autres, vivant encore dans cette région de mort, parce que vous êtes monté au ciel, sur vos chevaux de feu et sur votre char de flammes, multiple comme dix mille. Cependant votre manteau est tombé vers nous, et est resté parmi nous jusqu'à ce jour, c'est-à-dire les linges de votre corps, qui nous font éprouver, dans le temps opportun, le secours de votre puissance, et produisent en nous votre double esprit qui est vous, et nous font aimer Dieu et le prochain, Les douleurs de la mort nous ont assaillis, et les torrents de l'iniquité nous ont ébranlés, le vêtement de notre mortalité nous a entourés, vêtement plein de vers qui me rongent constamment et ne dorment jamais, tourments avant-coureurs de cette extrême douleur qui vient sur nous, comme un guerrier armé, et qui s'efforce de nous anéantir, si nous ne sommes pas sur nos gardes. Et même, quel est l'homme assez vigilant pour en soutenir la terreur ? Cependant,que nous le voulions, que nous ne le voulions pas, il faut certainement la soutenir, il faut la traverser. Mais n'oubliez pas le manteau d'Élie : sans lui les eaux du torrent ne se partageront pas. Car il est d'autres torrents, torrents d'iniquités, l'océan de mes péchés, qui m'entraînent, et plût au ciel qu'il me troublassent de telle sorte, que je crierais avec douleur : « Mon père, mon père, ô char d'Israël et son conducteur » (4Rois 13, 14). Mais ils me troublent et me privent de la lumière de mes yeux, en sorte que je ne puis voir le très-bon Élie, lorsqu'il est ravi à mon amour. Si je le voyais, assurément son double esprit viendrait sur moi et je crierais : « Mon Père, mon Père ! Dieu a envoyé, dit l'Apôtre, l'esprit de son Fils dans nos cœurs, esprit criant, Père » (Gal. IV. 6). Le double esprit crie deux fois : « Mon Père! mon Père ». O Père qui m'avez créé, ô Père qui m'avez recréé, ô mon Père, ô mon Père, ô cri plein d'affection ! Char d'Israël et son conducteur, qui portez et régissez, soutenez et gouvernez. Qui ? Israël qui croit en vous, qui soupire après vous. Voici que vous avez disparu, et votre Élisée ne vous verra plus. Il a gardé cependant en souvenir de votre manteau, afin que sa vue adoucisse en l'augmentant la douleur de votre absence, et l'augmente en l'adoucissant.

« Prenez ceci en mémoire de moi », dit le Sauveur (Luc. 22, 19). C'est le sacrement de votre corps que nous prenons en souvenir de vous, jusqu'à ce que vous veniez. Votre manteau, c'est votre chair, dont vous vous êtes revêtu pour venir vers nous, en laquelle vous vous êtes caché aux méchants et vous vous êtes montré à vos amis fidèles jusqu'à ce jour. Sous ce manteau, se voile votre force, force prodigieuse, ô redoutable Samson; vous n'en avez pas dérobé en dernier lieu le secret, même à celle que vous aimiez sans qu'elle vous aimât, afin de la changer d'ennemie qu'elle était en amie. Cette femme qui ne vous aimait pas et qui vous poursuivait, vous l'avez chérie à un tel point que, pour son amour, votre sagesse devenait folie et votre force, faiblesse. « Mais ce qui est insensé, selon Dieu, est plus sage, et ce qui est faible est plus fort que tous les hommes ». (1 Corinthiens 1, 25). Parce qu'en vous sacrifiant vous-même aux yeux de votre Père, et en mourant par un effet de votre puissance, vous avez ébranlé les princes des ténèbres et brisé leur pouvoir, et votre croix est devenue un scandale pour les Juifs, une folie pour les gentils, mais, pour ceux qui croient, la force et la sagesse de Dieu.

 

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La dévotion de Marie Madeleine pour aller à la recherche de Jésus-Christ, et la vision qu'elle eût

 

« En ce jour-là le Seigneur sifflera à la mouche qui est à l'extrémité des fleuves d'Egypte, et à l'abeille qui se trouve en la terre d'Assur » (Isaïe 7, 18). Sifflez aussi, Seigneur, à mon âme pécheresse, à cette mouche impure : que votre esprit bon la conduise par une voie droite, afin que j'aille à la terre promise, montueuse et élevée, qui est arrosée des eaux qui découlent de ses cimes et qui attend la pluie du ciel, à la différence de la terre d'Egypte qu'un fleuve, débordant de la terre, couvre dans toute son étendue. Car il n'y a pas de montagne, il n'y a pas d'obstacle qui arrête les concupiscences de l'Egypte ; mais telles qu'elles bouillonnent d'un esprit terrestre, elles se répandent sans retard sur la surface abaissée de l'âme, pour l'inonder.

