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27 mai 2013

Les Treize Mardis de Saint Antoine de Padoue 11/13

Les Treize Mardis de Saint Antoine de Padoue

BF 14 P S

Onzième Mardi

Saint Antoine, semeur de miracles

 

Au moment où l'Eglise plaça sur les Autels le Saint de Padoue, la joie fut grande et l'enthousiasme débordant. Durant les siècles suivants, Saint Antoine fut toujours un saint aimé et invoqué, un saint populaire à qui on s'adressait pour retrouver les objets perdus, tandis que maintenant, de toutes les parties de la péninsule italique, de toutes les parties de l'Europe et du monde entier, il est salué comme le soutien de toutes les infortunes, le consolateur de toutes les douleurs, le sauveur de la société malade et usée, en un mot, comme le grand thaumaturge. « C'est un vaste courant qui pousse les peuples chrétiens vers cet aimable saint, et ce courant prend les proportions d'une imposante manifestation religieuse ». Aussi le Souverain Pontife Léon XIII, à la vue de cet immense réveil de dévotion pour le semeur de miracles, a-t-il déclaré qu'Antoine n'était pas seulement le Saint de Padoue, mais le Saint du monde entier.

Nous avons suivi Saint Antoine dans ses courses apostoliques ; nous avons admiré son zèle pour le Salut des âmes, et nous avons, au passage, signalé quelques-uns de ses miracles ; cependant nous craignons d'avoir laissé dans l'ombre la grande gloire d'Antoine, gloire qui, comme une céleste auréole, couronnait son front durant sa vie, et qui n'a cessé de grandir, a travers les siècles, pour arriver à jeter aujourd'hui le plus vif éclat. Nous voulons parler du don qu'il a reçu de Dieu, le don de faire des miracles. Nous voulons essayer de combler cette lacune. Il y a deux époques distinctes à étudier. La première est celle des miracles opérés par Antoine vivant, et la seconde est celle des miracles accomplis par le Saint depuis qu'il jouit du bonheur du Ciel.

Dans les deux époques, il y a nécessairement un choix à faire, car les miracles sont innombrables. Au jour solennel de la canonisation du saint, un lecteur donna, du haut de la chaire, la liste de cinquante miracles les plus éclatants, juridiquement constatés par l'enquête canonique. Ce chiffre était sans doute éloquent, mais il était bien au-dessous de la réalité. Que dire des miracles accomplis depuis la mort d'Antoine et principalement de nos jours ? C'est le cas de répéter ces paroles des Bollandistes : « Les miracles d'Antoine sont si fréquents et si continus, qu'ils constituent tous ensemble un seul et même miracle qui dure toujours. Le miracle serait, non pas qu'il continuât de faire des miracles, mais qu'il cessât d'en opérer ».

II nous faut donc choisir, au milieu des innombrables merveilles qui nous sont racontées par les chroniqueurs pour le passé et par les différents bulletins pour l'heure présente, il nous faut choisir les faits les plus saisissants, et en même temps les plus consolants et les plus fortifiants, ceux qui peuvent contribuer le plus à élever l'âme vers Dieu, seul Maître et Seigneur Tout-Puissant.

En 1224, Antoine prêchait le carême à Verceil. Ses sermons et ses exhortations avaient remué la population ; mais la moisson n'était pas aussi abondante que le souhaitait l'apôtre. Pour retourner ce peuple tout entier, c'est-à-dire pour le convertir et le ramener à Dieu, Antoine comprenait qu'il fallait frapper un grand coup, et il ne cessait dans ses ferventes prières de demander l'occasion, la puissance et la grâce de remuer profondément ces âmes qu'il évangélisait. Or, un matin, comme il prêchait a Saint Eusèbe, un convoi entra dans l'église. Des gémissements et des cris de douleur se faisaient entendre, car le défunt avait été enlevé prématurément à l'affection et a la joie de sa famille. Antoine, en entendant ces voix plaintives, se sentit ému et il s'arrêta. Alors, on le vit se recueillir, la tête inclinée sur la poitrine, les mains jointes ; il priait. Bientôt il releva la tête, il étendit la main vers le cercueil, et, d'une voix forte, qui devait avoir l'accent de la voix du Sauveur parlant au fils de la veuve de Naïm ou à son ami Lazare, il prononça ces mots : « Jeune homme, au nom de Jésus-Christ, lève-toi ». L'auditoire paraissait haletant ; il sentait que le divin passait sur lui, et, a la vue de l'adolescent sortant plein de vie de son cercueil, l'enthousiasme souleva cette foule, et les acclamations de tout un peuple, témoin de ce miracle, éclatèrent, se joignant à la stupéfaction et à la joie des parents du ressuscité.

