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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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12 avril 2009

Le Carême avec Jean Paul II

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Le Carême avec Jean Paul II

12 avril

Dimanche de Pâques


Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 20, 1-9)


Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. » Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n'entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place. C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n'avaient pas vu que, d'après l'Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d'entre les morts.


Méditation


« C'est vers le Christ ressuscité que désormais l'Église a les yeux fixés. Elle le fait en suivant les traces de Pierre qui versa des larmes après son reniement et reprit son chemin en manifestant son amour au Christ: « Tu sais bien que je T'aime » (Jean 21: 15-17). Elle marche en compagnie de Paul, qui fit la rencontre foudroyante du Christ sur le chemin de Damas: « Pour moi, vivre c'est le Christ, et mourir un avantage » (Philippiens 1: 21). 2000 ans après ces évènements, L'Église les revit comme si ils venaient de se produire aujourd'hui. Dans les Visage du Christ, elle, l'Epouse, contemple son Epoux, son Trésor, sa Joie. Qu'il est doux le souvenir de Jésus, Source de la vraie joie du cœur! Réconfortée par cette expérience, l'Église reprend aujourd'hui son chemin pour annoncer le Christ au milieu du monde, au début du troisième millénaire: « Jésus-Christ est le même hier et aujourd'hui, Il le sera à jamais » (Hébreux 13: 8). »


Novo Millennio Ineute, n° 28


Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

Téléchargez l'intégralité des Méditations du Carême (pdf) en cliquant ici

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Prière pour la béatification de Jean-Paul II


O Sainte Trinité, Nous Te rendons grâce pour avoir fait don à Ton Eglise du Pape Jean-Paul II et magnifié en lui la tendresse de Ta paternité, la gloire de la croix du Christ et la splendeur de l’Esprit d’Amour. Par son abandon sans condition à Ta miséricorde infinie et à l’intercession maternelle de Marie, il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur et nous a indiqué la sainteté, dimension sublime de la vie chrétienne ordinaire, voie unique pour rejoindre la communion éternelle avec Toi. Par son intercession, accorde-nous, selon Ta volonté, la grâce que nous implorons animés du vif espoir qu’il soit élevé au plus tôt aux honneurs des autels. Amen.

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Le Christ est ressuscité! Il a vaincu la Mort!


Saintes et joyeuses Fêtes de Pâques


Chers frères et sœurs,


je vous remercie de m'avoir suivi, tout au long de ce Carême, que nous avons passés en compagnie de Jean Paul II. Que le Seigneur vous accompagne et vous garde dans la joie et l'espérance de la Résurrection. Avec mon saint Patron et maître spirituel, François d'Assise, je vous dit:


Frères et sœurs, que le Seigneur vous bénisse et vous garde. Qu'Il vous montre Son Visage et qu'Il ait pitié de vous. Qu'Il tourne son regard vers vous et qu'Il vous donne la paix. Frères et sœurs, que le Seigneur vous bénisse.


Fraternellement, dans le Christ,

Franck Monvoisin.

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11 avril 2009

Samedi Saint

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Samedi Saint

Mémoire et Sacrifice


« Que l’Esprit Saint fasse de nous une éternelle offrande... » (Prière eucharistique III) 


En commençant la célébration de l’Eucharistie, avant même de faire le signe de la croix, le prêtre se penche pour vénérer l’autel. Ce geste, si simple et parlant, nous plonge immédiatement dans l’abîme : personne ne peut être à la hauteur de l’événement qui va être célébré. Car cet autel, sur lequel je viens de déposer un baiser, est à la fois la table du jeudi saint, la croix du vendredi saint, et le tombeau d’où le Seigneur Ressuscité est sorti victorieux, libre et vainqueur, au matin de Pâques. À chaque Messe, en effet, nous sommes contemporains de l’ensemble du Mystère pascal de Jésus. Tout prêtre, j’imagine, quand il accomplit ce geste, se sent, comme moi, dépassé par l’aventure dans laquelle il se lance avec la communauté rassemblée. Eucharistie et mystère pascal. Comment faire pour vivre, pour traduire dans toute l’action liturgique (la prière, la prédication, les chants, l’animation, les divers gestes symboliques) ... à la fois, la joie du repas pascal, le drame du Golgotha et le mystère du matin de la Résurrection ? - Nous sommes vraiment aux côtés de Jésus, comme ceux qui l’entouraient, le soir du jeudi saint. C’est un merveilleux moment d’amitié et de douceur. Après avoir lavé les pieds de ses disciples, le Seigneur leur explique : « C’est un exemple que je vous ai donné, afin que vous fassiez vous aussi comme j’ai fait pour vous » (Jn 13, 15). Oui, l’humilité est la reine de toutes les vertus, et ceux qui participent à la Messe comprennent, en contemplant l’exemple donné par le  Serviteur, que leur vocation est de servir, quel que soit leur état de vie. Ils sentent aussi que l’atmosphère de  l’Église est celle d’une famille. 


Mgr Philippe Barbarin

(Congrès eucharistique Québec 2008)

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Mais l’Eucharistie nous rend aussi contemporains du vendredi saint. C’est l’heure du sacrifice suprême, où le Seigneur a versé son sang sur la croix, pour la rémission de nos péchés. Les Apôtres n’ont pas eu le courage de le suivre, malgré leurs promesses de fidélité. Et même si nous ne valons pas plus qu’eux, en nous souvenant des larmes d’amertume qui sont venues sur le visage de Pierre après son reniement, nous demandons la grâce de demeurer fidèles au Christ, jusque dans les heures de ténèbres. Enfin, la célébration de l’Eucharistie est surtout le mystère du matin de Pâques. De tant de haine et d’injustice, l’amour de Dieu triomphe, et le corps de Jésus, vivant et ressuscité, se tient devant nous. Il porte encore les marques de ses plaies; les portes du Royaume s’ouvrent, et l’Esprit Saint nous est donné comme une force et une source de pardon. Même s’il est retourné auprès de son Père, Jésus nous assure que sa présence ne nous fera plus jamais défaut : « Voici que je suis avec vous, tous les jours, jusqu’à la fin des temps » (Mt 28, 20).

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Méditation

Le Samedi Saint, jour de silence et de conversion


Aujourd’hui, c’est un jour de silence dans l’Eglise : le Christ gît au tombeau, et l’Eglise médite, admirative, sur ce que le Seigneur a fait pour nous. Elle reste silencieuse pour apprendre du Maître, en contemplant son corps détruit. (…) Le Samedi Saint n’est pas une journée triste. Le Seigneur a vaincu le démon et le péché, et dans quelques heures, il vaincra également la mort par sa glorieuse résurrection. Il nous a réconcilié avec le Père céleste. Nous sommes de nouveau enfants de Dieu ! (…) L’on comprend que l’on ait mis le corps sans vie du Fils dans les bras de la Mère, avant de lui donner une sépulture. Marie est la seule créature capable de lui dire qu’elle comprend parfaitement son Amour pour les hommes, car elle n’a pas été la cause de ses douleurs. La Vierge très pure parle pour nous ; mis elle parle pour nous faire réagir, pour nous nous expérimentions sa douleur, devenue une seule et même chose avec la douleur du Christ. Tirons de cela des résolutions de conversion et d’apostolat, d’identification plus profonde avec le Christ, afin d’être entièrement tourné vers les âmes. Demandons au Seigneur qu’il nous transmette l’efficacité salvatrice de sa Passion et de sa Mort. Considérons le panorama qui se présente à nous. La foule qui nous entoure attend que les Chrétiens lui fasse découvrir les merveilles de la rencontre avec Dieu. Il faut que cette semaine sainte – et chaque jour par la suite – soit pour nous l’occasion d’un saut en qualité, pour dire au Seigneur de se mettre totalement dans nos vies. Il faut communiquer à de nombreuses personnes la Vie nouvelle que le Christ nous a obtenu par la Rédemption.


Mgr Echavarria, prélat de l’Opus Dei

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Prions


Dieu éternel et Tout-Puissant, dont le Fils unique est descendu aux profondeurs de la terre, d'où Il est remonté glorieux: accorde à Tes fidèles, ensevelis avec Lui dans le Baptême, d'accéder par Sa Résurrection à la Vie éternelle. Lui qui vit et règne avec Toi dans l'Unité du Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

10 avril 2009

Le Carême avec Jean Paul II

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Le Carême avec Jean Paul II

 

11 avril

Samedi Saint

« Près du lieu où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans ce jardin, un tombeau neuf c'est là qu'ils déposèrent Jésus. » (Jean 19: 41-42).

A méditer

« Le sépulcre vide, au pied du Calvaire, est la Parole définitive de ce que le Père révèle à travers le Fils, avant Sa Résurrection. Plongés dans l'eau du Saint Baptême, nous participons à la Mort rédemptrice du Christ. Nous sommes « mis au tombeau avec Lui » (Colossiens 2: 12), pour pouvoir « mener une vie nouvelle », de la même manière que le Christ est ressuscité des morts « par la toute puissance du Père » (Romains 6: 4).

Homélie, Samedi Saint, 18 avril 1992

Fioretti

En fait, Jean Paul II n'avait jamais eu peur de la mort, et pas plus maintenant qu'il entrevoyait au loin le seuil au-delà duquel il allait rencontrer Dieu. Il se faisait souvent conduire dans sa chapelle, où il restait longuement pour parler avec son Seigneur. Quand on le regardait prier, dans ces moments-là, on comprenait parfaitement ce qu'avait écrit Saint Paul, qui parlait de supporter la souffrance pour compléter, pour le Corps du Christ, qui est l'Église, ce qui manque aux souffrances du Christ.

