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14 novembre 2009

Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi 4/15

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Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi

Bienheureux Bartolo Longo

4

Quatrième Samedi

Quatrième Mystère Joyeux

La Présentation de Jésus au Temple

(Luc 2, 22-35)


L'amour du sacrifice est le signe distinctif qui marque la vie du Rédempteur ainsi que toute celle de sa Sainte Mère. Quarante jours à peine sont passés depuis la naissance de Jésus que déjà le Fils et sa Mère ont accompli deux grands sacrifices. Jésus, huit jours après sa naissance, offre à son Père les prémices de son sang dans la Circoncision, et Marie, après les quarante jours voulus par la loi, offre à Dieu donne son Fils. Le jour de la circoncision, on donna à l'Enfant, ne nom de Jésus, qui veut dire Sauveur: nom sublime déjà révélé par l'Archange Gabriel, avant encore que le Verbe ne descende pour devenir le fils de Marie. La circoncision était une cérémonie humiliante! Jésus, le Saint des Saints, est assimilé aux pécheurs et reçoit sur lui le signe de la foi que lui-même avait donné à Abraham comme preuve de sa vraie humanité et comme exemple d'obéissance, d'humilité, en opposition à notre orgueil. O mon âme, Jésus t'a ainsi obligée à la mortification spirituelle, par conséquent à la coupure des mauvaises pensées délibérées et volontaires de ton coeur, de cette envie de toujours parler de toi-même et de critiquer ton prochain. O Jésus, vous avez versé votre Sang pour me sauver et moi, je ne veux pas souffrir pour mon salut éternel! Vous vous êtes si empressé à le verser, et moi je tarde encore à vous donner mon cœur! O Joseph! O Marie! Vous êtes seul sur la terre, connaissez le prix de ce sang divin. Quelle blessure dans vos cœurs quand vous l'avez vu s'écouler! O Jésus, nom plein de force et de puissance, par lequel les hommes peuvent être sauvés et par lequel Dieu nous accorde toutes les grâces à son invocation; nom, qui a ouvert les portes du Ciel et fermé celles de l'enfer, enchaîné le démon, renversé les idoles et banni le paganisme, nom pur et saint, venu au moyen d'un ange du ciel, et imposé à Marie et à Joseph, époux vierges, ô Nom aimable et doux, adoucissez mes peines, fortifiez-moi dans les malheurs, et consolez-moi à l'heure de ma mort par l'espérance du paradis. De grâce, que soit toujours dans mon cœur et sur mes lèvres, le Nom très doux de Jésus


«  Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. » (Lc 2, 22 - 23). Observe, ô mon âme, l'obéissance de Marie. Elle, Mère de Dieu, est toujours vierge, et elle n'est point sujette à cette loi humiliante, parce qu'elle n'est pas semblable aux autres mères. Mais elle, accomplit généreusement dans ce Mystère trois grands sacrifices. Premièrement, le sacrifice de son honneur. Elle sacrifie aux yeux des hommes sa virginité, don elle était si fière devant Dieu et les Anges, prêt plutôt à renoncer à l'honneur d'être Mère de Dieu que de cesser d'être vierge. Elle est sainte et toute pure aux yeux de Dieu: et cela lui suffit; elle ne s'inquiète pas des jugements des hommes. Oh! que nous sommes différents! Haïssables aux yeux de Dieu, nous voulons paraître saints et purs aux yeux des hommes; dignes de l'enfer, nous désirons tous les honneurs et les distinctions. Gare à ceux qui nous injurient... Nous voulons aussitôt nous venger. Le second sacrifice de Marie est de se montrer volontairement pauvre. D'après la Loi de Moïse, les mères devaient offrir un agneau et une colombe; les femmes pauvres offraient seulement deux tourterelles ou deux colombes. Marie, la Reine du Ciel et de la terre, la Mère du Créateur du monde, ne craint pas de paraître pauvre devant les hommes et dans la maison du Seigneur. Elle savait que les pauvres sont méprisés et que tous les hommes et femmes s'habillent de façon à paraître riches, alors qu'en réalité ils ne le sont pas! Et même dans la maison de Dieu, les riches veulent avoir la meilleure place! Hélas, c'est souvent dans ce lieu saint, qu'on étale le plus son de luxe et sa vanité! Pour certains, c'est une telle honte de paraître pauvre en public qu'ils préfèrent ne point assister au divin sacrifice de la Messe et aux autres cérémonies religieuses seulement parce qu'ils n'ont pas de vêtement qui flatteraient leur vanité. Quel compte aurons-nous à rendre à Dieu pour ce luxe immodéré que nous recherchons dans nos vêtements lesquels sont, parfois une insulte à la misère du pauvre affamé? Vois donc, ô mon âme, le poids de ce sacrifice qu'accomplit Marie, contre l'autre idole du monde qui est la richesse. Le troisième sacrifice de Marie est le plus grand et le plus parfait de tous: c'est l'offrande même de son Fils qu'elle a fait à Dieu pour l'expiation de nos péchés. Et qui peut bien comprendre la d'un si grand sacrifice? Marie et Joseph portent dans leurs bras cet enfant pour satisfaire leur amour et partager leur félicité. Et Marie, s'adressant à Dieu le Père, dut lui dire ces paroles: « O Père éternel, voici votre fils qui est aussi le mien; je l'offre en action de grâce parce que vous me l'avez donné et que vous l'avez donné aussi aux hommes. Je vous l'offre pour applique votre justice et vous rendre propice à tout le genre humain... » O combien de grâces nous mérita cette Divine Mère par cette suprême oblation! Quel spectacle pour le ciel que cette sainte offrande d'un Dieu à un Dieu. Le Tout-Puissant reçut en son Temple une victime digne de lui et semblable à Lui. Regarde: au prix de menue monnaie d'argent le Divin Jésus est racheté, lui qui devait nous racheter de l'enfer aux prix du sang qui devait s'écouler des cinq plaies de son corps innocent !... O Mon âme, en union avec Marie, présente-toi devant le Père céleste et offre, avec elle et avec Jésus, toutes les pensées de ton esprit et toutes les affections de ton cœur à ton plus haut Créateur.


Le Bienheureux Siméon admire ce spectacle céleste et a foi en la révélation du Saint Esprit. En Voyant l'enfant, il le reconnaît pour son vrai Dieu et il l'adore dans le plus profond de son coeur. Puis il le prend dans ses bras, le presse contre son cœur, et manifeste sa grande joie, et sa reconnaissance en glorifiant Dieu. Pourquoi n'ai-je pas moi aussi cette foi profonde, moi qui, ce matin, aurai le bonheur d'embrasser ce même Jésus plus intimement et de le posséder d'une manière plus absolue dans la Sainte Communion? Considère, ô mon âme, comment Syméon, en bénissant Marie, lui Siméon prophétise ses douleur et la mort de Jésus: « … et toi-même une épée te transpercera l'âme! » (Lc 2, 35). Marie devait voir le cœur de son Fils transpercé d'une lance, et le sien devait être aussi transpercé mais par la douleur. O grand Dieu! S'il ne suffit pas que Marie fut destinée à ce cruel tourment sans en être prévenue trente-trois ans auparavant? O Vierge Sainte, malgré tout, vous élevez avec soin votre cher Fils bien-aimé et vos angoisses grandiront en même temps que lui; votre martyre durera aussi longtemps que durera sa vie et il grandira chaque jour un peu plus à mesure que votre tendre agneau s'approchera de l'heure prévue pour son sacrifice. Il servira à la chute et à la résurrection de beaucoup et il servira comme signe de contradiction. Ah! si ma vie pouvait se passer en votre compagnie dans une retraite, dans la douleur et dans les larmes, en souvenir des souffrances de mon Sauveur! Vous méritez le noble titre de Reine des Martyrs, parce que vous avez été la première dans ce sacrifice. Les autres ont offert leur vie mais vous, vous avez offert votre Fils unique que vous aimiez et estimiez beaucoup plus que votre propre vie. Pour eux, ce fut le sacrifice d'un moment; pour vous, il dura toute votre vie, parce que vous l'avez offert au Père éternel en à chaque instant aux futures souffrances de votre Fils. La Vierge révéla à Sainte Brigitte que cette douleur prédite par par Siméon n'abandonna jamais son coeur jusqu'au jour de mort. Du jour de cette prédiction, dit saint Bernard, elle vécut en commençant à mourir car elle portait au plus profond de son cœur, une douleur plus cruelle que la mort. Néanmoins, elle accepta cette douloureuse nouvelle avec une force héroïque et une résignation complète à la volonté de Dieu. De ce jour là, dit saint Augustin, la Réparatrice du genre humain, et selon Saint Ambroise (Saint Epiphane), la Rédemptrice de tous les esclaves, puisque sa volonté, ne faisait qu'une avec celle de son Divin Fils: nous sauver. O Reine des martyrs, océan de douleur, ne m'abandonnez pas quand, sous le poids de mes malheurs, je sens la force me manquer et la vertu défaillir. Obtenez-moi de Dieu la force et la vertu d'endurer les douleurs et les peines qu'il me destine avec cette paix, cette résignation et cet amour qu'il mérite. Faites que les plaies et le sang de votre Fils bien-aimé ne soient pas inutiles à mon âme. O très pure Mère, sauvez-moi et obtenez-moi le paradis. Donnez-moi la force de commencer, dès aujourd'hui, à donner à Dieu le sacrifice et l'offrande de toutes mes paroles, de toutes mes pensées, de mes désirs, de ma volonté, de mes actions et de mes passions; et que l'exemple de votre immense sacrifice me fasse surmonter et vaincre mon penchant dominant. O Saint Joseph, grand saint, père putatif de Jésus, qui êtes mon Père, vous aussi, vous avez eu votre coeur percé le jour de la Présentation: soyez mon guide particulier dans les voies de Dieu, mon protecteur durant ma vie et mon soutien au moment de ma mort . Amen.


Vertu: l'esprit de sacrifice.


Pratique: Faites à Dieu le sacrifice de ce qui vous mortifie, c'est à dire celui de votre passion dominante. Donc, par amour de ce sacrifice héroïque de Marie chacun de nous doit se repentir de la chose qui le fait toujours retomber dans le péché, ou encore il doit s'efforcer de se priver de tout ce qui peut flatter son amour-propre ou satisfaire ses désirs spirituels et corporels.


Oraison Jaculatoire: O Marie, source de douceur, assistez-moi durant les souffrances de mon agonie.


Prière avant la Communion du Quatrième Samedi


O Mère du Salut et de la lumière divine, par l'amour avec lequel vous avez offert votre Fils au Père éternel pour sauver tous les hommes, daignez me présenter, moi aussi, à ce Dieu d'amour renfermé dans le Saint Sacrement de l'autel, afin que durant mon exil sur la terre, je suive sans cesse sa sainte volonté, et que je sois fidèle à son amour; ainsi que vous avez remis l'Enfant Jésus dans les bras de Siméon, de même confiez-le-moi ce matin et déposez-le sur mon coeur. Daignez, Mère Divine, faire luire à mes yeux l'éclat de votre puissance et enflammez dans mon coeur votre amour et l'esprit de sacrifice. Confiez-moi ce matin votre cher Jésus comme vous l'avez fait à Siméon. Ne dédaignez pas qu'il vienne dans les bras de ce misérable pécheur que je suis, car sa présence dissipera mes ténèbres, détruira mes affections déréglées et sanctifiera mon âme. Mère très pure, purifiez-moi. Otez de mon coeur tout ce qui vous déplaît afin que mon esprit, détaché de son amour-propre et docile à la vertu, devienne un holocauste agréable à votre Fils. O Seigneur que j'ai tant offensé, acceptez cette offrande que je vous fais par ce saint sacrifice, comme vous avez accepté les prémices du Sang de Jésus et recevez-là pour l'expiation de mes péchés. Hélas, une seule goutte de ce Sang précieux ne suffirait pas pour me sanctifier; je l'ai reçu tout entier dans la Sainte Communion entière et je ne suis pas encore consumé par votre amour! Venez ô mon Jésus, et ne tardez pas car tous les biens que je désire m'arriveront avec vous. Venez, ô doux Jésus, dans cette âme pécheresse, qui est la mienne, brisez les chaînes de son esclavage, rendez-lui la liberté comme vous le faites pour vos fils, en lui insufflant l'esprit de force et de détachement des choses terrestres, afin qu'elle puisse être toute vôtre, et vous suive, et vous embrasse, et vous possède, et puisse chanter, avec saint Siméon et avec la prophétesse Anne, le cantique de la joie et de l'ardent désir de reposer éternellement en vous. Et vous, Esprits bienheureux qui, accueillis par myriades autour de cet autel, voyez clairement celui qui désire mon âme, et qui le possédez sans crainte de le perdre à jamais, adorez-le pour moi, bénissez-le pour moi, remerciez-le pour moi, afin qu'à l'heure de ma mort, mon esprit puisse, librement et en votre compagnie, louer le Seigneur et jouir de sa vision dans toute l'éternité.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je vous offre la Communion que je vais faire. Je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prière après la Communion


O Père de la Miséricorde, Dieu de toutes les consolations, je vous offre votre fils unique, maintenant renfermé dans mon cœur et fait chair dans ma chair, et Sang dans mon sang, comme vous l'ont offert dans le temple les deux cœurs les plus saints du Ciel et terre, Marie et Joseph. Détournez vos regards de mes iniquités et considérez seulement le Cœur divin de cet Enfant, de ce doux et humble Agneau qui s'offre à vous vous par amour pour moi afin que vous me pardonniez et que vous m'accordiez, part son intercession, votre grâce. Vous qui parlez à mon cœur, et qui appliquez la Loi, vu le sacrifice de ces trois cœurs vierges et chaste, de Jésus, de Marie et de Joseph, accordez-moi le pardon de mes péchés. Je veux, mois aussi, ce matin, accomplir le sacrifice de moi-même: avec ces trois cœurs très purs et très saints, je vous offre mon être entier et tout ce que je possède: ma pauvreté, ma misère, mes désirs, ma vie avec ce qu'elle a de pitoyable et d'agréable, mon corps avec tous ses sens, mon âme avec toutes ses puissances et tout ce qu'il y a de bon ou de mauvais mauvais en moi: le bon afin que vous l'augmentiez par votre grâce et le mauvais afin que vous l'effaciez par votre miséricorde. Avec ces cœurs sacrifiés et affligés, aujourd'hui, je vous offre également le sacrifice de mon orgueil, de ma colère, des faiblesses de ma chair, de ma passion prédominante. Et vous, divin Jésus, qui vous êtes offert à votre Père Eternel comme l'unique victime capable de purifier, acceptez désormais 1'offre que je vous fais à présent de moi-même avec l'abandon complet qu'il convient à une victime. Sacrifiez-moi vous-même, à votre gloire avec toutes les mortification de vous plaira de m'imposer. Brûlez du feu de votre charité les imperfections de mon âme. Brûlez du feu de votre amour, cette chair rebelle. Qu'elle grille avec le feu du péché et créez en moi un esprit honnête, afin que je mérite un jour d'être présenté à Marie et à Joseph, avec une âme purifiée dans le temple de votre gloire. O saint vieillard Siméon, donnez-moi votre foi et votre sérénité, afin que je loue et bénisse dignement Jésus, que vous avez eu un jour dans vos bras et qui est maintenant enfermé dans mon cœur. O sainte veuve, Anne prophétesse, donnez-moi cette passion pour prêcher et bénir ce Jésus que vous aviez reconnu comme Dieu-Enfant dans les bras de Marie et de Joseph; ce Jésus qui, aujourd'hui, sous les espèces Eucharistiques, est uni à cette misérable créature qu'est la mienne. A présent, je m'exclamerai, moi aussi, comme Siméon: « Maintenant, Maître Souverain, tu peux laisser ton serviteur s'en aller, en paix, selon ta parole, car mes yeux ont vu le salut que tu as préparé à la face de tous les peuples. » (Lc 29-30). Et vous, Vierge Pure, Mère Divine de la pureté, vous qui n'avez jamais eu besoin de purification, obtenez-moi de Dieu ce feu sacré qui purifie tout ce qui peut lui déplaire dans mon âme et faites que je sois au nombre de ceux qui doivent être sauvés grâce au Sang de Jésus-Christ. Et vous, très chaste Epoux de la plus pure des vierges, soyez le gardien de ma pureté et donnez-lui la force de résister aux dangers, aux tentations et à toutes les épreuves auxquelles Dieu, dans sa providence a décidé de soumettre mon âme. Amen.


Invocations à Jésus après la Communion


Âme du Christ, sanctifiez-moi; Corps du Christ, sauvez-moi; Sang du Christ, enivrez-moi; Eau du côté du Christ, lavez-moi; Passion du Christ, fortifiez-moi; ô bon Jésus, exaucez-moi; dans vos blessures, cachez-moi; ne permettez pas que je sois séparé de vous; de l'ennemi, défendez-moi; à ma mort, appelez-moi; ordonnez-moi de venir à vous, pour qu'avec les saints je vous loue dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je viens de recevoir Votre Corps Sacro-Saint et Sang Divin, je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prière à Saint Joseph


O Saint Joseph, auguste Père de Jésus et notre Père glorieux à qui Dieu a confié son Fils bien-aimé, le Saint Esprit, son Epouse très chaste époux, et la Vierge Marie, la garde de sa virginité, vous qui pouvez tant auprès de Jésus et de Marie, demandez-leur et obtenez-moi cette grâce (on expose ici la grâce désirée). Jésus, Marie, Joseph, faites que pour vous je vive, pour vous je souffre et que pour vous je meure: que tout soit vôtre, que rien ne soit mien. Ainsi soit-il.


Prière à Jésus Crucifié


Me voici, ô bon et très doux Jésus, prosterné en votre présence. Je vous prie et je vous conjure avec toute l'ardeur de mon âme d'imprimer dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, un vrai repentir de mes fautes et une volonté très ferme de m'en corriger ; tandis qu'avec un grand amour et une grande douleur, je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, ayant devant les yeux ces paroles que le prophète David vous faisait dire de vous-même, ô bon Jésus : « Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os » (Ps. 21).


Réciter le Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père, les intentions du Souverain Pontife.


(Indulgence plénière, les vendredis de Carême, après la communion, devant la représentation de Jésus-Christ crucifié ; indulgence partielle, en action de grâce après la communion).


Prière


Par vos Plaies Divines, ô Seigneur, je demande le triomphe et l'exaltation de la Sainte Église, votre épouse, dont le Souverain Pontife en est le chef visible; l'extirpation de l'hérésie et de l'idolâtrie, la paix entre les nations, le conversion des pécheurs, je vous recommande tous mes parents, amis, ennemis, mes bienfaiteurs spirituels et temporels, tous ceux qui prient pour moi, et qui me demandent de ne pas les oublier dans mes prières, particulièrement tous les associés et les bienfaiteurs du Sanctuaire et des oeuvres de Pompéi et tous les membres de la Pieuse Union pour Agonisants créé en Sanctuaire de Pompéi. J'offre cette indulgence aux âmes du Purgatoire.


Prière à la Vierge du Saint Rosaire de Pompéi pour implorer son amour et sa protection durant la vie et la mort


O Marie, Mère Immaculée de Jésus, ma tendre Mère, Reine du Très Saint Rosaire, vous qui avez daigné choisir pour demeure la vallée désolée de Pompéi, pour illuminer le monde de la lumière de vos grâces et de vos miséricordes, daignez poser sur de moi vos yeux remplis de compassion et acceptez-moi comme votre serviteur et comme votre enfant qui vous aime et qui vous dit à haute voix: « Mère de Miséricorde! » Ecoutez mes gémissements: que vos pas immaculés m'ouvrent le chemin de la pureté et de la paix. Que sonne à mes oreilles la douceur de votre voix, ô ma douce Dame, car vos paroles sont celles de la vie. Ouvrez vos mains pleines de grâce, et secourez votre indigne serviteur indigne, qui vous appelle, délivrez-le des pièges de ses ennemis. Etendez jusqu'à moi les douces chaînes de votre couronne, avec lesquelles vous attirez à vous les cœurs les plus rebelles et rendez mon cœur captif afin qu'il ne s'éloigne plus jamais de vous. O Rose de toute pureté, que l'odeur de vos parfums me porte à l'amour du Paradis. O chère Rose du Seigneur, je soupire d'amour et de douleur. Attendrissez mon cœur par vos larmes; touchez-le par votre compassion; rendez-le sensible à vos douleurs et fortifiez-le par votre grâce. O Marie, Mère pleine de grâces, priez pour moi. Prenez-moi comme votre serviteur. Faites que je me confie toujours à vous, que je pense toujours à vous, que je fasse toujours appel à vous, que je vous serve toujours vous, que je vous aime toujours. Que pour vous, je vive, j'agisse, je souffre et je meure. Et à l'heure de la mort, délivrez-moi du démon, et conduisez-moi à Jésus, votre Fils et mon juge. O Cœur Immaculé de la Mère de Dieu, source inépuisable de la bonté, de douceur, d'amour et de miséricorde, prenez mon cœur, rendez-le au vous. Purifiez-le, sanctifiez-le, détachez-le de l'amour des créatures et que le feu divin qui vous consuma puisse consumer mon cœur dans le temps et dans l'éternité. Ainsi soit-il.


Memorare à la Vierge de Pompéi


Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge du Rosaire de Pompéi, qu'on a jamais entendu dire que qu'un de vos dévots qui ait, par le Rosaire, demandé votre aide ou imploré votre secours, ait été abandonnée. Animé d'une telle confiance, je viens à vous, ô Mère de Miséricorde, Vierge des vierges, puissante Reine des Victoires. Gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds en implorant la miséricorde, en demandant grâce. Ne rejetez pas ma prière, ô Mère du Verbe, par votre Sacro Saint Rosaire, par la prédilection que vous avez montré pour le sanctuaire de Pompéi, écoutez-moi et exaucez-moi. Ainsi soit-il.


Dire trois fois: Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous. Réciter ensuite les Litanies de la Sainte Vierge. Une prière pour la glorification du bienheureux Bartolo Longo. Un Ave pour tous les associés du Sanctuaire de Pompéi dispersés à travers à travers le monde et qui se recommandent à nos prières, un Ave au Cœur Immaculé de Marie pour la conversion des pécheurs, avec les invocations suivantes: Doux cœur de Marie, soyez mon salut. Refuge des pécheurs, priez pour nous, O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Notre-Dame du Rosaire de Pompéi, priez pour nous. Bénie soit la Sainte et Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Dieu. Enfin, on demande la bénédiction à Jésus, Marie et Joseph.


Grâce de la Très Sainte Vierge de Pompéi

Marta Petruni, dans la pieuse Maison des Sourds-muets de Lecce


En ce quatrième samedi dédié au Rosaire, nous vous raconterons une des attestations parmi tant d'autres de l'immense piété que la Reine du Rosaire de Pompéi démontra aux créatures les plus infortunées qu'on puisse imaginer et qui sont les sourds-muets. C'est un nouveau rayons de la foi là ou les ténèbres sont les plus denses et ou la lumière a encore plus de difficultés à pénétrer. Le fait eut lieu le 24 Mars 1889, veille de la fête de l'Annonciation, qui est la fête du premier mystère du Rosaire. Lecce fut le lieu qu'elle choisi pour cette nouvelle démonstration de sa miséricorde et l'effet en fut étonnant car les âmes les plus tièdes en furent émues, et presque toute la population fut enthousiasmée par la dévotion au sanctuaire de Pompéi. La ville de Lecce aimable et cultivée, s'est vue créer, parmi toutes les institutions de bienfaisance qu'elle réunit en son sein, un Institut de Charité, confiée aux émérites Petites Sœurs Salésiennes, portant le nom de Pieuse Maison des sourds-muets. Les Petites Soeurs Salésiennes, dispersées dans toute l'Italie, et même à l'étranger, ont une pieuse dévotion à la Vierge du Rosaire de Pompéi; et qui plus est, les religieuses de Lecce ont consacré la Chapelle des Sourds-muets à la Vierge de Pompéi, et y ont mis en vénération une très belle image de cette Vierge. En 1885, une petite fille native de Molfetta arriva parmi les autres malheureuses hospitalisées dans cette Pieuse Maison de Lecce. Elle s'appelait Marta Petruni et avait à peine huit ans. A l'âge de deux ans, Marta était tombée et à cause du coup reçu lors de sa chute, son à genou droit resta contusionné et douloureux. De plus, sa santé précaire et soufferteuse influençait néfastement la lésion qu'elle s'était faite au point de la rendre fatale. En effet, peu après son entrée à la Pieuse Maison de Lecce, son pied droit se mit à gonfler au point de l'empêcher de marcher. Un jour, après l'avoir consultée, les médecins diagnostiquèrent qu'une des plus terribles manifestations de scrofule, sorte de mal appelé tumeur blanche ou strume, s'était déclarée dans le genou droit de la malheureuse enfant. Elle fut opérée, mais le résultat de l'opération fut déplorable, parce que non seulement la pauvre muette perdit totalement l'usage de l'articulation, mais celle-ci devint encore plus grosse et plus douloureuse. Entre temps, l'état général de la malade ne faisait qu'empirer: elle continuait à maigrir, et une fièvre lente, effet de l'assimilation, consumait cette malheureuse existence. La phtisie était inévitable. Elle passa toute l'année 1888, quand alors les docteurs Fiocca et De Pandis conseillèrent l'amputation comme ultime recours pour essayer de sauver la vie de la petite malade, craignant toutefois que cette opération risquait d'être fatale, vu l'état de faiblesse dans lequel se trouvait la patiente. Et durant tout ce temps, la pauvre muette ne faisait que pleurer. Et c'est alors qu'une des sœurs, elle aussi sourde-muette, dont la modestie voudrait qu'on ne dise pas son nom, mais nous, nous le publions, afin de rendre plus clair le témoignage de ce prodige: Sœur Catherine de Très Saint Rosaire, femme de grande foi et de grande simplicité, la persuada de s'adresser de tout son cœur à la prodigieuse Vierge de Pompéi. Le 22 Mars 1889, la petite fille, brisée et très affaiblie par les souffrances, voyant ses compagnes sortir pour aller se promener, et elle, rester toute seule, toujours immobile, en compagnie seulement de ses douleurs, se mit à pleurer à chaudes larmes. Alors la Sœur, son amie, prise d'un sentiment de vive, lui dit au moyen de signes: « Recommande-toi à la Vierge de Pompéi. » Et avec la candeur d'une sourde-muette, répondit par le même langage mimique: « Je prie depuis très longtemps, la Madonne de Pompéi; mais que cette Madonne à la tête dure, car elle ne veut pas me donner la grâce que je lui demande et à présent je n'ai plus la force de souffrir. Je ne serai donc pas seulement sourde-muette, mais on devra aussi m'amputer la jambe !... Le 24 Mars 1889 arriva, veille de cette grande journée au cours de laquelle commence rédemption de l'humanité, tout cela grâce à une humble parole de la Vierge Marie. C'était la veille des préparatifs à la grande solennité du Premier Mystère Joyeux, qui inonde l'âme de la bienheureuse entre toutes les femmes. Il était près de deux heures de l'après-midi. La pauvre enfant était assise, selon l'habitude, avec la jambe étendue, ankylosée, tenant près d'elle ses béquilles, unique soutien de sa frêle personne. Et dans cette position, elle regardait tristement ses compagnes qui s'amusaient. De se voir ainsi si malheureuse au milieu de tant d'entrain, la fit tomber dans un profond désespoir. A côté d'elle se tenait la Soeur, ange de réconfort, qui, comme nous l'avons dit, porte aussi le nom du rosaire. Sœur Catherine regarda d'un oeil compatissant la petite fille attristée, et prise d'une foi surnaturelle qui lui venait de la Vierge, elle prit les béquilles et les lança en l'air. Puis, dans leur langage de sourdes-muettes, elle lui dit: « Marche, la Vierge de Pompéi te fera marcher! ». La petit infirme, à l'évocation de ce nom que Dieu a rendu omnipotent, sent une nouvelle force lui venir dans les membres: elle décroise les jambes, se meut, s'agite et commence à marcher. Marta est tout d'un coup guérie! Prise d'un accent de joie, la petite fille se met à monter avec célérité un long escalier, puis à le redescendre avec la même rapidité. L'énorme enflure de l'articulation a disparu! Disparue également la douleur! Disparue la raideur! visage cadavérique devient florissant et riant: elle se sens renaître. Ses compagnes sont stupéfaites et la regardent avec des yeux terrorisés: puis elle s'approchent, la touchent; elles n'en peuvent croire leurs yeux; elles lui font fête et commencent un hymne de gloire et de bénédiction à la Vierge de Pompéi. Ce fait, publié dans le Périodique « Le Rosaire et la Nouvelle Pompéi », cahier d'Octobre, 6e année, 1889, est accompagnée d'un certificat médical du Dr Oronzio Fiocca de Lecce, déclarant le miracle; de l'attestation du directeur de la Pieuse Maison des Sourds-Muets de Lecce, le Révérend Père Don Filippo Smaldone, et de la signature des témoins, dont celle la Supérieure et des autres religieuses de la dite Pieuse Maison, de la Supérieure des Filles d'Ivrea et des autres Sœurs de l'Asile Infantile voisin de l'Institut des Sourds-Muets et des personnalités de Lecce, visiteurs de la Pieuse Maison. Qui va visiter l'Institut des Sourds-Muets à Lecce, et demande Marta Petruni, ne peut se retenir de pleurer en voyant le prodige vivant de la Vierge de Pompéi.

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8 novembre 2009

Les Quinze samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi 3/15

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Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi

Bienheureux Bartolo Longo

3

Troisième samedi

Troisième Mystère Joyeux

La Nativité de Notre Seigneur

(Luc 2, 1 14)

 Enfin arriva l'heure où le Verbe Incarné, issu d'une vierge, devait naître et apparaître au monde, et sa joie est telle le Prophète la compare à un géant qui prend le départ pour quelque grande actions: Il bondit, dit-il, et tout comme un géant s'achemine. Saint Luc l'Evangéliste en fait le récit suivant: «Or il advint, en ces jours-là, que parut un édit César Auguste, ordonnant le recensement de tout le monde habité. Ce recensement, le premier, eût lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, alla à la ville de David qui s'appelle Bethléem, parce qu'il était de la maison et de la lignée de David, afin de se faire recenser avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte » (Luc 2, 1-5). Marie et Joseph, obéissent donc aux puissances terrestres. La route était longue et pénible à cause des rigueurs de l'hiver. Marie et Joseph arrivèrent enfin à Bethléem, fatigués par leur voyage. De combien de patience et de résignation durent-ils faire preuve en ne recevant que des refus dans cette ville de David: Pas une seule maison, pas un seul hôtel ou passer la nuit. Ils poursuivent leur marche dans la ville, en parcourent tous les quartiers: tout est déjà plein d'étrangers. Ils retournent leur pas, prient, sollicitent, mais en vain. Parents, amis, connaissances, tous restent sourds à leur voix: ils ne reçoivent que des refus de toutes parts. O sainte pauvreté! Etes-vous une vertu si rare pour ne trouver personne pour vous accueillir dans misérable monde? La pauvreté est en effet une chose bien méprisable et honteuse aux yeux des hommes, mais combien elle est précieuse aux yeux de Dieu. « Or il advint, comme ils étaient là, que les jours furent accomplis où elle devait enfanter » (Lc 2, 6). Elle est avertie de ce moment, non par les douleurs comme il se passe pour les autres femmes, mais par l'accroissement de son amour et de son ardent désir d'admirer de ses yeux et de serrer dans ses bras le Fils unique de Dieu son fils à elle. Cependant, dans quelle pénible situation ne se trouve-t-elle pas pour recevoir le Fils de Dieu! Et dans quelles angoisses Joseph se trouve-t-il! Le froid, la nuit, l'obscurité, la présence d'une foule d'étrangers, le tumulte, tout cela ne fait qu'accentuer leur peine, leur embarras et leur fatigue. Et pourtant pas une parole de plainte ne leur échappe! Mieux instruits que les autres hommes sur les desseins secrets de Dieu, ils savent seulement que ceux que Dieu destine à la réalisation de ses plus grandes entreprises doivent être soumis aux épreuves les plus dures.

