06 février 2009

Litanies de Saint Philippe Néri

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Saint Philippe Neri

Fondateur de l’Oratoire

1515-1595

Fête le 26 mai


Philippe naquit à Florence le 22 juillet 1515. Dès son enfance, on l’appelait le bon petit Philippe, tant il était bon, doux et aimable. Vers l’âge de dix-huit ans, il renonça à la fortune d’un de ses oncles pour aller à Rome étudier les sciences ecclésiastiques. Rien de plus édifiant que sa vie d’étudiant : pauvreté, mortification, prière, travail, silence, vie cachée, habitaient sa modeste cellule. Après plusieurs années d’étude opiniâtre dans les universités, il travailla seul, quelques années encore, dans le silence et la solitude, et quand, devenu prêtre par obéissance, il commença à se livrer au ministère des âmes, son esprit facile et profond avait acquis une science fort remarquable. Son angélique pureté eut à subir les plus rudes assauts ; mais il sortit toujours vainqueur de tous les pièges, et reçut comme récompense la grâce de ne jamais ressentir, le reste de sa vie, aucun mouvement, même involontaire, de la concupiscence charnelle. Un jour, Philippe fut tellement embrasé de l’amour de Dieu, que deux de ses côtes se rompirent pour donner plus de liberté à ses élans séraphiques. Souvent ses entretiens avec Notre-Seigneur étaient si suaves, qu’il n’y pouvait tenir et se mourait de joie, ce qui lui faisait pousser ce cri : "Assez, Seigneur, assez !" Philippe visitait les hôpitaux, soignait les malades, assistait et instruisait les pauvres, passait de longues nuits dans la prière, aux catacombes, sur les tombeaux des martyrs. Partout et à toute occasion, il cherchait à gagner des âmes à Dieu. Il aimait surtout les jeunes gens ; il les attendait à la sortie des écoles, se mêlait à leurs rangs et conversait avec eux ; il les abordait sur les places publiques, les cherchait jusque dans les ateliers et les magasins, en confessait une multitude, en retirait un grand nombre du vice. "Amusez-vous bien, leur disait-il souvent ; mais n’offensez pas le bon Dieu !" Aussi Philippe exerçait-il sur l’enfance et la jeunesse un ascendant irrésistible, et nul mieux que lui ne mérite d’être regardé comme le Patron des Oeuvres de jeunesse. Le Saint fonda la Société des Prêtres de l’Oratoire. Philippe jouait pour ainsi dire avec les miracles, et les résurrections de morts ne coûtaient rien à cet homme extraordinaire. Il se regardait, malgré tout, comme le plus grand des pécheurs, et disait souvent à Dieu : "Seigneur, défiez-Vous de moi, car j’ai peur de Vous trahir !" Philippe mourut à l’âge de quatre-vingt ans, le 26 mai 1595.

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Litanies de Saint Philippe Néri


Seigneur, ayez pitié de nous.

O Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.

Père du Ciel qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Saint-Esprit qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Trinité qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.

Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.

Sainte Vierge des vierge, priez pour nous.

Saint Philippe, priez pour nous.

Tabernacle de l'Esprit Saint, priez pour nous.

Apôtre de Rome, priez pour nous.

Conseiller des papes, priez pour nous.

Voix prophétique, priez pour nous.

Homme des premiers âges, priez pour nous.

Saint aimable, priez pour nous.

Contemplatif héroïque, priez pour nous.

Père très doux, priez pour nous.

Fleur de pureté, priez pour nous.

Martyr de la charité, priez pour nous.

Cœur enflammé, priez pour nous.

Vous qui avez reçu le don de discerner les esprits, priez pour nous.

Perle du sacerdoce, priez pour nous.

Miroir de la vie divine, priez pour nous.

Modèle d'humilité, priez pour nous.

Exemple de simplicité, priez pour nous.

Lumière de la sainte allégresse, priez pour nous.

Image de l'enfance, priez pour nous.

Modèle des vieillards, priez pour nous.

Pasteur des âmes, priez pour nous.

Qui avez repêché un naufragé, priez pour nous.

Guide des orphelins, priez pour nous.

Hôte des anges, priez pour nous.

Vous qui dès l'adolescence avez cultivé la chasteté, priez pour nous.

Vous qui vous êtes rendu à Rome sous l'inspiration divine, priez pour nous.

Vous qui avez aimé à vous retirer dans les Catacombes, priez pour nous.

Vous qui avez reçu l'Esprit Saint transperçant votre cœur, priez pour nous.

Vous qui avez porté d'admirables extases, priez pour nous.

Vous qui avez servi avec amour les petits, priez pour nous.

Vous qui avez eu soif du martyre, ardemment, priez pour nous.

Vous qui avez distribué chaque jour la parole de Dieu, priez pour nous.

Vous qui avez attiré tant de cœurs à Dieu, priez pour nous.

Vous qui avez entretenu de doux colloques avec Marie, priez pour nous.

Vous qui avez fait revivre un mourant pour le sauver de l'enfer, priez pour nous.

Vous qui avez établi vos maisons en tout pays, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

Saint Philippe Néri, priez pour nous,

Afin que nous devenions dignes des promesses du Christ.



Prions


Dieu qui, par la gloire accordée à vos saints, avez élevé très haut le confesseur Saint Philippe Néri, accordez-nous dans votre bonté de progresser vers vous par l'exemple des vertus de ce saint dont nous célébrons la mémoire avec bonheur. Daigne le Saint-Esprit nous enflammer de ce feu dont il pénétra miraculeusement le cœur de Saint Philippe. Par le Christ Notre Seigneur. Amen.

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Litanies Celtes de Confession des Péchés

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Litanies Celtes de Confession des Péchés

En toutes choses,j'ai commis le mal devant Votre Face, je reconnais mes fautes. pardonnez-moi.

Roi du Ciel, contre Vous, j'ai péché par des actes mauvais. pardonnez-moi.

J'essaye de faire ce que je peux, je confesse mes erreurs, pardonnez-moi.

Je dis, pardonnez-moi, Ô Dieu, tout ce dont je suis coupable, pardonnez-moi.

Permettez que je t'invoque d'abord pour qu'ensuite, je confesse mes méchancetés, pardonnez-moi.

Ô Père, Ô Fils, Ô Esprit Saint, pardonnez-moi mes péchés, pardonnez-moi.

Ô Unique Engendré du Père Céleste, pardonnez-moi.

Ô Dieu Un, pardonnez-moi.

Ô Dieu Véritable, pardonnez-moi.

Ô Dieu Souverain, pardonnez-moi.

Ô Dieu Consubstantiel, pardonnez-moi.

Ô Seul Tout-Puissant en trois Personnes, pardonnez-moi.

Ô Vous qui êtes vraiment rempli de compassion, pardonnez-moi.

Ô Vous qui récompensez, pardonnez-moi.

Ô Vous qui êtes le Pardon, pardonnez-moi.

Ô Vous qui êtes l'Amour, pardonnez-moi.

Ô Vénérable, pardonnez-moi.

Ô Vous l'Immense, pardonnez-moi.

Ô Vous le Redoutable, pardonnez-moi.

Ô Vous Dieu Mystérieux, pardonnez-moi.

Ô Monde au-dessus de tous les mondes, pardonnez-moi.

Ô Pouvoir au-dessus de tous pouvoirs, pardonnez-moi.

Ô Amour au-dessus de tout amour, pardonnez-moi.

Ô Cause au-dessus de toutes causes, pardonnez-moi.

Ô Forteresse au-dessus de toutes forteresses, pardonnez-moi.

Ô Ange par-dessus tous les anges, pardonnez-moi.

Ô Archidiacre du Ciel et de la terre, pardonnez-moi.

Ô Grand Prêtre de toute la création, pardonnez-moi.

Ô Premier parmi les Prêtres, pardonnez-moi.

Ô Chef des prêtres, pardonnez-moi.

Ô Prêtre Véritable, pardonnez-moi.

Ô Médecin Véritable, pardonnez-moi.

Ô Prophète Véritable, pardonnez-moi.

Ô Ami Véritable, pardonnez-moi.

Ô Unique Fondation de la Maison Trinitaire, pardonnez-moi.

Ô Unique Vie de toutes les choses créées, pardonnez-moi.

Ô Unique Lumière des sept Cieux, pardonnez-moi.

Ô Unique Thème que l'Ecriture médite, pardonnez-moi.

Ô Unique que les Prophètes cherchaient, pardonnez-moi.

Ô Fond de la vraie sagesse, pardonnez-moi.

Ô Père de la Vraie Vie, pardonnez-moi.

Ô Voix de l'Eglise, pardonnez-moi.

Ô Abel, premier martyr, pardonnez-moi.

Ô Noé de l'Arche Sainte, pardonnez-moi.

Ô fidèle Abraham, pardonnez-moi.

Ô doux et aimable Moïse, pardonnez-moi.

Ô Aaron, premier prêtre, pardonnez-moi.

Ô noble David, pardonnez-moi.

Ô mystique Salomon, pardonnez-moi.

Ô Pierre d'angle de l'Ancienne Alliance, pardonnez-moi.

Ô Cœur Miséricordieux, pardonnez-moi.

Ô Vénérable Père adoptif, pardonnez-moi.

Ô Lampe ardente, pardonnez-moi.

Ô Jésus de Nazareth, pardonnez-moi.

Ô Frère Juste, pardonnez-moi.

Venez et aidez-moi car une multitude de péchés a endurci mon cœur coupable, pardonnez-moi.

Mes péchés me ligotent, me corrompent, m'aveuglent, m'étranglent et me réduisent, pardonnez-moi.

Ils se sont collés à moi, me torturent, me poursuivent, m'imprègnent, pardonnez-moi.

Ils m'ont humilié, m'ont épuisé, me soumettent, me possèdent, m'écrasent, pardonnez-moi.

Ils me rendent fous, me noient, me trompent, me confondent, pardonnez-moi.

Ils m'ont détourné du chemin et me poursuivent, pardonnez-moi.

Ils m'ont enchaîné, m'assomment, me crucifient, m'insultent, m'ont vendu et ont fait de moi un objet de dérision, pardonnez-moi.

Ils m'ont fait perdre le bon sens, ils m'ont ensorcelé, ils m'ont trahi, si, ils m'ont assassiné, pardonnez-moi.

Selon la multitude de Vos Miséricordes efface mon injustice, pardonnez-moi.

Ô Soleil des étoiles, Ô Lumière qui guide, Ô Maison des planètes, pardonnez-moi.

Ô Comète ardente et prodigieuse, Ô Mer fertile, ardente et ondoyante, pardonnez-moi.

Ô Splendeur ardente, Ô Flamme ardente, pardonnez-moi.

Ô Narrateur Saint, Ô Maître Saint, Ô Rempli de grâce sainte et de saint pouvoir, pardonnez-moi.

Ô Donateur plein d'abondance, Amant, Silencieux, pardonnez-moi.

Ô Donateur généreux et puissant comme la tempête, pardonnez-moi.

Ô Guerrier aux cents esprits, solide comme la roche, Ô Couronné de splendeur, pardonnez-moi.

Ô Vainqueur expérimenté au combat, pardonnez-moi.

A cause de Votre Nom, pardonnez-moi.

Nombreux et innombrables sont mes péchés et ils sont dans mon cœur et tout autour de moi comme un filet et une cuirasse, pardonnez-moi.

Ô Roi, il est impossible de les compter, pardonnez-moi.

Tirez-les de moi, pardonnez-moi.

Ô Dieu, ôtez-les de mon chemin, brisez-les, détruisez-les, combattez-les, pardonnez-moi.

Annihilez-les, émiettez-les, faites-les disparaître, pardonnez-moi.

Rejetez-les, lancez-les au loin, exterminez-les, pardonnez-moi.

Levez-Vous et réduisez-les en poussière et soyez leur vainqueur, pardonnez-moi.

Voyez et brûlez-les, Réduisez-les à rien, pardonnez-moi.

Déchirez-les en morceaux et affamez-les; Piétinez-les, pardonnez-moi.

Transformez-les en cendres et dispersez-les comme poussière, pardonnez-moi.

Dévastez-les. Tuez-les, bastonnez-les et dévastez-les, pardonnez-moi.

Torturez-les, divisez-les, purifiez-les, pardonnez-moi.

Déchirez-les, expulsez-les et méprise-les, pardonnez-moi.

Domestique-les, épuise-les et jette-les à terre, pardonnez-moi.

Durs et amères sont les assujettissements et les déchirements, les chaînes, la confusion, la stupéfaction, la perturbation et la furie que les péchés m'apportent, pardonnez-moi.

À cause de chaque infirmité que Vous avez guéris, pardonnez-moi.

À cause de chaque bras que Vous avez fortifié, pardonnez mes péchés.

À cause de Votre conception dans le sein de la Vierge Marie, pardonnez-moi.

À cause de Votre naissance à Bethléem, pardonnez-moi.

À cause de Votre mains transpercées, pardonnez-moi.

À cause de l'étoile royale, pardonne-moi. pardonnez-moi.

A cause du sein qui Vous a porté, pardonnez-moi.

À cause du lait que Vous avez tété, pardonnez-moi.

A cause du sein qui Vous a nourri, pardonnez-moi.

À cause des lèvres qui Vous ont embrassé, pardonnez-moi.

À cause de chaque main qui Vous a touché, pardonnez-moi.

À cause de chaque pied qui Vous a porté, pardonnez-moi.

À cause de chaque oreille qui Vous a écouté, pardonnez-moi.

À cause de chaque oeil qui Vous a regardé, pardonnez-moi.

À cause de chaque cœur qui a cru en Vous, pardonnez-moi.

A cause de Vos Sept Dons, pardonnez-moi.

À cause des Sept Hiérarchies, pardonnez-moi.

À cause de Vos sept Cieux, pardonnez-moi.

À cause de Votre Venue sur la terre dans le sein de la Vierge Marie, pardonnez-moi.

À cause des sept périodes de l'histoire humaine, pardonnez-moi.

Avec Vos Saints, pardonnez-moi.

A cause de Votre patience, pardonnez-moi.

À cause de Votre Humilité, pardonnez-moi.

À cause de Votre soumission, pardonnez-moi.

