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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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29 octobre 2009

Messages de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje

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Messages de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje

 

Message a Mirjana du 2 octobre 2009

«Chers enfants! Tandis que je vous regarde, mon cœur se serre de douleur. Où allez-vous mes enfants? Etes-vous tellement rongés par le péché que vous ne savez pas vous arrêter? Vous vous justifiez par le péché et vous vivez selon le péché. Agenouillez-vous au pied de la Croix et regardez mon Fils. Il a vaincu le péché et Il est mort afin que vous, mes enfants, viviez. Permettez-moi de vous aider afin que vous ne mourriez pas mais que vous viviez avec mon Fils pour toujours. Merci!»

Message du 25 octobre 2009

«Chers enfants, aujourd’hui encore je vous apporte ma bénédiction et je vous bénis tous; je vous invite à croître sur ce chemin que Dieu a commencé à travers moi pour votre salut. Priez, jeûnez et témoignez joyeusement de votre foi, petits enfants,et que votre cœur soit toujours rempli par la prière. Merci d’avoir répondu à mon appel. »

Retrouvez l'intégralité des Messages de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation,

en cliquant sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/articles-cat-83937-273707-marie_reine_de_la_paix_et_de_la_reconciliation.html

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17 octobre 2009

A Notre-Dame des Victoires, Reine des Vierges, des Apôtres et des Martyrs

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A Notre-Dame des Victoires, Reine des Vierges, des Apôtres et des Martyrs

Vous qui comblez mon espérance,
Ô Mère ! Écoutez l'humble chant;
D'amour et de reconnaissance
Qui vient du cœur de votre enfant !


Aux oeuvres d'un missionnaire,
Vous m'avez unie sans retour,
Par les liens de la prière,

De la souffrance et de l'amour.

A lui de traverser la terre,
De prêcher le  nom de Jésus,
A moi, dans l'ombre et le mystère,
De pratiquer d'humbles vertus.


La souffrance, je la réclame,
J'aime, je désire la croix,
Pour aider à sauver une âme,
Je voudrais mourir mille fois.

Ah ! Pour le conquérant des âmes,
Je veux m'immoler au Carmel,
Et par lui, répandre les flammes
Que Jésus apporta du ciel.


Par lui, quel ravissant mystère,
Jusqu'au Su-Tchuen oriental
Je pourrai de ma tendre mère
Faire aimer le nom virginal.

Dans ma solitude profonde,
Marie, je veux gagner des cœurs,
Par votre apôtre, au bout du monde,
Je convertirai les pécheurs.


Par lui, l'eau sainte du Baptême,
Du tout petit enfant d'un jour,
Fera  le Temple, où Dieu lui-même
Daigne habiter dans son amour.

Je veux peuple de petits anges
Le brillant séjour éternel ...
Par lui, d'enfantines phalanges
Prendront leur essor vers le ciel ! ...


La palme que mon âme envie,
Par lui, je pourrai la cueillir,
Oh quel espoir ! Mère chérie
Je serai la soeur d'un martyr !!!

Après l'exil de cette vie,
Au soir du glorieux combat,
Nous jouirons dans la Patrie
Du fruit de notre apostolat.


A lui l'honneur de la Victoire,
Devant l'armée des bienheureux,
A moi le reflet de sa gloire,
Éternellement dans les cieux.

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face, Docteur de l'Eglise

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27 septembre 2009

Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje du 25 septembre 2009

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Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje du 25 septembre 2009

"Chers enfants, travaillez avec joie et persistance à votre conversion. Offrez toutes vos joies et vos tristesses à Mon Cœur Immaculé pour que Je puisse vous mener tous à Mon Fils bien-aimé, afin qu'en son Cœur, vous trouviez la joie. Je suis avec vous pour vous enseigner et vous mener vers l'éternité. Merci d'avoir répondu à Mon appel."


Parole de Dieu

(Actes des Apôtres 3, 19-21)


Repentez-vous donc et convertissez-vous, afin que vos péchés soient effacés, et qu'ainsi le Seigneur fasse venir le temps du répit. Il enverra alors le Christ qui vous a été destiné, Jésus, celui que le ciel doit garder jusqu'aux temps de la restauration universelle dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes.


Retrouvez les Messages de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation

en cliquant sur le lien suivant

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/articles-cat-83937-273707-marie_reine_de_la_paix_et_de_la_reconciliation.html

3 septembre 2009

Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje du 25 août 2009

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Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje du 25 août 2009

Chers enfants, aujourd‘hui je vous invite à nouveau à la conversion. Petits enfants, vous n’êtes pas assez saints et vous ne rayonnez pas la sainteté pour les autres; c’est pourquoi, priez, priez, priez, et travaillez à votre conversion personnelle afin d’être signes de l’amour de Dieu pour les autres. Je suis avec vous, et je vous guide vers l’éternité à laquelle chaque cœur doit aspirer. Merci d’avoir répondu à mon appel.

16 août 2009

Notre Dame de Naju

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Notre Dame de Naju

« Voyez s’il est une douleur semblable à la mienne… »

Diocèse de Kwangjun

Corée du Sud


La Corée, connue par le passé comme le Royaume Solitaire, est maintenant une société d’affaires internationales. Là coexistent les valeurs anciennes et les valeurs modernes. D’un coté, elle s’enracine dans 5000 ans d’histoires avec les traditions du Bouddhisme et du Confucianisme, et de l’autre, elle vit depuis un siècle une évolution économique et une transformation sociales importantes. Ce pays a beaucoup souffert ; le peuple a été étouffé entre le très vieil empire de Chine et le Japon, moderne et agressif. Aujourd’hui, la péninsule reste divisée entre la Corée du Sud et la Corée communiste au Nord. Naju, petite ville paisible d’environ 80 000 habitants, située près de l’extrémité du sud-ouest est un endroit modeste, loin des centres politiques, financiers, industriels et touristiques. C’est là qu’une statue de la Sainte Vierge a commencé à pleurer le 10 juin 1985 chez Julia Kim. Julia est femme au foyer, mère de quatre enfants. Née en 1947, elle s’est mariée en 1972 et fut baptisée le Dimanche de Pâques 1981. Sa vie est marquée par de nombreuses souffrances. Elle a perdu son père pendant la guerre de Corée, en 1950, quand sa famille essayait de fuir le communisme, et elle n’a plus jamais eu de nouvelle de lui. Son grand père a été tué par les communistes et elle-même fut affligée de nombreuses maladies au point que l’hôpital la renvoya chez elle pour y attendre la mort. Après son baptême, elle a joui d’un temps de bonne santé puis elle a recommencé à souffrir. Mais cette fois, elle l’a accepté avec joie, comprenant la Volonté de Dieu sur sa vie. Depuis juin 1985, une petite statue de la Sainte Vierge que Julia avait reçue en cadeau a pleuré pendant 700 jours, des larmes et des larmes de sang. Le phénomène était accompagné de visions de la Sainte Vierge et de Jésus qui délivraient des messages de paix, d’amour et de salut pour le monde. A partir du 22 novembre 1992, une huile parfumée a suinté de la statue et le phénomène s’est reproduit pendant 700 jours.


La position de l’Eglise


La nouvelle s’est répandue rapidement et à causé une grande émotion, attirant des foules de plus en plus nombreuses de curieux de toutes confessions : des Catholiques, des Protestants et des non Chrétiens. L’Archevêque du Diocèse, Mgr Gong-Hee, de Kwangju, à déclaré en juillet 1989 : « Le fait des larmes est incontestable. Tant de personnes en sont témoins. Nous ne pouvons pas empêcher les pèlerins d’aller prier devant la statue. Nous ne pouvons pas empêcher que les messages se répandent, par la publication que va en faire le Père Raymond Spies, un missionnaire Belge, Père spirituel de Julia depuis 1987. Je suis l’affaire, j’observe les faits, le développement des événements…Et j’examine les fruits. »


Miracles Eucharistiques


Il y a une grande ressemblance entre les messages de Fatima et les messages donnés à Julia. Notre Dame à mentionné plusieurs fois qu’il faut croire et trouver refuge dans son Cœur Immaculé, et offrir sa prière et ses souffrances pour la conversion des pécheurs. Elle pleure sur le monde, sur l’humanité en ruine, jusqu’à verser des larmes de sang et elle nous demande de faire pénitence et de revenir à Dieu. Le phénomène des larmes que l’on a est déjà connu dans divers pays était nouveau en Corée. Les plus proche s’est déroulé à Akita, au Japon. A Naju, la Sainte Vierge dit qu’elle est le Lien entre le Ciel et la terre, elle est l’Arche du Salut et elle nous appelle à la conversion. A partir du 5 juin 1988, le jour de la Fête-Dieu, plusieurs fois, l’hostie s’est transformée en Chair et en Sang du Christ, après la communion de Julia. Jésus a dit à Julia : « Je viens à toi en personne sous la forme du Pain à cause de Mon grand Amour pour toi. Mais beaucoup d’âmes prêtent peu d’attention à Ma Présence réelle, M’insultent par des communions sacrilèges et Me négligent avec ingratitude. Ma fille ! Enseigne le mystère de la Sainte Eucharistie avec ferveur aux enfants qui ne le comprennent pas afin que beaucoup de gens qui vivent dans l’ingratitude puissent êtres sauvés par les sacrifices unis à Mon Amour. » Le 29 janvier 1987, Julia a reçu les stigmates du Christ quand Il lui a demandé de souffrir pour les péchés du monde d’aujourd’hui. Un jour, par exemple, elle a traversé les souffrances et les angoisses du fœtus dans le sein de sa mère durant l’avortement. La Sainte Vierge dit à Julia : « Je suis écrasée de tristesse parce que ces vies innocentes, ces vies précieuses, qui sont un don de Dieu, sont cruellement bafouées, brutalement malmenées, déchirées et tuées par des parents ignorants ou indifférents. Donc, je veux vous montrer ces petits bébés qui mendient leur vie et de cette façon convertir beaucoup de pécheurs pour les ramener vers moi. Dites à tout le monde que le fœtus n’est pas un morceau de chair mais que la vie circule en lui à partir du moment de sa conception dans le sein maternel. »


