Le Mois du Saint Sacrement
Le Mois du Très Saint Sacrement
Deuxième jour
Le Mardi après la Trinité
Venez en nous, Père des pauvres,
venez, Dispensateur des dons,
venez, Lumière de nos cœurs.
Je Vous salue Marie...
Nous lisons dans le second chapitre de la Genèse les paroles suivantes : « Un fleuve sortait de ce lieu de délices pour arroser le Paradis ». C'était à ce fleuve que Dieu avait donné la propriété d'entretenir la fraîcheur dans le Paradis terrestre, de lui communiquer sa fécondité. Tout ce qu'il y avait de riches productions dans ce lieu de délices était dû aux eaux abondantes de ce fleuve; la beauté et la multitude des fruits, l'éclat et les innombrables Variétés des fleurs. Cette source qui se divisait en plusieurs fleuves pour embrasser dans leurs cours, toute la vaste étendue du Paradis, était, suivant Saint Jean Chrysostôme, une figure de la Sainte Eucharistie, fontaine de grâces qui se répand en plusieurs fleuves spirituels, pour répandre sur le champ de l'Eglise la fécondité la plus merveilleuse.
Le Saint Esprit emploie fréquemment, dans l'Ecriture, cette comparaison d'un fleuve ou d'une source d'eau vive pour nous faire comprendre les effets de la grâce que Dieu répand sur les hommes. Tantôt c'est une faible source qui devient un grand fleuve, et qui répand partout ses eaux abondantes. Tantôt le Seigneur promet de répandre la sagesse, comme le Tigre répand ses eaux aux jours des nouveaux fruits ; l'intelligence, comme les eaux de l'Euphrate ; la science qui s'étendra comme le Gehon au jour de la vendange; une autre fois il s'écrie : « Je suis sorti du Paradis, je suis comme le ruisseau d'un fleuve aux eaux immenses, comme l'écoulement d'une rivière, comme le canal qui conduit les eaux ». Nous lisons dans Isaïe : « Un chemin traversera le désert, et je ferai couler des fleuves dans une terre inaccessible ; a tous se désaltéreront dans les eaux que je répandrai à travers le désert, dans les fleuves que je ferai couler à travers la solitude, pour éteindre la soif de mon peuple, du peuple que j'ai choisi ».
Oh! comme elles parlent éloquemment ces figures! L'Eglise, tous les jours, rend au Ciel mille actions de grâces, en reconnaissant que tous ces prodiges de miséricorde s'accomplissent en sa faveur par la Sainte Eucharistie. Elle voit dans cet adorable mystère ce fleuve de Dieu aux eaux magnifiques et abondantes. Elle tressaille d'allégresse parce qu'il lui a été dit : « Le Fleuve de Dieu a été rempli d'eaux ». « L'abondance des eaux du fleuve réjouit la cité de Dieu ». Lorsque Moïse eut conduit le peuple d'Israël dans le désert, l'eau vint à manquer, le peuple murmura. Alors Dieu dit à Moïse : « Frappe la pierre d'Horeb, l'eau en jaillira, et le peuple sera désaltéré ». Moïse obéit, et les eaux abondantes sorties de cette pierre, coulèrent tout le temps que le peuple y demeura. « Le Seigneur, s'écrie David, avait changé la pierre en une source d'eaux abondantes ». Il est bien certain que toutes ces choses étaient pour annoncer les grands mystères de Jésus-Christ et les faveurs dont il devait combler son Eglise. Ecoutons Saint Paul : « Nos pères ont bu le même breuvage spirituel ; ils buvaient de l'eau de la pierre mystérieuse, eau qui les suivait dans le désert ; et cette pierre était Jésus-Christ. Toutes ces choses étaient des figures de ce qui nous regarde ».
Quelle est donc cette Eau spirituelle et mystérieuse qui sort de la pierre comme une source magnifique ! Cette eau destinée à désaltérer le chrétien qui voyage et qui combat, en se dirigeant vers la véritable terre promise, qui est le Ciel ? Où est la source de ces eaux abondantes de la grâce ? Mon Dieu ! Serait-il possible de ne pas voir, sous ces figures, la Divine Eucharistie. Le disciple bien-aimé nous dit dans son Apocalypse : « L'Ange me transporta en esprit sur une montagne grande et élevée, et il me montra Jérusalem, la Cité Sainte qui descendait du Ciel venant de Dieu, et il me montra un fleuve d'eau vive qui sortait du trône de Dieu et de l'Agneau ». Nous la connaissons, cette Jérusalem nouvelle, la Cité Sainte qui vient de Dieu. C'est l'Eglise. Eh bien ! Portons nos regards sur le trône de l'Agneau, sur l'autel du Dieu vivant, où Jésus-Christ, l'Agneau sans tâche, a établi sa demeure. De ce trône d'amour jaillit une fontaine dont les eaux majestueuses se répandant sur toute l'Eglise, vont porter jusqu'aux extrémités du monde, l'abondance des célestes bénédictions.
O mon Dieu ! Qui me donnera de bien comprendre et surtout d'apprécier ce don inestimable ? Qui me découvrira toutes les richesses que répand sur l'Eglise et sur chacun de ses enfants ce fleuve d'eau vive qui a sa source dans la Divine Eucharistie, et qui communique à l'Epouse du Sauveur une fécondité toujours nouvelle ?
Premier Point
La Sainte Eucharistie donne à l'âme chrétienne la fécondité
Les merveilles opérées dans l'Eglise par les torrents de grâces que la Divine Eucharistie répand sur elle, je dois les considérer dans l'âme fidèle qui a le bonheur de recourir à cette source de tous les biens. L'âme chrétienne est comme une terre qui doit produire des fruits dignes de Dieu. Elle est, dit le prophète, comme un arbre planté sur le bord des eaux, et qui donne son fruit au temps qui lui est marqué. Combien de cœurs fidèles qui se sont ouverts pour recevoir ce principe d'une fécondité admirable, et dont les fruits sont beaux et excellents ! Hélas ! Souvent notre âme, semblable à une terre desséchée et brûlée par l'ardeur dévorante des passions, sent le besoin d'être arrosée, rafraîchie et fécondée par les eaux salutaires de la grâce !Pourquoi demeure-t-elle dans cet état d'aridité qui la rend semblable à cet arbre maudit par Jésus-Christ dans le Saint Evangile ?
David s'était plaint à Dieu de l'aridité de son âme qu'il comparait à une terre déserte, où l'eau ne coule pas. Tout-à-coup le Saint-Esprit ouvre devant lui les trésors divins de la grâce, et le prophète s'écrie : « Vous avez visité la terre, et vous l'avez comme enivrée de vos pluies. Le fleuve de Dieu a été rempli d'eau ; et vous avez par là préparé de quoi nourrir les habitants de la terre. Enivrez d'eau ses sillons ; multipliez ses productions; et elle semblera se réjouir de l'abondance de ses rosées par les fruits qu'elle produira ».