À cause de Votre Majesté, pardonnez-moi.

À cause de Votre Amabilité, pardonnez-moi.

À cause de Votre Dignité, pardonnez-moi.

À cause de Votre Consécration, pardonnez-moi.

À cause de Votre Amour de la Paix, pardonnez-moi.

À cause de Votre Noblesse, pardonnez-moi.

À cause de Votre Unicité, pardonnez-moi.

À cause de Votre Sainteté, pardonnez-moi.

A cause de Votre Détention et des mauvais traitements, pardonnez-moi.

A cause de la flagellation et des moqueries, pardonnez-moi.

A cause de Votre Ame qui prit d'assaut l'enfer et remplit le Ciel, pardonnez-moi.

A cause de la trahison, pardonnez-moi. pardonnez-moi.

À cause de la crucifixion et de la mutilation, pardonnez-moi.

A cause de chaque âme qu'alors Vous cherchiez, pardonnez-moi.

A cause de Votre Résurrection d'entre les morts, pardonnez-moi.

A cause de Votre Esprit Saint qui descendit des Cieux sur les Apôtres, pardonnez-moi.

A cause de chaque cœur, pardonnez-moi.

À cause de chaque corps, pardonnez-moi.

À cause de chaque chair, pardonnez-moi.

À cause de chaque lèvre, pardonnez-moi.

À cause de chaque oeil, pardonnez-moi.

À cause de chaque créature sur laquelle descendit le Saint Esprit, depuis le commencement jusqu'à la fin du monde, pardonnez-moi.

À cause de Votre retour au jour de la colère, pardonnez-moi.

Accordez-moi d'être juste et parfait de sorte que Vous ne soyez pas dégoûté et aigri à cause de moi, pardonnez-moi.

Ô Dieu, mes péchés me brûlent en dedans, autour de moi, contre-moi, au-dessus de moi et sous moi. pardonnez-moi.

Hélas, hélas, hélas, pardonnez-moi, Ô Dieu.

Pardonnez chaque péché que j'ai commis, pardonnez-moi.

Pardonnez chaque péché qui m'a plu, pardonnez-moi.

Pardonnez chaque péché que j'ai commis, forcé ou non. pardonnez-moi.

Pardonnez-moi chaque péché que j'ai cherché ou non. pardonnez-moi.

Pardonnez-moi chaque mal que j'ai causé à quelqu'un. pardonnez-moi.

Pardonnez chaque mal que quelqu'un m'a causé. pardonnez-moi.

Pardonnez-moi chaque mal auquel j'ai collaboré. pardonnez-moi.

Pardonnez chaque chose que j'ai cherché ou non, que j'ai trouvé ou non.

Pardonnez-moi chaque bienfait que j'ai méprisé de faire. pardonnez-moi.

Pardonnez-moi chaque méfait que je n'ai pas réparé. pardonnez-moi.

Pardonnez-moi chaque ennui que j'ai causé à Dieu et aux hommes. pardonnez-moi.

Pardonnez-moi chaque fois que je me suis assis, pardonnez-moi.

Chaque fois que je suis resté debout, pardonnez-moi.

Chaque mouvement ou silence, pardonnez-moi.

Chaque sommeil ou insomnie, pardonnez-moi.

Chaque oubli, chaque souvenir, chaque insouciance ou chaque préoccupation exagérée, pardonnez-moi.

Chaque désir, pardonnez-moi.

Chaque passion, pardonnez-moi.

Chaque gain, pardonnez-moi.

Chaque pensée, pardonnez-moi.

Chaque amour, pardonnez-moi.

Chaque haine qui sont miens et qui seront miens jusqu'à la fin de ma vie. pardonnez-moi.

Pardonnez-moi ma mauvaise volonté et dégoût que j'ai causé à Dieu et aux hommes. pardonnez-moi.

Pardonnez-moi chaque acte mauvais que j'ai fait ; pardonnez-moi.

Chaque acte bon que je n'ai pas fait, pardonnez-moi.

Chaque péché dans le péché, pardonnez-moi.

Chaque méchanceté dans le bien, pardonnez-moi.

Chaque bien dans le mal que j'ai fait. pardonnez-moi.

Pardonnez-moi, Ô Dieu, chaque péché commis par les oreilles, les mains, les lèvres, les yeux, le coeur, les sens, les membres, les articulations, les entrailles. pardonnez-moi.

Par intention, par désir, dans le secret, en cachette ou publiquement. pardonnez-moi.

De façon consciente ou par ignorance, pardonnez-moi.

Avec enthousiasme ou sans enthousiasme, pardonnez-moi.

Par séduction ou sans séduction, pardonnez-moi.

D'en haut ou d'en bas, pardonnez-moi.

Par amitié ou inimitié. pardonnez-moi.

Du petit au grand, pardonnez-moi.

De presque rien au rien, pardonnez-moi.

Depuis ma jeunesse jusqu'à ma vieillesse, pardonnez-moi.

De mon baptême à ma mort. pardonnez-moi.

Ô Père, Fils et Saint Esprit, malgré mes péchés, pardonnez-moi.

Ô Dieu vrai, car seul contre Toi j'ai péché, pardonnez-moi.

pardonnez-moi, pardonnez-moi, pardonnez-moi. Amen.

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01 février 2009

Litanies de Notre Dame du Perpétuel Secours

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Litanies de Notre Dame du Perpétuel Secours

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Dieu le Père, des Cieux où Vous êtes assis, ayez pitié de nous.

Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.

Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.


Sainte Marie, priez pour nous.

Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.

Sainte Vierge des vierges, priez pour nous.

Mère du Christ, priez pour nous.

Reine conçue sans péchés, priez pour nous.

Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous.

Notre-Dame du Perpétuel Secours, priez pour nous.


O Mère du Perpétuel Secours, dont le nom inspire la confiance, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous puissions aimer Dieu de tout notre cœur, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous nous conformions en toute choses à la Volonté de Dieu et à Celle de Votre Divin Fils,venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous puissions déjouer les pièges du Malin, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous nous souvenions toujours de nos derniers moments, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous nous approchions toujours des Sacrements avec ferveur, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous évitions toutes occasion de pécher, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous ne négligions jamais la prière, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous n'oublions jamais de Vous invoquer dans les moments de tentations, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous soyons toujours victorieux des tentations du Malin, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous pardonnions généreusement à tous nos ennemis, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous ne puissions jamais commettre de péchés mortels, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous évitions toutes mauvaises fréquentations, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous puissions être fortifié dans notre inconstance, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous ne puissions jamais remettre notre conversion quotidienne, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous combattions nos mauvaises habitudes avec zèle, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous Vous aimions toujours plus, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous portions notre prochain à Vous aimer, Vous servir et à Vous invoquer, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous vivions et que je mourions dans l'amitié de Dieu, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Dans tous les besoins de l'âme et du corps, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Dans notre pauvreté et dans notre détresse, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Dans les persécutions et les moments d'abandon, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Dans les moments ou notre esprit souffrira, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Dans les périodes de guerre, de famines et d'épidémies, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Dans toutes les occasions de pêcher, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Quand nous sommes assaillis par les forces du Mal, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Quand nous succombons aux tentations de ce monde, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Quand nous luttons contre les mauvais penchants de notre nature corrompue, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Quand nous sommes tentés contre la sainte vertu de la pureté, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Quand la mort sera proche, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Quand nous perdrons nos sens, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Au moment de notre départ de ce monde, pour que nous ne soyons pas remplis de crainte et de terreur, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Au moment de la mort, quand le mauvais essaiera de plonger mon esprit dans le désespoir, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Au moment ou le Prêtre nous donnera la dernière absolution et la dernière bénédiction, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Quand nos amis et nos relations, entourant notre lit avec compassion, pour qu'ils invoquent sur nous la Clémence de Votre Nom, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Quand ce monde disparaîtra de notre vue et que notre cœur cessera de battre pour toujours, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Pour que nous remettions notre âme entre les mains du Créateur, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Quand notre âme paraîtra devant le Souverain Juge, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Lorsque la sentence irrévocable sera prononcé, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Quand nous serons Purgatoire et que nous soupirerons de la vision de Dieu, venez à notre secours ô Charitable Mère.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous Seigneur.


Priez pour nous, ô Mère du Perpétuel Secours,

afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus-Christ.


Prions


O Dieu tout-puissant et miséricordieux, qui, en vue de secourir la race humaine, avez voulu que la Bienheureuse Vierge Marie devienne la Mère de Votre Fils unique, accordez-nous par Son intercession, nous Vous en supplions, de toujours nous éviter la contagion du péché pour que nous Vous servions toujours avec un cœur pur. Nous Vous le demandons, par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

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28 janvier 2009

Litanies de Sainte Gertrude la Grande

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Sainte Gertrude la Grande

Religieuse Bénédictine d'Eisleben

1256-1302

Fête le 17 novembre


Sainte Gertrude d'Eisleben est la plus célèbre de plusieurs Saintes qui portent le même nom, et c'est pour cela que d'anciens auteurs l'ont appelée Gertrude la Grande. On la mit, dès l'âge de cinq ans, chez les Bénédictines d'Helfa. Elle y vint comme simple religieuse, sous la direction d'une abbesse du même nom qu'elle, dont la sœur était sainte Mechtilde d'Hackeborn, qui fut la maîtresse et l'amie de notre sainte Gertrude. Gertrude apprit le latin dans sa jeunesse, ce que faisaient alors des personnes de son sexe qui se consacraient à Dieu dans la retraite. Elle avait aussi une connaissance peu commune de l'Écriture et de toutes les sciences qui ont la religion pour objet; mais la prière et la contemplation furent toujours son principal exercice, et elle y consacrait la plus grande partie de son temps. Elle aimait particulièrement à méditer sur la Passion et sur l'Eucharistie, et elle ne pouvait alors retenir les larmes qui, malgré elle, coulaient de ses yeux en abondance. Lorsqu'elle parlait de Jésus-Christ et de Ses mystères, elle ravissait ceux qui l'entendaient. Un jour qu'on chantait à l'Église ces paroles: "J'ai vu le Seigneur face à face," elle vit une face divine d'une éclatante beauté, dont les yeux perçaient son cœur et remplirent son âme et son corps de délices inexprimables. L'amour divin était l'unique principe de ses affections et de ses actions. De là ce crucifiement entier au monde et à toutes ses vanités. Elle fut l'objet d'un grand nombre de grâces extraordinaires; Jésus-Christ grava Ses plaies dans le cœur de Sa sainte épouse, lui mit des anneaux au doigt, Se présenta devant elle en compagnie de Sa Mère et agit en elle comme s'Il avait changé de cœur avec elle. Toutes ces grâces étonnantes ne firent que développer son amour de la souffrance. Il lui était impossible de vivre sans ressentir quelque douleur; le temps qu'elle passait sans souffrir lui paraissait perdu. Le zèle pour le salut des âmes était ardeur au cœur de Gertrude. Pensant aux âmes des pécheurs, elle répandait pour elles des torrents de larmes au pied de la Croix et devant le Saint-Sacrement. Pendant la longue maladie de cinq mois dont elle devait mourir, elle ne donna pas le moindre signe d'impatience ou de tristesse; sa joie, au contraire augmentait avec ses douleurs. Le jour de sa mort étant venu, elle vit la Très Sainte Vierge descendre du Ciel pour l'assister; une de ses sœurs aperçut son âme allant droit au Cœur de Jésus, qui S'ouvrit pour la recevoir. Sainte Gertrude est une des grandes mystiques de l'Église. Le livre de ses Révélations est demeuré célèbre.


Vie des Saints, Abbé L. Jaud, Mame, 1950.

Gertrude

Litanies de Sainte Gertrude la Grande


Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur du monde qui êtes Dieu,ayez pitié de nous.

Esprit-Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.


Sainte Marie, priez pour nous.

Tous les Saints chœurs des anges, priez pour nous.

Tous les Saints et les élus de Dieu, priez pour nous.

Sainte Gertrude, priez pour nous.

Sainte Gertrude, Vierge pure, priez pour nous.

Sainte Gertrude, fille du Père céleste, priez pour nous.

Sainte Gertrude, épouse choisie du Christ, priez pour nous.

Sainte Gertrude, temple du Saint-Esprit, priez pour nous.

Sainte Gertrude, joie de la Sainte Trinité, priez pour nous.

Sainte Gertrude, fleur suave du Christ, priez pour nous.

Fleur printanière, priez pour nous.

Sainte Gertrude, rose sans épines, priez pour nous.

Sainte Gertrude, colombe chaste, priez pour nous.

Sainte Gertrude, ange terrestre, priez pour nous.

Sainte Gertrude, sanctuaire vivant, priez pour nous.

Sainte Gertrude, refuge solide de tous ceux vous prient, priez pour nous.


Jésus Christ, Époux de Sainte-Gertrude, ayez pitié de nous.

par son humilité, ayez pitié de nous.

Par sa chasteté, ayez pitié de nous.

par son ardente sa charité, ayez pitié de nous.

Par son cœur admirable, ayez pitié de nous.

Par l'amour que Vous lui portez, ayez pitié de nous.

Par Votre Amour qui l'a choisie pour l'éternité, ayez pitié de nous.

Par Votre amour qui l'a doucement attirée vers Vous, ayez pitié de nous.

Par Votre Amour toujours présent dans son cœur, ayez pitié de nous.

Par Votre Amour qui a mis fin à sa vie, par une mort bienheureuse, ayez pitié de nous.

Par Votre Amour qui lui montre maintenant les joies éternelles, ayez pitié de nous.

Par Votre Amour qui chérit et fait la joie de tous les Saints, ayez pitié de nous.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous Seigneur.


Priez pour nous, ô douce Sainte-Gertrude,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus Christ.


Prions


Je m'en remets à votre intercession et à vos mérites, Sainte Gertrude, et vous prie de considérer mon fidèle amour et ma ferme confiance que mon cœur vous porte; veuillez inscrire dans votre cœur mon nom et faites que je compte parmi ceux que vous aimez et protégez de façon toute particulière, afin que ma vie soit agréable à Dieu. Ainsi soit-il.

