Sainte Anne d’Auray
Sainte Anne d’Auray
« Anne au flambeau »
Diocèse de Vannes, France
Un soir d’août 1623, Yves Nicolazic est réveillé par une lumière intense, l’éblouissement s’atténue. Dans la grange, Nicolazic aperçoit une main tenant un flambeau. Celui qu’on a surnommé le « taiseux » ne dit mot de cette mystérieuse illumination. Un mois plus tard, il est dans son champ quand le cierge allumé réapparaît devant lui . La flamme est droite malgré les rafales de vent. Intrigué, il serre un peu plus son chapelet mais continue à se taire. Un autre soir, il ramène il ramène ses bœufs à l’abreuvoir avec son beau frère quand les deux hommes aperçoivent une femme de lumière. Un capucin d’Auray lui conseille la plus totale discrétion.
La dame de gloire revient à plusieurs reprises . Nicolazic, inquiet, s’accroche à son chapelet comme à sa charrue, et enchaîne les suppliques à sa « Mestrez vat », sa bonne Maîtresse Sainte Anne. Le 25 juillet, nouvelle visite et grande première: la Dame le rassure , en breton: « Ne craignez point, Yves Nicolazic, je suis Anne, la Mère de Marie. Dites à votre recteur que dans le champs du Bocenno, il y a eu autrefois, avant même qu’il y eut un village ici, une chapelle dédiée à mon nom. C’était la première de tout le pays. Il y a 924 ans et 6 mois qu’elle est ruinée. Je désire qu’elle soit rebâtie au plus tôt et que vous en preniez soin, parce que Dieu veut que j’y sois honorée… »
Le sémaphore breton fonctionne aussi vite que le téléphone arabe; si le recteur et son vicaire sont plus sceptiques, des foules sen pressent au Bocenno. Pour convaincre le clergé rétif, Nicolazic demande un signe à Sainte Anne. Promis, dans la nuit du 7 au 87 mars 1625, le laboureur rassemble famille et voisins. Ils se rendent au Bocenno, guidés par le flambeau céleste, jusqu’à ce ce que la flamme soit subitement aspirée sous terre. Ils creusent. Exhument la vielle statue de Sainte Anne qui sommeillait dans les ruines enfouies de la chapelle originelle depuis neuf siècles.
Le recteur ne veut rien voir ni savoir , frappe même du pied cette représentation de la seconde Dame du Ciel. Mais la foule est plus compacte que le bois de la statue. On abrite celle ci dans une cabane de branchages. Les pèlerinages commencent.
L’évêque de Vannes fait instruire le procès de Nicolazic par un recteur bachelier en Sorbonne. « Il fallait bien tant de science pour sonder tant d’ignorance », note avec humour le poète Charles Le Quintrec. D’autres signes confirment le signe, et d’abord la sainteté de Nicolazic. Mgr de Rosmadec autorise la pose de la première pierre du sanctuaire, le 25 juillet 1625. Le premier à y célébrer la messe est le recteur repenti.
Nicolazic s’éteint 20 ans après cette fondation, le 13 mai 1645. Une vision illumine son agonie: « Je vois la Vierge Marie et Madame Sainte Anne, ma bonne maîtresse ». On lui présente la statue en lui demandant une dernière fois: « Est il vrai que vous avez trouvé miraculeusement cette image ? » Il répond : « oui ». Baise le bois vénérable et rend son dernier soupir. Son épouse Guillemette, mère de leur quatre enfants, le rejoint en paradis quelques semaines plus tard, puisqu’il ne convient pas de séparer trop longtemps sur cette terre ce que Dieu a uni.