« Une vie avec Karol », Stanislas Dzwisz, Desclée de Brouwer/Seuil

Prière

Seigneur Jésus-Christ, Toi qui dans la Puissance de l'Esprit Saint, as été conduit par le Père, des ténèbres de la mort à la Lumière d'une vie nouvelle dans la Gloire, fais que le signe du Tombeau vide nous parle, à nous et aux générations futures, et qu'il devienne source de Foi vive, de Charité généreuse et de ferme espérance; à Toi Jésus, présence cachée et victorieuse dans l'histoire du monde, honneur et gloire pour les siècles.

Vendredi Saint 2000

Boîte à idée

Aujourd'hui, je me joins au silence de Marie et des Saintes Femmes qui attendent dans l'espérance la joie de Pâques.

Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

10 avril 2009

Vendredi Saint

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Vendredi Saint

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 18, 1-40; 19, 1-42)


Après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l'endroit, lui aussi, car Jésus y avait souvent réuni ses disciples. Judas prit donc avec lui un détachement de soldats, et des gardes envoyés par les chefs des prêtres et les pharisiens. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes. Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s'avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. » Il leur dit : « C'est moi. » Judas, qui le livrait, était au milieu d'eux. Quand Jésus leur répondit : « C'est moi », ils reculèrent, et ils tombèrent par terre. Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. » Jésus répondit : « Je vous l'ai dit : c'est moi. Si c'est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. » (Ainsi s'accomplissait la parole qu'il avait dite : « Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés ».) Alors Simon-Pierre, qui avait une épée, la tira du fourreau ; il frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l'oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus. Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau. Est-ce que je vais refuser la coupe que le Père m'a donnée à boire ? » Alors les soldats, le commandant et les gardes juifs se saisissent de Jésus et l'enchaînent. Ils l'emmenèrent d'abord chez Anne, beau-père de Caïphe, le grand prêtre de cette année-là. (C'est Caïphe qui avait donné aux Juifs cet avis : « Il vaut mieux qu'un seul homme meure pour tout le peuple. ») Simon-Pierre et un autre disciple suivaient Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans la cour de la maison du grand prêtre, mais Pierre était resté dehors, près de la porte. Alors l'autre disciple - celui qui était connu du grand prêtre - sortit, dit un mot à la jeune servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre. La servante dit alors à Pierre : « N'es-tu pas, toi aussi, un des disciples de cet homme-là ? » Il répondit : « Non, je n'en suis pas ! » Les serviteurs et les gardes étaient là ; comme il faisait froid, ils avaient allumé un feu pour se réchauffer. Pierre était avec eux, et se chauffait lui aussi. Or, le grand prêtre questionnait Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine. Jésus lui répondit : « J'ai parlé au monde ouvertement. J'ai toujours enseigné dans les synagogues et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n'ai jamais parlé en cachette. Pourquoi me questionnes-tu ? Ce que j'ai dit, demande-le à ceux qui sont venus m'entendre. Eux savent ce que j'ai dit. » A cette réponse, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : « C'est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! » Jésus lui répliqua : « Si j'ai mal parlé, montre ce que j'ai dit de mal ; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » Anne l'envoya, toujours enchaîné, au grand prêtre Caïphe. Simon-Pierre était donc en train de se chauffer ; on lui dit : « N'es-tu pas un de ses disciples, toi aussi ? » Il répondit : « Non, je n'en suis pas ! » Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l'oreille, insista : « Est-ce que je ne t'ai pas vu moi-même dans le jardin avec lui ? » Encore une fois, Pierre nia. A l'instant le coq chanta. Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au palais du gouverneur. C'était le matin. Les Juifs n'entrèrent pas eux-mêmes dans le palais, car ils voulaient éviter une souillure qui les aurait empêchés de manger l'agneau pascal. Pilate vint au dehors pour leur parler : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » Ils lui répondirent : « S'il ne s'agissait pas d'un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré. » Pilate leur dit : « Reprenez-le, et vous le jugerez vous-mêmes suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n'avons pas le droit de mettre quelqu'un à mort. » Ainsi s'accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir. Alors Pilate rentra dans son palais, appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit ? Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ? » Jésus déclara : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. » Pilate lui dit : « Qu'est-ce que la vérité ? » Après cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais c'est la coutume chez vous que je relâche quelqu'un pour la Pâque : voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? » Mais ils se mirent à crier : « Pas lui ! Barabbas ! » (Ce Barabbas était un bandit.) Alors Pilate ordonna d'emmener Jésus pour le flageller. Les soldats tressèrent une couronne avec des épines, et la lui mirent sur la tête ; puis ils le revêtirent d'un manteau de pourpre. Ils s'avançaient vers lui et ils disaient : « Honneur à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient. Pilate sortit de nouveau pour dire aux Juifs : « Voyez, je vous l'amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » Alors Jésus sortit, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit : « Voici l'homme. » Quand ils le virent, les chefs des prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Reprenez-le, et crucifiez-le vous-mêmes ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » Les Juifs lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu'il s'est prétendu Fils de Dieu. » Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans son palais, et dit à Jésus : « D'où es-tu ? » Jésus ne lui fit aucune réponse. Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te relâcher, et le pouvoir de te crucifier ? » Jésus répondit : « Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l'avais reçu d'en haut ; ainsi, celui qui m'a livré à toi est chargé d'un péché plus grave. » Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais les Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n'es pas ami de l'empereur. Quiconque se fait roi s'oppose à l'empereur. » En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade à l'endroit qu'on appelle le Dallage (en hébreu : Gabbatha). C'était un vendredi, la veille de la Pâque, vers midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. » Alors ils crièrent : « A mort ! A mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les chefs des prêtres répondirent : « Nous n'avons pas d'autre roi que l'empereur. » Alors, il leur livra Jésus pour qu'il soit crucifié, et ils se saisirent de lui. Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, en hébreu : Golgotha. Là, ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu'il fit placer sur la croix, avec cette inscription : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. » Comme on avait crucifié Jésus dans un endroit proche de la ville, beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, qui était libellé en hébreu, en latin et en grec. Alors les prêtres des Juifs dirent à Pilate : « Il ne fallait pas écrire : 'Roi des Juifs' ; il fallait écrire : 'Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs'. Pilate répondit : « Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit. » Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chacun. Restait la tunique ; c'était une tunique sans couture, tissée tout d'une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, tirons au sort celui qui l'aura. » Ainsi s'accomplissait la parole de l'Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C'est bien ce que firent les soldats. Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la soeur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que désormais toutes choses étaient accomplies, et pour que l'Écriture s'accomplisse jusqu'au bout, Jésus dit : « J'ai soif. » Il y avait là un récipient plein d'une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d'hysope, et on l'approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l'esprit. Comme c'était le vendredi, il ne fallait pas laisser des corps en croix durant le sabbat (d'autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque). Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu'on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Des soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis du deuxième des condamnés que l'on avait crucifiés avec Jésus. Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l'eau. Celui qui a vu rend témoignage, afin que vous croyiez vous aussi. (Son témoignage est véridique et le Seigneur sait qu'il dit vrai.) Tout cela est arrivé afin que cette parole de l'Écriture s'accomplisse : Aucun de ses os ne sera brisé. Et un autre passage dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé. Après cela, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème (celui qui la première fois était venu trouver Jésus pendant la nuit) vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d'aloès pesant environ cent livres. Ils prirent le corps de Jésus, et ils l'enveloppèrent d'un linceul, en employant les aromates selon la manière juive d'ensevelir les morts. Près du lieu où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n'avait encore mis personne. Comme le sabbat des Juifs allait commencer, et que ce tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus.

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Méditation


Aujourd’hui nous voulons accompagner le Christ sur la Croix. Je me souviens de quelques mots prononcés un vendredi saint par Saint José Maria. Il nous invitait à revivre personnellement les heures de la Passion : depuis l’agonie de Jésus au Jardin des Oliviers jusqu’à la flagellation, le couronnement d’épines et la mort sur la Croix. « La toute puissance de Dieu est clouée par la main de l’homme – disait ce saint prêtre – on conduit mon Jésus d’un endroit à un autre, parmi les insultes et les bousculades de la foule ». Chacun d’entre nous doit se voir au milieu de cette foule, parce que nos péchés ont été la cause de l’immense douleur qui s’est abattue sur l’âme et le corps du Seigneur. Oui, chacun d’entre nous conduit le Christ d’un endroit à un autre, en le transformant en un objet de moqueries. (…) Il est juste que nous ressentions la responsabilité de nos péchés. Il est logique que nous soyons très reconnaissant envers Jésus. Il est normal que nous cherchions à réparer, car lorsque nous montrons la petitesse de notre amour, Lui nous répond toujours par un amour total. (…) Ne laissons pas le Seigneur porter seul la Croix. Accueillons avec joie les petits sacrifices quotidiens, sachons écouter, sourire, comprendre, pardonner, aider celui qui en a besoin… Ainsi nous aiderons le Christ.

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Prière à Jésus crucifié


Ô bon et très doux Jésus, me voici agenouillé en Votre sainte présence. Je Vous prie et Vous conjure, avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, un vrai repentir de mes péchés et une volonté très ferme de m'en corriger, tandis qu'avec un grand amour et une grande compassion je considère et contemple en esprit Vos cinq Plaies, ayant devant les yeux les paroles que déjà le prophète David Vous faisait dire de Vous-même, ô bon Jésus : Ils ont percé mes mains et mes pieds; ils ont compté tous mes os.


