Le Mois de Marie de Notre Dame du Bon Conseil
Le Mois de Marie de Notre Dame du Bon Conseil
Neuvième jour
Beauté du titre de Notre Dame du Bon Conseil donné à Marie
Qu'il est beau ce titre qui brille comme une perle éclatante parmi les titres innombrables qui couronnent le front de la Mère de Dieu ! Il résume tout ce qu'on peut dire ou penser de sublime et de grand au sujet de Marie. Est-il un seul de ses fidèles serviteurs que cette dénomination excellente n'enflamme d'un amour passionné, un seul qui n'en connaisse l'importance, n'en exalte la gloire, n'en confesse la douceur, n'en exprime la joie, n'en célèbre l’incomparable honneur ?
Si la dévotion à Marie est une marque de prédestination, la garantie de son amour, c'est notre empressement à l'invoquer et à la saluer comme la Mère du Bon Conseil. Les écrivains sacrés, ces esprits d'élite, constamment absorbés par les sublimes vérités de la théologie, ont compris que Marie réclamait le titre de Notre-Dame du Bon Conseil.
Saint Augustin l'appelle l'oeuvre du conseil éternel. Saint Pierre Damien la proclame élue et prédestinée dans le conseil de la Sagesse éternelle avant que le monde fût. Saint Ildephonse la nomme Conseil du Verbe. Denys le Chartreux tantôt première Conseillère de Dieu, tantôt Conseillère de l'Esprit-Saint, saint Anselme, notre Conseillère en tous nos besoins. Albert-le-Grand résume en quelque sorte la pensée de tous les Docteurs, quand il décerne à Marie le titre de Conseillère universelle. Ces expressions servent à nous établir plus fortement encore dans l'idée que nous nous formons de notre tendre Mère, source bienfaisante d'où découlent sur l'Eglise tout entière les salutaires et très sages conseils.
Ce titre qui révèle la grandeur de la douce Vierge de Nazareth, devait-il faire la joie seulement des théologiens et des dévots serviteurs de Marie, joie accordée aux uns comme le fruit de leurs subtiles recherches, aux autres comme la récompense de leur amour, à l'exclusion du reste des fidèles qui l'auraient méconnu et ignoré ?
En vérité, personne ne saurait le croire. Si Dieu, en tout temps et de toute façon, S'est plu à exalter Marie, de telle sorte que la chrétienté entière honore ses dons et ses gloires, il a daigné l'exalter particulièrement sous le titre de Notre-Dame du Bon Conseil. Cette nouvelle et splendide auréole qui couronnait le front de Marie, devait enflammer toutes les âmes d'une sainte dilection et les porter à invoquer sans cesse la Mère du Bon Conseil.
Exemple
Une mère de famille chrétienne raconte ainsi le succès de son fils reçu à un examen avec une bonne note, par l'intercession de Notre-Dame du Bon Conseil : « Un jour, accablée de tristesse à la pensée d'un échec pour mon fils, je priais Dieu instamment de me venir en aide. Pendant cette prière, deux pensées s'emparèrent de mon esprit : donner ce cher enfant à Notre-Dame du Bon Conseil et la faire connaître dans une paroisse où elle ne le serait pas, ou le faire accompagner par un professeur qui pouvait le recommander. Il m'était impossible de songer aux deux dépenses, il me fallait faire un choix. La grâce de Dieu aidant, je pris Notre-Dame du Bon Conseil pour ma sauvegarde. Quelle ne fut pas ma surprise, la veille du départ de mon fils pour l’examen, lorsqu'il me dit : « Je ne vais pas seul, je ne puis comprendre comment cela se fait, le préfet des Études vient de me dire que le professeur auquel tu songeais, m'accompagnerait. Je ne sais pas ce que cela veut dire ». Pour moi, j'ai tout de suite vu ce que cela voulait dire : Notre-Dame du Bon Conseil me donnait gratuitement ce dont j'avais fait sacrifice pour elle, et faisait faire au préfet des Études ce qu'en définitive il ne m'aurait pas accordé ». Ainsi s'exprime la bienheureuse mère en rendant mille actions de grâces à Notre-Dame du Bon Conseil qui, dit-elle, ne fait pas les choses à moitié, puisque au lieu de la note passable que les candidats ont ordinairement et dont mère et fils eussent été satisfaits, elle donne la mention assez bien.
Prière
Ô Mère très aimable, à qui m'adresser, pour obtenir la grâce du bon conseil ! Qui, sinon vous, m'arrachera au danger de la mort éternelle, et, par la voie de la sainteté, me conduira au ciel ? Que votre nom est admirable ! Il me revêt de force, me pénètre de confiance, me remplit de courage. Ce nom délicieux entre tous est comme l'huile répandue. Il cicatrise et guérit les blessures, rend la vigueur et la santé, inonde l'âme d'une divine joie. Oui, tendre Mère du Bon Conseil, je veux à chaque instant, invoquer votre saint nom. Ce nom si agréable à Dieu, je veux le graver au milieu de mon coeur. Ainsi soit-il.
Texte extrait du livre « Le Mois de Marie devant l'Image miraculeuse de Notre Dame du Bon Conseil de Genazzano », disponible aux Editions Rassemblement à son image
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