Admire, ô mon âme, leur pauvreté. Exclus de toutes les foyers d'accueil en raison du nombre de leurs occupants, c'est à travers les rues sombres et les âpres sentiers qu'ils parviennent à la campagne. L'unique refuge qui s'offre au plus grand personnage de la terre est une étable! Dieu guide à cet endroit être les plus saints les plus chers qu'il n'ait jamais créés, Marie et Joseph. Ils reconnaissent la main qui les dirige et l'adorent avec amour et résignation. Et pour récompenser leur fidélité, le Seigneur les comble de faveurs les plus remarquables et comme consolation il leur donne l'assurance qu'ils seront les premiers à voir le Verbe de Dieu fait chair. C'est dans un coin de ce refuge, assez confortable la naissance d'un enfant destiné à mourir un jour sur une croix, que le 25 décembre, Marie entre dans une profonde contemplation profonde. Toujours égale à elle-même, à savoir Vierge et immaculée, elle devient véritablement Mère lorsqu'elle met au monde son fils, héritier et premier né, et Chef de la Maison de David. Le Verbe incarné, par sa propre vertu divine, pareil à un rayon de soleil qui pénètre par la fenêtre sans en briser le cristal, entre dans le monde, à travers la Vierge Marie, dans un tout petit corps, mais infiniment beau. Et qui saurait décrire, avec des les mots, les sentiments qu'éprouvent dans leur cœur Marie et Joseph en cet instant? Les Anges reconnaissent et adorent l'Enfant nouveau né comme leur Seigneur et ayant appelés les bergers, ils chantent: "Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu'il aime» (Lc 2, 14). Contemple, ô mon âme, la Reine du Ciel et la terre. Elle enveloppe le Créateur du Ciel et de la terre dans de pauvres linges et elle le couche dans une crèche qui lui sert de berceau. Et voilà qu'elle appelle son chaste époux et, ensemble, ils rendent à l'Enfant les premières adorations que la terre ne lui a jamais rendues! Soyons heureux en compagnie de cette Mère divine et de Saint Joseph: unissons nos louanges aux leurs! Essayons surtout d'imiter leur pauvreté, leur résignation, leur patience, leur soumission et leur fidélité envers les desseins de la divine Providence. O Sainte Divine Providence, que vos desseins sont admirables, même si, aux yeux de ce monde troublé, elles peuvent sembler n'être que l'effet du hasard! Par son édit, l'Empereur accomplit les desseins de sa politique et sa vanité. Et c'est la raison pour laquelle Marie se rend à Bethléem où Jésus naîtra pour accomplir la prophétie qui indique cette ville comme son lieu de naissance. Par avance, Jésus est inscrit dans les registres de l'Empire afin que toutes les nations de la terre sachent quels furent le lieu et la période de sa naissance et qu'il est le Fils d'Abraham et l'héritier de David. Jésus né dans une étable et il a été mis dans une crèche mangeoire pour devenir le fondateur d'un empire éternel qui doit soumettre le monde aux lois de l'humilité et du détachement des richesses. Sur le plan charnel, tout semble n'être que l'effet du hasard, parce que l'homme animal humain ne peut s'élever du visible à l'invisible, et il ignore donc la raison essentielles de toutes choses, et il sait voire Dieu comme le Maître Providentiel du monde. Ah, Seigneur, je reconnais et adore votre Divine Providence! Les hommes sont aveugles dans leurs jugements. Mais moi, quelque soit l'état de privation, de contradiction et d'humilité dans lequel je puisse me trouver, je saurai toujours chaque fois reconnaître que ces états me viennent de vous et qu'ils sont les signes-mêmes d'une ineffable Providence qui remet tout en ordre pour mon bien et pour votre gloire.

Mais après tout, qui est donc ce Jésus né dans une crèche ? C'est notre Dieu, mais un Dieu vraiment caché, comme Isaïe le définit égal à son Père pour ce qui est de la divinité et à moi-même pour l'humanité excepté le péché. O charmant Enfant, la Foi révèle à mon cœur que vous êtes mon Sauveur et mon modèle! Très tôt, vous me préparez à l'obéissance, à l'humilité, à la mortification, au détachement, à la sainte pauvreté, au réel mépris de tout ce que le monde estime comme à la véritable estime de tout ce que le monde méprise. Quelle éloquence dans les voix qui viennent de cette étable et de cette crèche! O grand Dieu! L'Eternel est devenu un petit enfant qui a seulement un jour! Le Verbe créateur est une créature sans parole ! Le Tout-Puissant est un faible enfant ! Regarde, ô mon âme, ce petit cœur tendre, comme il est humilié par cette crèche si dure de la crèche! Ses membres délicats ressentent déjà les rigueurs du froid; ses yeux doux sont remplis de larmes, mais ce ne sont pas des larmes pour pleurer sur ses maux, mais pour laver vos péchés! Et il, apprécies-tu à ce point les conforts de la vie terrestre pour les rechercher avec autant d'anxiété? Jésus Christ a traité avec son corps pur et innocent avec beaucoup de dureté, se soumettant entièrement à la volonté Divine, et toi, tu te complais dans la mollesse de ton corps plein de péchés qui les l'obstacle principal à ton bonheur! Il a exigé que son corps, bien que saint et et délicat, soit mis à terre sur un peu de paille, parce qu'il savait l'amour que nous portons à notre chair, et la fausse paix que nous croyons avoir par nos envies pernicieuses et nuisibles qui mettent en danger notre salut. Et ceci nous fait perdre de vue toute l'importance du fruit des souffrances que le Sauveur a dû endurer; ainsi que des mérites qu'il a acquis pour nous. Hélas, gémissait Saint Bernard, nous ne serons jamais délivré totalement de notre amour-propre ci ce n'est qu'une fois parvenus au Ciel. Si l'amour-propre, sans la faiblesse du corps, a déjà précipité une grand nombres d'anges en enfer, qu'en sera-t-il donc de nous, créatures souillées qui s'abandonnent à leurs désirs charnels? Je vous adore, ô Verbe incarné! Je vous adore, ô Fils du Dieu vivant! Je vous adore, ô vrai Dieu, revêtu de ma chair et assujetti volontairement à mes misères. Entrez dans mon âme avec votre grâce et soyez mon réel Sauveur. Comme suis-je ému par ces premières larmes que vous versez à la vue de tous les péchés du monde! J'ai déjà sacrifié à mon corps et à la terre une grande partie de ma vie: ce qu'il m'en reste n'est pas de trop pour gagner le ciel. Je veux commencez dès maintenant, à vous servir, ô mon Dieu ! Je suis pénétré de douleur pour les péchés commis et je désire pleurer mes fautes avec vous. Mais c'est à vous, ô puissantes larmes, qui ouvrez les portes du ciel, c'est vous qui devez m'ouvrir les yeux pour guérir la cécité de mon âme. Lavez-moi, douces larmes, de toutes les taches que j'ai sur le cœur. O larmes qui pénétrez dans le cœur du Père éternel, pénétrez également dans le mien et embrasez-moi de l'amour de Dieu, et de la haine de l'amour profane. Marie, Joseph, je ne mérite pas d'être écouté: mais par votre intercession, j'espère pouvoir accomplir mes résolutions.

Vertu: la Pauvreté

Pratique: Aimez la pauvreté, la frugalité dans vos repas vous contenant d'aliments communs, et aussi la simplicité dans vos vêtements, laissant de côté le luxe et la vanité. Souffrez patiemment s'il vous manque le nécessaire et habituez-vous à ne pas aspirer aux richesses et à ne pas en souffrir leur perte.

Oraison jaculatoire: O Marie, véritable Mère de Dieu, souvenez-vous que vous êtes également ma Mère.

Prières avant la Communion du Troisième Samedi

Venez en moi, ô mon Seigneur, daignez naître dans mon cœur; j'attends de vous la grâce de devenir humble de cœur et d'esprit, détaché des choses matérielles, mortifié et obéissant comme vous dans la bergerie. Vous vous êtes fait enfant, ô Divin Jésus, afin que je puisse devenir un homme parfait. Vous avez souffert d'être enveloppé dans des langes pour me délivrer de tous les pièges du péché. Vous avez voulu être couché dans une étable afin de m'admettre, pendant cette vie, à votre Autel et dans l'éternité à votre gloire. Vous êtes descendu sur terre afin de m'élever jusqu'au ciel; et les refus dont vous avez souffert quand on vous refusait une place dans les hôtels, m'assure une place dans votre paradis. Je vois bien, ô Seigneur: l'amour est ce qui vous attire, et l'amour est ce que vous demandez en retour. En ce moment même vous venez à nous illuminer de ce feu divin afin que nous ne soyons pas brûlés par un autre feu. Vous le propagez à tous ceux qui sont perdus, et s'ils sont perdus c'est parce qu'ils ferment leur cœur à ces flammes que votre Cœur porte en lui. Moi j'ouvre mon cœur, ô Seigneur, je l'abandonne entièrement à votre amour et mon seul désir est qu'il brûle d'amour pour vous. Pourquoi est-ce que je ne possède pas un amour infini pour pouvoir vous aimer à l'infini ? Mais vous, Enfant céleste pouvez me le donner, et c'est à ce titre que j'aspire à votre visite ce matin. Venez donc, ô mon Salut: venez à ma gloire, venez, vous qui représentez le désir des éternelles collines éternelles et le bonheur de votre créature, venez en ce cœur aride comme terre une déserte, dépourvu de tous biens, et rempli de tous les maux. O Marie, vous qui n'avez point trouvé d'abri pour votre fils: le voici, je vous offre celui de mon amour. Il est froid et inconfortable, c'est vrai, mais n'êtes-vous pas la Mère de Dieu tout-puissante par la grâce ? Celle qui dispense tous les dons ? Transformez mon cœur et rendez-le semblable au vôtre. C'est pas vos mains et par celles de Joseph que je désire recevoir aujourd'hui votre Fils, tout comme le reçurent par vos mains les Bergers dévoués et les saints rois mages. O Saintes Bergers, vous qui êtes allés à la Grotte sur l'invitation d' un ange, quels nobles exemples, vous me donnez là ! Vous vous empressez de vous rendre, tous ensemble à l'étable! Sans même attendre le lever du jour, vous partez partez de nuit, vous courez avec confiants, laissant votre troupeau à la garde de Celui qui vous a appelés ... Oh, comme je suis loin de posséder votre ferveur! O mon âme, marche toi aussi avec empressement, et sans t'arrêter jamais, sur le chemin indiqué par l'ange du Seigneur, qui est notre Prêtre sur terre. Si tu veux atteindre la perfection pour laquelle Dieu t'appelle, tu dois le faire avec ferveur et sans hésitation. O sainte Mages, prêtez-moi votre foi. Et vous, milices célestes, qui avez célébré le Messie, né en cette nuit extraordinaire, aidez-moi en ce moment solennel et priez pour moi. Et vous, Marie, ayez pitié de ma misère! Et avec toutes les grâces que vous avez reçues durant les neuf mois où vous avez porté Jésus en votre sein, obtenez-moi un cœur ardent pour le désirer, un cœur constant pour le plus jamais le perdre.

Prière pour demander la grâce dont on a besoin

O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je vous offre la Communion que je vais faire. Je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.

Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi

Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).

Prières après la Communion

Vous voici, ô mon enfant céleste, renfermé dans ma poitrine, demeure hélas plus misérable et encore plus souillée que l'étable où vous êtes sont né! Ah, qui donc a bien pu vous pousser à cet acte de si tendre amour et de si profonde humiliation? Je me prosterne à vos pieds et je vous adore avec la même dévotion que Marie et Joseph ont eu au moment de votre naissance. Je crois en vous et je confesse que vous êtes mon unique Dieu, même si vous avez le corps d'un Enfant enveloppé de linges déchirés. Je vous en prie, augmenter ma foi en vous. Par le cœur et l'esprit, je m'unis à ces pieux bergers et à ces Anges du Ciel pour vous adorer, vous glorifier, vous louer et vous remercier. Comment pourrais-je m'acquitter de ma dette envers vous, vous qui vous êtes donné entièrement à moi? Je voudrais, moi aussi, comme l'ont fait les Rois Mages, vous offrir des présents. Mais que puis-je vous offrir, moi qui suis si pauvre, si malade, si impur à vos yeux, et qui plus est, souillé par un grand nombre de fautes et d'ingratitudes? Ah, Seigneur, que je suis pauvre! Mais n'êtes-vous pas assez riche et puissant pour me rendre, en un instant, riche par votre grâce? Je vous offre donc tout ce que je possède. Je vous donne mon cœur: rendez-le pur et pauvre comme le vôtre. Je vous donne ma volonté et toutes les facultés de mon âme. Je vous fais don de tout mon corps et de tous mes sens afin que je ne vive plus que pour vous et que je n'aime personne d'autre que vous. Oubliez mes péchés et tenez seulement compte des désirs que vous m'inspirez. J'ai tant envie de vous prier, de vous aimer et de sécher les larmes que vous versez pour moi, mais il y a en moi quelque chose qui vous fait pleurer et que mon aveuglement m'empêche de connaître. O Seigneur, vous qui voyez le fond de mon âme, donnez-moi un remède pour me guérir des maux qui vous affligent et accordez-moi les biens que vous estimez nécessaire pour mon salut. O mon Jésus, mon Père, mon seul bien, mon Epoux, désormais je comprends à quel point il est préférable de fréquenter une maison ou l'on pleure plutôt que de sen rendre dans une maison pleine de joie, parce que les souffrances de cette vie produiront le bonheur dans l'autre. Je préfère donc mille fois plus entrer dans l'étable où vous pleurez plutôt que d'entrer dans ces grandes demeures pleines des jouissances des puissants de ce monde. La joie la plus pure qu'on puisse éprouver sur cette terre est de pleurer avec vous. Embrassez-moi donc afin que nous puissions pleurer ensemble, vous par moi, moi par vous. Combien de douceurs et de grâces ne communiquez-vous pas à ceux qui pleurent avec vous ! Tenez-moi à écart des plaisirs de cette terre et de mon corps afin que mon esprit, libéré du poids de la chair, puisse vous posséder l'esprit toujours et toujours. O Joseph, mon père très cher, ô Marie, ma tendre Mère, j'offre ces saintes résolutions à l'Enfant-Jésus et faites en sorte qu'il les accepté, et en échange, donnez-moi votre amour ainsi que celui de Jésus Amen.

Invocations à Jésus après la Communion

Âme du Christ, sanctifiez-moi; Corps du Christ, sauvez-moi; Sang du Christ, enivrez-moi; Eau du côté du Christ, lavez-moi; Passion du Christ, fortifiez-moi; ô bon Jésus, exaucez-moi; dans vos blessures, cachez-moi; ne permettez pas que je sois séparé de vous; de l'ennemi, défendez-moi; à ma mort, appelez-moi; ordonnez-moi de venir à vous, pour qu'avec les saints je vous loue dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Prière pour demander la grâce dont on a besoin

O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je viens de recevoir Votre Corps Sacro-Saint et Sang Divin, je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.

Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi

Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).

Prière à Saint Joseph

O Saint Joseph, auguste Père de Jésus et notre Père glorieux à qui Dieu a confié son Fils bien-aimé, le Saint Esprit, son Epouse très chaste époux, et la Vierge Marie, la garde de sa virginité, vous qui pouvez tant auprès de Jésus et de Marie, demandez-leur et obtenez-moi cette grâce (on expose ici la grâce désirée). Jésus, Marie, Joseph, faites que pour vous je vive, pour vous je souffre et que pour vous je meure: que tout soit vôtre, que rien ne soit mien. Ainsi soit-il.

Prière à Jésus Crucifié

Me voici, ô bon et très doux Jésus, prosterné en votre présence. Je vous prie et je vous conjure avec toute l'ardeur de mon âme d'imprimer dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, un vrai repentir de mes fautes et une volonté très ferme de m'en corriger ; tandis qu'avec un grand amour et une grande douleur, je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, ayant devant les yeux ces paroles que le prophète David vous faisait dire de vous-même, ô bon Jésus : « Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os » (Ps. 21).

Réciter le Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père, les intentions du Souverain Pontife.

(Indulgence plénière, les vendredis de Carême, après la communion, devant la représentation de Jésus-Christ crucifié ; indulgence partielle, en action de grâce après la communion).

Prière

Par vos Plaies Divines, ô Seigneur, je demande le triomphe et l'exaltation de la Sainte Église, votre épouse, dont le Souverain Pontife en est le chef visible; l'extirpation de l'hérésie et de l'idolâtrie, la paix entre les nations, le conversion des pécheurs, je vous recommande tous mes parents, amis, ennemis, mes bienfaiteurs spirituels et temporels, tous ceux qui prient pour moi, et qui me demandent de ne pas les oublier dans mes prières, particulièrement tous les associés et les bienfaiteurs du Sanctuaire et des oeuvres de Pompéi et tous les membres de la Pieuse Union pour Agonisants créé en Sanctuaire de Pompéi. J'offre cette indulgence aux âmes du Purgatoire.

Prière à la Vierge du Saint Rosaire de Pompéi pour implorer son amour et sa protection durant la vie et la mort

O Marie, Mère Immaculée de Jésus, ma tendre Mère, Reine du Très Saint Rosaire, vous qui avez daigné choisir pour demeure la vallée désolée de Pompéi, pour illuminer le monde de la lumière de vos grâces et de vos miséricordes, daignez poser sur de moi vos yeux remplis de compassion et acceptez-moi comme votre serviteur et comme votre enfant qui vous aime et qui vous dit à haute voix: « Mère de Miséricorde! » Ecoutez mes gémissements: que vos pas immaculés m'ouvrent le chemin de la pureté et de la paix. Que sonne à mes oreilles la douceur de votre voix, ô ma douce Dame, car vos paroles sont celles de la vie. Ouvrez vos mains pleines de grâce, et secourez votre indigne serviteur indigne, qui vous appelle, délivrez-le des pièges de ses ennemis. Etendez jusqu'à moi les douces chaînes de votre couronne, avec lesquelles vous attirez à vous les cœurs les plus rebelles et rendez mon cœur captif afin qu'il ne s'éloigne plus jamais de vous. O Rose de toute pureté, que l'odeur de vos parfums me porte à l'amour du Paradis. O chère Rose du Seigneur, je soupire d'amour et de douleur. Attendrissez mon cœur par vos larmes; touchez-le par votre compassion; rendez-le sensible à vos douleurs et fortifiez-le par votre grâce. O Marie, Mère pleine de grâces, priez pour moi. Prenez-moi comme votre serviteur. Faites que je me confie toujours à vous, que je pense toujours à vous, que je fasse toujours appel à vous, que je vous serve toujours vous, que je vous aime toujours. Que pour vous, je vive, j'agisse, je souffre et je meure. Et à l'heure de la mort, délivrez-moi du démon, et conduisez-moi à Jésus, votre Fils et mon juge. O Cœur Immaculé de la Mère de Dieu, source inépuisable de la bonté, de douceur, d'amour et de miséricorde, prenez mon cœur, rendez-le au vous. Purifiez-le, sanctifiez-le, détachez-le de l'amour des créatures et que le feu divin qui vous consuma puisse consumer mon cœur dans le temps et dans l'éternité. Ainsi soit-il.

Memorare à la Vierge de Pompéi

Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge du Rosaire de Pompéi, qu'on a jamais entendu dire que qu'un de vos dévots qui ait, par le Rosaire, demandé votre aide ou imploré votre secours, ait été abandonnée. Animé d'une telle confiance, je viens à vous, ô Mère de Miséricorde, Vierge des vierges, puissante Reine des Victoires. Gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds en implorant la miséricorde, en demandant grâce. Ne rejetez pas ma prière, ô Mère du Verbe, par votre Sacro Saint Rosaire, par la prédilection que vous avez montré pour le sanctuaire de Pompéi, écoutez-moi et exaucez-moi. Ainsi soit-il.

Dire trois fois: Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous. Réciter ensuite les Litanies de la Sainte Vierge. Une prière pour la glorification du bienheureux Bartolo Longo. Un Ave pour tous les associés du Sanctuaire de Pompéi dispersés à travers à travers le monde et qui se recommandent à nos prières, un Ave au Cœur Immaculé de Marie pour la conversion des pécheurs, avec les invocations suivantes: Doux cœur de Marie, soyez mon salut. Refuge des pécheurs, priez pour nous, O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Notre-Dame du Rosaire de Pompéi, priez pour nous. Bénie soit la Sainte et Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Dieu. Enfin, on demande la bénédiction à Jésus, Marie et Joseph.

Grâce de la Très Sainte Vierge de Pompéi

À Presicce, une prodigieuse guérison en initiant les Quinze Samedis

Le Révérend Andrea Sponsiello Cera, de Presicce en Terre d'Otrante, écrivait l'avocat Bartolo Longo, directeur du « Rosaire et de la nouvelle Pompéi », le fait suivant, qui fut publié dans ce périodique dans le Cahier du mois de Mai 1888. "Le plus jeune des prêtres de cette commune, Don Cesario Chizzato, après cinq mois d'une constante hémoptysie, fut pris à l'improviste d'une pleurite et en Juin 1886, il était sur le point de mourir. Tous les moyens humains furent mis en oeuvre pour le sauver: mais, hélas, en vain! On pensa alors à avoir recours aux saints, mais également ceux-ci se montrèrent infructueux. Le jeune prêtre devait mourir immanquablement de phtisie. Le 19 de ce mois-là, je me trouvais à Rome pour régler mes affaires personnelles, quand je reçus d'un de mes confrères prêtres une lettre qui finissait ainsi: Notre pauvre don Cesario est désolé que vous ne puissiez assister à ses funérailles!... Très affecté par la douleur, je pensais que je n'avais pas d'autre choix que celui de recourir en personnes à la Vierge thaumaturge du Rosaire, dans son cher sanctuaire de Pompéi et d'aller baigner de larmes temple son autel pour lui extirper la grâce à force de prières. Le soir suivant, je partis de Rome pour me rendre à Naples, et le matin du 21 je me rendis à valle de Pompéi. Je célébré la Sainte Messe à l'autel de la Madone et la priai de tout mon cœur de bien vouloir montrer sa puissance en faveur de mon très cher confrère mourant. Entre temps, huit médecins furent appelés en consultation ce même (Juin 21) et tous, en partant, avaient déclaré qu'il avait très peu d'heures à vivre, raison pour laquelle le pauvre malade, muni des Sacrements, attendait la mort d'un moment à l'autre. Mais son agonie dura longtemps; si bien qu'à mon retour, le 23, je le trouvait toujours moribond. Son éprouvante agonie dura encore le 24 et le 25 Juin; et tous, non seulement à Presicce, mais aussi dans les paroisses voisines comme Acquarica del Capo, Barbarono et autres, nous nous sommes mis à prier le Seigneur pour qu'il redonne vie au malade ou du moins qu'il le fasse mourir tout de suite pour lui épargner trop de souffrances. Le soir du 25 Juin, c'était un vendredi, en prenant congé de l'agonisant (je pensais le faire pour la dernière fois), je lui dis: Don Cesario, la fonction des Quinze Samedis du Rosaire commencera demain, et s'il plaît à Dieu, elles se dérouleront comme ces six dernières années. De nombreuses âmes pieuses prieront pour votre vie temporelle et si cela va, gloire à Dieu. Sinon pour la gloire de votre âme, si c'est ainsi qu'il le veut elle! Le malade, qui ne parlait plus depuis longtemps, me fit un signe de la tête pour nous remercier de notre charité. Le matin du jour suivant (samedi, 26 Juin), je me rendis chez l'agonisant que je croyais déjà mort et oh, merveille ! Je le trouvait rétabli et endormi depuis une demi-heure. Je n'en croyais pas mes yeux. Je sortis pour me rendre à l'église afin de remercier la Reine du Rosaire, quand je tombai sur médecin traitant. Le visage en larmes, je lui annonçai que Don Cesario était sauvé. Mais le docteur me rit au visage et dit d'un air grave: Don Cesario est mort ! Quelque peu perturbé et déconcerté par son affirmation, je retourne immédiatement chez le malade; et que vois-je ! le cher jeune prêtre, non seulement était vivant, mais il était quasi guéri !... Dès lors, son état ne cessa de s'améliorer de jour le jour, si bien qu'il pût assister tranquillement à toutes les saintes fonctions données en l'occasion de la Fête du Rosaire qui avait lieu le premier dimanche d'octobre. Aujourd'hui, Don Cesario est complètement remis et tout le monde en est émerveillé y compris les médecins. Rendons gloire à la Madonne de Pompéi de nous l'avoir guéri ! Tout ce que je viens de rapporter ici, je puis le confirmer et je l'atteste, tout comme peuvent en témoigner tous ceux qui considèrent comme miraculeuse la guérison de notre bien-aimé D. Cesario Chiazzato. Père Andrea Sponsiello Cera."

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2 novembre 2009

Les Quinze samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi 2/15

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Les Quinze samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi

Bienheureux Bartolo Longo

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Deuxième samedi

Deuxième Mystère Joyeux

La Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie à sa cousine Élisabeth

(Luc 1,39-56)


La grâce de l'Esprit Saint n'admet pas de longs retards: elle veut une fidèle concordance et exige une résolution immédiate. Et Marie, docile à l'inspiration de l'Esprit Divin, se conforme aussitôt à la Volonté de Dieu. Dès qu'elle a conçu en son sein le Rédempteur des hommes, elle est prête à satisfaire son désir de bénir le genre humain de détruire le péché. Dieu voulait sanctifier le Précurseur Jean, lié au péché originel, manifester la gloire et la puissance de son fils dès les premiers moments de son Incarnation et combler remplir les deux mères d'une nouvelle allégresse et de nouvelles grâces. Marie, pleine de l'amour de Dieu et de charité envers son prochain, malgré le chemin malaisé, les voies difficiles, sa jeunesse, sa fragilité de femme, son état présent de Mère du Fils de Dieu, quitte rapidement son humble chambre de Nazareth en Galilée, et à entreprendre le voyage long et éprouvant voyage, qui la conduira à Hébron, sur les monts de Judée. O mon âme, combien de bonnes inspirations tu as du refouler en toi, mon âme, qui répondaient certainement à des desseins précis de Dieu en vue de sa propre gloire, et de ton propre ton salut et de celui de ton prochain. Regarde: Élisabeth, qui a déjà atteint un certain âge, attend un enfant et elle a besoin d'une confidente et la console. Et la Vierge aimante, qui dépasse les Séraphins en amour et en beauté, décide de venir aussitôt la trouver; elle ne perd pas son temps durant le voyage, au contraire, elle brûle les étapes, car nul stimulant n'est plus fort que la charité envers son prochain. L'amour de Dieu, quand il règne dans un cœur, n'est jamais oisif, il encourage toujours l'âme a faire le bien autour d'elle, sans égard à ses propres préoccupations; car l'amour de Dieu et de son prochain est un seul et même amour qui s'adresse tantôt à la cause, tantôt à l'effet, tantôt au Créateur tantôt à la créature. C'est cette vertu qui, seule, guide Marie et non pas l'envie de distractions et de plaisirs, non pas le désir de voir ou d'être vue, ce genre de curiosité et d'ostentation qui sont généralement les motifs principaux de nos visites. Reflète-toi ô mon âme, dans la fervente et vraie charité de Marie: confonds-toi et reconnais que tu ne possède pas le véritable amour de Dieu. O Mère Divine, Mère d'amour, montrez-moi votre immense charité; ayez pitié de moi, malheureuse créature, qui trop souvent s'est montrée récalcitrante envers Dieu. Illuminez-moi de votre saint amour, et liez-moi fortement par des chaînes pour que j'aime Dieu par-dessus tout et mon prochain comme moi-même.


Que de vertus Marie ne révèle-t-telle pas au cours de ce voyage! Vu sa profonde humilité, elle ne prend en considération ni la grandeur de sa dignité ni l'énorme différence qui existe entre le Fils qu'elle porte et celui que porte Élisabeth! La Servante du Seigneur ignore ce que veut dire le différentes classes de ma société et leur étiquette, ces lois bizarres qui régissent le monde et qui n'ont été inventées que pour satisfaire notre orgueil et notre vanité. Observe de quelle manière Marie salue Élisabeth. La vraie charité prévient les désirs d'autrui, sans aucun intérêt temporel. Si la Charité divine ne nous satisfaisait pas par avance, si elle ne venait pas au-devant de nos désirs chaque jour, aurions-nous connu Dieu? Penserions-nous à Lui? A cette salutation de Marie, à cette voix devenue partie intégrante du Verbe de Dieu, s'ensuit le plus grand de tous les miracles: Jésus, du sein de sa mère, sanctifie l'âme de Jean ce qui le fait exulter dans le sein de sa mère, puis Jésus remplit Élisabeth de l'Esprit Saint. Et ceci parce que Jésus, tout d'abord, manifeste sa vertu divine envers les autres créatures par l'intermédiaire de sa mère avant de la manifester par lui-même. Et c'est ainsi que la présence de Jésus-Christ dans le Très Saint Sacrement de l'autel produit les plus admirables effets sur les vrais fidèles. Apprends, ô mon âme, que ce que tu attends du Ciel ne peut venir que par l'intermédiaire de Marie. La première grâce communiquée aux hommes par le Verbe incarné, il l'a faite depuis le sein de Marie et par l'intermédiaire de sa voix. O Mère de toutes les grâces, combien votre voix est puissante! Faites-la résonner dans mon cœur, et tout au moins, faites-la entendre à votre Fils en ma faveur! O Vierge Sainte comment puis-je vous louer et vous célébrer dignement? Je l'apprendrai d'Élisabeth et durant toute ma vie, je m'exclamerai avec elle, à haute voix: « « Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et béni est le fruit de votre sein! » (Luc 1, 42). Comment l'hérésie peut-elle blâmer les hommages que nous rendons à la Mère de Dieu, honneurs inspirés par l'Esprit Saint et inséparables de ceux que nous rendons à son Fils?