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27 janvier 2009

Litanies de Notre Dame de Czestochowa

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Notre Dame de Czestochowa

La Reine de la Pologne


Czestochowa est la capitale spirituelle de la Pologne. Le monument le plus important de la ville est le couvent des pères Paulins. C'est un ensemble d'architecture religieuse construit au XIVe siècle au sommet de la colline de la Montagne Lumineuse (Jasna Gora), et qui renferme le tableau de la Vierge Noire, connu pour ses multiples miracles. En 2004 trois millions et demie de pèlerins du monde entier sont venus y prier. C’est le plus célèbre sanctuaire polonais dédié à la Vierge. Le plus grand trésor de Jasna Góra est la peinture miraculeuse de la Vierge. A cause de cette peinture, Jasna Góra est devenu le sanctuaire le plus célèbre des nombreux sanctuaires dédiés à la Vierge dans tout le pays. La légende veut que l'image de la Vierge Noire de Czestochowa ait été peinte par saint Luc l'Evangéliste sur une planche venant de la table appartenant à la Sainte Famille. Les cicatrices sur la joue de la Vierge serait la trace d'un coup d'épée qu'elle aurait reçu pendant l'attaque que le couvent a subi en 1430. La présence de l’image miraculeuse, installée dans une petite chapelle du XV siècle derrière un rideau fait d'une feuille d'argent ( datant de 1673 ) et que l'on relève 2 fois par jour, attire les pèlerins de toute la Pologne mais aussi du monde entier comme en témoignent les nombreux ex-voto.

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Litanies de Notre Dame de Czestochowa

D'après un texte composé par le serviteur de Dieu Jerzy Popieluszko, Prêtre martyr


Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous

Dieu, le Père du Ciel, ayez pitié de nous.

Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.

Dieu le Saint Esprit, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul, ayez pitié de nous.


Sainte Marie, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de Dieu et notre Mère, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui s'abandonnent à la Providence Divine, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui sont trompés, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui sont trahis, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui sont arrêtés dans la nuit, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui sont emprisonnés, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui souffrent du froid, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui ont peur, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux que l'on a soumis à des interrogatoires, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère des innocents que l'on a condamnés, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui disent la vérité, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux que l'on ne peut corrompre, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui résistent au mal et à la tyrannie, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère des orphelins, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui ont été attaqués ou insultés parce qu'ils portaient votre image, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui sont obligés de signer des déclarations contraires à leur conscience, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère des mamans qui pleurent, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de papas qui ont étés profondément attristés, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de la Pologne souffrante, priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de la Pologne fidèle, priez pour nous.


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.


Priez pour nous, Notre Dame de Czestochowa,

Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus Christ.


Prions


Nous vous supplions, O Mère, en qui réside l'espoir de millions de personnes, accordez-nous de vivre dans la liberté et dans la vérité, ainsi que dans la fidélité envers Vous et envers Votre Fils, notre Seigneur Jésus Christ, qui vit et règne prions les siècles des siècles. Amen.

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Le Père Popieluszko

Martyr de la Liberté

+ en 1984

Fête le 19 octobre


Le 8 février 1997, s’est ouvert à Varsovie, le procès en béatification du Père Jerzy Popieluszko, actif défenseur du Syndicat Solidarité, mort martyrisé le 19 octobre 1984, à l’âge de 37 ans, sous les coups de la police politique polonaise. Jeune prêtre de Varsovie nommé aumônier des aciéries de Huta Warszawa par le Cardinal Wyszynski, le Père Popieluszko a été assassiné à l’âge de 37 ans sur ordre du KGB, présent dans les locaux du ministère de l’intérieur de Pologne. Il était alors un des jeunes prêtres polonais les plus populaires. Après le coup d’Etat du 13 décembre 1981, il avait pris la défense du syndicat Solidarité, mis brutalement hors-la-loi. Tous les mois, depuis cette date fatidique, le Père Popieluszko célébrait une « messe pour la patrie » dans sa paroisse St Stanislas-Kotska, dans la banlieue de Varsovie. Il y prononçait de vibrantes de vibrantes homélies pour la justice sociale et le respect de la liberté de l’homme. Le texte de ses allocutions courageuses était enregistré par de nombreux militants sociaux chrétiens de Solidarité, et diffusé par cassettes à travers toute la Pologne. Autant dire que le jeune prêtre était considéré comme un dangeureux agitateur par les séides du régime communiste polonais, eux-mêmes couvés d’un regard pesant par le KGB soviétique sur ses gardes… Les hommes de la police polonaise ont cherché à enlever secrètement le Père Poieluszko, afin de le faire disparaître mystérieusement. Ils espéraient pouvoir continuer leur macabre besogne sur d’autres prêtres défenseurs de Solidarité, afin de le créer un climat de terreur en Pologne, dans la tradition des meilleures heures du stalinisme. Leur but était de faire plier à la fois l’Eglise et le peuple polonais, dans un contexte mêlé d’incertitude et d’angoisse. Mais en échappant à leurs mains, un homme à réussi à casser la machine infernale des agents du terrorisme d’Etat. Cet homme là était Waldemar Chrotowski, le chauffeur et l’ami du Père Popieluszko. Enlevé en même temps que le Prêtre, il est parvenu à sauter en marche de la voiture des policiers et à donner l’alerte à la population.

Fils de petits agriculteurs du nord-ouest de la Pologne, Jerzy Ppieluszko a décidé d’entrer au séminaire à l’âge de 18 ans. Ordonné Prêtre à 25 ans, après une période d’études complémentaires à Rome, il est devenu vicaire à Varsovie, dans une paroisse de la banlieue ouvrière de Zoliborz. C’est en août 1980 que le Cardinal Wyszynski, l’ « Evêque de fer », lui a demandé d’être l’aumônier des aciéries de la capitale. C’est ainsi que le jeune abbé Popieluszko est devenu un ardent défenseur de l’idéal du syndicat de Solidaité, né à la même époque, lors des « accords de Gdansk » et de la victoire de Lech Walesa. A l’automne 1983, une liste de 69 « prêtres extémistes » a été établie par le gouvernement du Général Jaruzelski et remise au Cardinal Glemp, successeur de l’intrépide Mgr Wyszynski. Prière était faite au nouveau Primat de Pologne de faire taire ces gêneurs en soutane. Le Père Popielszko figurait en bonne place sur cette liste, en compagnie , il est vrai, de deux évêques, Mgr Tokarczuk et Mgr Kraszewsski, auxiliaire de Varsovie, et du confesseur de Lech Walesa, l’ineffable Père Jankowski. Dès les 12 et 13 décembre 1983, l’Abbé Popielszko a été placé en garde à vue pendant deux jours. La police prétendait avoir découvert chez lui des armes et des explosifs, ainsi que des tracts de Solidarité. Au cours de la nuit suivante , il échappa de justesse à un attentat, une grenade ayant explosé dans son vestibule après qu’un inconnu eut sonné à sa porte. Accusé d’ « abus de sacerdoce », le jeune prêtre fut convoqué treize fois par la milice, dans les quatre premiers mois de l’année 1984. Le porte-parole du gouvernement communiste, Jerzy Urban, aujourd’hui recoverti dans la presse pornographique et anticléricale, qualifiait Jerzy Popieluszjo de « fanatique politique et Savonarole de l’anticommunisme ». Le vendredi 19 octobre à 22 heures, trois officiers de police arrêtèrent la voiture du Père Popieluszko en rase campagne, sous prétexte d’un contrôle l’acootest. Alors que son chauffeur parvint à s’enfuir, le prêtre martyr resta entre leurs mains. Son cadavre mutilé fur retrouvé le 31 octobre, dans une retenue d’eau de la Vistule. Le Martyre du Père Popieluszko a entraîné de nombreuses conversions, et même l’éclosion de vocations sacerdotales. Et il a soudé davantage encore l’Eglise de Pologne et les militants de Solidarités. Aux yeux de l’Eglise Universelle, il revêt la valeur d’un témoignage suprême contre l’oppression du totalitarisme athée.


Prière pour demander la glorification du serviteur de Dieu Jerzy Popieluszko


Dieu Tout-Puissant, qui dans Ta Miséricorde, glorifie ceux qui, sur la terre, suivent Ton Exemple, nous Te supplions, pour la gloire de Ton Noms, de glorifier la mémoire de Jerzy Popieluszko en nous accordant la grâce demandée par l'intercession de celui qui vécut et mourut pour Te glorifier. (Nommer la grâce désirée). Par Jésus, le Christ, Ton Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Toi dans l'unité du Saint Esprit, dans tous les siècles des siècles. Amen.

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26 janvier 2009

Litanies de Notre Dame des Victoires

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Litanies de Notre Dame des Victoires

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.


Notre-Dame des Victoires, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphante Fille du Père, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphante Mère du Fils, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphante Épouse de l'Esprit Saint, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, choix triomphant de la Très Sainte Trinité, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans Votre Immaculée Conception, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant en écrasant la tête du serpent, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant sur tous les enfants d'Adam; priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant sur tous nos ennemis, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans l'ambassade de l'Ange Gabriel, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans Votre mariage avec saint Joseph, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans la Crèche de Bethléem, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans Votre fuite en Égypte, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans Votre exil, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans Votre humble logement de Nazareth, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans le recouvrement de l'Enfant divin au le Temple, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans la vie terrestre de Notre Seigneur, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans sa passion et sa mort, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans la Résurrection, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans l'Ascension, riez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans la descente de l'Esprit Saint, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans Vos Douleurs, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans votre joie, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans Votre entrée dans la Jérusalem céleste, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans les anges qui sont restés fidèles, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans la sainte Félicité, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans les Grâces des Justes, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans l'annonce des Prophètes, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans le désir des Patriarches, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans le zèle des Apôtres, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant par la lumière des évangélistes, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant par la sagesse des Docteurs, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans la Couronnes des Confesseurs, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant par la pureté des Vierges, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans la gloire des martyrs, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant dans votre intercession toute-puissante, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant par vos nombreux titres, priez pour nous.

Notre-Dame des Victoires, triomphant à l'heure de notre mort, priez pour nous.


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.


Priez pour nous, ô Notre Dame des Victoires,

Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus Christ.

Prions


Dieu Éternel et Tous-Puissant, par la Maternité Virginale de la Bienheureuse Vierge Marie, Vous avez offert au genre humain les Trésors du Salut éternel; accordez-nous de sentir qu'intervient en notre faveur Celle qui nous permit d'accueillir l'Auteur de la Vie, Jésus-Christ, Lui qui vit et règne avec Vous, dans l'Unité du Saint Esprit, un seul Dieu pour les siècles et les siècles. Amen.

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Site de la Basilique Notre Dame des Victoires à Paris

www.notredamedesvictoires.com

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Litanies de Saint Thomas More

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Saint Thomas More

1478 - 1535

Fête le 22 juin

Saint Thomas More naquit à Londres, le 7 février 1478. Son père remplissait la fonction de juge, dans la capitale. Thomas passa quelques-unes de ses premières années en qualité de page, au service du cardinal Morton, alors archevêque de Cantorbéry et chancelier d’Angleterre. A l’âge de quatorze ans, il alla étudier à Oxford où il fit de sérieuses études juridiques et suivit les conférences sur la Cité de Dieu, de saint Augustin. En 1501, Thomas More était reçu avocat et élu membre du Parlement trois ans plus tard. Après quelques années de mariage, il perdit sa femme et demeura seul avec ses quatre enfants : trois filles et un fils. Il ne se remariera que beaucoup plus tard, avec une veuve. En père vigilant, il veillait à ce que Dieu restât le centre de la vie de ses enfants. Le soir, il récitait la prière avec eux ; aux repas, une de ses filles lisait un passage de l’Ecriture Sainte et on discutait ensuite sur le texte en conversant gaiement. Jamais la science, ni la vertu, ne prirent un visage austère dans sa demeure ; sa piété n’en était cependant pas moins profonde. Saint Thomas More entendait la messe tous les jours ; en plus de ses prières du matin et du soir, il récitait les psaumes quotidiennement. Sa valeur le fit nommer Maître des Requêtes et conseiller privé du roi. En 1529, Thomas More remplaça le défunt cardinal Wolsey dans la charge de Lord chancelier. Celui qui n’avait jamais recherché les honneurs ni désiré une haute situation se trouvait placé au sommet des dignités humaines. Les succès, pas plus que les afflictions, n’eurent de prise sur sa force de caractère. Lorsque Henri VIII voulut divorcer pour épouser Anne Boleyn, et qu’il prétendit devant l’opposition formelle du pape, se proclamer chef de l’Eglise d’Angleterre, saint Thomas More blâma la conduite de son suzerain. Dès lors, les bonnes grâces du roi se changèrent en hostilité ouverte contre lui. Le roi le renvoya sans aucune ressource, car saint Thomas versait au fur à mesure tous ses revenus dans le sein des pauvres. Le jour où il apprit que ses granges avaient été incendiées, il écrivit à sa femme de rendre grâces à Dieu pour cette épreuve. Le 12 avril 1554, l’ex-chancelier fut invité à prononcer le serment qui reconnaissait Anne Boleyn comme épouse légitime et rejetait l’autorité du pape. Saint Thomas rejeta noblement toute espèce de compromis avec sa conscience et refusa de donner son appui à l’adultère et au schisme. Après un second refus réitéré le 17 avril, on l’emprisonna à la Tour de Londres. Il vécut dans le recueillement et la prière durant les quatorze mois de son injuste incarcération. Comme il avait fait de toute sa vie une préparation à l’éternité, la sérénité ne le quittait jamais. Il avoua bonnement : « Il me semble que Dieu fait de moi Son jouet et qu’Il me berce. » L’épreuve de la maladie s’ajouta bientôt à celle de la réclusion. Devenu semblable à un squelette, il ne cessa cependant de travailler en écrivant des traités moraux, un traité sur la Passion, et même de joyeuses satires. L’intensité de sa prière conservait sa force d’âme : « Donne-moi Ta grâce, Dieu bon, pour que je compte pour rien le monde et fixe mon esprit sur Toi. » Il disait à sa chère fille Marguerite : « Si je sens la frayeur sur le point de me vaincre, je me rappellerai comment un souffle de vent faillit faire faire naufrage à Pierre parce que sa foi avait faibli. Je ferai donc comme lui, j’appellerai le Christ à mon secours. » On accusa saint Thomas More de haute trahison parce qu’il niait la suprématie spirituelle du roi. Lorsque le simulacre de jugement qui le condamnait à être décapité fut terminé, le courageux confesseur de la foi n’eut que des paroles de réconfort pour tous ceux qui pleuraient sa mort imminente et injuste. A la foule des spectateurs, il demanda de prier pour lui et de porter témoignage qu’il mourait dans la foi et pour la foi de la Sainte Église catholique. Sir Kingston, connu pour son coeur impitoyable, lui fit ses adieux en sanglotant. Il récita pieusement le Miserere au pied de l’échafaud. Il demanda de l’aide pour monter sur l’échafaud : « Pour la descente, ajouta-t-il avec humour, je m’en tirerai bien tout seul. » Il embrassa son bourreau : « Courage, mon brave, n’aie pas peur, mais comme j’ai le cou très court, attention ! il y va de ton honneur. » Il se banda les yeux et se plaça lui-même sur la planche. Béatifié par Léon XIII le 29 décembre 1886, sa canonisation eut lieu le 19 mai 1935.

