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22 septembre 2013

Le Mois de Marie Enfant

Le Mois de Marie Enfant

ou le Mois de septembre consacré à Marie la Santissima Bambina

19 LIBRALATO MARINA

Vingt-troisième jour

La Très Sainte Vierge figurée par Marie, sœur de Moïse et d'Aaron

« Marie, la prophétesse, sœur d'Aaron, prit donc un tambourin et toutes les femmes marchèrent à sa suite, ayant aussi des tambourins et formant des choeurs de musique. Et Marie chantait la première, disant : « Chantons des hymnes au Seigneur, car Il a fait éclater Sa Gloire, et Il a précipité dans la mer le cheval et le cavalier » (Exode 15, 20-21).

 

Myriam, sœur de Moïse et d'Aaron, figure de la Très Sainte Vierge

 

Dans le texte du Livre de l'Exode que nous venons de citer, la sœur de Moïse et d'Aaron est pour la première fois appelée Marie (on ne lui donne pas ce nom aux versets 4 et 7 du chapitre 2) ; c'est seulement, en effet, après le passage de la Mer Rouge qu'elle commença à être la figure de la Très Sainte Vierge. Tel est le sentiment de Cornelius a Lapide sur ce texte.

 

Réflexion

 

Le nom de Marie signifie d'abord « élevée », et, à cause de cette signification, Marie, sœur de Moïse et d'Aaron, qui fut élevée au-dessus de toutes les femmes d'Israël pour être leur conductrice, figure bien la Vierge Marie, dont l'élévation à quelque chose de vraiment divin. Or, qu'ai-je fait, moi, pour exalter et glorifier ma céleste Reine ? Ai-je célébré Ses fêtes avec la dévotion convenable ? Me suis-je acquitté avec ferveur et assiduité des pratiques de piété qui vont à Son honneur ? Si j'ai à me réformer sur ce point, je promettrai sincèrement à Marie de le faire.

 

Raisons de cette ressemblance

 

Marie, sœur de Moïse, chante l'hymne de la délivrance de la servitude d'Egypte, et Marie, Mère de Jésus, chante son divin « Magnificat ». Celle-là, par Son exemple, invite les autres femmes d'Israël à se livrer à la joie, et Marie est pour les autres femmes le parfait modèle de toutes les vertus. Toutes les deux sont vierges : l'une est prophétesse, l'autre la Reine des Prophètes. « Dans l'Ancien Testament, dit Saint Ambroise, la vierge israélite guidait le peuple dans le passage de la mer : dans le Nouveau, la Vierge Marie, devenue Mère du Roi des Cieux, est choisie pour procurer le Salut des hommes ».

 

Réflexion

 

Pour ma part, je ne dois rien souhaiter plus vivement que d'avoir Marie pour guide et d'être aidé par Elle à effectuer heureusement, par une sainte mort, le passage de cette vie à l'éternité. Alors, là-haut, dans la Terre Promise du Paradis, je pourrais chanter éternellement un hymne de reconnaissance. Je suivrais donc toujours la route tracée par les exemples de ma Céleste Mère.

 

Application morale

 

Le caractère de la vraie dévotion à Marie, c'est la fidélité et l'application à marcher sur les traces de cette Vierge Sainte et à l'imiter dans la pratique de la vertu. Voilà la partie essentielle de cette dévotion ; tout le reste doit être considéré comme accessoire.

 

Réflexion

 

En ce qui la concerne, Marie est fidèle à me servir de guide sur la mer de ce monde, par les saints exemples qu'Elle m'a données de toutes les vertus. Le malheur est que je La perds facilement de vue et, au lieu de La suivre, je m'abandonne à l'impulsion de mes passions. Et qui sait combien peu il s'en faut encore peut être pour que mon sort soit fixé, et que je sois destiné à être bienheureux au Ciel avec Marie, ou damné dans l'Enfer avec les démons ? Au quoi je veux me résoudre ?