Élisabeth poursuit: « Et comment m'est-il donné que vienne a moi la Mère de mon Seigneur? » (Lc 1,43). Élisabeth, qui connaît bien la grandeur du Fils de Marie, l'appelle Seigneur... Avons-nous les mêmes sentiments envers Jésus-Christ, lorsque Celui-ci nous rend visite dans la Communion? Sa divine présence aussi bien que sa grâce dans le merveilleux Sacrement de son Corps et son Sang nous font-elles éprouver les mêmes sentiments de joie, de foi et d'humilité? Élisabeth, sous l'effet d'une lumière divine, reconnaît en Marie, la Mère de Dieu, et elle ajoute: « Oui, bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur! » (Lc 1,45). Chaque chose viendra en son temps. C'est alors que Marie, pleine de lumière et de grâce, de reconnaissance et d'amour, l'âme réellement humble, confiante dans les bienfaits de Dieu, pénétrée de ses miséricordes, se met à chanter ce Cantique divin, en signe reconnaissance et d'amour, de prophétie et de louange pour les dons de Dieu. Elle nous instruit sur le présent et nous prédit ce qui adviendra au cours des générations futures: « Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit trésaille de joie en Dieu mon Sauveur parce qu'Il a jeté les yeux sur l'abaissement de sa servante. Oui désormais toutes les générations me diront bienheureuse » (Luc 1, 46-48). Elle évoque tous les bienfaits de Dieu dans le passé: « Il a déployé la force de son bras, il a dispersé les hommes aux cœurs superbes » (Luc 1, 51). Elle prédit l'avenir et la foi que le peuple a dans les promesses de Dieu pour les siècles à venir jusqu'à la fin du monde: « Sa miséricorde s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.... selon ce qu'il avait annoncé à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais! » (Lc 1, 50 et 55). O mon âme, quand tu te laisse éblouir par de fausses splendeurs ou par des illusions de grandeur toutes humaine, reconnais que seul est grand et tout doit se rapporter seulement Dieu à sa gloire. Quand la soif des plaisir t'attire pense que seulement en Dieu il y a la vraie certitude, les plaisirs purs et durables. Quand le venin de l'orgueil ou de l'amour propre t'entraîne, considère ton néant et rappelle à ton cœur le souvenir humiliant de tes propres péchés, ce qui était impossible ce qu'il pour Marie car elle était immaculée. O Marie, dès ce moment, vous vous êtes montrée la vraie Mère de toutes les grâces et j'espère à présent que par la vertu de ce mystère de votre Rosaire, vous me donnerez la grâce d'aimer grandement Jésus et de sauver mon âme, car vous êtes la dispensatrice universelle des grâces et aussi l'Espérance de tous et mon Espérance. Je remercie Dieu qui m'a fait comprendre que je dois mon Salut aux mérites de Jésus-Christ et à votre intercession. Ô Marie, priez pour moi, et recommandez-moi à votre Fils. Vos prières ne peuvent pas être refusées car ce sont les prières d'une mère à un fils qui l'aime. Mieux que moi vous connaissez mes misères et mes nécessités car je ne sais plus quelles sont les grâces dont j'ai besoin. Je m'abandonne donc à vous, je vous fais confiance en vous devez me sauver. Ainsi soit-il.


Vertu: La Charité


Pratique: Exercez votre charité envers votre prochain en visitant les hôpitaux et tous les endroits ou se trouvent des malheureux, des malades ou des prisonniers, ou en secourant les pauvres.. Parlez de Dieu durant vos moments de détente et durant vos visites de courtoisie. Secourez aussi les âmes du Purgatoire par des Rosaires, des communion, des Messe, des indulgences, des aumônes et des mortifications. Dans le Sanctuaire de Pompéi, pour chaque Messe célébrée à n'importe quel Autel, une âme est libérée du Purgatoire. Une oeuvre très profitable à votre salut et au soulagement de ces pauvres âmes est l'acte dit « héroïque par lequel nous nous désistons en leur faveur du mérite de toutes nos bonnes œuvres.


Oraison jaculatoire: O Marie, vous qui êtes bénie entre toutes les femmes, visitez mon âme et sauvez-la.


Prières avant la Communion du deuxième samedi


J'adore, ô Jésus, la grandeur de vos desseins, de votre sagesse et de votre dessins de votre miséricorde. A peine descendu sur la terre, vous avez voulu accomplir votre premier prodige, par l'intermédiaire de votre Mère, Marie, pour la faire connaître au monde comme notre Avocate et la dispensatrice de vos grâces: que vous soyez soit béni! Une seule visite apporta de l'allégresse chez Élisabeth, sanctifia Jean encore dans son sein, consola Zacharie qui se mit à louer Dieu. Que de bienfaits ne dois-je donc pas espérer ce matin, moi qui recevrai la visite du Fils de Dieu, l'Auteur de toutes les grâces? Mais je sais très bien que vous ne les accordez que par l'entremise de votre Mère, qui est la Mère de tous les hommes, l'Avocate des pécheurs. Eh bien, ô Vierge sainte, accomplissez ce matin votre devoir de coordinatrice. Venez vite visiter la pauvre demeure de mon âme, et portez-y Jésus; qu'il vienne y résider et en prendre possession. Votre visite et la sienne, j'en suis certain, ne seront pas infructueuses. La Mère de la grâce, bénie entre les femmes, ne peut pas manquer de pitié à la vue de tant de misère et de désolation. Mon âme est atteinte de nombreux maux, d'affection déréglées, de mauvaises habitudes et souffre des péchés commis. Ces maux virulents me portent peu à peu vers une mort éternelle. Mais vous, ô Trésorière de Dieu, vous pouvez me l'enrichir, vous pouvez me la guérir ce matin par les Chairs Immaculées et le sang précieux de votre Fils. Ici, je confesse mon indignité: je ne suis pas digne de votre visite, mais dites une seule parole à votre ton Fils béni et je serai purifié. O Marie, vous êtes Bienheureuse car vous avez cru: prêtez-moi donc votre Foi, votre pureté, votre humilité, votre Charité.


O Élisabeth, vous qui avez été pleine de l'Esprit Saint, faites-moi participer à votre allégresse et à votre humilité.


O Jean-Baptiste, sanctifié par le son de la voix de Marie, couvrez-moi de votre sainteté, afin que je reçoive plus dignement la visite de Jésus et de Marie dans mon cœur.


O Saint Joseph, époux de Marie, avec vos affections si pures, accompagnez-moi maintenant que je vais recevoir Jésus des propres mains de sa très pure Mère.


Et vous, anges du Seigneur, qui avez accompagné votre reine des Monts d'Hébron, et qui avez été témoins du premier prodige de Jésus, accompagnez-moi et soutenez-moi en cet instant où Dieu, dans sa bonté infinie s'abaisse à visiter sa créature pour l'élever jusqu'à lui!...


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je vous offre la Communion que je vais faire. Je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prières après la Communion


Qui me donnera les paroles de gratitude et de reconnaissance, ô mon bon Jésus, pour vous remercier de l'immense faveur que vous me faites aujourd'hui? comment avez-vous pu vous abaisser autant pour visiter cette âme misérable qui est la mienne? Oh, comme j'aimerai avoir l'affection, la reconnaissance, la foi, la piété, et l'humilité d'Élisabeth et de Zacharie, pour vous louer dignement ô mon Dieu! Mais puisque vous êtes en moi ô mon adorable Sauveur, je voudrai avec eux vous louer et vous remercier: D'où me vient ce bonheur que mon Seigneur et mon Dieu vienne à moi?... Béni soit le Seigneur, Dieu d'Israël qui a visité son peuple et a tout fait pour sa rédemption. Oui, mon Jésus, je vous vénère, je vous adore, je vous remercie et je vous aime. Je joins vous remercie mes bénédictions à celle des Anges et les Saints qui sont au ciel, à celle des âmes des justes qui sont sur la terre, à toutes les bénédictions que vous donneraient les futures créatures si elles étaient sauvées et sanctifiées. Je vous aime de toute mon âme. J'entends vous aimer à chaque instant de ma vie. Je voudrais vous remercier en vous donnant toutes mes bénédictions et tout mon amour, en réparant les fautes commises par ceux qui blasphèment, outragent et vous renient, ô mon Dieu, mon Créateur, mon Sauveur et mon Rédempteur. Enfin, Je veux vous aimer avec votre propre Cœur, avec l'amour que vous portez à la Sainte Trinité, à votre Mère la Vierge Marie, avec l'amour que vous avez pour moi, car vous vous êtes fait homme, pour moi vous êtes mort sur la croix et pour moi vous restez dans ce Sacrement. Et vous, Mère de toutes les grâces, ma très chère Mère, daignez me visiter. Je ne vous demande pas de me faire cette grâce visiblement comme vous l'avez fait à tant de vos serviteurs et dévots, mais par votre grâce, par votre amour, par votre protection, avec votre Jésus, afin qu'il ne me soit plus jamais enlevé et que je ne l'offense plus jamais. Faites entendre à mon cœur votre douce voix de Mère et Reine de toutes les grâces afin qu'enivré par tant de douceur, il soit dégoûté de tous les plaisirs des sens et de la terre, et que son seul plaisir soit de vous aimer et de vous servir. Visitez-moi surtout quand je serai sur le point de mourir. Défendez-moi alors de mes ennemis, et conduisez-moi vous-même à Jésus, afin qu'avec Lui, je vous loue, je vous aime et je vous bénisse éternellement. En attendant, je ne me laisserai jamais de répéter aujourd'hui le cantique de vos prophéties: Mon âme exalte la grandeur du Seigneur.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je viens de recevoir Votre Corps Sacro-Saint et Sang Divin, je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prière à Saint Joseph


O Saint Joseph, auguste Père de Jésus et notre Père glorieux à qui Dieu a confié son Fils bien-aimé, le Saint Esprit, son Epouse très chaste époux, et la Vierge Marie, la garde de sa virginité, vous qui pouvez tant auprès de Jésus et de Marie, demandez-leur et obtenez-moi cette grâce (on expose ici la grâce désirée). Jésus, Marie, Joseph, faites que pour vous je vive, pour vous je souffre et que pour vous je meure: que tout soit vôtre, que rien ne soit mien. Ainsi soit-il.


Prière à Jésus Crucifié


Me voici, ô bon et très doux Jésus, prosterné en votre présence. Je vous prie et je vous conjure avec toute l'ardeur de mon âme d'imprimer dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, un vrai repentir de mes fautes et une volonté très ferme de m'en corriger ; tandis qu'avec un grand amour et une grande douleur, je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, ayant devant les yeux ces paroles que le prophète David vous faisait dire de vous-même, ô bon Jésus : « Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os » (Ps. 21).


Réciter le Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père, les intentions du Souverain Pontife.


(Indulgence plénière, les vendredis de Carême, après la communion, devant la représentation de Jésus-Christ crucifié ; indulgence partielle, en action de grâce après la communion).


Prière


Par vos Plaies Divines, ô Seigneur, je demande le triomphe et l'exaltation de la Sainte Église, votre épouse, dont le Souverain Pontife en est le chef visible; l'extirpation de l'hérésie et de l'idolâtrie, la paix entre les nations, le conversion des pécheurs, je vous recommande tous mes parents, amis, ennemis, mes bienfaiteurs spirituels et temporels, tous ceux qui prient pour moi, et qui me demandent de ne pas les oublier dans mes prières, particulièrement tous les associés et les bienfaiteurs du Sanctuaire et des oeuvres de Pompéi et tous les membres de la Pieuse Union pour Agonisants créé en Sanctuaire de Pompéi. J'offre cette indulgence aux âmes du Purgatoire.


Prière à la Vierge du Saint Rosaire de Pompéi pour implorer son amour et sa protection durant la vie et la mort


O Marie, Mère Immaculée de Jésus, ma tendre Mère, Reine du Très Saint Rosaire, vous qui avez daigné choisir pour demeure la vallée désolée de Pompéi, pour illuminer le monde de la lumière de vos grâces et de vos miséricordes, daignez poser sur de moi vos yeux remplis de compassion et acceptez-moi comme votre serviteur et comme votre enfant qui vous aime et qui vous dit à haute voix: « Mère de Miséricorde! » Ecoutez mes gémissements: que vos pas immaculés m'ouvrent le chemin de la pureté et de la paix. Que sonne à mes oreilles la douceur de votre voix, ô ma douce Dame, car vos paroles sont celles de la vie. Ouvrez vos mains pleines de grâce, et secourez votre indigne serviteur indigne, qui vous appelle, délivrez-le des pièges de ses ennemis. Etendez jusqu'à moi les douces chaînes de votre couronne, avec lesquelles vous attirez à vous les cœurs les plus rebelles et rendez mon cœur captif afin qu'il ne s'éloigne plus jamais de vous. O Rose de toute pureté, que l'odeur de vos parfums me porte à l'amour du Paradis. O chère Rose du Seigneur, je soupire d'amour et de douleur. Attendrissez mon cœur par vos larmes; touchez-le par votre compassion; rendez-le sensible à vos douleurs et fortifiez-le par votre grâce. O Marie, Mère pleine de grâces, priez pour moi. Prenez-moi comme votre serviteur. Faites que je me confie toujours à vous, que je pense toujours à vous, que je fasse toujours appel à vous, que je vous serve toujours vous, que je vous aime toujours. Que pour vous, je vive, j'agisse, je souffre et je meure. Et à l'heure de la mort, délivrez-moi du démon, et conduisez-moi à Jésus, votre Fils et mon juge. O Cœur Immaculé de la Mère de Dieu, source inépuisable de la bonté, de douceur, d'amour et de miséricorde, prenez mon cœur, rendez-le au vous. Purifiez-le, sanctifiez-le, détachez-le de l'amour des créatures et que le feu divin qui vous consuma puisse consumer mon cœur dans le temps et dans l'éternité. Ainsi soit-il.


Memorare à la Vierge de Pompéi


Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge du Rosaire de Pompéi, qu'on a jamais entendu dire que qu'un de vos dévots qui ait, par le Rosaire, demandé votre aide ou imploré votre secours, ait été abandonnée. Animé d'une telle confiance, je viens à vous, ô Mère de Miséricorde, Vierge des vierges, puissante Reine des Victoires. Gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds en implorant la miséricorde, en demandant grâce. Ne rejetez pas ma prière, ô Mère du Verbe, par votre Sacro Saint Rosaire, par la prédilection que vous avez montré pour le sanctuaire de Pompéi, écoutez-moi et exaucez-moi. Ainsi soit-il.


Dire trois fois: Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous. Réciter ensuite les Litanies de la Sainte Vierge. Une prière pour la glorification du bienheureux Bartolo Longo. Un Ave pour tous les associés du Sanctuaire de Pompéi dispersés à travers à travers le monde et qui se recommandent à nos prières, un Ave au Cœur Immaculé de Marie pour la conversion des pécheurs, avec les invocations suivantes: Doux cœur de Marie, soyez mon salut. Refuge des pécheurs, priez pour nous, O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Notre-Dame du Rosaire de Pompéi, priez pour nous. Bénie soit la Sainte et Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Dieu. Enfin, on demande la bénédiction à Jésus, Marie et Joseph.

Grâce de la Très Sainte Vierge du Rosaire de Pompéi

Flavia Cilea, Soeur de la Charité, malade depuis 12 ans, après avoir accompli les Quinze Samedis, est guérit en pénétrant dans le Sanctuaire de Pompéi.


Une sœur de la Charité, dénommée Flavia Cilea, vivait, en 1887, à San Nicola la Strada, un petit bourg près de Caserte, dans un orphelinat dirigé par les émérites Sœurs de la Charité. De faibe constitution et exténuée par de trop gros efforts, Soeur Flavia fut prise de violentes douleurs à l'épine dorsale au mois de septembre de la même année. Le Docteur Luigi Menditto, médecin traitant de cette pieuse institution, après l'avoir examinée, révéla à la Supérieure Provinciale, le triste avenir de la malade. La pauvre sœur Flavia était atteinte de tabès, une terrible maladie de la colonne vertébrale qui non seulement amène la paralysie des jambes mais porte aussi à la tombe. Les Supérieures, à la fois effrayées et effondrées par ce diagnostique pessimiste, mirent en oeuvre tout ce que la charité pouvait leur suggérer. Mais tous leurs soins soins affectueux se révélèrent vains et tous les remèdes inutiles si bien que l'état de Soeur empira de jour en jour, de mois en mois, d'année en année et qu'elle se réduisit à un état pitoyable. Elle fut visitée par le célèbre Professeur Salvatore Tommasi, qui affirma qu'elle était affectée d'une myélite avec sclérose en plaques, maladie de très mauvaise nature, et de plus, incurable et qui l'aurait fait souffrir d'une manière indicible. Et en effet, peu de temps après, la pauvre malade commença à avoir des souffrances inouïes. Elle avait des névralgies aigües à la tête, des douleurs atroces à la poitrine et aux épaules, et de continuelles attaques au cœur, devenu faible par suite de sa maladie de la colonne vertébrale. Brisée par des souffrances qui ne lui laissaient aucun répit, affaiblie par une totale absence de nourriture due à un manque d'appétit et surtout à une digestion difficile, elle se trouvait dans un tel état d'abattement qu'elle n'avait plus la force, je ne dis pas de parler, mais de formuler une pensée. A cela il faut ajouter le fait que ses jambes s'étaient paralysé au point qu'elle ne pouvait plus marcher ni même tenir debout. Dans cette région, on n'avait pas encore entendu parler de la récente fondation du sanctuaire dédié à la Très Vierge du Rosaire, à Valle de Pompéi. On ignorait les prodigieuses guérison effectuéesn par notre très puissante Mère. Et on n'avait donc pas la moindre dévotion au prodigieux titre de Notre-Dame de Pompéi. Jusqu'à ce qu'un jour, Soeur Vincenza Maria Palmieri, une soeur bonne et simple, raconte à ses consoeurs qu'elle avait rêvé que la Très Sainte Vierge du Rosaire, était entrée dans la chambre de Sœur Flavia, s'approchant du lit, elle s'était adressée à la malade en ces termes: « Prie et aies foi en moi et tu guériras ». A ce récit, Soeur Flavia, qui sentait déjà venir la mort, répondit à Sœur Palmieri et aux autres Soeurs présentes: « Vous vous trompez: la Vierge veut me prendre avec elle.... parce que je vais bientôt mourir. » Peu de temps après, certainement par un fait de la Providence, arriva un fascicule du périodique « Le Rosaire et la nouvelle Pompéi ». il fut a immédiatement donné à la patiente, qui se mit à le lire avec beaucoup d'intérêt. Ce fascicule relatait le merveilleux miracle obtenu par Fortunatina Agrelli de Naples, le 8 Mai 1884, après une apparition de la Très Sainte Vierge du Rosaire de Pompéi qui avait enseigné à la jeune mourante napolitaine comment obtenir d'elle les grâces. Un grand étonnement fut la première expression de Soeur Flavia. Puis, poussée par un certain espoir, elle se mit aussi à prier avec toute l'ardeur qu'elle pouvait. Et elle a commencé la première neuvaine, puis la seconde, et puis aussi la troisième, et tous les jours, elle récitait le Rosaire en entier, avec ses quinze dizaines, conformément aux indications données par la Vierge Marie à Fortunanita Agrelli. Le vénérable confesseur de la Communauté, l'illustre Don Raffaele Michitto, l'encouragea à continuer ses prières à la Madonne de Pompéi, et lui conseilla de se confesser. Mais le Seigneur, pour ses raisons seulement connues de lui, ne voulut pas l'exaucer: au contraire, son état empira à tel point, qu'en avril 1887, elle fut prise d'une méningite mortelle, de douleurs fulgurantes aux jambes accompagnées de fortes contractions, et de paralysie laissant présager sa mort prochaine. Les Saints Sacrements et l'Extrême Onction lui furent administrés. Mais dans l'âme de sœur Flavia continuait à briller une foi indicible en la Madonne, car elle seule pouvait la guérir. En effet, après l'extrême Onction, elle eût un regain de force, et entreprit, du mieux qu'elle le put, et avec un fervent courage, la dévotion si agréable à la Madonne de Pompéi, les Quinze samedis du Rosaire, et sans interruption, elle récita les neuvaines pour implorer grâces dans les plus désespérées. Les faits justifièrent les espoir! En effet, à peine terminés les Quinze samedis, la malade se sentit mieux. Mais Madonne ne voulut pas accorder pleinement la grâce au terme de ce pieux exercice, car elle voulait récompenser la foi et la confiance de ces bonnes soeurs ici-même, dans le lieu de sa prédilections, dans le sanctuaire de ses miséricordes. Soeur Flavia, se sentant déjà mieux, voulut sortir lit, mais comme elle ne pouvait encore marcher, elle demanda à la Vénérable Supérieure de la faire porter à Pompéi car elle voulait rendre visite à la Sainte Vierge dans son Temple de Pompéi. Mais, craignant que ce long voyage soit trop pénible pour elle, ni la Supérieure, ni le médecin ne consentirent à la laisser partir. En revanche, ils jugèrent opportun de l'envoyer à Portici, station où se rendaient les pensionnaires pour les cures balnéaires. Durant leur séjour, un beau matin, la Supérieure dit soudainement: « Soeur Flavia vous pouvez aller à Pompéi ». Deux Soeurs l'ajustèrent donc sur une chaise puis la portèrent dans un carrosse fermé et la conduisirent au Sanctuaire si désiré. Lorsqu'elles y arrivèrent, Soeur Flavia, aidée par les deux Soeurs qui l'accompagnaient, descendit du carrosse et entra dans l'église. Et oh, merveille! Elle entra dans cette arche Sainte, que Dieu a rendu probatique. Parcouru toute l'église dans le sens de la longueur, sans en ressentir ni douleur, ni fatigue. Elle se prosterna et vénéra toute en pleurant notre Sainte Mère, puis communia. Et c'est à cet instant-là que prit fin cette longue et obstinée maladie qui l'avait horriblement fait souffrir durant douze années; et elle commença dès ce moment-là, à rendre les plus vives actions de grâces envers cette auguste Reine du Rosaire de Pompéi. Avec grâce et avec ferveur, elle confessa publiquement la faveur que lui fit notre Reine du Rosaire de Pompéi. Ce fait extraordinaire fut publié dans « Le Rosaire et la Nouvelle-Pompéi », cahier de septembre 1889, accompagné des attestations dûment signées de la supérieure des Sœurs de la Charité, Soeur Angelica Cerri, du Confesseur de l'Institut, le Révérend Chanoine Raffaele Michitto, ainsi que de l'attestation du Très illustre Evêque de Caserte, Monseigneur Errico dei Marchesi De Rossi, et de l'attestation du médecin traitant, le Docteur Luigi Menditto.

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31 octobre 2009

Les Quinze samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi 1/15

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Les Quinze samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi

Texte du Bienheureux Bartolo Longo

Norme pour effectuer correctement les 15 samedis

Indulgences annexes


La pratique des Quinze Samedis consiste dans l'engagement de revivre, pendant quinze samedis consécutifs les quinze mystères du Rosaire, qui représentent, en résumé, l'histoire de notre salut, l'évangile que l'on prie avec la Mère de Dieu. Ce qui est important, surtout dans cette pieuse pratique, est la participation à l'Eucharistie, mémoire du Dieu incarné, mort et ressuscité; et donc la méditation d'un Mystère pour chaque samedi, et la récitation du Rosaire en entier, ou, au moins, de sa troisième partie. Il va de soi que, si on en ressent le besoin, on fera la confession sacramentelle avant de participer à l'Eucharistie. Cette pratique veut être une aide pour vivre une atmosphère spirituelle particulière tout en augmentant notre amour pour Dieu et pour la Mère Divine. Dans ce climat, l'âme est facilement amenée à faire de grands pas et découvre de nouveaux horizons dans le champ de l'esprit. Quand des situations difficiles ou des exigences particulières touchent notre sensibilité, et si on ressent donc d'une manière plus urgente le besoin de recourir à l'aide divine, les Quinze samedis sont un moyen que la spiritualité ce que la spiritualité a découvert pour obtenir des réponses du Ciel. L'histoire de la nouvelle Pompéi n'est qu'un entrelacement de ces appels et de ces réponses d'où la médiation de la Mère Divine émerge admirablement. Le Bienheureux Bartolo Longo, Apôtre du Rosaire, est l'apôtre des Quinze samedis, qu'il diffusa en son temps, dans le monde entier, et d'où émane dans les pages qu'il écrivait une spiritualité fascinante. Maintenant nous voudrions nous demander: Cette dévotion est-elle actuelle ? Peut-être qu'aujourd'hui, après la réforme liturgique et les nouvelles expériences du contact personnel avec la Parole, on reconnaît que la pratique des Quinze samedis apporte moins de force spirituelle. Mais pour y répondre, il suffit de faire en sorte que la Parole devienne notre prière avec Marie. D'ailleurs, si l'histoire ne peut pas être démentie, ce que nous as raconté l'apôtre des Quinze Samedis avec sa vivacité de style et une documentation précise est la réponse la plus simple mais aussi la plus convaincante: celle du prodige qui est la garantie de Dieu. Nous en donneront témoignage à la fin des méditations de chaque samedi, en reportant les narrations authentiques du Bienheureux.


Quelle période de l'année on pratique la dévotion des 15 samedis


Cette dévotion peut être pratiquée tout le temps, à n'importe quel moment, et chaque fois que l'on désire une grâce particulière; et on peut la répéter aussi souvent que l'on veut, car cet exercice d'adoration est destiné principalement à honorer la Très Sainte Vierge d'une façon particulière en méditant sur les Quinze Mystères de son Rosaire, comme Elle l'a Elle-même enseigné à Saint Dominique. Mais les moments les plus souhaitables sont ceux qui précèdent les deux grandes fêtes de la Vierge de Pompéi qui tombent le 8 mai et le premier dimanche du mois d'octobre, quand, à 12 heures, à Pompéi et simultanément dans beaucoup d'églises du monde, on récite la supplique à la Bienheureuse Vierge du Rosaire, car ce sont les moments les plus agréables à Marie et les plus valables pour recevoir d'ultérieures grâces le jour de sa Fête solennelle. Pour le 8 mai, le début est fixé au dernier samedi de janvier, excepté l'année ou le 8 mai tombe un samedi. En ce cas, le premier des Quinze Samedis sera l'avant dernier de janvier. Pour le premier dimanche d'octobre, le début des Quinze samedi correspond au dernier samedi de Juin. Qui, en raison de son état ou des conditions dans lesquelles il se trouve, ou pour des motifs d'affaires, ne peut dédier ses Samedis, peut le substituer par les Quinze Dimanches. On peut aussi célébrer la Quinzaine, c'est à dire quinze jours consécutifs pour ceux qui communient tous les jours, qu'ils soient Prêtres ou laïcs, avant ou après la festivité, ou durant une tout autre période, pour une des sus-dites raisons.


Utilité des 15 Samedis


Le Souverain Pontife Léon XIII, dans sa fameuse encyclique sur le Rosaire du 1er Septembre 1883, intitulée « Supremi Apostolatus officio » écrivait: «Le besoin de l'aide divine n'est certainement pas moindre aujourd'hui de ce qu'il était quand le glorieux Saint Dominique, pour soigner les plaies de la société, introduisit l'usage du Rosaire. Éclairé par une lumière suprême, il reconnut qu'il n'y avait pas de remède pour guérir les maux de l'époque que de reconduire les hommes au Christ, qui est la Voie, la Vérité et la Vie, par la Rédemption et d'interposer comme Médiatrice auprès de Dieu cette Vierge qui a le pouvoir d'éteindre toutes les hérésies. Il composa donc la formule du Saint Rosaire de telle manière que les Mystères de notre salut soient considérés dans l'ordre et que cette méditation s'entrelace, comme une chaîne mystique, avec la Salutation Angélique en y interposant les oraisons à Dieu, Père de Notre Seigneur Jésus-Christ. Par conséquent, en recherchant le même remède à un mal semblable, nous ne devons avoir aucun doute que cette prière instituée par ce saint Patriarche, et qui produit des effets si salutaires pour le monde catholique, ne produise également les mêmes effets très efficaces pour conjurer les calamités et les mots de notre époque. Il affirmait: « Je désire que tout le peuple chrétien reprenne l'habitude de réciter chaque jour le Rosaire à la Très Sainte Vierge. Les Souverains Pontifes prédécesseurs abondèrent dans le même sens. Le Pontife de l'Immaculée Conception, le Bienheureux Pie IX, a dit dans son Bref du 3 décembre 1869: « Comme saint Dominique se servit du Saint Rosaire comme d'une épée invincible pour abattre l'hérésie des Albigeois.... De la même manière, les fidèles, de cette espèce d'arme qu'est la récitation quotidienne du Rosaire de la Bienheureuse Vierge, pourront plus efficacement combattre les erreurs qui, comment autant de monstres redoutables, bouleversent l'univers et les réduire à l'impuissance et ceci avec l'aide puissante de l'Immaculée Mère de Dieu et du Concile œcuménique que nous avons convoqué au Vatican. » Urbain VI, affirma que grâce au Rosaire, une pluie abondante de bénédiction tombe chaque jour sur le peuple chrétien. Léon X témoigna: "Le Rosaire fut institué comme le remède opportun contre les maux qui menacent le monde». En 1812, les Cortes d'Espagne déclarèrent solennellement que Dominique de Guzman n'opposa d'autre arme aux hérétiques que celle de l'oraison, de la patience et de l'instruction. Maintenant, aussi bien Léon XIII, que tous les autres Souverains Pontifes recommandent le Saint Rosaire tel qu'il fut institué par Saint Dominique, c'est à dire composé de quinze dizaines jointes à la méditation des Saints Mystères. La Sacrée Congrégation des indulgences, par décret du 6 août 1726, confirmé par Benoît XIII, le 13 du même mois et de la même année, déclara que « la méditation des mystères était nécessaire dans la récitation du Rosaire pour obtenir les indulgences, exception faite pour ceux qui ne jouissent pas de toute leur facultés. » L'excellence de cette dévotion, la plus douce et la plus noble entre toutes consiste en l'union de la vie active et de la vie contemplative, c'est à dire en la récitation de vive voix et d'une manière recueillie des plus belles prières de l'Église, et en la méditation de la vie mortelle de Jésus-Christ et de la Vierge Marie, à savoir leur amour pour nous, leurs souffrances et leur victoires. Saint Pie V affirmait: « Dès que cette dévotion commença à se propager, les chrétiens, éclairés par la méditation des mystères, enflammés par toutes ces prières, commencèrent à changer spontanément de vie, les ténèbres de l'hérésie se dissipèrent et c'est alors que la lumière de la Foi Catholique se mit à briller partout. » Un autre Saint Prêtre Napolitain écrivait:" Si je ne vois dans l'âme de mes pénitents un vrai changement en bien dans leur vie, je dirai bien franchement que c'est parce qu'ils ne font pas la méditation des mystères. » Il nous est facile de déduire de tout cela qu'il n'est point de dévotion plus propice que la pratique des Quinze samedis, pour obtenir le triomphe de la religion, la conversion des pécheurs et la paix dans les familles. Il nous faut également considérer qu'avec cet exercice, on ne fait rien d'autre que de promettre à Dieu de faire la Sainte Communion et de réciter le Rosaire en entier chaque samedi ou, au moins la troisième partie, en méditant sur les plus hauts mystères de notre Rédemption.