La statue de Sainte Anne vénérée dans la basilique, n’est pas l’originale, cette dernière possède, enchâssée dans son socle un fragment de la statue originale qui a été détruite à la révolution. La procédure de béatification d’Yves Nicolazic a été ouverte il y a quelques années. Sainte Anne d’Auray a une telle réputation que , selon le dicton breton: « tout breton doit y aller au moins une fois dans sa vie. »
En 1996, le Pape Jean Paul II y est allé, prêcher la paix aux famille, car Sainte Anne d’Auray est avant tout le sanctuaire des familles. C’est la Communauté Réjouis Toi qui en assure l’animation. Le Grand pardon autour du 26 juillet fête liturgique de Sainte Anne attire des milliers de personnes l’on peut vénérer le tombeau de Nicolazic dans une des chapelles de la basilique.
Prière pour obtenir une grâce spéciale par l’intercession de Sainte Anne d’Auray
O glorieuse Sainte Anne, pleine de bonté pour tous ceux qui vous invoquent, pleine de compassion pour tous ceux qui souffrent , me trouvant accablé d’inquiétudes et de peines, je me jette à vos pieds , vous suppliant humblement de prendre sous votre conduite l’affaire qui m’occupe. Je vous la recommande instamment et vous prie de la présenter à votre Fille et notre Mère la très Sainte Vierge, à la Majesté Divine de Jésus Christ, pour m’en obtenir une issue favorable. Ne cessez pas d’intercéder, je vous en conjure, tant que ma demande me soit accordée par la Divine Miséricorde. Obtenez moi par dessus tout, glorieuse Sainte, de voir un jour mon Dieu face à Face pour Le louer, Le bénir et L’aimer avec vous, avec Marie et avec tous les élus. Ainsi soit il.
Imprimatur
Vannes , le 7 mars 1966
Pierre-Auguste Broussard, Évêque de Vannes
Petite histoire vraie
Un enfant du diocèse de Vannes, gravement malade venant en pèlerinage à Lourdes, n’ayant pu obtenir la guérison, s’apprêtait à partir. Dans le train, apercevant la basilique, puis la Grotte de Massabielle, l'enfant hurla par la fenêtre de son wagon : « Marie, Tu n’as pas voulu me guérir, je vais le dire à Ta Mère! » et il fut miraculé sur le champ !…
Bibliographie
« Sainte Anne d’Arvor ou la grâce de Bretagne », Ch. Le Quintrec . Ed S.O.S.
« Sainte Anne d’Auray », N° 126 du mensuel Dieu est amour, Ed. Pierre Téqui
« La grande Histoire de Sainte Anne d’Auray », Patrick Huchet, Ed Pierre Téqui
Notre Dame de Talence
Notre Dame de Talence
Marie, consolatrice des affligés
Talence, Gironde, France
Notre Dame de Pitié, objet de pèlerinages, est vénérée à Talence depuis le 12e siècle. La tradition raconte que, dans la forêt entourant au midi, les murs de Bordeaux, la Vierge Marie apparut tenant sur ses genoux, le corps in animé de Son Divin Fils, notre Seigneur Jésus. On construisit alors, sous le vocable de Notre Dame de la Rame, une chapelle où bientôt, les fidèles accoururent pour honorer la Vierge des Douleurs. Mais, l'origine de la chapelle Notre Dame de la Rame est plus certainement dûe à un prieuré de moniales dédié à la Vierge Marie, qui attirait des pèlerins heureux de s'unir à la prière des religieuses de Notre Dame.
Au 16e siècle, la chapelle est restaurée par l'Abbaye de Fontevrault en Anjou qui y fait don de la statue de nous vénérons de nos jours et les archives de l'époque qui nous sont parvenues, font mention de nombreuses grâces et de miracles obtenus par l'intercession de Notre Dame de Pitié. Mais hélas! Les années passant, la Chapelle de la Rame qui abritait la piéta tombe peu à peu en ruine. Mais Notre Dame veille. Le 29 décembre 1729, deux enfants découvrent dans la chapelle en ruine, la statue de la Vierge, et, à deux reprises, celle-ci est mystérieusement retrouvée descendue de sa niche séculaire. La statue est de nos jours vénérée dans l'église Notre Dame, par de nombreux pèlerins anonymes venant confier leurs peines à Notre Dame.
