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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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6 mai 2013

Le Serviteur de Dieu Henri Verjus

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Le Serviteur de Dieu Henri Verjus

Missionnaire du Sacré Cœur d'Issoudun

Premier Apôtre de la Nouvelle Guinée

1860-1892

 

Henri-Stanislas Verjus naquit le 26 mai 1860 à Oleggio, petite ville du Piémont, de mère piémontaise et de père savoyard ; né deux mois après l'annexion de la Savoie à la France, Henri Verjus était de Nationalité Française.

Tout enfant, il donna des signes d'une grande piété : au jour de sa Première Communion qu'il fit à l'âge de huit ans, il senti naître en son âme la vocation au Sacerdoce. Admis en 1872 à la Petite Œuvre du Sacré Cœur, alors à Chezal-Benoît, près d'Issoudun, il devint bientôt le modèle accompli de ses condisciples, par sa piété, sa dévotion à Marie, sa Charité, son renoncement.

Le 15 février 1878, il fit ses premiers pas dans la Congrégation des Missionnaires du Sacré Cœur ; à partir de ce moment, il ne rêva plus qu'apostolat et martyre : ce furent les deux passions de sa vie. Aussi fit-il converger vers l'apostolat toutes ses études, tous ses travaux, toute son activité, toutes ses prières, et commença-t-il son martyre en se livrant à des mortifications extraordinaires.

Ordonné Prêtre à Rome en 1883, il exerça pendant une année un ministère fécond dans la Ville Eternelle. Enfin, en 1884, il put partir pour ses chères missions. Le premier, il pénétra dans la Nouvelle Guinée, terre immense encore fermée à l'Evangile. Par son intarissable bonté, il gagna le cœur des indigènes et, au prix de mille souffrances, il les convertit au Christ. Son zèle et son activité étaient sans bornes, comme son amour pour Jésus Christ et les âmes. Il arrosa de ses sueur cette terre infidèle ; il l'arrosa aussi de son sang, grâce à ses pénitences effrayantes.

Il y reçut l'Onction Episcopale le 22 septembre 1889. Trois ans après il vint en Europe pour l'intérêt de ses missions : son but était principalement de susciter partout des vocations pour hâter la conversion de sa chère Nouvelle Guinée. Épuisé par les fatigues de son héroïque apostolat, miné par la fièvre, il voulut quand même aller jusqu'au bout de ses desseins apostoliques ; mais il dut s'arrêter à Oleggio, où il mourut martyr de Charité, à peine âgé de 32 ans. Sa terre natale garde et vénère sa tombe. Nombreuses sont les âmes qui l'ont invoqué après sa mort et ont éprouvé la puissance de son intercession.

 

Sa consécration au Sacré Cœur comme victime pour la Nouvelle Guinée

 

Mon bon et mon unique Bien-Aimé Jésus ! Aujourd'hui, 17 octobre, fête de l'aimante et première victime de Votre Divin Cœur, je viens, par les mains très pures de ma bonne Mère, m'offrir à Votre Justice et Miséricorde pour être Votre victime, Vous priant et Vous conjurant de me purifier, sanctifier et immoler entièrement pour payer les dettes de ces pauvres âmes, obtenir leur grâce et leur conversion. Je sais, ô mon Dieu, que Vous pouvez me prendre sur parole et me faire endurer toutes les rigueurs de Votre Justice. J'y consens, ô mon Dieu ! Je le souhaite !... Je le veux !... Je Vous me demande ardemment !... Il le faut, ô mon Dieu, que Vous soyez connu et aimé de tout ce peuple. Il faut que ces âmes soient sauvées !... Il faut que Votre Sang les lave, les purifie et les sauve ! Et si, pour cela, ô mon Jésus bien-aimé, il faut du sang ! Des tourments ! Une passion ! Une flagellation ! Un crucifiement ! Un chemin de croix vivant ! Ô bon Jésus, je Vous en conjure, acceptez-moi. Voici tout ce que j'ai, tout ce qui me reste encore !... mon sang... mon corps tout entier... mon cœur, mon âme, tout moi-même. Crucifiez-moi ! Ô mon Jésus !... Brisez-moi !... et triomphez sur mes ruines ! Ô ma bonne Mère, j'ose me placer sur Votre Cœur de Mère, comme sur un encensoir. Brûlez, consumez tout en moi, et faites que notre Jésus accepte ma pauvre offrande et qu'il envoie une grâce irrésistible à ces âmes que je veux Lui porter.

Je m'offre aussi, ô mon Jésus pour cette petite association des victimes dont j'ai le bonheur de faire partie. Je les aime, ô mon Dieu, comme Vous les aimez, multipliez-les pour le Salut de Votre peuple. Envoyez celui que Vous voulez être le consommateur de cette chère œuvre. Et encore une fois, ô mon Maître, si ma vie, si mon sang tout entier, répandu dans les plus cruels tourments peuvent hâter cet instant béni où Vous serez connu, aimé et adoré chez ce peuple, me voilà, ô mon Dieu, prenez-moi des mains de Votre Mère et la mienne, purifiez-moi, immolez-moi tout entier au bon plaisir de Votre Divin Cœur.

 

+Stanislas-Henri Verjus,

Esclave de Marie, Victime du Sacré Cœur

 

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Prière pour demander la glorification du Serviteur de Dieu

 

O Jésus, adorable Rédempteur du monde, Vous qui, aux jours de Votre Vie mortelle, avez laissé tombé ces consolantes paroles : « Demandez et vous recevrez », daignez écouter nos supplications et nos prières, et Vous glorifier Vous-même en glorifiant Votre Serviteur Henri Verjus. Daignez faire sentir de plus en plus sa protection à ceux qui l'invoquent et nous accorder les miracles que la Sainte Eglise réclame pour la Béatification de ses enfants. Souvenez-Vous, Seigneur, des trésors d'humilité, d'amour, de générosité, d'immolation dont Vous avez rempli son cœur, et daignez bientôt permettre à Vos serviteurs fidèles d'exalter Votre infinie Charité, en plaçant sur nos Autels celui qui en a été plus particulièrement l'objet. Ainsi soit-il.

 

Notre Dame du Sacré Cœur, priez pour nous.

 

Les personnes qui, après avoir invoqué Monseigneur Verjus, en ont obtenu des grâces, sont priées de les faire connaître à

Monsieur le Directeur de la Fraternité Notre Dame du Sacré Cœur d'Issoudun

4 rue de L'avenier, B.P. 18,

F- 36107 Issoudun cedex

www.issoudun-msc.com

 

Cum permissu Superiorum

 

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

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5 mai 2013

Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse

Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse

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Sixième jour

Première apparition de la Sainte Vierge à Sœur Catherine Labouré

 

Nuit du 18 au 19 juillet 1830

 

Le 18 juillet 1830, veille de la fête de Saint Vincent de Paul, la directrice du Séminaire fit une instruction sur la dévotion aux Saints et à la Vierge Marie, ce qui augmenta encore le désir qu'avait la Sœur Catherine de voir sa Mère du Ciel. Elle se coucha en se recommandant à Saint Vincent et à son Ange Gardien, avec la confiance qu'elle allait être exaucée.

Vers 11 heures et demie, elle s'entend appeler par son nom trois fois de suite ; elle entre ouvre son rideau du côté d'où part la voix. Qu'aperçoit-elle ? Un enfant d'une beauté ravissante ; il peut avoir 4 à 5 ans, il est habillé de blanc et, de sa chevelure blonde, aussi bien que de toute sa personne, s'échappent des rayons qui éclairent tout ce qui l'entoure. « Venez, dit-il, venez à la Chapelle, la Sainte Vierge vous attend ». « Mais, pensa Sœur Labouré, qui couchait dans un grand dortoir, on va m'entendre, je serai découverte... » « Ne craignez rien, reprend l'enfant, répondant à sa pensée, il est 11 heures et demie, tout le monde dort, je vous accompagne ».

A ces mots, Sœur Labouré s'habille à la hâte et suit l'enfant qui marche toujours à sa gauche. Partout les lumières sont allumées, au grand étonnement de la Sœur. Sa surprise redouble en voyant la porte de la chapelle s'ouvrir dès que l'enfant la touche du bout du doigt. L'intérieur en est tout illuminé, « ce qui, dit-elle, rappelait la Messe de minuit ». Elle s'avance jusqu'à la table de communion et reste agenouillée, dans la prière.

Le temps semble long à Sœur Labouré, enfin, vers minuit, l'enfant la prévient en disant : « Voici la Sainte Vierge, la voici !... » Au même instant, elle entend distinctement, du côté de l'épître, un bruit léger semblable au frôlement d'une robe de soie. Bientôt une dame d'une grande beauté vient s'asseoir dans le sanctuaire. Ne suivant que le mouvement de son cœur, la petite Sœur, l'humble novice des Filles de la Charité, se précipite alors aux pieds de la Sainte Vierge, posant familièrement les mains sur ses genoux...