Où donc les âmes ferventes puisent-elles ces sentiments de vertu qui se traduisent en actions souvent héroïques ; les prodiges que la Charité enfante tous les jours; la patience inaltérable au milieu des épreuves les plus cruelles; la pureté sans tâche, parmi les moyens de séduction employés par le monde; où en chercherons-nous le principe ? « Ah ! La timide colombe, nous dit le Saint-Esprit, attache son regard vers les ruisseaux mystérieux ». Et ailleurs : « Les eaux des fontaines ont coulé.... et les âmes sont devenues comme un olivier verdoyant, comme le lys qui croit sur le bord des eaux, comme la rose du printemps ». O vous qui n'êtes que des arbres infructueux, dont le cœur est toujours semblable à une terre sans eau ; levez les yeux, voyez la fontaine aux eaux vives et abondantes. Venez, inclinez votre cœur vers la Sainte Eucharistie, portez sur elle toutes vos pensées ; bientôt vous comprendrez ce que devient une âme fécondée par cette source divine.
Deuxième point
La Divine Eucharistie répare les forces
Quand le voyageur est accablé de lassitude, quand il a marché longtemps dans un lieu désert, ses forces semblent renaître à la vue d'une source d'eau vive qui sort de la montagne. Lorsque après un combat opiniâtre, un homme couvert de poussière, ses membres étant brisés par des efforts longs et persévérants, vient à rencontrer un torrent, il s'arrête, il bénit Dieu. Bientôt il sent comme une vigueur nouvelle communiquée à tout son corps. Ce voyageur si souvent fatigué, ce combattant dont les forces s'épuisent, n'est-ce pas le fidèle qui gravit la Montagne du Salut, qui rencontre à chaque instant, sur son chemin, des ennemis nombreux dont les attaques multipliées et perfides exigent des efforts persévérants qui épuisent bientôt ses forces ?
Hélas ! Je comprends bien ces choses ! et surtout, je connais depuis longtemps ma faiblesse ! Mais j'entends une voix, c'est celle d'un homme qui a connu , comme moi, toutes les fatigues du désert, et toute la force des ennemis de son salut. Il crie vers le Ciel, et tout-à-coup son cœur se fond en reconnaissance : « C'est le Seigneur qui me conduit ; rien ne pourra me manquer ; il m'a établi dans un lieu « abondant en pâturages ; il m'a amené près d'une fontaine fortifiante. Que mon Calice qui à la force d'enivrer, est a admirable !... »
Cette eau qui répare les forces épuisées, Jésus-Christ en avait parlé à la Samaritaine. « Si vous saviez quel est Celui qui vous a dit : « Donnez-Moi à boire », vous Lui en auriez demandé vous-même, et Il vous aurait donné de l'eau vive ». Le Disciple Bien-aimé n'a-t-il pas entendu le Divin Maître s'écrier : « Je serai leur Pasteur, Je les conduirai aux fontaines des eaux vivantes » ; et encore : « Je donnerai gratuitement à boire de la Source d'Eau Vive à celui qui a soif ». Cette source d'Eau Vive n'est-ce pas la Divine Eucharistie ? Quand Isaïe s'écriait : « Vous deviendrez comme un jardin toujours arrosé, et comme une fontaine dont les eaux ne sèchent jamais ». Ne voyait-il pas de loin l'âme fidèle qui puise continuellement à cette source intarissable du souverain bien ? Ne semblait-il pas apercevoir à travers la nuit des siècles le Sacrement d'amour quand il disait : « C'est là qu'est la fontaine et le puits des eaux vivantes qui coulent avec impétuosité ».
D'où vient qu'un si grand nombre de Chrétiens tombent en défaillance comme ceux dont parlait Saint Paul, quand il disait : « Parmi vous il y en a beaucoup qui sont faibles et malades, d'où vient « que plusieurs meurent par suite de cette faiblesse ? » Ah ! s'écrie un prophète : « Ce peuple a rejeté les eaux de Siloë ! » « Ils m'ont abandonné, dit Jérémie, moi qui suis la fontaine d'eau vive ». Pauvres aveugles qui ne voient pas cette source d'eau vive où l'âme fidèle vient à chaque instant se plonger pour en sortir avec une nouvelle vigueur. C'est là que l'aigle fatigué par la rapidité de son vol vient renouveler sa jeunesse : c'est là que l'âme humiliée par des chutes fréquentes vient laver ses iniquités et chercher l'innocence. Le prophète Zacharie l'avait annoncé. « En ce jour-là, dit-il, il y aura une fontaine ouverte aux habitants de Jérusalem, pour y laver les souillures du pécheur ».
O Jésus ! J'ai cherché partout le remède à mes maux et j'ai souvent oublié la Sainte Eucharistie ! Quelle folie ! Il y a dans cet oubli, qui porte un si grand préjudice aux âmes, quelque chose de surnaturel. Le démon seul peut en être l'auteur ; car il n'ignore pas que les grâces puisées dans cette Source Divine, me rendraient invincible.
Troisième point
La Sainte Eucharistie apaise la soif
Notre âme est dévorée par la soif du bonheur. Il y a au fond de notre nature un principe de tristesse et d'ennui qui nous accompagne partout et nous empêche de trouver ici-bas une véritable félicité. Et, cependant, nous la cherchons la félicité. Elle est notre fin. Mais ou rencontrer des jouissances capables de nous rendre heureux ? C'est en vain que l'homme s'agite, il ne trouvera qu'un grand vide au milieu des plaisirs qu'il a si longtemps désirés ! O mon âme, où iras-tu te désaltérer ? La soif te dévore. Il faut que tu aimes, il faut que tu jouisses ; c'est un besoin pour ta nature.
J'entends le prophète Isaïe : « Vous puiserez avec joie des eaux dans les Fontaines du Sauveur ». « Il y a une eau, avait dit le sage, qui éteint la soif la plus dévorante ». « Si vous avez soif, buvez l'eau dont mes serviteurs boivent ». « La fontaine de tes jardins, dit l'époux à l'épouse, est une source d'eau vive ». « Allez au-devant de ceux qui sont altérés, et portez leur de l'eau, s'écrie le prophète Isaïe ». Enfin, nous lisons dans l'Apocalypse : « Je donnerai gratuitement à boire de la source d'eau vive à celui qui a soif ». Mais que dis-je ? j'entends une voix qui sort du Tabernacle : « Si Quelqu'un à soif, qu'il vienne à Moi et qu'il boive ». La voici cette eau qui rafraîchit les âmes altérées. Tous les élus de Dieu en ont connu la source. C'est la Divine Eucharistie !
L'Eglise emprunte au prophète ces paroles puissantes : « Vous tous qui avez soif, venez aux eaux ; hâtez-vous ; achetez sans argent et sans aucun échange le vin et le lait ». Je comprends, maintenant, pourquoi mon Jésus a dit : « Heureux ceux qui sont altérés de la justice ! » Oui, elle sera désaltérée, l'âme qui soupire après la Justice et la Sainteté, en venant a la source de tous les biens. Qui dira les douceurs dont certaines âmes sont inondées au pied des Saints Autels ! Ah ! Je n'ai que trop aimé les créatures ! Insensé ! Je ne comprenais pas qu'en buvant à la coupe des plaisirs et des jouissances mondaines, la soif qui me dévore ne pouvait que s'accroître. Désormais je dirai avec le serviteur d'Abraham : « Voilà que je me tiens au pied de cette fontaine ; et je l'appellerai volontiers, comme Josué, « La fontaine du soleil ». L'âme qui vient s'y désaltérer n'est-elle pas inondée de lumières ?
C'est donc à Vous seul, ô mon Sauveur, que j'aurai recours pour rassasier mes insatiables désirs ! Le Sanctuaire, l'Autel, le divin Tabernacle, la Table Eucharistique, voilà mon Trésor !... Ouvrez-vous, Fontaines Sacrées, je veux me désaltérer à Vos Sources Divines ! O Jésus ! O Jésus !