Prière à Notre Dame de Talence
O Marie, Mère de Jésus et notre Mère, qui au Calvaire, avez partagé si courageusement la Passion de Notre Sauveur. O Marie, qui dans Votre Sanctuaire de Talence, savez si bien réconforter les âmes douloureuses, acceuillez maternellement Vos enfants qui viennent Vous implorer. Mère du Bon Conseil, guidez-nous dans nos résolutions et nos efforts. Mère sans tâche, inspirez-nous l'horreur du péché. Etoile du matin, fortifiez notre confiance. Salut des infirmes, soutenez notre faiblesse. Vierge fidèle, apprenez-nous la vraie Charité. Consolatrice des affligés, aidez-nous à offrir généreusement toutes nos épreuves. Secours des Chrétiens, faites de tous Vos enfants une grande famille fraternelle et acceuillante. Reine des Apôtres, donnez-nous une âme missionnaire. Reine des martyrs, soutenez ceux qui donnent leur vie pour le Règne de Dieu. Reine de la Paix, donnez la paix à notre monde. Reine de Talence, priez pour nous. Ainsi soit-il.
Notre Dame des Potiers
Notre Dame des Potiers
Chartres de Bretagne, Diocèse de Rennes, Ile et Vilaine, France
On rencontre dans la commune de Chartres, près Rennes, une petite chapelle située dans la campagne, au sud et à quelque distance du bourg. Elle renferme une statue de la Vierge appelée Notre-Dame des Potiers. À l'époque où l'on confectionnait, dans cette paroisse, des poteries artistiques, que les archéologues se disputent aujourd'hui, on attribuait à la statue de Notre-Dame des Potiers le pouvoir de préserver les fabriques du feu. Jamais, assure-t-on encore, aucune d'elles ne fut incendiée.
La Vierge des Potiers apparut un soir, la veille de Noël, sous la forme d'une belle dame, à un potier conduisant ses marchandises à Châteaugiron. Ce dernier devenu riche, avait oublié son origine misérable. Il était dur envers ses ouvriers, s'enivrait fréquemment, et blasphémait à tout propos le saint nom de Dieu.
— Où allez-vous ainsi ? lui demanda la Vierge.
— À Châteaugiron, vendre mes produits.
— Êtes-vous bien certain d'y arriver ?
— Que t'importe ? lui répondit-il malhonnêtement, passe ton chemin, je n'ai pas besoin de tes services. Et il blasphéma de nouveau le nom de Dieu.
Il arrivait à ce moment au pont de l’Épront, sur la rivière la Seiche, profonde en cet endroit, et qui coule sur un lit de limon et de vase. Le cheval, effrayé par les cris de son maître et le bruit de l’eau frappant sur les arches du vieux pont romain, fit un écart et tomba dans la rivière, entraînant dans sa chute, chariot et conducteur. Tous les efforts de celui-ci, pour sortir de la rivière, furent inutiles. Ses cris et ses appels ne furent pas entendus des paysans qui se rendaient à la messe de minuit. Le malheureux crut sa dernière heure arrivée, et, entendant dans le lointain les cloches de l’église, il se rappela sa mère, son enfance, puis la puissance si grande de la Vierge des potiers. Il invoqua celle-ci du plus profond de son cœur, se repentit de ses péchés, jura de se corriger et fit vœu, s’il échappait à la mort, d’élever à Chartres une chapelle à la Vierge. Ô miracle ! son appel est entendu, la foudre éclate, le tonnerre tombe sur la rive droite de la Seiche, en détache un lambeau qui roule dans l’eau, formant une chaussée solide qui permet au cheval de remonter sur la route. Le potier changea de conduite et, fidèle à sa promesse, fit édifier une chapelle qui est tombée en ruine vers 1817. Elle a été remplacée par le petit édicule, dont il est question au commencement de cette légende, construit près d'une mare qui occupe la place de l'antique sanctuaire.