Naju, un Message pour le monde entier


Naju n’est pas encore reconnu par l’Eglise mais celle-ci garde un esprit d’ouverture à cause des bons fruits qui naissent en ce lieu. Un de ces fruits est que la population Catholique double chaque année. Naju aide de nombreux pèlerins comprendre le sens de la souffrance et à unir leurs souffrances à celles de la Sainte Vierge, pour le salut de l’humanité. Dans un de ses messages, la Sainte Vierge a dit à Julia de suivre la petite voie de Sainte Thérèse de Lisieux : « La porte du Ciel est petite et seuls les enfants y entrent. Pour cette raison, les petites âmes doivent s’unir les unes aux autres solidement et me suivre pour sauver le monde ». Selon la Sainte Vierge, les messages sont plus importants que les phénomènes visibles : larmes, huile, miracle eucharistiques… A Naju, comme dans bien des lieux d’apparitions, elle insiste sur l’importance de prier le Rosaire pour la paix du monde et la conversion des pécheurs. Elle demande de prier pour les prêtres, pour la sanctification des familles, pour les bébés victimes de l’avortement. La Sainte Vierge précise que ces messages ne concernent pas uniquement la Corée mais le monde entier. Puissions-nous, avec elle, nous mettre à son école de douceur et de paix, afin que le monde soit sauvé par l’Amour d’une Mère. Saint Jean et Sainte Marie Madeleine ont obtenu, par leurs prières et leur ouverture de cœur, cette grâce sublime de l’Amour Divin. Pour cela, ils ont dû acquérir une force spirituelle, dans leur cœur, leur âme et leur esprit de pouvoir rester debout au pied de la Croix, près du Crucifié et proches de la Vierge Marie qui souffrait en union avec Son Fils. Comme eux, restons près de la Croix, le regard tourné vers Jésus et Marie qui continuent à souffrir sur chaque âme pécheresse. N’est-ce pas là le plus grand signe d’amour que nous puissions donner en cherchant à nous unir au mystère de la Rédemption ?


Texte paru dans le journal « Feu et Lumière »

Notice sur les évènements de Naju, cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-1396686.html

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2 août 2009

Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje du 25 juillet 2009

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Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje du 25 juillet 2009

« Chers enfants, que ce temps soit pour vous le temps de la prière. Merci d’avoir répondu à Mon appel. »

Retrouvez les anciens messages de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation

en cliquant sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/articles-83937-273707.html

30 juin 2009

Message de Marie Reine de la Paix à Medjugorje du 25 juin 2009

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Message de Marie Reine de la Paix à Medjugorje du 25 juin 2009

28ème anniversaire des Apparitions

"Chers enfants, réjouissez-vous avec Moi, convertissez-vous dans la joie, et remerciez Dieu pour le don de Ma présence parmi vous. Priez afin que, dans vos coeurs, Dieu soit au centre de votre vie et que, par votre vie, vous témoigniez, petits enfants, pour que chaque créature ressente l'amour de Dieu. Soyez mes mains tendues pour chaque créature afin qu'elle se rapproche de l'Amour de Dieu. Je vous bénis de Ma bénédiction maternelle. Merci d'avoir répondu à Mon appel."

Mot d'ordre


Dieu nous prie plus que nous prions Dieu. C'est ce que je me disais en attendant le message, tout en sachant qu'il ne contiendrait pas de grandes révélations sinon cette grâce inouïe dans l'histoire de la présence de Marie, du don extraordinaire de sa présence. Nous pensons parfois que si nous avions vécu aux temps bibliques quand Dieu habitait d'une manière quasi visible au milieu de son peuple nous aurions d'enthousiastes adorateurs de sa présence, nous aurions dansé comme David devant l'Arche. Eh bien prenons conscience que nous sommes dans un temps analogue avec des miracles se produisant au quatre coins de la planète. Joie ! Joie ! Le Seigneur est au milieu de nous, nous vivons un temps de grâce sans précédent… et ce n'est que le commencement !

Retrouvez les messages précédents de Marie Reine de la Paix, en cliquant sur le lien suivant

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/articles-83937-273707.html

Frère Ephraïm, Diacre Permanent, Fondateur de la Communauté des Béatitudes

27 juin 2009

Que se passe-t-il à la Bénédiction d'un Prêtre ?

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Que se passe-t-il à la Bénédiction d'un Prêtre ?

D'après Thérèse Neuman, la sainte femme de Konnersreuth


Connaissez-vous cette explication de Jésus à la fameuse stigmatisée concernant la Bénédiction du prêtre ? La voici :


" Quelque chose de grand se passe quand tu reçois la bénédiction de mon prêtre : " La Bénédiction est un épanchement de ma Sainteté divine : Ouvre ton âme et laisse-la alors devenir sainte. La Bénédiction est une rosée céleste pour l'âme : tout ce qui est fait par elle peut alors être fructueux. Par le pouvoir de bénir J'ai donné au prêtre le pouvoir d'ouvrir le Trésor de mon Cœur et d'en verser une pluie de grâces sur les âmes : Quand le Prêtre bénit, Je bénis ! Alors un immense courant de grâces jaillit de mon Sacré Coeur et se répand dans l'âme, la remplissant à sa pleine capacité... Je regrette que la Bénédiction de l'Eglise soit si peu estimée et si rarement reçue : Ta volonté est fortifiée par elle, tes entreprises sont conduites par une Providence toute particulière, ta faiblesse est soutenue par ma Puissance, tes pensées et tes intentions sont spiritualisées et toute les mauvaises influences sont neutralisées : J'ai donné à ma Bénédiction un vaste Pouvoir : Il procède de l'Amour Eternel de mon Sacré-Coeur : plus on apportera de zèle à la donner ou à la recevoir plus son efficacité sera grande. Que ce soit un enfant ou le Monde entier qui La reçoive, la Bénédiction est encore bien des fois plus grande qu'un millier de mondes : Pense que Dieu est immense, infiniment immense. Qu'un ou plusieurs reçoivent la Bénédiction, c'est la même chose : Je donne à chacun selon la mesure de sa Foi. ... Tu ne peux jamais espérer trop de ma Bénédiction : Elle surpassera toujours tes plus profondes espérances : protège donc tout ce qui t'apporte des bénédictions, estime hautement tout ce qui est béni, alors tu Me plairas, à Moi ton Dieu. Quand tu es béni, tu deviens plus uni à Moi, sanctifié de nouveau, guéri et protégé par l'Amour... Souvent, Je tiens cachés les ouvrages de ma Bénédiction de sorte que l'on ne les connaisse que dans l'Eternité, et, si souvent il semble que les bénédictions ne portent pas de fruits... merveilleuses sont-elles quand même : une bénédiction cachée dans la Sainte Bénédiction, Mystère de ma Providence que Je ne désire pas manifester... Quand le Prêtre bénit... jaillit un immense courant de grâces de mon Sacré-Coeur, et se répand dans l'âme, la remplissant à sa pleine capacité. Par le recueillement, tiens ton coeur ouvert dans l'intention de ne pas perdre le profit de la Bénédiction : Par Ma Bénédiction, tu reçois la grâce d'aimer, la force d'endurer la souffrance, et le secours pour le corps et pour l'âme. Ma sainte Bénédiction contient tous les secours pour les besoins de l'humanité. Par la Bénédiction, tu acquiers la force et le désir de chercher le bien, de fuir le mal, et de te réjouir de la protection de mes enfants contre la puissance des ténèbres : c'est un grand privilège que de recevoir ma Bénédiction. Tu ne peux comprendre quelle Miséricorde elle t'apporte de ma part, alors, ne la reçois jamais... distraitement... Reçois la Bénédiction sincèrement car les grâces de la bénédiction n'entrent que dans un coeur humble : Reçois La avec une bonne volonté et l'intention de devenir meilleur, alors la Bénédiction pénétrera dans les profondeurs de ton cœur et produira ses effets. Sois enfant de Bénédiction, alors, tu seras toi-même une bénédiction pour les autres ! "

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27 juin 2009

Sitio, j'ai soif!

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Sitio, j'ai soif!

Méditation pour les Prêtres


Donne-moi à boire!