Jesu, quem velatum nunc aspicio,
Oro fiat illud quod tam sitio ;
Ut te revelata cernens facie,
Visu sim beatus tuae gloriae.
Jésus, que sous un voile, à présent, je regarde,
Je Vous en prie, que se réalise ce dont j'ai tant soif ;
Vous contempler, la face dévoilée,
Que je sois bienheureux, à la vue de Votre gloire.
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Les Treize Mardis de Saint Antoine de Padoue 11/13
Les Treize Mardis de Saint Antoine de Padoue
Onzième Mardi
Saint Antoine, semeur de miracles
Au moment où l'Eglise plaça sur les Autels le Saint de Padoue, la joie fut grande et l'enthousiasme débordant. Durant les siècles suivants, Saint Antoine fut toujours un saint aimé et invoqué, un saint populaire à qui on s'adressait pour retrouver les objets perdus, tandis que maintenant, de toutes les parties de la péninsule italique, de toutes les parties de l'Europe et du monde entier, il est salué comme le soutien de toutes les infortunes, le consolateur de toutes les douleurs, le sauveur de la société malade et usée, en un mot, comme le grand thaumaturge. « C'est un vaste courant qui pousse les peuples chrétiens vers cet aimable saint, et ce courant prend les proportions d'une imposante manifestation religieuse ». Aussi le Souverain Pontife Léon XIII, à la vue de cet immense réveil de dévotion pour le semeur de miracles, a-t-il déclaré qu'Antoine n'était pas seulement le Saint de Padoue, mais le Saint du monde entier.
Nous avons suivi Saint Antoine dans ses courses apostoliques ; nous avons admiré son zèle pour le Salut des âmes, et nous avons, au passage, signalé quelques-uns de ses miracles ; cependant nous craignons d'avoir laissé dans l'ombre la grande gloire d'Antoine, gloire qui, comme une céleste auréole, couronnait son front durant sa vie, et qui n'a cessé de grandir, a travers les siècles, pour arriver à jeter aujourd'hui le plus vif éclat. Nous voulons parler du don qu'il a reçu de Dieu, le don de faire des miracles. Nous voulons essayer de combler cette lacune. Il y a deux époques distinctes à étudier. La première est celle des miracles opérés par Antoine vivant, et la seconde est celle des miracles accomplis par le Saint depuis qu'il jouit du bonheur du Ciel.
Dans les deux époques, il y a nécessairement un choix à faire, car les miracles sont innombrables. Au jour solennel de la canonisation du saint, un lecteur donna, du haut de la chaire, la liste de cinquante miracles les plus éclatants, juridiquement constatés par l'enquête canonique. Ce chiffre était sans doute éloquent, mais il était bien au-dessous de la réalité. Que dire des miracles accomplis depuis la mort d'Antoine et principalement de nos jours ? C'est le cas de répéter ces paroles des Bollandistes : « Les miracles d'Antoine sont si fréquents et si continus, qu'ils constituent tous ensemble un seul et même miracle qui dure toujours. Le miracle serait, non pas qu'il continuât de faire des miracles, mais qu'il cessât d'en opérer ».
II nous faut donc choisir, au milieu des innombrables merveilles qui nous sont racontées par les chroniqueurs pour le passé et par les différents bulletins pour l'heure présente, il nous faut choisir les faits les plus saisissants, et en même temps les plus consolants et les plus fortifiants, ceux qui peuvent contribuer le plus à élever l'âme vers Dieu, seul Maître et Seigneur Tout-Puissant.
En 1224, Antoine prêchait le carême à Verceil. Ses sermons et ses exhortations avaient remué la population ; mais la moisson n'était pas aussi abondante que le souhaitait l'apôtre. Pour retourner ce peuple tout entier, c'est-à-dire pour le convertir et le ramener à Dieu, Antoine comprenait qu'il fallait frapper un grand coup, et il ne cessait dans ses ferventes prières de demander l'occasion, la puissance et la grâce de remuer profondément ces âmes qu'il évangélisait. Or, un matin, comme il prêchait a Saint Eusèbe, un convoi entra dans l'église. Des gémissements et des cris de douleur se faisaient entendre, car le défunt avait été enlevé prématurément à l'affection et a la joie de sa famille. Antoine, en entendant ces voix plaintives, se sentit ému et il s'arrêta. Alors, on le vit se recueillir, la tête inclinée sur la poitrine, les mains jointes ; il priait. Bientôt il releva la tête, il étendit la main vers le cercueil, et, d'une voix forte, qui devait avoir l'accent de la voix du Sauveur parlant au fils de la veuve de Naïm ou à son ami Lazare, il prononça ces mots : « Jeune homme, au nom de Jésus-Christ, lève-toi ». L'auditoire paraissait haletant ; il sentait que le divin passait sur lui, et, a la vue de l'adolescent sortant plein de vie de son cercueil, l'enthousiasme souleva cette foule, et les acclamations de tout un peuple, témoin de ce miracle, éclatèrent, se joignant à la stupéfaction et à la joie des parents du ressuscité.
En 1225, Antoine prêchait dans la cathédrale de Montpellier. Or, le jour de Pâques, en présence de tout le clergé de la ville, devant un immense auditoire, tout à coup il cessa de parler ; il pâlit, se pencha sur le bord de la chaire et resta silencieux. Grand fut l'étonnement des fidèles réunis dans le Temple du Seigneur, mais plus grande encore fut leur admiration quand ils apprirent qu'à ce même moment, Antoine, qu'ils avaient en chaire sous leurs yeux, avait paru dans l'église de ses Frères, au choeur où il devait remplir un office. C'était un miracle de bilocation. Son devoir rempli parmi ses Frères, Antoine revint à lui et acheva son sermon. Un miracle de même nature eut lieu à Limoges pendant la Semaine Sainte de l'année 1226.
Pendant son séjour dans le Limousin, Antoine se montra rempli de compassion et de pitié pour les mères de famille. L'une d'elles vit son enfant tomber dans une chaudière d'eau bouillante ; elle appela le Saint, et le Saint, après avoir prié, effaça aussitôt et fit disparaître instantanément toutes les brûlures que le pauvre petit avait sur le corps. Une autre, ayant assisté à la prédication d'Antoine, trouva, en rentrant chez elle, son enfant mort dans son lit. Aussitôt elle revint auprès du saint, et, d'une voix entrecoupée de sanglots, elle lui raconta son malheur. Le Saint eut pitié de cette immense douleur, et il dit à cette mère affligée : « Ma fille, allez, ayez confiance, votre fils est plein de vie ». La pauvre mère crut a la parole de l'homme de Dieu, et, ayant regagné sa maison en toute hâte, elle trouva son enfant plein de vie et de santé ».
En 1617, eut lieu à Bologne un miracle que nous ne voulons pas passer sous silence parce qu'il se rapporte d'une manière toute particulière à la dévotion, qui consiste à honorer Saint Antoine le mardi. Sans doute, les funérailles du Saint ont été célébrées un mardi, et dès lors le peuple chrétien a pris la louable habitude de rendre un culte particulier a Saint Antoine ce jour-là ; mais il y a encore une autre raison, et cette raison nous la trouvons dans ce miracle. Donc, en 1617, une dame de Bologne demandait au Saint une grande faveur. Chaque jour, elle se répandait en supplications ; chaque jour, elle répétait ses prières les plus pressantes et renouvelait avec instance sa demande. Voulant sans doute la récompenser de sa persévérance et de sa confiance, le Saint lui apparut en songe et lui dit : « Visitez mon image neuf mardis de suite dans l'église Saint François, et vous serez exaucée ». La pieuse femme obéit, et son désir fut réalisé. En souvenir de la bienheureuse mort d'Antoine arrivée le 13 juin, on consacre souvent treize mardis à ce bon et grand Saint. Cette pieuse pratique est louable et l'Église l'a enrichie d'indulgences.