 

Colloque

 

O Marie, si le monde vous avait connu des Votre Enfance, il aurait pur comprendre le sens de Vos vagissements, et il les eût écoutés avec plus de joie qu'aucun hymne de triomphe ; car, en entendant cette voix enfantine, il eût appris qu'Elle venait enfin de paraître sur la terre Celle qui devait l'affranchir de l'esclavage du démon. Pour moi, ô Marie, je Vous reconnais avec bonheur comme notre Libératrice, et je remercie Dieu de vouloir bien par Vous, si je suis fidèle à Vous suivre dans les voies de la Sainteté, me faire traverser sain et sauf la mer orageuse de cette vie et arriver au port de la Bienheureuse éternité. Ô très aimable Marie Enfant, aidé de Votre secours, j'ai l'espérance d'être enfin délivré de mes ennemis et de pouvoir chanter avec Vous : « Il a renversé les grands de leur trône et exalté les humbles ».

 

Pratique : Prendre un temps pour méditer sur l'un des mystères de la Vie de la Très Sainte Vierge.

Aspiration : « Reine des Confesseurs, faites que ma vie rende gloire à notre Sainte Foi ».

 

Exemple

Guérison d'une religieuse converse, dévote à Marie Enfant

 

Nul ne peut douter : Marie, Mère de la Grâce, obtient de Dieu des faveurs de tous genre à ceux qui ont recours à Elle ; cependant se sont surtout celles de l'ordre temporel que mentionne l'histoire. Assurément les grâce accordées dans l'ordre spirituel sont en très grand nombre ; mais, étant surtout intérieures, elles demeurent plus facilement le secret de ceux qui les reçoivent. Par ailleurs, le commun des lecteurs trouve plus d'attrait au récit des faits sensibles. Tels sont les motifs pour lesquels, dans le catalogue des prodiges dus à l'intercession de Marie Enfant, on conserve surtout la relation des grâces temporelles. Voici une autre guérison opérée, au moyen de la dévotion à la Santissima Bambina, en faveur d'une Sœur converse du Couvent des Dames Anglaises établi à Darjeeling, dans l'Himalaya :

Depuis longtemps déjà, cette religieuse était atteinte de la spinite. Les douleurs très aiguës qu'elle éprouvait dans l'épine dorsale et aux genoux, l'empêchaient de marcher et de se tenir debout sans appui pour aller d'un lieu à un autre, elle était réduite à se traîner en rampant. Une personne dévote à Marie Enfant lui remit un jour une médaille de la Santissima Bambina. A cette vue, la malade se sentit l'âme inondée d'une joie inconnue, jointe à une confiance d'être bientôt guérie par l'intercession de cette douce Vierge et rendue ainsi plus utile à sa Communauté.

Sans tarder, elle commença avec beaucoup de ferveur une Neuvaine de prières à Marie Enfant. Les premiers jours, la Sainte Vierge voulut mettre sa Foi à l'épreuve ; le mal s'aggrava même à ce point que, dans l'excès de la souffrance, la pauvre Sœur ne pouvait plus prononcer une parole. Bien loin de perdre courage, elle prit alors la médaille bénie et la posa sur sa poitrine ; à l'instant même, elle recouvra la voix. Elle se la plaça ensuite sur l'estomac, puis sur les genoux. A ce contact sacré, elle se sentit inspirée de se lever ; aussitôt elle se dressa seule et se tint debout sans l'aide de personne. Soutenue par deux religieuses, elle voulut essayer de faire quelques pas, et, peu d'instants après, laissant tout appui, elle se mit à marcher seule et librement, à la stupéfaction et à la grande joie de celles qui furent témoins d'un fait si merveilleux. Par suite de cette guérison miraculeuse et inattendue, la dévotion à Marie Enfant commença, on le comprend, à jeter de profondes racines sur ces hautes montagnes de l'Asie, ce qui fait espérer pour ces Chrétientés lointaines une moisson abondante en fruit de Salut.

 

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