Le Mois de Saint François d’Assise
Le Mois de Saint François d’Assise
Trente-et-unième et dernier jour
Les reliques
31 Octobre
Prélude : Vénérons, en union avec tous les dévots serviteurs de saint François, les reliques de notre séraphique Père, et envoyons de loin nos hommages à ces précieux restes, dans l'église où le pape Grégoire IX les a fait placer.
Réflexions
Le zèle de Grégoire IX pour le culte de saint François le porta à faire bâtir une magnifique église et d'y transférer le corps de son séraphique ami. Ce précieux dépôt reposait honorablement dans l'église de saint Georges, mais il convenait de remettre le Père entre les mains de ses enfants.
Or, quand on voulut choisir, à Assise, un emplacement pour bâtir une église et un couvent, il ne s'en trouva point de plus propice que l'endroit appelé « la Colline d'enfer », où l'on exécutait les criminels, près des murs de la ville, au-dessus d'un profond précipice. Ce fut l'accomplissement du désir prophétique de saint François, qui avait demandé d'y être enterré comme étant le lieu le plus vil.
Le nom de « Colline d'enfer » fut changé par le pape même en celui de « Colline de paradis ». On creusa aussitôt les fondations de l'église sur le penchant de la colline, et Grégoire IX en posa la première pierre avant son départ, en présence des cardinaux et d'une immense multitude, transportée de joie. Il assigna, pour couvrir les frais de la construction, la plus considérable partie des revenus de la vallée de Spolète.
Dès que la crypte de cette église, qui est l'une des merveilles du monde chrétien, fut achevée, sans plus tarder, en 1230, au milieu d'un immense concours et de fêtes magnifiques, la translation des reliques de saint François y fut opérée.
Cinq ans plus tard, en 1235, cette belle église étant complètement terminée, le saint Pape Grégoire IX, malgré ses quatre-vingt-quatorze ans, revint à Assise pour la consacrer de ses propres mains, le 25 avril, dimanche de Quasimodo. Ce fut une grande solennité. Ce monument gigantesque et charmant tout à la fois, se compose de trois églises superposées : l'une, qui est la crypte inférieure, où repose le corps de saint François, est peu étendue la seconde et la troisième, qui servaient au culte public, et qui ont été profanées en 1871, par la révolution italienne, avaient été décorées par les plus illustres peintres du moyen âge.
Pratique : Prendre la résolution de répandre, par tous les moyens en son pouvoir, le culte et la dévotion de saint François d'Assise.
Invocation : Saint François d'Assise, notre bon père, priez pour vos enfants !
Fioretti
Le trésor d'Assise
Dans l'église souterraine de la basilique de saint François, à Assise, on vénère le corps sacré du saint, dont on aperçoit la chasse en pierre, à travers une puissante grille de fer, au-dessus d'un autel où l'on peut célébrer la Messe. Des lampes sans nombre brûlaient jadis devant la sainte relique ; mais, depuis l'invasion piémontaise, qui a dépouillé la basilique et le grand couvent des Frères Mineurs, il n'en reste plus qu'une, triste et solitaire. Les ossements sacrés du corps de saint François, reconnus et vérifiés en 1821, par une commission spéciale sur l'ordre du Pape Pie VII, reposent tout entiers dans cette châsse. Les reliques du Saint que l'on donne aux fidèles, sont des parcelles de la vénérable poussière qui fut jadis sa chair, ses vêtements, les clous de ses Stigmates et les suaires dans lesquels le Saint fut enseveli.
Dans le Trésor, on voit le plus ancien portrait connu de saint François, dont il est question plus haut, ainsi que l'original de la Règle des Frères Mineurs, et celui de la bénédiction donnée à Frère Léon, tracés tous deux de la main même du Saint. Là on vénère encore deux tuniques portées par saint François, dont l'une, chose remarquable, est en laine blanche et a été tissée par sainte Claire et sa sœur sainte Agnès, de la laine du pauvre petit agneau que le Père François leur avait donné ; il mettait, paraît-il, cette blanche tunique les jours de grande fête. Là se conservent également des reliques qui rappellent ses Stigmates ; entre autres la feuille de parchemin, teinte de son sang et destinée à couvrir la plaie de son côté ; et la paire de sandales en étoupe, que la bonne sainte Claire, touchée des souffrances de son admirable Père, lui confectionna tout exprès pour atténuer les poignantes douleurs des Stigmates sanglants de ses pieds. (Le séraphique saint François, par Monseigneur de Ségur).
Fin du Mois de Saint François d’Assise
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