Pater, Ave, Gloria

9 avril 2009

Le Carême avec Jean Paul II

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Le Carême avec Jean Paul II

 

10 avril

Vendredi Saint


« Le Christ, pendant les jours de sa vie mortelle, a présenté, avec un grand cri et dans les larmes, sa prière et sa supplication à Dieu qui pouvait le sauver de la mort ; et, parce qu'il s'est soumis en tout, il a été exaucé. » (Lettre aux Hébreux 5: 7).

A méditer

« Le cri de Jésus sur la Croix n'exprime pas l'angoisse d'un désespéré, mais la prière du Fils qui offre Sa Vie à Son Père dans l'Amour, pour le Salut de tous. Au moment où Il s'identifie à notre péché, « abandonné » par Son Père, Il « s'abandonne » entre les mains de Son Père. Ses yeux restent fixés sur Son Père. C'est bien en raison de la connaissances et de l'expérience que Lui seul a de Son Dieu que, même en ce moment de ténèbres, Il voit de manière limpide la gravité du péché et qu'Il souffre pour lui. Lui seul, qui voit Son Père et en jouit pleinement, mesure en plénitude ce que signifie résister par le péché à l'Amour du Père. »

Novo Millennio Ineute, n° 26

Fioretti

Les dernières années, les derniers mois et les dernières semaines de Jean Paul II firent marqués par la douleur, par l'impossibilité de marcher, par des difficultés à parler, par la Croix qu'il portait sereinement avec une force, une patience et une Foi extraordinaire dans le Christ et Sa Mère. A travers la souffrance et la Croix, il participait aux luttes de l'Église contre tout ce qui s'oppose à sa mission dans le monde contemporain: l'athéisme, l'indifférence religieuse, le laïcisme, la société de consommation, la civilisation fr mort. L'infirmité du Saint Père a davantage révélé au monde qui il était, et les hommes l'ont accompagné dans sa faiblesse physique par la prière, en lui faisant sentir qu'ils étaient particulièrement proches de lui et qu'ils participaient à ses épreuves. « Ici à l'hôpital, je l'avoue, au milieu des autres malades, je continue à servir l'Église et toute l'humanité ». (Angelus du 6 février 2005).

« Laissez-moi m'en aller » Stanislas Dziwisz, Parole et Silence.

Prière

Seigneur Jésus Christ, Toi qui, dans Ton dernier souffle, as confié avec Amour à la Miséricorde du Père tous les hommes et les femmes de tous les temps avec leurs faiblesses et leurs péchés, remplis-nous, nous-mêmes, et les générations futures, de Ton Esprit d'Amour, afin que notre indifférence ne rende pas vains en nous les fruits de Ta Mort.

Vendredi Saint 2000

Boîte à idée

Aujourd'hui, je médite en mon cœur, en faisant le Chemin de Croix, la souffrance du Christ par Amour pour moi.

Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

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9 avril 2009

Jeudi Saint

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Jeudi Saint

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 13, 1-15


Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le démon avait déjà inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est venu de Dieu et qu’il retourne à Dieu, se lève de table, quitte son vêtement, et prend un linge qu’il noue à la ceinture ; puis, il verse de l’eau dans un bassin, il se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il arrive ainsi devant Simon-Pierre. Et Pierre lui dit : « Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds ! » Jésus lui déclara : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras point de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit :« Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, ... mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. » Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à table. Il leur dit alors : « Comprenez-vous ce que je viens de faire ? Vous m’appelez ‘Maître’ et ‘Seigneur’, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »

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Méditation

L'institution de l'Eucharistie et du Sacerdoce


La liturgie du Jeudi Saint est très riche en contenu. C’est le jour de l’institution de la Saint Eucharistie, don du Ciel pour les hommes ; c’est le jour de l’institution du sacerdoce, nouveau don divin qui assure la présence réelle et actuelle du Sacrifice du Calvaire pour tous les temps et tous les endroits, en nous permettant ainsi de nous en approprier les fruits. (…) Comment répondons-nous à cet amour immense ? En assistant avec foi et dévotion à la Sainte Messe, mémorial vivant et actuel du Sacrifice du Calvaire. En nous préparant très bien à la communion, avec l’âme bien propre. En rendant souvent visite à Jésus caché dans le Tabernacle. (…) C’est la raison pour laquelle l’Eglise nous apprend à aimer profondément tout ce qui touche à l’Eucharistie : Est-ce que nous assistons au Saint Sacrifice tous les dimanches et fêtes d’obligation, en sachant que nous sommes en train de participer à une action divine ? (…) Nous commémorons également l’institution du sacerdoce. C’est une bonne occasion pour prier pour le Pape, pour les Evêques, pour les prêtres, et pour demander de nombreuses vocations dans le monde entier. Notre prière aura d’autant plus de valeur que nous fréquenterons plus notre Jésus, qui a institué l’Eucharistie et le Sacerdoce. Nous allons dire, avec une sincérité totale, cette phrase que saint Josémaria répétait : « Seigneur, mets dans mon cœur l’amour avec lequel tu veux que je t’aime » (…)


Mgr Echavarria, Prélat de l’Opus Dei

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Prions


Tu nous appelles, Dieu notre Père, à célébrer ce soir la très sainte Cène où ton Fils unique, avant de se livrer lui-même à la mort, a voulu remettre à son Eglise le sacrifice nouveau de l'Alliance éternelle ; fais que nous recevions de ce repas qui est le sacrement de son amour, la charité et la vie.

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7 avril 2009

Le Carême avec Jean Paul II

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Le Carême avec Jean Paul II

 

8 avril

Mercredi Saint

« Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque. » (Matthieu 26: 19).

A méditer

« Tous ceux qui ont répondu à l'élection divine pour obéir à Jésus Christ, être aspergés de Son Sang et devenir participants de Sa Résurrection croient que le fait d'être racheté de l'esclavage du péché est l'accomplissement de toute la révélation divine, car en cela s'est vérifié ce qu'aucune créature n'aurait jamais pu ni penser, ni faire, à savoir que dans le Christ, Dieu immortel s'est immolé sur la Croix pour l'homme, et que l'humanité mortelle est ressuscitée en Lui. Ils croient que la Rédemption est l'exaltation suprême de l'homme puisqu'elle l'a fait mourir au péché pour le rendre participant de la vie même de Dieu. »

Bulle Aperite portas Redemptori, 6 janvier 1983

Fioretti

Le Cardinal Lustiger raconte: « A Lyon, en octobre 1986, à l'issue de la Messe présidée par le Pape, je désirais lui présenter un nouvel Evêque. Les organisateurs commençaient déjà à démonter le podium. Cependant, les voitures officielles attendaient le Pape. Où pouvait-il bien se trouver? Nous le découvrons à l'intérieur du podium dans une petite pièce aménagée en chapelle. C'est là qu'il s'était préparé avant la Messe; là aussi que le Saint Sacrement avait été apporté. Le Pape était seul, agenouillé devant le Saint Sacrement, en action de grâce, au milieu du brouhaha de la foule et du bruit des marteaux. Il priait comme un bûcheron donne des coups, totalement concentré et indifférent au vacarme. Le mot de Saint Luc m'est revenu à l'esprit: « Entrant dans le combat, Jésus prie de façon plus instante » (Luc 22: 44). Nous sommes restés un long moment derrière Jean Paul II, entraînés à prier à son rythme; de même qu'en montagne le guide marche en tête et impose le pas, parce qu'il sait comment il faut s'avancer.

Le Figaro Magazine, 3 octobre 2003

Prière

Toi, Christ, notre Seigneur, répands Ton Esprit sur tous ceux qui s'approchent de la Sainte Table et rends-les plus audacieux pour témoigner du commandement de Ton Amour, afin que le monde croie en Toi qui as dit un jour: « Je suis le Pain Vivant descendu du Ciel. Si quelqu'un mange de ce Pain, il vivra éternellement. » (Jean 6: 51).

21 juin 2000

Boîte à idée

Aujourd'hui, je cherche à garder en moi le sentiment de la présence de Dieu et éviter tout ce qui m'en éloigne.

 

Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

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7 avril 2009

Mardi Saint

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Mardi Saint

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 13, 21-5


À l’heure où Jésus passait de ce monde à son père, au cours du repas qu’il prenait avec ses disciples, il fut bouleversé au plus profond de lui-même, et il attesta : « Amen, amen, je vous le dis : l'un de vous me livrera. » Les disciples se regardaient les uns les autres, sans parvenir à comprendre de qui Jésus parlait. Comme il y avait à table, tout contre Jésus, l'un de ses disciples, celui que Jésus aimait, Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler. Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? » Jésus lui répond : « C'est celui à qui j'offrirai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l'Iscariote. Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors :« Ce que tu fais, fais-le vite. » Mais aucun des convives ne comprit le sens de cette parole. Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d'acheter ce qu'il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres. Quand Judas eut pris la bouchée, il sortit aussitôt ; il faisait nuit. Quand il fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l'homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu en retour lui donnera sa propre gloire ; et il la lui donnera bientôt. Mes petits-enfants, je suis encore avec vous, mais pour peu de temps, et vous me chercherez. J'ai dit aux Juifs : là où je m'en vais, vous ne pouvez pas y aller. Je vous le dis maintenant à vous aussi. Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres.


Méditation

Comment va notre foi ?