O mon prêtre, contemple-moi en Croix! Habitué que tu es à me voir sur la Croix, tu n'y fais presque plus attention. Pourtant, combien tu y gagnerais en bons sentiments, si tu considérais sérieusement à quel point je souffre! Rappelle-toi donc les heures de ma douloureuse agonie, heures de sang et de Rédemption!... J'étais cloué à la Croix comme un malfaiteur, moi l'innocence même! Mon corps, couvert de blessures, était consumé par une fièvre ardente. Une simple gorgée d'eau m'eût donné un certain soulagement, et je la réclamais: "J'ai soif"... Les saintes femmes, elles, ont entendu ma plainte, et elles auraient voulu me secourir: mais cela ne leur fut pas accordé. Ma sainte Mère, elle aussi, dut garder le silence et ne put rien faire pour me soulager. Mais son regard suppliant fut en quelque sorte compris par les gardes. Et on présenta à mes lèvres quelques gouttes de fiel et de vinaigre. Le Créateur demande une gorgée d'eau à sa créature, à cette créature à laquelle il donne lui-même la vie... Et cette goutte d'eau lui est refusée! Ma soif à moi, bien naturelle, certes, est surtout une soif symbolique... Ce n'est pas de l'eau que je réclame! J'ai soif des âmes, j'ai besoin d'amour! Prêtre de mon Cœur, c'est à toi qu'aujourd'hui j'adresse ma déchirante plainte du Golgotha!... Quand, au puits de Jacob, je demandais à la Samaritaine: "Femme, donne-moi à boire!", mes paroles ne furent pas comprises et je dus insister en ces termes. "Oh, si tu connaissais le don de Dieu et qui est Celui qui te demande à boire!..." Mais toi, mon Ministre, n'es-tu pas, ne devrais-tu pas être à même de comprendre toute la gravité de ma sollicitation?! Ne sais-tu pas que je suis le grand Assoiffé d'amour, le Mendiant d'amour?... Un Dieu qui mendie!... Mais que pourrait-il donc me manquer, à moi? Ne suis-je pas la félicité même? Eh bien, oui! C'est l'amour qui me consume, c'est l'amour qui me pousse à une telle folie! Et n'était-ce pas déjà cette même folie d'amour qui m'avait fait assumer la chair humaine, verser mon Sang et demeurer Prisonnier dans le Saint Tabernacle? Je suis l'Amour et ce que je cherche, c'est l'amour! Chaque âme est dans l'obligation de m'aimer. J'en ai fait à tous un commandement, et même le plus grand des Commandements. "Aime-moi de tout ton cœur, de tout ton esprit et de toutes tes forces". Tu prêches ce précepte aux fidèles, et tu fais bien. Mais... est-ce que tu le mets toi-même bien en pratique? Si tous les hommes ont le devoir de répondre à mon appel, à combien plus forte raison, toi même! C'est entre des millions d'hommes que je t'ai choisi! Non ce n'est pas toi qui a fais ce choix; mais c'est moi qui t'ai choisi! Ne dois-tu pas m'en être reconnaissant et m'aimer plus que les autres!? N'est-ce pas ce que j'ai demandé à Pierre: "M'aimes-tu plus que ceux-ci?". Je te le demande aussi, à toi: M'aimes-tu plus que les fidèles, plus que les âmes que je t'ai confiées! Peux-tu répondre en toute sincérité: Oui, ô Jésus, tu sais bien que je t'aime?... - De la part de mon Prêtre, j'exige un amour pur, désintéressé, de haute qualité. Me refuser cet amour, serait un vol. Je dois, moi seul, régner dans ton cœur! Je suis un Dieu jaloux et je ne puis tolérer qu'il y ait quelque réserve dans ton amour pour moi. Si ton cœur admet d'autres affections, ton Dieu alors n'y est plus à son aise. Fais le vide total dans ton cœur, et moi je le remplirai. Plus le vide sera complet, plus considérable sera la mesure de ma grâce. Prends modèle sur cette parole de St. François de Sales. "Si dans mon cœur je découvrais une seule fibre qui ne vibrât pas pour l'amour du Seigneur, je l'arracherais aussitôt et la jetterais dehors!" Chaque matin prends l'habitude de me dire: "je Vous adore, ô mon Dieu, et je vous aime de tout mon cœur!..." Prends bien garde! Car si une seule affection étrangère à mon amour, venait à s'introduire dans ton cœur, alors tu aurais menti! Débarrasse-toi donc de toute affection désordonnée! Ne t'aperçois-tu pas qu'elle pourrait faire saigner même ton propre cœur ? Moi seul apporte la paix, cette vraie paix que le monde ne peut pas donner. Fais-moi régner dans ton esprit. Pense souvent à moi; j'éprouve de la joie à voir que l'on pense à moi. Quand on aime vraiment une personne, on ne peut pas s'empêcher de penser souvent à elle... Même dans le monde j'ai des âmes aimants, qui ne laisseraient pas passer un seul quart d'heure, sans élever leurs esprits et leurs coeurs ves moi. Et toi, pourquoi n'en fais-tu pas autant? Est-ce que cela te serait moins utile qu'à eux? Crois-tu que ce serait du temps perdu, celui que tu passerais à t'unir à moi? Les prêtres qui pensent le plus à moi, sont davantage bénis de moi, et, par le fait même, les meilleurs apôtres. Que ta première pensée, à ton réveil, soit orientée vers moi. Les prémices me sont agréables. Dès le matin forme cette intention. "Que chaque battement de mon cœur soit un acte d'amour!" Crois-moi: tous ces battements de ton cœur je les considèrerai comme tels, et mon cœur en sera touché. Car cette intention de ton esprit sera pour moi un signe de ta confiance en moi, et en même temps l'aveu de ton impuissance; ce sera un acte d'humilité et un signe de ferveur. Cette intention, renouvelle-la tout le long du jour. Demande à la Sainte Vierge de le faire souvent pour toi. C'est là un moyen très efficace et combien doux et facile, de vie intérieure.


Pratique - Au cours de la journée élever souvent son esprit vers Dieu.

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17 juin 2009

Les morts ne sont pas des absents

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Les morts ne sont pas des absents

La grande et triste erreur de quelques-uns, mêmes bons, c’est de s’imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent. Ils ne nous quittent pas, ils restent. Où sont-ils ? Dans l’ombre ? Oh ! Non ! C’est nous qui sommes dans l’ombre. Eux sont à côté de nous, sous un voile, plus présents que jamais. Nous ne les voyons pas, parce qu’un ”nuage obscur” nous enveloppe, mais eux nous voient. Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de gloire, arrêtés sur nos yeux pleins de larmes. Ô consolation ineffable, les morts sont invisibles, mais ils ne sont pas des absents. J’ai souvent pensé à ce qui pourrait consoler ceux qui pleurent. Le voici : c’est à la foi, cette présence réelle et ininterrompue de nos morts chéris. C’est l’intuition claire, pénétrante, que par la mort, ils ne sont ni éteints, ni éloignés, ni même absents, mais vivants, près de nous.

Mgr Louis Bougaud, évêque de Laval en Mayenne

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17 juin 2009

Ne pleure pas si tu m'aimes

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Ne pleure pas si tu m'aimes

Si tu savais le don de Dieu et ce que c'est que le Ciel ! Si tu pouvais d'ici, entendre le chant des Anges et me voir au milieu d'eux ! Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les horizons et les champs éternels, les sentiers où je marche ! Si, un instant, tu pouvais contempler, comme moi, la Beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent ! Quoi ! tu m'as vue, tu m'as aimée dans le pays des ombres, et tu ne pourrais ni me revoir, ni m'aimer encore dans le pays des immuables réalités ? Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux qui m'enchaînaient, et quand un jour que Dieu connait et qu'il a fixé, ton âme viendra dans le Ciel où l'a précédée la mienne, ce jour-là, tu reverras celle qui t'aimait et qui t'aime encore, tu en retrouveras les tendresses épurées. A Dieu ne plaise qu'entrant dans une vie plus heureuse, infidèle aux souvenirs et aux joies de mon autre vie, je sois devenue moins aimante ! Tu me reverras donc, transfigurée dans l'extase et le bonheur, non plus attendant la mort, mais avançant d'instant en instant, avec toi qui me tiendra la main, dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie, buvant avec ivresse aux pieds de Dieu un breuvage dont on ne se lasse jamais et que tu viendras boire avec moi. Essuie tes larmes et ne pleure plus, si tu m'aimes.

Saint Augustin, Evêque d'Hippone, Docteur de l'Église (354-430)

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29 mai 2009

Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje du 25 mai 2009

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Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje du 25 mai 2009

Chers enfants, en ce temps, Je vous appelle tous à prier pour la venue du Saint Esprit sur chaque créature baptisée afin que l’Esprit-Saint vous renouvelle tous et vous emmène sur la voie du témoignage de votre Foi, vous et tous ceux qui sont loin de Dieu et de Son Amour. Je suis avec vous et J’intercède pour vous devant le Très-Haut. Merci d’avoir répondu à Mon appel.

Retrouvez les messages précédents

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26 avril 2009

Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje du 25 avril 2009

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Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje du 25 avril 2009

Chers enfants, aujourd'hui Je vous appelle tous à prier pour la Paix et à en témoigner dans vos familles, afin que la paix devienne le plus grand trésor sur cette terre sans paix. Je suis votre Reine de la Paix et votre Mère. Je désire vous emmener sur le chemin de la Paix qui vient uniquement de Dieu. C'est pourquoi, priez, priez, priez. Merci d'avoir répondu à Mon appel."


Commentaire

La prière juive que l'on appelle "Kadish", sanctification du nom et qui est l'ancêtre du "Notre Père" dit : Toi qui fait régner la paix dans le Ciel fait aussi régner la paix sur nous et sur tout Israël. En effet la paix vient d'En-Haut et nos prières peuvent la faire descendre sur la terre. La Paix totale viendra avec la réconciliation finale de la terre et du Ciel et seulement lors de la venue du Christ dans la Gloire. En attendant nous avons à être des artisans de paix, et ce travail ne s'opère que dans la prière. Quand comprendrons-nous que Dieu ne peut rien faire sans nous, ne veut rien faire en dépit de nous ? C'est ce que signifie la salutation des anges à Noël : paix sur terre aux hommes de bonne volonté, c'est-à-dire aux hommes qui le veulent bien, qui le désirent. La Reine de la Paix est venue pour nous aider à demander comme il faut et pour le demander au bon moment, au moment où la terre est dans un grand danger d'embrasement général. Ecoutons la voix de notre Mère et ne serait-ce que pour lui faire plaisir, si nous ne comprenons pas vraiment que c'est notre intérêt; supplions pour la Paix, à cause d'elle, à cause de ses venues.

Frère Ephraïm, Diacre permanent, fondateur de la Communauté des Béatitudes

Retrouvez les anciens Messages de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation,

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15 avril 2009

Sermon de Saint Bernard sur la Résurrection

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« Marie Madeleine et Marie mère de Jacques et Salomé achetèrent des parfums pour venir embaumer Jésus. » (Marc 16: 1). 

