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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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18 mai 2016

Le Mois de Marie d'Ars

Le Mois de Marie d'Ars

Un mois avec le Saint Curé d'Ars

MB ROSA MYSTICA 2012m

Dix-neuvième jour

Rose mystique, priez pour nous

 

La fleur la plus gracieuse, la reine des jardins, c'est la rose. L'Eglise donne ce beau nom à Marie, la fleur de l'humanité, la créature la plus privilégiée qui soit sortie des mains de Dieu Deux qualités particulières donnent à la rose sa supériorité sur les autres fleurs ; l'éclat de son coloris et la suavité de son parfum. L'éclat de son coloris nous représente l'ardente charité de Marie, sa pureté virginale, son inviolable intégrité, son éloignement de tout péché, par où elle captive les regards et les faveurs du Très-haut. Le parfum de la rose nous représente la douce et suave influence des bons exemples de Marie, l'édification qu'elle répandait partout sous ses pas. Personne ne pouvait approcher d'elle sans se sentir embaumé par ses vertus. Voyez en sa présence et au seul son de sa voix; les transports d'Elisabeth, les tressaillements de Jean-Baptiste !

Apprenons donc deux choses de Marie : premièrement à nous tenir purs et sans tache sous les yeux de Dieu, à fuir tout ce qui pourrait blesser la sainteté de ses regards. La beauté qui lui plaît, n'est pas celle du corps rehaussée par l'éclat de la parure, mais bien celle d'une âme embellie par la grâce sanctifiante. Apprenons que la vie chrétienne ne consiste pas à produire seulement quelques actes de vertus, mais qu'elle doit être, comme la rose au milieu d un parterre, un épanouissement de toutes les vertus, qu'une vertu ne va pas sans l'autre, la douceur sans l'humilité, la charité sans la patience. Apprenons, en second lieu, à répandre autour de nous le parfum de l'édification. Nous sommes tous liés par les liens de la charité et nous devons nous porter mutuellement au service de Dieu. Comme le vice est contagieux de sa nature, la vertu aussi a un charme, qui gagne les cœurs et les captive. Marie a été une rose sans épines. A son exemple ne blessez personne. Arrière donc ces dévotions chagrines et. Maussades ; arrière ces esprits étroits, ces caractères anguleux qui sous prétexte de zèle, sont sans cesse à récriminer contre les défauts du genre humain. La véritable vertu est indulgente et patiente. Elle repousse le mal, elle l'a en horreur : mais elle compatit au malheur des coupables, elle les relève avec bonté et les gagne à Dieu. Toute vertu qui se fait haïr est une fleur vénéneuse. Si vous êtes un vrai serviteur de Marie, soyez aimable comme elle.

Rose mystique, c'est à ce symbole gracieux, que le chapelet ou rosaire emprunte son nom. On sait que le chapelet ut donné à saint Dominique par la Sainte Vierge elle-même, et que c'est en prêchant la dévotion du rosaire que ce grand Saint convertit un si grand nombre a hérétiques et de pécheurs. Cette dévotion n'a rien perdu de son efficacité. Dans toutes les paroisses où la confrérie du rosaire est florissante, on y voit aussi fleurir la piété. Cette confrérie est elle-même, par le choix des personnes qui la composent, un par terre planté de fleurs et émaillé de roses. Les regards de Marie s'y reposent avec délices et elle se plaît à y répandre ses faveurs les plus abondantes. Montrez du zèle pour la confrérie ; d'abord par votre zèle à en remplir toutes les pratiques, et ensuite, par le soin avec lequel vous ornerez la chapelle de la Sainte Vierge. Dans une église, il suffit de voir avec quel soin l'autel de la Sainte Vierge est orné, pour juger de la piété des jeunes personnes de la paroisse.

 

Exemple

Trait frappant de l'assistance de Notre-Dame du Rosaire

 

Vers ces derniers temps où, par la cessation du travail, la misère était devenue si grande dans la classe ouvrière, une pauvre mère de famille nourrissait avec son travail ses cinq enfants ; le père était mort depuis peu, ne laissant à son épouse d'autre héritage que celui du travail et de la confiance en Dieu. Malgré ses sollicitudes et ses fatigues, cette mère chrétienne ne laissait passer aucun jour sans réciter le Rosaire avec ses enfants. « Mes enfants, disait-elle souvent, si nous avons Marie pour nous, nous aurons Dieu aussi ». C'est ainsi que par ses paroles et ses exemples elle nourrissait l'intelligence et le cœur de sa jeune famille. Mais Dieu éprouve ceux qu'il aime ; or, il arriva qu'un jour cette mère rentra au logis la tristesse peinte sur le front et les yeux baignés de larmes. Calomniée auprès du maître qui lui fournissait du travail, elle avait été traitée par lui d'hypocrite et de voleuse, puis éconduite avec défense de reparaître jamais. Tout moyen d'existence était brisé pour cette famille. Les faibles ressources furent bientôt épuisées, et avec la disette, se faisait sentir la faim : Un soir la mère, plus abattue que de coutume, réunit autour d'elle ses enfants, et, après leur avoir partagé son dernier morceau de pain, elle leur dit en essuyant ses larmes : « Pauvres petites créatures, qu'allez vous devenir ? Je n'ai plus rien à vous donner à manger, plus rien pour aujourd'hui, plus rien pour demain, plus rien pour après demain ; je suis sans travail et rejetée de tous.... Cependant ayons confiance ; vous avez une autre mère plus riche que moi ; c'est Marie, votre Mère du ciel, et cette mère n'abandonne jamais ceux qui espèrent en elle. Mettons nous à genoux pour réciter notre Rosaire habituel, et Marie, je vous assure, aura soin de ses enfants ». Toute la famille se prosterne et répète avec sa mère : « Sainte Marie, priez pour nous maintenant que la misère nous accable ; priez pour nous maintenant, et hâtez-vous de nous secourir ». Le lendemain, de grand matin, un inconnu frappait à la porte ; cet inconnu était un homme de commerce qui venait faire des offres de travail des plus avantageuses. Quelque chose d'invincible, disait-il, l'avait poussé à se présenter dans cette maison. L'inconnu sortait à peine, qu'un second personnage parut ; c'était l'ancien maître qui avait traité si durement la mère quelques jours auparavant. Il avait reconnu son erreur,et venait rendre à cette pieuse famille sa protection avec le pain de chaque jour. On devine la reconnaissance et la joie de la mère et des enfants. (R. P. Augustin, directeur du Rosaire perpétuel).

Pratique : Renouvelez aujourd'hui les fleurs de votre oratoire, et offrez à Marie une couronne de rose, en récitant au moins une dizaine de chapelet.

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Prière

 

Ô Marie, Rose mystérieuse, la plus belle fleur du paradis ! Quand pourrai je vous contempler dans le ciel. Dans celle douce espérance, je prends en dégoût tous les plaisirs et toutes les beautés de la terre, je n'aime et n'admire que vos vertus. La joie qu'on goûte à les pratiquer, est pure et sans épine. Faites que je marche à l'odeur de vos parfums, dans la voie immaculée des vrais enfants de Dieu, pour avoir un jour le bonheur de vous voir et de glorifier votre Fils de toutes les faveurs dont vous avez été comblée. Ainsi soit-il.

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