Choisissons encore quelques fleurs dans ce magnifique bouquet que les chroniqueurs et les historiens de Saint Antoine se sont plu à composer avec amour et reconnaissance.
En 1709, en Provence, la petite ville de Cuges, qui a le bonheur de posséder une partie considérable du crâne de Saint Antoine, faillit être la proie et la victime d'un violent incendie. « Le 28 juillet, dit un rapport de l'époque, le feu ayant pris les bois aux quatre coins du terroir, il était visible qu'ils allaient être tous brûlés. On n'eut pas plus tôt sorti en procession, avec la châsse du Saint Patron, que le feu s'éteignit et s'arrêta à la prière qui fut faite au grand Saint ». Cette prière était le vœu d'une procession annuelle, qui se fait encore de nos jours, le dernier dimanche de juillet.
Le fait suivant se passa à Rome, et il est rapporté par Luigi Lenti, qui l'avait appris des témoins oculaires. A la fenêtre d'un troisième étage jouait un enfant de six ans, tandis que sa mère travaillait à quelques pas de lui. II se pencha trop en avant pour regarder dans la rue et il tomba dans le vide. « Ah ! Saint Antoine ! » s'écria aussitôt la pauvre mère en voyant son fils disparaître, et elle se précipita dans la rue, le cœur serré, la poitrine haletante, croyant trouver son enfant écrasé sur le pavé. Quelle ne fut pas sa surprise en le retrouvant tranquille et souriant et ne se ressentant nullement de l'horrible chute qu'il venait de faire. Heureuse et le couvrant de caresses, elle le pressa de questions. « Comment cela s'est-il passé ? Un moine, dit l'enfant, m'a reçu dans ses bras et m'a posé doucement à terre ». La pieuse femme songea immédiatement à Saint Antoine. Ne l'avait-elle pas invoqué au moment de l'accident ? Elle conduisit donc son enfant à l'église de l'Ara Coeli pour y remercier son bienfaiteur. A la vue du tableau de Saint Antoine, l'enfant s'écria vivement : « Mère, voila celui qui m'a pris dans ses bras et qui m'a sauvé ».
Nous pourrions continuer encore longtemps a raconter les miracles de notre grand Saint, et nous serions loin d'avoir épuisé la matière. Aussi pouvons-nous dire, comme Bossuet, parlant d'un grand prince, mais avec plus de raison que lui : « Nous sommes effrayés par la grandeur du sujet ». Sous notre plume viennent se placer tout naturellement les paroles d'un pieux annaliste, cité par Mgr Ricard. Cet annaliste, après avoir raconté une multitude de miracles de Saint Antoine, s'arrête comme lassé ou ébloui et déclare qu'il est impuissant à tout dire. « Tels sont, dit-il, les miracles que le Seigneur a daigné accomplir par son serviteur Antoine. Il y en a bien d'autres qui ne sont pas consignés dans ce livre. Au milieu d'une si grande abondance, j'ai choisi ceux que je viens de raconter pour fournir des matériaux a ceux qui voudront travailler à augmenter la gloire du Saint ».
Arrêtons-nous aussi, et, d'ailleurs, nous en avons assez dit pour montrer qu'Antoine est vraiment un grand thaumaturge. II a été le libérateur de Padoue, il sera aussi le sauveur de notre société. Adressons-lui donc avec confiance nos prières et nos supplications. Disons-lui : "Saint Antoine, qui ressuscitez les morts, Saint Antoine, qui domptez la fureur des tyrans, Saint Antoine, qui guérissez les malades, Saint Antoine, semeur de miracles, priez pour nous !"
Réflexions
Le Sacrement de Pénitence
II nous a paru bon de fermer la trop courte série de nos petites méditations par quelques réflexions sur le Sacrement de la Pénitence, sacrement qui rend la vie à l'âme, en remettant les péchés commis après le Baptême. Le Sauveur Jésus institua ce sacrement, le jour de Sa Résurrection, lorsque, retrouvant les Apôtres réunis dans le Cénacle, Il souffla sur eux, en disant : « Les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez, et ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez ». II y avait autrefois, à Jérusalem, une source miraculeuse, qu'on appelait la Piscine probatique. L'Ange du Seigneur, à certains moments, venait agiter l'eau de la piscine, et le malade qui, le premier, y était plongé, était guéri.
Nous sommes tous des malades, et les infirmités de nos âmes sont grandes. Dans Sa Bonté, le Sauveur nous a préparé une nouvelle Piscine probatique, où nous devons, tous trouver la guérison. C'est le Sacrement de Pénitence. Ajoutons que, pour trouver la guérison dans ce Sacrement, nous devons nous en approcher avec les sentiments d'une vraie et sincère contrition. « C'est elle, dit le concile de Trente, qui prépare l'homme, tombé dans le péché après le Baptême, a recevoir son pardon ».
Or, la contrition consiste en deux sentiments. L'un est le regret, la douleur d'avoir offensé Dieu, et l'autre est la résolution, la volonté ferme de ne plus l'offenser. De même qu'il peut exister deux motifs d'avoir cette douleur, de même il peut y avoir deux sortes de contrition. La première est la douleur d'avoir offensé Dieu, parce que le péché est une insulte à Dieu très bon et très aimable ; la deuxième est causée surtout par la crainte de l'enfer : celle-ci est l'attrition ou contrition imparfaite, celle-là est la contrition parfaite. Ajoutons aussi que nous devons faire l'aveu de nos fautes au ministre de Jésus-Christ, qui prononce la sentence et qui nous donne une pénitence à faire. Voilà donc une nouvelle source de grâces, que le Sauveur a ouverte pour nous. Voilà le moyen qu'Il nous a donné de reconquérir son amitié, quand nous l'avons perdue par le péché. Remercions-le du fond du cœur, et allons souvent nous baigner dans ces eaux salutaires qui fortifient et qui guérissent.
Prières : Notre Père, je Vous salue, Si Quaeris, Trois Gloire soir au Père, suivis de l'invocation : « Saint Antoine de Padoue, priez pour nous ».
Oraison
O grand Saint Antoine, vous dont le cœur est si plein de bonté, et qui avez reçu de Dieu le don de faire des miracles, secourez-moi en ce moment, afin que, par votre assistance, j'obtienne la grâce que je demande (nommer la grâce), et que je puisse ainsi glorifier de plus en plus le Seigneur qui opère par vous de si grandes merveilles.