En 1225, Antoine prêchait dans la cathédrale de Montpellier. Or, le jour de Pâques, en présence de tout le clergé de la ville, devant un immense auditoire, tout à coup il cessa de parler ; il pâlit, se pencha sur le bord de la chaire et resta silencieux. Grand fut l'étonnement des fidèles réunis dans le Temple du Seigneur, mais plus grande encore fut leur admiration quand ils apprirent qu'à ce même moment, Antoine, qu'ils avaient en chaire sous leurs yeux, avait paru dans l'église de ses Frères, au choeur où il devait remplir un office. C'était un miracle de bilocation. Son devoir rempli parmi ses Frères, Antoine revint à lui et acheva son sermon. Un miracle de même nature eut lieu à Limoges pendant la Semaine Sainte de l'année 1226.

Pendant son séjour dans le Limousin, Antoine se montra rempli de compassion et de pitié pour les mères de famille. L'une d'elles vit son enfant tomber dans une chaudière d'eau bouillante ; elle appela le Saint, et le Saint, après avoir prié, effaça aussitôt et fit disparaître instantanément toutes les brûlures que le pauvre petit avait sur le corps. Une autre, ayant assisté à la prédication d'Antoine, trouva, en rentrant chez elle, son enfant mort dans son lit. Aussitôt elle revint auprès du saint, et, d'une voix entrecoupée de sanglots, elle lui raconta son malheur. Le Saint eut pitié de cette immense douleur, et il dit à cette mère affligée : « Ma fille, allez, ayez confiance, votre fils est plein de vie ». La pauvre mère crut a la parole de l'homme de Dieu, et, ayant regagné sa maison en toute hâte, elle trouva son enfant plein de vie et de santé ».

En 1617, eut lieu à Bologne un miracle que nous ne voulons pas passer sous silence parce qu'il se rapporte d'une manière toute particulière à la dévotion, qui consiste à honorer Saint Antoine le mardi. Sans doute, les funérailles du Saint ont été célébrées un mardi, et dès lors le peuple chrétien a pris la louable habitude de rendre un culte particulier a Saint Antoine ce jour-là ; mais il y a encore une autre raison, et cette raison nous la trouvons dans ce miracle. Donc, en 1617, une dame de Bologne demandait au Saint une grande faveur. Chaque jour, elle se répandait en supplications ; chaque jour, elle répétait ses prières les plus pressantes et renouvelait avec instance sa demande. Voulant sans doute la récompenser de sa persévérance et de sa confiance, le Saint lui apparut en songe et lui dit : « Visitez mon image neuf mardis de suite dans l'église Saint François, et vous serez exaucée ». La pieuse femme obéit, et son désir fut réalisé. En souvenir de la bienheureuse mort d'Antoine arrivée le 13 juin, on consacre souvent treize mardis à ce bon et grand Saint. Cette pieuse pratique est louable et l'Église l'a enrichie d'indulgences.

Choisissons encore quelques fleurs dans ce magnifique bouquet que les chroniqueurs et les historiens de Saint Antoine se sont plu à composer avec amour et reconnaissance.

En 1709, en Provence, la petite ville de Cuges, qui a le bonheur de posséder une partie considérable du crâne de Saint Antoine, faillit être la proie et la victime d'un violent incendie. « Le 28 juillet, dit un rapport de l'époque, le feu ayant pris les bois aux quatre coins du terroir, il était visible qu'ils allaient être tous brûlés. On n'eut pas plus tôt sorti en procession, avec la châsse du Saint Patron, que le feu s'éteignit et s'arrêta à la prière qui fut faite au grand Saint ». Cette prière était le vœu d'une procession annuelle, qui se fait encore de nos jours, le dernier dimanche de juillet.

Le fait suivant se passa à Rome, et il est rapporté par Luigi Lenti, qui l'avait appris des témoins oculaires. A la fenêtre d'un troisième étage jouait un enfant de six ans, tandis que sa mère travaillait à quelques pas de lui. II se pencha trop en avant pour regarder dans la rue et il tomba dans le vide. « Ah ! Saint Antoine ! » s'écria aussitôt la pauvre mère en voyant son fils disparaître, et elle se précipita dans la rue, le cœur serré, la poitrine haletante, croyant trouver son enfant écrasé sur le pavé. Quelle ne fut pas sa surprise en le retrouvant tranquille et souriant et ne se ressentant nullement de l'horrible chute qu'il venait de faire. Heureuse et le couvrant de caresses, elle le pressa de questions. « Comment cela s'est-il passé ? Un moine, dit l'enfant, m'a reçu dans ses bras et m'a posé doucement à terre ». La pieuse femme songea immédiatement à Saint Antoine. Ne l'avait-elle pas invoqué au moment de l'accident ? Elle conduisit donc son enfant à l'église de l'Ara Coeli pour y remercier son bienfaiteur. A la vue du tableau de Saint Antoine, l'enfant s'écria vivement : « Mère, voila celui qui m'a pris dans ses bras et qui m'a sauvé ».

