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3 août 2022

Le Mois de Sainte Philomène

Le Mois de Sainte Philomène

 

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Quatrième jour

 

Sainte Philomène protège particulièrement les petites filles qui portent son nom

 

Si sainte Philomène comble de ses plus douces faveurs les enfants qui l’honorent, c’est principalement sur ceux qui portent avec piété son nom, si glorieux et si vénérable, qu’elle montre jusqu’où vont ses bons soins.

Dominique Moccia, de Castelvetere, est le premier qui donna le nom de Philomène à une petite fille que le ciel lui envoya. Cette attention fut si agréable à la Sainte, qu’elle montra, par les signes les plus sensibles, combien elle aimait à veiller sur cette enfant et à la protéger d’une façon toute particulière.

Comme il y a dans le pays un grand nombre d’insectes ailés qui tourmentent les habitants par des piqûres continuelles, la mère de Philomène avait soin de l’en défendre chaque nuit par un voile dont elle l’enveloppait. Le matin, quand on venait faire la petite toilette d’usage, on ne trouvait jamais le voile autour du corps de l’enfant, mais à l’extrémité du berceau, et plié avec le plus grand soin. Une seconde remarque étonnait encore bien davantage : c’était de voir intactes et la figure et les mains de la petite Philomène, exposée durant la nuit à la persécution des moucherons.

Quelle pouvait donc être l’amie bienfaisante qui, à l’insu de tous, environnait de sa vigilance et de ses soins une créature innocente, qui ne pouvait, ne savait pas même lui en témoigner sa gratitude !

Ses parents le faisaient pour elle ; et ils remerciaient au fond de leur cœur la bonne sainte Philomène. Il paraît même, qu’à cette occasion, ils firent vœu d’aller visiter son tombeau, dès que l’âge de l’enfant lui permettrait de les accompagner. La petite fille avait trois ans lors de l’exécution de la promesse. On arrive ; on s’achemine vers le sanctuaire, mais la châsse est à peine découverte, que l’on voit Philomène, comme saisie d’une subite frayeur. Peu après, elle se met à sangloter et à se débattre. Tous ses efforts tendaient à se soustraire à ceux qui la retenaient, pour s’enfuir hors de l’église.

Don François, les parents de l’enfant et toutes les personnes présentes ne savaient que comprendre à tout cela. Jamais on n’avait vu dans un enfant chose pareille. Au contraire, c’était dans ces âmes pures une joie, des transports, qui édifiaient tous les assistants.

Un voile de tristesse vint couvrir le visage des témoins d’une si grande scène; et bien loin de se dissiper, il ne fit que s’obscurcir davantage, quand on la vit se répéter, la journée d’après, toutes les fois qu’on essaya d’amener Philomène en présence de sa sainte Patronne. Force donc fut de partir, avec cette poignante épine dans le cœur.

Mais bientôt il plut à Dieu de l’en tirer, en ouvrant la bouche delà petite Créature, qui jusqu’alors avait gardé un silence obstiné. Son père lui demanda encore, chemin faisant, pourquoi donc elle n’avait pas voulu rester devant sa Sainte ? « Eh ! papa, lui répondit l’enfant, parce qu’elle voulait me prendre par les mains, et me disait : « Reste avec moi, Philomène ; viens ici ; ne t’en va pas ; et elle voulait m’enlever à maman Justine ; et moi, je ne voulais pas laisser mon papa et ma maman »...

Amabilité touchante ! Bonté, condescendance vraiment propre aux élus ! Où sont les grands du siècle qui daigneraient s’abaisser à caresser de la sorte l’enfant d’un pauvre artisan ?

Voici encore un trait où respire la plus aimable bienveillance. Le fait se passa, en 1830, à Naples, et fut raconté à Don François par un savant ecclésiastique, oncle de la petite Philomène, dont nous allons parler.

La mère de cette enfant avait coutume de placer tous les soirs, avant de se mettre au lit, les vêtements de la petite fille avec les siens sur la même chaise. Il y avait, à une certaine hauteur, au dessus de la chaise, une lampe, qui brûlait continuellement devant l’image de la Sainte Martyre. Jusque-là il ne s’était produit aucun accident ; lorsqu’une nuit il se détache de la mèche, par l’effet sans doute d’un pétillement plus vif, une étincelle, qui tombe sur les habillements de la mère et de la fille.

Ceux de Philomène se trouvaient au dessus. Le feu prend à ces matières si, combustibles par elles-mêmes ; personne ne s’en aperçoit. Le matin seulement, quand les yeux et les mains se portèrent sur la chaise, pour en retirer les vêtements, on vit celle-ci à demi brûlée ; tout ce qui appartenait à la mère était entièrement consumé ; la petite robe de Philomène avait été seule épargnée, quoique, par sa position, elle eût dû, la première, subir l’action du feu, et que la toile de coton, dont elle était faite, la rendît plus susceptible encore de s’enflammer que celle de sa mère. On voyait seulement sur une des manches, la trace d’une brûlure, de la largeur au plus d’un ongle ; signe de ce qui serait arrivé, si la vigilante Protectrice des enfants honorés de son Nom n’avait eu soin d’éteindre elle-même la flamme menaçante.

 

Pratique : Faire porter le nom de sainte Philomène aux enfants, au saint baptême, ou à la confirmation, afin de les placer sous la protection de cette grande Sainte.

 

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