 

Lecture

Sauvé par la médaille

 

Le fait suivant se passa à San José (Amérique Centrale), le 2 février 1923. M. Edgar Kepfer, receveur de l'Enregistrement, ayant été frappé d'une de ces désastreuses surprises du sort, si fréquentes depuis la grande guerre, eut un moment d'effroi et de désespoir. Sa tête tourna et, ayant sous la main un revolver chargé, il visa le cœur et de donna le coup fatal. Les témoins de ce malheur et sa famille se hâtèrent de le faire transporter à l'hôpital, où l'on se demandait avec angoisse s'il n'allait pas bientôt succomber. Cependant, les distingués chirurgiens qui l'assistaient, les docteurs Soto et Moreno, trouvaient le blessé dans des conditions surprenantes ; il paraissait devoir vivre... Bientôt les docteurs s'aperçurent que, malgré l'entrée de la balle, le cœur n'était pas perforé... Que s'était-il donc passé ?

O merveilleux bouclier de la Médaille Miraculeuse ! La balle le trouva sur son passage. La médaille souffrit du choc, mais, en même temps, elle arrêta le plomb meurtrier qui, à son contact, se vit forcé de dévier du point de départ et alla se réfugier dans la région dorsale. Elle en fut retirée quelques jours plus tard. Il n'y a eu qu'une voix dans l'hôpital pour proclamer le fait surnaturel. Quant au jeune convalescent, reconnaissant et ému, il s'approcha des Sacrements avec une édifiante ferveur et montra, durant son mois de séjour à l'hôpital, les dispositions les plus consolantes. (Une sœur de l'Hôpital). (Suivent, en espagnol, les certificats signés des Drs Moreno et Soto).

 

Prière

 

O Marie, qui avez daigné apparaître à une humble enfant pour lui révéler Vos tendresses, laissez-nous, comme elle, avec la même simplicité, nous approcher de Vous et Vous parler cœur à Cœur. Vous avez bien des choses à nous dire, à nous aussi ; faites que notre cœur soit assez pur pour entendre Vos paroles et assez généreux pour les mettre en pratique. Restez toujours notre Mère et donnez-nous la grâce d'être toujours Vos enfants ; car plus nous serons enfants avec Vous, plus Vous serez « maman » avec nous. Ainsi soit-il.

 

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O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous !

 

Prions les uns pour les autres

 

En ce mois de Marie, durant lequel nous prions Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, prions les uns pour les autres. Confiez vos intentions à la prière des internautes. Elle seront publiées ci-après. Envoyez-moi vos intentions à franck.monvoisin@laposte.net

 

« Je viens vous confier les intention de Marie Amédée que maman Marie en ce mois qui lui est confié lui obtienne la grâce de la délivrance totale de tout ses esprits maléfiques qui l'empêchent de réussir sa vie. Maman Marie obtiens lui la grâce de la foi afin qu'elle puisse dire au monde entier tes merveilles et porter plus haut ton étendard et montre lui sa vocation. Obtient aussi a Joséphine la grâce de la réconciliation entre elle et sa maman, sa sœur, son frère, sa nièce, et obtiens pour Francesca la délivrance totale. Donne à pauline la grâce de la foi, l'humilité a Sther, la foi et du travail ». (Pauline)

« Merci à tous ceux qui prieront la Très Sainte Vierge Marie, l'Immaculée Conception, pour la conversion sincère de François, mon mari, ainsi que celles de mes enfants Stéphane, Sylvie et aussi de Yukiko et de Mandor. Merci Maman Marie ». (Anne Marie).

« Maman Marie, merci m'accorder la santé  du corps intercédez pour moi auprès de votre fils ». (Joseph).

« Mes intentions de prière en ce Mois de marie notre Mère : afin qu'elle puisse intercéder auprès de son fils notre seigneur et sauveur Jésus-Christ, pour la réussite, et la victoire de mon voyage ainsi que la protection de tous mes enfants et que je puisse recevoir la délivrance. Merci ». (Godart).

« Ma très sainte mère aie pitié de moi et de ma famille, permets par tes prières que Georgy mon frère soit libéré de ses souffrances dues à sa sclérose en plaques, je souhaiterais avec une très grande foi qu'il guérisse physiquement, spirituellement et intellectuellement. Mais je souhaite que ce soit la volonté de dieu. Je te recommande aussi Mattys son fils,mon neveu que j'essaie de convaincre à se baptiser aide moi, je te confie Arnaud mon autre neveu adolescent également, mais aussi son père : Jannick. Enfin, pour moi je prie depuis 8 ans qu'un homme croyant pratiquant soit envoyé par Dieu pour devenir mon époux, mais rien de tout cela, aide moi, maman par l'intercession de sainte Catherine Labouré. Quelque soit ce que Dieu aura décidé aide moi à accepter sereinement ». (Dulio).

« Je demande l'intercession de la vierge Marie pour guérir ma sœur Blandine, mère des 4 enfants qui souffre de l'hypertension artérielle, maux de cœur et du début du diabète. Que le Seigneur ait pitié d'elle afin qu'elle puisses continuer à élever ses enfants ; je supplie la Mère de Dieu d'assister ma femme qui attend la venue de notre bébé, la vierge qui nous a assisté pour la venue de cet enfant qu'elle assiste ma femme le jour de son accouchement, qu'elle accouche sans problème et par la voie basse ; je demande aussi la grâce de l'Eternel par la médiation de la mère du seigneur qu'elle accorde à ma mère le visa pour la Belgique pour assister sa fille qui vient d'avoir les jumeaux après vingt ans d'attente. Que le seigneur nous accorde sa grâce de demeurer toujours dans sa présence. Amen ». (Clovis).

« Je confie à la Vierge Marie les maux d'yeux de ma mère. Qu'elle vienne à son secours et lui accorde la guérison ». (Jean-Paul).

« Je vous confie humblement cette intention de prière. Maman Marie, toi qui a toujours été à mes côtés, je te confie et te consacre mon profond désir de mariage. Veux-tu le purifier selon la volonté de Dieu ? Tu connais tous mes sentiments, mes désirs et mes pensées concernant Christophe, je te les remets avec confiance et beaucoup d'espoir. Viens régner, avec Jésus dans notre coeur et dans notre relation d'amitié. Si c'est la volonté de Dieu que nous soyons bénis et appelés tous les 2 au sacrement du mariage, conduis-nous sur cette voie. Si ce n'est pas la volonté de Dieu, mais la paix dans notre cœur et choisis toi-même mon futur époux et sa future épouse. Ô Maman Marie conçue sans péché, prie pour nous qui avons recours à toi ! » (Elodie).

« Mes intentions de prière pour ce mois Marial: « Que Dieu m'aide à débloquer ma situation ma situation financière. Qu'il me trouve un bon boulot qui me permettra d'assurer l'éducation des mes enfants, bref le boulot qui permet de suffire aux besoins de ma famille. Que mes dossiers du parquet avec mes anciens Employeurs puissent trouver des bonnes solutions par la grâce de notre Dame de Médaille Miraculeuse et que ça ne soit pas ma volonté mais celle de notre Dieu. Merci et bonne prière ». (Jean-Pierre).

« Pour que la Vierge par l'intercession de Sainte Catherine apporte une leur de spiritualité dans ma vie sentimentale.Je souhaite de tout mon cœur ne plus vivre dans l’infidélité car je ne peux communier. Qu'il soit convertit et sache que le concubinage n'est pas une bonne chose. Que spirituellement il agit et réfléchisse et qu'elle nous rende visite. Je lisais encore les recommandations les recommandations sur les sacrements de réconciliation et l'eucharistie, je souhaite que les choses s’améliore pour nous. Je prie de vivre dans la chrétienté avec lui c'est mon désir et qu'il soit convertis ». (Smile).

« Prions le Seigneur par l'intercession de la Vierge par sa Médaille miraculeuse afin qu'il nous aide à avoir un enfant dans notre foyer depuis notre mariage religieux et que la dette qui nous étouffe à ce jour soit allégée et payer tout doucement. que les enfants adoptifs que nous avons dans notre maison trouvent leur épanouissement, la santé et la foi en Dieu. Que les âmes du Purgatoire reposent en paix ». (Paul).

 

Important

 

N'oubliez pas, surtout, chaque jour, de porter la Médaille Miraculeuse, car c'est le canal privilégié par lequel Marie distribue ses grâces (vous aurez l'occasion de pouvoir le vérifier tout au long de ce mois), de réciter au minimum, 1 notre Père, trois je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père, et trois fois l'invocation : « O Marie conçue sans péchés, priez pour nous qui avons recours à Vous ». Si cela vous est possible, accédez aux Sacrements de l'Eucharistie et de la Réconciliation, au moins chaque semaine pour l'Eucharistie et suivant vos disponibilités pour le Sacrement de Réconciliation. Cela est très important. L'Eucharistie est le centre de toute vie spirituelle et le Sacrement de Réconciliation est la toilette de l'âme...