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Saint Thomas More, Saint Patron des hommes politiques


Lettre Apostolique de Jean Paul II du 31 octobre 2000 pour la proclamation de Saint Thomas More comme Patron des responsables de gouvernements et des hommes politiques

1. De la vie et du martyre de saint Thomas More se dégage un message qui traverse les siècles et qui parle aux hommes de tous temps de la dignité inaliénable de la conscience, dans laquelle, comme le rappelle le Concile Vatican II, réside «le centre le plus secret de l’homme et le sanctuaire où il est seul avec Dieu dont la voix se fait entendre dans ce lieu le plus intime» (Gaudium et spes, n. 16). Quand l’homme et la femme écoutent le rappel de la vérité, la conscience oriente avec sûreté leurs actes vers le bien. C’est précisément pour son témoignage de la primauté de la vérité sur le pouvoir, rendu jusqu’à l’effusion du sang, que saint Thomas More est vénéré comme exemple permanent de cohérence morale. Même en dehors de l’Église, particulièrement parmi ceux qui sont appelés à guider les destinées des peuples, sa figure est reconnue comme source d’inspiration pour une politique qui se donne comme fin suprême le service de la personne humaine.

Certains Chefs d’État et de gouvernement, de nombreux responsables politiques, quelques Conférences épiscopales et des évêques individuellement m’ont récemment adressé des pétitions en faveur de la proclamation de saint Thomas More comme Patron des Responsables de gouvernement et des hommes politiques. Parmi les signataires de la demande, on trouve des personnalités de diverses provenances politiques, culturelles et religieuses, ce qui témoigne d’un intérêt à la fois vif et très répandu pour la pensée et le comportement de cet insigne homme de gouvernement.

2. Thomas More a connu une carrière politique extraordinaire dans son pays. Né à Londres en 1478 dans une famille respectable, il fut placé dès sa jeunesse au service de l’Archevêque de Cantorbéry, John Morton, Chancelier du Royaume. Il étudia ensuite le droit à Oxford et à Londres, élargissant ses centres d’intérêts à de vastes secteurs de la culture, de la théologie et de la littérature classique. Il apprit à fond le grec et il établit des rapports d’échanges et d’amitié avec d’importants protagonistes de la culture de la Renaissance, notamment Didier Érasme de Rotterdam.

Sa sensibilité religieuse le conduisit à rechercher la vie vertueuse à travers une pratique ascétique assidue: il cultiva l’amitié avec les Frères mineurs de la stricte observance du couvent de Greenwich, et pendant un certain temps il logea à la Chartreuse de Londres, deux des principaux centres de ferveur religieuse dans le Royaume. Se sentant appelé au mariage, à la vie familiale et à l’engagement laïc, il épousa en 1505 Jane Colt, dont il eut quatre enfants. Jane mourut en 1511 et Thomas épousa en secondes noces Alice Middleton, qui était veuve et avait une fille. Durant toute sa vie, il fut un mari et un père affectueux et fidèle, veillant avec soin à l’éducation religieuse, morale et intellectuelle de ses enfants. Dans sa maison, il accueillait ses gendres, ses belles-filles et ses petits-enfants, et sa porte était ouverte à beaucoup de jeunes amis à la recherche de la vérité ou de leur vocation. D’autre part, la vie familiale faisait une large place à la prière commune et à la lectio divina, comme aussi à de saines formes de récréation. Thomas participait chaque jour à la messe dans l’église paroissiale, mais les pénitences austères auxquelles il se livrait n’étaient connues que de ses proches les plus intimes.

3. En 1504, sous le roi Henri VII, il accéda pour la première fois au parlement. Henri VIII renouvela son mandat en 1510 et il l’établit également représentant de la Couronne dans la capitale, lui ouvrant une carrière remarquable dans l’administration publique. Dans la décennie qui suivit, le roi l’envoya à diverses reprises, pour des missions diplomatiques et commerciales, dans les Flandres et dans le territoire de la France actuelle. Nommé membre du Conseil de la Couronne, juge président d’un tribunal important, vice-trésorier et chevalier, il devint en 1523 porte-parole, c’est-à-dire président, de la Chambre des Communes.

Universellement estimé pour son indéfectible intégrité morale, pour la finesse de son intelligence, pour son caractère ouvert et enjoué, pour son érudition extraordinaire, en 1529, à une époque de crise politique et économique dans le pays, il fut nommé par le roi Chancelier du Royaume. Premier laïc à occuper cette charge, Thomas fit face à une période extrêmement difficile, s’efforçant de servir le roi et le pays. Fidèle à ses principes, il s’employa à promouvoir la justice et à endiguer l’influence délétère de ceux qui poursuivaient leur propre intérêt au détriment des plus faibles. En 1532, ne voulant pas donner son appui au projet d’Henri VIII qui voulait prendre le contrôle de l’Église en Angleterre, il présenta sa démission. Il se retira de la vie publique, acceptant de supporter avec sa famille la pauvreté et l’abandon de beaucoup de personnes qui, dans l’épreuve, se révélèrent de faux amis.

Constatant la fermeté inébranlable avec laquelle il refusait tout compromis avec sa conscience, le roi le fit emprisonner en 1534 dans la Tour de Londres, où il fut soumis à diverses formes de pression psychologique. Thomas More ne se laissa pas impressionner et refusa de prêter le serment qu’on lui demandait parce qu’il comportait l’acceptation d’une plate-forme politique et ecclésiastique qui préparait le terrain à un despotisme sans contrôle. Au cours du procès intenté contre lui, il prononça une apologie passionnée de ses convictions sur l’indissolubilité du mariage, le respect du patrimoine juridique inspiré par les valeurs chrétiennes, la liberté de l’Église face à l’État. Condamné par le Tribunal, il fut décapité.

Au cours des siècles qui suivirent, la discrimination à l’égard de l’Église s’atténua. En 1850, la hiérarchie catholique fut rétablie en Angleterre. Il fut alors possible d’engager les causes de canonisation de nombreux martyrs. Thomas More fut béatifié par le Pape Léon XIII en 1886, en même temps que cinquante-trois autres martyrs, dont l’évêque John Fischer. Avec ce dernier, il fut canonisé par Pie XI en 1935, à l’occasion du quatrième centenaire de son martyre.

4. De nombreuses raisons militent en faveur de la proclamation de saint Thomas More comme Patron des Responsables de gouvernement et des hommes politiques. Entre autres, le besoin ressenti par le monde politique et administratif d’avoir des modèles crédibles qui indiquent le chemin de la vérité en une période historique où se multiplient de lourds défis et de graves responsabilités. Aujourd’hui, en effet, des phénomènes économiques fortement innovateurs sont en train de modifier les structures sociales; d’autre part, les conquêtes scientifiques dans le secteur des biotechnologies renforcent la nécessité de défendre la vie humaine sous toutes ses formes, tandis que les promesses d’une société nouvelle, proposées avec succès à une opinion publique déconcertée, requièrent d’urgence des choix politiques clairs en faveur de la famille, des jeunes, des personnes âgées et des marginaux.

Dans ce contexte, il est bon de revenir à l’exemple de saint Thomas More, qui se distingua par sa constante fidélité à l’autorité et aux institutions légitimes, précisément parce qu’il entendait servir en elles non le pouvoir mais l’idéal suprême de la justice. Sa vie nous enseigne que le gouvernement est avant tout un exercice de vertus. Fort de cette rigoureuse assise morale, cet homme d’État anglais mit son activité publique au service de la personne, surtout quand elle est faible ou pauvre; il géra les controverses sociales avec un grand sens de l’équité; il protégea la famille et la défendit avec une détermination inlassable; il promut l’éducation intégrale de la jeunesse. Son profond détachement des honneurs et des richesses, son humilité sereine et joviale, sa connaissance équilibrée de la nature humaine et de la vanité du succès, sa sûreté de jugement enracinée dans la foi, lui donnèrent la force intérieure pleine de confiance qui le soutint dans l’adversité et face à la mort. Sa sainteté resplendit dans le martyre, mais elle fut préparée par une vie entière de travail dans le dévouement à Dieu et au prochain.

Mentionnant des exemples semblables de parfaite harmonie entre la foi et les œuvres, j’ai écrit dans l’exhortation apostolique post-synodale Christifideles laici que «l’unité de la vie des fidèles laïcs est d’une importance extrême : ils doivent en effet se sanctifier dans la vie ordinaire, professionnelle et sociale. Afin qu’ils puissent répondre à leur vocation, les fidèles laïcs doivent donc considérer les activités de la vie quotidienne comme une occasion d’union à Dieu et d’accomplissement de sa volonté, comme aussi de service envers les autres hommes» (n. 17).

Cette harmonie entre le naturel et le surnaturel est l’élément qui décrit peut-être plus que tout autre la personnalité du grand homme d’État anglais : il vécut son intense vie publique avec une humilité toute simple, marquée par son humour bien connu, même aux portes de la mort.


Tel est le but où le conduisit sa passion pour la vérité. On ne peut séparer l’homme de Dieu, ni la politique de la morale; telle est la lumière qui éclaira sa conscience. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, «l’homme est une créature de Dieu, et c’est pourquoi les droits de l’homme ont en Dieu leur origine, ils reposent dans le dessein de la création et ils entrent dans le plan de la rédemption. On pourrait presque dire, d’une façon audacieuse, que les droits de l’homme sont aussi les droits de Dieu» (Discours du 7 avril 1998 aux participants à la Rencontre universitaire internationale UNIV’98).

Et c’est précisément dans la défense des droits de la conscience que l’exemple de Thomas More brilla d’une lumière intense. On peut dire qu’il vécut d’une manière singulière la valeur d’une conscience morale qui est «témoignage de Dieu lui-même, dont la voix et le jugement pénètrent l'intime de l'homme jusqu'aux racines de son âme» (Encyclique Veritatis splendor, n. 58), même si, en ce qui concerne l’action contre les hérétiques, il fut tributaire des limites de la culture de son temps.

Le Concile œcuménique Vatican II, dans la constitution Gaudium et spes, remarque que, dans le monde contemporain, grandit «la conscience de l’éminente dignité qui revient à la personne humaine, du fait qu’elle l’emporte sur toute chose et que ses droits et devoirs sont universels et inviolables» (n. 26). L’histoire de saint Thomas More illustre clairement une vérité fondamentale de l’éthique politique. En effet, la défense de la liberté de l’Église contre des ingérences indues de l’État est en même temps défense, au nom de la primauté de la conscience, de la liberté de la personne par rapport au pouvoir politique. C’est là le principe fondamental de tout ordre civil, conforme à la nature de l’homme.

5 Je suis donc certain que l’élévation de l’éminente figure de saint Thomas More au rang de Patron des Responsables de gouvernement et des hommes politiques pourvoira au bien de la société. C’est là d’ailleurs une initiative qui est en pleine syntonie avec l’esprit du grand Jubilé, qui conduit au troisième millénaire chrétien.

En conséquence, après mûre considération, accueillant volontiers les demandes qui m’ont été adressées, j’établis et je déclare Patron céleste des Responsables de gouvernement et des hommes politiques saint Thomas More, et je décide que doivent lui être attribués tous les honneurs et les privilèges liturgiques qui reviennent, selon le droit, aux Patrons de catégories de personnes.

Béni et glorifié soit Jésus Christ, Rédempteur de l’homme, hier, aujourd’hui, à jamais.

Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 31 octobre 2000, en la vingt-troisième année de mon Pontificat.

Ioannes Paulus PP. II

Texte extrait du site du Vatican

stthomasmore

Litanies de Saint Thomas More


Seigneur, ayez pitié de nous

Christ, ayez pitié de nous

Seigneur, ayez pitié de nous

Christ, écoutez-nous

Christ, exaucez-nous

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous


Sainte Marie, Reine des Martyrs, priez pour nous.

Saint Thomas More, priez pour nous.

Saint Thomas More, fervent adorateur de la Passion du Christ, priez pour nous.

Saint Thomas More, qui avez mis la prière avant toute chose, priez pour nous.

Saint Thomas More, époux et père de famille dévoué, priez pour nous.

Saint Thomas More, défenseur de l'Eglise, priez pour nous.

Saint Thomas More, modèle de l'amitié parfaite, priez pour nous.

Saint Thomas More, imperméable à tout acte de corruption, priez pour nous.

Saint Thomas More, engagé pour le bien de tous commun, priez pour nous.

Saint Thomas More, qui avez fidèlement servi les lois civiles et la loi divine, priez pour nous.

Saint Thomas More, qui aviez toujours les yeux devant la mort, priez pour nous.

Saint Thomas More, qui aviez une conscience aiguë de la brièveté de la vie, priez pour nous.

Saint Thomas More, toujours méfiant face à la prospérité, priez pour nous.

Saint Thomas More, étranger à la vanité de ce monde, priez pour nous.

Saint Thomas More, fervent dévot des Pères de l'Eglise, priez pour nous.

Saint Thomas More, qui détestiez l'oisiveté, priez pour nous.