Le fleuve de l'Egypte a sept branches à son embouchure, qui viennent toutes d'une seule source, c'est-à-dire de l'orgueil. La dernière représente la luxure de la chair qui produit les mouches, toujours amies de ce qui est immonde: la grâce surabondante ne méprise pas ce petit animal, mais elle siffle et l'appelle de l'extrémité des fleuves et le réunit à l'abeille qui était dans la terre d'Assur, afin qu'ensemble, elles se reposent au bord des torrents qui coulent dans les vallées, dans les trous des pierres, dans tous les taillis et dans toutes les gorges. L'abeille est vierge, mais tant qu'elle reste dans la terre d'Assur, c'est-à-dire de l'orgueil, elle ne peut produire le miel : dans la terre promise seule, coulent le lait et le miel. Donc, au souffle de la grâce, la mouche et l'abeille accourent, et se reposent ensemble dans les torrents des vallées. Au bord de ces torrents, ces animaux sont purifiés, l'abeille de la tache de l'orgueil, et la mouche de celle de la luxure. Les torrents des vallées sont la règle de l'humilité. Pourquoi, les torrents ? Parce que si pour corriger les vices, on éprouve quelque tristesse et quelque fatigue, tout cela passe vite. Aussi « lorsque la femme enfante, elle ressent de la tristesse » (Jean. 16, 21). Le travail, en effet, se change en amour, l'ennui en désir, et l'amertume en douceur, et ainsi des torrents des vallées on va aux cavernes des rochers. Les pierres très-fermes et très solides dans la foi sont les Pères en leurs souffrances, comme dans leurs modèles la mouche et l'abeille se reposent, semblables à des colombes qui y bâtissent leurs nids. Aussi, leur main ne s'arrête pas, leur pied ne connaît pas le repos, mais constamment en fonction dans ce taillis de toutes sortes de biens, elles arrivent enfin aux ouvertures de la contemplation.

Ce sont là vos œuvres, ô Seigneur Jésus, parce qu'elles sont extrêmement bonnes. C'est ainsi que vous avez sifflé en appelant Marie Madeleine, de qui vous avez chassé non pas un, mais sept fleuves. Voyez comment elle se reposa dans les torrents des vallées ; elle entra dans la salle où l'on mangeait, elle courut aux pieds de Jésus, et les arrosa d'un torrent de larmes : pour laver les pieds de son maître elle ne porte d'autre eau que celte que renferment ses yeux, pour linges. elle emploie ses cheveux. Et alors, quand son affection s'enflamme davantage, et, qu'inondée de larmes, ce sentiment, semblable à un charbon, s'échauffe plus fortement, vous verriez cette généreuse créature imprimer des baisers sans nombre et insatiables sur ces pieds sacrés ; et vous sentiriez toute la maison embaumée de l'odeur du parfum répandu. Que faisait-elle sinon se reposer dans les torrents des vallées, d'où sortaient des fleuves de grâces si nombreux et si abondants ? Aussi, après que beaucoup de péchés lui furent remis parce qu'elle avait beaucoup aimé, elle demeurait auprès de Jésus le long de ces rives débordantes; tandis que Marthe sa sœur se livrait à de occupations multipliées. Pourquoi faire mention de ce devoir d'ensevelissement du Seigneur qu'elle remplissait par avance, des pieds montant vers la tête pour l'oindre, lorsque le disciple, sépulcre fétide d'avarice, frémissait à sa vue, ne pouvant supporter le parfum qu'exhalait cette piété ? Le Christ mourant, un amour si ardent ne peut mourir avec lui: les hommes, c'est-à-dire les apôtres fuyaient et se cachaient, et cette femme intrépide se tenait auprès du tombeau et pleurait ; elle n'avait plus en vie celui qu'elle aimait, et mort, elle brûlait d'affection pour lui. Le corps avait disparu, elle ne pouvait se retirer du sépulcre. Plus il était dérobé à ses yeux et à ses mains, plus son âme volait à sa recherche ; si cela avait été possible, par racheter ce corps sacré, elle aurait rempli le monument de ses larmes. « Elle se tenait debout et pleurait », dit l’Ecriture, c'est tout ce qui lui restait de vous. Le corps avait disparu, mais qui lui enlèvera le bonheur de pleurer ? Ne vous retenez pas, ô âme noble, pleurez sans vous reposer, jusqu'à ce que vous trouviez le Seigneur qui vous est ravi et qui est ressuscité. Courbez-vous encore et encore, regardez bien souvent la place vide où avait été placé votre bien-aimé. Cet endroit vous excite toujours davantage à pleurer, en vous rappelant l'absence de celui que vous cherchez.