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La Servante de Dieu Thérèse Guillaudeu des Bassablons
La Servante de Dieu Thérèse Guillaudeu des Bassablons
1728-1794
Née à Saint Malo le 3 décembre 1728, d'une noble et très chrétienne famille Thérèse Guillaudeu parut dès l'enfance douée de qualités charmantes, sur lesquelles se greffèrent des vertus surnaturelles qui devaient aller toujours croissant. Mariée toute jeune à Claude-Vincent des Bassablons, elle fut, dans la vie du mariage et du monde, la chrétienne parfaite et rapprocha suavement de Dieu son mari qu'avaient séduit les sophismes de l'époque. Leur foyer restant sans enfants, Thérèse des Bassablons donnait une large part dans sa vie aux œuvres de miséricorde, qu'elle savait allier avec tous les devoirs de sa situation. Veuve après vingt années de mariage, elle se consacra uniquement à la Piété et au service de toutes les infortunes. La pratique des plus hautes vertus lui était si familière, et surtout elle porta l'humilité et la Charité à un degré si éminent que ses concitoyens l'avaient en vénération. Habitués à recourir à elle en toutes circonstances, il l'appelèrent « Notre Dame de Bon Secours » souvent aussi « Notre Sainte ». Les jours troublés de la Révolution firent éclater d'avantage encore l'héroïsme de cette âme qui cherchait toujours à rester inconnue. Un saint Religieux lui avait prédit une fin sanglante, et depuis quinze ans, chaque jour, elle se préparait à la mort ; mais la vive horreur qu'en éprouvait sa nature impressionnable, ne l'empêcha ni de tenir ferme à son poste de dévouement comme directrice de la Maison de la Providence de Saint Malo, ni de se multiplier pour être utile aux Prêtres proscrits. Entourée de dangers toujours plus grands, harcelée d'injures et de menaces, même par quelques uns dont elle était la bienfaitrice, elle demeurait sereine, douce et magnanime. Après avoir accompli, en de telles circonstances un bien que tous s'accordaient à regarder « comme miraculeux », la Servante de Dieu fût arrêtée le 8 avril 1794 sur l'ordre de Le Carpentier, et, deux mois après, envoyée par lui devant le Tribunal Révolutionnaire de Paris. Elle avait « donné le dangereux exemple de l'attachement au fanatisme », elle avait « recelé des prêtres », telles étaient les principales charges relevées contre elle. « Notre courageuse martyre », selon l'expression de son premier biographe, l'Abbé Manet, subit un voyage de seize jours qui fût une longue agonie, mais elle « ne perdit pas un instant son enjouement céleste » et fût l'apôtre de ses compagnons, en particulier de l'un deux. Condamnée à cause de son « fanatisme » elle montra une force d'âme admirable, et fût mise à mort en haine de la Foi le 20 juin 1794. Le Tribunal Ecclésiastique constitué à Paris en vue de l'introduction de la Cause de Béatification des Martyrs du Tribunal Révolutionnaire a inscrit le nom de Thérèse des Bassablons sur la lise privilégiée.
« J'accepte la mort très volontiers, ô mon Dieu, pour rendre hommage à Votre Souveraineté, je la reçois comme un effet de Votre Justice sur moi. Je l'accepte par amour en vue d'imiter et d'honorer la mort de mon Sauveur Jésus-Christ. Je l'accepte pour obéir à Votre Volonté, je l'accepte pour Votre Gloire à laquelle doit se rapporter tout notre être, notre vie et notre mort. Je l'accepte afin de m'unir à Vous pour éternellement Vous aimer, Vous louer et jouir de Vous. Ainsi soit-il ». (Tiré du Vade-mecum de préparation à la mort de Thérèse des Bassablons).
Prière pour le succès de la cause de Béatification des Martyrs du Tribunal Révolutionnaire de Paris
O Dieu, qui au milieu des troubles de notre Patrie, avez voulu que Vos serviteurs subissent le dernier supplice pour la défense de la Foi Catholique, faites que, bientôt proclamés citoyens du Ciel, ils deviennent pour nous les modèles et les protecteurs de cette même Foi. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.
Nihil Obstat
Joseph Grente,
Vice Postulator
8 avril 1922
Imprimatur
Parisiis, die 22 Aprilis 1922
Mauritius Clément, V.G.
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Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Vingt-huitième jour
Le sens profond de notre Médaille
Dieu ne fait rien sans raison. Un signe de Lui indique toujours de grandes choses. Une médaille, en soi, n'est qu'un petit morceau de métal, oui ; la croix d'honneur aussi, et pourtant cette croix est éloquente sur la poitrine d'un brave. Le drapeau, en soi, n'est qu'un peu d'étoffe, mais il incarne l'idée de la Patrie. La Médaille doit donc avoir, elle aussi, son symbolisme. Nous le trouvons clairement exprimé dans l'Introït de la Messe de la Médaille Miraculeuse : « Ceci sera comme un signe dans votre main, comme un monument devant vos yeux, afin que la Loi du Seigneur soit toujours dans votre bouche ».
« Un signe dans votre main ». Oui, un signe, un gage, une alliance. Un signe d'appartenance à Marie Immaculée dont on porte les livrées ; un gage assuré de sa protection et une promesse efficace ; une alliance enfin, alliance filiale de l'enfant avec Sa Mère, alliance maternelle avec Celle qui donne à son enfant Sa Médaille en signe d'adoption.
« Un monument devant nos yeux ». C'est un mémorial, ou mieux un modèle à reproduire. Quels horizons, dès lors, se laissent entrevoir ! Ce modèle, c'est Marie Elle-même : « Faites frapper une médaille sur ce modèle », a dit l'Immaculée. C'est donc bien un modèle vivant, et quelle vie surnaturelle et divine découle de la Sainte Vierge ! C'est la vie de grâce, gage et promesse de la vie éternelle de gloire, que nous vaudra l'imitation des vertus de Marie.
« La Loi de Dieu ». Toute la religion n'est-elle pas gravée sur cette Médaille, comme en un résumé, en un raccourci saisissant ? N'est-elle pas comme une miniature divine où ne manque aucun trait essentiel ? Le Dogme de l'Immaculée Conception, tel qu'il est rappelé dans la Médaille, ne contient-il pas, plus ou moins explicitement, les principales vérités de notre Sainte Religion, depuis le Dogme du péché originel jusqu'à l'objet précis de la Fête toute récente instituée en l'honneur de Marie « Médiatrice de Toutes Grâces » ? N'y voyons-nous pas, de plus, les plus efficaces moyens de Salut ; la prière et la souffrance chrétiennement acceptées ?
Etant donnée cette Doctrine, car c'est en une, quoi d'étonnant qu'on ait trouvé dans l'étude de la Médaille Miraculeuse bien comprise un véritable remède providentiel aux plaies religieuses et morales de notre époque ? Et combien ce remède, s'il était mieux connu, paraît vite devenir populaire, pratique et tout puissant ! Populaire : il est à la portée de tous, même des plus humbles. Pratique : il peut et doit être d'un usage quotidien. Tout-puissant : il est d'origine surnaturelle et divine. N'est-ce pas, aussi, un signe sensible et le canal céleste des grâces promises par la Sainte Vierge à ceux qui porteront Sa Médaille avec Foi et amour ?
Lecture
Je suis un honnête homme...
Dans un hôpital de Paris se trouvait un soldat qu crachait le sang depuis environ six mois et qui était menacé de mort prochaine. C'était un homme de mœurs dépravées ; il menait depuis vingt ans la vie la plus scandaleuse et ne donnait aucun signe de religion. La Sœur chargée de la salle, voyant qu'il déclinait de plus en plus, voulut l'engager à se confesser, mais il lui répondit : « Ma Sœur, je suis un honnête homme, je n'ai ni tué, ni volé, je n'ai pas besoin de confession ». « Sans avoir tué, ni volé, reprit la Sœur, on peut avoir besoin de la Miséricorde Divine ». « Je vous en prie, ma Sœur, reprit le malade, laissez-moi tranquille, je ne veux pas me confesser ».