Saint Thomas More, toujours joyeux et plein d'humour, priez pour nous.

Saint Thomas More, généreux envers tous, priez pour nous.

Saint Thomas More, ami des handicapés mentaux, priez pour nous.

Saint Thomas More, amoureux de la nature et défenseur des animaux, priez pour nous.

Saint Thomas More, Homme de paix renommé, priez pour nous.

Saint Thomas More, étranger à la cupidité, priez pour nous.

Saint Thomas More, juge à l'intégrité irréprochable, priez pour nous.

Saint Thomas More, Protecteur universel des pauvres, priez pour nous.

Saint Thomas More, libérateur des opprimés, Priez pour nous.

Saint Thomas More, martyr courageux qui a donné sa vie par fidélité au Christ et à son Eglise, priez pour nous.

Saint Thomas More, bon serviteur du roi, mais de Dieu en premier lieu, priez pour nous.

Saint Thomas More, Saint Patron des hommes politiques, priez pour nous.


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur


Priez pour nous, saint Thomas More,

Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus Christ


Prions


O Seigneur notre Dieu, Vous avez donné à Saint Thomas More le courage de rester fidèle à sa conscience, formée par l'enseignement de Votre sainte Église catholique; nous Vous demandons de nous donner le courage de suivre ses traces, en plaçant la prière avant toutes chose, et le courage de rester fidèle au Christ et à son Église jusqu'à la fin, pour que nous puissions obtenir la récompense éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

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Litanies de la Vénérable Pauline Jaricot

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La Vénérable Pauline Jaricot

Une femme aux grandes intuitions

1799-1862

Fête le 9 janvier

Pauline Jaricot est née à Lyon (France), le 22 juillet 1799, dans une famille de riches industriels. Dès son enfance, elle reçut une bonne éducation chrétienne. A la suite d’une grave maladie et de la mort de sa mère en 1816, dont elle sortit guérie de corps et d’âme, Pauline décida de servir Dieu uniquement, prête à se consacrer à tout ce qui concernait la cause de la foi. A la fin de 1816, elle fit, en privé, le vœu de chasteté et adopta le mode de vie et la manière de s’habiller des pauvres ouvrières. Grâce à son frère, Philéas, étudiant au séminaire de St Sulpice à Paris, où il se préparait à partir comme missionnaire en Chine, Pauline était informée sur la situation critique des missions.

Pauline, tout en s’efforçant de faire connaître les nécessités des missions, cherchait donc quelque chose de plus organique, capable de susciter l’enthousiasme et de se développer de l’intérieur; quelque chose, de plus, qui puisse embrasser la totalité des catholiques et devenir une aide réelle pour toutes les missions indistinctement.

C’était bien son idée, mais il fallait la réaliser par une formule appropriée. Pauline, comme elle le dit elle-même, trouva cette formule un soir d’hiver de l’année 1819, dans une inspiration subite. Il s’agissait d’une formule très simple: constituer des groupes de dix personnes dont chacune s’engagerait à former un nouveau groupe de dix – organiser ainsi les décuries en centuries, et ces dernières en groupes de mille – chacun présidé par un chef de groupe; à tous les échelons, chaque membre avait l’obligation de réciter une prière quotidienne et de faire une offrande hebdomadaire pour les missions.

Fondation de la Propagation de la Foi: 3 mai 1822

C’est ainsi que la Propagation de la Foi vit le jour. Les premiers inscrits furent des ouvriers d’une usine dirigée par la sœur et le beau-frère de Pauline. Les premières zélatrices furent choisies parmi ces mêmes ouvrières, organisées en association par Pauline, sous le nom de "Réparatrices du Sacré Cœur de Jésus". L’initiative eut un succès immédiat et Pauline se trouva rapidement à la tête du premier groupe de mille. Son frère Philéas l’encourageait : « continue – lui écrivait-il en 1818 – à propager cette œuvre que Dieu a voulu commencer par tes mains et qui sera peut-être un jour le grain destiné à devenir un grand arbre, dont les branches couvrirons toute la terre de leur ombre ».

L’association adopta aussitôt le nom de Propagation de la Foi. L’œuvre s’organisait rapidement : en 1821, elle comptait déjà environ 2.000 membres. Les offrandes recueillies de juin 1821 à mai 1822 s’élevaient à 2.000 francs qui furent remis à la Société des Missions Etrangères de Paris. En décembre 1822, la somme totale recueillie depuis le début était de 8.050,30 F. Mais à ce moment-là, Pauline avait déjà laissé la direction de la Propagation de la Foi.

Le 3 mai 1822, un groupe de prêtres et de laïcs s’étaient réunis à Lyon pour étudier une forme de coopération missionnaire qui ne fut pas limitée aux missions françaises, mais étendue au monde entier et aux missionnaires de tous les pays. Et après quelques hésitations, on décida d’adopter l’œuvre même de Pauline Jaricot. Le président de l’assemblée, Benoît Coste, déclara à cette occasion : "Nous sommes catholiques, en conséquence, nous ne devons pas soutenir telle ou telle mission particulière, mais toutes les missions du monde " : "Ubiquer per orbem". Victor Girodon, un des plus ardents défenseurs de Pauline Jaricot et membre de son œuvre, intervient dans la discussion, pour expliquer la nature et les finalités de l’œuvre de la Propagation de la Foi ainsi que les méthodes de Pauline pour la collecte des offrandes. Le groupe se constitua en conseil provisoire de l’œuvre et décida la création d’un bureau central. St François Xavier fut choisi comme patron.

Pendant ce temps, Pauline s’en tenait au seul rôle de chef de centurie. Mais elle entrevit dans la nouvelle direction et organisation le moyen de donner à la Propagation de la Foi ce caractère d’universalité dont elle avait sans cesse rêvé : recueillir les prières et les offrandes des fidèles du monde entier et les envoyer directement au Saint-Siège, afin qu’elles soient distribuées vraiment à tous. Son rêve deviendra réalité un siècle plus tard, avec les Œuvres Pontificales Missionnaires : l’Œuvre de la Propagation de la Foi a donc son origine dans l’initiative de Pauline Jaricot. Il faut reconnaître cependant que les origines de l’œuvre sont également le résultat d’une prise de conscience, de la part de larges couches de la communauté catholique du temps, des exigences universelles de la foi aussi bien que de la mission universelle de l’Eglise en tant que communauté catholique vivante. Ces exigences et cette prise de conscience trouvèrent une application pratique immédiate dans l’apostolat de la coopération missionnaire, et en Pauline Jaricot une géniale organisatrice. Aujourd’hui l’œuvre de la Propagation de la Foi (O.P.M.) est présente dans plus de 150 pays au monde.

Texte extrait du site www.mission.catholique.fr

Litanies en l'honneur de la Vénérable Pauline Jaricot

Pour usage privé

Seigneur, ayez pitié de nous

Christ, ayez pitié de nous

Seigneur, ayez pitié de nous

Christ, écoutez-nous

Christ, exaucez-nous

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous

Sainte Marie, priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, fidèle imitatrice de Jésus-Christ, priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, fidèle aux tâches familiales et domestiques, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, fidèle adoratrice du Très Saint Sacrement, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, persécutée comme les martyrs, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, entièrement détaché de biens temporels, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, épouse virginale de Jésus Christ ardente dans la louange de l'amour infini de Jésus-Christ présent dans la Sainte Eucharistie, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, consacrée à l'extension du Royaume de Jésus-Christ dans le monde entier, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, imperturbable dans votre offrande en sacrifice pour le salut des âmes, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, guidée par la devise «Dieu Seul et Sa gloire, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, dont le travail a été béni par miraculeux succès, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, dont la vie a réjoui les Cœurs de Jésus et de Marie, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, dont la vie a été une prière continuelle, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, qui a été l'étincelle allumant dans le monde le feu de la foi universelle, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, qui ne connaît pas de compromis, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, pour qui aucune tâche n'était trop grande, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, qui avez subi la furie de l'Enfer, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, qui avez souffert le martyre par les contradictions, calomnies et de mépris, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, qui avez été abandonnée de tous, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, que Dieu a chargée d'une grande croix et grandes grâces, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, dont la charité était inépuisable, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, qui avez été guérie miraculeusement par l'intercession de Sainte-Philomène, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, qui avez subi la perte de toute consolation humaine, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, qui était obéissante et mortifiée, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, dont la confiance en Dieu, n'a jamais faibli, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, qui avez pardonné, aimé et prié pour ceux qui ont causé votre ruine, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, qui avez uni la vie contemplative à une vie remplie de bonnes œuvres, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, dont la sainteté est ancrée dans une entière soumission à la volonté et au bon plaisir de votre divin Maître, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, dont le trésor sur cette terre était la Croix, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, qui avez vécu vos problèmes de santé dans une parfaite résignation, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, dont la dernière Agonie a été longue et cruelle, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, qui avez donné votre cœur au Divin Cœur de Jésus, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, qui avez consacré votre âme à la Mère de Dieu, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, dont le cœur était une Fournaise de la charité, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, guide des âmes, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, consolatrice des affligés, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, constante dans la prière pour la sanctification des Prêtres, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, purifiée comme l'or pur dans le creuset de la souffrance, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, enflammée sans cesse pour le salut des âme, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, mère de la Propagation de la Foi, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, mère du Rosaire Vivant, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, héroïque dans vos vertus, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, héroïque dans votre souffrance, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, héroïque dans votre amour, Priez pour nous.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, fille fidèle et docile de la Sainte Église catholique romaine, Priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur

Cœur de Jésus, écoutez-nous.

Cœur de Jésus, exaucez-nous.

Priez pour nous, ô vénérable Pauline Marie Jaricot,

Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus Christ.

Prions

Dieu Tout-Puissant et miséricordieux, qui avez choisi l'humble et pauvre vierge Pauline Jaricot, pour qu'elle fonde l'œuvre pour la Propagation de la Foi et le Rosaire Vivant, et qui avez voulu purifier ses œuvres par les humiliations, les procès et les persécutions qu'elle a subies; nous Vous en supplions, daignez hâter le jour où l'Eglise reconnaîtra publiquement la Sainteté de sa vie, pour que par son exemple de patience, d'amour de la Croix, et de vie de prière soit réalisée dans sa plénitude la Propagation de la Foi dans le monde. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

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21 janvier 2009

Litanies de Saint Jacques le Majeur

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Saint Jacques le Majeur

Disciple du Seigneur

+ en 44

Fête le 25 juillet


Saint Jacques le majeur était fils de Zébédée et frère de Saint Jean. Ils étaient pêcheurs sur le lac de Tibériade, compagnons de Simon et d'André. Ils étaient dans la barque de leur père et réparaient les filets quand Jésus, passant sur le rivage, leur dit :"Suivez-moi." Ils le suivirent. Avec Pierre, Jacques et Jean seront les plus proches des apôtres de Jésus. Ils sont à la Transfiguration, ils entrent auprès de la petite fille de Jaïre. Ils seront au jardin des Oliviers. Jacques, comme Jean, désire la première place auprès du Maître (Marc 10. 37). Il y gagnera l'annonce de son martyre: "Ma coupe, vous la boirez." De même quand il veut faire tomber le feu du ciel sur un village inhospitalier, ce fils du tonnerre s'attire une réprimande. Jésus ne ménage pas ceux à qui il accorde sa confiance privilégiée. Jacques but la coupe du Seigneur en l'an 43, lors de la persécution d'Hérode. Etienne avait eu la place de premier martyr. Jacques le suivit de peu. A la fin du 7ème siècle, une tradition fit de Jacques l'évangélisateur de l'Espagne, avant sa mort ou par ses reliques. Son corps aurait été découvert dans un champ grâce à une étoile : le campus stellae, devenu Compostelle. Après Jérusalem et Rome, ce fut le lieu d'un des plus célèbres pèlerinages de la chrétienté au Moyen Age et de nos jours encore.

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Visions de la Bienheureuse Anne Catherine Emmerich sur la vie de Saint Jacques

Jacques était grand, il avait les épaules larges sans être trapu, ses cheveux étaient noirs et sa barbe brune. Il avait le teint blanc, la physionomie grave et pourtant pleine de sérénité. Il était marié et vivait à Capharnaum, mais il n'avait pas d'enfants. Sa femme était une soeur de la veuve de Naïm et se réunit plus tard aux saintes femmes.

La mère de Jacques s'appelait Marie Salomé, elle était fille d'une soeur de sainte Anne, dont le mari s'appelait Salomo : elle avait demeuré d'abord près de Bethléhem, puis sur les biens de sainte Anne. Marie Salomé épousa Zébédée dont elle eut Jacques le Majeur et Jean. Elle était du même âge que la fille aînée d'Anne, Marie d'Héli, née dix-huit à vingt ans avant la sainte Vierge, et qui épousa Cléophas, dont elle eut Marie de Cléophas : celle-ci épousa Alphée qui avait eu d'un premier mariage le publicain Matthieu et qui eut d'elle Simon, Jacques le Mineur et Thaddée. D'un second mariage avec Sabas, Marie de Cléophas eut José Barsabas et d'un troisième mariage Siméon évêque de Jérusalem, Marie Salomé était donc nièce de sainte Anne et cousine germaine de Marie, la mère de Dieu.