Nous avons appris de l'Apôtre que c'est par la foi que le Christ habite dans nos cœurs (Ephes. III, 17) : d'où je crois qu'il est permis de conclure que le Christ vit en nous aussi longtemps que la foi y demeure, et que, dès que notre foi est morte, on peut dire en quelque sorte que le Christ y est mort aussi. Or, ce qui prouve une foi vivante, ce sont les oeuvres, selon ces paroles: « Les œuvres que mon Père m'a donné de faire rendent témoignage de moi (Joan. V, 36), » qui ne me semblent pas s'éloigner beaucoup de la pensée qu'un autre apôtre exprimait en disant (pie la foi sans les oeuvres est une foi morte (Jacob. II, 20). De même que nous connaissons que le corps est en vie à ses mouvements, ainsi est-ce à ses œuvres que nous voyons que la foi est vivante. Mais la vie même de la foi c'est la charité, attendu que c'est par elle qu'elle opère, suivant ces paroles de l'Apôtre : «La foi qui opère par la charité, (Galat. V, 6), » aussi voyons-nous la foi mourir quand la charité se refroidit, de même que le corps périt quand l'âme s'en éloigne. Si donc vous voyez un homme, appliqué à des bonnes oeuvres, mener gaiement une vie pleine de ferveur, soyez sûr que la foi vit en lui, car vous en avez la preuve tout à fait irrécusable. Mais il y en a qui commencent d'une manière spirituelle et qui finissent par la chair; or, nous savons que dans ceux-là l'esprit de vie ne demeure plus selon ce mot de l'Ecriture : « Mon esprit ne demeurera point pour toujours dans l'homme, parce qu'il est charnel (Gen. VI, 3). » Or, si l'esprit de Dieu ne reste plus dans un homme, il est clair que la charité ne s'y trouve plus non plus, puisqu'elle n'est répandue dans nos coeurs que par le Saint-Esprit qui nous a été donné (Rom. V, 5).

Or, comme je l'ai déjà dit c'est donner à la foi la vie de la charité que de lui faire produire des œuvres par cette même charité (Gal. V, 6), d'où je conclus que, dès que l'Esprit Saint s'éloigne d'une âme, c'est la mort de la foi en cette âme, car, selon l'Evangéliste, il n'y a que l'esprit qui vivifie (Joan, VI, 6); d'ailleurs, s'il est vrai que la sagesse de la chair est une véritable mort (Rom. VIII, 13), nous ne saurions douter que ceux que nous nous réjouissions de voir vivants, parce qu'ils mortifiaient la chair par l'esprit, sont morts et dignes de nos larmes maintenant qu'ils vivent selon la chair. Aussi lisons-nous encore dans le même apôtre : « Si vous vivez selon la chair, vous mourrez : Si, au contraire, vous faites mourir par l'esprit les actions de la chair, vous vivrez (Rom. VIII, 13). Malheur donc à vous, qui que vous soyez, qui revenez à vos péchés comme un chien retourne à ce qu'il a vomi, ou comme le pourceau revient à sa bauge dans la fange. Je ne parle pas seulement de ceux qui retournent de corps en Egypte, mais de ceux qui y rentrent de coeur, de ceux qui aiment encore les plaisirs du monde, et en qui, par conséquent, la foi est morte, puisqu'ils n'ont plus la charité, car quiconque aime le monde n'a pas la charité du Père en lui (I Joan. II, 16). Qui peut être réputé mort à plus juste titre que celui qui nourrit un incendie dans son sein, le péché dans sa conscience, et ne le sent même pas, n'en est pas effrayé ne cherche point à s'en débarrasser?

Ainsi donc le Christ au tombeau c'est la foi morte dans une âme. Comment en agirons-nous avec lui? Que firent les saintes femme qui avaient seules conservé pour le Seigneur un amour plus ardent que tous ses autres disciples? « Elles ont acheté des aromates, pour venir embaumer Jésus ? » Etait-ce pour le ressusciter? Non, mes frères, nous savons bien qu'il ne nous est pas donné de le ressusciter; tout ce que nous pouvons faire c'est de l'embaumer. Pourquoi cela, mes frères? Pour que celui qui est mort comme lui, ne répande point une mauvaise odeur, une odeur de mort pour les autres qu'elle ne s'exhale de tous côtés et qu'il ne tombe lui même en pourriture. Que nos trois saintes femmes, l'esprit, la langue et les mains, achètent donc des parfums, car je crois que c'est à cause de ces trois femmes que Pierre reçut trois fois l'ordre de paître le troupeau du Seigneur (Joan. XXI, 16). Comme s'il lui avait été dit : Faites-le paître de l'esprit, de la bouche et des oeuvres; c'est-à-dire paissez-le par la prière qui vient de l’esprit, par l’exhortation qui tombe des lèvres, et par l'exemple qui vient des oeuvres.

L'esprit ira donc chercher es aromates, c'est-à-dire, au premier rang, le sentiment de la compassion, puis le zèle de la droiture, sans omettre, dans le nombre, l'esprit de discrétion. En effet, toutes les fois que vous voyez un de vos frères pécher, votre premier sentiment doit être un sentiment de compassion, comme étant d'ailleurs le plus naturel à l'homme, puisque nous en trouvons le motif au fond de nous-mêmes. L'Apôtre ne nous dit-il point : « Pour vous qui êtes spirituels, ayez soin de relever ce frère dans un esprit de douceur, en faisant réflexion sur vous-mêmes et en craignant d'être tentés aussi bien que lui (Gal. VI, 1). » Et le Seigneur, lorsqu'il sortait de Jérusalem, en portant sa croix, et qu'il rencontra, non pas encore toutes les nations du monde, mais quelques flemmes seulement qui pleuraient sur lui, il se tourna vers elles et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez point sur moi; mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants (Luc. XXIII, 18.) » Remarquez, mes frères, la gradation : « sur vous » d'abord, dit-il, puis « sur vos enfants. » C'est donc sur vous, mon frère, que vous devez d'abord arrêter votre attention si vous voulez apprendre à compatir aux maux des autres, et le reprendre ensuite en esprit de douceur. Faites réflexion sur vous-mêmes, dit-il, et craignez d'être tentés à votre tour. Mais comme les exemples nous touchent toujours bien plus que les paroles et se gravent plus profondément dans nos cœurs, laissez-moi vous renvoyer à ce saint vieillard qui, en apprenant qu'un. de ses frères était tombé dans une faute, se mit à pleurer amèrement et à s'écrier : Lui aujourd'hui, et moi demain. Pensez-vous, nies frères, que celui qui pleurait ainsi sur lui-même ne sût point compatir au malheur de son frère? D'ailleurs ce sentiment de compassion sert à beaucoup à la fois, attendu qu'un esprit généreux se reprocherait de contrister quelqu'un qu'il voit inquiet pour lui.

Mais que faisons-nous, car il y en a plusieurs qui ont la tête dure et le cou habitué au joug, au point que, plus nous compatissons à leurs maux, plus ils abusent de notre patience et de notre compassion. Ne devons-nous point compatir. aux souffrances de la justice, comme nous compatissions au malheur de notre frère, surtout quand nous la voyons si impudemment rejetée, et provoquée avec tant d'imprudence? Je sais que si nous avons l'ombre de charité, nous ne pourrons supporter avec une âme impassible ce mépris de Dieu. C'est dans cette impatience que consiste le zèle de la justice, dont nous nous sentons transportés contre les prévaricateurs, comme si nous étions touchés d'un sentiment de pitié envers cette justice de Dieu que nous voyons foulée aux pieds.. Toutefois, il faut que la compassion ait le pas sur le zèle de la justice, autrement, dans un mouvement d'indignation, nous briserions les vaisseaux de Tharsis, nous achèverions le roseau à demi rompu, et nous éteindrions tout à fait la mèche qui fume encore.

Mais quand nous aurons réuni ces deux aromates, le sentiment de la compassion et le zèle de la justice, il faudra nous procurer l'esprit de discernement, de peur que lorsqu'il y a lieu à faire preuve de compassion, ce soit le zèle de la justice qui se montre, et que, faute de discernement, nous ne confondions toutes choses, au lieu de tenir prudemment compte des temps, et de montrer du zèle quand il le faut, et de savoir aussi pardonner dans l'occasion. Il n'y a que le Samaritain, pour savoir à propos tantôt verser l'huile sur les plaies, et tantôt y verser du vin. D'ailleurs, pour que vous ne pensiez pas que cette pensée est de moi seulement, écoutez le Psalmiste; il ne demande que ce que je vous demande, et dans le même ordre, quand il dit : « Enseignez-moi, Seigneur, la bonté, la discipline et la science (Psal. CXVIII, 66). »

Mais où pourrons-nous nous procurer ces aromates? Car la terre de notre coeur ne saurait produire de pareilles vertus, elle nous donnerait plutôt des ronces et des épines. Il nous faut donc les acheter quelque part. Mais qui nous les vendra? Ce sera celui qui a dit : « Venez, achetez sans argent et sans aucun échange, du lait et du vin. (Is. LV, 1). » Or, vous savez ce que désigne la douceur du lait, et ce que rappelle l'âpreté du vin. Mais que faut-il entendre par ces mots, acheter sans argent et sans aucun échange ? Car ce n'est pas ainsi qu'on fait dans le monde; il ne peut y avoir une autre manière d'acheter que chez l'auteur même du monde; aussi le Prophète dit-il au Seigneur : « Vous êtes mon Dieu, car vous n'avez pas besoin de nos biens (Psal. XV, 2). » Qu'est-ce donc que l'homme lui donnera en échange de la grâce, puisque, étant le maître de tout, il n'a besoin de rien? Sa grâce, il la donne gratuitement, et lors même qu'il la vend, celui qui l'achète ne la paie point, attendu que le prix que nous la payons nous reste entre les mains.

C'est donc avec notre volonté propre que nous devons acheter les trois aromates de l'esprit, car remarquons qu'en payant avec cette monnaie, non-seulement nous ne nous appauvrissons point, mais même nous faisons un profit considérable, puisque nous l'échangeons pour quelque chose de mieux, et que nous donnons Une volonté propre, pour en avoir une commune. Or la volonté commune, c'est la charité. Voilà donc comment nous achetons sans rien échanger, puisque nous acquérons ce que nous n'avions point, et que ce que nous avions nous le conservons en mieux. Mais comment compatir au sort de notre frère, qui ne sait compatir lui-même qu'à ses propres malheurs, dans sa volonté propre? Et comment celui qui n'aime que soi aimera-t-il la justice, et haïra-t-il l'iniquité? Il peut, il est vrai, feindre aux yeux des hommes, et même se séduire lui-même, au point de se figurer, quand il n'est conduit que par l'égoïsme et par la haine, qu'il ne cède qu'au sentiment de la compassion, et au zèle pour la justice; mais il est bien facile de voir combien sont éloignées de la volonté propre, les choses qui sont propres à la vraie charité que la volonté propre attaque de front. En effet, la charité est bienveillante et ne se réjouit pour du mal (Cor. XIII, 4). Quant à l'esprit de discernement, nous savons qu'il n'y a rien qui l'éloigne comme la volonté propre, car elle met la confusion dans le coeur de l'homme, et place un voile épais devant les yeux de la raison. Par conséquent, c'est avec la monnaie de notre volonté propre, comme je vous le disais tout à l'heure, que nous devons acheter les trois sortes d'aromates de l'esprit, c'est-à-dire les sentiments de compassion, le zèle de la justice, et l'esprit de discernement.