L’Evangile de la Messe d’aujourd’hui nous annonce que les Apôtres laisseront le Christ seul au cours de sa passion A Simon Pierre qui, remplit de présomption, affirme : « Je donnerai ma vie pour toi » le Seigneur répond : « Tu donneras ta vie pour moi ? Je te le dis : avant que le coq ne chante, tu m’auras renié trois fois ». Quelques jours plus tard, ce qui était prévu arrivait. Cependant, quelques heures avant, le Maître leur avait donné une leçon claire, comme pour les préparer aux moments d’obscurité qui approchaient. Cela est arrivé le lendemain de son entrée triomphale à Jérusalem. Jésus et les Apôtres avaient quitté Béthanie de bon matin, en hâte ; peut-être même sans prendre le temps de manger quelque chose. A tel point, que, comme le remarque saint Marc, le Seigneur eut faim. Et voyant au loin un figuier qui avait des feuilles, il s'en approcha pour voir s'il y trouverait quelque chose; et s'en étant approché, il n'y trouva que des feuilles, car ce n'était pas le temps des figues. Prenant la parole, il lui dit : « Que jamais plus personne ne mange du fruit de toi !  » Et ses disciples entendaient. (…) Au cours de sa vie publique, pour faire des miracles, le Seigneur ne demandait qu’une chose : la foi. Aux deux aveugles qui le suppliaient de le guérir, il leur posa cette question : « Croyez vous que je peux faire cela ? oui, lui répondirent-ils (…) » Nous devons également nous demander : quelle est notre foi ? Avons-nous pleinement confiance en la parole de Dieu ? Demandons-nous dans la prière ce dont nous avons besoin, sûrs de l’obtenir, si c’est pour notre bien ? Insistons-nous suffisamment dans nos prières, sans nous décourager ? (…)


Mgr Echavarria, prélat de l’Opus Dei


Prions


Aide-nous, Dieu éternel et Tout-Puissant, à célébrer les Mystère de la Passion du Seigneur de telle sorte que nous obtenions le Pardon. Par Jésus le Christ, notre Seigneur. Amen.

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6 avril 2009

Le Carême avec Jean Paul II

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Le Carême avec Jean Paul II

 

7 avril

Mardi Saint


« Quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors: « Ce que tu fais, fais-le vite ». (Jean 13: 27).


A méditer


Si Satan agit dans le monde par haine contre Dieu et Son Royaume, cette action est permise par la Divine Providence qui, avec force et douceur, dirige l'histoire de l'homme et du monde. Toutefois Satan n'a pas la faculté d'annuler la finalité définitive vers où tendent l'homme et toute la Création, c'est à dire le Bien. Il ne peut empêcher l'édification du Règne de Dieu, où à la fin de réalisera la totale actualisation de la Justice et de l'Amour du Père envers les créatures éternellement prédestinées dans le Fils-Verbe, Jésus-Christ. »


Audience Générale, 20 août 1986


Fioretti


Le 27 mars 1982, une jeune femme de Spolète, Francesca, est accompagnée par son Evêque, à l'audience du mercredi, dans l'espoir qu'en rencontrant le Saint Père, elle pourra être délivrée de l'emprise du Malin. Dès le début de l'audience, elle se met à hurler si fort qu'on l'entend à travers toute la Place Saint Pierre comme si elle avait un micro, d'une voix surhumaine, criant des blasphèmes. Les gardes la maîtrisent et l'amènent à l'écart pour la surveiller. Elle se tait. Quand le Saint Père part en voiture à la fin de l'audience, il passe devant elle. Tout à coup, elle recommence à crier et à blasphémer. Le Pape fait arrêter la voiture, en descend et se met en prière. Le Démon la quitte au moment ou le Saint Père prononce cette phrase: « Demain, je vais célébrer la Messe pour toi! » Francesca reviendra un an plus tard remercier son bienfaiteur, en compagnie de son époux, sereine et heureuse pour l'enfant qu'elle porte en son sein.


« Rire et pleurer avec Jean Paul II », Daniel Ange, Ed. Sarment/Jubilé


Prière


Nous nous tournons vers Toi, ô Christ, Porte de la Vie, et nous Te rendons grâce pour les prodiges dont Tu as enrichi toutes les générations. Il arrive parfois que ce monde ne respecte pas la Vie et ne l'aime pas. Mais Toi, Tu ne te lasses jamais de l'aimer.


25 décembre 1999


Boîte à idée


Aujourd'hui, je vis cette marche vers la Passion avec la Vierge Marie, en contemplant Son Cœur de Mère.

Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

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6 avril 2009

Lundi Saint

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Le Lundi Saint

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 12, 2-8


On donna un repas en l'honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était avec Jésus parmi les convives. Or, Marie avait pris une livre d'un parfum très pur et de très grande valeur ; elle versa le parfum sur les pieds de Jésus, qu'elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie par l'odeur du parfum. Judas Iscariote, l'un des disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d'argent, que l'on aurait données à des pauvres ? » Il parla ainsi, non parce qu'il se préoccupait des pauvres, mais parce que c'était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait pour lui ce que l'on y mettait. Jésus lui dit : « Laisse-la ! Il fallait qu'elle garde ce parfum pour le jour de mon ensevelissement. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m'aurez pas toujours. »


Méditation


Hier nous évoquions l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem. Une foule de disciples et d’autres personnes l’ont acclamé comme Messie et Roi d’Israël. A la fin de la journée, fatigué, le Christ retourne à Béthanie, une bourgade proche de la capitale où il a l’habitude d’aller lorsqu’il se rend à Jérusalem. (…) Six jours avant la Pâque, raconte saint Jean, Jésus vint à Béthanie, où était Lazare, le mort qu'il avait ressuscité. Là, on lui fit un souper, et Marthe servait. Or, Lazare était de ceux qui se trouvaient à table avec lui. Marie, ayant pris une livre d'un parfum de nard très pur, très précieux, en oignit les pieds de Jésus, et les essuya avec ses cheveux. Et la maison fut remplie de l'odeur du parfum. Immédiatement, la générosité de cette femme saute aux yeux. Elle souhaite manifester sa reconnaissance envers le Maître, parce qu’il a rendu la vie à son frère et pour tant d’autres biens reçus, et elle ne regarde pas à la dépense. Judas, présent, calcule exactement le prix du parfum. (…) Pour être une véritable vertu, la charité doit être ordonnée. Et elle concerne Dieu en premier lieu : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit. Voilà quel est le plus grand et le premier commandement. Le second lui est semblable : tu aimeras ton prochain comme toi-même. » De ces deux commandement dépendent la loi et les prophètes. Pour cela, ceux qui se désintéressent des nécessités de l’Eglise et des ministres sacrés – avec l’excuse de soulager les nécessités matérielles des hommes – se trompent. Saint José Maria Escriva écrit : « Cette femme, qui répandit, chez Simon le lépreux, à Béthanie, un parfum coûteux sur la tête du Maître, nous rappelle au devoir d'être magnifiques dans le culte de Dieu. Tout le luxe, la majesté et la beauté du monde me semblent peu. Et contre ceux qui s'en prennent à la richesse des vases sacrés, des ornements, des retables..., s'élève la louange de Jésus: Opus enim bonum operata est in me — c'est une bonne oeuvre que cette femme a faite envers moi. (Chemin 527) Combien de personnes se comportent comme Judas ! Elles voient le bien que d’autres font, mais elles ne veulent pas le reconnaître : elles font tout ce qu’elles peuvent pour voir des intentions tordues, elles critiquent, elles médisent, elles font des jugements téméraires. Elles réduisent la charité à des actions strictement matérielles – donner quelques pièces à celui qui en a besoin, peut-être pour tranquilliser leur conscience – et elles oublient que, comme l’écrit saint José Maria, « la charité chrétienne ne se borne pas à secourir celui qui a besoin de biens matériels; elle vise avant tout à respecter et à comprendre chacun, pris individuellement, et à respecter sa dignité intrinsèque d'homme et d'enfant du Créateur ». (…)


Monseigneur Echavarria, Prélat de l'Opus Dei


Prière


Je garde un moment sous les yeux cette scène évangélique. Je regarde Marie verser le parfum, essuyer avec ses cheveux les pieds de Jésus, je devine son affection pour son Seigneur. Dans quel personnage de cette scène puis-je me retrouver : Marthe ? Marie ? Jésus ? Á quelle attitude d’amour, suis-je conduit ? L’odeur du parfum se répand dans la maison. Judas regarde, évalue le prix : il y aurait tant à faire avec cet argent ! Son regard est obscurci : Il ne voit pas comme Jésus. Jésus se laisse faire, il laisse faire, il accueille ce parfum que lui offre Marie. Il ne prend pas pour lui, ne l’accapare pas, il voit par anticipation l’heure de son ensevelissement. Je demande au Seigneur la grâce de porter un regard bon, généreux, désintéressé sur les personnes, les événements, les situations. Je demande au Seigneur la grâce d’avoir la spontanéité et l’audace de Marie.