Avantage spirituels des Quinze Samedis


L'esprit du Rosaire est d'exprimer le culte parfait, intérieur et extérieur, la vraie prière suivie de ses œuvres. Bienheureuse est l'âme qui fait de cette prière son pain quotidien! Avec l'exercice des Quinze Samedis, l'âme acquiert alors une telle dévotion pour le Saint Rosaire et une telle faciliter pur les quinze étapes, qu'elle arrive à le réciter en entier tous les jours. Comme, en effet, nous pouvons le lire dans l'Histoire du Rosaire, beaucoup de ceux qui ont ressenti les effets des Quinze samedis, n'ont plus jamais cessé de réciter le Rosaire en entier chaque jour, et qu'ils reçurent, par son moyen, une grâce spéciale tous les jours et ceci jusqu'à leur mort. Une des raisons pour lesquelles, parmi tant d'âmes dévotes, peu son parfaites, réside dans le fait qu'elles prennent tout autre objet de méditation excepté la Passion de Notre Seigneur, alors que nous savons bien que tous les Saints n'ont d'autre modèle auquel se confirmer que celui de Jésus-Christ. C'est une des doctrines de Saint Thomas qui nous assure que mes Mystères de la Vie, de la Passion, de la Mort et la Résurrection de Jésus-Christ, ainsi que toutes les choses relatives à son humanité, nous emmènent, comme conduits par la main, vers l'acquisition de la plus nous plus noble et de la plus sûre perfection et à l'exercice parfait des vertus. Le Rédempteur Lui-même nous a dit qu'Il est la porte, la Vérité et la Voie, et que quiconque marchera sur cette route trouvera l'abondance des lumière et des faveurs célestes. Maintenant, en méditant chaque Samedi ou Dimanche sur un des Mystères, c'est à dire sur un des points principaux de la vie de Jésus et de Marie, on réussira à se souvenir à jamais de l'Un et de l'Autre, à savoir l'Evangile en abrégé. Et en se rappelant souvent, durant la journée, de tout ce qu'ils ont fait ou subi pour nous, on arrivera à acquérir la sainte habitude de méditer sur la Passion de Jésus-Christ et la Compassion de la Très Sainte Vierge, et notre amour pour eux deviendra, à chaque heure, plus lumineux. Et voilà comment le Rosaire conduit graduellement à l'amour de Dieu, but de toute perfection. Il s'ensuit que le vrai dévot du Rosaire est le véritable amant du cœur de Jésus et le Cœur Immaculé de Marie. Il bénit bien 150 fois Marie et bien 150 fois le nom de Jésus-Christ en réparation des blasphèmes contre le Saint Nom de Dieu. Le dévot, en méditant sur un passage de la vie de Jésus et Marie, se trouve stimulé pour se conformer à la pratique des vertus étudiées; et en mortifiant ses propres passions, ils s'améliorent lui-même. Et cela est la réparation la plus complète et la plus agréable à Dieu, lequel veut notre perfection. En effet, comme deux amis, étroitement unis par les liens de l'amitié, arrivent à s'imiter l'un et l'autre dans toutes leurs actions, ainsi, en conversant familièrement avec Jésus-Christ et avec la Vierge Marie, par la méditation des Saint Mystères du Rosaire, et vivant en union parfaite avec eux dans la Sainte Communion, nous pourrons nous rendre semblables à Eux, autant qu'il est possible à une nature faible et misérable comme la nôtre et suivre leur divins exemples en menant une vie humble, pauvre, cachée, patiente et parfaite. En introduisant donc la pratique des Quinze Samedis, on obtiendra tous les effets prodigieux du Psautier de Mariel, que nous expliqua ainsi le Bienheureux Alain: «La réforme des coutumes dans les familles et dans les peuples, la pénitence, la contrition des péchés, le détachement et le mépris des biens terrestres, le respect et la vénération de l'Eglise, fera atteindre plus facilement la plus haute perfection. "


Valeur de la pratique des Quinze Samedis


Si jamais quelqu'un indiquait un endroit où un trésor se trouve caché, tous les hommes, s'empresseraient d'accourir pour s'en emparer et s'en enrichir. Or, un trésor de richesse bien autrement précieuses et indéfectibles et des mérites céleste nous sont offerts dans la dévotion des Quinze Samedis du Rosaire. La richesse de ce trésor Céleste nous permet d'évaluer combien est efficace la récitation du Rosaire en entier, car c'est la prière la plus chère à Marie, celle qui est la préférée des Saints, celle privilégiée des Souverains Pontifes, la prière la plus courante chez les peuples, la plus favorisée de Dieu par de splendides miracles et confirmée par les plus grandes promesses que n'ait jamais faites la Bienheureuse Vierge. Ajoutons à tous ces mérites les grâces infinies que l'âme acquiert par la méditation sur la Vie et la Passion de Jésus-Christ. Mais l'excellente pratique des Quinze Samedis ne contient pas uniquement ce qu'il y a de plus efficace dans le Rosaire, voire le souvenir des actions et des souffrances de Jésus; mais cette pratique exige aussi la fréquentation des Saints Sacrements, la Communion faite en mémoire de ce que fit pour nous le Sauveur, la persévérance dans la prière et fait appel à l'intercession de la Très Sainte Vierge. Et enfin, à toutes ces choses elle ajoute une particulière application dans nos actions pour plaire à Dieu et pour nous sanctifier durant ces quinze semaines.


Principaux exercices pour tirer de cette Dévotion les biens dont elle et féconde


Si le chrétien désire que ses demandes soient plus facilement exaucées par la Vierge Marie, il est nécessaire, avant tout, qu'il se remette en grâce et en paix avec Jésus au moyen de la confession faite avec des sentiments plein d'humilités et avec le désir de se corriger de ses propres péchés, de ses vices et de ses; et par dessus tout, il restera à l'abri du péché mortel, en veillant particulièrement à toutes ses actions, et il vivra dans un grand recueillement en évitant toutes les occasions de chutes. Les personnes pieuses et vertueuses doivent s'efforcer d'être précises même dans les choses les plus insignifiantes, pour l'amour de Jésus et de Marie. On a écrit que pour avoir toutes les qualités d'un véritable dévot de la Très Sainte Vierge, il serait bon de consacrer à la prière au moins une heure par jour. Et ce serait une heure bien consacrée, celle dédiée chaque jour réciter, en une ou plusieurs fois, le Rosaire dans son intégralité. Par conséquent, ce serait bien de demander à la Très Sainte Vierge, par la pratique des Quinze Samedis, la grâce de réciter le rosaire en entier chaque jour, de méditer les Saints Mystères et, avec une persévérance finale, d'en pratiquer les vertus à pratiquer les vertus de pour le reste de la vie. Il est également recommandé de se dédier, dans le courant de la journée, à quelques œuvres de charité, suivant les moyens dont on dispose par exemple. faire l'aumône, la visite aux malades, vêtir quelques pauvres, faire célébrer une messe ou distribuer quelques couronnes, ou bien encore enseigner aux autres à dire le Rosaire, ou bien encore enseigner le catéchisme aux enfants, aux ouvriers, aux paysans, aider par la prière et par des offrandes les missions catholiques, etc... dire de bonnes paroles à des dévoyés pour qu'ils se repentent, promouvoir l'association pour le maintien du Sanctuaire de Pompéi et des Œuvres de Bienfaisances, ce que la Sainte Vierge a démontré de beaucoup par les miracles qu'elle a octroyés; faire lire aux autres les prodiges et les grâces que distribue généreusement la Vierge du Rosaire, par amour de son Temple de Pompéi, grâces qui sont reportées fidèlement dans le journal « Le Rosaire et la Nouvelle-Pompéi ». Et qui peut le faire, unira à la Communion une pénitence qu'il s'imposera, comme par exemple la mortification des yeux, le jeûne, une heure de prière, une heure de silence, une heure de lecture sur le Rosaire etc... Mais surtout on honorera chaque Mystère par la pratique d'une vertu à l'image de Notre Seigneur Jésus-Christ et de la Sainte Vierge, le jour de la Communion et d'un Samedi à l'autre. Les personnes qui communiquent une fois par semaine, peuvent, durant sept jours, prolonger les fruits du Mystère célébré en le revivant dans les prières, les pénitences et les aumônes qu'ils feront durant la semaine en l'honneur du Mystère qu'ils célèbrent; répéter chaque jour l'oraison jaculatoire, s'exercer en la vertu qui a été méditée le samedi précédent; et ainsi, ils célèbreront les principaux Mystères de notre Religion en quinze semaines; ou encore en quinze jours: ce que fait l'Église en un an. Enfin, il est infiniment utile et souhaitable, pour gagner ainsi le plus d'indulgences possibles, que la dévotion des Quinze Samedis soit pratiquée dans une église ou dans une chapelle publique, là où est est exposée l'effigie de la Vierge de Pompéi.

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Premier samedi

Premier Mystère Joyeux

L'Annonciation à la Très Sainte Vierge (Luc 1, 26-55)


Enfin les cieux s'entr'ouvrent et celui que les prophètes appellent le Juste, le désiré des patriarches, l'Attendu des nations, l'Envoyé de Dieu, descend des demeures éternelles sur la terre. Le nombre des semaines de Daniel est accompli; les prophéties de Jacob sont confirmées, car le sceptre de Juda est déjà passé dans les mains d'Hérode, roi étranger. Une jeune fille, restée vierge, doit mettre au monde un homme qui est le Fils de Dieu. Mon âme, comprends-tu ces paroles: le Verbe s'est fait chair? .. O bonté et miséricorde du Seigneur! Il t'a tant aimé qu'il a voulu que Son Fils s'anéantît Lui-même, prenant condition d'esclave (Phil. 2:7), afin de pouvoir souffrir et mourir sur une Croix pour te délivrer de l'enfer et t'ouvrir les portes du paradis, et de se sacrifier chaque jour sur l'autel chaque jour pour demeurer toujours avec toi, se donnant même en nourriture dans la Sainte Communion. Très Sainte Trinité, je vous adore humblement, et vous remercie d'un tel amour. Le Père donne au monde son Fils: le Verbe consent à se faire Homme, et le Saint Esprit accomplit ce grand Mystère. Quelle pourrait être ma reconnaissance pour un si grand bienfait ? Considère, ô mon âme, d'une part, la haute dignité et les sublimes faveurs de la Sainte Vierge, et d'autre part, sa profonde humilité. C'est un Dieu qui créée Immaculée celle qu'il a choisie pour mère, et, dès le premier instant de sa conception, elle est élevée au plus haut degré de la sainteté. Voici les paroles du Seigneur dans le Cantique des Cantiques: « Il y a des jeunes filles sans nombre. Unique est ma colombe et qui soit parfaite... » (Ct 6, 8-9). Et celle-là fut la Mère de Dieu parce qu'une très grande humilité resplendissait en elle. Dans le Cantique, Marie est comparée au nard odoriférant parce que, comme le dit saint Antoine, la plante du dard, petite et très parfumée, représente l'humilité de Marie, dont le parfum monta jusqu'au Ciel, et attira en son sein virginal le Verbe Divin. Le Saint Archevêque Dominicain ajoute que ce fut cette vertu principale qui lui valut la dignité de Mère de Dieu. Saint Bernard conclut que si Marie plût à Dieu pour sa virginité, ce fut encore plus pour son humilité qu'elle a été choisie pour concevoir le Fils de Dieu: La Vierge elle-même, apparaissant un jour à Sainte Brigitte, lui dit: « Pourquoi aurais-je mérité une telle grâce de devenir Mère de Dieu, si ce n'est parce que je connaissais mon néant et que je m'humiliais? » Et Elle le disais dans son très humble Cantique: « Parce que Dieu a jeté les yeux sur l'abaissement de sa servante.... le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses » (Luc 1, 48-49). Elle regardait toujours avec admiration la grandeur de Dieu avec des yeux simple et humble colombe sans jamais perdre de vue sa propre faiblesse. Et cela fit tant d'effet à Dieu qu'il Lui adressât ces paroles: « Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle! Tes yeux sont des colombes » (Ct 6, 1). Pour mériter encore plus cette Mère, Dieu ne veut point devenir son fils sans en avoir obtenu d'abord son consentement. Il lui envoie un messager céleste, l'archange Gabriel, la force de Dieu, pour lui révéler le grand événement de l'Incarnation du Verbe dans son sein. O grande et sainte humilité de Marie qui la faisait paraître petite mais qui la rendait grande devant Dieu! indigne à ses propres yeux, mais digne, aux yeux du Seigneur. Et comme saint Bernard je dirai: « comment, ô Marie, avez-vous pu unir dans votre cœur une idée de vous-même aussi humble, à tant de pureté, à tant d'innocence et à un ensemble si parfait de toutes les vertus? O reine très humble, soyez mille fois bénie, car c'est par vous que Dieu a accompli notre rédemption; donnez-moi, je vous en conjure, le don de l'humilité et celui de vous aimer et d'aimer votre Fils Jésus.


O mon âme, rends-toi compte: l'ange n'est pas envoyé dans de grandes villes, dans des palais des princes, chez filles de roi couronnées d'or, mais à Nazareth, une toute petite ville, à une vierge, épouse d'un artisan, Joseph. Ce n'est donc pas la naissance, ni les dons de la nature qui attirent les regards de Dieu: le vrai mérite à ses yeux est l'humilité, la modestie, l'innocence et l'amour de la pureté. Ainsi qu'il a été révélé a Sainte Élisabeth, religieuse Bénédictine, Marie vivait retirée dans son humble demeure et priait Dieu avec grande ferveur avec grande ferveur pour qu'il n'attende plus pour faire venir au monde le Rédempteur promis, quand l'archange Gabriel lui apparut. Il lui donna trois titres incroyablement élevés. Le premier la salue personnellement: « Je vous salue, ô pleine de grâce ». Vous êtes la plus sainte de toutes les créatures, Vous êtes le trésor des grâces et des faveurs de Dieu. Le second de ces titres se rapporte à Dieu Lui-même: « le Seigneur est avec vous ». Donc vous êtes protégée, accompagnée, gouvernée par Lui. Le troisième à trait à l'humanité: « Vous êtes bénie entre toutes les femmes », c'est à dire que vous êtes privilégié, et au-dessus de toutes les autres femmes... Avec quel respect devons-nous adresser ces mêmes paroles à Marie quand nous récitons le Rosaire? En écoutant les paroles de l'Ange qui lui parlent de Dieu, Marie se trouble. Les louanges la perturbent, l'épouvantent. Elle ne s'attribue rien à Elle-même, mais tout à Dieu. Elle se trouble, comme Elle le dit à Sainte Brigitte car remplie d'humilité, elle détestait les louanges et voulait que Dieu seul, son Créateur et bienfaiteur soit loué et glorifié. Quelle différence entre Marie et Lucifer! Celui-ci, se voyant beau, aspira, comme le dit Isaïe, à placer son trône au-dessus des étoiles et à se rendre semblable à Dieu. Et qu'aurait-il donc prétendu s'il s'était vu orné des mérites de la Très Sainte Vierge? Marie, au contraire, n'agit point ainsi. Plus Elle se voit exaltée et plus Elle s'humilie, et ce fut cette h humilité parfaite qui charma le Roi des rois. « Et elle se demandait ce que signifiait cette salutation. » (Lc 1,29). Et toi, ô mon âme, comment imites-tu Marie lorsque tu reçoit les louanges des hommes? Pleine d'orgueil, tu crois vraiment les avoir méritées; tu t'y complais et tu fais semblant de les décliner, mais ce n'est que pour t'en attirer de plus grandes. Que de honteuses chutes n'as-tu pas faites causées par ta vanité et ton orgueil!... O Marie, ô divine réparatrice de tous nos maux, ô digne Mère de Dieu, combien suis-je confondu par votre humilité! Et c'est pour cette raison que « toutes les générations vous dirons bienheureuse » (Lc 1,48). Que de regrets n'ai-je pas d'avoir offensé Dieu par mon orgueil et d'avoir ainsi contristé votre cœur, si doux et si humble. Mais si vous daigner jeter sur moi un regard compatissant, alors je serai réconcilié avec Lui. si j'apprends à vous aimer, je cesserai d'être malheureux, car de vos mains découlent toutes les grâces: Vous pouvez sauver qui vous voulez, Ô vous qui êtes pleine de grâce, sauvez mon âme!


Finalement rassurée qu'elle ne perdra pas sa virginité, Marie donne son consentement: « Je suis la Servante du Seigneur, qu'il m'advienne selon ta parole » (Lc 1,28). O paroles bénies qui ont consommé le mystère de l'Incarnation, accompli les prophéties, réparé la faute de nos premiers parents et les conséquences douloureuses du triste colloque entre Eve et l'Ange des Ténèbres. Paroles admirables où brillent la foi la plus vive, l'humilité la plus profonde, l'obéissance la plus entière, l'amour le plus tendre et l'abandon le plus parfait à la volonté de Dieu. Paroles que l'Église, par reconnaissance à Marie, répète trois fois par jour dans la prière de l'Angélus. Répète-les aussi sans cesse, ô mon âme, avec les mêmes sentiments de Marie. Apprendre à être humble et résignée sur ce qui est Dieu décidera pour toi. Humilie-toi car tu es loin de ressembler à Marie; et ce qui est pire, tu ne sais ni pleurer, ni prier. Commence dès à présent, à sortir de ton état déplorable, à détester ta vie désordonnée et commence à t'adonner à la prière. Et si tu as le cœur brisé, adresse-toi à Marie et demande-lui que par amour de son Annonciation, Elle veuille bien changer ton cœur avec le sien si humble et si pur. O puissante Mère de Dieu, Océan de bonté et de miséricorde, si je pouvais vivre sous votre protection, combien je serai heureux. A partir d'aujourd'hui et jusqu'à ma mort, je ne cesserai jamais de vous saluer, de vous aimer, de vous invoquer par la prière que vous préférez, et que vous-même m'avez enseignée, je veux parler de votre très grande humilité, votre pureté, votre plénitude de grâces, votre divine maternité divine, et le mystère de ma rédemption. Reine du Rosaire qui avez fait surgir une source de grâces à Pompéi encore recouverte de ruines païennes pour nous faire comprendre que c'est vous qui rendez la vie aux pécheurs qui vous invoquent et que c'est grâce à vous que nous retrouvons Jésus que nous avions perdu par nos péchés, faites, ô Mère de Miséricorde que Jésus règne dans mon cœur, qu'il soit le maître absolu de toutes les puissances de mon être, afin que je ne vive plus que par Lui et en Lui, afin que je mérite d'être réuni à Lui pendant toute l'éternité. Que Notre Dame de Pompéi, notre soutien, notre consolation et notre gloire, soit aimée et bénie par tous les peuples. Ainsi soit-il.


Vertu: l'humilité, comme celle de la Très Sainte Vierge.


Pratique: humiliez-vous intérieurement à la vue de votre grande misère. Humiliez-vous également extérieurement en occupant le dernier rang et en laissant passer devant vous vos égaux et inférieurs. Acceptez dès maintenant, et sans vous justifier, les reproches justes ou injustes qui vous sont faites. Faites taire votre orgueil en parlant modestement et jamais de vous, ni en bien, ni en mal.


Oraison jaculatoire: O Marie, Vierge et Immaculée, rendez mon cœur pur et humble comme le vôtre.


Prière avant la communion du Premier samedi


O Jésus, Verbe éternel, je vous adore caché dans le Sacrement de l'autel, comme je vous adore caché dans le sein virginal de Marie. Je vous rends grâce de vous être fait homme, et de ce que vous avez choisi pour Mère une créature semblable à nous. O Cœur très humble de mon Jésus, qui me donnera l'humilité de votre Mère Immaculée pour vous attirer dans mon cœur? Hélas, il est bien indigne d'un tel bonheur! Comment oserais-je m'approcher de vous et m'unir à vous, source de toute pureté et de toute sainteté, moi qui succombe sous le poids de toutes les imperfections? Ayez pitié de moi et par votre divine Incarnation, accordez-moi les vertus qui me manquent pour vous recevoir dignement.


O Marie, digne Mère de Dieu, par la joie indicible que vous avez éprouvée quand, après l'Incarnation, vous avez senti en votre Sein le Fils de Dieu fait Homme, Votre Créateur, devenu votre enfant, accordez-moi un peu de votre amour et de votre Foi humble et forte, afin que je reçoive dignement votre Jésus. J'unis mes désirs, mes affections, mes adorations et mes remerciements à tous ceux que vous avez adressés au Fils de Dieu pendant les neuf mois que vous l'avez porté dans vos charitables entrailles.


Saint Gabriel, vous qui avez été l'ambassadeur et le ministre du Mystère de la Rédemption, et vous, Anges du Paradis qui avez été les spectateurs émerveillés de cette grande œuvre de l'Eternel, qui s'est fait petit enfant dans le sein d'une de ses créatures, adorez-Le pour moi et bénissez-Le pour cette faveur qu'il va me faire en se donna à moi.


Saint-Joseph, très chaste époux de Marie, choisi par la Sagesse Divine pour devenir le Père putatif du Fils de Dieu, enflammez mon cœur des sentiments d'amour, d'humilité et de vénération dont vous avez été pénétré quand vous avez su par l'Ange, puis par la Vierge Elle-même, le Mystère de l'Incarnation du Verbe, afin que j'apprenne à connaître mon néant.


Et vous, mon très doux Ange gardien, accompagnez-moi à la Sainte Table et remplissez mon âme des sentiments les plus humbles et les plus saints. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je vous offre la Communion que je vais faire. Je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je vais m'approcher de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prière après la Communion


O Jésus, Roi de gloire, comment avez-vous pu daigner visiter un ver de terre aussi vil et, ce qui est encore plus digne d'admiration, une âme pécheresse comme la mienne? O si l'humilité vous plaît à ce point pour qu'elle ait pu vous tirer du ciel pour vous mettre dans le sein de Marie, je m'humilie devant vous et je me sens indigne de vous posséder. Je vous confesse qu'ayant si souvent péché, j'ai blessé votre cœur et que je ne mérite aucune grâce. Mais maintenant je veux réparer mes fautes. Je me jette en toute confiance dans les bras de votre miséricorde, et je vous le répète: « Je veux vous aimer, mon Dieu, mon Rédempteur, mon Jésus, mon ami, mon Bien-aimé, je veux vous aimer. J'unis mon amour à celui de la Très Sainte Vierge pendant les neufs mois qu'elle vous porta en son sein et à l'amour de votre très fidèle et très chaste Père nourricier saint Joseph. Pour chaque battement de mon cœur, je veux vous offrir de continuels, à partir d'aujourd'hui et durant toute; je veux vous les offrir en union avec tous les battements du Cœur si humble et si Immaculé de Marie, en union avec tous les instants de sa vie consacrée entièrement à votre amour. Merci, ô Père éternel, ô l'Esprit de l'amour, de ce que vous avez fait en nous donnant votre Divin Fils et j'unis mes remerciements à ceux des nombreux saints qui furent d'abord des pécheurs comme moi, et qui furent ensuite sauvés par votre Sang Divin, et à ceux de toutes les âmes qui sont dans le ciel. Par dessus tout, je veux vous remercier, O mon Jésus, avec les mêmes sentiments d'humilité et de reconnaissance de la Vierge Marie, votre mère, lorsqu'elle appris par l'archange Gabriel sa maternité divine; avec les mêmes sentiments d'humilité et de reconnaissance de Saint-Joseph, lorsqu'il apprit, par le même Archange, son rôle de Père putatif et d'époux de la Mère de Dieu. Et vous mon ange gardien, témoin de mes actes d'orgueil, aidez-moi à changer ma vie et mes habitudes, aidez-moi à devenir plus dévot à Marie. Conduisez-moi à Elle et implorez-la de me donner l'humilité, l'amour de Dieu et la persévérance finale. Ainsi soit-il.


Invocations à Jésus après la Communion


Âme du Christ, sanctifiez-moi; Corps du Christ, sauvez-moi; Sang du Christ, enivrez-moi; Eau du côté du Christ, lavez-moi; Passion du Christ, fortifiez-moi; ô bon Jésus, exaucez-moi; dans vos blessures, cachez-moi; ne permettez pas que je sois séparé de vous; de l'ennemi, défendez-moi; à ma mort, appelez-moi; ordonnez-moi de venir à vous, pour qu'avec les saints je vous loue dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je viens de recevoir Votre Corps Sacro-Saint et Sang Divin, je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prière à Saint Joseph


O Saint Joseph, auguste Père de Jésus et notre Père glorieux à qui Dieu a confié son Fils bien-aimé, le Saint Esprit, son Epouse très chaste époux, et la Vierge Marie, la garde de sa virginité, vous qui pouvez tant auprès de Jésus et de Marie, demandez-leur et obtenez-moi cette grâce (on expose ici la grâce désirée). Jésus, Marie, Joseph, faites que pour vous je vive, pour vous je souffre et que pour vous je meure: que tout soit vôtre, que rien ne soit mien. Ainsi soit-il.


Prière à Jésus Crucifié


Me voici, ô bon et très doux Jésus, prosterné en votre présence. Je vous prie et je vous conjure avec toute l'ardeur de mon âme d'imprimer dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, un vrai repentir de mes fautes et une volonté très ferme de m'en corriger ; tandis qu'avec un grand amour et une grande douleur, je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, ayant devant les yeux ces paroles que le prophète David vous faisait dire de vous-même, ô bon Jésus : « Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os » (Ps. 21).


Réciter le Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père, les intentions du Souverain Pontife.


(Indulgence plénière, les vendredis de Carême, après la communion, devant la représentation de Jésus-Christ crucifié ; indulgence partielle, en action de grâce après la communion).


Prière


Par vos Plaies Divines, ô Seigneur, je demande le triomphe et l'exaltation de la Sainte Église, votre épouse, dont le Souverain Pontife en est le chef visible; l'extirpation de l'hérésie et de l'idolâtrie, la paix entre les nations, le conversion des pécheurs, je vous recommande tous mes parents, amis, ennemis, mes bienfaiteurs spirituels et temporels, tous ceux qui prient pour moi, et qui me demandent de ne pas les oublier dans mes prières, particulièrement tous les associés et les bienfaiteurs du Sanctuaire et des oeuvres de Pompéi et tous les membres de la Pieuse Union pour Agonisants créé en Sanctuaire de Pompéi. J'offre cette indulgence aux âmes du Purgatoire.


Prière à la Vierge du Saint Rosaire de Pompéi pour implorer son amour et sa protection durant la vie et la mort


O Marie, Mère Immaculée de Jésus, ma tendre Mère, Reine du Très Saint Rosaire, vous qui avez daigné choisir pour demeure la vallée désolée de Pompéi, pour illuminer le monde de la lumière de vos grâces et de vos miséricordes, daignez poser sur de moi vos yeux remplis de compassion et acceptez-moi comme votre serviteur et comme votre enfant qui vous aime et qui vous dit à haute voix: « Mère de Miséricorde! » Ecoutez mes gémissements: que vos pas immaculés m'ouvrent le chemin de la pureté et de la paix. Que sonne à mes oreilles la douceur de votre voix, ô ma douce Dame, car vos paroles sont celles de la vie. Ouvrez vos mains pleines de grâce, et secourez votre indigne serviteur indigne, qui vous appelle, délivrez-le des pièges de ses ennemis. Etendez jusqu'à moi les douces chaînes de votre couronne, avec lesquelles vous attirez à vous les cœurs les plus rebelles et rendez mon cœur captif afin qu'il ne s'éloigne plus jamais de vous. O Rose de toute pureté, que l'odeur de vos parfums me porte à l'amour du Paradis. O chère Rose du Seigneur, je soupire d'amour et de douleur. Attendrissez mon cœur par vos larmes; touchez-le par votre compassion; rendez-le sensible à vos douleurs et fortifiez-le par votre grâce. O Marie, Mère pleine de grâces, priez pour moi. Prenez-moi comme votre serviteur. Faites que je me confie toujours à vous, que je pense toujours à vous, que je fasse toujours appel à vous, que je vous serve toujours vous, que je vous aime toujours. Que pour vous, je vive, j'agisse, je souffre et je meure. Et à l'heure de la mort, délivrez-moi du démon, et conduisez-moi à Jésus, votre Fils et mon juge. O Cœur Immaculé de la Mère de Dieu, source inépuisable de la bonté, de douceur, d'amour et de miséricorde, prenez mon cœur, rendez-le au vous. Purifiez-le, sanctifiez-le, détachez-le de l'amour des créatures et que le feu divin qui vous consuma puisse consumer mon cœur dans le temps et dans l'éternité. Ainsi soit-il.


Memorare à la Vierge de Pompéi


Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge du Rosaire de Pompéi, qu'on a jamais entendu dire que qu'un de vos dévots qui ait, par le Rosaire, demandé votre aide ou imploré votre secours, ait été abandonnée. Animé d'une telle confiance, je viens à vous, ô Mère de Miséricorde, Vierge des vierges, puissante Reine des Victoires. Gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds en implorant la miséricorde, en demandant grâce. Ne rejetez pas ma prière, ô Mère du Verbe, par votre Sacro Saint Rosaire, par la prédilection que vous avez montré pour le sanctuaire de Pompéi, écoutez-moi et exaucez-moi. Ainsi soit-il.


Dire trois fois: Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous. Réciter ensuite les Litanies de la Sainte Vierge. Une prière pour la glorification du bienheureux Bartolo Longo. Un Ave pour tous les associés du Sanctuaire de Pompéi dispersés à travers à travers le monde et qui se recommandent à nos prières, un Ave au Cœur Immaculé de Marie pour la conversion des pécheurs, avec les invocations suivantes: Doux cœur de Marie, soyez mon salut. Refuge des pécheurs, priez pour nous, O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Notre-Dame du Rosaire de Pompéi, priez pour nous. Bénie soit la Sainte et Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Dieu. Enfin, on demande la bénédiction à Jésus, Marie et Joseph.


Grâce de la Très Sainte Vierge de Pompéi

A Manduria, la veille du premier samedi


Un fait surnaturel survint le soir du vendredi 29 juin 1888, dans la ville de Manduria dans la province de Lecce. Le 30 Juin, dans le Sanctuaire de Pompéi aussi bien que dans de nombreuses villes italiennes et étrangères, commençait la pieuse pratique des Quinze Samedis du Saint Rosaire, préparatoire à la grande fête solennelle du mois d'octobre. Ce fut donc la veille du premier samedi du Saint Rosaire que la Reine Céleste voulut donner à la population de Manduria une attestation de sa satisfaction pour le saint exercice que lui dédient ses fils bien-aimés, pendant trois mois consécutifs, dans le le Sanctuaire de Pompéi et dans mille autres lieux du monde. Angela Massafra, jeune fille de vingt-quatre ans, était alitée depuis déjà trois ans était dans son lit, souffrant d'une paralysie interne. Toute contorsionnée et couverte de plaies, elle en était arrivée aux derniers degrés de la consomption avait atteint le niveau de consommation. Les Médecins l'avaient condamnée et au cours de la deuxième quinzaine de juin, on lui administra le Saint Viatique et l'Extrême Onction. Bien que déjà préparée à mourir, elle n'avait toutefois point perdu sa confiance en Notre Dame de Pompéi à laquelle elle se recommandait sans cesse. Elle se trouvait donc ainsi réduite quand un soir, elle vit entrer dans sa chambre une dame inconnue qui s'approcha de son lit comme pour lui faire une visite puis s'éloigna sans rien dire. Elle en parla à ses parents qui ne virent dans ce récit qu'un effet d'hallucination produit par la fièvre. Mais le 29 juin, en état de veille, elle revit cette même dame, lumineuse et vêtue de blanc, qui entre de nouveau dans sa chambre avec un air bon et compatissant. La jeune fille effrayée ne savait que penser d'une aussi mystérieuse apparition. Puis la dame inconnue se leva, et posant sur le lit de la malade un vase d'albâtre rempli de fleurs semblables à des lys, en répandit silencieusement une partie. Les lys épars étaient au nombre de quinze, et sur chacun d'eux Angela lut ces deux mots: « Quinze Samedi ». La dame lui adressa alors la parole. Que lui dit-elle? Nous ne le savons pas car son confesseur a jugé opportun de ne pas le révéler. Nous savons seulement qu'elle se fit reconnaître comme la Vierge de Pompéi et qu'elle lui assura que la dévotion des Quinze Samedis lui était particulièrement agréable et qu'elle accordait de grandes grâces à tous ceux qui la pratiquent. Puis, pour lui donner une preuve matérielle de sa Charité, la Madone, levant le voile dont elle avait la tête recouverte essuya, avec ce voile, la sueur du visage de la pauvre malade; enfin, rassemblant les lys épars sur le lit, elle quitta la chambre à pas lents, laissant derrière elle une trainée lumineuse. Angela en demeura abasourdie et comme hors d'elle-même; elle avait l'intuition d'être guérie et attendait impatiemment que je jour soit revenu pour se lever. Et en effet, le matin du 30 Juin, premier des Quinze Samedis, la jeune fille se leva, s'habilla et marcha: elle était véritablement guérie. Le médecin lui-même, M. Tommaso Massari, cria au miracle; car, après l'avoir examinée, il constat que toute trace de maladie avait disparu. Angela se rendit aussitôt à l'église pour remercier Dieu et sa Très Sainte Mère. Sa démarche était assurée et elle avait tout l'aspect d'une personne en bonne santé. Le miracle fut aussitôt connu; la population de Manduria tout entière en fut le témoin et la confiance en Notre Dame de Pompéi devint dés lors illimitée. Le Docteur Tommaso Massari, qui avait soigné la malade, et Monsieur l'Abbé Leonardo Tarentini, son confesseur, qui lui avait administré les derniers sacrements, nous envoyèrent le procès-verbal de la guérison. Angela vint aussitôt à Valle de Pompéi, et nous avons entendu de sa bouche les détails relatifs à la mystérieuse apparition. Ces deux importantes attestations peuvent être lues, littéralement rapportées, dans le périodique « Le Rosaire et la Nouvelle Pompéi », cahier de Septembre, année 1889.