(Conté par M. Châtel, fabricant de chaux à la Chaussairie, commune de Chartres.)
Notre Dame de Bétharram
Notre Dame de Bétharram
La Vierge du Beau Rameau
Lestelle-Bétharram, Diocèse de Bayonne, France
Connaissez-vous Notre Dame de Bétharram? Cet antique Sanctuaire est situé à 15 kilomètres de Lourdes, sont bien souvent une étape pour les pèlerins achevant leur pèlerinages à Lourdes. L'histoire de ce sanctuaire est liée à trois légendes et à un très grand Saint, Saint Michel Garicoïts. Des bergers découvrent une statue de la Très Sainte Vierge auprès du Gave, non loin de Lestelle. L'on emmène la statue à l'Eglise de Lestelle, et par deux fois, elle revientau lieu où elle avait été découverte. L'on décide alors de construire une chapelle. Bien des années plus tard, une jeune fille tombée dans le Gave de Pau est sauvée par la Très Sainte Vierge qui, lui apparaissant, lui tend une branche de rameau, le beau rameau, qui en béarnais se traduit: "Beth Aram". En 1619*, une violente tempête abat la croix du calvaire et 5 hommes voient la Croix se relever dans une très grande clarté. Après les guerres de Religion, le Sanctuaire est reconstruit par Hubert Charpentier, qui fondera à Paris les Prêtres du Calvaire au Mont Valérien.
Au 19e siècle, le Saint Père Michel Garicoïts, relevant le sanctuaire de Bétharram reconstruit le chemin de Croix qui fut détruit pendant la Révolution Française et y ajoute pour la première fois une 15e station, celle de la Résurrection du Seigneur. Du fait de son rayonnement et de sa répurtation de Sainteté, Michel Garicoïts reçoit Sainte Bernadette Soubirous au moment des apparitions de Lourdes en 1858. De nos jours, l'on vénère en la chapelle Notre Dame, une fort belle statue de Notre Dame de Bétharram, oeuvre de renoir. L'on y voit aussi la châsse contenant le corps de Saint Michel Garicoîts et un fort beau chemin de Croix. Les sanctuaires de Bétharram sont aussi le siège et la maiuson-mère des Pères du Sacré Coeur de Bétharram, fondés par Saint Michel Garicoïts.
Prière à Notre Dame de Bétharram
Mère du Sauveur, Votre Fils au Calvaire, veut nous rassembler tous en Lui, près de Vous. Mais, les torrents de la vie nous entraînent loin de Lui...loin de Vous... Venez à notre secours! Que l'Arbre de la Croix étende ses rameaux sauveurs sur nos familles, sur l'Eglise, sur le monde! Notre Dame du Beau Rameau, Notre Dame du Beau Rameau Sauveur, intercédez pour nous!
Sanctuaires Notre Dame de Bétharram
F- 64 800 Lestelle-Bétharram (France)
Site internet des Sanctuaires
Notre Dame de Buglose
Notre Dame de Buglose
Saint Vincent de Paul, Landes, France
1 La Basilique Notre Dame
2 La Chapelle des Miracles
3 La statue Miraculeuse de Notre Dame de Buglose
Prière à Notre Dame de Buglose
O Notre Dame de Buglose, comme j'aime vous honorer dans ce sanctuaire que Vous vous êtes choisie depuis tant de siècles! Je reconnais bien à ce choix, la Mère du Dieu qui est né à Bethléem; comme Lui Vous aimez tout ce qui est humble et caché, Vous règnez au plus haut des Cieux et Vous établissez Votre Trône dans une humble étable, au milieu des sables du désert. C'est là que tant de générations ont reçues les merveilleux effets de Votre Puissance et de Votre Bonté; c'est là que Vous avez accueilli Saint Vincent de Paul aux jours de son enfance; là est encore l'autel où aux jours de son sacerdoce, il a offert le Saint Sacrifice; c'est là que dans notre siècle encore Vous avez reçu un autre Apôtre, le premier Evêque d'Alger, de si douce et si sainte mémoire. O Mère, Vous les avez comblés, l'un et l'autre de l'abondance de Vos Grâces, Vous en avez fait des Saints; ayez aussi pitié de nous qui Vous invoquons, transportés en esprit dans ce béni sanctuaire; nous nous unisson à toutes les prières comme à tous les hommages que Vous ont offerts tant de générations venues s'agenouiller à Vos pieds. Montrez-nous toujours que Vous êtes notre Mère, soyez toujours Notre Dame de Buglose, la Toute Puissante par la vertu de Son intercession et la Toute Bonne par la Tendresse de Son Coeur Maternel (Hamon, curé de Saint Sulpice). Ainsi soit-il.