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5 avril 2009

Le Carême avec Jean Paul II

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Le Carême avec Jean Paul II

 

6 avril

Lundi Saint

« La maison fut remplie par l'odeur du parfum » (Jean 12: 3)

A méditer

« La redécouverte de l'Église comme « mystère », c'est-à-dire comme « peuple de l'unité du Père, du Fils et de l'Esprit Saint » ne pouvait pas ne pas entraîner aussi la redécouverte de sa « sainteté », entendue au sens fondamental d'appartenance à Celui qui est par excellence le « trois fois Saint » (Isaïe 6: 3). Dire que l'Église est sainte signifie présenter son visage d'Epouse du Christ, pour laquelle Il s'est livré, précisément en vue de la sanctifier (Ephésiens 5: 25-26). Ce Don de la Sainteté, pour ainsi dire objective, est offert à chaque baptisé. »

Novo Millennio Ineute, n° 30

Fioretti

Grâce à des rassemblements comme les JMJ, j'ai découvert la grandeur de L'Église que je n'avais pas du tout perçue auparavant. Jean Paul II nous a formés avec des paroles exigeantes, il nous a donné une colonne vertébrale! Il nous a fait confiance. A nous de mettre en oeuvre maintenant ce qu'il nous a appris: personne ne le fera à notre place! Depuis son départ vers le Ciel, je comprends mieux aussi cette phrase qu'il nous a dite à Rome en 2000: « Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le Feu au monde. » C'est exactement ce qu'il a fait! Quand on accueille la Volonté de Dieu, que l'on dit oui, on devient quelqu'un d'extraordinaire! Personnellement, cela me pousse à accueillir tout ce que Dieu veut mon donner.

Florence, 31 ans, Il est vivant de mai 2005

Prière

O Jésus-Christ, notre Dieu, notre Sauveur et notre Espérance, Toi qui as fondé l'Église, signe de Salut pour les générations et les siècles, visite-là de Ta Croix victorieuse pour que les forces de l'Enfer ne l'emportent pas sur elle. Eclaire-la de Ta Parole; guide-la dans Ta connaissance; renouvelle-là par les enseignement de Ton Évangile et par la Force de Ton Esprit Saint.

14 décembre 1995

Boîte à idée

Aujourd'hui, je prie spécialement pour tous ceux qui ont des responsabilités dans l'Église. Et moi, est-ce que je prends les responsabilités que le Seigneur attend de moi?

 

Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

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5 avril 2009

Le Dimanche des Rameaux et de la Passion

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Le Dimanche des Rameaux et de la Passion

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 14,1-72.15,1-47

La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu dans deux jours. Les chefs des prêtres et les scribes cherchaient le moyen d'arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir. Car ils se disaient : « Pas en pleine fête, pour éviter une émeute dans le peuple. » Jésus se trouvait à Béthanie, chez Simon le lépreux. Pendant qu'il était à table, une femme entra, avec un flacon d'albâtre contenant un parfum très pur et de grande valeur. Brisant le flacon, elle le lui versa sur la tête. Or, quelques-uns s'indignaient : « A quoi bon gaspiller ce parfum ? On aurait pu le vendre pour plus de trois cents pièces d'argent et en faire don aux pauvres. » Et ils la critiquaient. Mais Jésus leur dit : « Laissez-la ! Pourquoi la tourmenter ? C'est une action charitable qu'elle a faite envers moi. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, et, quand vous voudrez, vous pourrez les secourir ; mais moi, vous ne m'aurez pas toujours. Elle a fait tout ce qu'elle pouvait faire. D'avance elle a parfumé mon corps pour mon ensevelissement. Amen, je vous le dis : Partout où la Bonne Nouvelle sera proclamée dans le monde entier, on racontera, en souvenir d'elle, ce qu'elle vient de faire. » Judas Iscariote, l'un des Douze, alla trouver les chefs des prêtres pour leur livrer Jésus. A cette nouvelle, ils se réjouirent et promirent de lui donner de l'argent. Dès lors Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l'on immolait l'agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour ton repas pascal ? » Il envoie deux disciples : « Allez à la ville ; vous y rencontrerez un homme portant une cruche d'eau. Suivez-le. Et là où il entrera, dites au propriétaire : 'Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ? ' Il vous montrera, à l'étage, une grande pièce toute prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. » Les disciples partirent, allèrent en ville ; tout se passa comme Jésus le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque. Le soir venu, Jésus arrive avec les Douze. Pendant qu'ils étaient à table et mangeaient, Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : l'un de vous, qui mange avec moi, va me livrer. » Ils devinrent tout tristes, et ils lui demandaient l'un après l'autre : « Serait-ce moi ? » Il leur répondit : « C'est l'un des Douze, qui se sert au même plat que moi. Le Fils de l'homme s'en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui qui le livre ! Il vaudrait mieux pour lui qu'il ne soit pas né. » Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit, et le leur donna, en disant : « Prenez, ceci est mon corps. » Puis, prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, répandu pour la multitude. Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu'à ce jour où je boirai un vin nouveau dans le royaume de Dieu. » Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. Jésus leur dit : « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées. Mais, après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée. » Pierre lui dit alors : « Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. » Jésus lui répond : « Amen, je te le dis : toi, aujourd'hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m'auras renié trois fois. » Mais lui reprenait de plus belle : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous disaient de même. Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : « Restez ici ; moi, je vais prier. » Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse. Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Demeurez ici et veillez. » S'écartant un peu, il tombait à terre et priait pour que, s'il était possible, cette heure s'éloigne de lui. Il disait : « Abba. . . Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! » Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n'as pas eu la force de veiller une heure ? Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation : l'esprit est ardent, mais la chair est faible. » Il retourna prier, en répétant les mêmes paroles. Quand il revint près des disciples, il les trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis. Et ils ne savaient que lui dire. Une troisième fois, il revient et leur dit : « Désormais vous pouvez dormir et vous reposer. C'est fait ; l'heure est venue : voici que le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous ! Allons ! Le voici tout proche, celui qui me livre. » Jésus parlait encore quand Judas, l'un des Douze, arriva avec une bande armée d'épées et de bâtons, envoyée par les chefs des prêtres, les scribes et les anciens. Or, le traître leur avait donné un signe convenu : « Celui que j'embrasserai, c'est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. » A peine arrivé, Judas, s'approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l'embrassa. Les autres lui mirent la main dessus et l'arrêtèrent. Un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l'oreille. Alors Jésus leur déclara : « Suis-je donc un bandit pour que vous soyez venus m'arrêter avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j'étais parmi vous dans le Temple, où j'enseignais ; et vous ne m'avez pas arrêté. Mais il faut que les Écritures s'accomplissent. » Les disciples l'abandonnèrent et s'enfuirent tous. Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n'avait pour vêtement qu'un drap. On le saisit. Mais lui, lâchant le drap, se sauva tout nu. Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre, et tous les chefs des prêtres, les anciens et les scribes se rassemblent. Pierre avait suivi Jésus de loin, jusqu'à l'intérieur du palais du grand prêtre, et là, assis parmi les gardes, il se chauffait près du feu. Les chefs des prêtres et tout le grand conseil cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire condamner à mort, et ils n'en trouvaient pas. De fait, plusieurs portaient de faux témoignages contre Jésus, et ces témoignages ne concordaient même pas. Quelques-uns se levaient pour porter contre lui ce faux témoignage : « Nous l'avons entendu dire : 'Je détruirai ce temple fait de main d'homme, et en trois jours j'en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d'homme. ' » Et même sur ce point, ils n'étaient pas d'accord. Alors le grand prêtre se leva devant l'assemblée et interrogea Jésus : « Tu ne réponds rien à ce que ces gens déposent contre toi ? » Mais lui gardait le silence, et il ne répondait rien. Le grand prêtre l'interroge de nouveau : « Es-tu le Messie, le Fils du Dieu béni ? » Jésus lui dit : « Je le suis, et vous verrez le Fils de l'homme siéger à la droite du Tout-Puissant, et venir parmi les nuées du ciel. » Alors, le grand prêtre déchire ses vêtements et dit : « Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous avez entendu le blasphème. Quel est votre avis ? » Tous prononcèrent qu'il méritait la mort. Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, couvrirent son visage d'un voile, et le rouèrent de coups, en disant : « Fais le prophète ! » Et les gardes lui donnèrent des gifles. Comme Pierre était en bas, dans la cour, arrive une servante du grand prêtre. Elle le voit qui se chauffe, le dévisage et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth ! » Pierre le nia : « Je ne sais pas, je ne comprends pas ce que tu veux dire. » Puis il sortit dans le vestibule. La servante, l'ayant vu, recommença à dire à ceux qui se trouvaient là : « En voilà un qui est des leurs ! » De nouveau, Pierre le niait. Un moment après, ceux qui étaient là lui disaient : « Sûrement tu en es ! D'ailleurs, tu es Galiléen. » Alors il se mit à jurer en appelant sur lui la malédiction : « Je ne connais pas l'homme dont vous parlez. » Et aussitôt, un coq chanta pour la seconde fois. Alors Pierre se souvint de la parole de Jésus : « Avant que le coq chante deux fois, tu m'auras renié trois fois. » Et il se mit à pleurer. Dès le matin, les chefs des prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le grand conseil. Puis ils enchaînèrent Jésus et l'emmenèrent pour le livrer à Pilate. Celui-ci l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répond : « C'est toi qui le dis. » Les chefs des prêtres multipliaient contre lui les accusations. Pilate lui demandait à nouveau : « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu'ils portent contre toi. » Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate s'en étonnait. A chaque fête de Pâque, il relâchait un prisonnier, celui que la foule demandait. Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour avoir tué un homme lors de l'émeute. La foule monta donc, et se mit à demander à Pilate la grâce qu'il accordait d'habitude. Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? » (Il se rendait bien compte que c'était par jalousie que les chefs des prêtres l'avaient livré. ) Ces derniers excitèrent la foule à demander plutôt la grâce de Barabbas. Et comme Pilate reprenait : « Que ferai-je donc de celui que vous appelez le roi des Juifs ? », ils crièrent de nouveau : « Crucifie-le ! » Pilate leur disait : « Qu'a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! » Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas, et après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu'il soit crucifié. Les soldats l'emmenèrent à l'intérieur du Prétoire, c'est-à-dire dans le palais du gouverneur. Ils appellent toute la garde, ils lui mettent un manteau rouge, et lui posent sur la tête une couronne d'épines qu'ils ont tressée. Puis ils se mirent à lui faire des révérences : « Salut, roi des Juifs ! » Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s'agenouillaient pour lui rendre hommage. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau rouge, et lui remirent ses vêtements. et ils réquisitionnent, pour porter la croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d'Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs. Et ils amènent Jésus à l'endroit appelé Golgotha, c'est-à-dire : Lieu-du-Crâne, ou Calvaire. Ils lui offraient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n'en prit pas. Alors ils le crucifient, puis se partagent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir la part de chacun. Il était neuf heures lorsqu'on le crucifia. L'inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ». Avec lui on crucifie deux bandits, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche. Les passants l'injuriaient en hochant la tête : « Hé ! toi qui détruis le Temple et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, descends de la croix ! » De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui avec les scribes, en disant entre eux : « Il en a sauvé d'autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Que le Messie, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix ; alors nous verrons et nous croirons. » Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient. Quand arriva l'heure de midi, il y eut des ténèbres sur toute la terre jusque vers trois heures. Et à trois heures, Jésus cria d'une voix forte : « Éloï, Éloï, lama sabactani ? », ce qui veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Quelques-uns de ceux qui étaient là disaient en l'entendant : « Voilà qu'il appelle le prophète Élie ! » L'un d'eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d'un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! » Mais Jésus, poussant un grand cri, expira. Le rideau du Temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas. Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, s'écria : « Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu ! » Il y avait aussi des femmes, qui regardaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le petit et de José, et Salomé, qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d'autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem. Déjà le soir était venu ; or, comme c'était la veille du sabbat, le jour où il faut tout préparer, Joseph d'Arimathie intervint. C'était un homme influent, membre du Conseil, et il attendait lui aussi le royaume de Dieu. Il eut le courage d'aller chez Pilate pour demander le corps de Jésus. Pilate, s'étonnant qu'il soit déjà mort, fit appeler le centurion, pour savoir depuis combien de temps Jésus était mort. Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps. Joseph acheta donc un linceul, il descendit Jésus de la croix, l'enveloppa dans le linceul et le déposa dans un sépulcre qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l'entrée du tombeau. Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, regardaient l'endroit où on l'avait mis.