M_QueenHolyRosary

 

9 octobre 2009

Le Chapelet aux Sept Plaies

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Le Chapelet aux Sept Plaies

Le secret du chapelet aux sept Plaies ou « Chapelet du Christ » réside dans le fait qu'il représente toutes les souffrances de Notre Seigneur, le jour de Son grand sacrifice pour l'humanité. En disant ce chapelet, c'est donc le Chemin de Croix que nous refaisons avec Lui et nous l'aidons véritablement à porter cette Croix qui est aussi, nous ne l'oublions pas, la nôtre. L'effet de ce chapelet, dit individuellement ou en réunion de prières, représente une force spirituelle considérable et représente un acte sacré de communion et d'alliance avec le Christ s'apparentant à la Sainte Eucharistie ; voilà pourquoi Notre Seigneur nous parle de transformation du Sang de Douleur en Sang d'Alliance, par cet acte de prière. Le chapelet aux Sept Plaies fait aussi la synthèse des différentes invocations à Ses Plaies que Notre Seigneur a demandé par l'intermédiaire d'âmes privilégiées : invocation au Chef Sacré, au Sacré-Cœur et à la Plaie de l'Epaule qui complètent les plaies des Mains et des Pieds. Il réunit toutes les grâces promises séparément. En méditant son chapelet, nous obtenons la compréhension du message douloureux de Notre Seigneur sur la Croix, mais aussi ses correspondances universelles tant humaines qui cosmiques. À chacune des Plaies de Notre Seigneur correspond une ville qui souffrira les mêmes douleurs que le Christ, mais aussi un des sept lieux où Notre-Dame s'est manifestée pour étancher la blessure de Son Fils Bien-Aimé et qui sera un des sept lieux de pèlerinages des Femmes de France. Ce chapelet résume donc bien le Mystère de la Mort et de la Résurrection ; il doit être notre guide et notre soutien constant dans les épreuves qui nous menacent et qui menacent la France. Propagez cette dévotion du Chapelet du Christ!

Message du Christ

« Moi, Jésus, votre Seigneur, qui vous aime et qui ai souffert pour vous sous Ponce Pilate, Je vous demande de toujours porter sur vous le chapelet aux Sept Plaies douloureuses. Ce chapelet vous protègera ; par lui des grâces abondantes parviendront à ceux et à celles qui le porteront car j'étendrai mes bénédictions à tous ceux qui m'aideront à porter Ma Croix. Je promets ici, que toutes celles qui réciteront quotidiennement ; matin et soir, Mon chapelet, n'auront rien à craindre de l'envahisseur pour elles et pour leurs enfants. Je promets, en outre, que pour celles qui se consacreront à transmettre et à communiquer ce chapelet, J'assure de venir les chercher moi-même, à l'heure de leur mort, pour les conduire auprès du Père. Chaque grain de ce chapelet représente l'une de Mes blessures pour vous et le Sang que J'ai versé pour racheter l'homme ; en invoquant chacune de Mes Plaies, c'est la Miséricorde du Père que vous implorez, et elle vous sera donnée. En vérité, en vérité, Je vous le dis si vous M'aimez vraiment, priez comme Je vous l'ai enseigné. Alors, Je vous l'affirme : le Sang de Douleur versé pour vous se transformera en Sang d'Alliance et J'abrégerai l'épreuve des sept plaies que la France doit bientôt connaître pour racheter ses péchés ».
Ainsi soit-il.


Comment réciter le chapelet aux Sept Plaies ?

1°) Utiliser, pour cela, le chapelet spécial composé de sept septaines.

2°) Faire le Signe de la Croix avec la Croix du chapelet.

3°) Dire sur chacune des trois perles de la Trinité : « Bénis soient le Père, le Fils et le Saint-Esprit, maintenant et toujours, pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il ».

4°) Dire le « Notre Père » sur la médaille.

5°) Réciter le chapelet avec les invocations indiquées dans les 7 tableaux ci-dessous.

6°) Terminer par « Bénis soient le Père, le Fils et le Saint-Esprit, maintenant et toujours, pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il ».

7°) Faire le Signe de la Croix avec la croix du chapelet.

N.B. Ce chapelet du Christ ne prétend pas remplacer le Chapelet existant et le saint Rosaire. Mais il est révélé par Notre Seigneur Jésus-Christ pour freiner les désordres de ces temps troublés et pour tenter de compenser les effets de nos péchés en multipliant les grâces par la prière.

1ère septaine

« …pour la protection de Votre Église et du Saint Pape ».

1°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de Votre Église et du Saint Pape.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Chef Sacré couronné d'épines.

2°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de Votre Église et du Saint Pape.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main droite transpercée du clou de la Croix.

3°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de Votre Église et du Saint Pape.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main gauche transpercée du clou de la Croix.

4°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de Votre Église et du Saint Pape.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Sacré-Cœur transpercé par la lanc et l'offrande de Votre très Précieux Sang.

5°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de Votre Église et du Saint Pape.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied droit transpercé du clou de la Croix.

6°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de Votre Église et du Saint Pape.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied gauche transpercé du clou de la Croix.

7°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de Votre Église et du Saint Pape.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Epaule gauche qui porta douloureusement la Croix.

« Je Vous Salue Marie… »

2ème septaine

« …pour la conversion des pauvres pécheurs ».

1°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des pauvres pécheurs.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Chef Sacré couronné d'épines.

2°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des pauvres pécheurs.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main droite transpercée du clou de la Croix.

3°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des pauvres pécheurs.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main gauche transpercée du clou de la Croix.

4°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des pauvres pécheurs.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Sacré-Cœur transpercé par la lance et l'offrande de Votre très Précieux Sang.

5°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des pauvres pécheurs.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied droit transpercé du clou de la Croix.

6°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des pauvres pécheurs.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied gauche transpercé du clou de la Croix.

7°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des pauvres pécheurs.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Epaule gauche qui porta douloureusement la Croix.

« Je Vous Salue Marie… »

3ème septaine

« …pour la délivrance des âmes du purgatoire ».

1°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la délivrance des âmes du purgatoire.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Chef Sacré couronné d'épines.

2°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la délivrance des âmes du purgatoire.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main droite transpercée du clou de la Croix.

3°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la délivrance des âmes du purgatoire.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main gauche transpercée du clou de la Croix.

4°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la délivrance des âmes du purgatoire.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Sacré-Cœur transpercé par la lance et l'offrande de Votre très Précieux Sang.

5°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la délivrance des âmes du purgatoire.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied droit transpercé du clou de la Croix.

6°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la délivrance des âmes du purgatoire.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied gauche transpercé du clou de la Croix.

7°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la délivrance des âmes du purgatoire.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Epaule gauche qui porta douloureusement la Croix.

« Je Vous Salue Marie… »

4ème septaine

« …pour la protection de la France et du Grand Roi ».

1°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de la France et du Grand Roi.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Chef Sacré couronné d'épines.

2°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de la France et du Grand Roi.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main droite transpercée du clou de la Croix.

3°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de la France et du Grand Roi.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main gauche transpercée du clou de la Croix.

4°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de la France et du Grand Roi.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Sacré-Cœur transpercé par la lance et l'offrande de Votre très Précieux Sang.

5°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de la France et du Grand Roi.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied droit transpercé du clou de la Croix.

6°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de la France et du Grand Roi.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied gauche transpercé du clou de la Croix.

7°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la protection de la France et du Grand Roi.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Epaule gauche qui porta douloureusement la Croix.

« Je Vous Salue Marie… »

5ème septaine

« …pour tous ceux qui souffrent et ceux qui meurent aujourd'hui ».

1°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui souffrent et ceux qui meurent aujourd'hui.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Chef Sacré couronné d'épines.

2°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui souffrent et ceux qui meurent aujourd'hui.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main droite transpercée du clou de la Croix.

3°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui souffrent et ceux qui meurent aujourd'hui.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main gauche transpercée du clou de la Croix.

4°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui souffrent et ceux qui meurent aujourd'hui.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Sacré-Cœur transpercé par la lance et l'offrande de Votre très Précieux Sang.

5°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui souffrent et ceux qui meurent aujourd'hui.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied droit transpercé du clou de la Croix.

6°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui souffrent et ceux qui meurent aujourd'hui.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied gauche transpercé du clou de la Croix.

7°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui souffrent et ceux qui meurent aujourd'hui.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Epaule gauche qui porta douloureusement la Croix.

« Je Vous Salue Marie… »

6ème septaine

« …pour la conversion des francs-maçons ».

1°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des francs-maçons.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Chef Sacré couronné d'épines.

2°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des francs-maçons.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main droite transpercée du clou de la Croix.

3°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des francs-maçons.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main gauche transpercée du clou de la Croix.

4°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des francs-maçons.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Sacré-Cœur transpercé par la lance et l'offrande de Votre très Précieux Sang.

5°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des francs-maçons.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied droit transpercé du clou de la Croix.

6°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des francs-maçons.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied gauche transpercé du clou de la Croix.

7°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour la conversion des francs-maçons.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Epaule gauche qui porta douloureusement la Croix.

« Je Vous Salue Marie… »

7ème septaine

« …pour tous ceux qui Vous aiment et qui Vous servent ».

1°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui Vous aiment et qui Vous servent.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Chef Sacré couronné d'épines.

2°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui Vous aiment et qui Vous servent.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main droite transpercée du clou de la Croix.

3°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui Vous aiment et qui Vous servent.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Main gauche transpercée du clou de la Croix.

4°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui Vous aiment et qui Vous servent.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Sacré-Cœur transpercé par la lance et l'offrande de Votre très Précieux Sang.

5°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui Vous aiment et qui Vous servent.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied droit transpercé du clou de la Croix.

6°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui Vous aiment et qui Vous servent.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Pied gauche transpercé du clou de la Croix.

7°) Père Éternel, nous vous offrons les Sept Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ pour tous ceux qui Vous aiment et qui Vous servent.

Mon doux Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de la Sainte Plaie de Votre Epaule gauche qui porta douloureusement la Croix.

« Je Vous Salue Marie… »

« Bénis soient le Père, le Fils et le Saint-Esprit, maintenant et toujours pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il ».

Faire le Signe de la Croix avec la croix du chapelet.

Prière en l'honneur de la Plaire de l'épaule de Notre Seigneur

Cette plaie qui n'est pas connue des hommes, m'a occasionné plus de douleur que toutes les autres. Mais révèle-la aux hommes et sache que toute Grâce demandée en vertu de cette plaie sera accordée. Et à tous ceux qui, en souvenir d'elle, M'honoreront chaque jour par 3 Pater, Ave et Gloria, je pardonnerai tous leurs péchés mortels et véniels. Ils ne mourront pas de mort imprévue, et, à l'heure suprême, ils seront visités par la Bienheureuse Vierge et obtiendront Grâce et miséricorde.

Très aimé Seigneur, très doux agneau de Dieu, moi pauvre pécheur, j'adore et vénère la très sainte Plaie que Vous avez reçue à l'épaule en portant au Calvaire la très lourde Croix qui laissa découverts trois os saints, occasionnant une immense douleur. Je Vous supplie, en vertu des mérites de ladite Plaie, d'avoir pitié de moi en m’accordant la grâce (...) que je Vous demande ardemment, en me pardonnant de tous mes péchés mortels ou véniels, en m'assistant à l'heure de ma mort et en me conduisant dans Votre heureux Royaume. Amen !

Pour terminer réciter maintenant trois fois : Pater Noster, Ave Maria, Gloria

10209

Téléchargez le texte du Chapelet aux 7 Plaies de Jésus (pdf) en cliquant ici

Pour se procurer un chapelet de septaine

cliquer sur le lien suivant:

www.le-chapelet.com

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16 mai 2009

Fleur de Passion

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Fleur de Passion

méthode


Cette prière est un soutien pour entrer dans la méditation de la Passion et dans la communion à toute l'Eglise. Il ne s'agit donc pas ici de prier toutes les stations à chaque fois, mais bien plus de se laisser guider par l'Esprit Saint et méditer les stations qui nous interpellent, tout en gardant notre cœur ouvert sur les autres. peut être un jour serons nous plus attirés à méditer Gethsémani tandis qu'un autre, nous serons plus enclins à méditer la crucifixion, peut être enfin, aurons nous envie de prier plusieurs stations ou même toutes ! ... Peu importe ! L'important est de prier vraiment du fond de  notre cœur et de se laisser toucher par l'amour de Dieu durant le temps de l'oraison, alors l'invocation " Seigneur Jésus, pardon et miséricorde pour nos péchés" prendra tout son sens et sa profondeur; alors l'offrande de nous mêmes à la sainte Trinité sera vraiment sincère. or Jésus ne désire rien d'autre que l'amour sincère de notre cœur. L'important aussi est de vivre cette prière régulièrement, se fixer au moins peut-être un jour de la semaine. certains vont se demander à quoi correspond cette offrande de nous mêmes à Dieu. C'est très simple, cela signifie que du fond de notre cœur, nous désirons être à l'écoute de Dieu et surtout que nous acceptons de faire des efforts pour changer notre vie au fur et à mesure de l'appel de Dieu en nous. Nous ne pouvons en effet attendre de Dieu la conversion des autres, si nous mêmes nous ne nous convertissons pas en premier. Méditer ainsi la Passion du Christ, c'est reconnaître son amour fou pour nous et accepter de répondre concrètement à cet amour dans ce qui fait le quotidien de notre vie.


Ouverture


Signe de croix, Notre Père, Je Vous Salue Marie, Credo


Première Station

Gethsémani


Luc 22:39.44


Il sortit et se rendit comme de coutume au mont des oliviers et les disciples aussi le suivirent. Parvenu à ce lieu, il leur dit : «  Priez pour ne pas rentrer en tentation  . » Puis il s’éloigne d’eux, d’environ un jet de pierre et fléchissant les genoux , il priait : « Père si tu veux , éloigne de moi cette coupe! Cependant que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui se fasse ! » Alors lui apparut du ciel un ange qui le réconfortait. Entré en agonie, il priait de façon plus instante et sa sueur devint comme de grosses gouttes de sang qui tombaient à terre.


Attitude: Se mettre profondément en vérité devant le Seigneur et reconnaître notre propre péché.

Oraison silencieuse ( 5mn )

Prière: « Seigneur Jésus, pardon et miséricorde pour nos péchés ». X10

invocation: Trinité Sainte je m’offre à toi en réparation des péchés de ton Eglise dont je fais partie moi aussi.


Deuxième Station

Baiser de Judas


Luc 22: 47.48


Tandis qu’il parlait encore, voici une foule et à sa tête marchait le nommé Judas, l’un des douze, qui s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser. Mais Jésus lui dit: «  Judas, c’est par un baiser que tu livre le Fils de l’homme ! »


Péché: recherche de l’argent, de la gloire personnelle

Oraison silencieuse, ( 5mn )

Prière : « Seigneur Jésus, pardon et miséricorde pour nos péchés » X 10

invocation: Trinité Sainte je m’offre à toi en réparation des péchés de ton Eglise dont je fais partie moi aussi


Troisième Station

Fuite des disciples


Marc 14: 50


Et l’abandonnant, ils prirent tous la fuite. Un jeune homme le suivait, n’ayant pour tout vêtement qu’un drap, et on le saisit; mais lui, lâchant le drap s’enfuit tout nu .


Péché : Lâcheté devant le témoignage à donner , ou l’exigence de la foi à appliquer

Oraison silencieuse ,( 5mn )

Prière: « Seigneur Jésus, pardon et miséricorde pour nos péchés » X10

invocation: Trinité Sainte je m’offre à toi en réparation des péchés de ton Eglise dont je fais partie moi aussi


Quatrième Station

reniement de Pierre


Luc 22: 59.62


Mais Pierre dit  : « Homme je ne sais pas ce que tu dis. » Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta, et le Seigneur, se retournant, fixa son regard sur Pierre. Et Pierre se ressouvint de la parole du Seigneur, qui lui avait dit : «  Avant que le coq ait chanté aujourd’hui , tu m’auras renié trois fois. » Et sortant dehors, il pleura amèrement .


Péché : Dire non à l’appel de Dieu , à sa volonté , par peur du regard et des réactions des autres

Oraison silencieuse, ( 5mn )

Invocation: « Seigneur Jésus, pardon et miséricorde pour nos péchés » X 10

Prière:  Trinité Sainte je m’offre à toi en réparation des péchés de ton Eglise dont je fais partie moi aussi


Cinquième Station

Jésus devant le Sanhedrin


Matthieu 26: 63.67


«Le grand prêtre lui dit : «  je t’adjure par le Dieu vivant de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu . » « Tu l’as dit, lui dit Jésus. D’ailleurs je vous le déclare, dorénavant vous verrez le Fils de l’homme siégeant à droite de la Puissance et venant sur les nuées du ciel. » Alors le grand prêtre déchira ses vêtements en disant : «  Il a blasphémé. Qu’avons nous encore besoin de témoins ? Là , vous venez d’entendre le blasphème, qu’en pensez vous ? » Ils répondirent : «  Il est passible de mort. » Alors ils lui crachèrent au visage et le giflèrent; d’autres lui donnèrent des coups en disant: «  Fais le prophète , Christ , dis nous qui t’a frappé . »


Péché : lutte de pouvoir d’argent, de gloire au sein même de l’Eglise ; jalousie et refus de la vocation des autres consacrés, aboutissant à leur rejet, à leur écrasement.

Oraison silencieuse, ( 5mn )

Invocation: « Seigneur Jésus, pardon et miséricorde pour nos péchés » X10

Prière: Trinité Sainte je m’offre à toi en réparation des péchés de ton Eglise dont je fais partie moi aussi


Sixième Station

Jésus devant Pilate


Matthieu 27: 22.25


Pilate leur dit : « Que ferai-je donc de Jésus qu’on appelle Christ ? » Ils disent tous: « Qu’il soit crucifié ! » Il reprit: «  Quel mal a-t-il donc fait ? » Ils criaient plus fort: « Qu’il soit crucifié! » Voyant qu’ill n’aboutissait à rien mais qu’il s’en suivait plutôt un tumulte, Pilate prit de l’eau, se lava les mains en présence de la foule, en disant: «  Je ne suis pas responsable de ce sang; à vous de voir ! » Et tout le peuple répondit : «  Que son sang soit sur nous et sur nos enfants. »


Péché: Des gouvernants chrétiens qui oublient le Christ dans leur décisions , mais aussi faiblesse des autorités ecclésiastiques devant les pouvoirs politiques

Oraison silencieuse, ( 5mn )

Invocation: « Seigneur Jésus, pardon et miséricorde pour nos péchés » X 10

Prière:  Trinité Sainte je m’offre à toi en réparation des péchés de ton Eglise dont je fais partie moi aussi


Septième Station

Jésus flagellé


Matthieu 22:26


Alors il leur relâcha Barabbas; quant à Jésus, après l’avoir fait flageller, il le leur livra pour être crucifié.


Péché: Eucharistie mal célébrées, mal vécues, mal reçues Et toutes formes de sacrilège de l’Eucharistie

Oraison silencieuse, ( 5mn )

Invocation: « Seigneur Jésus, pardon et miséricorde pour nos péchés » X10

Prière: Trinité Sainte je m’offre à toi en réparation des péchés de ton Eglise dont je fais partie moi aussi


Huitième Station

Jésus couronné d’épines


Matthieu 22: 27.31

Alors les soldats du gouverneurs prirent avec eux Jésus dans le prétoire et ameutèrent sur lui toute la cohorte. L’ayant dévêtu, ils lui mirent une chlamyde écarlate puis ayant tressé une couronne avec des épines, il la lui placèrent sur la tête avec un roseau dans sa main droite. Et s’agenouillant devant lui, ils se moquèrent de lui en disant : «  Salut roi des juifs ! » et crachant sur lui, ils prenaient le roseau et en frappaient sa tête. Puis quand ils se furent moqués de lui, ils lui ôtèrent la chlamyde, lui remirent ses vêtements et l’emmenèrent pour le crucifier .


Péché: Tourner en dérision la religion, les prêtres, le pape

Oraison silencieuse, ( 5mn )

Invocation: « Seigneur Jésus, pardon et miséricorde pour nos péchés » X10

Prière: Trinité Sainte je m’offre à toi en réparation des péchés de ton Eglise dont je fais partie moi aussi


Neuvième Station

Simon de Cyrène

Marc 15: 20.22


Ils le mènent dehors afin de le crucifier. Et ils requièrent pour porter sa croix, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, qui passait par là en revenant des champs. Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha, ce qui se traduit par lieu du crâne .


Péché: refuser le combat spirituel, ne pas aider les fidèles à porter leur croix, ne pas leur apprendre la valeur rédemptrice de la souffrance. Ne pas visiter les malades ( confession eucharistie , onction des malades )

Oraison silencieuse, ( 5mn )

Invocation: « Seigneur Jésus, pardon et miséricorde pour nos péchés » X10

Prière:  Trinité Sainte je m’offre à toi en réparation des péchés de ton Eglise dont je fais partie moi aussi


Dixième Station

Les femmes de Jérusalem


Luc 23: 27.31


Une grande masse du peuple le suivait ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Mais se retournant vers elles, Jésus dit : «  Filles de Jérusalem ne pleurez pas sur moi pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! ….Car si l’on traite ainsi le bois vert qu’adviendra-t-il du sec ? »


Péché: Ne pas faire d’examen de conscience donc ne pas pleurer ses propres fautes et ne pas prendre le chemin de la conversion. Pleurer des larmes de crocodiles sur son état de pécheur et se complaire dans son mal sous prétexte de la nature ( je suis comme ça , je ne peux pas changer !)

Oraison silencieuse, ( 5mn )

Invocation: « Seigneur Jésus, pardon et miséricorde pour nos péchés » X10

Prière: Trinité Sainte je m’offre à toi en réparation des péchés de ton Eglise dont je fais partie moi aussi


Onzième Station

Jésus est crucifié


Luc 23: 33.34


Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé crâne, ils l’y crucifièrent ainsi que les malfaiteurs, l’un à sa droite, l’un à sa gauche. Jésus disait  « Père pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. ».


Péché : Ne pas contempler Jésus dans la Passion. Ne pas se mettre « à genoux » devant Jésus crucifié et dans cet état ne pas le reconnaître comme étant fils de Dieu et Dieu lui-même. Douter de la puissance du sacrifice du Christ, de son amour infini de sa grande miséricorde.

Oraison silencieuse, ( 5mn )

Invocation: « Seigneur Jésus, pardon et miséricorde pour nos péchés » X10

Prière: Trinité Sainte je m’offre à toi en réparation des péchés de ton Eglise dont je fais partie moi aussi


Douzième Station

Le partage des vêtements


Jean 19:23.24


Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et en firent quatre parts, une part pour chaque soldat, et la tunique. Or la tunique était sans couture, tissée d’une pièce à partir du haut; ils se dirent donc entre eux: « Ne la déchirons pas mais tirons au sort qui l’aura. »: afin que l’écriture fut accomplie: Ils se sont partagé mes habits et mon vêtement, ils l’ont tiré au sort.


Péché: manque d’œcuménisme. Dissension entre les différentes église chrétiennes; dissensions entre les différentes familles catholiques, dissension également entre les pasteurs, entre les âmes consacrées. manquement donc à l’unité et à l’amour à cause du « gain personnel » ( propres idées, propres avantages)

Oraison silencieuse, ( 5mn )

Invocation: « Seigneur Jésus, pardon et miséricorde pour nos péchés » X10

Prière: Trinité Sainte je m’offre à toi en réparation des péchés de ton Eglise dont je fais partie moi aussi


Treizième Station

Jésus raillé et outragé


Marc 15: 29.32


Les passants l’injuriaient en hochant la tête et en disant: « Eh ! Toi qui détruis le sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve toi toi-même en descendant de la croix! ». Pareillement les grands prêtres se gaussaient entre eux avec les scribes et disaient: «  Il en a sauvé d’autres et il ne peut se sauvé lui-même ! Que le Christ, le roi d’Israel, descende maintenant de la croix pour que nous voyons et croyons !».


Péché: Critiques, moqueries, incompréhension vexations des âmes choisies. Humiliations voir persécution des vocations particulières. refuser de reconnaître l’œuvre de l’esprit saint en autrui (et dire que cela vient de la personne ou même du malin)

Oraison silencieuse, ( 5mn )

Invocation: « Seigneur Jésus, pardon et miséricorde pour nos péchés » X10

Prière: Trinité Sainte je m’offre à toi en réparation des péchés de ton Eglise dont je fais partie moi aussi


Quatorzième Station

Le bon larron


Luc 23: 39.43


L’un des malfaiteurs suspendu à la croix l’injuriait: «  N'es-tu pas le Christ ? Sauve toi toi-même et nous aussi ! » Mais l’autre le reprenant déclara: « Tu n’as même pas crainte de Dieu, alors que tu subis la même peine ? Pour nous c’est justice, nous payons nos actes, mais lui n’a rien fait de mal. » Et il disait : «  Jésus souviens toi de moi lorsque tu viendras avec ton royaume. » Et il lui dit : «  En vérité, je te le dis, aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. »


Péché: se révolter contre Dieu dans les épreuves. Savoir que l’on a tort et pourtant refuser de l’admettre, de se soumettre à la « justice », à la volonté de Dieu; cultiver donc son orgueil, sa colère voir sa haine !

Oraison silencieuse, ( 5mn )

Invocation: « Seigneur Jésus, pardon et miséricorde pour nos péchés » X10

Prière: Trinité Sainte je m’offre à toi en réparation des péchés de ton Eglise dont je fais partie moi aussi


Quinzième Station

Jésus et sa mère


Jean 19: 25.27


Or près de la croix se tenait sa mère et la sœur de sa mère, marie femme de Clopas et Marie de Magdala. Jésus donc, voyant sa mère et se tenant près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère: «  Femme voici ton fils. » Puis il dit au disciple: «  Voici ta mère. » Dès cette heure là, le disciple l’accueillit chez lui.


Péché: Refuser Marie comme notre Mère. Ne pas reconnaître ses messages (appels à la conversion). ne pas apprendre aux fidèles à bien vivre le rosaire

Oraison silencieuse, ( 5mn )

Invocation: « Seigneur Jésus, pardon et miséricorde pour nos péchés » X10

Prière: Trinité Sainte je m’offre à toi en réparation des péchés de ton Eglise dont je fais partie moi aussi


Seizième Station

la mort de Jésus


Marc 15: 33.39


Quand il fut la sixième heure , l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure Jésus clama en un grand cri: « Eloï ! Eloï ! Lema sabbachthani » ce qui veut dire: « Mon Dieu! Mon Dieu! Pourquoi m’as tu abandonné? » Certains des assistants disaient en l’entendant: «  Voilà qu’ils appelle Élie! » Quelqu’un courut tremper une éponge dans du vinaigre et l’ayant mis au bout d’un roseau, il lui donnait à boire en disant: « Laissez que nous voyons si Élie va venir le descendre! » Or Jésus jetant un grand cri expira. Et le voile du temple se déchira en deux, du haut en bas. Voyant qu’il avait ainsi expiré le centurion qui se tenait en face de lui s’écria: « Vraiment cet homme était fils de Dieu ».


Péché: refuser de mourir à soi-même, à sa volonté propre. Vouloir garder sa vie alors même que l’on est censé appartenir « corps et âme » au Christ

Oraison silencieuse, ( 5mn )

Invocation: « Seigneur Jésus, pardon et miséricorde pour nos péchés » X10

Prière: Trinité Sainte je m’offre à toi en réparation des péchés de ton Eglise dont je fais partie moi aussi.


Dix-septième Station

Le Cœur transpercé


Jean 19: 31.37


Comme c’était la préparation de la Pâque, les juifs, pour éviter que les corps restent en croix durant le sabbat; car ce sabbat était un grand jour; demandèrent à Pilate qu’on leur brisât les jambes et qu’on les enlevât. Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l’autre qui avaient été crucifiés avec lui. Venus à Jésus, quand ils virent qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes mais l’un des soldats, de sa lance lui perça le côté, et il en sortit aussitôt du sang et de l’eau - celui qui a vu rend témoignage - son témoignage est véritable et celui là sait qu’il dit vrai - pour que vous aussi vous croyez. Car cela est arrivé afin que l’écriture fut accomplie: Pas un os ne lui sera brisé. Et un autre écriture dit encore: Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé.


Péché: Ne pas croire à l’amour de Dieu, à sa miséricorde infinie. Ne pas venir puiser au pied de la croix et dans son Cœur transpercé la grâce dont nous avons besoin non seulement pour nous même mais encore pour tous ceux qui nous sont confiés

Oraison silencieuse, ( 5mn )

Invocation: « Seigneur Jésus, pardon et miséricorde pour nos péchés » X 10

Prière: Trinité Sainte je m’offre à toi en réparation des péchés de ton Eglise dont je fais partie moi aussi


Prières Finales


Acte d'espérance


Mon Dieu, j'espère avec une ferme confiance que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde et le bonheur éternel dans l'autre, parce que vous l'avez promis et que vous tenez toujours vos promesses


On peut aussi terminer par la prière de Saint François, marquant ainsi notre confiance en Dieu qui transforme les cœurs et notre réel désir de changer de vie .


Seigneur , fais de moi un instrument de ta paix

Là où est la haine que je mette l’amour,

Là où est l’offense que je mette le pardon,

Là où est la discorde que je mette l’union,

Là où est l’erreur que je mette la vérité,

Là où est le doute que je mette la foi,

Là où est le désespoir que je mette l’espérance,

Là où sont les ténèbres que je mette la lumière,

Là où est la tristesse que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant d’être consolé que de consoler,

D’être compris que de comprendre,

d’être aimé que d’aimer.

Car c’est en donnant que l’on reçoit,

En s’oubliant soi-même que l’on se retrouve soi-même,

c’est en pardonnant que l’on obtient le pardon,

c’est en mourant que l’on ressuscite à l’éternelle vie. Amen.

Texte extrait du site www.passioniste.org.pf

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Téléchargez le texte de Fleur de la Passion (pdf) en cliquant ici

25 avril 2009

La Dévotion des trois Credo en l'honneur de Sainte Philomène

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La Dévotion des trois Credo en l'honneur de Sainte Philomène

Un jour, Soeur Marie Louise de Jésus, Supérieure générale de la Congrégation des Sœurs des Douleurs de Marie, décédée en 1875, eût recours à Sainte Philomène et lui demanda de lui révéler une prière fervente. Sainte Philomène lui enseigna la prière suivante.

Je vous salue, Sainte Philomène, Vierge et Martyre de Jésus-Christ, je vous supplie de prier Dieu pour les justes afin qu'ils persévèrent dans leur Justice et croissent dans les vertus de jour en jour.

Credo

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre. Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur; qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers; le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en en l'Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.

Je vous salue, Sainte Philomène, Vierge et Martyre de Jésus-Christ, et je Vous supplie de prier Dieu pour les pécheurs afin qu'ils se convertissent et commencent une vie de grâce.

Credo

Je vous salue, Sainte Philomène, Vierge et Martyre de Jésus-Christ, et je Vous supplie de prier Dieu pour ceux qui ont renié leur Foi et pour les infidèles, afin qu'ils rentrent au bercail de la vraie Église et servent Dieu en esprit et en vérité.