Notice sur Notre Dame de Buglose,
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Notre Dame de Bonne Nouvelle de Rennes
Basilique Notre Dame de Bonne Nouvelle en Saint Aubin, Rennes, France
Bien moins connue que Notre Dame des Miracles et Vertus, vénérée en la Basilique Saint Sauveur, l'icône miraculeuse de Notre Dame de Bonne Nouvelle vénérée actuellement en la Basilique Saint-Aubin-Notre-Dame de Bonne-Nouvelle de Rennes a pourtant une histoire étroitement liée à la Bretagne et à la ville de Rennes, retour sur les faits.
D'après la tradition l'origine de Notre Dame de Bonne Nouvelle, remonte à la période des guerres de successions, en l'an 1364, Jean de Montfort, appuyé par les Anglais, à la suite d'un voeu, il remporte une victoire, lors de la terrible et sanglante bataille d'Auray. Suivant son voeu, Jean de Montfort fera alors construire un couvent de Dominicains qui sera placé sous le patronnage de Notre Dame de Bonne Nouvelle. Très rapidement, d'après le Bienheureux Yves Mahyeuc , Evêque de Rennes (1462-1541), dans le cloître de ce couvent, se trouvait alors un tableau qui miraculeux qui fut le théâtre de miracle prodigieux attirant les pèlerins en nombre important, plus tard, l'on amménagea une chapelle pour abriter l'icône, « une petite chapelle dédiée spécialement à la Sainte Vierge et établie dès le principe dans le côté méridional du cloître, communiquant avec l'église par des voûtes ouvrant sur le choeur ». Pami les pèlerins illustres qui virent prier en la chapelle Notre Dame de Bonne Nouvelle, l'on rapporte le missionnaire Dominicain, Saint Vincent Ferrier, décédé à Vannes en 1418/ et l'apôtre des régions de l'Ouest de la France, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, apôtre de Marie, fondateur des Pères de Saint Gabriel et des Filles de la Sagesse, auteur mystique, décédé en Vendée, à Saint Laurent sur Sèvres en 1716. L'un des faits marquants de l'histoire de la chapelle est la célébration des fiancailles de la Duchesse Anne de Bretagne avec le Roi de France Charles VIII, le 19 novembre 1491, qui par leur mariage, verra la Bretagne, jusque là indépendante, être rattachée définitivement à la France.
Le voeu
En 1632, alors qu'une terrible épidémie de peste sévissait dans les contrées voisines; Notre Dame de Bonne Nouvelle étendit si fortement son manteau protecteur sur la ville de Rennes, que les habitants de la ville, en reconnaissance, firent le voeu d'offrir à leur Protectrice une maquette de la ville de Rennes en argent massif. Monseigneur de Cornulier fixa la commémoration du voeu au 8 septembre 1634. Ensuite, chaque année, la célébration du voeu fut fidèlement suivie jusqu'à la révolution française, pendant laquelle le maire de Rennes décida de vendre la précieuse maquette du voeu, stoppant ainsi les célébrations.