Les récits des grâces obtenues seront publiés au fur et à mesure et transmis à la Chapelle de la Médaille Miraculeuse à la fin du Mois de Marie.

 

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4 mai 2013

Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse

Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse

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Cinquième jour

La Voyante de la Médaille Miraculeuse

 

Réponse à l'appel Divin

 

Au début de 1830, Catherine Labouré triompha des résistances de son père, peu disposé à donner sa seconde fille au Bon Dieu, et elle entra comme postulante dans la maison des Filles de la Charité de Châtillon-sur-Seine (Côte d'Or). Elle avait 23 ans.

Après ce premier stade de trois mois, la jeune postulante arrivait à Paris, au noviciat de la Rue du Bac, que les Filles de la Charité appellent le « Séminaire ». Encore revêtue de son costume bourguignon, ce n'est pas sans émotion qu'elle en franchit le seuil ; n'était-ce pas, en effet, un pas plus définitif dans sa donation au Seigneur ? Humble et effacée, elle apportait toute sa bonne volonté, sa pitié simple et solide, son désir ardent de bien servir Dieu et les pauvres. Elle apportait aussi, dans son cœur très pur, son amour profond pour la Vierge Marie, son désir naïf de la voir, de lui parler... Oh ! Comme elle l'aimait, la Très Sainte Vierge ! Mais la jeune novice n'osait pas parler de son secret désir de la voir dès ici-bas. Cette confidence, elle la faisait seulement à son Ange Gardien. La Sainte Vierge n'est-Elle pas la Reine des Anges ?

Savons-nous, comme Catherine Labouré, parler à notre Ange Gardien avec simplicité et confiance ? Dieu nous a donné à chacun un Ange pour nous protéger, mais aussi pour nous aider, nous conseiller. Parlons-lui de nos difficultés, de nos peines, de nos inquiétudes, de nos tentations, de nos joies aussi. Vivons avec lui. Honorons, aimons notre Ange Gardien puisque Dieu l'a placé près de nous pour nous aider à faire notre pèlerinage ici-bas.

 

Lecture

La médaille qui empêche les bombes d'éclater

 

Les Filles de la Charité s'occupent, à Tours, des Cheminots de la S.N.C.F. Leur maison est enclavée dans les dépendances de la gare, situation périlleuse à l'époque où l'on bombardait gares et voies ferrées. Mais la Vierge Immaculée était là, veillant, et Elle le montra d'une manière frappante, le 15 février 1943. La veille de ce jour, un violent bombardement avait atteint les ateliers du Chemin de Fer de Saint Pierre-des-Corps. Tout émue, la Supérieure de la maison de la rue Blaise Pascal, à Tours, appréhendant le même sort pour les ateliers de la ville, eut la pensée de semer des médailles miraculeuses tout autour des bâtiments et d'en donner aux surveillants, qui les acceptèrent sans grande conviction.

Or, le 15, à 6 heures et quart du soir, un bruit infernal retentir : chute de bombes, vitres brisées... On aurait pu croire que tout était démoli ! Aussi, quelle surprise, en voyant tous les bâtiments intacts : les ateliers aussi bien que la maison des Sœurs. Les ouvriers qui étaient au travail, au nombre de 1 200, sortaient pâles d'émotion, sans blessures, ni même une égratignure ! Un seul fut tué, en heurtant un obstacle alors qu'il voulait fuir. La clé du mystère, c'est qu'aucune des six bombes tombées sur les ateliers n'avait éclaté ; les ouvriers les ont vues rouler à leur pieds ; il n'en croyaient pas leurs yeux et tous, même les plus incroyants, criaient au miracle ! De suite, l'intervention des médailles fut connue, et la nouvelle se répandit, rapide comme l'éclair. Chacun voulut avoir « cette médaille qui empêche les bombes d'éclater ». C'est ainsi qu'on la désigne... Les Sœurs furent obligées d'en distribuer des milliers, et tout le monde reconnut la protection visible de la Très Sain te Vierge en laquelle on ne met jamais en vain sa confiance !

 

Prière

 

O Sainte Catherine Labouré qui avez recouru si souvent à votre Ange Gardien, obtenez-moi cette pieuse habitude.

Ange, mon fidèle protecteur, ne m'abandonnez pas, priez pour moi, auprès de Dieu. Aidez-moi à arriver au Ciel où je contemplerai un jour, comme la Sainte voyante de la Médaille Miraculeuse, la Reine des Anges auprès du Trône de Dieu. Ainsi soit-il.

 

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O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous !

 

Prions les uns pour les autres

 

En ce mois de Marie, durant lequel nous prions Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, prions les uns pour les autres. Confiez vos intentions à la prière des internautes. Elle seront publiées ci-après. Envoyez-moi vos intentions à franck.monvoisin@laposte.net

 

« Je viens vous confier les intention de Marie Amédée que maman Marie en ce mois qui lui est confié lui obtienne la grâce de la délivrance totale de tout ses esprits maléfiques qui l'empêchent de réussir sa vie. Maman Marie obtiens lui la grâce de la foi afin qu'elle puisse dire au monde entier tes merveilles et porter plus haut ton étendard et montre lui sa vocation. Obtient aussi a Joséphine la grâce de la réconciliation entre elle et sa maman, sa sœur, son frère, sa nièce, et obtiens pour Francesca la délivrance totale. Donne à pauline la grâce de la foi, l'humilité a Sther, la foi et du travail ». (Pauline)

« Merci à tous ceux qui prieront la Très Sainte Vierge Marie, l'Immaculée Conception, pour la conversion sincère de François, mon mari, ainsi que celles de mes enfants Stéphane, Sylvie et aussi de Yukiko et de Mandor. Merci Maman Marie ». (Anne Marie).

« Maman Marie, merci m'accorder la santé  du corps intercédez pour moi auprès de votre fils ». (Joseph).

« Mes intentions de prière en ce Mois de marie notre Mère : afin qu'elle puisse intercéder auprès de son fils notre seigneur et sauveur Jésus-Christ, pour la réussite, et la victoire de mon voyage ainsi que la protection de tous mes enfants et que je puisse recevoir la délivrance. Merci ». (Godart).

« Ma très sainte mère aie pitié de moi et de ma famille, permets par tes prières que Georgy mon frère soit libéré de ses souffrances dues à sa sclérose en plaques, je souhaiterais avec une très grande foi qu'il guérisse physiquement, spirituellement et intellectuellement. Mais je souhaite que ce soit la volonté de dieu. Je te recommande aussi Mattys son fils,mon neveu que j'essaie de convaincre à se baptiser aide moi, je te confie Arnaud mon autre neveu adolescent également, mais aussi son père : Jannick. Enfin, pour moi je prie depuis 8 ans qu'un homme croyant pratiquant soit envoyé par Dieu pour devenir mon époux, mais rien de tout cela, aide moi, maman par l'intercession de sainte Catherine Labouré. Quelque soit ce que Dieu aura décidé aide moi à accepter sereinement ». (Dulio).

« Je demande l'intercession de la vierge Marie pour guérir ma sœur Blandine, mère des 4 enfants qui souffre de l'hypertension artérielle, maux de cœur et du début du diabète. Que le Seigneur ait pitié d'elle afin qu'elle puisses continuer à élever ses enfants ; je supplie la Mère de Dieu d'assister ma femme qui attend la venue de notre bébé, la vierge qui nous a assisté pour la venue de cet enfant qu'elle assiste ma femme le jour de son accouchement, qu'elle accouche sans problème et par la voie basse ; je demande aussi la grâce de l'Eternel par la médiation de la mère du seigneur qu'elle accorde à ma mère le visa pour la Belgique pour assister sa fille qui vient d'avoir les jumeaux après vingt ans d'attente. Que le seigneur nous accorde sa grâce de demeurer toujours dans sa présence. Amen ». (Clovis).

« Je confie à la Vierge Marie les maux d'yeux de ma mère. Qu'elle vienne à son secours et lui accorde la guérison ». (Jean-Paul).

« Je vous confie humblement cette intention de prière. Maman Marie, toi qui a toujours été à mes côtés, je te confie et te consacre mon profond désir de mariage. Veux-tu le purifier selon la volonté de Dieu ? Tu connais tous mes sentiments, mes désirs et mes pensées concernant Christophe, je te les remets avec confiance et beaucoup d'espoir. Viens régner, avec Jésus dans notre coeur et dans notre relation d'amitié. Si c'est la volonté de Dieu que nous soyons bénis et appelés tous les 2 au sacrement du mariage, conduis-nous sur cette voie. Si ce n'est pas la volonté de Dieu, mais la paix dans notre cœur et choisis toi-même mon futur époux et sa future épouse. Ô Maman Marie conçue sans péché, prie pour nous qui avons recours à toi ! » (Elodie).