Cependant, le danger devenait toujours plus grand ; on fit prévenir le Prêtre de la paroisse qui s'empressa d'accourir auprès du malade. Démarche inutile... il refusa obstinément de se confesser. La Sœur, désolée de le voir sur le point de paraître devant Dieu en de si mauvaises dispositions, ne pouvant rien obtenir par la persuasion, tourna ses espérances vers le Ciel ; elle glissa secrètement sous le matelas du moribond la Médaille Miraculeuse et pria ardemment la Sainte Vierge de toucher le cœur de ce pécheur endurci. Le lendemain, la Sœur trouva son malade plus calme et, lui ayant demandé comment il avait passé la nuit :
« Très bien, ma Sœur, répondit-il ; j'ai bien dormi, ce que je n'ai pas fait depuis longtemps, et je me trouve mieux ». Et comme la Sœur se retirait : « Ma Sœur, reprit-il, je veux me confesser : faites-moi venir Monsieur le Curé ». Lorsqu'il eut terminé sa confession, la Sœur lui montra la Médaille qu'on avait cachée sous son matelas. Il la prit, la baisa avec respect et affection, en s'écriant : « C'est elle qui est la cause de mon Salut ; je veux qu'on l'attache à ma boutonnière, à côté de ma croix d'honneur ». Et comme la Sœur la plaçait de manière à être à peine aperçue : « Oh ! Ne la cachez pas, ma Sœur, mettez-là à côté de ma décoration ; je ne rougirai pas de la montrer ».
Quelques instants après, on lui apporta le Saint Viatique. À la vue du Saint Sacrement, il fut si touché, si pénétré, qu'il demanda tout haut pardon à Dieu des péchés de sa vie passée. Il vécut encore deux jours et, après avoir reçu l'Extrême-Onction, mourut dans les plus grands sentiments de Foi, de piété et de contrition.
Prière
Merci, ô mon Dieu, de nous transmettre ainsi, par les mains de Votre Divine Mère, un moyen si touchant et si simple de Vous faire connaître et de Vous faire aimer. N'est-ce pas là aussi, pour nous, l'occasion choisie d'être apôtres et de faire rayonner notre Foi autour de nous ? Désormais, nous Vous servirons avec plus de confiance et plus de zèle encore de cette petite Médaille ; tous ceux qui, grâce à nous, pourront la porter, auront ainsi sur eux un mémorial qui leur parlera de Dieu et leur rappellera la religion apprise autrefois, et peut être oubliée. Et nous nous souviendrons de cette parole du Livre de la Sagesse, que l'Eglise a appliqué à Votre Sainte Mère : « Ceux qui Me font connaître, auront la vie éternelle ». Ainsi soit-il.
O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous !
Prions les uns pour les autres
En ce mois de Marie, durant lequel nous prions Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, prions les uns pour les autres. Confiez vos intentions à la prière des internautes. Elle seront publiées ci-après. Envoyez-moi vos intentions à franck.monvoisin@laposte.net
« Je viens vous confier les intention de Marie Amédée que maman Marie en ce mois qui lui est confié lui obtienne la grâce de la délivrance totale de tout ses esprits maléfiques qui l'empêchent de réussir sa vie. Maman Marie obtiens lui la grâce de la foi afin qu'elle puisse dire au monde entier tes merveilles et porter plus haut ton étendard et montre lui sa vocation. Obtient aussi a Joséphine la grâce de la réconciliation entre elle et sa maman, sa sœur, son frère, sa nièce, et obtiens pour Francesca la délivrance totale. Donne à pauline la grâce de la foi, l'humilité a Sther, la foi et du travail ». (Pauline)
« Merci à tous ceux qui prieront la Très Sainte Vierge Marie, l'Immaculée Conception, pour la conversion sincère de François, mon mari, ainsi que celles de mes enfants Stéphane, Sylvie et aussi de Yukiko et de Mandor. Merci Maman Marie ». (Anne Marie).
« Maman Marie, merci m'accorder la santé du corps intercédez pour moi auprès de votre fils ». (Joseph).
« Mes intentions de prière en ce Mois de marie notre Mère : afin qu'elle puisse intercéder auprès de son fils notre seigneur et sauveur Jésus-Christ, pour la réussite, et la victoire de mon voyage ainsi que la protection de tous mes enfants et que je puisse recevoir la délivrance. Merci ». (Godart).
« Ma très sainte mère aie pitié de moi et de ma famille, permets par tes prières que Georgy mon frère soit libéré de ses souffrances dues à sa sclérose en plaques, je souhaiterais avec une très grande foi qu'il guérisse physiquement, spirituellement et intellectuellement. Mais je souhaite que ce soit la volonté de dieu. Je te recommande aussi Mattys son fils,mon neveu que j'essaie de convaincre à se baptiser aide moi, je te confie Arnaud mon autre neveu adolescent également, mais aussi son père : Jannick. Enfin, pour moi je prie depuis 8 ans qu'un homme croyant pratiquant soit envoyé par Dieu pour devenir mon époux, mais rien de tout cela, aide moi, maman par l'intercession de sainte Catherine Labouré. Quelque soit ce que Dieu aura décidé aide moi à accepter sereinement ». (Dulio).
« Je demande l'intercession de la vierge Marie pour guérir ma sœur Blandine, mère des 4 enfants qui souffre de l'hypertension artérielle, maux de cœur et du début du diabète. Que le Seigneur ait pitié d'elle afin qu'elle puisses continuer à élever ses enfants ; je supplie la Mère de Dieu d'assister ma femme qui attend la venue de notre bébé, la vierge qui nous a assisté pour la venue de cet enfant qu'elle assiste ma femme le jour de son accouchement, qu'elle accouche sans problème et par la voie basse ; je demande aussi la grâce de l'Eternel par la médiation de la mère du seigneur qu'elle accorde à ma mère le visa pour la Belgique pour assister sa fille qui vient d'avoir les jumeaux après vingt ans d'attente. Que le seigneur nous accorde sa grâce de demeurer toujours dans sa présence. Amen ». (Clovis).
« Je confie à la Vierge Marie les maux d'yeux de ma mère. Qu'elle vienne à son secours et lui accorde la guérison ». (Jean-Paul).
« Je vous confie humblement cette intention de prière. Maman Marie, toi qui a toujours été à mes côtés, je te confie et te consacre mon profond désir de mariage. Veux-tu le purifier selon la volonté de Dieu ? Tu connais tous mes sentiments, mes désirs et mes pensées concernant Christophe, je te les remets avec confiance et beaucoup d'espoir. Viens régner, avec Jésus dans notre coeur et dans notre relation d'amitié. Si c'est la volonté de Dieu que nous soyons bénis et appelés tous les 2 au sacrement du mariage, conduis-nous sur cette voie. Si ce n'est pas la volonté de Dieu, mais la paix dans notre cœur et choisis toi-même mon futur époux et sa future épouse. Ô Maman Marie conçue sans péché, prie pour nous qui avons recours à toi ! » (Elodie).