Lorsque Etienne fut lapidé, un an environ après le crucifiement de Jésus-Christ, sa mort ne fut pas suivie d'une persécution en règle contre les apôtres ; seulement, la plupart des chrétiens qui s'étaient établis dans des cabanes autour de Jérusalem, et qui étaient en partie sous la direction d'Etienne, furent chassés de leurs demeures il n'y eut pas d'autre persécution dirigée contre les apôtres et les disciples proprement dits, si ce n'est quelques meurtres isolés. Les Juifs éprouvaient un certain effroi : de temps en temps il y avait un tumulte populaire, puis le calme renaissait. Jacques fut l'un des premiers apôtres qui quittèrent Jérusalem lorsqu'ils se furent partagé les contrées à évangéliser, et il se rendit en Espagne. Il resta un peu plus de quatre ans dans ce pays, fit pendant ce temps plusieurs voyages, rencontra infiniment d'obstacles, et éprouva des tribulations de toute espèce : il eut souvent à soutenir de rudes luttes, et disputa beaucoup avec les savants. Je vis plus d'une fois Marie lui venir miraculeusement en aide lorsqu'il l'invoqua dans ses tribulations. En allant de Jérusalem en Espagne, il passa par les îles grecques et par la Sicile, puis il longea longtemps par mer la côte d'Espagne jusqu'à un étroit passage assez semblable à celui qui est entre la France et l'Angleterre, et enfin, il débarqua à Gadès. Il y a là une presqu'île avec un promontoire de rochers. Sa prédication fut mal accueillie dans cette contrée, et si quelques chrétiens réfugiés là n'avaient pas rendu témoignage de la vérité de ses paroles, on l'aurait mis en prison. Il alla alors dans une autre ville où il ne trouva pas un meilleur accueil, il fut arrêté et on voulait le mettre à mort, mais il fut délivré miraculeusement. Je le vis en prison, rêvant qu'un ange venait à lui et le délivrait en le faisant passer par-dessus une haute muraille. Je vis la chose arriver réellement pendant que Jacques croyait rêver : je le vis au haut du mur se réveiller et regarder derrière lui : il y avait devant le mur une grande étendue d'eau. Je vis un ange descendre du ciel et le transporter de l'autre côté de l'eau. Il se rendit ensuite à Rome, accompagné de deux disciples. Il en laissait derrière lui six ou sept qu'il avait chargés de continuer son oeuvre, leur promettant de revenir en Espagne. Dans son voyage, il passa à Marseille mais il ne vit pas Lazare ni les autres qui étaient plus avant dans l'intérieur du pays. Il continua son voyage par terre, suivant toujours les côtes dans la direction du midi, prêcha en divers endroits et fut mis en prison où il y resta six jours. Il fut ensuite emmené à Rome par des soldats, traduit devant un tribunal, puis remis en liberté. Ce voyage avait bien duré six mois.

Après cela Jacques revint en Espagne ; il retourna à Gadès où le nombre des chrétiens s'était notablement accru par suite des émigrations là, il remonta dans l'intérieur du pays ; il navigua d'abord sur un radeau avec quelques disciples, puis il fit plusieurs journées de voyage à travers des montagnes désertes, évitant les villes avec soin. Il passa devant Tolède et ne s'arrêta nulle part jusqu'à ce qu'il fût arrivé à Cæsar-Augusta (Saragosse). Il y eut dans cette ville un très grand nombre de conversions, des rues entières reconnurent le Seigneur, et on en chassa ceux qui restaient attachés au paganisme. Là aussi je vis Jacques courir de grands dangers ; on lâcha sur moi des serpents qu'il prit dans sa main sans s'émouvoir ; ils ne lui firent aucun mal et se précipitèrent sur les paiens qui se pressaient autour de lui, et que ce prodige frappa de terreur. Je vis aussi des magiciens faire assaillir Jacques par des démons sous toutes les formes. Je vis encore qu'ayant commencé à prêcher à Grenade, il y fut mis en prison avec tous ceux qui étaient devenus ses disciples. Il implora mentalement l'assistance de Marie qui alors était encore à Jérusalem, et un ange envoyé par elle vint le délivrer miraculeusement ainsi que tous ses disciples. Ce fut alors que Marie lui transmit par les anges l'ordre d'aller en Galice, d'y annoncer l'Evangile et de revenir ensuite à Jérusalem.

Le miracle de Saragosse

Je vis Jacques, après son retour à Saragosse, en proie a de vives inquiétudes à cause d'une persécution qui commençait et qui menaçait l'existence de la communauté chrétienne. C'était pendant la nuit : il priait avec quelques disciples au bord du fleuve, devant les murailles de la ville. Les disciples étaient dispersés et couchés par terre et je me disais : " C'est ainsi qu'était Jésus-Christ sur la montagne des Oliviers ".

Jacques était couché sur le dos les bras étendus en croix : il priait Dieu de lui faire connaître s'il devait fuir ou rester. Il pensa à la sainte Vierge et la supplia de prier avec lui pour demander conseil et assistance à son fils qui ne refuserait pas d'exaucer sa mère. Je vis alors une lumière éclatante briller tout a coup dans le ciel au-dessus de lui, et apparaître des anges qui faisaient entendre des chants admirables : ils portaient entre eux une colonne de lumière du pied de laquelle partait un rayon délié qui venait toucher la terre à deux pas en avant des pieds de l'apôtre comme pour marquer une place. La colonne était de couleur rougeâtre, avec un mélange d'autres couleurs qui y formaient comme des veines : elle était très hauts et très mince et se terminait comme un lis par des pétales lumineux qui s'épanouissaient pour former une corolle : l'un d'eux s'allongeait et s'agitait du côté de l'ouest, dans la direction de Compostelle. Dans cette fleur resplendissante, je vis la figure de la sainte Vierge : elle était d'une blancheur diaphane, avec des reflets plus doux et plus beaux que ceux de la soie brute, et se tenait dans l'attitude qui lui était ordinaire lorsqu'elle priait debout. Elle avait les mains jointes : son long voile relevé sur sa tête tombait par derrière sur ses épaules et l'enveloppait jusqu'aux pieds : elle s'élevait ainsi gracieuse et svelte, au milieu des cinq pétales qui formaient la fleur lumineuse. C'était quelque chose de merveilleusement beau Je vis que Jacques se releva sur ses genoux en priant et qu'il reçut de Marie l'avertissement intérieur qu'il devait sans tarder ériger une église dans cet endroit, car l'intercession de Marie devait y prendre racine et s'y implanter comme une colonne. En même temps Marie lui annonça qu'après avoir bâti la maison de Dieu il devrait se rendre à Jérusalem. Jacques se leva et appela les disciples qui déjà accouraient près de lui, car ils avaient entendu les chants et vu la lumière ; il leur fit part des merveilles qu'il avait vues et tous suivirent des yeux la lumière qui s'évanouissait.

Dans la cinquième année qui suivit la mort du Christ, un nouvel orage s'était élevé contre la communauté chrétienne. Marie reçut un avertissement et Jean la conduisit avec d'autres personnes dans les environs d'Éphèse où déjà quelques chrétiens s'étaient établis. Lorsque Jacques eut fait à Saragosse ce qui lui avait été prescrit par Marie, il forma comme un collège de douze disciples parmi lesquels il y en avait de fort instruits et les chargea de continuer l'oeuvre fondée par lui au milieu de tant de difficultés.

Le martyre de Saint Jacques

Lui-même quitta l'Espagne pour se rendre à Jérusalem comme Marie le lui avait ordonné. Dans ce voyage il visita Marie à Éphèse. Elle lui annonça qu'il ne tarderait pas à être mis à mort à Jérusalem, elle l'encouragea et le consola. Jacques prit congé de la sainte Vierge et de Jean son frère et se rendit à Jérusalem. Ce fut à cette époque qu'il se mit en relation avec le magicien Hermogène et un autre qui devint son disciple, et qu'il les convertit l'un et l'autre par un miracle. Il fut plusieurs fois arrêté et traduit devant la synagogue. Je vis qu'on se saisit de lui à Jérusalem peu de temps avant la fête de Pâques, comme il prêchait en plein air sur une colline : c'était bien au temps de Pâques, car je vis les étrangers campés autour de la ville comme à l'ordinaire. Jacques ne resta pas longtemps en prison. Il fut condamné dans le lieu même où Jésus avait été jugé, mais la maison était tout autrement disposée. Tout avait été changé aux endroits où Jésus avait porté ses pas : j'ai toujours pensé que nul autre ne devait y paraître après lui. Je vis qu'on le conduisit du côté du Calvaire : sur le chemin il ne cessa de prêcher et convertit plusieurs personnes.

Note : Ici comme ailleurs Anne-Catherine a dit si formellement que Jacques le Majeur était mort avant la sainte Vierge, et qu'il n'était pas présent lorsqu'elle mourut beaucoup plus tard à Éphèse, qu'il est nécessaire de rectifier ce qu'on lit dans " la Vie de la sainte Vierge ". Si elle fait mention de Jacques en racontant la mort de Marie, elle entend parler de José Barsabas qui y parut comme son représentant, ou peut-être de sa présence en esprit.

Lorsqu'on lui lia les mains, il dit : " Vous pouvez enchaîner ces mains, mais non la bénédiction de Dieu ni ma langue " ! Un boiteux qui était assis sur le chemin, s'adressa à lui, le priant de lui donner la main et de le guérir. Jacques répondit : " Viens à moi et donne-moi la main ". Sur quoi le boiteux se leva, prit les mains lices de l'apôtre et fut guéri. Je vis aussi son dénonciateur, nomme Josias, courir vers lui tout ému de repentir et lui demander pardon. Jacques lui demanda s'il ; désirait le baptême, et l'autre lui ayant répondu qu'il le désirait, l'apôtre l'embrassa en disant : "  Tu seras baptisé dans ton sang ". Je vis encore une femme tenant à la main un enfant aveugle courir vers Jacques à l'endroit même où il devait être supplicié et obtenir la guérison de, cet enfant.

Jacques fut d'abord placé avec Josias sur une petite éminence : on proclama les crimes qui lui étaient imputés, et le jugement rendu contre lui. Ensuite il s'assit sur une pierre à laquelle ses mains étaient enchaînées des deux côtés ; on lui banda les yeux, et enfin on lui trancha la tête. Pendant ce temps, on avait renfermé Jacques le Mineur dans sa propre maison. Matthieu, Nathanaël Khased et Nathanaël le fiancé étaient alors à Jérusalem. Matthieu résidait à Béthanie. La maison de Lazare, ainsi que toutes ses autres propriétés en Judée, était depuis longtemps affectée à l'usage de la communauté chrétienne, mais les Juifs s'étaient emparés du château qui était dans la ville. Lors de l'exécution de Jacques, il y eut un soulèvement populaire, et beaucoup de gens se convertirent. Les disciples de Jacques voulaient avoir son corps, mais les Juifs se hâtèrent de le faire emporter par les soldats. Hérode mourut bientôt après à Césarée. Son ventre creva pendant une fête, comme il était sur un théâtre, en présence de tout le peuple ; on l'emporta dans une grande salle où était son trône, et qui pouvait contenir facilement cinq cents personnes. La rage et la douleur l'avaient jeté dans un accès de frénésie ; on ne peut dire à quel point il était dégoûtant à voir. On cacha sa mort pendant un certain temps. Je crois que Pierre ne revint à Jérusalem que plusieurs semaines après, et qu'il fut mis en prison. Plus tard, lorsque les disciples de Jacques réclamèrent son corps, les Juifs ne voulurent pas dire où il était, mais on le sut par un miracle, parce que deux malfaiteurs qu'ils avaient chargés de le porter dans un autre endroit a9n que ses disciples ne pussent pas découvrir où il se trouvait, se trouvèrent dans l'impossibilité de s'éloigner de là. Les disciples lui donnèrent la sépulture dans le voisinage de Jérusalem, mais pendant une persécution postérieure, ils l'enlevèrent secrètement et le transportèrent sur un navire qui les conduisit en Espagne. Parmi eux se trouvaient Ctésiphon, Joseph d'Arimathie et Saturnin. Celui-ci était déjà allé en Espagne précédemment, et il y avait prêché l'Evangile ; il portait toujours des vêtements de lin. J'ai vu aussi dans quel endroit ces disciples se séparèrent, mais je l'ai oublié. J'ai eu touchant Saturnin une vision des plus claires. Il était né à Patras, en Grèce, de parents d'un rang distingué. Avant entendu parler de Jean Baptiste, il quitta ses parents, alla le trouver et devint son disciple zélé. Je le vis au baptême de Jésus-Christ, et lorsque Jean lui dit que le Christ était au-dessus de lui, il suivit le Seigneur dont il ne se sépara plus. Je vis qu'il travailla extraordinairement : il fit de longs voyages après la mort de Jésus, et baptisa un grand nombre de personnes. Je ne puis pas comprendre pourquoi il n'est pas question de lui dans les Evangiles. Je me souviens encore qu'il fut mis à mort dans une ville appelée Tolosa. Les idoles tombèrent là en sa présence, on le maltraita cruellement, et on l'attacha à des taureaux qui le traînèrent jusqu'à ce qu'il eût rendu l'âme. Je me souviens aussi d'un disciple du nom de Nicolas avec lequel il était en relation, et d'un autre nommé Andronic. J'ai vu tant de personnages et j'ai eu tant de visions qui les concernaient, que mon misérable état me rend absolument impossible de me reconnaître au milieu de tout cela. Saturnin fut évêque et il fit immensément de choses. Il prêcha d'abord en Orient et alla jusqu'aux frontières de la Perse. Dans le pays ou il fut martyrisé, il travailla considérablement et fonda plusieurs églises.

Lorsqu'avec Ctésiphon et Joseph d'Arimathie, il porta en Espagne le corps de saint Jacques, j'eus une vision touchant la méchante reine Lupa qui avait persécuté saint Jacques pendant qu'il évangélisait l'Espagne. Elle ne voulait pas permettre qu'on lui donnât la sépulture, mais les disciples l'avaient déposé sur une pierre qui se creusa sous le corps en forme de sépulcre. Il arriva en outre que la terre rejeta d'elle-même à plusieurs reprises d'autres corps qu'on avait enterrés près de lui. Lupa ayant porté des accusations contre les disciples, ils furent mis en prison, mais ils s'en échappèrent miraculeusement, et comme le roi les poursuivait, accompagné de quelques cavaliers, un pont sur lequel il passait s'écroula, en sorte que ses gens et lui périrent. Lupa fut saisie d'un tel effroi qu'elle dit aux disciples d'aller prendre dans un désert des taureaux sauvages et de les atteler ensemble : elle leur permettait de bâtir une église dans l'endroit où ils conduiraient le corps. Elle croyait que ces animaux farouches briseraient tout dans leur fureur. Les disciples, en entrant dans le désert, rencontrèrent un dragon qui tomba mort lorsqu'ils firent sur lui le signe de la croix Les taureaux se laissèrent atteler et conduisirent le corps de Jacques au château de Lupa. Ce fut là qu'on l'enterra, et le château devint une église, car Lupa se convertit et devint chrétienne ainsi que son peuple. J'eus ensuite une vision touchant une femme païenne de Rome : elle était vieille et toute contrefaite, et une impulsion intérieure l'excitait à se convertir. Elle s'adressa en esprit au tombeau de saint Jacques Et ; Espagne : alors Jacques lui apparut décapité et lui dit qu'il voulait lui montrer Jésus pour qu'elle le reçût en elle, et qu'elle irait ensuite visiter le tombeau de l'apôtre. Je vis qu'elle recouvra la santé et qu'elle alla en effet en Espagne au tombeau de saint Jacques. Il s'y opéra beaucoup de miracles, et le corps fut transféré dans un endroit dont le nom ressemble à celui de Constantinople (Compostelle).