Elle vit, dit le texte sacré, « deux anges habillés de blanc et assis l'un à la tête, l'autre aux pieds, à l'endroit où avait été déposé le corps de Jésus. « Femme, pourquoi pleurez-vous, lui disent-ils, Qui cherchez-vous ? » (Jean 20, 11). Vous saviez parfaitement, ô saints anges, pourquoi elle pleurait, et qui elle cherchait. Pourquoi, en lui rappelant ce souvenir, provoquez-vous encore ses larmes ? Mais la joie d'une consolation inattendue était sur le point de se faire sentir, ainsi que toute la force de la douleur et de la tristesse se déploie. « En se retournant elle vit Jésus debout, et elle ne savait point que c'était Jésus ». O doux et délicieux spectacle de piété ! Celui que l'on cherche et que l'on désire, se cache et se montre. Il se cache pour être cherché avec plus d'ardeur, pour être trouvé avec plus de joie, pour être gardé avec plus de sollicitude, pour être retenu avec plus de force, jusqu'à ce qu'il soit introduit pour y rester dans la demeure de l'amour. C'est ainsi que la sagesse joue dans l'univers, et ses délices sont de se trouver parmi les enfants des hommes. « Femme, pourquoi pleurez-vous ? Qui cherchez-vous ? » Vous tenez celui que vous cherchez, et vous ne le savez pas ? Vous avez ici la joie véritable et éternelle, et vous pleurez ? Vous possédez au dedans celui après qui vous courez au dehors. Véritablement, vous êtes au tombeau pleurant au dehors : votre esprit est mon sépulcre. Je n'y suis pas mort, vivant je me repose à jamais : votre esprit est mon jardin. Vous avez eu raison de le penser, je suis jardinier. Je suis le second Adam, je travaille et je garde mon paradis. Vos fleurs sont votre piété, votre désir est mon travail vous m'avez au dedans de vous et vous ne le savez pas, Voilà pourquoi vous me cherchez au dehors. Voici que je me montrerai à l'extérieur pour vous ramener à l'intérieur et pour vous faire rencontrer au dedans ce que vous poursuivez au dehors. « Marie ». je vous connais par votre nom, apprenez à me connaître par la foi. « Rabboni », c'est-à-dire maître, ce qui veut dire : apprenez-nous à vous chercher, enseignez-moi à vous toucher et à vous oindre. « Ne me touchez pas » comme un homme, comme jadis vous m'avez touché et oint comme mortel. « Je ne suis pas encore monté vers mon Père », encore vous ne m'avez pas cru égal, coéternel et consubstantiel à lui. Croyez cette vérité et vous m'avez touché. Vous voyez un homme, ainsi vous ne croyez pas, attendu qu'on ne croit pas, ce que l'on voit. Vous ne voyez pas la divinité, Croyez et vous la verrez. En croyant, vous me toucherez, comme cette femme qui toucha la frange de mon vêtement et fut guérie de suite. Pourquoi ? Parce que par sa foi elle me toucha. Touchez-moi de cette façon, cherchez-moi de ces regards, courant de ces pieds rapides vers moi ; je ne suis pas éloigné de vous. Je suis un Dieu qui se rapproche, je suis la parole dans votre bouche et dans votre cœur. Quoi de plus proche pour l'homme que son cœur ? C'est là que me rencontrent tous ceux qui me trouvent, car tout ce qui se voit est du dehors. Ce sont mes œuvres, mais œuvres passagères, mais œuvres caduques c'est polir moi qui leur ai donné l'être, qui habite dans les cœurs très retirés et très pieux.

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Le Christ est ressuscité !!!

 

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