Il y a aussi trois sortes d'aromates, que la langue apporte, ce sont la modération dans la réprimande, l'abondance dans l'exhortation et l'efficacité dans la persuasion. Voulez-vous vous procurer ces aromates? Achetez-les dans le Seigneur lui-même, oui, achetez-les là, vous dis-je, et procurez-les-vous de la même manière que les premières, c'est-à-dire sans aucun échange, il ne faut pas que vous dépensiez quoi que ce soit pour vous les procurer. Achetez donc au Seigneur la modération dans la réprimande, c'est un bien, un don aussi grand que rare, car il y en a bien peu qui le possèdent : « Il y en a si peu, dit saint Jacques, qui sachent dompter leur langue (Jac. III, 8) ! » On voit bien des gens, en effet, dont l'intention est droite, et la pensée bienveillante, qui disent légèrement ce qu'on ne saurait écouter trop sérieusement. Leur parole part comme un trait qui ne saurait revenir sur ses pas, et ce mot qui aurait dû guérir, parce qu'il semble un peu trop acerbe, exaspère et envenime le mal davantage. Si l'impudence s'ajoute à la négligence, alors elle met le comble à l'impatience, en sorte que celui qui est déjà tombé dans le bourbier, s'y enfonce davantage ; il n'ouvre plus la bouche que pour apporter des excuses, mais de mauvaises excuses à ses torts, et, semblable à un fou furieux, non-seulement il repousse, mais même il va jusqu'à vouloir mordre la main du médecin qui le panse. Il y en a beaucoup aussi qui ne savent trouver presque rien à dire, à court de paroles, il leur semble que leur langue est attachée à leur palais, ce qui, quelquefois, ne nuit pas peu, même à ceux qui les écoutent. Il y en a d'autres, au contraire, qui ne manquent pas de quoi dire, mais, ce qu'ils disent est peu goûté, et n'entre guère dans les âmes, et, comme leurs paroles manquent de grâce, tout ce qu'ils disent est presque sans résultat. Vous voyez donc combien il est nécessaire encore que vous alliez acheter ces aromates chez celui où on trouve toute sorte de bonnes choses, et toute la science nécessaire pour reprendre avec mesure, exhorter avec abondance et persuader avec efficacité.

Achetez donc encore ces aromates, mais avec la monnaie de la confession, c'est-à-dire en commençant par reconnaître et avouer vos propres fautes, avant de songer à reprendre les autres des leurs. Ce n'est pas un petit sacrement, c'en est au contraire un admirable, que celui de la résurrection d'une âme, n'y touchez donc point si vous n'êtes pur, et s'il se trouve que vous ne pouvez, ou plutôt puisque vous ne pouvez vous en approcher l'âme innocente, commencez par vous laver les mains parmi les hommes innocents, avant de vous approcher du sépulcre du Seigneur. Or, c'est dans la confession que toutes nos fautes sont lavées. Une fois purifié dans ses eaux, vous serez réputé innocent, et vous pourrez vous compter parmi les hommes innocents. On ne monte point à l'autel avec un vêtement ordinaire, on a soin de se revêtir d'une robe blanche avant de s'en approcher; ainsi doit-il en être de vous, lorsque vous vous approchez du sépulcre du Seigneur; il faut vous purifier, vous blanchir et prendre ensuite des vêtements de gloire, en sorte qu'on puisse vous dire : « vous vous êtes revêtu de confession et de gloire (Psal. CIII, 1). » Car là où il y a confession, il y a gloire et beauté aux yeux du Seigneur. Tels sont les aromates de la langue, dont j'avais à vous parler, la mesure dans la réprimande, l'abondance dans l'exhortation, l'efficacité dans la persuasion, tous aromates qu'il faut acheter au prix de la confession.

Toutefois, nous lisons (dans le Pastoral de Grégoire le Grand.) et nous apprenons par une expérience quotidienne que celui dont la vie n'est pas honorable ne peut guère s'attendre qu'à voir ses discours accueillis avec mépris. Il faut donc que la main se procure aussi ses aromates et que nous ne ressemblions point au paresseux pour qui le sage dit avec mépris, que c'est une fatigue trop grande de porter sa main même à la bouche (Prov. XIX, 24), si nous ne voulons point que celui que nous reprenons puisse nous dire : Mais vous qui instruisez si bien les autres, vous ne vous instruisez point vous-même (Rom. II, 21), vous liez, en effet, des fardeaux pesants et qu'on ne saurait porter, et vous les mettez sur les épaules des autres, tandis que vous ne voulez pas vous-même les remuer du bout du doigt (Matt. XXIII, 14). Or, je vous dis, que le discours le plus vif et le plus efficace, c'est l'exemple; il persuade facilement aux autres ce dont nous voulons les convaincre, en leur montrant que ce que nous leur demandons est praticable. Voilà pourquoi je vous dis qu'il faut que la main ait aussi ses aromates, je veux dire la continence de la chair; la miséricorde pour nos frères, la patience dans la piété. C'est ce qui a fait dire à l'Apôtre : « Vivons dans le siècle présent avec tempérance, avec justice et avec piété (Tit. II, 12). » Ce sont, en effet, les trois choses les plus nécessaires dans le genre de vie que nous avons embrassé; car nous devons la première de ces choses à nous, la seconde au prochain et la troisième à Dieu. Celui qui se livre à la fornication pèche contre son propre corps, qu'il dépouille d'une grande gloire et qu'il condamne à une honte redoutable et terrible, car il prend les membres de Jésus-Christ pour en faire ceux d'une prostituée. Mais pour moi, c'est peu de vous dire que nous devons nous abstenir de toute volupté charnelle en ce qu'il y a de honteux, j'ajoute que nous devons nous sevrer en général de toute espèce de plaisirs de la chair. Cherchez donc avant tout, mon frère, cette continence parfaite que vous vous devez à vous-même, car nous n'avons personne qui nous touche de plus près que nous-mêmes : Puis ajoutez à la continence, la miséricorde pour vos frères, attendu que vous devez vous sauver avec eux, et enfin, ayez avec les deux premiers aromates, la patience que Dieu qui doit vous sauver réclame de vous, car selon l'Apôtre : « Tous ceux qui veulent vivre avec piété en Jésus-Christ seront persécutés (II Tim. III, 12), et ce n'est qu'en passant par une foule de tribulations que nous pourrons entrer dans le royaume de Dieu (Act. XIV, 21). » Prenez donc garde de ne pas périr faute de patience, supportez tout, au contraire, pour celui qui le premier a tant souffert pour vous et auprès de qui nulle patience ne demeurera sans sa récompense, selon ce mot du Prophète « . La patience du pauvre ne sera point frustrée pour toujours (Psal. IX, 19).»

Or, c'est avec l'argent de la soumission qu'on doit acheter ces trois sortes d'aromates de la main, c'est elle en effet, qui dirige nos pas, et nous procure la grâce d'une sainte vie. Car, si la loi contraire, qui lutte dans nos membres est née de la désobéissance, qui ne sait que c'est par l'obéissance que la continence nous est donnée? C'est encore la soumission qui nous apprend à régler la miséricorde, elle aussi qui nous enseigne et nous donne la patience. Quand vous aurez tous ces aromates, approchez-vous alors de celui en qui la foi est morte. Mais si nous considérons quelle oeuvre c'est pour nous de réveiller de son sommeil de mort celui qui en est là, combien même il est difficile de s'approcher seulement de son coeur qu'une obstination aussi dure que la pierre, et que l'impudence nous ont fermé, je crois que nous serons amenés à nous écrier aussi avec les saintes femmes : « Qui est-ce qui nous enlèvera la pierre qui ferme le sépulcre (Marc. XVI, 3) ? » Mais, pendant que dans nos préoccupations craintives nous n'osons nous approcher, nous hésitons à marcher vers unetelle merveille, il arrive bien souvent que l'oreille du Seigneur a entendu les dispositions pieuses de notre coeur et que, à un mot de sa bouche, on voit se lever, plein de vie de son sépulcre celui qui y était étendu mort. Et alors c'est l'ange même (le Dieu qui nous apparaît, la joie et le bonheur sur le visage, comme à la porte même du sépulcre, un certain éclat lumineux indique qu'il est ressuscité, on voit à sa figure le changement qui s'est opéré, l'accès nous est ouvert à son coeur; que dis-je, il nous appelle lui-même, lui-même il écarte de ses mains la pierre de son obstination, et, s'asseyant dessus, il nous montre les bandelettes dont sa foi s'était trouvée chargée, car elle est maintenant ressuscitée. Et en même temps qu'il découvre tout ce qui s'est passé dans son coeur auparavant, et confesse comment il s'était lui-même enseveli dans ce tombeau de l'âme, en dénonçant sa tiédeur et sa négligence, il dit comme l'Ange : « Venez voir le lieu où le Seigneur avait été mis (Matt. XXVIII, 6). »

Saint Bernard, Docteur de L'Église, deuxième sermon pour les Fêtes de Pâques

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6 avril 2009

Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation de Medjugorje à Mirjana, le 2 avril 2009

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Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation de Medjugorje à Mirjana, le 2 avril 2009

La voyante Mirjana - qui a cessé d'avoir des apparitions quotidiennes le 25 décembre 82 et voit désormais la Vierge le 18 mars de chaque année - est régulièrement gratifiée d'apparitions le "2" du mois. Avec Marie, elle prie alors pour les non-croyants. Ces messages ne sont pas toujours rendus publiques:

Message à Mirjana, 2 Avril 2009

Chers enfants, l'Amour de Dieu est dans Mes paroles. Mes enfants, c'est l'amour qui veut vous tourner vers la justice et la vérité. C'est l'amour qui veut vous sauver de l'illusion. Et vous, Mes enfants ? Vos cœurs restent fermés ; ils sont durs et ne répondent pas à Mes appels ; ils ne sont pas sincères. Je prie pour vous avec un Amour Maternel car je désire que tous vous ressuscitiez en Mon Fils. Je vous remercie."