« Mes intentions de prière pour ce mois Marial: « Que Dieu m'aide à débloquer ma situation ma situation financière. Qu'il me trouve un bon boulot qui me permettra d'assurer l'éducation des mes enfants, bref le boulot qui permet de suffire aux besoins de ma famille. Que mes dossiers du parquet avec mes anciens Employeurs puissent trouver des bonnes solutions par la grâce de notre Dame de Médaille Miraculeuse et que ça ne soit pas ma volonté mais celle de notre Dieu. Merci et bonne prière ». (Jean-Pierre).

« Pour que la Vierge par l'intercession de Sainte Catherine apporte une leur de spiritualité dans ma vie sentimentale.Je souhaite de tout mon cœur ne plus vivre dans l’infidélité car je ne peux communier. Qu'il soit convertit et sache que le concubinage n'est pas une bonne chose. Que spirituellement il agit et réfléchisse et qu'elle nous rende visite. Je lisais encore les recommandations les recommandations sur les sacrements de réconciliation et l'eucharistie, je souhaite que les choses s’améliore pour nous. Je prie de vivre dans la chrétienté avec lui c'est mon désir et qu'il soit convertis ». (Smile).

« Prions le Seigneur par l'intercession de la Vierge par sa Médaille miraculeuse afin qu'il nous aide à avoir un enfant dans notre foyer depuis notre mariage religieux et que la dette qui nous étouffe à ce jour soit allégée et payer tout doucement. que les enfants adoptifs que nous avons dans notre maison trouvent leur épanouissement, la santé et la foi en Dieu. Que les âmes du Purgatoire reposent en paix ». (Paul).

 

Important

 

N'oubliez pas, surtout, chaque jour, de porter la Médaille Miraculeuse, car c'est le canal privilégié par lequel Marie distribue ses grâces (vous aurez l'occasion de pouvoir le vérifier tout au long de ce mois), de réciter au minimum, 1 notre Père, trois je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père, et trois fois l'invocation : « O Marie conçue sans péchés, priez pour nous qui avons recours à Vous ». Si cela vous est possible, accédez aux Sacrements de l'Eucharistie et de la Réconciliation, au moins chaque semaine pour l'Eucharistie et suivant vos disponibilités pour le Sacrement de Réconciliation. Cela est très important. L'Eucharistie est le centre de toute vie spirituelle et le Sacrement de Réconciliation est la toilette de l'âme...

Les récits des grâces obtenues seront publiés au fur et à mesure et transmis à la Chapelle de la Médaille Miraculeuse à la fin du Mois de Marie.

 

Pour recevoir dans votre boite e-mail chaque jour les Méditations du Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse, ainsi que des prières et pour être tenus au courant des mises à jour du blog, abonnez-nous à la newsletter d'Images Saintes.

3 mai 2013

Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse

Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse

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Quatrième jour

La voyante de la Médaille Miraculeuse

 

La vocation

 

Malgré sa vie laborieuse, la jeune fermière se livrait à la pénitence. Elle avait l'habitude de jeûner le vendredi et le samedi. Pieuse et pure, elle priait souvent dans l'église paroissiale, n'hésitant pas à s'y rendre malgré la distance, se tenant longuement agenouillée sur les froides dalles, même en hiver. Plusieurs fois demandée en mariage, Catherine répondait invariablement que Dieu l'appelait à son service.

Une nuit, elle eût un songe. Il lui semblait être à l'église du village, un prêtre âgé apparut et se revêtit des ornements sacrés pour dire la Messe. Elle y assista, fort impressionnée : après quoi, le prêtre inconnu lui fit signe d'approcher. Effrayée, Catherine se retira à reculons, laissant toutefois son regard fixé sur lui. En sortant, elle se rendit chez un malade. Là, elle retrouva le vieux prêtre qui lui dit : « Ma fille, c'est bien de soigner les malades. Vous me fuyez maintenant, mais un jour vous serez heureuse de venir à moi. Dieu à Ses desseins sur vous, ne l'oubliez pas ». Elle s'éveilla alors qu'il lui semblait rentrer à la maison ; ce n'était qu'un rêve dont elle ignorait encore la signification.

Elle avait dix-huit ans, savait à peine lire et encore moins écrire. Comme elle comprenait que son manque d'instruction serait peut être un obstacle à son admission dans un Ordre religieux, elle obtint de son père la permission d'aller passer quelques temps chez sa belle-mère qui dirigeait une pension de jeunes filles à Châtillon-sur-Seine. Celle-ci l'ayant conduite chez les Filles de la Charité de cette ville, Catherine fut saisie de voir le portrait parfaitement ressemblant du Prêtre qu'elle avait vu en songe. Elle demanda son nom ; lorsqu'elle apprit que c'était Saint Vincent de Paul, le mystère s'éclaircit et elle comprit que c'était le bon Saint qui l'appelait à prendre rang parmi ses filles.

 

Lecture

Une petite voleuse de paradis

 

C'est dans la grande banlieue parisienne, vers Noël 1941. Une jeune fille de 22 ans se meurt. Elle a passé quatre ans de sana en sana, puis est revenue chez elle pour la fin qui approche a grands pas. Violette n'est pas baptisée. Autour d'elle on déteste la religion. Elle n'a entendu parler de Dieu que pour le maudire. Cependant, comme elle souffre beaucoup et que le docteur habite loin, et que ses visites coûtent cher, le père s'est décidé à venir chercher la Sœur de Saint Vincent de Paul qui visite les malades.

« Si vous vouliez lui faire, comme ça, les piqûres que le docteur a dit... » « Bien volontiers, mon ami, j'irai aujourd'hui même ». Les ailes blanches de la cornette ont apporté comme une traînée de lumière dans la pauvre maisonnette. Elle se penchent sur la petite malade et l'enveloppent de bonté compatissante. « Je vais bien prier pour vous, ma petite Violette », dit la sœur après la piqûre. Prier qui ? Prier quoi ? Violette n'a pas compris.

Le soir, elle a une crise d'étouffement, elle s'en va à grands pas. Sœur Louise s'en rend bien compte en revenant le lendemain. « Petite Violette, si vous vouliez être baptisée, vous iriez voir le Bon Dieu, vous seriez dans le bonheur parfait... toujours... toujours.... » « Non, ma Sœur, on m'a déjà dit ces choses dans les sana ou j'ai passé... Non, je ne veux pas être baptisée, non, non ! » Farouche, elle se défend, ramassant ses dernières forces. « Alors tenez, dit Sœur Louise, je vous laisse seulement l'image de la Mère du Bon Dieu, votre Maman aussi, qui vous aime beaucoup... embrassez-la de temps en temps ce soir... Elle vous aidera à souffrir ». « Oh ! Ça je veux bien... mais le baptême, non, non ! » Sœur Louise est partie, laissant la Médaille Miraculeuse à la petite païenne mourante qui baise l'image maternelle toute la soirée, fascinée par Elle...

Le lendemain, la Sœur revient pour la troisième piqûre. « Ma Sœur, ma Sœur, s'écrie Violette, venez vite, vite... je vous attendais... Vite, donnez-moi le baptême ! Je ne comprends pas... c'est votre médaille... Toute la nuit, la Mère du Bon Dieu m'a parlé du baptême... Devant le désir instant de la mourante, les parents désarmés laissent faire. Il faut se hâter. Cependant la vie se prolonge. Durant quelques jours, Violette a le temps d'entrevoir quelque chose des merveilles de notre Sainte Religion. On l'instruisit rapidement...

La veille de Noël, elle recevait le Baptême des mains du curé de la paroisse de H. en Seine et Oise. « Vous êtes une petite voleuse de paradis", lui dit Sœur Louise après la cérémonie qui transfigura la jeune fille de bonheur ». « Voleuse de quoi ? Oh ! Non, ma Sœur, je n'ai jamais rien volé... » Et la petite Violette s'en alla joyeusement en prendre possession le jour de l'Epiphanie. Une fois de plus, la Vierge de la Médaille avait agi toute seule, mais à sa manière douce et souverainement puissante, qui illumine toute obscurité et fait tomber toutes les résistances.

 

Prière

 

O Sainte Catherine Labouré, vous avez fidèlement correspondu à la grâce, comme la Vierge Marie servante du Seigneur. Vous n'avez jamais rien refusé à Dieu, c'est pourquoi Il s'est servi de vous comme d'un instrument très docile, pour accomplir de grandes choses. Obtenez-nous d'agir toujours ainsi, les yeux fixés sur Dieu pour connaître Sa Volonté, afin de Lui être fidèles dans les plus petits détails de notre vie, comme aussi dans les choses les plus importantes.

Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, si parfaitement fidèle à la grâce divine, priez pour nous. Ainsi soit-il.

 

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O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous !

 

Prions les uns pour les autres

 

En ce mois de Marie, durant lequel nous prions Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, prions les uns pour les autres. Confiez vos intentions à la prière des internautes. Elle seront publiées ci-après. Envoyez-moi vos intentions à franck.monvoisin@laposte.net

 

 

« Je viens vous confier les intention de Marie Amédée que maman Marie en ce mois qui lui est confié lui obtienne la grâce de la délivrance totale de tout ses esprits maléfiques qui l'empêchent de réussir sa vie. Maman Marie obtiens lui la grâce de la foi afin qu'elle puisse dire au monde entier tes merveilles et porter plus haut ton étendard et montre lui sa vocation. Obtient aussi a Joséphine la grâce de la réconciliation entre elle et sa maman, sa sœur, son frère, sa nièce, et obtiens pour Francesca la délivrance totale. Donne à pauline la grâce de la foi, l'humilité a Sther, la foi et du travail ». (Pauline)

 

« Merci à tous ceux qui prieront la Très Sainte Vierge Marie, l'Immaculée Conception, pour la conversion sincère de François, mon mari, ainsi que celles de mes enfants Stéphane, Sylvie et aussi de Yukiko et de Mandor. Merci Maman Marie ». (Anne Marie).

 

Important

 

N'oubliez pas, surtout, chaque jour, de porter la Médaille Miraculeuse, car c'est le canal privilégié par lequel Marie distribue ses grâces (vous aurez l'occasion de pouvoir le vérifier tout au long de ce mois), de réciter au minimum, 1 notre Père, trois je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père, et trois fois l'invocation : « O Marie conçue sans péchés, priez pour nous qui avons recours à Vous ». Si cela vous est possible, accédez aux Sacrements de l'Eucharistie et de la Réconciliation, au moins chaque semaine pour l'Eucharistie et suivant vos disponibilités pour le Sacrement de Réconciliation. Cela est très important. L'Eucharistie est le centre de toute vie spirituelle et le Sacrement de Réconciliation est la toilette de l'âme...

Les récits des grâces obtenues seront publiés au fur et à mesure et transmis à la Chapelle de la Médaille Miraculeuse à la fin du Mois de Marie.

 

Pour recevoir dans votre boite e-mail chaque jour les Méditations du Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse, ainsi que des prières et pour être tenus au courant des mises à jour du blog, abonnez-nous à la newsletter d'Images Saintes.

3 mai 2013

Litanies de Saint Albert de Trapani

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Saint Albert de Trapani

Confesseur, Provincial de l'Ordre des Carmes

vers 1250-1306

Fête le 7 août


Avant que Pierre le Vieux montât sur le trône de Catalogue et de Sicile, il y avait dans ce dernier royaume, au Mont Trapani ou Eryx, aujourd'hui mont San Giuliano, un seigneur d'un sang très illustre et qui possédait de fort grands biens, appelé Benoît de Abbatibus il épousa une dame d'une naissance égale à la sienne, nommée Jeanne de Palizze. Ils marchaient l'un et l'autre dans les voies de la crainte de Dieu et de la véritable piété mais ils furent près de vingt ans ensemble sans avoir d'enfants qu'ils pussent laisser héritiers de leurs biens. Après avoir délibéré ensemble, ils résolurent tous deux de s'adresser à la Reine des anges et des hommes, et de la supplier, dans les sentiments d'une foi vive, de leur faire la grâce de leur donner un enfant, ajoutant que, si c'était un fils, ils le consacreraient pour jamais à son service dans l'Ordre des Carmes, que l'on appelait l'Ordre de la Bienheureuse Vierge.

Comme ils joignirent à ce vœu les jeûnes, les prières et les aumônes, Dieu l'écouta favorablement. Dans sa grossesse, Jeanne aperçut, ainsi que son mari, un flambeau allumé qui semblait sortir de son sein. Cette merveille lui fit juger que l'enfant qu'elle avait conçu serait un jour une lumière éclatante dont toute l'Eglise serait éclairée. Lorsqu'il fut né, on lui donna, par inspiration divine, sur les saints fonts de baptême, le nom d'Albert, qui jusqu'à lors avait été inconnu dans toute la Sicile. Quand il fut sorti de l'enfance, ses pieux parents n'oublièrent rien pour le faire instruire dans les lettres humaines et dans la science du salut. Le petit Albert y fit en peu de temps de tels progrès, que chacun était charmé de le voir si savant et si vertueux, dans un âge où les autres enfants n'ont rien que de léger et de puéril.

A peine eut-il huit ans, qu'un des plus puissants princes de l'île le demanda à son père pour lui faire épouser une de ses filles, quand il serait en âge d'être marié. Benoît. différa sa réponse autant qu'il lui fut possible ; mais, ne pouvant plus résister aux pressantes instances qu'on lui faisait, il en parla a sa femme, dans la pensée qu'elle n'aurait nulle peine à condescendre à une alliance qui paraissait si honorable pour eux et si avantageuse pour leur fils. mais la pieuse dame lui ayant remis devant les yeux qu'ils avaient voué ce fils a la Sainte Vierge, et qu'ils ne pouvaient pas violer une promesse si sacrée sans mériter un rigoureux châtiment de la part de Dieu, il rentra en lui-même, changea de sentiment, et ne voulut plus entendre parler de cette affaire.

Cependant Jeanne appela son fils en particulier, et lui déclara ce que son père et elle avaient résolu avant sa naissance. Le petit Albert, déjà rempli de l'esprit de Dieu, eut une joie extrême de savoir qu'il était consacré au service d'une si sainte Maîtresse. Il ratifia a l'heure même le vœu de ses parents il témoigna être prêt à l'exécuter, et, ayant reçu pour cela leur bénédiction, il s'en alla au couvent des Pères Carmes de Trapani, et y demanda avec instance le saint habit de leur Ordre. Le supérieur, admirant son zèle et sa dévotion, désirait beaucoup le recevoir mais parce qu'il apprit qu'il appartenait à des personnes de la première qualité, il n'osa pas lui donner entrée sans leur en avoir parlé auparavant. L'enfant fut donc obligé de s'en retourner chez ses parents sans avoir pu rien obtenir mais la nuit suivante la Sainte Vierge leur apparut, et les menaça d'une mort subite et précipitée s'ils n'accomplissaient au plus tôt ce qu'ils avaient promis à Dieu aussi, peu de jours après, ils conduisirent eux-mêmes leur fils dans le monastère, où il reçut le saint habit avec une ardeur et une piété qui toucha le cœur de toute la noblesse du pays, présente à cette sainte cérémonie.

Albert s'appliqua d'abord avec tant de ferveur à la vie intérieure et aux exercices de la pénitence, que le démon en fut bientôt épouvanté et, pour étouffer dans son âme cette précieuse semence de vertu, il lui apparut sous la figure d'une jeune personne douée de toutes les grâces et de toutes les beautés capables de gagner les cœurs les plus insensibles. Il ajouta à cette représentation des discours pleins de tendresse, et il tâcha de lui persuader de ne pas demeurer davantage dans un état qui était, disait-il, si peu conforme à la délicatesse de sa complexion, mais de venir plutôt goûter les douceurs et les plaisirs de la vie du monde, qui convenaient bien mieux à son âge et à son tempérament. Notre jeune novice fut d'abord étonné d'une si étrange vision. mais ayant reconnu que ce n'était qu'une illusion de Satan, il s'arma du Signe de la Croix, fit sa prière, et aussitôt ce spectre se dissipa sans laisser aucune mauvaise impression dans son esprit ni dans son cœur ; et bien loin qu'une si horrible tentation lui donnât de la froideur dans sa vocation, elle ne servit au contraire qu'à augmenter sa ferveur. Il ne manqua pas de faire sa profession au bout de l'année, et, depuis, il mena dans la religion une vie très rigoureuse et très pénitente ; car, outre les austérités communes à tout le saint Ordre des Carmes, il portait le cilice trois fois la semaine, se privait entièrement de l'usage du vin et ne buvait que de l'eau, et même, le vendredi, il ne prenait que du pain et de l'absinthe, pour mieux se ressouvenir du fiel et du vinaigre dont on a abreuvé la bouche adorable de Jésus-Christ en ce même jour.

L'oisiveté lui était insupportable, et il ménageait si bien son temps qu'il n'avait pas un moment qui ne fût destiné ou à la prière, ou à l'étude, ou aux œuvres de charité, ou à quelque autre occupation conforme à son état. Sa piété était telle qu'outre le Bréviaire ordinaire de son Ordre, il récitait toutes les nuits le Psautier entier, à genoux devant le crucifix ; et une fois que le démon fit tous ses efforts pour le troubler dans cette dévotion, en tâchant d'éteindre une lampe qui l'éclairait, Notre-Seigneur Jésus-Christ lui apparut, et, rendant inutiles tous les efforts de Satan, il ne permit pas qu'il ressentit aucune distraction dans sa prière.