L'incendie de 1720
L'on rapporte aussi un autre fait miraculeux qui se déroula pendant le terrible incendie, qui ravagea la ville de Rennes alors essentiellement composée de maisons de bois et de colombages qui brûlèrent, on le devine comme de la paille. Pendant cet incendie qui eût lieu le 23 décembre 1720, les habitants de Rennes virent, dans le ciel, Notre Dame de Bonne Nouvelle, comme les encourageant et les bénissant. Cet épisode est peint sur une toile que l'on peut voir en la Basilique Saint Aubin, sur la toile est ecrit: « Original du voeux fayt à Notre-Dame de Bonne Nouvelle par les habitants des Lices, Rue St Louis, Portes St Michel, Place Sainte Anne, préservée de l'incendie du 22 décembre jusqu'au trente, l'année 1720, Huguet In-Em fecit 1721. » L'on peut aussi voir un autre tableau de ce fait en la basilique Saint Sauveur, voisine.
Quelques années plus tard, à la suite d'une épidémie de cholera qui sévissait, en 1849, l'on envisagea de remettre les cérémonies au goût du jour. Le 2 août 1861, l'orfèvre de Napoléon III réalisa une nouvelle maquette du voeu que l'on peut encore voir de nos jours, et le 8 septembre suivant, l'Archevêque de Rennes, Monseigneur de Saint Marc, relança définitivement les commémorations du voeu. Depuis, chaque année, l'Archevêque de Rennes perpétue cette tradition en offrant un cierge votif à Notre Dame de Bonne Nouvelle pour la ville de Rennes. Après la démolition de l'antique chapelle de Notre Dame de Bonne Nouvelle etn la fermeture du Couvent des Dominicains, l'icône miraculeuse fut entre temps transférée dans l'actuelle Basilique voisine de Saint Aubin, dont la construction mmença à partir de 1884 pour être définitivement achevée en 1904.
Cette basilique est actuellement dénommée Basilique Notre Dame de Bonne Nouvelle en Saint Aubin, et se trouve place Sainte Anne à Rennes et conserve toujours la précieuse icône, enchâssée dans le maître autel. La Basilique Saint Aubin garde aussi la mémoire d'un illustre paroissien, le Bienheureux Marcel Callo baptisé dans cette église en 1921, Marcel Callo était jociste rennais mort en déportation en 1945 à Mathausen. Il fut béatifié en 1987, par le serviteur de Dieu Jean Paul II. L'on peut actuellement voir, dans l'une des chapelles latérales de la Basilique, la toile qui fut dévoilée à Rome, lors de la célébrations de la Béatification.
aujourd'hui
Actuellement, Notre Dame de Bonne Nouvelle, avant d'être une église paroissiale, continue à recevoir la visite et les prières des rennais (quand la Basilique est ouverte, car, hélas, elle subit le même destin que tant d'autres sanctuaires, souvent pillés et sacagés, elle est donc ouverte pratiquement que pour les heures des offices, dommage!) Des rassemblements de prières s'y tiennent autour des dates suivantes: le 17 janvier, fête de Notre Dame de Pontmain, le 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes, le 19 mars, fête du Bienheureux Marcel Callo et le 8 septembre, fête de la Nativité de Marie et commémoration du voeur.
Prions et demandons à Notre Dame de Bonne Nouvelle et au Bienheureux Marcel Callo, de faire de nous des témoins vivants de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.