26 mars 2009

Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje, du 25 mars 2009

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Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje, du 25 mars 2009

Chers enfants, en ce temps de printemps où tout se réveille du sommeil de l'hiver, vous aussi, réveillez vos âmes par la prière afin qu'elles soient prêtes à recevoir la Lumière de Jésus ressuscité. Qu'Il vous rapproche de son Cœur, petits enfants, pour que vous soyez ouverts à la vie éternelle. Je prie pour vous et J'intercède auprès du Très-Haut pour votre sincère conversion. Merci d'avoir répondu à Mon appel. "

25 mars 2009

L'Annonciation de la Sainte Vierge

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Évangile selon Saint Luc

En ce temps-là, l'Ange Gabriel fut envoyé de Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth, à une vierge mariée à un homme de la maison de David, nommé Joseph ; et le nom de la Vierge était Marie Et l'Ange, étant entré où elle était, lui dit : Salut, ô pleine de grâce! le Seigneur est avec vous; vous êtes bénie entre les femmes. Elle, l'ayant entendu, fut troublée de ses paroles, et elle pensait en elle-même quelle pouvait être cette salutation. Et l'Ange lui dit: Ne craignez point, Marie : car vous avez trouve grâce devant Dieu : voici que vous concevrez dans votre sein, et vous enfanterez un  fils,  et vous lui donnerez le nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé le Fils du Très-Haut; et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père; et il régnera éternellement sur la maison de Jacob ; et son règne n'aura point de fin. Alors Marie dit à l'Ange : Comment cela se fera-t-il : car je ne connais point d'homme. Et l'Ange lui répondit : L’Esprit-Saint surviendra en vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre. C'est pourquoi le fruit saint qui naîtra de vous sera appelé le Fils de Dieu. Et voilà qu'Elisabeth votre parente a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse : et ce mois est le sixième de celle qui était appelée stérile : car rien n'est impossible à Dieu. Et Marie dit : Voici la servante du Seigneur : qu'il me soit fait selon votre parole.

Par ces dernières paroles, ô Marie, notre sort est fixé. Vous consentez au désir du Ciel : et votre acquiescement assure notre salut. O Vierge! ô Mère ! bénie entre les femmes, recevez avec les hommages des Ailles les actions de grâces du genre humain Par vous, notre ruine est réparée, en vous notre nature se relève, car vous êtes le trophée de la victoire de l'homme sur son ennemi. « Réjouis-toi, ô Adam, notre père, mais triomphe surtout, toi notre mère, ô Eve ! vous qui, ancêtres de nous tous, fûtes aussi envers nous tous des auteurs de mort : meurtriers de votre race avant d'en être les pères. Consolez-vous désormais en cette noble tille qui vous est donnée ; mais, toi surtout, ô Eve! sèche tes pleurs: toi de qui le mal sortit au commencement, toi qui jusqu'aujourd'hui avais communiqué ta disgrâce à ton sexe tout entier. Voici l'heure où cet opprobre va disparaître, où l'homme va cesser d'ace voir droit de se plaindre de la femme. Un jour, cherchant à excuser son propre crime, il fit tout aussitôt peser sur elle une accusation cruelle: « La femme que j'ai reçue de vous, dit-il à Dieu, cette femme m'a donné du fruit ; et j'en ai mangé. O Eve, cours donc à Marie; ù mère, réfugie-toi près de ta fille. C'est la fille qui va répondre pour la mère; c'est elle qui va a enlever la honte de sa mère, elle qui va satisfaire pour la mère auprès du père : car si c'est par la femme que l'homme est tombé, voici qu'il ne peut plus se relever que par la femme. Que disais-tu donc, ô Adam? La femme que j'ai reçue de vous m'a donné du fruit ; et j'en ai mangé. Ces paroles sont mauvaises ; elles augmentent ton péché; elles ne l'effacent pas. Mais la divine Sagesse a vaincu ta malice; elle a pris dans le trésor de son inépuisable bonté le moyen o de te procurer un pardon qu'elle avait essayé de te faire mériter, en te fournissant l'occasion de répondre dignement à la question qu'elle t'adressait. Tu recevras femme pour femme: une femme prudente pour une femme insensée ; une femme humble pour une femme orgueilleuse ; une femme qui, au lieu d'un fruit de mort, te présentera l'aliment de la vie ; qui, au lieu d'une nourriture empoisonnée, enfantera pour toi le  fruit des délices éternelles. Change donc en paroles d'actions de grâces ton injuste excuse, etdis maintenant: Seigneur, la femme que j'ai reçue de vous m'a donné du fruit de l'arbre de vie, et j'en ai mangé ; et ce fruit a été doux à ma bouche : car c'est en lui que vous m'avez rendu  la vie.  »

 

Extraits de l'Année Liturgique de Dom Guéranger

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25 mars 2009

L'Annonciation de la Sainte Vierge

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Le 25 mars, l'Annonciation de la Sainte Vierge