Quand il eut été ordonné prêtre, ce qu'il ne souffrit que par pure obéissance, on l'appliqua à la prédication. Ce fut alors qu'il fit paraître avec plus d'éclat son zèle pour la gloire de Dieu, car il s'acquitta de cette fonction avec tant de doctrine et de force, qu'outre le grand fruit qu'il fit parmi les fidèles, il convertit encore quantité de Juifs qui embrassèrent le christianisme. Notre-Seigneur, pour donner plus de poids à ses discours, voulut le favoriser du don des miracles. Lorsqu'il était à Messine par l'ordre de ses supérieurs, la ville fut assiégée par Robert, roi de Naples, et ce prince la serra si étroitement qu'il n'y pouvait entrer aucune munition de bouche, ce qui la réduisit en peu de temps à une extrême famine. Frédéric, roi de Sicile, voulait y mettre le feu, afin qu'elle ne tombât pas entre les mains des ennemis mais quelques personnes de piété ayant persuadé aux grands et au peuple de mettre leur espérance en Dieu et d'implorer son secours par les mérites d'Albert, ils vinrent tous trouver ce grand serviteur de Dieu. Il n'eut pas plus tôt connu l'état déplorable dans lequel ils étaient, qu'il offrit le saint sacrifice de la messe avec beaucoup de gémissements et de larmes pour leur mériter l'assistance du ciel, et alors on entendit en l'air une voix extraordinaire qui dit ces paroles : « Dieu a exaucé ta prière ». Ce qui fut confirmé par l'événement; car, dans le même temps, il parut au port trois galères chargées de vivres, sans qu'on ait pu savoir d'où elles étaient venues ni comment elles avaient pu entrer, le port étant assiégé et fermé de tous côtés. On reçut ces munitions comme des présents du ciel on les distribua aux habitants selon leurs besoins, et, par cette merveille, la ville fut délivrée de la grande extrémité où elle était et elle se trouva en état de se défendre. Le roi vint lui-même avec toute sa cour remercier le Saint, et il n'y eut ensuite personne dans Messine qui ne le regardât comme un excellent protecteur auprès de Dieu.

Voici une autre merveille bien plus considérable. Ce glorieux Saint voulut un jour chasser le démon du corps d'une jeune fille qui en était possédée depuis longtemps. Il alla donc chez elle à la prière de sa mère; mais aussitôt qu'il l'aborda, elle lui donna un soufflet sur la joue droite. Le serviteur de Dieu ne s'en émut point mais comme il était très-bien instruit à l'école de Jésus-Christ, il lui présenta sur-le-champ l'autre joue pour en recevoir un second, ce qui confondit si fort l'orgueil de Satan qu'il fut contraint de se retirer du corps de cette pauvre fille. Dans la ville de Trapani, saint Albert délivra une jeune femme qui avait déjà été six jours en travail d'enfant sans pouvoir accoucher, en lui donnant seulement un peu d'huile bénite, et en lui disant : « Notre-Seigneur Jésus-Christ te guérisse par les mérites de la sainte Vierge ! ».

Dans un voyage que ce saint religieux fit dans la Terre Sainte, il y guérit un Juif qui était en proie au mal caduc. Cette cure de son corps fit le salut de son âme, car lui et tous ses parents, qui furent témoins de cette merveille, se convertirent et reçurent de lui le Sacrement de la régénération spirituelle. Une autre fois, étant sur le chemin d'Agrigente en Sicile, il aperçut des Juifs, sur le bord d'un fleuve, près de se noyer, parce que l'inondation les avait surpris et, qu'ils ne pouvaient pas se sauver, à cause des hauteurs inaccessibles qui étaient, le long du rivage. Albert, qui était de l'autre côté, leur promit que, s'ils voulaient croire en Jésus-Christ, ils seraient infailliblement Le péril les força d'accepter la proposition du Saint, et aussitôt il passa le fleuve, marchant à pied sec sur les eaux et ayant retiré ces infortunés de la mort qui les menaçait, il leur donna le Sacrement de vie.

Saint Albert voyant que le grand nombre des miracles qu'il opérait lui attirait sans cesse un nouveau concours de peuples qui lui donnaient mille bénédictions et mille louanges, obtint permission de se retirer à Lentini afin de se mettre à couvert des applaudissements dos hommes mais Dieu, qui prend plaisir à ceux qui s'efforcent de s'anéantir pour le glorifier, se servit de sa retraite pour lui faire opérer des merveilles encore plus grandes car il continua de faire des miracles, non-seulement par la présence réelle de sa personne, mais encore par son ombre et par l'attouchement de ses habits. En effet, un jeune homme de grande naissance, réduit par la maladie à un état qui l'avait fait abandonner des médecins, fut guéri pendant une vision dans laquelle lui apparut saint Albert et par l'attouchement d'un de ses habits on avait, à l'instance de la mère de l'enfant, apporté cet habit du couvent, lorsque le Saint ne s'y trouvait pas. Un jeune enfant de Palerme, à qui sa sœur avait crevé un œil par un accident imprévu fut guéri de la même manière le Serviteur de Dieu lui apparut, et lui frotta cet organe avec de l'huile. A cause de ce miracle, on a toujours cru que l'eau ou l'huile où ses saintes reliques avaient été trempées était salutaire pour la guérison d'une infinité de maladies.

Ces rares vertus, ces merveilles de Saint Albert étant répandues dans tout son Ordre, le général l'obligea d'accepter la charge de provincial de la Sicile. Il s'acquitta de cette fonction avec toute la piété et tout le zèle d'un digne supérieur. Il faisait toujours à pied la visite des couvents qui étaient sous sa direction, sans autres provisions qu'un pot de terre où il y avait un peu d'eau et du pain pour sa nourriture. Un jour, le frère qui l'accompagnait et portait le vase, le laissa tomber et le cassa, ce qui le rendit tout triste et tout confus. Saint Albert s'étant aperçu de sa mélancolie et en ayant appris le sujet, lui commanda de retourner sur ses pas et de lui apporter les pièces du pot cassé. Ce frère retourna aussitôt par obéissance ; mais il fut bien étonné de trouver le pot tout entier et plein d'eau. Il empêcha encore un de ses religieux de tomber dans une action contraire à la pureté, en lui reprochant, par une connaissance surnaturelle que Dieu lui avait donnée, sa malheureuse résolution; car ce pauvre religieux, se voyant découvert, changea aussitôt de dessein et en fit une très rigoureuse pénitence.

Saint Albert étant arrivé à une extrême vieillesse, voulut enfin se dérober tout à fait aux yeux des hommes il s'en alla donc du côté de Messine et se retira dans une solitude voisine pour vaquer plus tranquillement à la contemplation des choses divines. Après y avoir passé quelque temps, il tomba dans une grande maladie; il eut révélation de l'heure de sa mort, et de celle de sa sœur, qui devait arriver au même jour et à la même heure que la sienne. Il en avertit ses religieux et s'y prépara de son côté en redoublant sa ferveur, ses pénitences et ses dévotions ; il les continua jusqu'au dernier soupir de sa vie. A cette heure suprême, faisant sa prière à genoux, après quatre-vingt ans d'une vie innocente, il mourut le 7 août 1306, et l'on vit son âme monter au ciel sous la forme d'une colombe. Son corps demeura sur la terre, couvert d'un cilice et exhalant une odeur suave qui embaumait tous les assistants. Au même moment, une cloche, qu'il avait fait faire à Messine, sonna d'elle-même et avertit tous les habitants de ce précieux décès.

Le roi de Sicile assista à ses funérailles avec la principale noblesse de son royaume et plusieurs prélats suivis d'une multitude innombrable de peuple. Pendant que l'archevêque de Messine délibérait avec le clergé et le peuple quel office on prendrait pour célébrer les obsèques de ce grand Serviteur de Dieu, on aperçut en l'air deux enfants revêtus chacun d'une robe blanche, qui entonnaient la messe d'un saint Confesseur par cet Introït : « Os justi meditabitur sapientam » ; le peuple ayant connu par la l'intention du ciel, on poursuivit cette messe jusqu'à la fin.