Nous pourrions continuer encore longtemps a raconter les miracles de notre grand Saint, et nous serions loin d'avoir épuisé la matière. Aussi pouvons-nous dire, comme Bossuet, parlant d'un grand prince, mais avec plus de raison que lui : « Nous sommes effrayés par la grandeur du sujet ». Sous notre plume viennent se placer tout naturellement les paroles d'un pieux annaliste, cité par Mgr Ricard. Cet annaliste, après avoir raconté une multitude de miracles de Saint Antoine, s'arrête comme lassé ou ébloui et déclare qu'il est impuissant à tout dire. « Tels sont, dit-il, les miracles que le Seigneur a daigné accomplir par son serviteur Antoine. Il y en a bien d'autres qui ne sont pas consignés dans ce livre. Au milieu d'une si grande abondance, j'ai choisi ceux que je viens de raconter pour fournir des matériaux a ceux qui voudront travailler à augmenter la gloire du Saint ».

Arrêtons-nous aussi, et, d'ailleurs, nous en avons assez dit pour montrer qu'Antoine est vraiment un grand thaumaturge. II a été le libérateur de Padoue, il sera aussi le sauveur de notre société. Adressons-lui donc avec confiance nos prières et nos supplications. Disons-lui : "Saint Antoine, qui ressuscitez les morts, Saint Antoine, qui domptez la fureur des tyrans, Saint Antoine, qui guérissez les malades, Saint Antoine, semeur de miracles, priez pour nous !"

 

Réflexions

Le Sacrement de Pénitence


II nous a paru bon de fermer la trop courte série de nos petites méditations par quelques réflexions sur le Sacrement de la Pénitence, sacrement qui rend la vie à l'âme, en remettant les péchés commis après le Baptême. Le Sauveur Jésus institua ce sacrement, le jour de Sa Résurrection, lorsque, retrouvant les Apôtres réunis dans le Cénacle, Il souffla sur eux, en disant : « Les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez, et ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez ». II y avait autrefois, à Jérusalem, une source miraculeuse, qu'on appelait la Piscine probatique. L'Ange du Seigneur, à certains moments, venait agiter l'eau de la piscine, et le malade qui, le premier, y était plongé, était guéri.

Nous sommes tous des malades, et les infirmités de nos âmes sont grandes. Dans Sa Bonté, le Sauveur nous a préparé une nouvelle Piscine probatique, où nous devons, tous trouver la guérison. C'est le Sacrement de Pénitence. Ajoutons que, pour trouver la guérison dans ce Sacrement, nous devons nous en approcher avec les sentiments d'une vraie et sincère contrition. « C'est elle, dit le concile de Trente, qui prépare l'homme, tombé dans le péché après le Baptême, a recevoir son pardon ».

Or, la contrition consiste en deux sentiments. L'un est le regret, la douleur d'avoir offensé Dieu, et l'autre est la résolution, la volonté ferme de ne plus l'offenser. De même qu'il peut exister deux motifs d'avoir cette douleur, de même il peut y avoir deux sortes de contrition. La première est la douleur d'avoir offensé Dieu, parce que le péché est une insulte à Dieu très bon et très aimable ; la deuxième est causée surtout par la crainte de l'enfer : celle-ci est l'attrition ou contrition imparfaite, celle-là est la contrition parfaite. Ajoutons aussi que nous devons faire l'aveu de nos fautes au ministre de Jésus-Christ, qui prononce la sentence et qui nous donne une pénitence à faire. Voilà donc une nouvelle source de grâces, que le Sauveur a ouverte pour nous. Voilà le moyen qu'Il nous a donné de reconquérir son amitié, quand nous l'avons perdue par le péché. Remercions-le du fond du cœur, et allons souvent nous baigner dans ces eaux salutaires qui fortifient et qui guérissent.

 

Prières : Notre Père, je Vous salue, Si Quaeris, Trois Gloire soir au Père, suivis de l'invocation : « Saint Antoine de Padoue, priez pour nous ».

 

Oraison


O grand Saint Antoine, vous dont le cœur est si plein de bonté, et qui avez reçu de Dieu le don de faire des miracles, secourez-moi en ce moment, afin que, par votre assistance, j'obtienne la grâce que je demande (nommer la grâce), et que je puisse ainsi glorifier de plus en plus le Seigneur qui opère par vous de si grandes merveilles.

 

S

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Commentaires
H
Merci Saint Antoine de Padoue pour tout ce que tu m'as obtenu du trône de gloire pendant ces 13 mardis de prière à toi. Je crois que j'ai reçu tout ce que je t'ai demandé, spécialement la guérison de toutes les maladies qui m'accablent, la paix du cœur, le pardon de tous mes péchés, la délivrance et la grâce de Dieu pour retrouver tout ce que j'ai perdu de plus précieux, au nom puissant de Jésus Christ, Amen
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