Jacques le Mineur fut martyrisé plusieurs années après Jacques le Majeur. Je le vis sept jours de suite traîné devant le tribunal et chaque fois on l'accabla de mauvais traitements pendant une heure. Après avoir été précipité du haut du temple, il fut encore lapidé et achevé à coups de bâton. Il était évêque de Jérusalem. Je vis aussi un disciple du nom de Jacques à Babylone avec Abdias. Tout son désir était de mourir de la même mort que le Seigneur et il fut en effet crucifié plus tard dans un autre endroit.

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Litanies de Saint Jacques le Majeur

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur du monde qui êtes Dieu,ayez pitié de nous.

Esprit-Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.


Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.

Sainte Vierge des vierges, priez pour nous.

Sainte Marie, Reine des Apôtres, priez pour nous.

Saint Jacques, priez pour nous.

Saint Jacques, qui fûtes un des premiers Apôtres que Jésus appela à Sa suite, priez pour nous.

Saint Jacques, qui fûtes un des trois Apôtres que Jésus aima spécialement, priez pour nous.

Saint Jacques, qui avez mérité de voir la Gloire de Jésus sur le Mont Thabor, priez pour nous.

Saint Jacques, qui avez mérité d'être un des témoins de l'Agonie de Jésus au Jardin des Oliviers, priez pour nous.

Saint Jacques, qui avez prêché avec un zèle intrépide la divinité de Jésus dans la Judée et la Samarie, priez pour nous.

Saint Jacques, qui avez annoncé aux païens de l'Espagne l'Evangile de Jésus, priez pour nous.

Saint Jacques, qui devant Hérode avec confessé Jésus comme Dieu vivant, priez pour nous.

Saint Jacques, qui le premier de tous les Apôtres, avez versé votre sang pour Jésus, priez pour nous.

Saint Jacques, qui le premier de tous les apôtres, avez donné par votre martyre un glorieux témoignage à Jésus, priez pour nous.

Saint Jacques, colonne inébranlable et appui de l'Église de Jésus, priez pour nous.

Saint Jacques, qui êtes un avocat spéciale et un protecteur particulier dans toutes les nécessités,


Soyez-nous propice, pardonnez-nous, Seigneur.

Soyez-nous propice, exaucez-nous, Seigneur.

Soyez-nous propice, ayez pitié de nous, Seigneur.


Priez pour nous, ô Saint Jacques,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.


Prions


Dieu Tout-Puissant, puisque Saint Jacques fut le premier de Tes Apôtres à offrir sa vie pour l'Evangile, accorde à Ton Église de trouver dans son témoignage une force, et dans sa protection un appui. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

5

Prière du pèlerin à Saint Jacques

Saint Jacques, Donne-nous bonne route et beau temps. Fais qu’en compagnie de ton saint ange, nous puissions parvenir heureusement au lieu que nous voulons atteindre et, à la fin au port du salut éternel… Fais que parmi toutes les vicissitudes de ce voyage qu’est cette vie, nous soyons toujours sous ta protection et ton assistance.

james

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Litanies de sainte Thècle

71600B

Sainte Thècle

Vierge et Martyre

Fête le 24 septembre


Sainte Thècle était originaire de la ville d'Iconium (Asie-Mineure). Elle était la fille d'une riche païenne nommée Théoclie. Agée de dix-huit ans, elle était fiancée à un jeune homme nommé Thamyris, qui l'aimait d'un amour ardent. C'est à cette époque que, descendant d'Antioche, Saint Paul fut accueilli à Iconium dans la maison d'Onésiphore, un voisin de Thècle, et y enseignait nuit et jour la parole de Dieu.

A tous ceux qui l'écoutaient dans une grande joie, il disait: «Heureux ceux dont le coeur est pur, parce qu'ils verront Dieu. Heureux ceux qui gardent la chasteté de leur chair, parce qu'ils seront le temple de Dieu. Heureux ceux qui ont renoncé à ce monde, car ils seront agréables à Dieu. Heureux ceux qui craignent les paroles de Dieu, parce qu'ils seront consolés. Heureux ceux qui embrassent la sagesse de Jésus-Christ, parcequ'ils seront appelés les fils du Très-Haut. Heureux ceux qui ont gardé le Baptême, car ils trouveront le repos auprès du Père et du Fils. Heureux ceux qui ont compris la science de Jésus-Christ, parce qu'il seront dans la lumière. Heureux ceux qui ont rejeté l'extérieur du monde par amour de Dieu, car ils jugeront les Anges et seront glorifiés à la droite du Père. Heureux les corps des vierges, parce que la parole du Père sera pour eux oeuvre de salut au Jour de son Fils, et ils goûteront le repos dans l'éternité de l'éternité».

Au comble de la joie et comme fascinée par ces paroles célestes, Thècle fut amenée à la foi en écoutant Paul cachée derrière une fenêtre qu'elle ne quitta pas pendant trois jours. Or Théoclie et Thamyris étaient dans une grande émotion en voyant ainsi Thècle oublier ce qui est terrestre pour s'attacher aux paroles de cet étranger qui enseignait à se détourner du mariage. Toute la ville était également en émoi, c'est pourquoi on se saisit de Paul et on l'amena devant le gouverneur. Celui-ci ordonna de l'enchaîner et de le conduire en prison. Après avoir donné ses bracelets au gardien, Thècle vint de nuit retrouver Paul dans sa prison, afin d'apprendre les grandeurs de Dieu, assise à ses pieds et baisant ses chaînes.

Lorsqu'on découvrit Thècle ainsi enchaînée par l'amour divin auprès de Paul, on les fit comparaître tous deux devant le gouverneur. Comme elle ne répondait pas aux questions du gouverneur, sa mère elle-même s'écria: «Brûle cette ennemie du mariage au milieu de l'amphithéâtre, afin que toutes les femmes instruites par cet exemple soient épouvantées!» Le gouverneur, contre son gré et sous la pression de la foule, fit flageller Paul, le chassa hors de la ville, et condamna Thècle à être brûlée vive. Alors qu'on l'emmenait nue au lieu du supplice et que dans une grande fébrilité les jeunes gens et jeunes filles rassemblaient les bois pour le bûcher, Thècle vit le Seigneur sous les traits de Paul, qui l'emplit d'une force divine en la regardant. S'armant du signe de la Croix, elle monta. sur le bûcher. Mais, bien que la flamme brillât haute, le feu ne la toucha pas et, ému par son amour, Dieu envoya une forte pluie qui éteignit le feu et inonda l'amphithéâtre. Conduite par Dieu, Thècle retrouva Paul, qui se cachait dans un tombeau à proximité de la ville avec Onésiphore et les siens. Ils partirent ensemble pour Antioche. A peine étaient-ils entrés dans la ville qu'un notable nommé Alexandre, frappé par la beauté de Thècle s'éprit furieusement de la jeune fille et se précipita pour l'étreindre en pleine place publique. Elle se défendit, déchira sa chlamyde, arracha la couronne de sa tête et le rendit ridicule. Pour se venger, celui-ci la livra au gouverneur qui la condamna aux bêtes. On l'attacha à une lionne farouche, mais celle-ci lécha les pieds de Thècle, comme pour rendre hommage à sa virginité. Le lendemain, on lâcha contre elle de nombreuses bêtes fauves, mais elles ne purent la toucher, car la jeune fille était protégée par une lionne. Voyant une grande fosse pleine d'eau, préparée pour un nouveau supplice, Thècle s'écria: «C'est maintenant le moment de recevoir le bain de la régénération!» Elle s'y jeta en disant: «Au nom de Jésus-Christ, je me baptise à mon dernier jour». Toute la foule sursauta d'émotion, pensant que les phoques allaient dévorer tant de beauté.

Au moment où elle plongeait dans l'eau, la flamme d'un éclair frappa les bêtes qui surnagèrent mortes, et un nuage de feu voila la nudité de l'épouse du Christ. On la livra alors à d'autres bêtes plus redoutables, mais les femmes de la ville, scandalisées par l'injustice de la condamnation de leur congénère, poussèrent de grands cris et les unes jetèrent des aromates, d'autres du nard, d'autres de la casse, d'autres de l'amone, en sorte que le théâtre fut rempli de parfums et les animaux, comme accablés de sommeil, ne touchèrent même pas la Sainte. On attacha ensuite Thècle entre les pattes de deux taureaux, auxquels on appliqua des fers brûlants afin de les rendre plus furieux. Ils bondirent, mais la flamme, s'étendant en cercle, brûla les cordes et laissa la Sainte comme si elle n'avait pas été liée. Constatant qu'aucune de leurs machinations ne pouvait quoique ce soit contre la servante de Dieu, le gouverneur et Alexandre lui rendirent la liberté.

Après s'être reposée quelques jours chez Triphaine, une riche femme de la ville qui l'avait prise comme fille adoptive dès le début de ses tribulations, Thècle, n'aspirant qu'à retrouver Paul, partit pour Myre. De là, elle retourna avec lui à Iconium pour y proclamer les merveilles de Dieu. Elle y trouva Thamyris mort et sa mère obstinée à rester sourde au message du salut. C'est pourquoi elle partit pour Séleucie, où elle demeura près de soixante-douze ans, à pratiquer l'ascèse dans une grotte située aux environs de la ville, dans la montagne de Calamon. Elle endura de violents combats contre les démons et se fit connaître de tous par les nombreux miracles qu'elle accomplissait. Jaloux de ses succès, les médecins païens de la ville envoyèrent des jeunes gens débauchés pour la perdre. Mais, par la providence de Dieu, elle entra vivante dans le rocher et s'enfonça sous la terre. (On raconte qu'elle serait allée à Rome pour retrouver Paul; mais qu'elle l'aurait trouvé mort. Elle serait restée là quelque temps, et se serait endormie d'un beau sommeil. Elle serait ensevelie à deux ou trois stades environ du tombeau de son maître).

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Visions de la Bienheureuse Anne Catherine Emmerich sur la vie de Sainte Thècle

22-23 septembre 1820 et 23 septembre 1821

Lorsque je reçus hier la relique de Sainte Thècle, je vis la sainte descendre d'en haut vers moi : elle était comme revêtue de lumière et portait à la main une branche couverte de fleurs d'un blanc jaunâtre qui étaient fermées. Elle me dit en montrant la relique : " C'est une parcelle de mes ossements ". Je vis après cela jusqu'au soir diverses scènes de sa vie, et ce matin tout son martyre me fut montré dans une vision qui dura à peu près une heure.

Je vis d'abord Thècle dans la maison de ses parents à Iconium : elle était de taille moyenne, ses cheveux étaient bruns. Son visage était grave et beau : elle n'avait pas le teint fleuri, mais brun. Son front et son nez formaient presque une ligne droite. Elle avait dans toute sa personne quelque chose de pieux et de grave et portait une longue robe de laine blanche avec une large ceinture dont les extrémités étaient courtes par devant : cette robe était relevée par endroits et formait des plis nombreux. Ses manches étaient larges et attachées avec des rubans cannelés au milieu et garnis de perles sur les bords. Ses cheveux partagés en trois parties et entremêlés d'une étoffe transparente qui brillait comme de l'argent, étaient masses à droite, a gauche et sur le derrière de la tête.

Je la vis d'abord dans la maison de ses parents avec son père, sa mère et son fiance qui était un grand homme de très bonnes manières. Elle avait avec lui les façons les plus amicales. La maison était comme celles de l'ancien temps, bâtie autour d'une cour avec des galeries soutenues par des colonnes. Devant la maison il y avait encore une autre cour entourée d'un mur au haut duquel était une terrasse avec une balustrade à hauteur d'appui. Au-dessus de cette terrasse étaient tendues des tapisseries pour préserver du soleil.

Paul était à Iconium avec un disciple : ce n'était pas Barnabé, autant que je m'en souviens. Il y avait dans la ville une synagogue : mais Paul enseignait aussi publiquement dans des maisons où il avait des amis et même au dehors. Ce fut ainsi qu'il prêcha sur une extrade à l'entrée d'une maison qui faisait face à celle de Thècle. Il avait un nombreux auditoire parmi lequel se trouvaient des jeunes filles. Il enseigna sur le mariage et dit entre autres choses : " Celui qui se marie ne pèche pas, mais celui qui ne se marie pas, fait mieux ; etc ". Thècle était assise sur la terrasse et elle entendit ces paroles de l'autre côté de la rue. Les jeunes filles de la ville venaient souvent s'asseoir ainsi sur leurs terrasses, parées de toute espèce d'atours, innocemment ou à mauvaise intention. Thècle fut très émue des paroles de l'apôtre. Après ce discours, Paul fut mis en prison.