Sitôt que le bienheureux Albert fut enterré, on vit arriver de toutes parts, à son sépulcre, un nombre infini d'aveugles, de boiteux, de lépreux, de paralytiques et d'autres malades, pour lui demander la santé. Ils jeûnèrent et prièrent pendant trois jours, et au bout de ce temps, le Saint leur apparut environné de lumière et vêtu d'un habit d'une blancheur admirable, et il leur donna lui-même la guérison qu'ils demandaient. Dans la suite de la même année, le fléau de la guerre affligeant toute la Sicile, des cavaliers furent assez impies pour aller loger, avec leurs chevaux, dans l'église où reposait le corps de saint Albert et, comme ils désolaient tout dans ce temple sacré, ils n'oublièrent pas le tombeau du Saint, qu'ils mirent en pièces; mais ils furent bien surpris lorsqu'ils l'aperçurent à genoux dans le fond de son sépulcre, comme voulant crier à Dieu vengeance des outrages qu'ils faisaient a ses autels. En effet, tous les chevaux moururent sur-le-champ, et les soldats, frappés aussi de diverses maladies, expièrent leur sacrilège. Depuis ce temps-là, les Carmes, jugeant ce lieu trop exposé aux insultes des gens de guerre, s'établirent dans un autre endroit de Messine. Plus tard, on laissa seulement quelques ossements de Saint Albert dans ce nouveau couvent, et la principale partie de ses dépouilles fut transportée à Trapani, afin de satisfaire par là la dévotion des chrétiens dans l'un et l'autre lieu dans Messine, où il avait fait longtemps éclater une vie toute simple et toute miraculeuse dans Trapani, où il avait pris l'habit, fait profession et passé la plus grande partie de sa vie. Un ecclésiastique qui parla publiquement contre la sainteté d'Albert fut sur-le-champ puni par une grave maladie il ne put guérir que par l'intercession du Saint.

Ce grand serviteur de Dieu a encore opéré une infinité d'autres merveilles. Il a retiré les esclaves des prisons sans en forcer les portes, délivré des matelots du naufrage, ressuscité des morts, outre une infinité de maladies qui se guérissent encore tous les jours par le moyen de l'eau bénite dans laquelle on a fait tremper ses reliques sacrées. Toutes ces merveilles sont en trop grand nombre pour les pouvoir rapporter. Mais il y en a une que nous ne saurionstaire la bienheureuse Madeleine de Pazzi, religieuse de son Ordre et l'une des plus brillantes étoiles de son siècle, décédée l'an 1608, se trouvant un jour prise d'une violente tentation de quitter l'habit religieux, eut recours à saint Albert; à l'heure même, il lui apparut, et prenant un habit blanc dans le côté de Jésus-Christ crucifié, l'en revêtit; et depuis elle ne ressentit jamais de pareilles attaques.

On le représente 1° debout, tenant un lis et un livre; 2° chassant par sa bénédiction le démon qui s'était présenté à lui sous la, forme d'une femme. Aussi voit-on quelquefois des pieds d'animal paraître sous la robe de cette prétendue visiteuse; 3° avec une lampe en main, ou placée près de lui; 4° délivrant une jeune fille possédée.

 

Texte extrait des Petits Bollandistes, volume IX, Paris, 1876

 

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Litanies de Saint Albert de Trapani

 

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous

Seigneur, ayez pitié de nous

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous

Sainte Marie, priez pour nous.

Saint Albert, Victime de sainteté, priez pour nous

Saint Albert, Miroir de chasteté priez pour nous

Saint Albert, exemple de pauvreté, priez pour nous

Saint Albert, modèle d'obéissance, priez pour nous

Saint Albert, disciple de l'humilité priez pour nous

Saint Albert, Fraîcheur des fiévreux, priez pour nous

Saint Albert, qui dès votre enfance avez méprisé les richesses, priez pour nous.

Saint Albert, qui avez marché sur les eaux d'un fleuve sans vous noyer,

Saint Albert, qui avez libéré des Juifs d'un naufrage,

Saint Albert, qui par votre prédication avez conduit les païens à la foi,

Saint Albert, qui avez guéri un lépreux par un baiser,

Saint Albert, qui, avec le signe de la croix avez fait fuir le démon tentateur,

Saint Albert, qui dormiez sur des branches de vigne,

Saint Albert, qui avez libéré les malades de toute sortes d'infirmités,

Saint Albert, qui guidez les pas de voyageurs,

Saint Albert, doué du don de prophétie,

Saint Albert, protecteur des femmes enceintes,

Saint Albert, qui avez libéré Trapani, votre patrie, de la fièvre et de la peste,

Saint Albert, qui avez libéré Messine de la famine, de la guerre et de la peste,

Saint Albert, dont la sainteté à été proclamée à Messine par les Anges,

Saint Albert, qui avez voulu que votre chef soit conservé à Trapani,

 

Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde pardonnez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, ayez pitié de nous de nous, Seigneur.

 

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.



Priez pour nous, Saint-Albert

Afin que nous devenions dignes des promesses de notre Seigneur Jésus-Christ.

 

Prions

 

Dieu, qui avez fait de Saint Albert de Trapani un religieux exemplaire par sa pureté, sa vie de prière et son amour de la Vierge Marie, donnez-nous d'imiter ses vertus et de pouvoir ainsi trouver place au Banquet du Royaume éternel. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

 

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Téléchargez le texte de ces Litanies (pdf) en cliquant ici

 

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2 mai 2013

Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse

Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse

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Troisième jour

La voyante de la Médaille Miraculeuse

 

Son enfance

 

Dès le lendemain de sa naissance, la petite Catherine fut baptisée dans la vieille église de Fain-les-Moutiers. C'était la fête de l'Invention de la Sainte Croix. Toute sa vie sera marquée de ce double sceau : Marie et Jésus Crucifié. La souffrance n'allait pas tarder en effet à atteindre la fillette. Ses premières années s'écoulèrent calmes et heureuses sous le toit paternel, dans cette grande ferme qu'elle aimait. Catherine n'avait que 9 ans lorsque sa mère mourut. Les deux benjamins, Marie-Antoinette et Auguste, ne comptaient que cinq et sept printemps. Cruelle épreuve pour toute la famille !

Tous les jours, matin et soir, Catherine s'agenouillait aux pieds de la Sainte Vierge, comme sa maman le lui avait appris. Un jour, une servante de la ferme la surprit juchée sur une chaise pour atteindre la statue de Marie, l'embrasser, la serrer dans ses petits bras... Désormais, la Sainte Vierge serait sa maman, sa vraie maman du Ciel. Son cœur affectueux se tournait vers Elle avec la plus filiale confiance.

Vers 12 ans, elle fit sa Première Communion avec grande ferveur. Désormais, son seul désir serait d'appartenir sans réserve à Celui qui venait de se donner à elle pour la première fois. Sa sœur aînée Marie-Louise ayant quitté le foyer paternel pour entrer chez les Filles de la Charité, Catherine dut prendre de bonne heure la direction de la maison. Elle mettait courageusement la main aux gros ouvrages, pétrissait le pain, faisait la lessive, portait dans les champs les repas des moissonneurs. Une de ses occupations préférées était le soin du colombier, qui contenait sept à huit cent pigeons. Tous la connaissaient. Dès qu'elle paraissait dans la cour de la ferme, son tablier gonflé de grain, une immense auréole de blanches colombes se formait autour d'elle. C'était, au dire de sa jeune sœur, un tableau ravissant de grâce et de pureté.

 

Lecture

Guérison de deux enfants jumeaux

 

Monsieur l'Abbé Clémot, curé de Somloire, près de Cholet, a communiqué la relation suivante :

« Il s'agit de deux jumeaux nés sur ma paroisse la veille de la Pentecôte (1942). Venus au monde prématurément, on les apporta quelques semaines plus tard à l'autel de la Sainte Vierge pour les Lui confier d'une manière spéciale et pour la remercier d'avoir gardé la petite fille. Voici les détails donnés par Madame Parreau, sage-femme de ma paroisse, qui autorise volontiers à reproduire ces lignes : « Le petit garçon était à peu près normal ; quant à la petite fille, elle respirait à peine, avec plainte continuelles, cyanose du visage, lèvres blanches... Tout faisait prévoir une mot prochaine. On fait venir d'urgence Monsieur le Curé pour le baptême ; comme nous, il pense que ce n'est qu'une question d'heures. Il impose aux deux bébés la Médaille Miraculeuse. Au milieu de la nuit, la plainte de la fillette cesse pour faire place à un hoquet que l'on croit être le hoquet de la mort. Au contraire ! A la grande stupéfaction de la famille et à la grande joie de tous, la petite Marie-Reine reprend vie très rapidement ». « Que la Sainte Vierge en soit remerciée ! »

Et à la date du 26 août, quelques semaines plus tard, Monsieur le Curé de Somloire confirme que Marie-Reine se porte admirablement et qu'elle profite même mieux que son petit frère ! Les deux jumeaux ne quittent pas la médaille qui guérit...