Renseignements
Paroisse Notre Dame de Bonne Nouvelle
46, rue Saint Melaine
35 000 Rennes (France)
tel: 02 99 38 84 10
Sainte Anne d'Auray
Sainte Anne d'Auray
Morbihan
1 La statue miraculeuse de Sainte Anne
2 Statue de Sainte Anne dans le parc du sanctuaire
3 La Bannière de Sainte Anne d'Auray
4 La Basilique de Sainte Anne d'Auray
Notice sur Sainte Anne d'Auray,
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La Chapelle Notre Dame de Bon Port de Guipry
La Chapelle Notre Dame du Bon Port
Messac-Guipry, Ile et Vilaine
la chapelle Notre-Dame-du-Bon-Port (1643-1644), édifiée par Jean Le Marchand sieur de Tréguilly et son épouse Gillette Chéreil. En 1644, Jean Lemarchand et Gillette Chereil, sieur et dame de Tréguily, firent bâtir une chapelle dans l'enclos de leur maison, située au port de Messac, en Guipry (nota : les deux petits ports actuels de Messac et de Guipry portaient jadis le seul nom de port de Messac) ; ils y placèrent leurs armoiries, qu'on y voit encore : d'or au sautoir de gueules accompagné de quatre étoiles de sable. Ils dotèrent cette chapelle en 1661 de 150 livres de rente et y fondèrent quatre messes par semaine. Notre-Dame de Bon-Port vient d'être restaurée en 1880, et l'on y a trouvé l'acte de sa fondation écrit sur parchemin, renfermé dans un tirant de la voûte, sous une plaque de cuivre portant cette inscription : Si tempus dotemque petas et dona sacelli, scripta sub œre latent, cerne, repone, vale, M DC LXIII (Voir sur cette chapelle la Semaine Religieuse de Rennes, XVII, 193). Une porte est datée de 1644. Sa tribune porte les armes de la famille le Marchand. Cette chapelle est restaurée en 1959.
Eglise Saint Martin de Bain de Bretagne
Eglise Saint Martin de Bain-de-Bretagne
Ile et Vilaine
l'église Saint-Martin (1854-1892), oeuvre des architectes Arthur Regnault et Léonce Couëtoux. La paroisse de Bain-de-Bretagne a pour patron saint Martin, évêque de Tours. Elle est partiellement reconstruite en 1892. L'église du XII-XIIIème siècle a été démolie le 28 novembre 1847 : elle occupait l'emplacement de la place Saint-Martin actuelle. C'était un édifice en partie roman, composé d'une nef avec arcade triomphale, d'un choeur et de quatre chapelles assez irrégulièrement disposées. Le maître-autel, élevé en 1698, était l'oeuvre d'un sculpteur de la paroisse établi à Rennes et nommé Gilles Luczot ; les chapelles portaient les noms du Saint-Sacrement, de Sainte-Madeleine, de Saint-Julien et de Saint-Jean. Cette dernière était, dans l'origine, la chapelle prohibitive des seigneurs de la Marzelière, qui la cédèrent en 1677 aux seigneurs de la Praye. La confrérie du Saint-Sacrement se réunissait dans la chapelle du même nom. Il y avait, en outre, deux autels placés au haut de la nef et dédiés à la sainte Vierge et à sainte Anne. En 1542 on y voyait aussi l'autel Saint-Pierre et Saint-Paul, et Jean Cordier, prêtre de Bain, y fonda une chapellenie. Les seigneurs de la Marzelière avaient leur enfeu dans le choeur, du côté de l'évangile, et ceux de la Robinaye (ou Robinais) au pied du maître-autel, du côté de l'épître : c'était une concession faite à un seigneur de la Robinaye par Guy de Scépeaux, seigneur de Bain au XVIème siècle. Enfin, les seigneurs de la Praye et de Pontméniac avaient aussi des enfeus prohibitifs dans cette église, dont le seigneur de Bain était seigneur supérieur et fondateur. Cette église fut polluée pendant les guerres de la Ligue et réconciliée solennellement le 7 septembre 1599 par Rolland de Neufville, évêque de Léon, à la prière du vicaire général du cardinal d'Ossat, alors évêque de Rennes. Dans le cimetière de Bain, — abandonné jadis, puis repris et bénit solennellement le 3 mai 1789, — est une croix en granit, représentant en demi-relief le Christ, la Vierge et saint Jean groupés dans un quatre-feuilles ; elle doit remonter au XIIIème siècle. L'église actuelle de Bain a été bénite le 23 juin 1852 par Mgr Saint-Marc. C'est un édifice assez vaste, précédé de deux tours et composé de trois nefs, avec transepts et choeur à pans coupés. On y remarque quelques oeuvres modernes qui ne sont point sans mérite, telles que les trois autels, une chaire en pierre blanche et des vitraux peints (Pouillé de Rennes). L'ancienne église était entourée en 1619 de trois litres aux armes de Charles de Bourbon (seigneur de Bain) et des familles de Châteaubriant et de la Marzelière. La maîtresse-vitre portait un écusson de Charles de Bourbon. Les vitres du transept renfermaient les écussons de la famille de Scepeaux, et les autres vitres portaient les armes des seigneurs de la Marzelière.