Je vis qu'on préparait les présents de noces de Thècle, qu'un envoyé de son fiance la visita et qu'elle renonça à lui. Je la vis une fois seule dans sa chambre : elle avait un rouleau d'écritures de l'épaisseur du doigt dans lequel elle lisait : c'était un écrit de Paul dans lequel il était question du mariage et de la virginité. Cette lecture l'émut beaucoup. Elle joignit les mains et pria, prit sur sa poitrine un bijou qu'elle avait reçu de son fiancé, puis en prit un autre sur son épaule droite ou à son oreille c'était comme une pierre blanche avec un petit orne ment dessus. Elle mit tout cela dans une cassette où étaient renfermés plusieurs autres joyaux. Vers le soir je la vis, ayant sur le bras un voile de couleur sombre, quitter la maison et aller dans la ville à la recherche de quelqu'un. Elle rencontra un homme qu'elle connaissait, auquel elle remit ses bijoux. Lorsqu'elle fut de retour chez elle, cet homme vint lui apporter de petites plaques de métal carrées. Je la vis, accompagnée d'un serviteur, se glisser dans l'obscurité jusqu'à la prison de Paul. Elle avait la tête enveloppée d'un voile brun ; elle longea des murs épais et passa sous des arcades. Il y avait là des gardes auxquels elle ne parla pas : mais elle rencontra un homme qui semblait être le geôlier en chef et auquel elle donna de l'argent. Je vis celui-ci prendre une lampe et conduire Thècle dans la prison : il resta sur le seuil de la porte pour l'éclairer. Saint Paul n'était pas enchaîné : il était enveloppé dans un grand manteau. La prison était spacieuse : Paul avait près de lui des rouleaux d'écritures. Thècle s'entretint avec lui, lui exposa sa situation et les pensées qui l'agitaient. L'apôtre lui donna plusieurs explications : puis elle s'agenouilla et il la baptisa avec l'eau d'un flacon qu'il portait dans les plis de sa robe. Alors une lumière descendit d'en haut et les environna tous les deux. Le geôlier vit cela, et plus tard lui aussi se fit chrétien. Je vis Thècle quitter la prison et rentrer chez elle : j'eus alors des visions où je la vis renoncer à toute espèce de parure, se voiler entièrement et déclarer à ses parents et à son fiancé qu'elle était chrétienne et voulait rester vierge. Je vis là-dessus sa mère hors d'elle-même : Thècle fut conduite dans la maison d'une femme qui devait, à ce qu'on espérait, la faire changer de sentiment, mais elle n'y réussit pas Cette femme s'appelait Tryphène Je vis ensuite Thècle traduite devant le tribunal comme chrétienne sur l'accusation de sa Propre mère, puis interrogée, condamnée, jetée en prison et enfin conduite au lieu du supplice. On l'avait dépouillée de tous ses vêtements. mais un nuage vint l'entourer et lui servir de voile : on la fit passer au milieu d'un cercle de valets de bourreaux qui la frappèrent à coups de verges jusqu'à ce qu'elle tombât par terre. Je la vis plus tard attachée à un poteau et déchirée avec des ongles de fer : ses longs cheveux pendaient autour de son corps ensanglanté. On alluma un bûcher : quand on l'eût détachée du poteau, elle y sauta d'elle-même et resta les bras étendus au milieu des flammes qui l'environnaient sans lui faire de mal et qui bientôt s'éloignèrent d'elle. Puis la pluie se mit à tomber si abondamment que tout le monde s'enfuit du lieu du supplice et que le feu s'éteignit. Thècle pouvait s'enfuir : elle n'en fit rien et se laissa ramener en prison. Beaucoup de gens se convertirent. Je la vis priant la nuit dans son cachot : je Vis aussi saint Paul lui apparaître, la consoler et guérir toutes ses blessures. Paul alors n'était plus prisonnier : on avait écrit à Rome, je crois, à son sujet et il avait été mis en liberté.

Je vis de nouveau conduire Thècle de la prison au tribunal et de là dans une enceinte circulaire où elle devait combattre contre les bêtes féroces. On la dépouilla encore de ses vêtements et sa pudeur fut encore protégée miraculeusement. On attacha à ses côtés avec des chaînes un ours et une lionne. Elle avait une chaîne de chaque côté du corps et une à chaque bras, et ces quatre chaînes retenaient près d'elle les deux bêtes féroces. Une secousse violente qu'elles lui donnèrent la fit tomber a la renverse. Alors la lionne brisa les chaînes sans faire aucun mal à la sainte : elle marcha dessus et passa sa tête au-dessous en sorte qu'elles se rompirent. L'ours était assis à quelque distance, plein de rage, mais intimidé : la lionne se jeta sur lui et l'étrangla, puis, comme un chien caressant, elle revint à Thècle qui s'était débarrassée de ses chaînes et se mit à lui lécher les pieds, pendant que la sainte la dressait et lui passait la main sur la tête et même dans la gueule. Tout le peuple cria au miracle, le juge déclara qu'il ne ferait plus rien contre elle et se convertit.

Mais d'autres conduisirent Thècle couverte d'une souquenille brune dans le voisinage d'un cours d'eau. Il y avait là une profonde citerne revêtue en maçonnerie au fond de laquelle il y avait de la vase toute remplie d'affreux serpents. Les valets du bourreau s'étant saisis de la sainte pour l'y précipiter la tête la première, elle s'échappa de leurs mains, fit le signe de la croix sur la citerne et sauta dedans : mais les serpents se retirèrent devant elle et se serrèrent contre les parois. Alors les bourreaux ouvrirent une écluse et la citerne se remplit de l'eau de la rivière voisine ; mais Thècle s'éleva avec l'eau sans quitter la position verticale et n'en ayant que jusqu'à mi-corps. Les serpents de leur côté grimpèrent contre les parois sans se rapprocher d'elle et l'on fut obligé d'arrêter l'eau, car autrement ils seraient sortis et se seraient jetés sur le peuple. La pieuse vierge qui n'avait eu aucun mal rendit grâce à Dieu : on la retira de là et il y eut beaucoup de conversions. Elle fut alors ramenée chez Tryphène qui se convertit, elle aussi.

Comme après tout cela beaucoup de personnes et surtout de jeunes filles venaient se joindre à Thècle, on la bannit de la ville et je la vis parmi des rochers dans une grotte couverte de gazon. Plusieurs femmes et jeunes filles l'avaient suivie. Elle était tout enveloppée dans un vêtement de couleur brune : elle avait sur la tête un capuchon qui lui couvrait le cou et la poitrine et qui faisait des plis quand elle tournait la tête. La grotte était dans un lieu très retiré. Je la vis errer dans les environs et mendier sa subsistance. Elle instruisait les gens du voisinage sans faire d'éclat, priait auprès des malades et les guérissait par l'imposition des mains. Elle faisait tout cela très simplement et sans s'attribuer aucune autorité, mais comme une personne pieuse favorisée de grands dons sur naturels. Plus tard je la vis à Séleucie chez cette même Tryphène dont il a déjà été parlé. Elle partit de la pour aller rejoindre saint Paul et elle fit des prédications ; mais il la renvoya, disant que cela n'était pas convenable. Une fois pourtant il lui fit une visite.

23-24 septembre

Je vis cette nuit sainte Thècle avec environ sept autres femmes et jeunes filles établie près de Séleucie dans un ermitage très bien arrangé. Plusieurs cellules très propres avaient été pratiquées dans des rochers formant une enceinte semi-circulaire. Au milieu de cette enceinte était une colonne hexagone ou octogone soutenant un toit qui abritait tout l'espace compris entre la colonne et les cellules : il était couvert de gazon et de verdure. La partie antérieure était fermée par des arbres et des rochers : il y avait des deux côtés une entrée étroite. Le toit s'appuyait sur ces arbres et s'engageait dans leurs branches. La lumière arrivait dans l'enceinte couverte et dans les cellules par des ouvertures pratiquées dans le haut du toit. Tout cet ensemble avait beaucoup de grâce, d'élégance et de distinction. Les cellules étaient taillées dans des roches veinées de diverses couleurs : il y avait dans chacune un banc recouvert de mousse sur lequel ces femmes dormaient : on y avait aussi pratiqué des niches où se trouvaient des croix de bois ayant cette forme : quelques-unes portaient une image du Christ qui semblait découpée dans du parchemin ; sur d'autres c'était une image faite à l'aiguille ressemblant un peu à une poupée. Ces niches se fermaient au moyen de trappes, qui en s'abaissant, présentaient une petite table devant l'image. Je vis en outre chez les habitantes de l'ermitage des verges et des cordes de crin dont elles se servaient pour se mortifier. Je vis des petits plats bruns qui semblaient façonnes avec de la terre, mais pas de foyers pour faire du feu : je crois qu'elles ne mangeaient que des fruits et des aliments crus. Les portes des cellules étaient en clayonnage. Il y avait une source devant l'ermitage. Autour de la colonne centrale régnait un ressaut formant une espèce d'autel : elle était entièrement revêtue de tapis sur lesquels étaient brodées à l'aiguille des figures d'un travail fort simple, représentant entre autres certains apôtres et la sainte Vierge. Il me parut aussi qu'il y avait à l'intérieur de cette colonne comme une espèce d'armoire : je ne me rappelle plus ce qu'on y renfermait. Thècle et ses compagnes priaient ensemble autour de cette colonne. Une de leurs occupations était de tresser des couvertures.

Je vis Thècle, qui n'avait que dix-sept ans à l'époque de son martyre, couchée ici sur son lit de mort à l'âge de quarante. Ses compagnes étaient agenouillées autour d'elle et un prêtre, qui me parut aussi être un anachorète, lui donna la communion. Il portait la sainte Eucharistie dans une boîte oblongue de forme quadrangulaire, laquelle s'ouvrait à moitié. C'était un morceau de pain de forme ovale enveloppé dans un linge. Le prêtre avait une longue barbe et le corps ceint d'une corde. Thècle ne mourut pas tout de suite ; avant d'expirer elle resta longtemps encore étendue sur sa couche, silencieuse et immobile comme la sainte Vierge Marie au moment de sa mort. Plus tard j'eus une vision touchant ses funérailles. Ses compagnes l'enveloppèrent entièrement avec des bandelettes, comme on le faisait pour les morts dans ce pays. On la coucha sur une planche et celle-ci fut placée sur une autre qui était garnie de poignées pour l'aider à la porter. On déposa ensuite le corps dans une grotte sépulcrale où plusieurs autres reposaient déjà. Je crois que par la suite on bâtit là une chapelle.

Je me souviens encore que, me trouvant dans une chapelle près de son tombeau, la sainte m'apparut, me revêtit d'un vêtement blanc et me mit notamment sur la tête une coiffe blanche, très belle quoique fort simple et semblable à un capuchon qui recouvrait aussi la poitrine : elle était élégamment plissée et cachait presque entièrement je visage. J'ai oublié pourquoi Thècle m'habillait ainsi, mais je crois qu'il s'agissait d'une mission que je devais remplir quelque part dans ce costume pour n'être pas reconnue. La pieuse Anne Catherine avait vu toute la vie de sainte Thècle, mais elle ne put communiquer que ce qui précède. Il lui fut dit encore que sainte Thècle, en qualité de première martyre, avait été comparée à la sainte Vierge par des Pères de l'Eglise.

71600D

Litanies de sainte Thècle

Seigneur, ayez pitié de nous

Christ, ayez pitié de nous

Seigneur, ayez pitié de nous

Christ, écoutez-nous

Christ, exaucez-nous

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous

Sainte Marie, Priez pour nous

Sainte Mère de Dieu, priez pour nous

Sainte Thècle, priez pour nous

Sainte Thècle, qui êtes restée pure au milieu des païens, priez pour nous

Sainte Thècle, convertie par le Saint Apôtre Paul et qui êtes devenue sa première disciple, priez pour nous

Sainte Thècle, ardente élève de la Parole de Dieu, priez pour nous

Sainte Thècle, fidèle servante du Saint Apôtre Paul, priez pour nous

Sainte Thècle, qui l'avez nourri en prison, priez pour nous

Sainte Thècle, qui avez quitté, par amour pour le Christ, votre fiancé terrestre, priez pour nous

Sainte Thècle, dont la mère païenne vous a en vain et de façons multiples, forcée d'abandonner le Christ, priez pour nous

Sainte Thècle, dont les parents vous ont battue à cause de votre attachement à la Foi Chrétienne, priez pour nous

Sainte Thècle, dont le fiancé vous a dénoncé auprès de l'empereur à cause de votre Foi, priez pour nous

Sainte Thècle, qui avez été condamnée à brûler sur le bucher, priez pour nous

Sainte Thècle, qui, par le Signe de la Croix, avez provoqué une pluie pour éteindre le feu, priez pour nous

Sainte Thècle, qui avez été jetée en pâture aux animaux sauvages dans la fosse aux lions, priez pour nous

Sainte Thècle, qui, par la Force de Dieu, avez été préservée de toute les tortures, priez pour nous

Sainte Thècle, première martyre parmi les femmes, priez pour nous

Sainte Thècle, qui avez converti la pieuse Triphémia et toute sa maisonnée, priez pour nous

Sainte Thècle, qui avez servi Dieu jusqu'à un âge très avancé, priez pour nous

Sainte Thècle, qui avez été visitée par votre Epoux Jésus-Christ pendant votre prière, priez pour nous

Sainte Thècle, qui avez, par votre parole et votre exemple, gagné de nombreuses âmes pour le Christ, priez pour nous

Sainte Thècle, qui dans toutes les tribulations, êtes pour nous un refuge sûr, priez pour nous

Sainte Thècle, qui êtes les mère des veuves, des orphelins et des pècheurs repentis, priez pour nous

Sainte Thècle, qui intercèdez pour nous au trône de Dieu, priez pour nous

Sainte Thècle, acclamée par les patriarches, priez pour nous

Sainte Thècle, dont la tombe est visitée par d'innombrables et pieux pèlerins, priez pour nous

Sainte Thècle, qui obtenez pour tous ceux qui vous invoquent consolation et protection, priez pour nous

Sainte Thècle, miroir et modèle des vierges, priez pour nous

Sainte Thècle, servante du Père Eternel, priez pour nous

Sainte Thècle, délice de Dieu le Fils, votre Epoux choisi, priez pour nous

Sainte Thècle, temple magnifique de l'Esprit Saint, priez pour nous

Sainte Thècle, priez pour nous

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur

Priez pour nous, sainte vierge et Martyre Thècle,

Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus Christ

Prions

O Dieu, qui avez tiré de l'obscurité du paganisme la Sainte Vierge et Martyre Thècle, et qui l'avez choisie comme épouse pour Votre Fils et l'avez revêtue de Grâces particulières pour la consolation de Vos fidèles; veuillez nous accorder par ses mérites et son intercession, d'être illuminés et réconfortés par sa grâce, de parvenir à la vraie conversion de notre vie et de partager avec elle, Votre Béatitude au Ciel. Par Jésus le Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous, dans l'Unité du Saint Esprit pour les siècles et les siècles. Amen.

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