Credo

Réciter ensuite trois Gloire au Père, en l'honneur de la Très Sainte Trinité en reconnaissance des grâces accordées

Ensuite, réciter le Salve Regina, en l'honneur de la Vierge Douloureuse et en reconnaissance de la force miraculeuse de Sainte Philomène.

Salve Regina

Salut, Reine, mère de miséricorde, notre vie, notre douceur, notre espérance, salut. Enfant d'Eve, de cette terre d'exil, nous crions vers Vous, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. O Vous, notre Avocate, tournez vers nous Votre regard Miséricordieux, Et au sortir de cet exil, obtenez-nous de pouvoir contempler Jésus, le fruit béni de Votre Sein, ô Clémente, ô bienveillante, ô douce Vierge Marie.

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Téléchargez le texte des 3 Credo (pdf) en cliquant ici

7 février 2009

Une semaine avec les âmes du Purgatoire

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Une semaine avec les âmes du PurgatoireLes souffrances des âmes du purgatoire


Les âmes du purgatoire souffrent de mille façons diverses; il y autant de sortes de purgatoire qu’il y a d’âmes. Chaque âme éprouve la nostalgie de Dieu et c’est bien la plus lancinante de toutes les douleurs. De plus, chaque âme est punie dans ce et par ce qui l’a fait pécher. c’est déjà, dans une certaine mesure, le cas sur la terre où la punition suit la mauvaise action: celui qui mange avec excès souffre de maux de ventre et devient trop lourd; celui qui fume trop est intoxiqué par la nicotine et attrape le cancer du poumon. Une âme qui est dans le lieu de purification a une image si fulgurante de Dieu: Dieu lui est apparu dans une beauté, une pureté si rayonnante, si aveuglante, que toutes les forces du ciel ne suffiraient pas à la faire mouvoir pour se présenter devant Dieu, tant qu’il subsiste en elle la moindre souillure. Seule une âme lumineuse, parfaite, ose aller à la rencontre de la lumière éternelle et de la perfection divine pour contempler Dieu face à face.

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Comment secourir les âmes du purgatoire


1. Par le Saint Sacrifice de la messe.
2. Par des souffrances expiatoires.
3. Le rosaire est, après le Saint Sacrifice de la Messe, le moyen le plus efficace.
4. Le Chemin de la Croix.
5. Les indulgences sont d’une valeur inestimable, disent les âmes. 6. Les aumônes et les bonnes oeuvres, surtout les dons en faveur des missions.
7. Faire brûler des cierges.
8. Jeter de l’eau bénite. (Un jour, Maria Simma jeta de l’eau bénite pour les âmes. Une voix lui dit: «Encore». )


Le secours le plus précieux que nous puissions donner aux âmes, est sans aucun doute la messe, mais dans la mesure seulement où les défunts en ont eu l’estime de leur vivant. Pensons à offrir des messes pour nos défunts !

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Prière pour le dimanche

O Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous supplie, par le Sang Très Précieux que Jésus, Votre Divin Fils, a répandu dans le Jardin des Oliviers, de délivrer les Âmes du Purgatoire; je Vous recommande particulièrement la plus abandonnée. Conduisez-la dans le séjour de la gloire, afin qu'elle Vous loue et Vous bénisse pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.


Pater, Ave, De Profundis

Prière pour le lundi


O Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous supplie, par le Sang Très Précieux que Jésus, Votre Divin Fils, a répandu dans sa cruelle flagellation, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celle qui doit le plus tôt entrer dans Votre Gloire, afin qu'elle commence dès à présent à Vous bénir pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.


Pater, Ave, De Profundis

Prière pour le mardi


O Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous supplie, par le Sang Très Précieux que Jésus, Votre Divin Fils a répandu dans son douloureux couronnement d'épines, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celle qui devrait être la dernière à sortir de ce lieu de tourments, afin qu'elle ne tarde pas à Vous louer dans Votre Gloire et à Vous bénir à tout jamais. Ainsi soit-il.


Pater, Ave, De Profundis


Prière pour le mercredi


O Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous supplie par le Sang très précieux que Jésus Votre Divin Fils, a répandu dans les rues de Jérusalem, en portant une si pesante croix sur ses épaules sacrées, de délivrer les âmes du Purgatoire, et tout particulièrement celle qui est la plus riche de mérites devant Vous, afin qu'élevée au rang sublime qu'elle attend, elle Vous loue hautement et Vous bénisse à jamais. Ainsi soit-il.


Pater, Ave, De Profundis


Prière pour le jeudi


O Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous supplie, par le Corps Adorable et le Très Précieux Sang de Votre Divin Fils Jésus, qui, la veille de Sa Passion, se donna lui-même en nourriture et en breuvage à ses apôtres bien-aimés, et laissa ainsi à toute son Église un sacrifice perpétuel, et à ses fidèles un aliment vivifiant, de délivrer les âmes du Purgatoire, et tout spécialement la plus dévote à ce Mystère d'un amour infini, afin qu'elle Vous loue par Votre Divin Fils, et avec Votre Divin Fils, en union avec le Saint-Esprit, dans le séjour de Votre Gloire, pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.


Pater, Ave, De Profundis


Prière pour le vendredi


O Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous supplie, par le Très Précieux Sang que Jésus, Votre Divin Fils, a répandu à pareil jour sur l'arbre de la Croix, surtout par les plaies de ses mains et de ses pieds sacrés, de délivrer les âmes du Purgatoire, et en particulier celle pour laquelle je suis le plus obligé de prier, afin que ce ne soit pas par ma faute que Vous ne l'introduisiez pas aussitôt dans le sain de Votre Gloire, pour Vous louer et Vous bénir à tout jamais. Ainsi soit-il.


Pater, Ave, De Profundis


Prière pour le samedi


O Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous supplie par le Très Précieux Sang qui jaillit du côté de Jésus, Votre Divin Fils, à la vue de sa Très Sainte Mère, plongée dans une extrême douleur, de délivrer les âmes du Purgatoire, et en particulier celle qui a été la plus dévote à cette grande Reine, afin qu'elle soit admise au plus tôt dans Votre Gloire, et puisse Vous louer en Elle et Elle en Vous, pendant tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Pater, Ave, De Profundis

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Téléchargez le texte de la Semaine avec les Ames du Purgatoire (pdf) en cliquant ici

2 février 2009

La Présentation de Jésus au Temple

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La Fête de la Présentation de Jésus au Temple et de la Purification de Marie

Fête le 2 février

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Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc (2: 22-32)


Quand vint le jour, selon la Loi de Moïse, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, comme il est écrit dans la Loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur ; et pour offrir en sacrifice, comme l'ordonne la Loi du Seigneur, deux tourterelles, ou deux petits de colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon;et cet homme juste et craignant Dieu attendait la consolation d'Israël ; et le Saint-Esprit était en lui. Et il lui avait été révélé par le Saint-Esprit qu'il ne verrait point la mort sans voir auparavant le Christ du Seigneur. Et par un mouvement de l'Esprit, il vint au Temple. Et comme les parents de Jésus l'y apportaient, afin d'accomplir pour l’Enfant ce qui était en usage selon la Loi, Siméon le prit dans ses bras, et il bénit Dieu, et il dit : « C'est maintenant, Seigneur,que vous laisserez aller en paix votre serviteur, selon votre parole ; parce que mes yeux ont vu le Sauveur que vous avez destiné à être exposé aux regards de tous les peuples, pour être la Lumière qui éclairera les nations, et la gloire de votre peuple d'Israël. »

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La fête de ce jour a un double objet, célébrer la Purification de Marie et la Présentation de Jésus au Temple selon la loi de Moïse. Cette loi fixait le temps où les mères devaient se présenter avec leurs nouveau-nés devant les autels, et elle exigeait une offrande pour le rachat des enfants mâles. Ni Marie, toute pure dans sa maternité, ni Jésus, Fils de Dieu, n'étaient obligés à cette cérémonie; cependant par humilité, et pour donner aux hommes un éclatant exemple d'obéissance aux lois divines, Marie, accompagnée de Joseph et portant Jésus en Ses bras, Se rendit au Temple de Jérusalem. La fête chrétienne qui nous conserve le souvenir de cette cérémonie porte, dans le langage populaire, le nom de la Chandeleur, à cause de la procession qui se fait ce jour-là dans nos églises avec des cierges allumés. Les cierges symbolisent Notre-Seigneur Jésus-Christ, Lumière du monde; la procession représente le passage de la sainte Famille dans le Temple et la rencontre des deux vieillards Siméon et Anne. Saint Anselme, développant ce mystère, nous dit qu'il y a trois choses à considérer dans le cierge: la cire, la mèche et la flamme. La cire, ouvrage de l'abeille virginale, est la Chair du Christ; la mèche, qui est intérieure, est Son Âme; la flamme, qui brille en la partie supérieure est Sa Divinité. La procession de la Chandeleur nous apparaît comme la marche du peuple chrétien à la lumière du Christ, figuré par les cierges que porte le clergé, la portion choisie de l'Église, comme Jésus même était porté entre les bras de Marie, entre ceux du saint vieillard Siméon et du pontife qui L'offrit au Seigneur. Les cierges de la Chandeleur sont bénits avec une solennité toute particulière et avec l'emploi des prières les plus touchantes. Conservés dans la maison des chrétiens, ils sont un gage de la protection divine. Il est dans l'esprit de l'Église d'allumer les cierges de la Chandeleur pour repousser les esprits de ténèbres, dans les dangers corporels et spirituels, au lit des mourants, pour éloigner d'eux l'ennemi des hommes, qui fait alors son suprême effort afin d'arracher les âmes à Dieu. C'est bien alors surtout, en effet, que l'homme a besoin du recours du Rédempteur, vraie lumière des âmes, pour illuminer les derniers instants de sa vie.


Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Mame, 1950


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La Présentation de Jésus au Temple

Extrait des révélations de la Vénérable Maria d'Agreda


La très-sainte Vierge et saint Joseph restèrent avec le divin enfant dans la pauvre maison de Bethléem, jusqu'au temps prescrit par la loi de le présenter au temple, qui étaIt de quarante jours. Le temps étant accompli, ils résolurent d'aller à Jérusalem, et d'offrir suivant la loi le fils unique du père éternel, connaissant le désir qu'il avait d'être soumis à la loi et d'être offert à son divin Père. Ayant fixé le jour du départ, il prirent congé de la pieuse femme qu'ils laissèrent comblée de célestes bénédictions. Ils allèrent d'abord visiter la sainte grotte, et prosternés à terre, ils vénérèrent ce lieu sacré avec de tendres émotions. Après avoir accompli cette dévotion, la sainte Vierge demanda pour satisfaire sa profonde humilité la permission à son époux de faire le voyage à pied nu, et de porter dans ses bras le saint enfant. Saint Joseph lui accorda sa dernière demande, mais non la première dans la crainte qu'elle éprouvât une trop grande souffrance. L'humble Vierge ne répliqua rien, elle demanda avec saint Joseph la bénédiction à son fils, qui la leur donna d'une manière visible et ils se mirent en voyage; elle fut accompagnée non-seulement des dix mille anges qui l'assistaient depuis l'incarnation mais de plusieurs autres légions. Il faisait un froid très-vif qui n'épargnait pas son créateur ,et plusieurs fois le saint enfant en pleura dans les bras de sa mère, comme homme véritable. Touchée de ces souffrances elle se servit de son autorité sur les créatures, et changea ces rigueurs à un temps très-doux pour son fils, mais elle n'usa jamais pour elle de ce pouvoir.

Les trois saintes personnes s'approchaient déjà de Jérusalem, lorsque Dieu par des lumières intérieures prévint saint Siméon et Amie la prophétesse que le Messie venait pour être présenté au temple, mais dans un état pauvre et humble Siméon et Anne s'étant communiqués leurs saintes inspirations résolurent d'envoyer un des serviteurs à la rencontre sur le chemin de Bethléem pour les conduire dans sa maison, sans lui découvrir la qualité des personnes au-devant des quelles il allait. Le serviteur exécuta avec soin ce qu'on lui avait ordonné, il rencontra les trois pauvres pèlerins, les conduisit dans sa maison et vint en donner avis au saint prêtre. Pendant ce temps la sainte Vierge et saint Joseph recherchèrent ce qu'ils devaient faire, ils arrêtèrent que le soir même Joseph irait offrir au temple les présents des rois mages, afin que l'offrande restât plus secrète, et au retour il achèterait les tourterelles qu'il fallait offrir le jour suivant en public. Il exécuta ponctuellement tout cela, et le matin la Vierge mère ayant enveloppé l'enfant divin dans ses langes et préparé toutes choses, se dirigea vers le temple accompagnée de saint Joseph et de milliers d'anges en forme humaine, visibles à ses yeux. Étant arrivée, elle se prosterna à terre, et adora le Très-Haut, en ce moment la très-sainte Trinité se manifesta à elle par une vision intellectuelle et elle entendit une voix qui dit : Hic est filius meus dilectus, in quo mihi benè complacui. En même temps Siméon conduit par l'esprit de Dieu vint au temple, et s'approchant du lieu où était Marie avec Jésus, il les vit tous rayonnants d'une vive lumière. Anne vint aussi au temple conduite par l'esprit de Dieu et vit la même chose. Siméon prit l'enfant dans ses bras, l'offrit au père éternel et entonna le célèbre cantique : Nunc dimittis servum tuum, domine, secundum verbum tuum in pace. Il annonça ensuite la passion cruelle qu'elle devait souffrir dans son coeur à la vue des souffrances de Jésus. Lorsque le saint prêtre prophétisa la passion, l'enfant inclina humblement la tête pour témoigner qu'il acceptait la prophétie et voulait l'accomplir. Après cela la sainte Vierge prit congé du prêtre à qui elle demanda la bénédiction et baisa la main, elle se tourna ensuite vers sainte Anne sa maîtresse et la pria de la bénir. Étant sortis du temple, ils retournèrent à la maison que leur avait fait préparer Siméon où ils restèrent encore plusieurs jours. Ils allaient chaque jour au temple renouveler leur offrande, et ils restaient en prières, depuis l'heure de tierce jusqu'au soir, dans le lieu le plus humble et le plus retiré du temple.

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La Purification de la Bienheureuse Vierge Marie


La Purification de la Vierge Marie eut lieu quarante jours après la Nativité du Seigneur. Cette fêté a été nommée ordinairement de trois manières, la Purification, Hypopante ou rencontre, et la Chandeleur. On la nomme Purification parce que, quarante jours après la naissance du Seigneur, la Vierge vint au Temple se purifier, selon la coutume introduite par la loi, quoique cette loi ne l’obligeât point. En effet au Lévitique (XII), la loi ordonnait que là femme qui, ayant usé du mariage, enfanterait un fils, serait impure pendant sept jours, impure au point de s'abstenir de toute espèce de commerce avec les hommes, et de l’entrée du temple:

Mais après les sept jours; elle redevenait pure ; en sorte qu'elle pouvait se trouver avec les hommes mais elle avait encore trente trois jours a passer avant de pouvoir entrer' dans le temple à raison de son impureté. Enfin après quarante jours, elle entrait dans le temple et offrait son enfant avec des présents. Que si elle avait enfanté une femme, les jours étaient doublés pour ses rapports avec les hommes et pour l’entrée du temple. Pourquoi donc le Seigneur a-t-il ordonné que, au 40e jour, l’enfant fût offert dans le temple ? on peut en donner trois raisons. La première afin que l’on,comprenne par là que comme l’enfant est introduit au 40e jour dans le temple matériel, de même 40 jours après sa conception, pour le plus souvent, son âme est infuse dans le corps comme dans son temple. Ceci est rapporté dans l’Histoire scholastique , quoique les physiciens (médecins) disent que le corps est perfectionné en 46 jours. La seconde, que comme l’âme infuse au 40e jour dans le corps, est souillée par le corps lui-même, de même au 40e jour, en entrant dans le temple, l’âme est désormais lavée de cette tache par les offrandes. La troisième, pour donner à comprendre que; ceux-là mériteront d'entrer dans le temple céleste qui auront voulu observer les dix commandements avec la, foi aux quatre Evangiles. Pour celle qui enfantait une femme, ces jours sont doubles, quant à l’entrée dans le temple, comme ils sont doublés pour la formation de son corps : car ainsi que le corps d'un homme est organisé et rendu parfait en 40 jours. et que pour le plus souvent, l’âme est infuse au 40e jour, ainsi le corps d'une femme est achevé en 80 jours et au 80e jour, pour le plus souvent, l’âme anime son corps. Pourquoi donc le corps d'une femme met-il plus de temps à se parfaire et l’âme à l’animer que le corps d'un homme ? Sans parler des raisons prises de la nature, on peut en assigner trois autres. La première, c'est que J.-C.; devant prendre chair dans le sexe viril, afin d'honorer, ce sexe et lui octroyer une plus grande grâce, il voulut que l’enfant fût formé plus tôt et que la femme fût purifiée plus vite. La seconde, que la femme ayant plus péché que l’homme, ses infirmités fussent doubles des infirmités de l’homme extérieurement en ce mondé, de même alors, elles ont dû être doublées intérieurement dans le sein. La troisième, pour donner à comprendre par là que la femme a été d'une certaine manière plus à charge à Dieu que l’homme, puisqu'elle a failli davantage. En effet Dieu est en quelque sorte fatigué par nos actions mauvaises, ce qui lui fait dire dans Isaïe (XLIII) : «Vous  m’avez rendu comme votre esclave par vos péchés. » Et ailleurs il dit encore par Jérémie (VI) : « J'ai travaillé avec grand effort. » La bienheureuse Vierge n'était donc pas tenue à cette loi de la purification, puisqu'elle n'a pas conçu en usant du mariage, mais par un souffle mystique. Aussi Moïse a ajouté : « en usant du mariage, » ce qui n'était pas nécessaire par rapport aux autres femmes qui conçoivent toutes , de cette manière, mais Moïse a ajouté ces mots, dit saint Bernard, parce qu'il venait de faire injure à la mère du Seigneur. Cependant elle voulut se soumettre à la loi pour quatre raisons. La première, pour donner l’exemple de l’humilité. Ce qui fait dire à saint Bernard : «O Vierge vraiment bienheureuse, vous n'aviez aucun motif ni aucun besoin de vous purifier ; mais est-ce que votre Fils avait besoin de la circoncision? Soyez au milieu des femmes comme l’une d'elles, car vôtre fils aussi se rend semblable aux autres enfants. » Or, cette humilité ne vint pas seulement de la mère, mais encore du Fils, qui voulut ici, comme elle, se soumettre à la loi. En effet, dans sa naissance, il se posa en homme pauvre, dans sa circoncision en homme pauvre et pécheur, mais aujourd'hui il se traite en homme pauvre, et pécheur et esclave; en pauvre, puisqu'il choisit l’offrande des pauvres; en pécheur, puisqu'il veut être purifié avec sa mère; en esclave, puisqu'il a voulu être racheté, et même peu après il voulut être baptisé, non pour effacer en sondes fautes, mais pour offrir au monde l’exemple de la plus grande humilité, et pour donner des preuves que ces remèdes ont été bons au temps où on les employait.. Car cinq remèdes furent institués, dans une certaine succession de temps, contre le péché originel. Trois d'entre eux, selon Hugues de Saint-Victor, ont été institués sous la' loi ancienne les oblations, les dîmes et les immolations des sacrifices, qui signifiaient merveilleusement l’œuvre de notre rédemption. Car le mode de rachat était exprimé par l’oblation; le prix lui-même de l’oblation, par le sacrifice, où il y avait effusion de sang; celui-là même, qui était racheté, par la dîme, parce que l’homme est figuré par la dixième dragme: Le premier remède fut l’offrande : ainsi l’on voit Caïn offrir à Dieu des présents de ses fruits, et Abel, de ses troupeaux. Le second fut la dîme, comme dans Abraham qui offre la dîme au prêtre. Melchisédech : car selon saint Augustin, on dîmait sur tout ce dont on prenait soin. Le troisième fut l’immolation des sacrifices : car, d'après saint Grégoire, les sacrifices étaient établis contre le péché originel. Mais parce qu'il était de rigueur, eût au moins l’un ou l’autre des parents eût la foi et qu'il pouvait se faire quelquefois que tous les deux fussent infidèles, alors vint le quatrième remède, savoir: la circoncision qui avait sa valeur, soit que les parents fussent fidèles, soit qu'ils ne le fussent point. Mais ce remède ne pouvant convenir seulement qu'aux mâles, et ne pouvant pas ouvrir les portes du paradis, alors à la circoncision succéda comme cinquième remède le baptême qui est commun à tous et qui ouvre la porte du ciel. J.-C. donc paraît avoir reçu, en quelque manière, le premier remède quand il fut offert dans le temple par ses parents; le second, quand il jeûna 40 jours et 40 nuits, parce que n'ayant point de biens avec quoi il pût payer la dîme, il offrit du moins à Dieu la dîme de ses jours. J.-C., s'est appliqué le troisième remède, quand sa mère offrit pour lui une paire de tourterelles, ou deux petits de colombes pour en faire un sacrifice, ou bien encore, quand il s'offrit lui-même en sacrifice sur la croix. Le quatrième, quand il se laissa circoncire, et le cinquième en recevant le baptême de saint Jean. — La seconde raison était d'accomplir la loi. Le Seigneur en effet n'était pas venu pour détruire la loi mais pour l’accomplir : car si en cela il se fût exempté de la loi, les Juifs auraient pu apporter cette excuse : « Nous ne recevons pas votre doctrine puisque vous n'êtes pas semblable à nos pères et que vous n'observez pas les traditions de la loi. » Mais aujourd'hui J.-C. et la Vierge se soumettent à une triple loi : 1° à la loi de la;purification comme des modèles de vertu, afin que nous,disions, après, avoir fait le bien, en tout, que nous sommes dès serviteurs inutiles ; 2° à la loi de la rédemption, pour donner un exemple d'humilité ; 3° à la loi de l’offrande, pour servir de modèle de pauvreté. —  La troisième raison est pour mettre fin à la loi de la purification ; car comme au premier rayon de la lumière, les ténèbres disparaissent et que, au lever du soleil, l’ombre s'enfuit; de même, après la véritable purification, a cessé la purification figurative. Or, ici a en lieu la véritable purification dans J.-C. qui est réellement appelé la purification par excellence, puisqu'il nous purifie par la foi, selon qu'il est dit (Act., XV) : « Dieu purifie nos coeurs par la foi. » De là encore il sait que désormais les pères ne sont pas tenus à l’accomplissement de cette loi, ni les mères à la purification ou à l’entrée du temple, ni les enfants à ce rachat. — La quatrième raison, c'est pour nous apprendre à nous purifier. Selon le droit, il y a cinq manières de se purger dès l’enfance, quoiqu'il n'y en ait que trois de prescrites; et nous devons les employer savoir, par le jurement, qui marque le renoncement au péché; par l’eau qui indique l’ablution baptismale; par le feu, qui désigne l’infusion de la' grâce spirituelle; parles témoins, qui montrent la multitude des bonnes oeuvres; parla guerre, qui signifie la tentation. Or, la sainte Vierge, en venant au temple a offert son fils et l’a racheté avec cinq sicles. Il faut aussi remarquer que certains premiers-nés étaient rachetés comme les premiers-nés des onze tribus moyennant cinq sicles; quelques autres ne pouvaient être rachetés, par exemple, les premiers-nés des lévites, qui jamais n'étaient rachetables;- mais, parvenus à l’âge des adultes; ils servaient constamment le Seigneur dans le temple; de même encore les premiers-nés des animaux purs ils pouvaient être rachetés; mais ils étaient offerts au Seigneur. Quelques autres devaient être échangés, comme le premier-né de l’âne qui était remplacé par une brebis; d'autres étaient tués, par exemple, le premier-né du chien. Or, puisque J.-C. était de la tribu de Juda, l’une des douze, il est clair qu'il a dû être racheté. « Et ils offrirent pour lui au Seigneur une paire de tourterelles ou deux petits de colombes. » C'était l’offrande des pauvres, tandis que l’agneau était celle des riches. L'Ecriture ne dit pas des petits de tourterelles, mais des petits de colombes, parce qu'on trouve toujours des petits de colombes, mais qu'on ne trouve pas toujours des petits de tourterelles, bien que l’on trouve toujours des tourterelles ; on ne dit pas non plus une paire de colombes, comme on dit une paire de tourterelles, parce que la colombe est un oiseau voluptueux, et pour cela Dieu n'a pas voulu qu'il lui en fût offert en sacrifice, mais la tourterelle est un oiseau pudique. — Cependant la Sainte Vierge Marie n'avait-elle pas, peu auparavant, reçu des mages une grosse somme d'or ? il est évident donc qu'elle a bien pu acheter un agneau. A cela on répond, qu'il n'est pas douteux, comme le dit saint Bernard, que les mages aient offert une grosse somme d'or, parce qu'il n'est pas vraisemblable, que des rois de cette importance aient offert à un tel Enfant de maigres présents; toutefois, d'après une opinion, elle ne garda pas cet or pour soi, mais elle le distribua de suite aux pauvres, ou bien peut-être, elle le garda pour pourvoir aux frais de son voyage de sept ans en Egypte ; ou encore, les mages n'offrirent pas une grande quantité d'or, car leur offrande avait une signification mystique. — On distingue trois offrandes touchant le Seigneur : La première quand ses parents l’offrirent; la seconde quand on offrit pour lui des oiseaux; il fit lui-même la troisième pour les hommes sur la croix. La première montre son humilité, puisque le maître de la loi se soumet à la foi; la seconde, sa pauvreté, puisqu'il a choisi l’offrande des pauvres ; la troisième, sa charité, puisqu'il s'est livré pour les pécheurs. Voici les propriétés de la tourterelle : son vol est élevé ; ses chants sont dés gémissements; elle annonce le printemps; elle vit chastement; elle reste isolée; la nuit elle réchauffe ses petits elle s'éloigne des cadavres. Voici les propriétés de la colombe :

Elle ramasse le grain ; elle vole en troupe ; elle évite les cadavres ; elle n'a pas de fiel ; elle gémit elle caresse son compagnon de ses baisers ; la pierre lui fournit un nid; elle fuit son ennemi qu'elle a vu sur le fleuve ; elle ne blesse pas avec son bec; elle nourrit ses deux petits avec soin.

Secondement; cette fête a reçu le nom d'Hypapante, ce qui est la même chose que Présentation, parce que J.-C. a été présenté au temple: Hypapante veut encore dire rencontre, parce que Siméon et Anne se rencontrèrent avec le Seigneur, qu'on offrait dans le temple. Alors donc Siméon le prit dans ses bras. Notons ici trois sortes d'ombres, trois anéantissements de notre Sauveur: 1° l’anéantissement de la vérité : car celui qui est. la vérité, par laquelle l’homme est conduit, qui est aussi la voie, laquelle conduit l’homme à Dieu qui est la vie, a permis que d'autres,le conduisissent aujourd'hui : « Alors, dit-il, qu'ils introduisaient Jésus enfant. » 2° L'anéantissement de la bonté, puisque lui qui est le seul bon, le seul saint, a voulu être purifié avec sa mère, comme un homme immonde. 3° C'est l’anéantissement de sa majesté, puisque celui qui porte tout par la parole de sa force; s'est laissé prendre et porter entre lés bras d'un vieillard, qui cependant portait celui qui le portait lui-même;, d'après cette parole de la liturgie : « Le vieillard portait l’enfant, mais l’enfant dirigeait le vieillard. » Alors Siméon le bénit en disant : « Vous laisserez maintenant, Seigneur, aller votre serviteur en paix, etc. » Et Siméon lui donne trois noms, savoir : le salut, la lumière et la gloire du peuple d'Israël. On peut entendre ces trois noms de quatre manières : 1° comme notre justification; et il est appelé sauveur, en remettant la faute, parce que Jésus veut dire sauveur, par cela qu'il sauvera le peuple de ses péchés; lumière, en donnant sa grâce.; gloire, il la donne à son peuple; 2° comme notre régénération, car 1° l’enfant est exorcisé et baptisé, et il est ainsi purifié du péché; 2° on lui donne un cierge allumé ; 3° il est présenté à l’autel; 4° la procession qui se fait en ce jour, car 1° les cierges sont bénits et exorcisés ; 2° ils sont allumés et distribués entre lés mains des fidèles; 3° on entre à l’église, en chantant, des cantiques ; 4° à cause du triple nom de la fête : on 1'appelle.Purifrcation, et c'est parce que la faute est purifiée, que Siméon appelle Jésus le salut. On l’appelle chandeleur, pour l’illumination de la grâce ; de là le nom de lumière. On l’appelle Hypapante, pour la collation de la gloire: de là le nom de gloire du peuple d'Israël. « Alors en effet nous viendrons au-devant de J.-C. dans les airs » (saint Paul). On petit dire encore que par ce cantique de Siméon, J.-C. est loué comme paix, comme salut, comme lumière, comme gloire. Comme paix, car il est médiateur; comme salut, car il est rédempteur; comme lumière, car il est docteur; comme gloire, car il est récompense.