Extraits de l'Année Liturgique de Dom Guéranger

Cette journée est grande dans les annales de l’humanité ; elles est grande aux yeux même de Dieu : car elle est l'anniversaire du plus solennel événement qui se soit accompli dans le temps. Aujourd'hui, le Verbe divin, par lequel le Père a créé le monde, s'est fait chair au sein d'une Vierge, et il a habité parmi nous. Suspendons en ce jour nos saintes tristesses; et en adorant les grandeurs du Fils de Dieu qui s'abaisse, rendons grâces au Père qui a aimé le monde jusqu'à lui donner son Fils unique, et au Saint-Esprit dont la vertu toute-puissante opère un si profond mystère Au sein même de l'austère Quarantaine, voici que nous préludons aux joies ineffables de la fête de Noël; encore neuf mois, et notre Emmanuel conçu en ce jour naîtra dans Bethléem, et les concerts des Anges nous convieront à venir saluer sa naissance fortunée. Dans la semaine de la Septuagésime, nous avons contemplé avec terreur la chute de nos premiers parents; nous avons entendu la voix de Dieu dénonçant la triple sentence, contre le serpent, contre la femme, et enfin contre l'homme. Nos cœurs ont été glacés d'effroi au bruit de cette malédiction dont les effets sont arrives sur nous, et doivent se taire sentir jusqu'au dernier jour du monde. Cependant, une espérance s'est fait jour dans notre aine ; du milieu des anathèmes, une promesse divine a brille tout à coup comme une lueur de salut. Notre oreille a entendu le Seigneur irrite dire au serpent infernal qu'un jour sa tête altière serait brisée, et que le pied d'une femme lui porterait ce coup terrible. Le moment est venu où le Seigneur va remplir l'antique promesse. Durant quatre mille ans, le monde en attendit l'effet ; malgré ses ténèbres et ses crimes, cette espérance ne s'éteignit pas dans son sein. Dans le cours des siècles, la divine miséricorde a multiplié les miracles, les prophéties, les figures, pour rappeler l'engagement qu'elle daigna prendre avec l'homme. Le sang du Messie a passé d'Adam à Noé; de Sem à Abraham, Isaac et Jacob; de David et Salomon à Joachim; il coule maintenant dans les veines de Marie, tille de Joachim. Marie est cette femme par qui doit être levée la malédiction qui pèse sur notre race. Le Seigneur, en la décrétant immaculée, a constitué une irréconciliable inimitié entre elle et le serpent; et c'est aujourd'hui que cette tille d'Eve va réparer la chute de sa mère, relever son sexe de l'abaissement dans lequel il était plongé, et coopérer directement et efficacement à la victoire que le Fils de Dieu vient remporter en personne sur l'ennemi de sa gloire et du genre humain. La tradition apostolique a signalé à la sainte Eglise le vingt-cinq mars, comme le jour qui vit s'accomplir  l'auguste mystère1. Ce fut à l'heure de minuit que la très pure Marie, seule, et dans le recueillement de la prière, vit apparaître devant elle le radieux Archange descendu du ciel pour venir recevoir son consentement, au nom de la glorieuse Trinité. Assistons à l'entrevue de l'Ange et de la Vierge, et reportons en même temps notre pensée aux premiers jours du monde. Un saint Evêque martyr du II° siècle, fidèle écho de l'enseignement des Apôtres, saint Irenée, nous a appris à rapprocher cette grande scène de celle qui eut lieu sous les ombrages d'Eden. Dans le jardin des délices, c'est une vierge qui se trouve en présence d'un ange, et un colloque s'établit entre l'ange et la vierge. A Nazareth, une vierge est aussi interpellée par un ange, et un dialogue s'établit entre eux; mais l'ange du Paradis terrestre est un esprit de ténèbres, et celui de Nazareth est un esprit de lumière Dans les deux rencontres, c'est l'ange qui prend le premier la parole. « Pourquoi, dit l'esprit maudit à la première femme, pourquoi Dieu vous a-t-il commandé de ne pas manger du fruit de tous les arbres de ce jardin? » On sent déjà dans cette demande impatiente la provocation au mal, le mépris, la haine envers la faible créature dans laquelle Satan poursuit l'image de Dieu. Voyez au contraire l'ange de lumière avec quelle douceur, quelle paix, il approche de la nouvelle Eve ! avec quel respect il s'incline devant cette fille des hommes ! « Salut, ô pleine de grâce ! le Seigneur est avec vous; vous êtes bénie entre les femmes » Qui ne reconnaît l'accent céleste dans ces paroles où tout respire la dignité et la paix ! Mais continuons de suivre le mystérieux parallèle. La femme d'Eden, dans son imprudence, écoute la voix du séducteur; elle s'empresse de répondre. Sa curiosité l'engage dans une conversation avec celui qui l'invite à scruter les décrets de Dieu. Elle n'a pas de défiance à l'égard du serpent qui lui parle, tout à l'heure, elle se défiera de Dieu même. Marie a entendu les paroles de Gabriel ; mais cette Vierge très prudente, comme parle l'Eglise, demeure dans le silence. Elle se demande d'où peuvent venir ces éloges dont elle est l'objet. La plus pure, la plus humble des vierges craint la flatterie; et l'envoyé céleste n'obtiendra pas d'elle une parole qu'il n'ait éclairci sa mission par la suite de son discours. « Ne craignez pas, ô Marie, dit-il à la nouvelle Eve: car vous avez trouvé grâce devant le Seigneur. Voici que vous concevrez et enfanterez un fils, et vous l'appellerez Jésus. Il sera grand, et il sera appelé le Fils du Très-Haut ; et le Seigneur lui donnera le trône de David son père ; il régnera sur la maison de Jacob à jamais, et son règne n'aura pas de fin. » Quelles magnifiques promesses descendues du ciel, de la part de Dieu ! quel objet plus digne de la noble ambition d'une fille de Juda, qui sait de quelle gloire doit être entourée l'heureuse mère du Messie? Cependant, Marie n'est pas tentée par tant d'honneur. Elle a pour jamais consacré sa virginité au Seigneur, afin de lui être plus étroitement unie par l'amour; la destinée la plus glorieuse qu'elle ne pourrait obtenir qu'en violant ce pacte sacré, ne saurait émouvoir son âme. « Comment cela pourrait-il se faire, répond-elle à l'Ange, puisque je ne connais pas d'homme? » La première Eve ne montre pas ce calme, ce désintéressement. A peine l'ange pervers lui a-t-il assuré qu'elle peut violer, sans crainte de mourir, le commandement de son divin bienfaiteur, que le prix de sa désobéissance sera d'entrer par la science en participation delà divinité même: tout aussitôt, elle est subjuguée. L'amour d'elle-même lui a fait oublier en un instant le devoir et la reconnaissance; elle est heureuse de se voir affranchie au plus tôt de ce double lien qui lui pèse. Telle se montre cette femme qui nous a perdus; mais combien différente nous apparaît cette autre femme qui devait nous sauver ! La première, cruelle à sa postérité, se préoccupe uniquement d'elle-même; la seconde s'oublie, pour ne songer qu'aux droits de Dieu sur elle. L'Ange, ravi de cette sublime fidélité, achève de lui dévoiler le plan divin « L'Esprit-Saint, lui dit-il, surviendra en vous; la Vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre; et c'est pour cela que ce qui naîtra de vous sera appelé le Fils de Dieu. Elisabeth votre cousine a conçu un fils, malgré sa vieillesse ; celle qui fut stérile est arrivée déjà à son sixième mois: car rien n'est impossible à Dieu. » L'Ange arrête ici son discours, et il attend dans le silence la résolution de la vierge de Nazareth. Reportons nos regards sur la vierge d'Eden. A peine l'esprit infernal a-t-il cessé de parler, qu'elle jette un œil de convoitise sur le fruit défendu ; elle aspire à l'indépendance dont ce fruit si délectable va la mettre en possession. Sa main désobéissante s'avance pour le cueillir; elle le saisit, elle le porte avidement à sa bouche, et au même instant la mort prend possession d'elle : mort de l'âme par le péché qui éteint la lumière de vie; mort du corps qui séparé du principe d'immortalité, devient désormais un objet de honte  et de confusion, en attendant qu'il tombe en poussière. Mais détournons nos yeux de ce triste spectacle, et revenons a Nazareth. Marie a recueilli les dernières paroles de l'Ange ; la volonté du ciel est manifeste pour elle. Cette volonté lui est glorieuse et fortunée : elle l'assure que l'ineffable bonheur de se sentir Mère d'un Dieu lui est réservé, à elle humble tille de l'homme, et que la fleur de virginité lui sera conservée. En présence de cette volonté souveraine, Marie s'incline dans une parfaite obéissance, et dit au céleste envoyé: « Voici  la servante du Seigneur; qu'il me soit fait selon votre parole ». Ainsi, selon la remarque de notre grand saint Irenée, répétée par toute la tradition chrétienne, l'obéissance de la seconde femme répare la désobéissance de la première ; car la Vierge de Nazareth n'a pas plus tôt dit: Qu'il me soit fait, Fiat, que le Fils éternel de Dieu qui, selon le décret divin, attendait cette parole, se rend présent, par l'opération de l'Esprit-Saint, dans le chaste sein de Marie, et vient y commencer une vie humaine. Une Vierge devient Mère, et la Mère d'un Dieu; et c'est l'acquiescement de cette Vierge à la souveraine volonté qui la rend féconde, par l'ineffable vertu de l'Esprit-Saint. Mystère sublime qui établit des relations de fils et de mère entre le Verbe éternel et une simple femme; qui fournit au Tout-Puissant un moyen digne de lui d'assurer son triomphe contre L'esprit infernal, dont l'audace et la perfidie semblaient avoir prévalu jusqu'alors contre le plan divin ! Jamais défaite ne fut plus humiliante et plus complète que celle de Satan, en ce jour Le pied de la femme, de cette humble créature qui lui offrit une victoire si facile, ce pied vainqueur, il le sent maintenant peser de tout son poids sur sa tête orgueilleuse qui en est brisée. Eve se relève dans son heureuse fille pour écraser le serpent. Dieu n'a pas choisi l'homme pour cette vengeance : l'humiliation de Satan n'eût pas été assez profonde. C'est la première proie de l'enfer, sa victime la plus faible, la plus désarmée, que le Seigneur dirige contre cet ennemi. Pour prix d'un si haut triomphe, une femme dominera désormais non seulement sur les anges rebelles, mais sur toute la race humaine; bien plus, sur toutes les hiérarchies des Esprits célestes. Du haut de son trône sublime, Marie Mère de Dieu plane au-dessus de toute la création. Au fond des abîmes infernaux Satan rugira d'un désespoir éternel, en songeant au malheur qu'il eut de diriger ses premières attaques contre un être fragile et crédule que Dieu a si magnifiquement vengé; et dans les hauteurs du ciel, les Chérubins et les Séraphins lèveront timidement leurs regards éblouis vers Marie, ambitionneront son sourire, et se feront gloire d'exécuter les moindres désirs de cette femme, la Mère du grand Dieu et la sœur des hommes. C'est pourquoi nous, enfants de la race humaine, arrachés à la dent du serpent infernal par l'obéissance de Marie, nous saluons aujourd'hui l'aurore de notre délivrance. Empruntant les paroles du cantique de Debbora, où cette femme, type de Marie victorieuse, chante son triomphe sur les ennemis du peuple saint, nous disons: « La race des forts avait disparu d'Israël, jusqu'au jour où s'éleva Debbora, où parut celle qui est la mère dans Israël. Le Seigneur a inauguré un nouveau genre de combat; il a forcé les portes de son ennemi. » Prêtons l'oreille, et entendons encore, à travers les siècles, cette autre femme victorieuse, Judith. Elle chante à son tour: « Célébrez le Seigneur notre Dieu, qui n'abandonne pas ceux qui espèrent en lui. C'est en moi, sa servante, qu'il a accompli la miséricorde promise à la maison d'Israël ; c'est par ma main qu'il a immolé, cette nuit même, l'ennemi de son peuple. Le Seigneur tout-puissant a  frappé cet ennemi; il l'a livré aux mains d'une  femme, et il l'a percé de son glaive.

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9 mars 2009

Le Sacré Cœur de Jésus et la France

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Le Sacré Cœur de Jésus et la France

Claire Ferchaud

1896-1972

En 1916, le Christ apparaît à une bergère vendéenne, surnommée “la nouvelle Jeanne d’Arc” et lui confie la mission de bouter les Allemands hors de France. Mais la République laïque et anticléricale n’est pas une fille obéissante, et si le président Poincaré reçoit la bergère à l’Élysée, sa mission militaire et religieuse est bloquée par les autorités publiques.

Lettre de Claire Ferchaud au Président de la République

Le 16 janvier 1917, une lettre de Claire Ferchaud est remise à Raymond Poincaré, président de la République. Elle lui fait part d’un message qu’elle dit avoir reçu du Christ, qui contient une double demande : sa conversion, et l’apposition du Sacré-Cœur sur le drapeau national. Malgré leur rencontre du 21 mars, et un nouveau courrier envoyé le 1er mai, ses démarches resteront sans effet.

