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5 mai 2021

Le Mois de Marie de N.D. de Fatima

Le Mois de Marie

de Notre Dame du Rosaire de Fatima

 

Notre Dame de Fatima

 

Sixième jour


Lecture

 

Les apparitions de Fatima, en plein XXe siècle, firent le même effet que la foudre qui tombe sur une foule en délire au milieu d’une fête. Pour beaucoup, en effet, il n’y a pas d'autre réalité que cette vie, qu’il faut embellir du mieux possible et qu’il faut passer dans la joie. Cela s’écrit dans les livres, dans les journaux, dans les publications, dans les romans, dans les pièces de théâtre, dans les chansons, sur les écrans des salles de cinéma. Vive la richesse ! disent les puissants du jour, cherchant par tous les moyens à écraser les faibles pour s’enrichir à leurs dépens. Vivent les plaisirs ! disent les sensuels, la vie est courte, profitons du temps qui passe tant que nous sommes jeunes. Vivent les honneurs ! disent ceux qui espèrent par là acquérir et richesse et plaisirs à la fois. Ainsi les matérialistes qui ne voient seulement dans l’homme qu’un estomac à remplir, des muscles et un système nerveux à satisfaire, prétendent que l’âme s’éteint avec le corps, et que tout finit au trou noir de la tombe, Tout cet échafaudage édifié par la libre pensée, pour satisfaire sans remords les jouisseurs, s’effondre lamentablement à la Cova d’Iria, Notre Dame apparaît aux trois enfants, dans un rayonnement de splendeur céleste et, après avoir conversé avec eux et leur avoir donné rendez-vous, le mois suivant, dans le même lieu, au même jour et à la même heure, elle s’élance au ciel lentement et disparaît vers l’Orient, Les enfants l'ont suivie du regard ensemble, C'était donc une réalité et non pas le fait de l’imagination. On n’imagine pas, quand on est plusieurs, la même chose en même temps. Nous verrons d’ailleurs que, le mois suivant, par un concours de circonstances brutal et imprévu, les enfants n’ayant pu se rendre à l’endroit indiqué, l'apparition a eu lieu quand même dans un autre, Nouvelle preuve de l’objectivité de l'apparition, Tout cela démontre clairement que la réalité de la vie de ce monde n'est pas la seule réalité, que tout dans l’homme ne finit pas avec son Corps, et que l’âme immortelle ira dans un monde nouveau pour y être éternellement heureuse ou malheureuse, selon son comportement ici-bas. Notre Dame est venue, à Fatima, nous révéler l’existence du monde surnaturel, On s’explique dès lors comment, à la nouvelle des Apparitions de la Cova d’Iria, plusieurs personnes furent consternées, et non seulement dans le petit village d’Aljustrel mais dans tous les pays où la nouvelle se répandit. Il y avait surtout ceux qui ne croient qu’à ce qu'ils voient ou à ce qu’ils touchent. Cette philosophie est très commode pour masquer les débordements de la nature dans l’édification des fortunes scandaleuses : dans la déloyauté pour accéder aux places et aux honneurs ; dans la violation de la loi morale par la profanation du Cœur sur tous les chemins de l’aventure, Tous ces gens-là avaient intérêt à nier la réalité des apparitions et à proclamer que la vie présente n’a pas de lendemain.

« Ce n’est pas possible que nous petits compatriotes aient vu Notre-Dame, disaient certains gens d’Aljustrel qui n’avaient pas tout à fait l’âme en paix. Nous connaissons Lucie et ses Parents : les Santos ; Jacinthe, François et Olympia, leur mère. Ces bambins n’ont pas dix ans et ils voudraient nous en faire accroire ? Non, à d’autres ! »

Ainsi parlaient les Nazaréens de Jésus, le jour où il vint prendre la parole dans leur synagogue : « D’où viennent à celui-ci cette sagesse et ces miracles. N'est-ce pas le fils du charpentier? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? » (Mat., 14, 54, 55). Évidemment que pouvait-il sortir de bon du petit village d’Aljustrel et des petits bergers qui n'avaient rien d’extraordinaire, pour ces sceptiques ?