Troisièmement cette fête a reçu le nom de Chandeleur, parce qu'on porte à la main des chandelles allumées. Pourquoi l’Eglise a-t-elle établi qu'on porterait à la main des chandelles allumées ? On en peut assigner quatre raisons : 1° pour détruire une coutume mauvaise. En effet, autrefois, aux calendes de février, en l’honneur de Februa, mère de Mars; dieu de la guerre, les Romains illuminaient la ville de cinq en cinq ans avec des cierges et des flambeaux pendant toute la nuit, afin que Mars leur accordât la victoire sur leurs ennemis, en raison des honneurs qu'ils rendaient à sa mère ; et cet espace de temps était un lustre. Au mois de février encore les Romains offraient des sacrifices à Febvrius c'est-à-dire à Pluton et aux autres dieux infernaux, pour les âmes de leurs ancêtres : afin donc qu'ils eussent pitié d'eux, ils leur offraient des victimes solennelles, et toute la nuit. ils veillaient en chantant leurs louanges et tenaient des cierges et des torches allumées. Le pape Innocent dit encore que les femmes romaines célébraient en ce jour la fête des lumières, dont l’origine est tirée des fables des poètes. Ceux-ci rapportent que Proserpine était si belle que Pluton, dieu des enfers, en devint épris, qu'il l’enleva et en fit une déesse. Ses parents la cherchèrent longtemps dans les forêts, et les bois avec des torches et des flambeaux, et c'est ce souvenir que rappelaient les femmes de Rome. Or, parce qu'il est difficile d'abandonner une coutume, les chrétiens nouvellement convertis a la foi ne savaient pas s'y résoudre alors le pape Sergius lui donna un but meilleur, en ordonnant aux chrétiens de célébrer, chaque année, à pareil jour, par tout, l’univers, une fête en l’honneur de la sainte Mère du Seigneur, avec cierges allumes et chandelles bénites. De cette manière la solennité restait, mais la fin était toute autre. 2° Pour montrer la pureté de la Vierge. En entendant que la Vierge s'était purifiée, quelques personnes pourraient penser qu'elle avait besoin de purification : afin donc de montrer que toute sa personne fut très pure et toute brillante, l’Eglise nous a ordonné de porter des flambeaux allumés, comme si. par le fait elle disait : « O bienheureuse Vierge, vous n'avez pas besoin de purification, mais vous êtes toute brillante, toute resplendissante. » De vrai, elle n'avait pas besoin de purification, elle qui avait conçu, sans user du mariage, elle qui avait été purifiée d'une manière très parfaite, et qui avait été sanctifiée dans le sein de sa mère. Or, elle avait tellement été glorifiée et purifiée dans le sein de sa mère et dans la venue du Saint-Esprit que, nom seulement il ne resta en elle aucune inclination au péché; mais l’effet de sa sainteté se communiquait et s'épanchait dans les autres, en sorte qu'elle éteignait tous les mouvements de charnelle concupiscence en tous. Ce qui fait dire aux Juifs que quoique Marie ait été d'une extrême beauté, elle ne put cependant jamais être convoitée par personne; et la raison en est que la vertu de sa chasteté pénétrait tous ceux qui la regardaient et écartait d'eux toute concupiscence. Ce qui l’a fait comparer au cidre dont l’odeur fait mourir les serpents ; sa sainteté projetait comme des rayons sur les autres, de manière à étouffer tous les mouvements qui se glissaient en la chair. On la compare encore à la myrrhe; car de même que la myrrhe fait périr les vers, de même aussi sa sainteté détruisait toute concupiscence charnelle ; et elle jouit de cette prérogative dans un degré plus éminent que ceux qui ont été sanctifiés dès le sein de leur mère, ou qui sont restés vierges; dont la sainteté et la chasteté ne se transmettaient pas aux autres, ni n'éteignait en eux les mouvements de la chair, tandis que la force de la chasteté de la Vierge pénétrait jusqu'au fond même du coeur des impudiques et qu'elle les rendait tout aussitôt chastes à son égard. 3° A cause de la procession qui eut lieu à pareil jour : car Marie, Joseph, Siméon et Anne firent aujourd'hui une procession digne d'honneur, et présentèrent l’enfant Jésus au temple. De même encore, nous faisons la procession et portons à la main un cierge allumé, figure de Jésus-Christ, et nous le tenons jusque dans les églises. Il y a trois choses dans le cierge, savoir, la cire, la mèche et le feu, qui sont la figure des trois substances qui existèrent en J.-C. : la cire est la figure de sa chair qui est née de la Vierge Marie sans la corruption de la chair, comme les abeilles composent la cire sans mélange ; la mèche cachée dans le cierge est la figure de son âme très candide cachée dans sa chair; et le feu ou la lumière est la figure de la divinité, parce que notre Dieu est un feu qui consume. Ce qui a fait dire à un poète : « Cette chandelle, je la porte en l’honneur de la pieuse Marie. Par la cire voyez une chair véritable née d'une Vierge ; par la lumière, la divinité et l’excellence de la majesté ; la mèche, c'est somme infiniment riche se cachant dans la chair. » 4° Pour notre instruction. Tout nous instruit : que si nous voulons être purs et nets, nous devons avoir en nous trois dispositions, savoir : une foi véritable, une conduite sainte, et une intention droite. La chandelle allumée à la main, c'est la foi avec les bonnes œuvres; et de même que la chandelle sans lumière est réputée morte, et que la lumière par elle-même ne brille pas sans chandelle, mais paraît être morte, de même les œuvres sans la foi et la foi sans les bonnes œuvres sont appelées mortes. Quant à la mèche enfermée dans la cire, c'est l’intention droite; ce qui fait dire à saint Grégoire : « L'action se fait devant le publie, mais l’intention reste cachée dans le secret. »

Une noble dame avait une très' grande dévotion envers la sainte Vierge. Ayant fait construire une chapelle auprès de sa maison, elle y entretenait un chapelain, et voulait entendre chaque jour une messe de la Bienheureuse Vierge. Alors que la fête de la Purification de la Sainte Vierge était proche, le prêtre fit un voyage au loin pour une affaire particulière, et la dame ne put avoir une messe ce jour-là; ou bien, comme on le lit autre part, elle avait donné tout ce qu'elle avait jusqu'à ses vêtements pour l’amour de la Vierge; or, comme elle avait donné sa robe et qu'elle ne pouvait aller à l’église il lui fallait rester sans messe en ce jour. Sous l’impression d'une vive douleur elle entra dans son oratoire ou sa chambre et se prosterna devant un autel de la Sainte Vierge. Tout à coup elle fut transportée hors d'elle-même, et il lui semblait être dans une église magnifique et toute resplendissante ; alors elle vit, entrer une foule extraordinaire de vierges, que, précédait une Vierge d'une admirable beauté, dont la tête était couronnée d'un diadème. Après que toutes se furent assises, voici venir une autre foule de jeunes gens qui prirent place chacun selon son rang. Alors quelqu'un qui portait une grande quantité de cierges, en donna d'abord un à la vierge qui avait le pas sur les autres; il en distribua ensuite aux autres vierges ut aux jeunes gens, enfin il vint auprès de la dame et lui offrit un cierge qu'elle accepta volontiers. Elle tourna alors les yeux vers le chœur et vit deux céroféraires, un sous-diacre, un diacre et un prêtre revêtus de leurs ornements sacrés s'avancer vers l’autel comme pour célébrer une messe solennelle. Il lui semblait que les acolytes étaient saint Vincent et saint Laurent; que le diacre. et le sous-diacre étaient deux anges; quant au prêtre, c'était J.-C. Après la confession, deux jeunes gens d'une rare beauté allèrent au milieu du chœur, commencèrent à haute voix et fort dévotement l’office de la, messe, que poursuivirent ceux qui étaient dans le tuteur. Quand on fut à l’offrande, la reine dés Vierges et toutes les vierges avec ceux qui étaient dans le chœur, vinrent offrir, comme de coutume, leurs cierges au prêtre en fléchissant les genoux. Or, comme le prêtre attendait que la dame vînt lui offrir son cierge, et que celle-ci ne le voulait pas faire, la. reine des vierges lui envoya dire par un exprès qu'elle manquait de savoir-vivre, en faisant attendre le prêtre si longtemps. Elle répondit que le prêtre continuât sa messe parce qu'elle -ne lui offrirait pas son cierge. Alors la reine lui envoya encore un autre exprès à qui la dame répondit qu'elle ne donnerait à personne. le cierge qu'elle avait reçu, mais qu'elle le garderait par dévotion. Toutefois la reine des vierges donna cet ordre à l’exprès.: « Allez la prier de nouveau d'offrir son cierge, sinon vous le lui enlèverez par force, de ses mains. » Le messager étant venu et la dame refusant d'accéder à sa prière, il dit qu'il avait ordre de le lui arracher de force. Alors il saisit le cierge avec une grande violence et s'efforça de l’enlever. La dame le tenait plus fortement. encore et se défendait comme un homme. Le débat traînait en longueur, le cierge était tiré avec force deçà, de-là, quand tout à coup le cierge se cassa, une moitié restant entre les mains du messager, l’autre moitié danses mains de la dame. Au moment où le cierge se brisa avec bruit, elle revint tout aussitôt à elle et se trouva devant l’autel, où elle s'était placée, avec le cierge brisé à la main. Elle en fut dans l’admiration et rendit d'immenses actions de grâces à la Sainte Vierge qui n'avait pas permis qu'elle restât sans messe en ce jour, mais qui l’avait fait assister à un tel office. Elle eut grand soin de son cierge et le garda comme les plus précieuses reliques. On dit que tous ceux qui en étaient touchés étaient aussitôt guéris des infirmités qui ses tourmentaient. — Une autre dame enceinte vit en songe qu'elle portait un étendard teint de couleur sanguine. En s'éveillant elle perdit de suite les sens : le démon se jouait tellement d'elle qu'il lui semblait qu'elle portait entre ses mamelles la foi chrétienne à laquelle elle avait été jusque-là fort attachée, et qu'elle la perdait à chaque instant. Rien ne la pouvant guérir, elle passa dans une église de la Sainte Vierge la nuit de la Purification et fut guérie parfaitement.

Extrait de la Légende Dorée de Jacques de Voragine

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Enfin les quarante jours de la Purification de Marie sont écoulés, et le moment est venu où elle doit monter au Temple du Seigneur pour y présenter Jésus. Avant de suivre le Fils et la Mère dans ce voyage mystérieux à Jérusalem, arrêtons-nous encore un instant à Bethléhem, et pénétrons avec amour et docilité les mystères qui vont s'accomplir. La Loi du Seigneur ordonnait aux femmes d'Israël, après leur enfantement, de demeurer quarante jours sans approcher du tabernacle ; après l'expiration de ce terme, elles devaient, pour être purifiées, offrir un sacrifice. Ce sacrifice consistait en un agneau, pour être consumé en holocauste; on devait y joindre une tourterelle ou une colombe, destinées à être offertes selon le rite du sacrifice pour le péché. Que si la mère était trop pauvre pour fournir l'agneau, le Seigneur avait permis de le remplacer par une autre tourterelle, ou une autre colombe. Un second commandement divin déclarait tous les premiers-nés propriété du Seigneur, et prescrivait la manière de les racheter. Le prix de ce rachat était de cinq sicles, qui, au poids du sanctuaire, représentaient chacun vingt oboles. Marie, fille d'Israël, avait enfanté; Jésus était son premier-né. Le respect dû à un tel enfantement, à un tel premier-né, permettait-il l'accomplissement de la loi ?

Si Marie considérait les raisons qui avaient porté le Seigneur à obliger les mères à la purification, elle voyait clairement que cette loi n'avait point été faite pour elle. Quel rapport pouvait avoir avec les épouses des hommes, celle qui était le très pur sanctuaire de l'Esprit-Saint, Vierge dans la conception de son Fils, Vierge dans son ineffable enfantement; toujours chaste, mais plus chaste encore après avoir porté dans son sein et mis au monde le Dieu de toute sainteté? Si elle considérait la qualité sublime de son Fils, cette majesté du Créateur et du souverain Seigneur de toutes choses, qui avait daigné prendre naissance en elle, comment aurait-elle pu penser qu'un tel Fils était soumis à l'humiliation du rachat, comme un esclave qui ne s'appartient pas à lui-même ?

Cependant, l'Esprit qui résidait en Marie lui révèle qu'elle doit accomplir cette double loi. Malgré son auguste qualité de Mère de Dieu, il faut qu'elle se mêle à la foule des mères des hommes, qui se rendent de toutes parts au Temple, pour y recouvrer, par un sacrifice, la pureté qu'elles ont perdue. En outre, ce Fils de Dieu et Fils de l'Homme doit être considéré en toutes choses comme un serviteur ; il faut qu'il soit racheté en cette humble qualité comme le dernier des enfants d'Israël. Marie adore profondément cette volonté suprême, et s'y soumet de toute la plénitude de son cœur.

Les conseils du Très-Haut avaient arrêté que le Fils de Dieu ne serait déclaré à son peuple que par degrés. Après trente années de vie cachée à Nazareth, où, comme le dit l'Evangéliste, il était réputé le fils de Joseph, un grand Prophète devait l'annoncer mystérieusement aux Juifs accourus au Jourdain, pour y recevoir le baptême de la pénitence. Bientôt ses propres œuvres, ses éclatants miracles, rendraient témoignage de lui. Après les ignominies de sa Passion, il ressusciterait glorieux, confirmant ainsi la vérité de ses prophéties, l'efficacité de son Sacrifice, enfin sa divinité. Jusque-là presque tous les hommes ignoreraient que la terre possédait son Sauveur et son Dieu. Les bergers de Bethléhem n'avaient point reçu l'ordre, comme plus tard les pêcheurs de Génésareth, d'aller porter la Parole jusqu'aux extrémités du monde ; les Mages, qui avaient paru tout à coup au milieu de Jérusalem, étaient retournés dans l'Orient, sans revoir cette ville qui s'était émue un instant de leur arrivée. Ces prodiges, d'une si sublime portée aux yeux de l'Eglise, depuis l'accomplissement de la mission de son divin Roi, n'avaient trouvé d'écho et de mémoire fidèle que dans le cœur de quelques vrais Israélites qui attendaient le salut d'un Messie humble et pauvre; la naissance même de Jésus à Bethléhem devait demeurer ignorée du plus grand nombre des Juifs; car les Prophètes avaient prédit qu'il serait appelé Nazaréen.

Le même plan divin qui avait exigé que Marie fût l'épouse de Joseph, pour protéger, aux yeux du peuple, sa virginité féconde, demandait donc que cette très chaste Mère vînt comme les autres femmes d'Israël offrir le sacrifice de purification, pour la naissance du Fils qu'elle avait conçu par l'opération de l'Esprit-Saint, mais qui devait être présenté au temple comme le fils de Marie, épouse de Joseph. Ainsi, la souveraine Sagesse aime à montrer que ses pensées ne sont point nos pensées, à déconcerter nos faibles conceptions, en attendant le jour où elle déchire les voiles et se montre à découvert à nos yeux éblouis.

La volonté divine fut chère à Marie, en cette circonstance comme en toutes les autres. La Vierge ne pensa point agir contre l'honneur de son fils, ni contre le mérite glorieux de sa propre intégrité, en venant chercher une purification extérieure dont elle n'avait nul besoin. Elle fut, au Temple, la servante du Seigneur, comme elle l'avait été dans la maison de Nazareth, lors de la visite de l'Ange. Elle obéit à la loi, parce que les apparences la déclaraient sujette à la loi. Son Dieu et son Fils se soumettait au rachat comme le dernier des hommes ; il avait obéi à l'édit d'Auguste pour le dénombrement universel ; il devait « être obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix » : la Mère et l'Enfant s'humilièrent ensemble ; et l'orgueil de l'homme reçut en ce jour une des plus grandes leçons qui lui aient jamais été données.

Quel admirable voyage que celui de Marie et de Joseph allant de Bethléhem à Jérusalem ! L'Enfant divin est dans les bras de sa mère ; elle le tient sur son cœur durant tout le cours de cette route fortunée. Le ciel, la terre, la nature tout entière, sont sanctifiés par la douce présence de leur miséricordieux créateur. Les hommes au milieu desquels passe cette mère chargée de son tendre fruit la considèrent, les uns avec indifférence, les autres avec intérêt ; mais nul d'entre eux ne pénètre encore le mystère qui doit les sauver tous.

Joseph est porteur de l'humble offrande que la mère doit présenter au prêtre. Leur pauvreté ne leur permet pas d'acheter un agneau; et d'ailleurs n'est-il pas l'Agneau de Dieu qui efface les péchés du monde, ce céleste Enfant que Marie tient dans ses bras ? La loi a désigné la tourterelle ou la colombe pour suppléer l'offrande qu'une mère indigente ne pourrait présenter : innocents oiseaux, dont le premier figure la chasteté et la fidélité, et dont le second est le symbole de la simplicité et de l'innocence. Joseph porte aussi les cinq sicles, prix du rachat du premier-né; car il est vraiment le Premier-né, cet unique fils de Marie, qui a daigné faire de nous ses frères, et nous rendre participants de la nature divine, en adoptant la nôtre.

Enfin, cette sainte et sublime famille est entrée dans Jérusalem. Le nom de cette ville sacrée signifie vision de paix ; et le Sauveur vient par sa présence lui offrir la paix. Admirons une magnifique progression dans les noms des trois villes auxquelles se rattache la vie mortelle du Rédempteur. Il est conçu à Nazareth, qui signifie la fleur; car il est, comme il le dit au Cantique, la fleur des champs et le lis des vallons ; et sa divine odeur nous réjouit. Il naît à Bethléhem, la maison du pain, afin d'être la nourriture de nos âmes. Il est offert en sacrifice sur la croix à Jérusalem, et par son sang, il rétablit la paix entre le ciel et la terre, la paix entre les hommes, la paix dans nos âmes. Dans cette journée, comme nous le verrons bientôt, il va donner les arrhes de cette paix.

Pendant que Marie portant son divin fardeau monte, Arche vivante, les degrés du Temple, soyons attentifs ; car une des plus fameuses prophéties s'accomplit, un des principaux caractères du Messie se déclare. Conçu d'une Vierge, né en Bethléhem, ainsi qu'il était prédit, Jésus, en franchissant le seuil du Temple, acquiert un nouveau titre à nos adorations.

Cet édifice n'est plus le célèbre Temple de Salomon, qui devint la proie des flammes aux jours de la captivité de Juda. C'est le second Temple bâti au retour de Babylone, et dont la splendeur n'a point atteint la magnificence de l'ancien. Avant la fin du siècle, il doit être renversé pour la seconde fois ; et la parole du Seigneur sera engagée à ce qu'il n'y demeure pas pierre sur pierre. Or, le Prophète Aggée, pour consoler les Juifs revenus de l'exil, qui se lamentaient sur leur impuissance à élever au Seigneur une maison comparable à celle qu'avait édifiée Salomon, leur a dit ces paroles, et elles doivent servir à fixer l'époque de la venue du Messie: « Prends courage, Zorobabel, dit le Seigneur; prends courage, Jésus, fils de Josedec, souverain Prêtre; prends courage, peuple de cette contrée; car voici ce que dit le Seigneur : Encore un peu de temps et j'ébranlerai le ciel et la terre, et j’ébranlerai toutes les nations ; et le Désiré de toutes les nations viendra ; et je remplirai de gloire cette maison. La gloire de cette seconde maison sera plus grande que ne le fut celle de la première; et dans ce lieu je donnerai la paix, dit le Seigneur des armées. »

L'heure est arrivée de l'accomplissement de cet oracle. L'Emmanuel est sorti de son repos de Bethléem, il s'est produit au grand jour, il est venu prendre possession de sa maison terrestre ; et par sa seule présence dans l'enceinte du second Temple, il en élève tout d'un coup la gloire au-dessus de la gloire dont avait paru environné celui de Salomon. Il doit le visiter plusieurs fois encore ; mais cette entrée qu'il y fait aujourd'hui, porté sur les bras de sa mère, suffit à accomplir la prophétie; dès maintenant, les ombres et les figures que renfermait ce Temple commencent à s'évanouir aux rayons du Soleil de la vérité et de la justice. Le sang des victimes teindra encore, quelques années, les cornes de l'autel; mais au milieu de toutes ces victimes égorgées, hosties impuissantes, s'avance déjà l'Enfant qui porte dans ses veines le sang de la Rédemption du monde. Parmi ce concours de sacrificateurs, au sein de cette foule d'enfants d'Israël qui se presse dans les diverses enceintes du Temple, plusieurs attendent le Libérateur, et savent que l'heure de sa manifestation approche; mais aucun d'eux ne sait encore qu'en ce moment même le Messie attendu vient d'entrer dans la maison de Dieu.

Cependant un si grand événement ne devait pas s'accomplir sans que l'Eternel opérât une nouvelle merveille. Les bergers avaient été appelés par l'Ange, l'étoile avait attiré les Mages d'Orient en Bethléhem ; l'Esprit-Saint suscite lui-même à l'Enfant divin un témoignage nouveau et inattendu.

Un vieillard vivait à Jérusalem, et sa vie touchait au dernier terme ; mais cet homme de désirs, nommé Siméon, n'avait point laissé languir dans son cœur l'attente du Messie. Il sentait que les temps étaient accomplis ; et pour prix de son espérance, l'Esprit-Saint lui avait fait connaître que ses yeux ne se fermeraient pas avant qu'ils eussent vu la Lumière divine se lever sur le monde. Au moment où Marie et Joseph montaient les degrés du Temple, portant vers l'autel l'Enfant de la promesse, Siméon se sent poussé intérieurement par la force irrésistible de l'Esprit divin ; il sort de sa maison, il dirige vers la demeure sacrée ses pas chancelants, mais soutenus par l'ardeur de ses désirs. Sur le seuil de la maison de Dieu, parmi les mères qui s'y pressent chargées de leurs enfants, ses yeux inspirés ont bientôt reconnu la Vierge féconde prophétisée par Isaïe ; et son cœur vole vers l'Enfant qu'elle tient dans ses bras.

Marie, instruite par le même Esprit, laisse approcher le vieillard ; elle dépose dans ses bras tremblants le cher objet de son amour, l'espoir du salut de la terre. Heureux Siméon, figure de l'ancien monde vieilli dans l'attente et près de succomber ! A peine a-t-il reçu le doux fruit de la vie, que sa jeunesse se renouvelle comme celle de l'aigle ; en lui s'accomplit la transformation qui doit se réaliser dans la race humaine. Sa bouche s'ouvre, sa voix retentit, il rend témoignage comme les bergers dans la région de Bethléhem, comme les Mages au sein de l'Orient. « O Dieu ! dit-il, mes yeux ont donc vu le Sauveur que vous prépariez ! Elle luit enfin, cette Lumière qui doit éclairer les Gentils, et faire la gloire de votre peuple d'Israël. »

Tout à coup survient, attirée aussi par le mouvement du divin Esprit, la pieuse Anne, fille de Phanuel, illustre par sa piété et vénérable à tout le peuple par son grand âge. Les deux vieillards, représentants de la société antique, unissent leurs voix, et célèbrent l'avènement fortuné de l'Enfant qui vient renouveler la face de la terre, et la miséricorde de Jéhovah qui, selon la prophétie d'Aggée, dans ce lieu, au sein même du second Temple, donne enfin la paix au monde.

C'est dans cette paix tant désirée que va s'endormir Siméon. Vous laisserez donc partir dans la paix votre serviteur, selon votre parole, Seigneur ! dit le vieillard ; et bientôt son âme, dégagée des liens du corps, va porter aux élus qui reposent dans le sein d'Abraham la nouvelle de la paix qui apparaît sur la terre, et leur ouvrira bientôt les cieux. Anne survivra quelques jours encore à cette grande scène ; elle doit, comme nous l'apprend î'Evangéliste, annoncer l'accomplissement des promesses aux Juifs spirituels qui attendaient la Rédemption d'Israël. Une semence devait être confiée à la terre ; les bergers, les Mages, Siméon, Anne, l'ont jetée ; elle lèvera en son temps : et quand les années d'obscurité que le Messie doit passer dans Nazareth seront écoulées, quand il viendra pour la moisson, il dira à ses disciples : Voyez comme le froment blanchit à maturité sur les guérets : priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour la récolte.

Le fortuné vieillard rend donc aux bras de la très pure Mère le Fils qu'elle va offrir au Seigneur. Les oiseaux mystérieux sont présentés au prêtre qui les sacrifie sur l'autel, le prix du rachat est versé, l'obéissance parfaite est accomplie ; et après avoir rendu ses hommages au Seigneur dans cet asile sacré à l'ombre duquel s'écoulèrent ses premières années, Marie toujours Vierge, pressant sur son cœur le divin Emmanuel, et accompagnée de son fidèle époux, descend les degrés du Temple.

Tel est le mystère du quarantième jour, qui ferme la série des jours du Temps de Noël, par cette admirable fête de la Purification de la très sainte Vierge. De savants hommes, au nombre desquels on compte le docte Henschenius, dont Benoît XIV partage le sentiment, inclinent à donner une origine apostolique à cette solennité ; il est certain du moins qu'elle était déjà ancienne au cinquième siècle.

L'Eglise Grecque et l'Eglise de Milan mettent cette fête au nombre des solennités de Notre-Seigneur; mais l'Eglise Romaine Fa toujours comptée entre les fêtes de la sainte Vierge. Sans doute, l'Enfant Jésus est offert aujourd'hui dans le Temple et racheté ; mais c'est à l'occasion de la Purification de Marie, dont cette offrande et ce rachat sont comme la conséquence. Les plus anciens Martyrologes et Calendriers de l'Occident donnent cette fête sous le titre qu'elle conserve aujourd'hui ; et la gloire du Fils, loin d'être obscurcie par les honneurs que l'Eglise rend à la Mère, en reçoit un nouvel accroissement, puisque lui seul est le principe de toutes les grandeurs que nous révérons en elle.

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La bénédiction des cierges


Après l'Office de Tierce, l'Eglise pratique, en ce jour, la bénédiction solennelle des Cierges, que l'on compte pour une des trois principales qui ont lieu dans le cours de l'année : les deux autres sont celle des Cendres et celle des Rameaux. L'intention de cette cérémonie se rapporte au jour même de la Purification de la sainte Vierge; en sorte que si l'un des Dimanches de Septuagésime, de Sexagésime, ou de Quinquagésime, tombe le deux février, la fête est remise au lendemain ; mais la bénédiction des Cierges, et la Procession qui en est le complément, demeurent fixes au deux février.

Afin de réunir sous un même rite les trois grandes Bénédictions dont nous parlons, l'Eglise a ordonné, pour celle des Cierges, l'usage de la même couleur violette qu'elle emploie dans la bénédiction des Cendres et dans celle des Rameaux ; en sorte que cette solennelle fonction, qui sert à marquer d'une manière inviolable le jour auquel s'est accomplie la Purification de Marie, doit s'exécuter tous les ans, le deux février, sans qu'il soit dérogé à la couleur prescrite pour les trois Dimanches dont nous venons de parler.

L'origine de cette cérémonie est assez difficile à assigner d'une manière précise. Selon Baronius, Thomassin, Baillet, etc., elle aurait été instituée, vers la fin du V° siècle, par le Pape saint Gélase, pour donner un sens chrétien aux restes de l'antique fête des Lupercales, dont le peuple de Rome avait encore retenu quelques usages superstitieux. Il est du moins certain que saint Gélase abolit, à cette époque, les derniers vestiges de la fête des Lupercales qui, comme l'on sait, était célébrée au mois de février, dans les siècles du paganisme. Innocent III, dans un de ses Sermons sur la fête de la Purification, enseigne que l'attribution de la cérémonie des Cierges au deux février est due à la sagesse des Pontifes romains, lesquels auraient appliqué au culte de la sainte Vierge les restes d'un usage religieux des anciens Romains, qui allumaient des flambeaux en mémoire des torches à la lueur desquelles Cérès avait, selon la fable, parcouru les sommets de l'Etna, cherchant sa fille Proserpine enlevée par Pluton ; mais on ne trouve pas de fête en l'honneur de Cérès, au mois de février, sur le Calendrier des anciens Romains. Il nous semble donc plus exact d'adopter le sentiment de D. Hugues Ménard, Rocca, Henschenius et Benoît XIV, qui tiennent que la fête antique connue en février sous le nom d'Amburbalia, et dans laquelle les païens parcouraient la ville en portant des flambeaux, a donné occasion aux Souverains Pontifes de lui substituer un rite chrétien qu'ils ont uni à la célébration de la fête dans laquelle le Christ, Lumière du monde, est présenté au Temple par la Vierge-mère.

Le mystère de cette cérémonie a été fréquemment expliqué par les liturgistes depuis le VII° siècle. Selon saint Ives de Chartres , dans son deuxième Sermon sur la fête d'aujourd'hui, la cire des cierges, formée du suc des fleurs par les abeilles, que l'antiquité a toujours considérées comme un type de la virginité, signifie la chair virginale du divin Enfant, lequel n'a point altéré, dans sa conception ni dans sa naissance, l'intégrité de Marie. Dans la flamme du cierge, le saint Evêque nous apprend à voir le symbole du Christ qui est venu illuminer nos ténèbres. Saint Anselme, dans ses Enarrations sur saint Luc, développant le même mystère, nous dit qu'il y a trois choses à considérer dans le Cierge : la cire, la mèche et la flamme. La cire, dit-il, ouvrage de l'abeille virginale, est la chair du Christ ; la mèche, qui est intérieure, est l'âme ; la flamme, qui brille en la partie supérieure, est la divinité.

Autrefois, les fidèles s'empressaient d'apporter eux-mêmes des cierges à l'Eglise, le jour de la Purification, afin qu'ils fussent bénis avec ceux que les prêtres et les ministres portent à la Procession ; cet usage est encore observé en beaucoup de lieux. Il est à désirer que les Pasteurs des âmes recommandent fortement cette coutume, et qu'ils la rétablissent ou la soutiennent partout où il est besoin. Tant d'efforts que l'on a faits pour ruiner, ou du moins pour appauvrir le culte extérieur, ont amené insensiblement le plus triste affaiblissement du sentiment religieux, dont l'Eglise possède seule la source dans la Liturgie. Il est nécessaire aussi que les fidèles sachent que les cierges bénis au jour de la Chandeleur, car tel est le nom populaire de la fête de la Purification, emprunté à la cérémonie même dont nous parlons ; que ces cierges, disons-nous, sont bénis, non seulement pour servir à la Procession, mais encore pour l'usage des chrétiens qui, en les gardant avec respect dans leurs maisons, en les portant avec eux, tant sur la terre que sur les eaux, comme dit l'Eglise, attirent des bénédictions particulières du ciel. On doit allumer aussi ces cierges de la Chandeleur auprès du lit des mourants, comme un souvenir de l'immortalité que le Christ nous a méritée, et comme un signe de la protection de Marie.


Extrait de l'Année Liturgique de Dom Guéranger

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Séquence de la Fête de la Présentation de Jésus au Temple


Ornons le temple intérieur ; dans un cœur nouveau, renouvelons la joie nouvelle du saint vieillard, qui, prenant sur ses bras l'Enfant divin, satisfait enfin les désirs qui le firent soupirer tant d'années.

Il est l'étendard qui ralliera les peuples, cet Enfant dont la présence illumine le Temple, inspire de si beaux cantiques, émeut les cœurs d'un si noble transport; aujourd'hui c'est un enfant que l'on présente ; plus tard, sur la croix , ce sera un homme offert comme hostie du péché.

Là le Sauveur, ici Marie : saint Enfant, sainte Mère, quels objets d'allégresse mais portons en nous avec amour l'œuvre de lumière que représentent nos cierges allumés.

Le Verbe du Père est la lumière, la chair formée par la Vierge est la cire ; le cierge étincelant est le Christ lui-même ; c'est lui qui éclaire nos cœurs de la vraie sagesse ; par sa grâce, celui qui était le jouet de l'erreur et du vice s'élance dans le chemin de la vertu.

Celui qui par l'amour tient le Christ dans ses bras, porte vraiment le flambeau de cire allumé, et remplit pleinement le rite de la fête ; de même que le vieillard dont le cœur portait déjà le Verbe du Père, serra dans ses bras ce même Verbe fait chair que lui confiait l'auguste Mère.

Mère d'un tel Fils, réjouis-toi; pure au dedans, chaste au dehors, sans tache ni ride ; femme que son Bien-Aimé a choisie d'avance, que l'amour d'un Dieu a chérie avant les siècles.

A qui contemple ta beauté, toute autre beauté n'est que ténèbres et difformité qui repousse ; à qui goûte ta saveur délicieuse, toute autre saveur n'est qu'amertume et objet de dégoût.

A qui respire tes parfums, toute autre senteur est nulle ou désagréable ; en celui qui cultive ton amour, tout autre amour s'efface, ou n'obtient plus que le second rang.

De la mer brillante Etoile, honneur éternel de toutes les mères, ô Mère véritable de la Vérité, de la Voie, de la Vie, de l'Amour, remède de ce monde languissant, canal de ce vin délicieux qui est la source de vie dont tous doivent éprouver la soif; dont le breuvage est doux à celui qui est sain comme à celui qui est malade : rends la force et la santé à celui qui défaille.

Fontaine scellée, verse tes ruisseaux de sainteté ; fontaine des jardins spirituels, arrose de tes eaux nos âmes desséchées.

Fontaine abondante, inonde-nous, lave nos cœurs coupables. Fontaine limpide, source toujours pure, daigne purifier des souillures du monde, par ta pureté, le cœur de ton peuple. Amen.

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1 février 2009

Un petit tour par le Purgatoire

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Un petit tour par le Purgatoire

Durant sept jours en compagnie du Sacré-Cœur de Jésus

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Origine de cette pieuse pratique

Notre Seigneur à Sainte Marguerite-Marie: « Vous ferez un petit tour par le Purgatoire en la compagnie du Sacré-Cœur, en lui consacrant tout ce que vous aurez fait, pour le prier d’appliquer ses mérites à ces saintes âmes souffrantes... Et vous Le prierez, en même temps, d’employer leur pouvoir pour vous obtenir la grâce de vivre et de mourir dans l’amour et la fidélité au Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en répondant à ses désirs sur nous, sans résistance...Et si vous pouviez remettre en liberté quelques-unes de ces pauvres âmes prisonnières, vous serez bien heureux d’avoir dans le Ciel une avocate qui plaiderait votre salut ».