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Méditation


La liturgie de ce dimanche est exceptionnelle, puisqu'elle porte un double titre : dimanche des Rameaux et de la Passion, et comporte deux lectures d'Évangile. C'est donc un double événement et un double mystère que nous vivons en ce dernier dimanche avant Pâques, en ce jour où nous entrons dans la sainte semaine des passions du Christ.

La célébration des Rameaux

« Quelques jours avant la fête de la Pâque. » Surprise : cette indication chronologique que nous trouvons dans notre missel au début de l'évangile des Rameaux… ne figure pas dans la Bible. Elle a été ajoutée pour établir un lien plus étroit entre la célébration pascale et l'entrée de Jésus à Jérusalem, alors que dans la Bible beaucoup d'événements et d'enseignements (qui occupent les chapitres 21-25 de Matthieu) suivent l'entrée à Jérusalem. Quoi qu'il en soit, Jésus entre à Jérusalem dans un climat d'allégresse populaire : on brandit des feuillages coupés aux arbres. Ici encore, il y a de libres traductions : selon les climats, on coupe de vraies palmes, signes de victoire, ou des branches d'olivier, symboles de paix, ou encore de modestes rameaux de buis toujours vert, qui à ce titre sont considérés comme un symbole d'immortalité et sont placés dans les maisons mais aussi sur les tombes. En beaucoup d'églises, on offre aujourd'hui les trois sortes de branchages : choisirons-nous un signe de victoire, de paix ou d'immortalité ? À Jérusalem autrefois comme dans nos églises aujourd'hui, la procession s'accompagne de l'acclamation « Hosanna au plus haut des cieux », dont nous ignorons l'origine précise, mais qui évoque le chant des anges à Noël : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux. » Il est bon qu'avant de célébrer l'abaissement de la Passion, nous chantions déjà l'exaltation du Christ, et qu'ainsi nous donnions le ton à toute la liturgie de ce jour. Aussi bien, l'évangile s'achève par une de ces questions d'identité chères à Matthieu, déjà rencontrées dans les évangiles de la Samaritaine au quatrième dimanche et de l'aveugle-né au cinquième dimanche. Alors qu'on vient de faire un triomphe à Jésus, quelques ignorants ou quelques étrangers demandent : « Qui est-ce ? » Ne serions-nous pas, nous aussi, de ceux qui posent des questions légitimes ?

La célébration de la Passion

Toute la célébration est marquée par la lecture ou le chant de la Passion selon saint Matthieu, qui commence avec les préparatifs du repas pascal et l'institution de l'eucharistie pour s'achever avec la déposition du corps du Christ dans un tombeau, déposition accompagnée d'allusions non anodines à l'annonce de sa Résurrection. Après l'entrée triomphale à Jérusalem, vient donc la route des douleurs, la via dolorosa, le chemin du mépris et de la dérision qui se prolonge par le chemin de croix. Dans ce long récit, Matthieu et Marc sont les seuls à nous transmettre l'appel au secours du Christ en croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Un cri, un sentiment d'abandon, qui reste mystérieux pour nous, mais qui est relayé aujourd'hui par tant d'hommes, de femmes et d'enfants : « Mon Dieu, où es-tu, m'as-tu abandonné ? » Et peut-être est-ce le monde entier, en proie à tant de conflits, de violences et d'incertitudes, qui demande à Dieu : « Où es-tu, nous aurais-tu abandonnés ? » Ce récit dramatique, qui a ému toute l'assemblée et chacun de nous, qui fait couler souvent des larmes d'émotion et de compassion, ne doit pas rester sans réponse. En certaines églises, on chante à nouveau et à plusieurs reprises le « Hosanna au plus haut des cieux », en montrant ainsi que l'on voit dans un regard de foi l'aboutissement et donc le sens de toutes ces allées et venues relatées avec insistance par l'Évangéliste. En reprenant ce chant de la procession des Rameaux, on exprime aussi le lien entre les deux parties de la célébration. Que dire du mystère de la Passion ? En français comme en d'autres langues occidentales, le mot passion a deux sens : la souffrance, mais aussi l'intérêt ou l'amour passionné pour une science, pour un art, pour une personne. Certes, notre dimanche de la Passion du Seigneur évoque et célèbre la souffrance endurée et acceptée par le Christ, mais il contemple et célèbre aussi, de façon plus intérieure, l'amour passionné du Christ pour Dieu son Père et pour nous les hommes, à qui il donne sa vie. Amour passionné du Christ pour son Père lorsqu'au jardin des Oliviers il lui dit : « Non pas ma volonté, mais ta volonté » ; amour déchiré lorsque sur la croix il s'écrie : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » ; amour de totale confiance lorsqu'il s'abandonne : « Entre tes mains je remets mon esprit. » Et de l'autre côté, amour passionné du Christ pour ses disciples et pour tous les hommes lorsqu'il institue l'eucharistie : « Ceci est mon corps donné pour vous, ceci est mon sang répandu pour la multitude en rémission des péchés » ; amour trahi pour Judas lorsqu'il l'appelle ami : « Mon ami, fais ta besogne » ; amour infini pour Pierre le renégat lorsqu'à la fin de la Cène il lui dit : « J'ai prié pour toi afin que ta foi ne sombre pas », et qu'après son reniement il pose son regard sur lui, et Pierre « pleure amèrement » ; amour plein de pitié pour ses bourreaux lorsqu'il demande : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. » Nous rappeler les deux sens du mot passion, c'est nous rendre plus attentifs à la richesse des mystères célébrés en ce dimanche : victoire de la vie sur la mort, que symbolisent les rameaux printaniers ; souffrance indicible : « Mon âme est triste jusqu'à la mort » ; amour passionné du Christ pour son Père et pour les hommes, qui lui donne la force de surmonter les épreuves et d'aller jusqu'au bout du chemin. « Hosanna au plus haut des cieux » : ce chant lié au dimanche des Rameaux et à l'entrée de Jésus à Jérusalem, nous le reprenons à chaque messe dans le chant du Sanctus. Il y a beaucoup de façons de chanter cet Hosanna. Et Bach et d'autres compositeurs ont écrit une Passion selon saint Matthieu. À nous de donner, par notre vie, une interprétation personnelle de l'Hosanna aussi bien que de la Passion.

P. Philippe Rouillard O.S.B.

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Prière

Seigneur, aujourd’hui commence la Semaine Sainte. Je ne veux pas que cette semaine ressemble à n’importe quelle autre semaine de l’année. Je ne veux pas demeurer indifférent aux mystères de ta passion et de ta mort. Ainsi je viens à toi dans la prière pour méditer et réfléchir sur ce qui s’est passé les derniers jours de ta vie sur terre. Chaque jour de cette semaine je veux prendre le temps pour contempler ces mystères. Aujourd’hui, dimanche des rameaux, tu entres triomphalement à Jérusalem, accompagné des acclamations de la foule. Aide-moi en ces quelques minutes de prière à pénétrer plus profondément dans la signification de cette célébration.