« Mes intentions de prière pour ce mois Marial: « Que Dieu m'aide à débloquer ma situation ma situation financière. Qu'il me trouve un bon boulot qui me permettra d'assurer l'éducation des mes enfants, bref le boulot qui permet de suffire aux besoins de ma famille. Que mes dossiers du parquet avec mes anciens Employeurs puissent trouver des bonnes solutions par la grâce de notre Dame de Médaille Miraculeuse et que ça ne soit pas ma volonté mais celle de notre Dieu. Merci et bonne prière ». (Jean-Pierre).
« Pour que la Vierge par l'intercession de Sainte Catherine apporte une leur de spiritualité dans ma vie sentimentale.Je souhaite de tout mon cœur ne plus vivre dans l’infidélité car je ne peux communier. Qu'il soit convertit et sache que le concubinage n'est pas une bonne chose. Que spirituellement il agit et réfléchisse et qu'elle nous rende visite. Je lisais encore les recommandations les recommandations sur les sacrements de réconciliation et l'eucharistie, je souhaite que les choses s’améliore pour nous. Je prie de vivre dans la chrétienté avec lui c'est mon désir et qu'il soit convertis ». (Smile).
« Prions le Seigneur par l'intercession de la Vierge par sa Médaille miraculeuse afin qu'il nous aide à avoir un enfant dans notre foyer depuis notre mariage religieux et que la dette qui nous étouffe à ce jour soit allégée et payer tout doucement. que les enfants adoptifs que nous avons dans notre maison trouvent leur épanouissement, la santé et la foi en Dieu. Que les âmes du Purgatoire reposent en paix ». (Paul).
« Je vous salue dans le saint nom de Jésus. Pour la conversion de mon mari. pour la conversion de mes frères. Je vous demande de prier pour la guérison de ma nièce Inès. Mon neveu Sami. Mon Neveu Yann qui à 10 ans et demi et qui a perdu la voix. Pour le voyage de mon petit frère Emmenuel J. et le voyage de mon fils, que la grâce du tout puissant soit sur vous que la Vierge Marie vous comble de ses bienfaits j'aime la fille de l'éternel Dieu. La paix du Seigneur soit avec vous. priez pour la paix dans mon foyer et l'amour entre moi et mon mari merci ». (Caroline).
« Comment te remercier pour ces merveilles! Je te dit tout simplement : « Merci maman Marie pour la qualité de vie que ton fils et toi offrez à ma famille ici bas ». jamais tu ne m'as jamais rien refusé, tu as toujours été là pour moi alors maman je ne cesserai jamais de t'implorer car je sais tu m'aimes et je suis ta fille à qui d'autre irais je ? Tu es ma mère, ma protectrice, alors en ce mois qui t'est dédié chère Maman je te supplie de tourner ton regard maternel et bienveillant sur ton fils Patrick Olivier dont tu as bien voulu me confier la garde, permets par tes prières à notre Seigneur Jésus-Christ que la providence l'accompagne dans ses examens: Baccalauréat et concours d'entrée dans une école polytechnique du pays ! Vierge miséricordieuse bénie j'implore ton secours et ton assistance prie pour nous qui avons recours à toi car en notre Seigneur Jésus-Christ, nous avons totalement confiance ! Merci ». (Solange).
« Vierge Marie je vous demande de prendre sous votre guidance et protection notre fils Stéphane afin qu'il sorte de tous ces soucis dans lesquels il se trouve soucis financiers dus à une mauvaise gestion il était trop jeune pour se lancer dans la vie, demandez pour lui à Jésus de le corriger dans l'amour de l'éduquer dans la droiture de le rendre aux joies de votre Sainte famille protégez aussi son papa qui fait tout ce qu'il peut pour l'aider je vous confie aussi nos deux autres enfants et leur foyer merci Maman du ciel Merci Seigneur ». (Stéphane).
« Mon Dieu je te demande de libérer Victor qui es malade, il est interné depuis 22 jour il souffre beaucoup, je te demande de le guérir car il est déprimé sans force sans courage, Je t'en supplie mon Dieu aies pitié de lui ». (Antoine).
« Maman Marie, accorde-moi la grâce de tomber enceinte et d’être une mère douce et généreuse conduisant ses enfants sur le chemin de la Foi. Amen ». (Perpétue).
« Sainte Vierge Marie, je te prie pour ma santé, merci Marie. Sainte Vierge Marie, Notre Mère, je te prie pour l’unité dans ma famille. Sainte Vierge Marie, je mets entre tes mains ma famille et je te demande de tourner vers Dieu Notre Père et vers Jésus Notre Frère et sauveur mon père ainsi que mes neveux et nièce. Sainte Vierge Marie, Notre Mère, je te prie pour toutes les âmes du purgatoire et spécialement pour ceux qui meurent seuls, ceux qui ne croient pas, ceux pour qui personne ne prie, et pour mon frère et tous les membres défunts de ma famille. Je demande à Notre Mère, la Sainte Vierge Marie de m’aider à construire ma maison, où je souhaite y honorer l’image de la Sainte Famille. Sainte Vierge Marie, chère Maman, je vous demande de protéger notre belle terre, les végétaux et tous les animaux du monde que nous, les hommes, détruisons ». (Maria).
« J'ai profondément et avec confiance besoin de l'intercession de la Très Sainte Vierge Marie, restée vierge après la naissance du Seigneur Jésus : aidez-moi a résoudre Les problèmes qui m'accablent depuis des mois, j'ai la certitude que la solution ne peut que venir de la très sainte vierge Marie. Ainsi soit il ». (Matysco).
« En ce mois de maman Marie, je prie maman marie de prier pour la conversion de mon mari, de mes enfants, de mon frère Ben, mes frères et sœurs et la conversion de chaque membre de ma famille. Merci maman Marie. Ta fille caroline qui t'aime ».
« Prions pour David, persécuté dans son travail et pour son épouse Marie-Charlotte qui est au chômage. Que le Seigneur puisse venir toucher ce couple et agréer leurs demandes pour un nouveau travail. Action de grâce pour cette famille avec la venue d'un petit Arthur. Prions pour Jean-Marie qui s'est suicidé. Que le Seigneur lui accorde la clémence. Prions pour toutes les intentions du groupe de la Visitation ainsi que pour les exclus. Prions pour notre gouvernement afin qu'il ne vote plus de lois scélérates. Prions pour la famille. Prions pour notre St Père François ainsi que pour notre Pape Emérite Benoît XVI. Prions pour que les couples puissent être à l'image de la Sainte Famille. Merci, Seigneur, Merci Maman Marie et Sainte Catherine Labouré pour toutes les grâces reçues. Que Dieu vous bénisse ! Union dans la prière ». (Marie).
« Je compte sur vos prières pour que Dieu puisse exaucer mes demandes qui consistent à la régularisation du statut de mes enfants et d’autres enfants dans la même situation, à la réussite de mes enfants, à la paix et prospérité des familles Léo, Louis-Charles et Charles ». (Marie-Jeanne).
« Maman je te remercie d'avoir mis à ma disposition des fonds nécessaire pour sortir de mon endettement ! Mère infiniment bonne permets par la grâce de ton fils notre seigneur Jésus-Christ que je puisse effectivement réussir à ouvrir ce compte d'association que l'argent y afférent y soit alloué! Merci Sainte Mère pour toutes ces merveilles. Amen ». (Solange).