Prières quotidiennes

Actes préparatoires

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Prière à Sainte Marguerite Marie

Sainte Marguerite-Marie, que Notre-Seigneur a choisie pour établir et répandre de toutes parts, comme une source intarissable de grâces, la dévotion à son divin Cœur; vous qui avez entendu les âmes du Purgatoire vous demander ce remède nouveau, si souverain à leurs souffrances, et qui avez délivré, par ce moyen, une multitude de ces pauvres âmes prisonnières, obtenez-nous la grâce d’accomplir saintement cette pieuse pratique d’un « petit tour par le Purgatoire », en compagnie du Sacré-Cœur de Jésus. Amen.

Consécration de la journée

Ô divin Cœur de Jésus, en faisant, en votre compagnie, ce « petit tour par le Purgatoire », nous Vous consacrons tout ce que nous avons fait et ferons encore de bien, avec le secours de votre Grâce, durant cette journée. Nous Vous prions aussi d’appliquer tous vos mérites à ces saintes âmes souffrantes. Et vous, saintes âmes du Purgatoire, employez en même temps tout votre pouvoir, pour nous obtenir la grâce de vivre et de mourir dans l’amour et la fidélité au Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en répondant sans résistance à ses désirs sur nous. Amen.

Offrande

Père éternel, nous Vous offrons le Sang, la Passion et la mort de Jésus-Christ, les douleurs de la très Sainte Vierge et celles de Saint Joseph, pour la rémission de nos péchés, la délivrance des âmes du Purgatoire et la conversion des pécheurs.

Invocations


Aimé soit partout le Sacré-Cœur de Jésus !

Ô Marie, Mère de Dieu et Mère de Miséricorde, priez pour nous et pour les trépassés.

Ô Saint Joseph, modèle et patron des amis du Sacré-Cœur de Jésus, priez pour nous.

Prélude

Descendons un instant en pensée, avec l’Amour du Cœur de Jésus et l’abondance de ses Grâces, dans les flammes dévorantes du Purgatoire !

1) Que d’âmes y viennent, en ce moment, commencer leur douloureuse captivité..! Heureuses d’avoir évité l’enfer à tout jamais... Elles sont sauvées... Mais aussi, tristement chargées de mille imperfections... Exilées, pour un temps, de leur céleste Patrie dans un feu expiatoire.

2) Quelle sainte légion, presque entièrement purifiée s’apprête aujourd’hui même à s’envoler pour le Ciel..! Donnons à ces âmes le dernier suffrage qui hâtera de quelques instants leur joyeux départ et demandons-leur de se souvenir de nous dans l’éternel Royaume.

3) Quelle multitude s’y trouve renfermée depuis longtemps déjà, pour y demeurer longtemps encore..! Il y a là des âmes séculières, religieuses, sacerdotales, des âmes qui nous sont chères. Contemplons-les, écoutons leurs gémissements, adressons-leur une parole d’amitié et de compassion, prêtons-leur assistance.

Miserere (Psaume 51)

Pitié pour moi, ô Dieu, en ta bonté, en ta grande tendresse efface mon péché, lave-moi tout entier de mon mal et de ma faute purifie-moi. Car mon péché, moi, je le connais, ma faute est devant moi sans relâche ; contre toi, toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Pour que tu montres ta justice quand tu parles et que paraisse ta victoire quand tu juges. Vois : mauvais je suis né, pécheur ma mère m’a conçu. Mais tu aimes la vérité au fond de l’être, dans le secret tu m’enseignes la sagesse. Ôte mes taches avec l’hysope, je serai pur ; lave-moi, je serai blanc plus que neige. Rends-moi le son de la joie et de la fête : qu’ils dansent, les os que tu broyas ! Détourne ta Face de mes fautes, et tout mon mal, efface-le. Dieu, crée pour moi un cœur pur, restaure en ma poitrine un esprit ferme ; ne me repousse pas loin de ta face, ne m’enlève pas ton esprit de sainteté. Rends-moi la joie de ton salut, assure en moi un esprit magnanime. Aux rebelles j’enseignerai tes voies, vers toi reviendront les pécheurs. Affranchis-moi du sang, Dieu, Dieu de mon salut, et ma langue acclamera ta justice ; Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange. Car tu ne prends aucun plaisir au sacrifice ; un holocauste, tu n’en veux pas. Le sacrifice à Dieu, c’est un esprit brisé ; d’un cœur brisé, broyé, tu n’as point de mépris. En ton bon vouloir, fais du bien à Sion : rebâtis les remparts de Jérusalem ! Alors, tu te plairas aux sacrifices de justice – holocauste et totale oblation – alors on offrira de jeunes taureaux sur ton autel.

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Dimanche

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ?

« Je regrette le temps perdu... Je ne le croyais ni si précieux, ni si rapide, ni si irréparable... Si j’avais su... Si je pouvais encore..! Temps précieux..! Aujourd’hui, je t’apprécie comme tu le mérites. Tu m’avais été donné pour être employé tout entier à l’amour de Dieu, à ma sanctification, au soulagement et à l’édification du prochain ; je t’ai employé au péché, au plaisir, à des œuvres qui, maintenant, me causent de si amers regrets ! Ô temps perdu, te voilà passé sans espoir de retour! Ô vous qui vivez encore sur la terre, consacrez pour nous, au Cœur de Jésus, quelques-unes de ces heures où la grâce vous est offerte en si grande abondance et avec tant de facilité !  À l’avance, merci. »

Bouquet spirituel

« Les souffrances des âmes du Purgatoire sont si grandes qu’un jour leur semble mille ans. » (Saint Vincent Ferrier)

Prière

Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, je Vous supplie, par le Sang très précieux de Jésus, répandu au Jardin des Oliviers, pour l’âme la plus abandonnée du Purgatoire : conduisez-la dans le séjour de la gloire afin qu’elle Vous loue et Vous bénisse pendant toute l’éternité. Amen.

Doux Cœur de Jésus, faites que je Vous aime toujours de plus en plus.

Notre Père, je Vous salue Marie, Miserere

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Lundi

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ?

« Je regrette les biens dissipés... Ma fortune, ma santé, mes talents, ma position dans le monde : tout cela eût été pour moi un puissant moyen de salut, si j’avais voulu m’en servir à la gloire de Dieu. Tous ces biens se sont évanouis à mes yeux au moment de la mort ! Ah ! si j’étais riche aujourd’hui de ces biens périssables, que ne donnerais-je pas pour faire avancer d’un degré la gloire que Dieu me réserve au Ciel et pour faire connaître, ici-bas, la dévotion à son Sacré-Cœur. Ô vous qui, sur la terre, disposez encore de quelque fortune, il vous en sera demandé compte... Songez-y... Usez-en selon la justice, la piété et la charité. Acquittez-vous de vos dettes envers les vivants et envers les défunts. À l’avance, merci. »

Bouquet spirituel

« À l’aumône sont ouvertes toutes grandes les portes du Paradis. » (Saint Jean Chrysostome)

Prière

Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, je Vous supplie, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa cruelle flagellation, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.

Doux Cœur de Marie, soyez mon salut.

Notre Père, je Vous salue Marie, Miserere

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Mardi

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ?

« Je regrette la grâce méprisée... Elle m’a été offerte en si grande abondance, à chaque instant de ma vie : régénération chrétienne, vocation, sacrements, Parole de Dieu, inspirations saintes, bons exemples, faveurs insignes de pardon après la chute. Que de grâces ! J’ai refusé les unes, accepté froidement les autres, abusé de la plupart d’entre elles. Ah ! si j’avais seulement, durant un seul instant, la liberté d’étancher ma soif à ces sources de la Miséricorde qui jaillissent du Cœur Sacré de Jésus, et que les pécheurs et les indifférents dédaignent ! Ô vous sur la terre ! Écoutez sainte Marguerite-Marie vous dire du haut du Ciel: ‘Il n’est personne au monde qui ne puisse ressentir toutes sortes de secours, s’il avait réellement, pour Jésus-Christ, un amour reconnaissant, tel que celui qu’on Lui témoigne par la dévotion à son Sacré-Cœur.’ »

Bouquet spirituel

« Le bien d’une seule grâce est supérieur au bien naturel de l’univers entier. » (Saint Thomas)

Prière

Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, je Vous supplie, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant son douloureux couronnement d’épines, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui devraient être les dernières à sortir de ce lieu de tourments, afin qu’elles ne tardent pas à Vous louer dans votre gloire et à Vous bénir éternellement. Amen.

Père éternel, je Vous offre le Sang très précieux de Jésus-Christ, en expiation de mes péchés et pour les besoins de la sainte Église.

Notre Père, je Vous salue Marie, Miserere

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Mercredi

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ?

« Je regrette le mal commis. Il me paraissait autrefois si léger et si agréable. J’en étouffais les remords au milieu des plaisirs. Maintenant, son poids m’accable, son amertume fait mon tourment, son souvenir me poursuit et me déchire. Péchés mortels pardonnés, mais non expiés ; fautes vénielles et imperfections légères, il est trop tard pour comprendre toute votre malice ! Ah ! si je pouvais retourner à la vie. Nulle promesse, nul plaisir, nulle richesse, nulle parole séduisante ne serait capable de m’engager à commettre le plus petit péché. Ô vous qui avez encore la liberté de choisir entre Dieu et le monde, regardez les épines, la Croix, les flammes qui ont torturé le Cœur de Jésus ; elles vous diront ce que nos péchés Lui ont coûté de souffrances. Pensez aux regrets tardifs et douloureux que vous aurez de vos fautes au Purgatoire. Rien ne devrait vous coûter maintenant, aujourd’hui, de confesser, dans le sacrement de Pénitence, tous vos péchés passés et les éviter à l’avenir. »

Bouquet spirituel

« Que sert à l’homme de gagner l’univers, s’il vient à perdre son âme ? » 

Prière

Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, je Vous supplie, par le Sang très précieux de Jésus, répandu sur la Voie douloureuse, en portant une si pesante Croix sur ses épaules sacrées, de délivrer les âmes du Purgatoire, et tout particulièrement celles qui sont les plus riches en mérites devant Vous, afin qu’élevées au rang sublime qu’elles attendent, elles Vous louent hautement et Vous bénissent à jamais. Amen.

Jésus, Marie, Joseph, je Vous donne mon cœur, mon esprit et ma vie ; assistez-moi dans ma dernière agonie ; faites que je meure en paix en votre sainte compagnie.

Notre Père, je Vous salue Marie, Miserere

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Jeudi

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ?

« Je regrette les scandales donnés. Si, au moins, je n’avais que mes fautes à regretter ! Si, en mourant, j’avais pu arrêter les tristes conséquences de mes scandales! Si je pouvais d’ici, retenir sur la pente de l’abîme, tant de pauvres âmes qui suivent mes tristes exemples et ma perverse doctrine ! Mais non, à cause de moi, il se commettra encore longtemps du mal. Il m’est demandé compte de la part qui me revient de tous ces péchés. Ô vous qui venez me visiter en compagnie du Sacré-Cœur et qui faites briller à mes yeux un rayon de sa Lumière, vous avez en Lui le moyen le plus sûr et le plus facile, en coopérant à sa grâce et vous animant de son zèle, de convertir plus d’âmes que j’en ai scandalisées sur terre. »

Bouquet spirituel

« À chacun selon ses œuvres. »

Prière

Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, je Vous supplie, par le Corps adorable et le Sang très précieux de Jésus, qui, la veille de sa Passion, se donna Lui-même en un Sacrifice perpétuel, de délivrer les âmes du Purgatoire, et tout spécialement les plus dévotes à ce mystère d’un Amour infini. Qu’elles Vous louent enfin et à jamais par les mérites de votre divin Fils Jésus-Christ. Amen.

Ô mon Jésus, pardon et miséricorde !

Notre Père, je Vous salue Marie, Miserere

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Vendredi

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ?

« Je regrette la pénitence omise. Qu’elle eût été facile, hier dans le monde ! Qu’elle est rude, aujourd’hui, dans le Purgatoire ! Ici, la plus petite de mes souffrances est au-dessus des plus grandes douleurs de la terre. Je pouvais alors accepter avec résignation toutes les contrariétés et souffrances; me priver de quelques biens ou nourriture; accomplir des œuvres réparatrices. Ô vous qui souffrez dans cette vallée d’exil, réjouissez-vous que les plus légères peines, chrétiennement supportées pour satisfaire à la Justice de Dieu et offertes au Sacré-Cœur en esprit de réparation, peuvent abréger, ou mieux encore, vous épargner un long et pénible Purgatoire. »

Bouquet spirituel

« Faites donc de dignes fruits de pénitence. »

Prière

Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, je Vous supplie, par le très précieux Sang que Jésus, votre divin Fils, a répandu sur l’Arbre de la Croix, surtout par les Plaies de ses mains et de ses pieds sacrés, de délivrer les âmes du Purgatoire, et en particulier celles pour lesquelles je suis le plus obligé de prier, afin que ce ne soit pas par ma faute que vous ne les introduisiez aussitôt dans le Paradis, pour Vous louer éternellement. Amen.

Jésus, doux et humble de Cœur, rendez mon cœur semblable au vôtre !

Notre Père, je Vous salue Marie, Miserere

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Samedi

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ?

« Je regrette le peu de charité que j’ai eu sur la terre pour les âmes du Purgatoire. J’aurais pu leur être si utile durant ma vie ! Prières, pénitences, aumônes, bonnes œuvres, Communions, saintes Messes, dévotion au Sacré-Cœur; que de moyens n’avais-je pas pour consoler ces pauvres âmes, retenues prisonnières dans ce séjour de feu, de ténèbres et de souffrances. Si j’avais agi de la sorte, je me serais acquis des grâces puissantes pour éviter le péché et ainsi, éviter un long et douloureux séjour de purification. Ah ! si je pouvais retourner sur la terre, que de saintes Messes n’entendrais-je pas ! Combien n’en ferais-je pas célébrer pour toutes ces âmes oubliées ! Quelles prières n’adresserais-je pas au Ciel à leur intention ! Vous, vous le pouvez encore. »

Bouquet spirituel

« C’est justement que nous souffrons. »

Prière

Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, je Vous supplie, par le très précieux Sang qui jaillit du Cœur de Jésus et par sa Mère, témoin silencieuse de ce drame salvifique, de délivrer les âmes du Purgatoire, et en particulier celles qui ont été les plus grandes dévotes à cette grande Reine, afin qu’elles soient admises au plus tôt dans votre Gloire et puissent Vous louer en Elle pour les siècles des siècles. Amen.

Ô Marie, qui êtes entrée sans tache dans le monde, obtenez-moi de Dieu que je puisse en sortir sans péché.

Notre Père, je Vous salue Marie, Miserere

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28 janvier 2009

Sanctification de la semaine

Sanctification de la semaine

Prières pour chaque jour

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Le dimanche

Aux trois adorables Personnes de la Sainte Trinité

O Père saint, grand et puissant, dont la miséricorde surpasse toutes les oeuvres, jetez sur moi un regard d'amour qui pénètre jusqu'au plus intime de mon âme, pour rétablir en elle tout ce que le péché y a gâté. Créez en moi un cœur nouveau qui me rende agréable à vos yeux et me fasse faire des oeuvres de sainteté.

O Verbe divin, qui avez daigné vous faire homme pour me racheter, ô Jésus mon Sauveur, regardez-moi, mais de ce regard qui a produit tant de merveilles pendant le cours de votre vie. Accordez-moi un de vos soupirs et une de vos larmes, et que leur vertu produise en moi une douleur infinie de vous avoir offensé. Versez sur mon âme une goutte de votre précieux sang, afin que lavée de tous mes péchés, je puisse entrer avec confiance dans votre divin Cœur, et y faire ma demeure pendant les siècles des siècles.

O Esprit Saint, qui êtes tout amour, abaissez sur moi un regard de miséricorde; rendez-moi participant(e) des grâces que vous répandez continuellement sur les hommes avec abondance et profusion. Si quelqu'un les refuse, tournez-les Seigneur, de mon côté, car j'en ai une grande faim et une grande soif et les désire ardemment. Dilatez mon cœur pour en recevoir la plénitude. Ainsi soit-il.

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Le lundi

Au Père éternel

Dieu tout-puissant, Père des miséricordes, jetez un regard de compassion sur votre Église. Seigneur, humiliez, confondez et dispersez ses ennemis, qui sont les ennemis de votre gloire et de votre nom, et qui causent tant de douleur à vos véritables enfants. Père saint, conservez-nous tous dans la pureté de la foi; assistez de vos grâces spéciales les rois et les princes de la terre, afin qu'ils gouvernent selon votre sainte volonté, les peuples que vous leur avez donnés à régir; qu'ils protègent votre Église, et luis assurent sa liberté. Éclairez de vos divines lumières ceux qui sont dans l'aveuglement, afin qu'obéissant à votre Église, nous arrivions tous ensemble à l'éternelle félicité. Ainsi soit-il.

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Le mardi

A l'Ange Gardien

Ange de Dieu, qui vous êtes chargé de ma conduite, depuis le premier moment de ma naissance jusqu'à celui de ma mort, je vous salue et vous honore comme mon protecteur et mon conducteur. Je vous remercie de tous les soins charitables que j'ai reçus de vous; je me propose fermement de vous honorer toute ma vie, en suivant plus fidèlement désormais vos conseils et ne obéissant à tous les commandements que Dieu me fera par votre ministère. Je vous conjure, ô mon très fidèle gardien, de me continuer votre protection, de me délivrer des pièges de Satan mon ennemi, et d'éclairer mon esprit lorsqu'il courra risque de s'égarer. Offrez, Prince du ciel, mes oraisons à Dieu; consolez-moi dans toutes mes peines et dans toutes mes afflictions. Empêchez-moi de tomber dans le péché; si j'y tombe, relevez-moi aussitôt; et surtout ne m'abandonnez pas à l'heure de ma mort; mais fortifiez mon âme en ce dernier passage, et portez-la dans le ciel, pour y louer Dieu avec vous, et dans la compagnie de tous les Saints, durant tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

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Le mercredi

A Saint Joseph

Glorieux Saint Joseph, chaste époux de Marie, notre bonne Mère, et père nourricier de Jésus, notre aimable Sauveur, humblement prosternées à vos pieds, nous vous choisissons de nouveau pour notre bon père et nous vous supplions de nous recevoir au nombre de vos enfants privilégiés. Nous vous remercions de tout notre cœur, de nous avoir donné place dans cette famille bénie, dont vous êtes le protecteur et le Père. Brûlant du désir de répondre dignement à notre sainte vocation, nous vous conjurons avec la confiance la plus filiale, de nous en obtenir l'esprit et les vertus. Oui, grand Saint, faites qu'à votre exemple, nous fassions chaque jour de nouveaux progrès dans l'humilité, l'obéissance, le recueillement, l'esprit de pauvreté et pardessus tout dans l'amour de Jésus et de Marie. Puissions-nous comme vous, trouver nos délices à servir dans la personne de ses membres souffrants, cet aimable Jésus que vous avez eu le bonheur de servir en sa propre personne. Daignez mettre le comble à toutes vos faveurs, en nous obtenant la grâce de mourir comme vous entre les bras de Jésus et de Marie, afin d'aller partager votre bonheur dans la compagnie de nos bien-aimées frères et soeurs qui nous ont précédées, et qui nous attendent auprès de vous dans la céleste patrie. Ainsi soit-il.

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Le jeudi

Amende honorable au Sacré Cœur

Cœur adorable de Jésus, permettez que, prosternée et anéantie devant vous, je vous fasse aujourd'hui l'amende honorable pour toutes les injures dont les hommes ne cessent de vous accabler surtout au Sacrement de votre amour. Je voudrais arroser de mes larmes et laver de mon sang, tous les lieux où l'on vous outrage, et réparer par mes humiliations l'indigne mépris que l'on fait de vos grâces. Je voudrais surtout disposer de tous les coeurs pour vous les offrir en sacrifice, et vous consoler par cet hommage de l'insensibilité de ceux qui ne veulent pas vous connaître ou qui, vous connaissant, ne veulent pas vous aimer. Du moins, Seigneur, je m'offrirai moi-même. Immolez-moi, consumez-moi comme votre victime; mais avant tout, purifiez-moi, faites que je commence à n'aimer que vous, que je n'aie de vie que pour vous, et que faisant de votre Sacré Cœur mon asile en tout temps, j'y trouve la paix à l'heure de la mort, et ma béatitude dans l'éternité. Ainsi soit-il.

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Le vendredi

Consécration à la Sainte-Croix

Croix adorable de mon Sauveur, je viens en ce moment me consacrer à vous. Pénétrée de respect pour vous, de douleur pour mes péchés, de reconnaissance et d'amour pour mon divin Rédempteur, je viens, prosternée devant vous, vous conjurer de me recevoir entre vos bras. Je vous consacre mes pensées, mes paroles, mes sentiments et mes actions, car je désire que tout en moi soit marqué du sceau de la croix. Mais je désire surtout, ô Croix adorable, que vous soyez gravée bien avant dans mon cœur. Non, ce n'est pas assez de vous avoir sou mes yeux, de vous porter sur moi; c'est dans mon cœur que je désire vous placer; c'est là où je veux que vous régniez pour y faire régner Jésus-Christ avec vous et par vous.

O Jésus, mon divin Rédempteur, qui par amour pour moi avez été attaché à la croix et y avez rendu votre dernier soupir, imprimez en mon esprit le souvenir de votre douloureuse passion et de votre sainte mort. Gravez dans mon cœur vos plaies sacrées, afin que je puisse porter avec patience et amour toutes les croix qu'il vous plaira de m'envoyer. Soyez vous-même ma force et ma consolation dans mes souffrances et dans mes peines; faites par votre grâce, qu'après avoir porté votre croix tous les jours de ma vie, je puisse aussi, rendre mon dernier soupir entre ses bras. Ainsi soit-il.

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Le samedi

A la Sainte Vierge

Vierge Sainte, qui avez reçu de Dieu toute puissance au ciel et en la terre, Trésorières des grâces, Reine des anges et des hommes, Refuge des pécheurs, Protectrice de la sainte Église, renouvelez dans toute l'étendue de la terre, surtout dans ce pays, l'esprit de religion et la pureté de la foi. Obtenez-nous, notre bonne Mère, la grâce de vivre et de mourir dans la pratique des maximes évangéliques, pour arriver un jour au bonheur éternel. Ainsi soit-il.

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4 janvier 2009

L'Adoration des Mages

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L'Adoration des Mages

Récit extrait de la Vie Divine de la Vierge Marie, de Maria d'Agreda

Aujourd'hui nous célébrons l'Epiphanie, fête commémorant la visite des Mages à l'Enfant Roi, pour mieux saisir le sens de cette fête, je vous invite à revivre cet événement, sous la conduite des révélations de la Servante de Dieu Maria d'Agreda.

La circoncision étant faite, saint Joseph exposa à la Vierge mère les incommodités de ce lieu. Elle avait une grande affection pour cette grotte humble et pauvre, comme miroir de toutes les saintes vertus et elle savait par la révélation de Dieu que les saints rois mages devaient y venir adorer son fils. Néanmoins elle ne découvrit pas son désir de rester en ce lieu, ni l'arrivée prochaine des trois mages, elle se montra docile à faire tout ce que commanderait son époux. Le saint eut voulu que sa très-pure épouse fit connaître plus clairement sa volonté, il se mit en prière et l'archange saint Michel lui découvrit que c'était la volonté de Dieu qu'ils attendissent en ce lieu l'arrivée des mages qui depuis dix jours s'étaient mis en voyage et étaient déjà peu éloignés. A cet avis les saints époux résolurent d'attendre en ce lieu. Ils le nettoyèrent de nouveau et le mirent le mieux qu'il était possible à l'abri des rigueurs de la saison. La sainte Vierge se servit souvent du suprême pouvoir qu'elle avait sur les créatures, et commanda aux vents, à la pluie et au froid de ne pas faire souffrir leur créateur et de tourner toutes leurs rigueurs contre elle seule. II arriva plusieurs fois que le divin enfant était réchauffé dans les bras de sa mère sans ressentir les incommodités du vent et du froid, tandis que sa mère en éprouvait toutes les rigueurs. Sa manière de le nourrir était de l'allaiter trois fois le jour, et son lait ne se corrompit jamais, comme il arrive souvent pour les autres mères. Elle l'allaitait toujours avec un grand respect et une grande vénération, elle lui demandait humblement la permission de s'asseoir lorsqu'elle y était obligée, et elle restait à genoux la plus grande partie du temps qu'elle tenait le sain enfant dans ses bras. Elle lui baisait respectueusement les pieds et pour le baiser au visage elle lui en demandait la permission, l'enfant Jésus répondait aux affectueuses caresses de sa mère par un air agréable, tantôt il s'inclinait sur son sein, tantôt il embrassait amoureusement son cou de ses tendres bras, à la manière des autres enfants à l'égard de leur mère.

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Au milieu de ces douces occupations, arrivèrent les trois mages, qui avaient connu par les anges et par l'étoile la naissance du Sauveur. Ils gouvernaient trois états voisins l'un d l'autre, mais très peu étendus. Ils se connaissaient entre eux e ils s'étaient entretenus plusieurs fois de tout ce qui regardai le gouvernement, la justice et les vertus morales. Ils partirent en même temps de leurs états, sans rien savoir les un des autres et chacun prépara l'or, l'encens et la myrrhe con duit par l'esprit de Dieu dans le choix de ces dons mystérieux. L'ange qui avait annoncé le mystère aux mages, avait en même temps formé une étoile, et l'avait placée à une telle distance et hauteur qu'elle put être aperçue de tous les trois, quoiqu'ils fussent à des endroits différents. En suivant chacun ce guide, ils se trouvèrent ensemble et s'étant communiqués leur révélation, ils poursuivirent le voyage avec leurs serviteurs et leurs chameaux. L'étoile était dans la région de l'air, et sa lumière était différente de celle du soleil et des autres étoiles. La nuit elle éclairait de ses rayons comme une torche ardente et le jour elle se distinguait de la clarté du soleil par une activité extraordinaire. Lorsque les rois furent réunis, elle se rapprocha d'eux et s'abaissa, d plusieurs degrés, de sorte qu'elle leur donnait une plus grande consolation. Arrivés à Jérusalem, il arriva tout ce que rapportent les évangélistes. Sortis de la ville ils se dirigèrent vers Bethléem, et arrivés en ce lieu, l'étoile diminua sa grandeur et entra dans la sainte grotte où elle se plaça sur la tête du saint enfant. Lorsque les saints rois entrèrent, la sainte Vierge tenait l'enfant Jésus dans ses bras avec une modestie et une beauté incomparable. il y avait une certaine splendeur sur son visage, mais la lumière qui paraissait sur le divin visage de Jésus était beaucoup plus éclatante et ses rayons éclairaient cette humble grotte. Les saints rois saisis d'admiration se prosternèrent à terre et adorèrent avec une foi vive l'enfant; dans cette adoration ils reçurent de grandes lumières sur la personne de Jésus-Christ, sur la divine mère et sur les saints anges qui les assistaient. Ils se relevèrent et félicitèrent la sainte mère de son bonheur, ils lui témoignèrent leur vénération en fléchissant le genou devant elle et ils lui demandèrent humblement la main à baiser selon la coutume de leur pays, mais la prudente reine retira modestement la sienne et leur donna à baiser celle du saint enfant. Ils félicitèrent à plusieurs reprises tantôt la sainte Vierge, tantôt saint .Joseph qui fut toujours présent, et qui eut leurs congratulations d'avoir été choisi pour époux de la Vierge mère de Dieu, enfin ils demandèrent la permission d'aller à Bethléem chercher un logement. Ils louèrent une maison et ils s'entretinrent tous trois ensemble avec une abondance de larmes de tout ce qu'ils avaient vu. ils envoyèrent ensuite leurs serviteurs à la sainte grotte pour apporter des présents afin de soulager la pauvreté des époux; c'étaient des choses apportées de leurs pays jointes à d'autres achetées à Bethléem. La sainte Vierge accepta de ces dons autant qu'il était nécessaire pour venir en aide à quelques pauvres, qui attirés par sa bonté et sa bienveillance, venaient souvent la visiter dans la grotte. Le jour suivant, les mages allèrent de nouveau à la grotte offrir les présents mystérieux qu'ils avaient préparés par l'inspiration de Dieu et qui furent ceux dont parle l'évangéliste, l'or, l'encens et la myrrhe. Ils se prosternèrent de nouveau à terre et adorèrent humblement l'enfant. ils s'entretinrent ensuite longtemps, avec la divine mère et la consultèrent sur plusieurs des mystères de la foi et la manière de gouverner leurs états. La sainte Vierge reçut les dons mystérieux offerts à Jésus qui témoigna par un air agréable qu'il les recevait avec complaisance; et il leur donna sa bénédiction. ils présentèrent ensuite à la, Vierge mère des pierres précieuses, à l'usage de leurs pays, mais l'amante de la pauvreté les refusa avec de douces manières; elle fut satisfaite de leur affection et de leur générosité, et leur donna à son. tour quelques linges dont le divin enfant avait été enveloppé. Avec ces linges qui exhalaient un doux parfum, les saints rois opérèrent plusieurs miracles dans leurs pays. Ils offrirent de faire construire une maison plus commode pour l'habiter et de la pourvoir de tout ce qu'elle désirerait et pour elle-même et pour son fils, mais l'humble Vierge ne voulut rien accepter. Les bons rois jouissaient d'un si doux et si agréable plaisir en entendant les discours de la sainte Vierge et les sages réponses qu'elle faisait à leurs demandes, qu'ils, ne pouvaient se résoudre à partir, il fut nécessaire qu'un ange du Seigneur les prévint de se retirer dans leur pays. Ils sortirent enfin de la sainte grotte, après avoir reçu la bénédiction de Jésus, de Marie et de saint Joseph. Dans la nuit, un ange les avertit de prendre un autre chemin pour, retourner dans leur patrie, et l'étoile les guida dans leur voyage. Ces rois étaient de la Perse, de l'Arabie et de. Saba, pays de l'orient de la Palestine. Après le départ des saints rois il s'éleva un doute entre la saint Vierge et saint Joseph pour la distribution des présents reçus des mages, la sainte Vierge désirait que saint Joseph les distribuât à son gré et saint Joseph voulait qu'elle en disposât. Enfin ils convinrent ensemble d'en offrir au temple une partie qui fut la myrrhe et l'encens avec une partie de l'or, de donner l'autre partie au prêtre qui avait circoncis l'enfant afin qu'il servît pour lui et pour la synagogue; de distribuer la troisième au pauvres, ce qui fut ainsi fait. il y avait à une petite distance de la grotte une pauvre maison qu'habitait une femme pauvre aussi, mais pleine de piété; ayant vu les incommodités que souffraient les saints hôtes dans la grotte, elle alla les trouver et leur offrit sa petite maison, misérable sans doute, mais au moins préférable à la grotte. Elle parla avec tant de bonté et de charité que la sainte Vierge après en avoir conféré avec saint Joseph se détermina à accepter cette aimable invitation.


Ils quittèrent donc la sainte grotte et allèrent à la pauvre maison qui était située auprès des murs de Bethléem. Tous les anges les accompagnèrent sous la forme humaine et merveilleusement resplendissants, ce qu'ils firent toutes les fois que les saints époux allèrent de leur habitation visiter la sainte grotte. Dieu y mit un ange avec une épée à la main pour la garder, afin qu'aucun animal n'y entrât et cet ange continue encore aujourd'hui à protéger ce saint lieu.

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A tous nos Frères Orthodoxes, nous souhaitons une Sainte et joyeuse Fête de la Nativité du Seigneur!

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