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4 avril 2009

Le Carême avec Jean Paul II

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Le Carême avec Jean Paul II

 

5 avril

Dimanche des Rameaux


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 14, 32-35)


Jésus dit à ses disciples : « Restez ici ; moi, je vais prier. » Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse. Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Demeurez ici et veillez. » S'écartant un peu, il tombait à terre et priait pour que, s'il était possible, cette heure s'éloigne de lui.


Méditation


« Avant d'être une souffrance pour Son Corps, et à, un degré beaucoup plus élevé, Sa Passion est une souffrance atroce pour Son Ame. La tradition théologique n'a pas manqué de se demander comment Jésus pouvait vivre en même temps l'union profonde avec Son Père, qui est par nature source de joie et de béatitude, et l'agonie jusqu'au cri de l'abandon. La présence simultanée de ces deux éléments apparemment inconciliables est en réalité enracinée dans la profondeur insondable de l'union hypostatique. Face à ce mystère, conjointement à la recherche théologique, une aide sérieuse peut nous venir du grand patrimoine qu'est la « théologie vécue » des saints. Ceux-ci nous offrent des indications précieuses qui permettent d'accueillir plus facilement l'intuition de la Foi, et cela en fonction des lumières particulières que certains d'entre eux ont reçues de l'Esprit Saint, ou même à travers l'expérience qu'ils ont faite de ces états terribles d'épreuve que la tradition mystique appelle « nuit obscure ». »


Novo Millennio Ineute, n° 26,27


Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

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3 avril 2009

Le Carême avec Jean Paul II

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Le Carême avec Jean Paul II

 

4 avril

« Il fut prophète en révélant que Jésus allait mourir pour la nation. Or, ce n'était pas seulement pour la nation, c'était afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés. » (Jean 11: 51-52).

A méditer

« La prière de Jésus au Cénacle – « Que tous, ils soient un, comme Toi, Père, Tu es en Moi, et Moi en Toi » (Jean 17: 21) – est en même temps révélation et invocation. Elle nous révèle l'unité du Christ avec Son Père, qui est la source de l'unité de l'Église et le don permanent quelle recevra mystérieusement en Lui jusqu'à la fin des temps. La prière du Christ nous rappelle qu'il est nécessaire d'accueillir ce don et de le développer de manière toujours plus profonde. L'invocation « que tous, ils soient un » est à la fois un impératif qui nous oblige, une force qui nous soutient, un reproche salutaire face à nos paresses et à nos étroitesses de cœur. »

Novo Millennio Ineute, n° 48

Fioretti

En 2001, Jean Paul II peut enfin accomplir son pèlerinage jubilaire sur les traces de Saint Paul à Athènes. Les réticences du Saint Synode de L'Église de Grèce étaient très fortes. Finalement, on lui permit de venir comme « simple pèlerin » et il doit accepter certaines conditions très pénibles (ne pas être accompagné du Cardinal-Préfet des Eglises Orientales, ni prier avec lui). Mais son attitude si humble, doublée de sa faiblesse physique, sa demande de pardon pour le sac de Constantinople, traumatisant encore les Orthodoxes, décontracte l'atmosphère. Au cours de la dernière rencontre, délicatement, il ose proposer à tous un Notre Père qu'il lance en Grec, bien sûr. Les réticences étaient tombées. Deux ans plus tard, une délégation de 7 Métropolites de l'Église de Grèce est envoyée au Vatican, où elle passe une semaine pour étudier ensemble comment lutter contre la sécularisation de l'Europe.

« Rire et pleurer avec Jean Paul II », Daniel Ange, Ed. Sarment/Jubilé

Prière

Esprit de Sainteté, Souffle Divin, qui animes le cosmos, viens renouveler la face de la terre. Suscite chez les Chrétiens le désir de la pleine unité, pour qu'ils soient dans le monde des signes de l'union intime avec Dieu et des instruments efficaces de l'unité de tout le genre humain.

Prière pour l'année de l'Esprit Saint, 1998

Boîte à idée

Aujourd'hui, je pose des actes de Charité pour me rapprocher de ceux qui me sont éloignés.

Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

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2 avril 2009

Le Carême avec Jean Paul II

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Le Carême avec Jean Paul II

 

3 avril


« Si je n'accomplis pas les oeuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les accomplis, quand bien même vous refuseriez de me croire, croyez les oeuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. » (Jean 10: 37-38).


A méditer


« L'Église ne doute pas que, dans leurs récits, les évangélistes, inspirés d'en hait, aient perçu correctement, dans les Paroles prononcées par Jésus, la Vérité de Sa Personne et de la conscience qu'Il en avait. (...) Dans sa période de maturation, Il exprime de manière décisive la profondeur de Son Mystère, comme le soulignent abondamment les Evangiles synoptiques, mais surtout Jean l'Evangéliste. Sur la conscience qu'Il a de Lui-même, Jésus n'a aucun doute: « Le Père est en Moi, et Moi dans le Père ». (Jean 10: 38).


Novo Millennio Ineute, n° 24


Fioretti


A tours, le 20 septembre 1996, il rentre vers 20 heures en hélicoptère chez les soeurs Dominicaines, où il loge, épuisé par une journée à Sainte Anne d'Auray, où il a rencontré les familles et les jeunes et célébré la Messe solennelle. Il a dit à l'Evêque, Monseigneur Jean Honoré: « Je vais aller prier à la grande chapelle, là-bas. » Il commençait à marcher avec difficulté, l'Evêque lui dit: « Saint Père, vous avez vu qu'on vous a amménagé une petite chapelle, à côté de votre chambre. Allez plutôt là. » « Non, non, la grande chapelle, la grande chapelle ». Panique chez les soeurs: le ménage n'avait pas été fait depuis longtemps, car elle ne servait presque pas. Arrivé à la chapelle, il dit: « Laissez-moi tranquille ici, revenez dans une heure. » L'Evêque le laisse enfin tout seul. Quand il revient une heure après, que voit-il? Le Saint Père à genoux devant la dernière station du Chemin de Croix. On était vendredi soir.


« Rire et pleurer avec Jean Paul II », Daniel Ange, Ed. Sarment/Jubilé


Prière


Jésus, origine et accomplissement de l'homme nouveau, tourne vers Toi nos cœurs, pour nous faire abandonner les sentiers de l'erreur et marcher à Ta suite, sur la voie qui conduit à la Vie. Permets que, fidèles aux promesses du Baptême, nous vivions pleinement notre Foi et que nous rendions témoignage à Ta Parole avec courage.


Prière pour l'année du Fils, 1997


Boîte à idée


Aujourd'hui, à la place d'un repas, je prends un temps plus prolongé de prière.

Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

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1 avril 2009

Le Carême avec Jean Paul II

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Le Carême avec Jean Paul II

 

2 avril

« Je te ferai porter des fruits à l'infini, de toi, Je ferai des peuples, et des rois sortiront de toi. J'instituerai mon alliance entre Moi et toi et après toi, et après toi avec ta descendance, de génération en génération. » (Genèse 17: 6-7).

A méditer

« Un nouveau siècle, un nouveau millénaire s'ouvrent dans la lumière du Christ. Mais tous ne voient pas cette lumière. Nous avons la même mission admirable et exigeante d'en être « le reflet ». C'est le mysterium lunae si cher à la contemplation des Père qui, par cette image, voulaient montrer la dépendance de l'Église par rapport au Christ, Soleil dont elle reflète la Lumière. C'était une manière d'exprimer ce que le Christ dit de Lui-même en se présentant comme « la Lumière du monde » (Jean 8: 12), et en demandant à Ses disciples d'être à leur tout « la lumière du monde ».

Novo Millennio Ineute, n° 54

Fioretti

Joseph, 9 ans, qui souffre d'une forme d'immunodéficience est amené par ses parents pour assister à la Messe basse de Jean Paul II. A la fin de la Messe, nous nous sommes présentés. Joseph ne lui a même pas dit qu'il voulait guérir. Mais cela a été très beau, car le Pape et lui se sont regardés longuement dans les yeux. Jean Paul II a béni mon fils et lui a caressé le visage. Joseph nous a raconté ensuite qu'il avait eu à cet instant-là la sensation qu'une sorte de chaleur se dégageait de la main du Pape. Ce sont les termes qu'il a employé pour nous raconter ce qui s'est passé quand il était devant le Pape. Il s'est tout de suite exclamé: « Maman, papa, je me sens bien! Je ne suis plus fatigué! » L'épuisement, le manque de force qui l'écrasaient continuellement avaient disparu. Nous avons fait des examens, et les médecins nous ont dit: « Il n'y a plus rien. Il est guéri. »

Les Miracles du Pape Wojtyla, Andrea Tornielli, Ed. Parole et Silence, 2007

Prière

Jésus, Puissance et Sagesse de Dieu, fais naitre en nous l'amour de la Sainte Ecriture, où résonne la Voix du Père, qui illumine et qui embrase, qui nourrit et qui console; Toi, Parole du Dieu Vivant, renouvelle l'élan missionnaire de l'Église, afin que tous les peuples parviennent à Te connaître, Toi, vrai Fils de Dieu et vrai Fils de l'Homme, unique médiateur entre l'homme et Dieu.

Prière pour l'année du Fils, 1997

Boîte à idée

Je prie en communion avec Jean Paul II en ce jour anniversaire de son rappel à Dieu.

Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

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31 mars 2009

Le Carême avec Jean Paul II

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Le Carême avec Jean Paul II

 

1er avril

« Bénis sois-Tu, Seigneur, Dieu de nos Pères: à Toi, louange et Gloire éternellement! » (Daniel 3).

A méditer

« Le Christ Seigneur est la Lumière qui illumine la route et dévoile la transparence du cosmos, tout comme l'Ecriture. Les évènements du passé trouvent dans le Christ une signification et une plénitude, et le créé apparaît pour ce qu'il est: un ensemble de traits qui ne trouvent leur expression la plus complète, leur pleine destination, que dans la Liturgie. Voilà pourquoi la Liturgie est le Ciel sur la terre; en elle, le Verbe qui s'est fait chair empreint la matière d'une potentialité salvifique qui ne manifeste en plénitude dans les Sacrements. »

Orientale Lumen, n°11

Fioretti

En Colombie, à Popayan, eût lieu la rencontre avec les Indiens. Leur chef se mit à lire son discours de salutation en entier – non pas un texte d'abord censuré par quelqu'un d'autre – et prononça des paroles fortes contre les patrons qui avaient fait assassiner des indigènes, y compris des femmes et des enfants. Un Prêtre sauta sur l'estrade pour enlever le micro à l'Indien, auquel Jean Paul II rendit la parole. A ce moment là, je pensai qu'un tel geste valait plus que cent discours.

« Une vie avec Karol », Stanislas Dzwisz, Desclée de Brouwer/Seuil

Prière

O Christ, Fils de la Mère toujours Vierge, Lumière et Espérance de ceux qui Te cherchent même sans Te connaître et de tous ceux qui, Te connaissant, Te cherchent toujours davantage! O Christ, Tu es la Porte! A travers Toi, dans la Puissance de l'Esprit Saint, nous voulons entrer dans le troisième millénaire. Toi, ô Christ, Tu es le même hier, aujourd'hui, et pour l'éternité . (Hébreux 13: 8).

25 décembre 1999

Boîte à idée

Aujourd'hui, je décide d'être joyeux en toutes circonstance.

Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

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30 mars 2009

Le Carême avec Jean Paul II

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Le Carême avec Jean Paul II

 

31 mars

« Quand vous aurez élevé le Fils de l'Homme, alors vous comprendrez que Moi, Je suis, et que Je ne fais rien de Moi-même, mais tout ce que Je dis, c'est le Père qui Me l'a enseigné. » (Jean 8: 28).

A méditer

« En Jésus Christ, Dieu ne parle pas seulement à l'homme, mais Il le recherche. Si Dieu va à la recherche de l'homme, créé à Son image, à Sa ressemblance, Il le fait parce qu'Il l'aime éternellement dans le Verbe, Il veut l'élever dans le Christ à la dignité de fils adoptif. Dieu recherche donc l'homme, qui Lui appartient d'une manière particulière, autrement que toute autre créature. L'homme appartient à Dieu parce qu'il a été choisi par Amour: c'est mû par son Cœur de Père que Dieu recherche l'homme. »

Tertio Millenio Adveniente, n°7

Fioretti

Au mémorial de Yad Yashem, à Jérusalem, une femme attrape Jean Paul II par le bras en s'exclamant: « Mais, c'est vous qui m'avez sauvé la vie! » C'est alors que le monde, stupéfait, à découvert ce que j'appelle la Parabole du Bon Samaritain à l'envers, ou plutôt à l'endroit. L'Evangile dit: « Un prêtre passait par là devant l'homme blessé. Et il passa outre ». Or, il y a 55 ans, cette jeune juive gisait sur le sol, car elle avait été éjectée par les secousses de la jeep qui évacuait les rescapés du camp de concentration où elle était détenue. Un Prêtre passait par là. Karol Wojtyla voit cette jeune fille démunie, la charge sur ses épaules et la remet, après des kilomètres de route, entre les mains de ses sauveteurs. Puis il dit: « Je m'appelle Karol Wojtyla et je suis Prêtre Catholique. »

« Rire et pleurer avec Jean Paul II », Daniel Ange, Ed. Sarment/Jubi

Prière

Christ de tant de souffrance, d'humiliation et de destructions humaines, Christ crucifié et ressuscité, demeure et continue de vivre parmi nous dans les temps à venir. Où irions-nous? Tu as des Paroles de Vie que la mort n'a pas assombries, n'a pas détruite.

24 juin 1988

Boîte à idée

Aujourd'hui, j'offre mon travail pour tous ceux qui ne peuvent pas travailler: chômeurs, malades...

Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

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29 mars 2009

Le Carême avec Jean Paul II

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Le Carême avec Jean Paul II

 

30 mars

« Moi non plus, Je ne te condamne pas. Va, et désormais, ne pèche plus. » (Jean 8: 11)

A méditer

« Les message Biblique souligne avant tout, en ce qui concerne la pénitence, sa valeur de conversion, terme par lequel on cherche à traduire le mot du texte grec metánoia, qui signifie littéralement laisser s'opérer un retournement de l'esprit pour qu'il se tourne vers Dieu. Voici du reste les deux éléments fondamentaux qui ressortent de la parabole du fils perdu et retrouvé: le fait de «rentrer en soi-même» et la décision de retourner vers son père. Il ne saurait y avoir de réconciliation sans ces attitudes primordiales de la conversion, et la catéchèse doit les expliquer par des concepts et des termes adaptés aux différents âges, aux diverses conditions culturelles, morales et sociales. C'est une première valeur de la pénitence qui se prolonge dans la deuxième valeur: la pénitence signifie aussi repentir. Les deux sens de la metánoia apparaissent dans la consigne significative donnée par Jésus: «Si ton frère se repent, remets-lui. Et si sept fois le jour il pèche contre toi et que sept fois il revienne à toi en disant: "Je me repens", tu lui remettras». Une bonne catéchèse montrera comment le repentir, tout comme la conversion, loin d'être un sentiment superficiel, est un vrai retournement de l'âme. Une troisième valeur est contenue dans la pénitence: c'est le mouvement par lequel les attitudes de conversion et de repentir dont on vient de parler se manifestent à l'extérieur: c'est ce qu'on appelle faire pénitence. Ce sens est bien perceptible dans le terme metánoia tel qu'il est employé par le Précurseur selon le texte des synoptiques. Faire pénitence veut dire, finalement, rétablir l'équilibre et l'harmonie rompus par le péché, changer de direction même au prix de sacrifices. »

Reconciliatio et Paenitentia, n°26

Fioretti

Notre Pape tant aimé: où es-tu allé? Annoncer la Bonne Nouvelle qui unit les hommes! Tu as parcouru le monde entier en faisant une ronde; tu es allé auprès de tous les hommes et tu leurs as ouvert l'esprit; tu es allé auprès des malades et tu les as encouragés; tu es allé aussi auprès des voleurs et ils ont pleuré leurs péchés. Tu es allé auprès des jeunes... de Paul et de Jean et en peu d'années tu as su les rapprocher! (Une petite fille du CM2).

« Laissez-moi m'en aller » Stanislas Dziwisz, Parole et Silence.

Prière

Jésus-Christ, Fils du Dieu Vivant, Toi qui as fait de l'oeuvre de la Rédemption la source d'un don toujouts neuf pour ton épouse terrestre, fais pénétrer sa force salvatrice dans toutes nos journées. Fais que tous se convertissent à l'amour en voyant en Toi, Fils de l'éternel Amour, le Père qui est « riche en Miséricorde ».

25 mars 1983

Boîte à idée

Aujourd'hui, je rends grâce à Dieu pour le pardon qu'Il m'a accordé et qui me fait vivre.

Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

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28 mars 2009

Le Carême avec Jean Paul II

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Le Carême avec Jean Paul II

 

29 mars

5e Dimanche de Carême


« Quelques Grecs abordèrent Philippe et ils lui firent cette demande: « Nous voudrions voir Jésus ». » (Jean 12: 20-21).


Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 12, 20-33)

Parmi les Grecs qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu durant la Pâque, quelques-uns abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée. Ils lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. » Philippe va le dire à André ; et tous deux vont le dire à Jésus. Alors Jésus leur déclare : « L'heure est venue pour le Fils de l'homme d'être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s'en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle. Si quelqu'un veut me servir, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera. Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire ? Dirai-je : Père, délivre-moi de cette heure ? - Mais non ! C'est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci. Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l'ai glorifié et je le glorifierai encore. » En l'entendant, la foule qui se tenait là disait que c'était un coup de tonnerre ; d'autres disaient : « C'est un ange qui lui a parlé. » Mais Jésus leur répondit : « Ce n'est pas pour moi que cette voix s'est fait entendre, c'est pour vous. Voici maintenant que ce monde est jugé ; voici maintenant que le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes. » Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.


A méditer


« Pour la Foi de l'Église, il est essentiel et impresciptible d'affirmer que vraiment le Verbe « s'est fait chair » et qu'Il a assumé toutes les dimensions de l'humain, sauf le péché (Hébreux 4: 15). Dans cette perspective, l'Incarnation est véritablement de la part du Fils de Dieu, une kénose, un « dépouillement » de la gloire qu'il possède de toute éternité (Philippiens 2: 6-8, 1 Pierre 3: 18). D'autre part, cet abaissement du Fils de Dieu n'est pas une fin en soi; il tend plutôt à la pleine glorification du Christ, jusque dans Son Humanité. »


Novo Millennio Ineute, n° 22


Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

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