« Que maman Marie jette un regard de bonté sur ma sœur Chantal qui est très mal et désorientée. Elle a du diabète de l'eczéma sur tous le corps. Par la puissance de Marie qu'elle soit délivrée de tous les esprits maléfiques qui l'empêchent de vivre sa vie d'enfant de Dieu. Merci pour tous ceux qui prieront pour la très sainte vierge. Merci Maman Marie. » (Stella)
« Sainte Vierge Marie et Sainte Catherine Labouré, je vous prie pour mon oncle Vincent et sa famille. Apportez leurs la guérison physique et psychologique. Merci ». (Maria).
« Je demande l'intercession de la vierge Marie pour que si c'est la volonté de Dieu je conserve mon emploi ou je suis actuellement afin que je puisse subvenir a ma famille, a l'éducation de mes enfants et aider mes voisins. Merci de tout cœur ». (Antoine-Marie).
« Par l’intercession de la vierge Marie que le seigneur guérisse notre sœur en christ Judith makwebo » (Clovis).
« Sainte Vierge Marie, obtiens pour moi en ce temps de pentecôte une nouvelle naissance dans les dons de sanctification. Ma jarre de compassion, de joie et de foi a tari. J'ai besoin une profonde effusion pour renaître à la vie d'en haut. J'ai essayé par mes propres forces mais en vain. J'ai besoin de la grâce de Dieu. Cela fait des années que je formule la même prière : « Seigneur Jésus doux et humble de Cœur, rend mon cœur semblable au Tien », mais j'ai l'impression que je vais de mal en pire. Mes péchés sont encore plus noirs. Maman, Prie pour moi. Merci maman Marie. Amen ». (Justine).
« O Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, je te présente toutes les âmes du purgatoire et surtout celles pour lesquelles on ne prie jamais. Je te confie particulièrement l'âme de mon grand-père Mfoula André, ma grand-mère Biloo Alice, mon père Ndjala Jean-Paul. O maman, pardonne leur péchés et, intercède pour eux auprès de ton fils bien-aimé afin qu'il les reçoive dans son royaume pour qu'elles puissent vous présenter directement nos prières. Je te présente aussi tous mes ennemis maman c'est toi notre mère qui peux nous juger. Amen !!!
O maman Marie tu es notre mère que le seigneur nous a laissé a qui d'autre irions nous ci ce n'est toi. Je te remercie d'avoir donne des enfants a Fabiola, un grand merci a la maison que tu as permis que Pascal et Fabiola trouvent. Je remercie aussi tout le groupe de Prière Rosa Mystica pour toutes les intentions qu'il vous a adressées et toutes les grâces obtenues jusque là !! Je te prie d'intercéder pour moi afin que tous mes projets de constructions soient réalises pour la gloire de notre seigneur Jésus Christ. Amen !!!
Je demande a maman Marie notre Dame de la Medaille Miraculeuse d'intercéder pour la conversion de mon fils Cédric, maman Marie, fais que mes deux filles Malaika et Walidi puissent s'entendre tout le temps. Maman je te confie mes enfants que je n'ai pas accouchés mais que le seigneur lui même m'a donné : Célia, Jordan, Junior et mes deux homonymes donne moi la force et les moyens de pouvoir m'en occuper je te prie maman. Je te demande aussi maman Marie de donner la guérison a Annycette de notre groupe de Prière Rosa Mystica redonne lui sa Santé, maman, afin qu'elle ne soit plus brûlée des qu'elle est a proximité d'une source électrique, pour la gloire de ton fils bien-aimé notre Seigneur Jésus-Christ. Amen !!! » (Solange)
« Prions tous les uns pour les autres avec Marie : je confie à la très Sainte Vierge Marie : mon fils Manu qui est au chômage depuis 2 ans, que notre Mère intercède pour lui, afin qu’il trouve courage et volonté de faire des recherches, et qu’il ne se laisse pas démoraliser. Aide aussi ma fille à évoluer dans son nouveau poste, donne leur la foi, Maman Marie je te confie mes enfants ainsi que mes petits enfants et mon couple : priez pour nous. Amen ». (Jeanne).
Important
N'oubliez pas, surtout, chaque jour, de porter la Médaille Miraculeuse, car c'est le canal privilégié par lequel Marie distribue ses grâces (vous aurez l'occasion de pouvoir le vérifier tout au long de ce mois), de réciter au minimum, 1 notre Père, trois je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père, et trois fois l'invocation : « O Marie conçue sans péchés, priez pour nous qui avons recours à Vous ». Si cela vous est possible, accédez aux Sacrements de l'Eucharistie et de la Réconciliation, au moins chaque semaine pour l'Eucharistie et suivant vos disponibilités pour le Sacrement de Réconciliation. Cela est très important. L'Eucharistie est le centre de toute vie spirituelle et le Sacrement de Réconciliation est la toilette de l'âme...
Les récits des grâces obtenues seront publiés au fur et à mesure et transmis à la Chapelle de la Médaille Miraculeuse à la fin du Mois de Marie.
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Litanies de Notre Dame de Rocamadour
Litanies de Notre Dame de Rocamadour
Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, ayez pitié de nous
Seigneur, ayez pitié de nous
Christ, écoutez-nous.
Christ, exaucez-nous.
Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Vierge Marie, priez pour nous.
Vierge, Reine et Patronne de Rocamadour, priez pour nous.
Notre Dame de Rocamadour, dont le pèlerinage est l'un des plus anciens de France,
Notre Dame de Rocamadour, que Zachée, le Publicain de l'Evangile nous a fait connaître et aimer,
Notre Dame de Rocamadour, à qui Zachée ou Saint Amadour éleva ce sanctuaire,
Notre Dame de Rocamadour, dont Saint Amadour nous a laissé la vénérable image
Notre Dame de Rocamadour, Reine du Sanctuaire que consacra Saint Martial et où il célébra les Saint Mystères,
Notre Dame de Rocamadour, Reine de la Chapelle où Saint Dominique pria et fut béni,
Notre Dame de Rocamadour, Reine près de laquelle Saint Louis s'agenouilla, demandant le bonheur de la France,
Notre Dame de Rocamadour, à qui Roland consacra son épée,
Notre Dame de Rocamadour, dont la bannière gagnait les batailles,
Notre Dame de Rocamadour, dont la main délivrait les captifs,
Notre Dame de Rocamadour, que tous les siècles ont visitée avec amour
Notre Dame de Rocamadour, dont le pèlerinage est enrichi de faveurs spéciales,
Notre Dame de Rocamadour, à qui le Pape Martin V accorda les indulgences de Saint Pierre de Rome,
Notre Dame de Rocamadour, dont le Bienheureux Pie IX a couronné la vénérable statue,
Notre Dame de Rocamadour, que l'impiété et la haine ont souvent voulu détruire,
Notre Dame de Rocamadour, dont le monuments se relèvent par la piété et la reconnaissance,
Notre Dame de Rocamadour, que les peuples visitent comme autrefois,
Notre Dame de Rocamadour, que la Confrérie des pèlerins fait connaître et aimer,
Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde pardonnez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, ayez pitié de nous de nous, Seigneur.
Priez pour nous, Notre Dame de Rocamadour,
Afin que nous soyons dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ
Prions
Seigneur, nous Vous supplions de répandre Votre Sainte Grâce dans nos âmes, afin qu'après avoir connu par la voix de l'Ange, la miraculeuse Incarnation de Jésus-Christ Votre Fils, nous puissions arriver un jour à la jouissance de la gloire de Sa Résurrection, qu'Il a voulu nous procurer par Sa Passion et par Sa Croix. Par ce même Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
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