« … Jésus veut sauver la France et les Alliés, et c’est par vous, Monsieur le Président, que le Ciel veut agir, si vous êtes docile à la voix divine. Il y a des siècles déjà, le Sacré-Cœur avait dit à la Bienheureuse. Marguerite-Marie : “Je désire que mon Cœur soit peint sur le drapeau national, et je les rendrai victorieux de tous leurs ennemis”. Dieu semble avoir dit ces paroles pour nos temps actuels. L’heure est arrivée où son Cœur doit régner malgré tous les obstacles. Ce Cœur sacré, j’ai eu la grâce d’en contempler la face adorable. Jésus m’a montré son Cœur broyé par l’infidélité des hommes. Une large plaie divise son Cœur. Et de cette plaie profonde, Jésus m’a dit : “C'est la France qui me l’a faite”. Cependant, malgré les coups dont le Cœur de Jésus est martyrisé, il s’avance vers vous, M. le Président, en offrant sa miséricorde. À plusieurs reprises différentes, entre autres le 28 du mois de novembre 1916, Jésus, dans une lumière spéciale, me fit voir M. le Président, l’âme fortement travaillée par la grâce ; d’abord à demi écoutant Dieu et votre conscience. Il m’a semblé voir Dieu vous adressant ces paroles : “Raymond, Raymond, pourquoi me persécutes-tu ?” À cette voix, vous avez tressailli ; puis la grâce étant plus forte que vos passions, vous êtes tombé à genoux, l’âme angoissée et vous avez dit : “Seigneur, que voulez-vous que je fasse ?.. ” Plusieurs fois, pendant l’auguste mystère de la sainte Messe, Jésus aspergea votre personne de son sang divin, signe de la miséricorde que son Cœur vous offre. Monsieur, voici les paroles sacrées que j’ai entendues de la bouche même de Notre-Seigneur : “Va dire au chef qui gouverne la France de se rendre à la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre avec les rois des nations alliées. Là, solennellement, les drapeaux de chaque nation seront bénis, puis le Président devra épingler l’image de mon Cœur sur chacun des étendards présents. Ensuite, M. Poincaré et tous les rois alliés à la tête de leur pays, ordonneront officiellement que le Sacré-Cœur soit peint sur tous les drapeaux de chaque régiment français et allié. Tous les soldats devront être recouverts de cet insigne de salut”. »

Révérende Mère de Saumaise, lui révélant ensuite les paroles qu’elle entendit le 17 juin 1689 au sujet de Louis XIV : “Fais savoir au fils aîné de mon Sacré-Cœur que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu’il fera de lui-même à mon Cœur adorable qui veut triompher du sien, et par l'entremise, de celui des grands de la terre. ” Le 28 août 1689 dans une autre lettre, sainte Marguerite-Marie précise les demandes de Jésus-Christ à Louis XIV : “Heureux donc qu’il sera, s’il prend goût à cette dévotion qui lui établira un règne éternel d’honneur et de gloire dans ce Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, lequel prendra soin de l’élever et de le rendre grand dans le ciel devant Dieu son Père autant que ce Monarque en prendra de relever devant les hommes les opprobres et anéantissements que ce Divin Cœur y a souffert ; qui sera en lui rendant et lui procurant les honneurs, l’amour et la gloire qu’il en attend."

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Ainsi, Louis XIV devait faire pour le Sacré-Cœur un acte de consécration du Royaume de France au Roi Jésus

Ainsi, Louis XIV devait faire pour le Sacré-Cœur ce que son père Louis XIII avait fait pour la Vierge Marie : un acte de consécration du Royaume de France au Roi Jésus. Il devait donc successivement :

- consacrer sa personne au Sacré-Cœur et à travers sa personne, le Royaume de France, en vertu du sacre de Reims qui lui en donnait la légitimité,

- faire graver l’image du Sacré-Cœur sur ses armes et ses étendards, afin d’obtenir une protection divine face à ses ennemis, car, avait réaffirmé sainte Jeanne d’Arc, “ceux qui font la guerre au Royaume de France font la guerre au Roi Jésus."

- faire construire un édifice religieux où l’image du Sacré-Cœur serait exposée, afin que ce Divin Cœur y reçoive un culte de la part de la nation toute entière,

- obtenir enfin du Saint-Siège une messe propre en l’honneur du Sacré-Cœur.

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Aucune de ces quatre demandes du Sacré-Cœur, datées du 17 juin 1689, dont il était pourtant facile de constater l’origine divine, n’a été accomplie par Louis XIV.

Aucune de ces quatre demandes du Cœur, datées du 17 juin 1689, dont il était pourtant facile de constater l’origine divine, n’a été accomplie par Louis XIV, le Père de la Chaise n’ayant pas su toucher son cœur : la chute de la monarchie de droit divin, cent ans plus tard, lors de la Révolution de 1789, en a été la conséquence directe. Désormais, l’autorité royale ne pourra s’imposer aux Français que par le règne public du Sacré-Cœur, par l’hommage officiel rendu à la Divine Miséricorde. En 1765, à la demande de Marie Leczinska, épouse de Louis XV, qui avait appuyé la demande des évêques polonais auprès du Vatican, une fête officielle du Sacré-Cœur, avec messe propre, fut obtenue. C’est la seule des quatre demandes du Sacré-Cœur à avoir été satisfaite durant le règne des Bourbons, avant la Révolution française. Louis XVI connaissait ces demandes du Sacré-Cœur, mais il ne se proposa d’y répondre qu’en 1792 alors qu’il était déjà prisonnier au Temple et que son pouvoir était perdu. Le Ciel tint compte néanmoins de son acte de consécration, si l’on en croit cette révélation faite par Jésus à Marie-Julie Jahenny, en 1877, à propos du futur Roi de France : “Il étendra davantage la dévotion de mon Sacré-Cœur et de la Croix. Il sera un des plus illustres propagateurs de mes œuvres, c’est-à-dire qu’il consacrera la France entière à mon Sacré-Cœur. Il sera comme un nouveau Louis XVI avec son crucifix dans la main, quand il étendait cette main vers le ciel, en consacrant dans sa prison du Temple la France à mon Cœur."

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Padre Pio parlait de la Royauté bénie par Dieu…

Extraits des lettres du secrétaire du Padre Pio adressées à un prêtre

"Très cher Père" (Ami du Marquis de la Franquerie.)

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Lettre du 25 février 1972

Très cher Père, le Padre Pio me disait :

Sans le soutien du pouvoir royal de David, l’Église tombe en décadence sous le pouvoir de l’esprit du serpent qui relève sa tête orgueilleuse sur le chef de l’Église”. Le Padre Pio disait que “le pouvoir Royal est un pouvoir divin qui abaisse les serpents. Les républiques par contre relèvent de terre les esprits serpents lesquels sacrifient le peuple de Dieu, l’empêchant de s’élever vers le Dieu du Ciel... C’est aujourd’hui le mal de l’Europe sous les républiques” disait le Padre Pio...”

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Lettre du 5 mai 1972

Un jour le Padre Pio me parle d’un très important Testament caché au Vatican. Il s’agit du Testament de la Duchesse d’Angoulême. Ce Testament aurait révélé non seulement le mystère du Dauphin mais encore le sien pour le bien de la France, de l’Italie et du monde, un tel Testament ne peut rester secret.” (sur la survie de Louis XVII et de la vraie Duchesse d'Angoulême… celle vivant à côté de Louis XVIII étant un sosie.)

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Lettre du 6 novembre 1972

Padre Pio savait que la France cache un pouvoir qui se révélera à l’heure établie (C’est-à-dire à l’heure de Dieu)... Dans le monde manque le pouvoir royal que Dieu a caché en ces temps de folie. Le pouvoir royal seulement, celui que Dieu donna à David, est capable de régir le gouvernement des peuples. Sans le pouvoir royal de David, reconnu et mis à sa juste place, me disait le Padre Pio, la religion chrétienne n’a pas le soutien indispensable sur lequel appuyer la Vérité de la Parole de Dieu. La folie des hommes a été de tenter de tuer la royauté ; le monde le paye encore aujourd’hui, car sans le véritable Roi promis par Dieu parmi les descendants de David, le pouvoir de Dieu ne réside plus dans le cœur des chefs d’État et des ministres. Mais Satan tire avantage à remplacer le pouvoir royal du David vivant. Que le malheur du monde sera grand avant que les hommes puissent comprendre cette vérité. La vérité est aujourd’hui dans le cœur de peu d’hommes élus et cachés, mais, dans ces hommes, il y a tous les pouvoirs du Dieu vivant qui veut et peut détruire tous les usurpateurs des pouvoirs véritables…”

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Lettre du 20 novembre 1972

L’amour du cœur de la France royale, patrie de la royauté sortie de la descendance de David ressort ressuscité en ses héritiers... Le pouvoir de royauté de David doit réveiller dans les cœurs des Français l’amour de la royauté de Dieu qui a en France son berceau. La vraie grandeur de la France est le pouvoir royal de David qui fut en terre de France dans le sang du Roi Louis XVI et de Marie-Antoinette. La France fut pardonnée par le grand cœur du Roi Louis XVI et de Marie-Antoinette, morts victimes pour le Christ par la brutalité de la Bête (la révolution diabolique)”. Le pardon du Roi Louis XVI a maintenu à la France le droit à la grandeur de la royauté de David qui est amour et humilité, celui de reconnaître, dans le monarque, le pouvoir de l’amour divin... Dans le silence et la prière, Dieu choisira ses élus pour le bien de la France et du monde, ... pouvoir divin et humain du grand monarque du sang royal de France.”

« Inutile de dire l’émotion intense que j’ai ressentie à la lecture de ces documents relatant la pensée inspirée, du Padre Pio ! » confie le Marquis de la Franquerie.

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28 février 2009

Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje du 25 Février 2009

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Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje

du 25 Février 2009

« Chers enfants, en ce temps de renoncement, de prière et de pénitence, Je vous appelle à nouveau : allez, confessez vos péchés afin que la grâce ouvre vos cœurs et permettez-lui de vous changer. Convertissez-vous, petits enfants, ouvrez-vous à Dieu et à Son Plan pour chacun de vous. Merci d’avoir répondu à Mon appel. »


Mot d'ordre


Dieu n'est jamais loin de nous, il est le tout proche, plus intime à nous-mêmes que nous le sommes comme le dit saint Augustin, mais c'est nous qui sommes loin de nous-mêmes et donc loin de Dieu. Nous faisons tout pour nous distraire de l'éternité qui nous habite parce que nous avons peur ou parce que nous fuyons en avant. Revenir vers soi-même c'est retourner à Dieu ! Marie en ce mercredi des Cendres nous indique une porte vers notre profondeur, celle de la confession des péchés. Il ne s'agit pas de se mettre en règle ou de "pratiquer" un sacrement, il s'agit de le vivre, de se laisser toucher en profondeur et de demander à l'Esprit de nous donner le don des larmes, la grâce du véritable retour. Découvrant notre abîme, notre néant nous nous précipiterons dans Celui qui est, nous découvrirons alors que notre vie à un sens et que Dieu a un plan bien spécifique pour chacun de nous.

Frère Ephraïm, Diacre, Fondateur de la Communauté des Béatitudes

Retrouvez les Messages précédents de Marie Reine de la Paix

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