 

Prière

 

O Sainte Catherine Labouré qui avez attiré les faveurs de la Vierge Immaculée par votre pureté angélique, gardez aux âmes de nos enfants la grâce baptismale. Préservez-les du mal, du mauvais exemple, des fréquentations douteuses, du vice qui ruine les énergies. Préservez nos écoles chrétiennes, protégez nos enfants qui se préparent à leur Première Communion afin qu'ils restent toute leur vie fidèles au Dieu de leur première Hostie !

Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, nous Vous confions nos enfants ! Assurez, nous Vous en conjurons, leur persévérance dans le bien. Ainsi soit-il.

 

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O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous !

 

Prions les uns pour les autres

 

En ce mois de Marie, durant lequel nous prions Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, prions les uns pour les autres. Confiez vos intentions à la prière des internautes. Elle seront publiées ci-après. Envoyez-moi vos intentions à franck.monvoisin@laposte.net

 

« Je viens vous confier les intention de Marie Amédée que maman Marie en ce mois qui lui est confié lui obtienne la grâce de la délivrance totale de tout ses esprits maléfiques qui l'empêchent de réussir sa vie. Maman Marie obtiens lui la grâce de la foi afin qu'elle puisse dire au monde entier tes merveilles et porter plus haut ton étendard et montre lui sa vocation. Obtient aussi a Joséphine la grâce de la réconciliation entre elle et sa maman, sa sœur, son frère, sa nièce, et obtiens pour Francesca la délivrance totale. Donne à pauline la grâce de la foi, l'humilité a Sther, la foi et du travail ». (Pauline)

 

« Merci à tous ceux qui prieront la Très Sainte Vierge Marie, l'Immaculée Conception, pour la conversion sincère de François, mon mari, ainsi que celles de mes enfants Stéphane, Sylvie et aussi de Yukiko et de Mandor. Merci Maman Marie ». (Anne Marie).

 

Important

 

N'oubliez pas, surtout, chaque jour, de porter la Médaille Miraculeuse, car c'est le canal privilégié par lequel Marie distribue ses grâces (vous aurez l'occasion de pouvoir le vérifier tout au long de ce mois), de réciter au minimum, 1 notre Père, trois je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père, et trois fois l'invocation : « O Marie conçue sans péchés, priez pour nous qui avons recours à Vous ». Si cela vous est possible, accédez aux Sacrements de l'Eucharistie et de la Réconciliation, au moins chaque semaine pour l'Eucharistie et suivant vos disponibilités pour le Sacrement de Réconciliation. Cela est très important. L'Eucharistie est le centre de toute vie spirituelle et le Sacrement de Réconciliation est la toilette de l'âme...

Les récits des grâces obtenues seront publiés au fur et à mesure et transmis à la Chapelle de la Médaille Miraculeuse à la fin du Mois de Marie.

 

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1 mai 2013

Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse

Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse

Fain les Moutiers 9

Deuxième jour

La voyante de la Médaille Miraculeuse

 

Sa naissance

 

C'est d'une humble Fille de la Charité de Saint Vincent de Paul, que la Vierge Immaculée a voulu se servir pour révéler au monde entier le trésor de Sa Médaille Miraculeuse. C'est aujourd'hui même l'anniversaire de sa naissance, puisque c'est le vendredi 2 mai 1806 que vint au monde Catherine Labouré dans un joli village de Bourgogne, Fain-les-Moutiers. C'était bien sous la protection spéciale de la Sainte Vierge que la petite Catherine entrait dans la vie au début de ce mois printanier, si beau dans nos campagnes ! Ses parents, de vrais chrétiens, vivaient honorablement en cultivant leurs terres. Ils possédaient cette aisance que donnent aux paysans l'activité du travail et la simplicité de la vie. Pierre Labouré, son père, avait épousé une pieuse jeune fille de 23 ans, Louise Gontard, le 4 juin 1793, en pleine Terreur.

Dieu bénit leur union en leur envoyant 11 enfants, 8 garçons et 3 filles. Catherine était la 9e de la, joyeuse bande. Détail touchant, était-ce le simple bonheur de posséder une seconde fille après 7 garçons ? Etait-ce le pressentiment bien inconscient de la destinée de cette enfant ? Catherine était née à 6 heures du soir ; dès le soir même, l'acte de naissance était dressé, signé, non seulement par le père, les témoins, l'officier de l'état civil, mais encore par l'heureuse maman ! En se penchant sur l'humble berceau, la mère était loin de se douter de ce que verraient un jour les yeux bleus de sa petite fille ! Bienheureux les parents Chrétiens qui accueillent la Vie à leur foyer, qui mettent toute leur confiance dans la Providence ! Ils trouvent, ici-bas, le vrai bonheur, les joies pures du foyer que rien ne peut remplacer, et ils se préparent pour le Ciel une magnifique couronne !

 

Lecture

Un jeune foyer édifié par Notre Dame de la Médaille Miraculeuse

 

Le petit trait est absolument authentique. Il s'agit d'un jeune homme de la région du Nord, d'une bonne famille Catholique. Au moment de partir pour la guerre en 1939, sa mère lui fit promettre de ne jamais quitter sa Médaille Miraculeuse et de se confier chaque jour à la Sainte Vierge. Le jeune homme, fidèle à ces conseils maternels, fut fait prisonnier. Rapatrié au bout de 3 ans, après une chute qui nécessitait une légère intervention, il fut soigné à Paris. Lorsqu'il put sortir, il voulut connaître la Chapelle de la Rue du Bac où la Sainte Vierge manifesta Sa Médaille. Il vint y prier avec ferveur pour son avenir, demandant à la Reine du Ciel de choisir Elle-même la jeune fille avec laquelle il désirait fonder un foyer très chrétien. Plusieurs fois il revint Rue d Bac demander cette grâce.

Un jour, il reçut une lettre de sa mère qui avait appris son arrivée à paris. A cause des difficultés de communications, il lui était impossible, à son grand regret, de venir de suite embrasser son fils, mais une de ses amies d'enfance, habitant la capitale, lui offrait de le visiter volontiers. Cette dame vint, en effet, accompagnée de sa fille Marguerite, aînée d'une nombreuse famille et âgée de 21 ans. Son regard pur et profond frappa aussitôt le blessé. Marguerite portait ostensiblement à son cou la Médaille Miraculeuse suspendue à une fine chaînette d'or.

« Je porte la même médaille que vous, mademoiselle, fit Robert lorsqu'elle se leva avec sa mère pour prendre congé de lui, elle m'a protégé partout, sur le front et pendant ma captivité. Jamais elle ne me quittera ». « Moi aussi, dit la jeune fille en souriant, je tiens beaucoup à ma médaille dont je ne me sépare jamais ». Quelques semaines plus tard, Robert et Marguerite étaient fiancés. Ils vinrent dans la Chapelle de la Rue du Bac confier leur bonheur à la Sainte Vierge. Quelle ne fut pas l'émotion de Robert lorsque la jeune fille lui dit, sous le regard de la Vierge où ils prièrent ensemble longuement : « Je suis venue souvent ici demander à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse de choisir Elle-même mon mari. C'est Elle qui a permis que nos routes se croisent ! »

 

Prière

 

O Sainte Catherine Labouré, qui avez eu le bonheur de venir au monde dans un foyer Chrétien, priez pour nos foyers de France afin que Dieu, qui en avait été chassé, y reprenne sa place ! Faites-nous souvenir des lois saintes de la famille qui attirent les bénédictions divines. Faites-nous souvenir que le mariage est indissoluble et que Dieu ne peut faire plus grand honneur à des parents Chrétiens qu'en poursuivant par leur moyen l'oeuvre de Sa Création. Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, soyez la Reine de nos foyers Français ! Ainsi soit-il.

 

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O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous !

 

Prions les uns pour les autres

 

En ce mois de Marie, durant lequel nous prions Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, prions les uns pour les autres. Confiez vos intentions à la prière des internautes. Elle seront publiées ci-après. Envoyez-moi vos intentions à franck.monvoisin@laposte.net

 

Important

 

N'oubliez pas, surtout, chaque jour, de porter la Médaille Miraculeuse, car c'est le canal privilégié par lequel Marie distribue ses grâces (vous aurez l'occasion de pouvoir le vérifier tout au long de ce mois), de réciter au minimum, 1 notre Père, trois je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père, et trois fois l'invocation : « O Marie conçue sans péchés, priez pour nous qui avons recours à Vous ». Si cela vous est possible, accédez aux Sacrements de l'Eucharistie et de la Réconciliation, au moins chaque semaine pour l'Eucharistie et suivant vos disponibilités pour le Sacrement de Réconciliation. Cela est très important. L'Eucharistie est le centre de toute vie spirituelle et le Sacrement de Réconciliation est la toilette de l'âme...

Les récits des grâces obtenues seront publiés au fur et à mesure et transmis à la Chapelle de la Médaille Miraculeuse à la fin du Mois de Marie.

 

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