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16 septembre 2013

Le Mois de Marie Enfant

Le Mois de Marie Enfant

ou le Mois de septembre consacré à Marie la Santissima Bambina

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Dix-septième jour

Marie figurée par la rose de Jéricho

« Portez des fruits comme le rosier planté sur le bord des eaux » (Eccl. 39, 17).

 

La rose symbole de Marie

 

« Je me suis élevée comme les plants des rosiers de Jéricho » (Eccl. 24, 18). La Sainte Eglise invoque Marie sous le titre de Rose Mystique, et Saint Epiphane écrit que « c'est à juste titre qu'Elle est appelée Rose de Jéricho ».

 

Réflexion

 

La beauté de la rose vient de la délicatesse et de la vivacité de ses couleurs, non moins que la variété et la multitude de ses pétales étroitement unis les uns aux autres ; elle représente la beauté d'une âme parvenue à la Charité parfaite, dont toutes les vertus sont les filles et les servantes. Je travaillerai donc à rendre chaque jour plus éclatante en moi cette belle rose de la Charité, dont l'épanouissement dans mon âme y perfectionnera en même temps les autres vertus.

 

Ressemblance entre la rose et Marie

 

La rose, par sa beauté et l'exquise délicatesse de son parfum, est considérée comme la reine des fleurs. De même, Marie est appelée par les Saints, spécialement par le Bienheureux Hermann, « Rose d'une merveilleuse beauté », et, par Saint Jean Damascène, « rose qui, par l'odeur divine de ses vertus, embaume toutes les âmes d'un parfum céleste ».

 

Réflexion

 

C'est un fait certain, l'âme qui agit par un principe de vraie vertu, surtout de Charité, procure, par le mystique parfum de son exemple, des délices ineffables à ceux qui sont témoins de sa conduite. Les moins vertueux eux-mêmes se sentent comme stimulés par les œuvres de la Charité, et doucement excités par ce suave attrait à imiter ceux qui le pratiquent. Si je veux édifier mon prochain, je dois donc avant tout animer mes actes par la Charité

 

Pensée morale

 

Il n'y a pas de vraie dévotion à Marie si l'on ne s'exerce à imiter Ses Vertus. Ainsi, nous devons méditer souvent les grands exemples de Marie, afin de pouvoir être, comme Elle, autant de roses mystiques, et de nous rendre, par le parfum de nos bonnes œuvres, un sujet d'édification pour ceux qui nous entourent.

 

Réflexion

 

Que devient un rosiers dont les fleurs sont cueillies ou tombées ? Un arbuste sans beauté, extrêmement désagréable par ses épines, qui blessent ceux qui le touchent. Or, n'étiez-vous point autrefois un rosier garni de belles fleurs, et aujourd'hui, par suite de votre négligence et de votre tiédeur, n'êtes-vous point devenu cet arbuste qui n'a plus que les épines acérées du remords ?

 

Colloque

 

O belle et gracieuse, ô suave Rose, ô Marie ! Votre pensée délecte mon cœur ; la méditation de Vos Vertus incomparables est pour mon âme un parfum du Paradis ; l'amour que j'ai pour Vous, quelque faible, quelque imparfait que soit cet amour, me fait jouir déjà par anticipation de la béatitude éternelle. De grâce, bien-aimée petite Marie, daignez me parler. Et si, parce que Vous êtes encore toute Enfant, Vous ne voulez me faire entendre que Vos vagissements, eh bien ! Ils me suffisent, et c'en serait assez pour m'enivrer d'un bonheur céleste. Cependant, ô Marie, même si Vous gardez les silence, Vos petits yeux, si brillants de beauté, ont encore un langage qui m'envivre d'amour : Votre doux regard me répète que, comme Vous, je dois être une rose, mais une rose sans les épines du péché, une rose embaumée des vertus exemplaires, une rose éclatante de beauté par la ferveur de la dévotion. Oui, je Vous le promets, ô très aimable Petite, aidé de Votre secours, je satisferai Votre désir le mieux qu'il me sera possible. Ainsi soit-il.

 

Pratique : Veiller avec le plus grand soin à ne jamais scandaliser en rien le prochain.

Aspiration : « Rose du mystique du Paradis, rendez-moi digne de l'un de Vos sourires ».

 

Exemple

Grâce d'une bonne mort obtenue en faveur d'un jeune homme par l'intercession de Marie Enfant

 

Au mois de juin 1885, un excellent jeune homme, d'une famille très chrétienne et des plus honorables de Lombardie, tomba malade. On peut penser dans quelle profonde affliction furent plongés tous les siens, d'autant plus que les médecins ne donnaient aucun espoir de guérison. Ce jeune homme, dont l'esprit était vif et le caractère très ardent, était loin de songer que cette maladie dût l'emporter. L'amour de la vie, si facilement entretenu dans la jeunesse par les ardentes espérances d'un avenir plein de charme, tenait son cœur bien éloigné de prendre la plus grave des déterminations, celle de se préparer à une mort prochaine. Personne dans la famille ne se sentait le courage d'annoncer franchement et sans détour au malade la fatale nouvelle, tant il se montrait inaccessible à toute parole qui, même indirectement, aurait pu lui inspirer quelque crainte de la mort. En attendant, le mal faisait des progrès, et le malade s'affaiblissait rapidement ; peut s'en fallait qu'il n'eût plus assez de forces pour songer à son âme. Dans une si triste situation, ses parents désolés, souhaitant avant tout le Salut éternel de leur enfant, commencèrent une neuvaine à la Santissima Bambina, pour obtenir à ce fils chéri la grâce de la mort des Justes. Or, plus la Neuvaine s'avançait, plus le malade donnait des signes évidents de résignation Chrétienne et de soumission à la Volonté de Dieu. Les pieux exercices n'étaient pas encore terminés quand, de son propre mouvement, ce bon jeune homme, appelant sa mère et la faisant approcher de son lit, lui dit tout bas et d'une voix émue : « Maman, je veux me confesser ». La grâce demandée à la Vierge Enfant était donc obtenue, et non d'une façon quelconque, mais d'une manière si extraordinaire que, et le Confesseur qui assista le mourant jusqu'au dernier soupir, et les parents, et les personnes présentes en furent au comble de la joie et de l'admiration. Il était, en effet, impossible d'expliquer naturellement un tel changement dans les dispositions de ce jeune homme, d'abord si rebelle à la pensée de la mort, et ensuite, si transporté du désir de quitter la vie ; d'abord si inquiet, si effrayé, et ensuite, si calme, si heureux, qu'on eût envié son bonheur. Cette mort édifiante engage beaucoup de personnes à embrasser la dévotion à Marie Enfant, dont tous se plaisaient à reconnaître l'aimable intervention dans ce prodige.

 

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