L'Eglise Saint Martin de Goven
L'Eglise Saint Martin de Goven
Canton de Guichen, Ile et Vilaine
l'église Saint-Martin-Saint-Goulven (1849-1854), oeuvre de l'architecte Jacques Mellet. Dédiée à saint Martin de Tours et à saint Roch, l'ancienne église de Goven appartenait en partie au XIVème siècle. Le clocher en fut détruit, le 2 février 1701, par une violente tempête ; on prétend qu'il avait 75 pieds au-dessus des cloches. On voyait en cette église les autels de Saint-Yves et de Saint-Nicolas, et une fenêtre rayonnante contenant quelques fragments d'un vitrail en grisaille ; cette peinture représentait le Christ entouré des attributs des quatre évangélistes ; sur une banderolle on lisait encore le nom de Matheus. La rareté des verrières du XIVème siècle rendait celle-ci doublement précieuse (Bulletin archéologique de l'Association bretonne, II, 200). En 1695, Marie Colbert, duchesse de Mortemart, prétendait, à cause de sa châtellenie de Bréal, aux droits de supériorité et de fondation dans l'église de Goven, ayant dans ce temple, outre son enfeu seigneurial, « ceinture et lizière au dedans et dehors, chargées d'écussons aux armes de ladite seigneurie de Bréal, lesquelles sont en plusieurs autres endroits tant en bosse qu'autrement » (Archives départementales de la Loire-Inférieure). Toutefois, au siècle dernier, le seigneur de Blossac réclamait pour lui-même les prééminences de l'église de Goven et en était de fait considéré comme le vrai seigneur. Il avait, aussi bien que les seigneurs de la Tourneraye et de la Cucuère, son enfeu et son banc armorié dans cette église. La confrérie du Saint-Sacrement était érigée dans l'église de Goven au XVIIIème siècle ; plusieurs fondations s'y trouvaient alors aussi, entre autres celle de la messe de matin chaque dimanche et fête. La nouvelle église, dédiée à saint Martin et à saint Golven, évêque de Léon, fut commencée en 1849 et la première pierre en fut bénite le 4 juin ; elle fut bâtie sur l'emplacement de l'ancienne, par M. l'architecte Mellet, dans le style ogival. Le plan est une simple croix avec un choeur à pans coupés. Auprès de cette église s'élève encore une ancienne croix de cimetière, sculptée en granit ; elle porte d'un côté les armes des sires de Blossac : de vair à une fasce de gueules, et de l'autre, l'écusson suivant : écartelé au 1er d'azur à trois fleurs de lys d'argent, qui est de Québriac ; au 2ème de gueules à six macles d'or posées 2, 2, 2, qui est de Montauban ; au 3ème de vair à la fasce de gueules, qui est de Blossac, et au 4ème d'argent au lion coupé de gueules et de sinople, qui est d'Espinay. Ce blason nous apprend que la croix en question fut élevée par Renée d'Espinay, dame de Blossac, vivant en 1513, fille de Richard d'Espinay et de Béatrice de Montauban, et veuve à cette époque de Thomas de Québriac (Pouillé de Rennes). Au seigneur de Bréal appartenait le droit de supériorité et de fondation dans les églises de Bréal-sous-Montfort et de Goven.