Nous avons vu les efforts d'Olympia pour empêcher François et Jacinthe de parler et la sévérité de Marie-Rose accusant Lucie d’imposture. Le père Antonio évitait de contredire sa femme pour avoir la paix, mais il avait grande confiance en Lucie et, pour couper court à la discussion, se contentait de traiter tout ça de « bavardages de bonnes femmes ». Le père de François et de Jacinthe, homme rude et simple, se contentait de travailler durement ses champs dans le plein soleil de mai qui lui bronzait les bras et le visage. Il prenait le parti de ses enfants et mettait en eux la plus entière confiance, Il était chrétien et pensait qu’un miracle, après tout, était possible.

« Si nous voulions toujours discuter, se disait-il, nous n’en finirions plus. Le bon Dieu peut illuminer l’âme qui lui plaît. On nous a appris cela au catéchisme ».

Et il croyait sans discussion. Les bien pensants ne mettaient pas en doute la possibilité du miracle, sans quoi ils auraient été hérétiques.

Mais il s'agissait de savoir si, en fait, les enfants avaient réellement vu Notre Dame à Fatima. Dans l'affirmative, il n’y avait qu’à s’incliner et à reconnaître la réalité d’un Au-delà éternel pour lequel nous avons été créés, car si nous avons été mis sur la terre, c’est pour connaître Dieu, l’aimer et le servir et, par ce moyen, obtenir la vie éternelle. Le bénéfice de cette vie éternelle a été perdu pour Adam et Eve, et la deuxième personne de la sainte Trinité est venue s’incarner pour pouvoir, par ses souffrances et par sa mort, rétablir le plan divin faussé par la désobéissance où premier couple humain, et nous rendre cette vie éternelle, à condition de la mériter par nos efforts quotidiens. C’est là toute l’économie du salut.


Réflexions


Notre Dame de Fatima se préoccupe par-dessus tout d'aider les âmes à se sauver. Considérons les motifs que nous avons à travailler au salut de notre âme et les moyens que nous devons mettre en œuvre pour gagner le ciel.

1° Motifs :

a) Le salut est une grave affaire dont les hommes oublient trop l'importance, pour donner leur attention et leurs efforts à d’autres affaires.

Sans doute, le responsable d’une famille doit se préoccuper de la faire vivre et d’assurer son avenir. « Ce sont des choses qu’il faut pratiquer sans omettre les autres ». (Mat., 22, 23). Les autres sont trop souvent celles du salut. Or « que sert de gagner l’univers » si l’on perd le ciel. Alors tout est perdu et la vie n’est plus qu’une spéculation manquée.

b) C’est une affaire personnelle qui nous intéresse, tous et chacun, au plus haut point. Trop souvent, dans la conduite de la vie, nous nous préoccupons de ce que pensent les autres.

Préoccupons-nous surtout du jugement de Dieu. L'œuvre du salut demande notre effort personnel. « Dieu, dit saint Augustin, qui nous a créés sans nous, ne nous sauvera pas sans nous ».

c) Une affaire à ne pas différer. On dit parfois : Ce qui est différé n’est pas perdu. Oui, mais exceptionnellement. Cependant, pour l'affaire du salut, ceux qui remettent à plus tard compromettent souvent leur salut. Plus on diffère, plus on « s’indiffère ». Un proverbe rappelle très opportunément de « ne jamais remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même ». Qui peut répondre du lendemain, quand la mort frappe à toute heure, et au moment où l’on s’y attend le moins ?

2° Moyens :

a) Il faut y penser toujours, en orientant tout vers l’éternité, ses pensées, ses paroles, ses actes.

b) Il faut surtout vouloir. On a dit que l'enfer « était pavé de bonnes intentions ». Cela veut dire que l’intention ne suffit pas et qu’il faut l’action. Il y a la manière de ceux qui veulent « sans que cela coûte ». Manière désastreuse ! Il y a ceux qui veulent « quoique cela coûte », c’est la bonne manière. Le devoir exige toujours des sacrifices et, seul, ce qui coûte a de la valeur.

c) Avec persévérance. Il ne s’agit pas de bien commencer, mais de continuer et surtout de bien finir. « Celui qui persévère jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé ». (Mat., 10, 22). Combien de jeunes chrétiens ont fait une communion solennelle édifiante et ont ensuite déserté l’Église !

Prions Notre Dame de Fatima de nous aider à sauver notre âme.

 

img001


(On peut réciter les litanies de N.D. de Fatima ou simplement l’oraison et, ainsi, terminer chaque exercice)

 

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